30 octobre 2018

Bambi des Studios Disney

avec les voix originales de Donnie Dunagan, Paula Winslowe, Cammie King, Peter Behn

Résumé :
Un été, nait Bambi le faon, petit prince de la forêt, entouré de tous les animaux. En grandissant il devient ami avec Panpan le lapin et Fleur, la mouffette et s'amuse avec eux. Mais la nature ne recèle pas que des jeux et sa mère lui apprend qu'il existe des êtres cruels qui les pourchassent et qu'il doit s'en méfier...



Mon avis :
Vous vous demandez sans doute comment j'ai été amenée à voir Bambi cette année et serait-ce possible que je ne l'ai jamais vu ? Non non, je l'ai vu maintes fois depuis mon enfance et si cela faisait longtemps que je ne l'avais pas revu, je me suis aperçue que je connaissais pratiquement toutes les scènes et les chansons par coeur. Bref, en juin dernier, dans le Bingo Séries de Shipou, il fallait voir un film mentionné par un personnage dans une série. J'ai cru longtemps que j'allais devoir regarder Titanic, non pas que cela m'aurait dérangée mais le film faisant presque 3h, c'était un peu long, quand, dans Mom, Bonnie a appelé Christy Bambi, donc j'ai sauté sur l'occasion pour le revoir, d'autant plus qu'il ne faisait qu'une heure 10.

La première fois que j'ai vu Bambi, j'avais 6-7 ans (Wikipédia dit que le film est ressorti en décembre 69), c'est ma grand-mère qui m'avait emmenée le voir au ciné et je me revois encore pleurant à chaudes larmes à la fin "parce que euh la maman de Bambi elle est moooorteuh"... Pratiquement 50 ans plus tard, je n'ai pas pleuré à chaudes larmes mais ce moment-clé dans le film m'a beaucoup émue.

Bambi c'est vraiment très très très très mignon. Toute la magie Disney est dedans, des petits animaux mignons et amusants, une nature verdoyante, des jolies chansons et la première demi-heure est un régal pour les yeux. À partir du moment où la maman de Bambi meurt et où le jeune faon devient un jeune cerf, le film devient plus sérieux avec les humains menaçants et le feu. Y a de quoi traumatiser des générations de bambins avec ce film ! :D

Bambi c'est le choupi par excellence, bien que Fleur ne soit pas loin derrière. Mais il est vraiment chou quand il est petit, naïf et maladroit. Il devient un beau cerf prêt à prendre la relève de son père ensuite.

Bien sûr j'adore Panpan, le lapin facétieux et indiscipliné. C'est le bon sidekick du sage Bambi.

Quant à Faline (Féline en VF), il est aussi très mignonne mais n'a pas de rôle très important à part faire les yeux doux à Bambi, être une biche en détresse et lui pondre des marmots faons. On est en 1942, hein...

Je n'ai pas mis les réalisateurs en titre car ils sont toute une flopée et c'est vraiment un travail de studio. La copie que j'ai vue a été restaurée bien sûr mais je suis épatée par la fluidité des dessins, la beauté des couleurs, et si ce n'était le format 4:3 on croirait que le film a été fait récemment.

En conclusion, je suis ravie d'avoir revu ce classique des dessins animés Disney et d'avoir passé un petit moment en compagnie de Bambi et ses amis, même si j'ai eu une fois de plus le coeur étreint lors du drame qui bouleverse la vie du jeune faon. Alors si vous aussi voulez réentendre La chanson de la pluie et rire de voir Bambi glisser les 4 fers en l'air sur le lac gelé, regardez-le.

Note :



Vu en version originale sous-titrée en anglais

Le film fait partie du Film de la semaine 2018 de Benji
24/52

29 octobre 2018

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (301)


Bonjour tout le monde ! Je n'avais pas fait de C'est lundi la semaine dernière car je n'avais rien de nouveau à vous dire mais me revoici aujourd'hui pour ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- Ces deux dernières semaines, j'ai lu La rivière noire, le tome 7 des enquêtes du commissaire Erlendur d'Arnaldur Indridason, qui, en fait, portait sur Elinborg, la collègue d'Erlendur qui lui était absent. J'ai beaucoup aimé ce livre et notamment en savoir davantage sur cette policière assez discrète dans les tomes précédents. Puis j'ai commencé The Return Man (L'homme des morts), un roman post-apocalyptique de zombies de V.M Zito.


