Titre original : The Declaration
Résumé :
Résumé :
Angleterre 2140, les gens peuvent acquérir l'immortalité en signant une déclaration renonçant à avoir des enfants. Certains enfreignent la loi et les enfants nés sont appelés Surplus et arrachés à leurs parents pour être élevés comme de la main d'oeuvre bon marché. Anna est l'une de ses Surplus, vivant dans un pensionnat depuis son plus jeune âge et endoctrinée à penser qu'elle est une bouche inutile. Un jour, un Surplus de son âge, Peter, arrive au pensionnat et dit la connaître...
Mon avis :
Voilà un roman que j'avais mis dans ma wish-list il y a bien longtemps et que j'ai donc décidé de lire parce qu'il fait partie du Baby Challenge Science-fiction de Livraddict. Je dois dire que je suis assez mitigée sur cette lecture qui se lit très facilement mais qui n'est pas exceptionnelle tant le style est simpliste et l'héroïne également.
Anna, bientôt 15 ans, est une Surplus née dans l'Angleterre du XXIIe siècle où les gens peuvent vivre éternellement et, en contrepartie, signent une déclaration comme quoi ils n'auront pas d'enfants. Mais certains font des enfants illégalement qui leurs sont arrachés, élevés dans des pensionnats et conditionnés à se considérer comme des rebuts de la société, des Surplus devant trimer pour effacer les fautes de leurs parents. Anna, élevée au pensionnat de Grange Hill, n'a aucun souvenir de sa vie d'avant, elle considère ses anciens parents comme des criminels irresponsables mais un jour, un jeune homme de son âge arrive et semble en connaître beaucoup sur elle...
Ce roman a été écrit en 2007, est sorti en France cette année-là également et je pense que si je l'avais lu à ce moment-là, quand la dystopie young adult n'était pas encore un phénomène de mode, j'aurais sûrement beaucoup aimé. Mais il a le malheur de passer après bien d'autres dystopies que j'ai lues, dont des excellentes comme Hunger Games, et je dois dire que la comparaison n'est pas flatteuse.
L'histoire et les thèmes abordées ne sont pas inintéressants cependant, ils sont même terrifiants ! Imaginez une société qui préfère avoir une population vieillissante mais immortelle au renouvellement des générations. Où si tu as de l'argent, tu peux te fournir en petites pilules qui te feront vivre des siècles éternellement jeunes... C'est donc ce monde-là que nous décrit l'auteur, un monde qui asservit les enfants qui n'auraient pas dû naître, qui les endoctrine pour mieux en faire des esclaves et qui les maltraite. Mais j'ai trouvé, malheureusement, que l'auteure restait assez superficielle dans le traitement de son histoire et celle-ci manque de densité et de maturité (c'est vraiment un livre destiné aux jeunes ados).
Cependant, on devine, d'après certaines scènes, qu'il y a aussi autre chose derrière la fabrication des pilules miracles, quelque chose de terrible... Et il y a des rebondissements un peu inattendus...
Grange Hall, le pensionnat, m'a fait penser à certains orphelinats du XIXe siècle ou de certains pays de l'Est lorsqu'on voit des reportages sur la conditions des enfant élevés dans ces orphelinats insalubres.
Anna ne m'a pas vraiment convaincue. J'ai trouvé que pour une ado de 14 ans et demi, elle avait plus une mentalité et des propos d'une gamine de 8-10 ans. Je sais bien qu'elle a été enfermée depuis l'âge de 2 ans et demi, qu'elle a subi un endoctrinement poussé mais franchement, elle est très enfantine et gnangnan. Et se laisse porter par les événements sans vraiment prendre l'initiative. Je suis plus habituée à des personnages principaux ayant du caractère, qui vont porter l'histoire et en changer son cours.
Ici, c'est davantage Peter le jeune garçon qui fait tout le boulot ! :) Je l'ai vraiment aimé et si je continue la série, ce sera grâce à lui. Il est sympa, courageux, tenace.
Mrs Pincent, celle qui dirige Grange Hall est vraiment l'archétype de la bonne femme odieuse qui prend un malin plaisir à faire mal à plus faible qu'elle. Son histoire, que nous découvrons à un moment, pourrait racheter ses fautes mais n'excuse pas sa cruauté.
J'ai beaucoup aimé en revanche Julia Sharpe, une dame qui aide Anna et Peter à un moment.
Le style de l'auteur est vraiment le bât qui blesse dans ce livre. Il est très très simple, même en VO, à un point tel que j'aurais presque pu écrire le livre moi-même, sans me vanter ! ^^ Ce n'est vraiment pas une lecture qui fait mal à la tête et qui pose problème !
En conclusion, une histoire qui n'est pas mal mais qui comporte de nombreux défauts et qui ne m'a pas plus convaincue que ça, même si j'envisage de lire la suite un jour, quand même, ne serait-ce que pour voir ce qu'il arrive à Anna (qui aura peut-être muri) et Peter. Enfin, si vous voulez en apprendre plus sur ce monde totalitaire à sa façon, si vous voulez savoir si Peter arrivera à convaincre Anna à quitter Grange Hall et ce qu'il leur arrivera ensuite, lisez-le !