- Aujourd'hui, je lis The Return Man. J'en suis au 2/3 et j'aime beaucoup. J'étais curieuse de voir comment l'auteur allait aborder ce sujet maintes fois traité et je ne suis pas déçue.


- Cette semaine je vais d'abord terminer The Return Man et ensuite je lirai sûrement L'appel du néant, le tome 3 de Ludivine Vancker de Maxime Chattam.


Et ce sera tout pour la semaine ! À lundi prochain !

27 octobre 2018

Origines, Rebecca Kean tome 6 de Cassandra O'Donnell

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Rebacca Kean, Assayim du Directum du Vermont et reine des Vikaris, doit enquêter sur un meurtre perpétré au moyen d'un sort interdit. Mais bientôt ce sont toutes les communautés surnaturelles qui sont visées...





Mon avis :
Voilà déjà plus de quatre ans que j'avais lu le tome 5 de cette série bien sympathique et que j'attendais la sortie de ce tome qui s'est bien fait attendre. À vrai dire, je l'attendais en 2015, puis 2016 et c'est finalement en 2017 qu'il est sorti. Du coup, j'ai attendu un peu pour pouvoir le mettre dans mon challenge ABC de cette année (ce n'est pas toujours facile de trouver un O) et c'est ce mois-ci que je me suis enfin replongée dans les aventures de Rebecca et je dois dire que j'ai passé un très bon moment.

J'ai souvent dit dans mes chroniques sur les tomes précédents que cette saga était moins bien qu'un Kate Daniels ou un Dresden Files mais je l'ai toujours beaucoup aimée car son héroïne est fun, même si elle a parfois manqué d'humilité. Mais je dois dire que j'ai été la première surprise à être aussi contente de la retrouver et surtout de me souvenir aussi bien de ce qu'il s'était passé dans les tomes précédents. Pas de tout évidemment, mais je n'ai pas été perdue une seule fois comme ça a pu m'arriver avec d'autres sagas. Et heureusement car rappeler ce qu'il s'est passé précédemment n'est pas le fort de l'auteure :D donc autant être au taquet à ce niveau-là.

Bref, On retrouve donc Rebecca, Assayim, celle qui se charge des sales besognes quand quelqu'un ne file pas droit chez les créatures surnaturelles, doublée de reine des Vakaris ayant pleinement accepté son titre (sous réserve de rester dans le Vermont) et avec des origines paternelles démoniaques, et son entourage, Leonora sa fille, bien sûr, qui a aussi un héritage et des dons assez spéciaux, Beth son amie louve, Raphaël le beau vampire qui cache des choses, Aligarh le muteur qui a une relation spéciale avec Rebecca, Madeleine, Vikaris et vieille dame indigne, Baetan, le chef des démons, j'en passe et des meilleures.

Et Rebecca doit vite découvrir qui utilise un sort interdit pour tuer et éradiquer les chefs de clans, tenir sa promesse envers Baetan, gérer une troupe de Vakaris psycho-rigides qui débarquent et surtout démêler les fils de sa vie amoureuse compliquée.

Le roman est court, moins de 300 pages, mais ce n'est pas gênant car du coup il n'y a aucun temps mort, tout va très vite, peut-être un peu trop, du coup, mais comme cela, on ne s'ennuie pas une seconde. La romance n'est pas omniprésente et le roman se focalise sur autre chose et c'est aussi très agréable. Mais je rassure celles pour qui c'est important, il y en a quand même une scène de sexe mais là, pour le coup, j'ai presque trouvé que c'était forcé, comme s'il fallait obligatoirement qu'il y en ai une alors qu'on aurait pu très bien s'en passer. Disons que vu l'état des relations entre les personnages, j'ai trouvé que ça tombait un peu comme un cheveu sur la soupe.

Au début de la saga, Rebecca Kean m'énervait souvent par son manque de modestie et le "je suis belle" "je suis forte" etc... Or ce trait-là a disparu depuis deux tomes et je ne sais pas si c'est que je me suis habituée ou si elle a mis la pédale douce à ce niveau-là. En tout cas, Rebecca est toujours aussi sympa et pleine d'humour. Et forte car elle a de sacrés caractères à gérer, une famille qui rendrait neurasthénique n'importe qui et elle, elle ne se laisse pas abattre et a une vitalité formidable. Ça ne l'empêche pas d'avoir ses moments de doute mais elle est très forte.

J'ai été ravie de revoir Madeleine, la vieille Vikaris qui est restée avec Rebecca. On voit qu'elle a mis de l'eau dans son vin depuis le précédent tome et elle semble s'amuser comme une petite folle au contact de sa reine. Dans l'ensemble, j'adore les Vikaris, que ce soit la grand-mère ou les jeunes qui débarquent avec elle et qui sont dépassées par le non conformisme de Rebecca et qui ont l'air d'être tombées chez les fous :D

Raphaël n'est pas très présent mais il est au coeur d'une des intrigues et on en apprend de plus en plus sur ce qu'il est vraiment. Ce n'est pas le personnage que je préfère mais il est toujours intrigant.

Dans l'ensemble, je ne suis pas hyper fan des hommes de cette saga. Je les trouve moins intéressants que les femmes, brossés peut-être de façon moins subtile. Et Bruce m'énerve toujours autant. Le seul qui m'intéresse vraiment, c'est Baetan le démon, qui, lui, est moins manichéen.

Et bien sûr il y a Leonora, toujours intéressante, qui grandit, dont les pouvoirs s'affirment.

Ce que j'aime avec le style de Cassandra O'Donnell c'est qu'il est vif, plein d'humour et j'aime les références de l'auteur. Ça se voit qu'elle est française car la façon dont elle parle, enfin écrit, me parle bien :D

En conclusion, j'ai été ravie de retrouver Rebecca Kean après ces longues années de séparation pour un tome, certes court et rapide à lire, mais avec un contenu et des intrigues très intéressantes et palpitantes à suivre. Des mystères sont résolus, d'autres arrivent, on n'a jamais le temps de s'ennuyer avec Rebecca et son entourage. Alors si vous voulez découvrir qui utilise un sort interdit pour tuer les chefs de clan, qu'est-ce que Rebecca va apprendre sur elle ou sur Raphaël et voir débarquer des Vikaris dans la petite maison de la jeune femme, lisez-le. Quant à moi, j'ai hâte que le tome 7 sorte. Il a un titre (il y a un extrait à la fin du livre) mais pas encore de date de sortie.

Note :




Le roman fait partie du Challenge ABC 2018 de Nanet
  23/26

du Big Challenge 2018 de Livraddict
4/11

et du Baby Challenge Bit-lit de Livraddict
3/20

21 octobre 2018

Arrietty, le petit monde des Charpardeurs de Hiromasa Yonebayashi

Titre original : Kari-gurashi no Arietti
avec les voix françaises de Adeline Chetail,  Thomas Sagols, Pierre-François Pistorio, Michelle Bardollet

Résumé :
Les Chapardeurs sont des personnes d'une quinzaine de centimètres de haut qui vivent cachées dans les maisons des humains. Arrietty, 14 ans, vit avec sa famille, sous une grand demeure. Un jour, un jeune garçon malade, Shô, vient se reposer dans cette demeure familiale et bouleverse le quotidien d'Arrietty.


Mon avis :
Voilà plusieurs années que j'avais ce film dans mon stock parce que ça faisait des années qu'il était dans le top 50 animation du Challenge Seriebox. Et je ne prenais jamais le temps de le regarder. Cette année, allez, je me suis décidée à le voir en juin et j'ai passé un très bon moment en compagnie d'Arrietty et de sa famille de Chapardeurs.

Ce film est tiré d'un roman de Mary Norton qui a été adapté plusieurs fois, en mini-séries et en films live dont le plus connu est Le petit monde des Borrowers avec John Goodman. Je ne l'ai jamais vu donc je n'avais pas de moyen de comparaison et surtout je ne connaissais pas l'histoire.

L'histoire est toute mignonne et, si elle n'a pas été réalisée par le maître Miyazaki, il en a écrit le scénario. On suit donc la gentille Arrietty et ses parents qui vivent de chapardages qu'ils vont régulièrement entreprendre dans la grande maison des humains et croyez-moi, c'est toute une aventure quand on mesure 15 centimètres.

C'est aussi une histoire d'amitié et de tolérance entre Arrietty et Shô, gâchée par la bêtise de certains humains qui vont mettre les Chapardeurs en danger. C'est aussi une ode à la nature et ses bienfaits, comme bien souvent avec les films des studio Ghibli.