Note :
Anna, bientôt 15 ans, est une Surplus née dans l'Angleterre du XXIIe siècle où les gens peuvent vivre éternellement et, en contrepartie, signent une déclaration comme quoi ils n'auront pas d'enfants. Mais certains font des enfants illégalement qui leurs sont arrachés, élevés dans des pensionnats et conditionnés à se considérer comme des rebuts de la société, des Surplus devant trimer pour effacer les fautes de leurs parents. Anna, élevée au pensionnat de Grange Hill, n'a aucun souvenir de sa vie d'avant, elle considère ses anciens parents comme des criminels irresponsables mais un jour, un jeune homme de son âge arrive et semble en connaître beaucoup sur elle...
Ce roman a été écrit en 2007, est sorti en France cette année-là également et je pense que si je l'avais lu à ce moment-là, quand la dystopie young adult n'était pas encore un phénomène de mode, j'aurais sûrement beaucoup aimé. Mais il a le malheur de passer après bien d'autres dystopies que j'ai lues, dont des excellentes comme Hunger Games, et je dois dire que la comparaison n'est pas flatteuse.
L'histoire et les thèmes abordées ne sont pas inintéressants cependant, ils sont même terrifiants ! Imaginez une société qui préfère avoir une population vieillissante mais immortelle au renouvellement des générations. Où si tu as de l'argent, tu peux te fournir en petites pilules qui te feront vivre des siècles éternellement jeunes... C'est donc ce monde-là que nous décrit l'auteur, un monde qui asservit les enfants qui n'auraient pas dû naître, qui les endoctrine pour mieux en faire des esclaves et qui les maltraite. Mais j'ai trouvé, malheureusement, que l'auteure restait assez superficielle dans le traitement de son histoire et celle-ci manque de densité et de maturité (c'est vraiment un livre destiné aux jeunes ados).
Cependant, on devine, d'après certaines scènes, qu'il y a aussi autre chose derrière la fabrication des pilules miracles, quelque chose de terrible... Et il y a des rebondissements un peu inattendus...
Grange Hall, le pensionnat, m'a fait penser à certains orphelinats du XIXe siècle ou de certains pays de l'Est lorsqu'on voit des reportages sur la conditions des enfant élevés dans ces orphelinats insalubres.
Anna ne m'a pas vraiment convaincue. J'ai trouvé que pour une ado de 14 ans et demi, elle avait plus une mentalité et des propos d'une gamine de 8-10 ans. Je sais bien qu'elle a été enfermée depuis l'âge de 2 ans et demi, qu'elle a subi un endoctrinement poussé mais franchement, elle est très enfantine et gnangnan. Et se laisse porter par les événements sans vraiment prendre l'initiative. Je suis plus habituée à des personnages principaux ayant du caractère, qui vont porter l'histoire et en changer son cours.
Ici, c'est davantage Peter le jeune garçon qui fait tout le boulot ! :) Je l'ai vraiment aimé et si je continue la série, ce sera grâce à lui. Il est sympa, courageux, tenace.
Mrs Pincent, celle qui dirige Grange Hall est vraiment l'archétype de la bonne femme odieuse qui prend un malin plaisir à faire mal à plus faible qu'elle. Son histoire, que nous découvrons à un moment, pourrait racheter ses fautes mais n'excuse pas sa cruauté.
J'ai beaucoup aimé en revanche Julia Sharpe, une dame qui aide Anna et Peter à un moment.
Le style de l'auteur est vraiment le bât qui blesse dans ce livre. Il est très très simple, même en VO, à un point tel que j'aurais presque pu écrire le livre moi-même, sans me vanter ! ^^ Ce n'est vraiment pas une lecture qui fait mal à la tête et qui pose problème !
En conclusion, une histoire qui n'est pas mal mais qui comporte de nombreux défauts et qui ne m'a pas plus convaincue que ça, même si j'envisage de lire la suite un jour, quand même, ne serait-ce que pour voir ce qu'il arrive à Anna (qui aura peut-être muri) et Peter. Enfin, si vous voulez en apprendre plus sur ce monde totalitaire à sa façon, si vous voulez savoir si Peter arrivera à convaincre Anna à quitter Grange Hall et ce qu'il leur arrivera ensuite, lisez-le !
Note :
Il fait donc partie du Baby Challenge Science-fiction de Livraddict
15/20
du Challenge Version Originale d'Avalon
6
6/20
Et l'auteur étant anglaise,
il fait aussi partie du Challenge God Save the Livre d'Antoni
13/5
Et il fait partie du Challenge Le tour des genres en 365 jours du Reading Corner
18/20
Catégorie Young Adult 2/2
J'avais beaucoup aimé ce premier tome que j'avais trouvé très original. Cela dit, c'est vrai que je n'avais surement pas lu autant de dystopie que toi à ce moment là...
RépondreSupprimerDommage que tu n'aies pas plus apprécié que cela. J'avais bien aimé mais je l'ai lu il y a très longtemps, lorsque je reprenais la lecture ^^ Je ne sais pas si j'aimerais autant maintenant...
RépondreSupprimerJ'en avais entendu parler mais je n'avais pas plus capté qu'il s'agissait d'une dystopie. Ton avis donne une idée de ce qui nous attend. Je tenterai cette lecture à l'occasion pour me faire mon propre avis. Sait-on jamais... :)
RépondreSupprimer@Luna, c'est vrai que si je l'avais lu plus tôt, j'aurais peut-être plus aimé, quoique Anna m'aurait autant agacée.
RépondreSupprimer@Azariel, y a eu beaucoup mieux depuis.
@Belledenuit, pourquoi pas, effectivement ! :)
Merci pour vos commentaires !