J'ai beaucoup aimé Arrietty qui est une jeune fille sympathique, curieuse, amusante. Ce n'est pas non plus un personnage très original mais je l'ai bien aimé.

Comme Shô, le jeune garçon ou encore les parents d'Arrietty, surtout le papa, très bienveillant.

Les images sont très jolies. J'ai beaucoup aimé le périple d'Arrietty et son père dans la maison des humains et à travers la maison de poupée. Les scènes d'extérieur sont très belles aussi.

En conclusion, je n'ai pas fait de longue chronique mais j'espère vous avoir donné envie de voir ce film très mignon à suivre qui ravira petits et grands avec ses messages de tolérance et ses personnages attachants. J'ai passé un très joli moment en compagnie d'Arrietty à vadrouiller dans la vieille maison de poupée ou à galoper dehors. Alors si vous aussi voulez la suivre un petit moment, regardez-le.

Note :



Film vu en version française


Le film fait partie du Mini Challenge Animation de Seriebox
4/9
37/50

du Mini Challenge Fantastique
3/8
43/50

et du Film de la semaine 2018 de Benji
23/52

20 octobre 2018

98 : Secrets d'une victoire de Grégoire Margotton et Nicolas Glimois

Avec les 22 joueurs de l'Équipe de France 1998, Aimé Jacquet et le staff de l'équipe

Résumé :
20 après leur belle victoire  en coupe du monde foot, les joueurs et certains membres du staff reviennent sur leur parcours qui les a menés à cette récompense.





Mon avis express :
À une époque, j'ai adoré le foot, surtout entre 1978 et 1986, ce qui ne nous rajeunit pas, j'ai vibré lors de la coupe du monde 98, n'hésitant pas à faire un aller-retour de plusieurs centaines de kilomètres pour voir la finale avec mes parents plutôt que de la regarder seule et ai eu une relation conflictuelle avec l'équipe de France depuis leurs atermoiements des dernières années. 

Le parcours de l'Équipe de France en 1998 reste gravé dans la mémoire collective et est un événement fort, même pour ceux qui ne sont pas passionnés par le football d'habitude (à moins d'être terriblement réfractaire).

Quand le film documentaire a été diffusé le 10 juin dernier, juste avant l'ouverture de la coupe du monde en Russie, la France restait sur une seule victoire, il y a donc vingt ans et personne ne misait   vraiment un Kopeck sur les chances de l'équipe nationale cette année. L'Histoire et les déboires de certaines équipes majeures en ont décidé autrement... mais c'est dire si ce documentaire était précieux. Et comme tout passionné de 98, il va sans dire que nous étions devant notre télé pour le voir et revibrer devant certaines situations.

Même si on a déjà eu un magnifique documentaire, Les yeux dans les bleus, diffusé à l'époque de la victoire des bleus, 98 : secrets d'une victoire est aussi un excellent film documentaire qui a très bien su retranscrire ce qu'il s'était passé, surtout parce que les 22 joueurs ont apporté leurs témoignages et leurs réactions, match après match. C'était super de retrouver Zidane, Deschamps, Djorkaeff, Blanc, Lizarazu, Desailly, Thuram, Petit et j'en passe, de les voir parler de leurs souvenirs, souvent avec beaucoup d'émotions, voire des larmes aux yeux. On sent que malgré les années qui ont passé, ces moments sont toujours importants pour eux et si certains ont connu d'autres gloires, ils n'oublieront jamais ce mois de coupe du monde 98. Et ce qui est bien, c'est qu'avec le recul, ils ne livrent pas une version édulcorée de leur parcours où tout le monde aurait été beau et gentil mais parlent avec franchise des embûches qu'ils ont eues, des erreurs qu'ils ont pu faire.

C'était aussi magique de revoir certains extraits de matches, de se rappeler combien on avait hurlé à certains moments et vibré et surtout ce 12 juillet 1998,  avec France-Brésil et son et 1 et 2 et 3 - zéro ! Et quand je dis que c'est magique de revoir tout cela c'est parce que j'avais oublié certains matches et revoir en revoir les moments clés m'a ravie. Je n'ai pas arrêté de m'exclamer.

Grégoire Margotton est le commentateur attitré de l'Équipe de France sur TF1, aux côtés de Bixente Lizarazu. Nicolas Glimois, lui, n'a rien à voir avec le foot, il est journaliste et réalisateur de documentaires, ainsi que scénariste de fictions françaises. Ils ont combiné leurs talents et leurs savoirs pour nous offrir un film passionnant et très bien fait, prenant comme un film à suspense. Le film a été présenté en avant-première au Gaumont des Champs-Elysées en présence de quelques joueurs.

En conclusion, je suis ravie d'avoir pu voir ce film documentaire qui m'a rappelé de si bons souvenirs et trouvé passionnant les témoignages des joueurs et de Jacquet et quelques autres, rendant toujours aussi vivants ces événements survenus il y a 20 ans. Je ne sais pas si on peut encore voir le film en replay ou par d'autres moyens mais si jamais vous voulez revoir le parcours de cette belle équipe de France et son sacre sur la pelouse du stade de France un certain soir de juillet 98, essayez de le regarder.

Note :



Le films fait partie du Challenge Le film de la semaine 2018 de Benji
22/52

15 octobre 2018

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (300)


Bonjour tout le monde ! La semaine dernière, je n'avais pas fait de C'est lundi, n'ayant pas grand chose de nouveau à vous raconter mais aujourd'hui me revoilà pour ce qui est mon 300e, oui 300e, C'est lundi, ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- Ces deux dernières semaines, j'ai fini Origines, le tome 6 de Rebecca Kean de Cassandra O' Donnell qui était très sympa à lire et j'ai lu Iron and Magic, le spin off de Kate Daniels sur Hugh D'Ambray d'Ilona Andrews. Ce n'est pas du niveau d'un Kate Daniels, j'ai eu un peu de mal au début avec les chamailleries de Hugh et Elara mais finalement j'ai beaucoup aimé.


- Aujourd'hui je lis La rivière noire, le tome 7 des enquêtes du commissaire Erlendur d'Arnaldur Indridason. En fait, le roman porte sur Elinborg, la collègue d'Erlendur qui n'est pas dans le roman. Je n'en suis qu'au début mais ça me plaît bien.


- Cette semaine, je vais donc lire La rivière noire et ensuite The Return Man (L'homme des morts), un roman post-apocalyptique de zombies de V.M Zito.

Bonne semaine !

11 octobre 2018

On n'est jamais bizarre sur Internet (ou presque) de Felicia Day

Titre original : You're Never Weird on the Internet (almost)

Résumé :
Felicia Day, "la reine des Geeks" nous raconte sa vie, sa naissance en Alabama, son enfance solitaire, ses talents de violoniste, son expérience d'actrice à Hollywood et comment les jeux de rôles sur internet et World of Warcraft ont changé sa vie, lui donnant la possibilité de créer la web série qui a fait son succès...



Mon avis :
Cela fait longtemps que j'aime Felicia Day, depuis au moins Dollhouse (je ne me rappelle plus d'elle dans Buffy...) mais surtout parce qu'elle a joué dans Eureka et qu'elle est la geekette Charlie dans Supernatural. Cela fait longtemps aussi que je la suis sur Twitter et si je n'ai jamais regardé The Guild, j'ai toujours eu envie de voir cette web serie. Bref, lorsque son autobiographie est sortie, j'ai bien sûr eu très envie de la lire mais ce n'est que maintenant que j'ai pris le temps de le faire. J'ai apprécié de connaître la femme derrière l'actrice mais je me suis un peu traînée sur ma lecture.

Felicia nous raconte donc sa vie, son enfance, la décision de ses parents de les scolariser à la maison, son frère et elle, entrainant une certaine solitude pour la petite fille, ses dons pour le violon, sa découverte des jeux en ligne aux tout débuts d'Internet, son envie de s'échapper de la maison familiale, sa décision de fréquenter plutôt l'université du Texas que la prestigieuse Juilliard où elle était acceptée, son départ pour Hollywood, ses jobs alimentaires dans des "commercials", sa découverte de World of Warcraft et son envie de faire coïncider sa passion pour ce jeu avec son métier d'actrice et l'Internet en plein essor.

Comme Michael Ausiello dont je vous ai parlé il y a quelques jours, Felicia Day se dévoile sans fard, avec sincérité. On devine une petite fille solitaire mais par forcément malheureuse puis une ado précoce qui cherche sa place dans la société et ne la trouve pas forcément là où l'on l'attendait. Elle nous parle aussi de sa grave dépression en 2013, après la fin de The Guild. Le livre s'arrête avant la naissance de sa fille donc elle ne peut évidemment pas en parler.

Ce qui est marrant c'est qu'elle est très diserte sur sa vie mais reste discrète sur sa vie sentimentale. Tout juste parle-t-elle d'un boyfriend qui est apparemment dans sa vie depuis des années et qui doit avoir du mal à la suivre :)

On peut reprocher une certaine immodestie de la part de la jeune femme mais bon, c'est en même temps touchant. Elle semble si peu sûre d'elle par certains côtés que c'est presque normal qu'elle se vante là où elle excelle, notamment en violon (elle aurait pu faire une carrière brillante) ou dans sa connaissance des jeux vidéos.

Felicia Day écrit comme elle parle, c'est très amusant et très vivant. Et moi ça me plaît car j'écris aussi comme ça. Elle ne prétend pas faire de la grande littérature, juste raconter qui elle est. Il y a des appartés, des interjections, elle ne semble pas du tout distante par rapport à son lectorat et ses fans (ce qui lui a valu des déboires face à des mécontents).

En conclusion, cette autobiographie de Felicia Day permet de découvrir qui se cache derrière l'adorable et mutine actrice que l'on a pu voir dans des séries fantastiques comme Eureka et Supernatural et de se rendre compte, comme bien souvent avec ces acteurs, que la personne est moins optimiste qu'elle n'en a l'air et moins à l'aise. Même si j'ai un peu ramé à lire le livre, sans doute dû au fait que je suis une totale inculte en jeux vidéos (la dernière fois que j'ai joué, c'était à Tomb Raider en 2000...), j'ai beaucoup aimé découvrir certains aspects de sa vie, cela me conforte dans le fait que Miss Day est une femme formidablement sympathique et j'espère qu'elle continuera encore longtemps à promener sa geekerie sur les écrans :) Et elle a raison, on n'est jamais bizarre sur Internet (ou presque) ;) Quant à vous, si vous aimez cette actrice, venez aussi découvrir sa vie.

Note :



Le roman fait partie du Challenge ABC 2018 de Nanet
  22/26

et du Challenge Read in English 2017 - 2018 que j'organise 
20

07 octobre 2018

Passengers de Morten Tyldum

avec Jennifer Lawrence, Chris Pratt, Michael Sheen, Laurence Fishburne

Résumé :
À bord de l'Avalon, un vaisseau spatial parti pour un voyage de 120 ans vers une nouvelle planète, 5000 personnes dorment, cryogénisées. Mais au bout de 30 ans, après un passage dans un champ de météorites, un dysfonctionnement réveille Jim Preston. Avec un serveur androïde pour seul compagnie, le jeune homme se sent vite solitaire et il décide de réveiller Aurora, une jeune journaliste qui lui a tapé dans l'oeil...





Mon avis :
J'avais envie de voir ce film lors de sa sortie en décembre 2016 mais je n'étais plus en France et donc je l'ai loupé. Cette année, puisqu'il faisait partie du Mini Challenge SF de Seriebox, je me suis dit que c'était l'occasion de le regarder. J'ai beaucoup aimé certains pans de l'histoire, d'autres moins et je vous dis tout cela en suivant :)

J'ai beaucoup aimé tout le début du film, lorsque Jim se réveille et doit vivre seul. Les conséquences de cette solitude et ses interactions avec Arthur le robot. Quand il réveille Aurora, on change pratiquement de film qui devient alors une romance, une romance qui met un peu mal à l'aise par certains moments, étant donné que Jim contraint inévitablement la jeune femme, de par son réveil, à l'aimer. Je dis inévitablement car si tu mets deux jeunes gens en présence dans un espace clôt, on se doute bien qu'ils ne vont pas faire que se regarder. Bon si on ne s'arrête pas à ça, l'histoire est plaisante à suivre et le personnage de Jennifer Lawrence sait très bien avoir les idées claires une fois confrontée à la réalité mais à l'heure de #MeToo l'idée même que Jim réveille une femme pour davantage satisfaire un besoin (quel qu'il soit), du moins au début, que pour véritablement avoir une compagnie (il aurait pu réveiller tout autre personne qu'une jeune femme à la tête et au corps bien faits) laisse un goût un peu amer.

La 3e partie du film se recentre davantage sur la partie science-fiction et même film catastrophe, avec des scènes un peu rocambolesques mais prenantes. Et la fin est douce-amère.

J'aime beaucoup Chris Pratt et il est très dans le rôle de Jim tout comme Jennifer Lawrence, impeccable comme toujours.

En fait, mon personnage préféré a été Arthur le robot, très bien interprété par Michael Sheen. C'est surtout que ses scènes de bar avec Jim/Pratt m'ont énormément fait penser à celles de Shining. Je ne sais pas si c'était volontaire...

Le film est surtout un huis-clos, il y a donc peu de personnages mais Laurence Fishburne est de la partie et Andy Garcia aussi, mais furtivement.

Morten Tyldum est le réalisateur de l'excellent Imitation Game et il a aussi réalisé les deux premiers épisodes de la saison 1 de Counterpart et le premier de la nouvelle série Jack Ryan. Je n'ai pas grand chose à dire sur la réalisation, elle est efficace, il arrive à ne pas nous ennuyer alors que le film n'est pas riche en action et est presque un drame intimiste même s'il y a des scènes explosives.

En conclusion voilà un film sur lequel je n'ai pas vraiment grand chose de plus à ajouter mais que j'ai beaucoup aimé malgré la romance qui met un peu mal à l'aise par certains côtés mais c'est terrible car on se prend à aimer cette histoire d'amour. Il ne faut pas oublier non plus l'environnement et le contexte dans lesquels se déroule cette histoire et Arthur le 3e personnage important du film. Alors si vous voulez aussi faire connaissance avec les passagers de l'Avalon et savoir comment Aurora va réagir quand elle saura la vérité sur Jim, regardez-le.

Note :



Le film fait partie du Mini Challenge SF Extended de Seriebox
4/10
extended
94/100

et du Challenge Le film de la semaine 2018 de Benji
21/52

06 octobre 2018

Spoiler Alert : The Hero Dies, A Memoir of Love, Loss, and Other Four-Letter Words de Michael Ausiello

Résumé :
Michael Ausiello, créateur du site de new séries TVLine, raconte la dernière année de vie de son compagnon, Kit Cowan, mort d'un cancer en février 2015, ainsi que de leur treize années de vie commune...







Mon avis :
Pour ceux qui ne sont pas sériephiles (phages et vores, surtout), férus de séries américaines, le nom de Michael Ausiello ne vous dira rien. Pourtant, dans le domaine des séries, c'est un journaliste/chroniqueur connu et reconnu. Avant Facebook et Twitter et instantanéité des infos séries que l'on trouve reprises partout dans les 5 secondes qui suivent, la seule façon d'avoir des news sur nos séries préférées US étaient de s'informer auprès des chroniqueurs américains tenant des rubriques dans les journaux et leur site internet. Kristin Dos Santos (qui s'appelait encore Veitch avant qu'elle se marie et Wanda pour sa rubrique) et Michael Ausiello furent les premiers que j'ai suivis alors, elle bossait pour E!Online et lui pour TV Guide. Si Kristin a été souvent disserte sur sa vie privée, son mariage, ses enfants, Michael, lui, a été plus réservé et je n'ai su qu'il avait un compagnon de longue date que lors de la maladie de celui-ci.

Quant Michael Ausiello a sorti, en 2017, ses mémoires sur sa vie avec Kit et la maladie de celui-ci, j'ai eu très envie de le lire pour découvrir la personne derrière le personnage public. Et je dois dire que j'ai été très émue par ce qu'il a écrit. C'est parfois difficile à lire, car c'est toujours douloureux de voir quelqu'un dépérir puis mourir et j'ai souvent pleuré au cours de ma lecture devant le désarroi et le chagrin de l'auteur.

Parallèlement à cette dernière année, Michael raconte par flashbacks, sa rencontre avec Kit, leur amour naissant, les difficultés qui ont surgi au fil des années, la routine qui les ronge, les infidélités de Kit et leur solution pour consolider leur couple, avoir des appartements séparés tout en vivant majoritairement ensemble (À New York, je ne vous dis pas les moyens qu'il faut avoir...). Au cours de ma lecture, je me suis demandé si, sans la maladie de Kit, ils seraient restés ensemble. Sûrement que oui, parce que malgré les difficultés, leur amour était très fort mais on peut se poser la question.

Au cours de son témoignage, Michael Ausiello ne nous épargne rien. Il est très franc et cru dans certains passages. Que ce soit au sujet de la maladie de Kit, qu'il nous dévoile dans les moindres détails et pas toujours ragoûtants (Kit a une tumeur anale) ou encore ses sentiments à lui, ne cachant pas ses petites mesquineries ni ses travers et j'avoue avoir été étonnée. J'ai l'impression que c'est très américain de se livrer aussi intimement et que nous européens sommes plus réservés. Disons que parfois j'ai eu l'impression de voir leur vie par le trou de la serrure ou d'être avec eux dans la pièce. Ça a été dur quand la maladie prenait le pas sur le reste mais ça a été sympa lors des moments heureux comme leur mariage. J'avais l'impression d'y être :)

Je m'aperçois que je vous ai présenté Michael Ausiello bien succinctement. Il est né en 72 (et a donc 46 ans) et est journaliste et chroniqueur séries. Il a travaillé pour TV Guide et Entertainement Weekly et en 2010 a créé TV Line dont il est l'éditeur en Chef. Grâce à sont métier, il est très ami avec Keri Russel depuis Felicity, Lauren Graham depuis Gilmore Girls et Kristen Bell. Il a d'ailleurs fait des apparitions dans GG et Veronica Mars, ainsi que Scrubs. C'est d'ailleurs amusant de le voir parler de ces actrices avec beaucoup de respect, de tendresse et d'amitié et surtout comme s'il était étonné que ce femmes soient ses amies. J'ai trouvé ça chou et modeste. Et il est fan des Schtroumphs, il en a toute une collection, au grand dam de Kit, d'ailleurs. Et j'ai beaucoup aimé la façon dont il parlait, toujours avec beaucoup de respect, de son éditeur adjoint Matt Mittovich, que je suis aussi sur Twitter. Depuis la mort de Kit, Michael se partage entre New York et Los Angeles et nous régale toujours avec ses scoops et ses interviews.

Avec ce livre, j'ai donc découvert Kit, un artiste à fleur de peau, à priori pas compatible du tout avec Michael Ausiello. Mais ne dit-on pas que les contraires s'attirent ? J'ai beaucoup aimé faire sa connaissance, l'ai trouvé très courageux dans sa maladie et très touchant et j'ai aussi beaucoup aimé ses parents.

Michael Ausiello n'est pas écrivain mais sa formation de journaliste et chroniqueur est un atout pour écrire cette autobiographie. De plus, il a l'art du rythme et de l'accroche (ne serait-ce que dans son titre) et sait nous emmener à sa suite dans son histoire. J'ai aimé la façon dont il nous la narrait.

En conclusion, j'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire d'amour de Kit et Michael, pas toujours pavée de pétales de rose et qui se termine en drame, malheureusement. Michael nous livre son histoire sans fard et l'on vit avec lui sa dernière année auprès de l'amour de sa vie, Kit. C'est souvent émouvant et touchant mais on ne tombe jamais dans le pathos car les deux hommes arrivent, même quand la maladie est à son pic, même quand Kit est mourant, à rester dignes et courageux. Je suis ravie d'avoir lu ce livre qui m'a fait découvrir une facette méconnue de mon chroniqueur séries préféré et j'espère que vous aussi aurez envie de la découvrir.

Note :



Le roman fait partie du Challenge ABC 2018 de Nanet
  21/26

et du Challenge Read in English 2017 - 2018 que j'organise 
19

01 octobre 2018

Challenge Jeunesse/Young Adult - 8e année


Le Challenge Jeunesse/Young Adult revient pour une septième année et il est toujours proposé par Mutinelle. Comme les années précédentes, il s'agit de lire des livres jeunesse et young adult. Il se déroule du 1er octobre 2018 au 30 septembre 2019.

Il existe plusieurs catégories suivant le nombre de livres que chacun voudra ou pourra lire . Il est bien sûr possible de changer de catégorie en cours d'année.

• Catégorie 1 : Aux frontières du rêve => Au moins 10 ouvrages
• Catégorie 2 : Badine avec les royaumes de l’enfance => Au moins 20 ouvrages
• Catégorie 3 : À pieds joints dans la marelle => Au moins 35 ouvrages
• Catégorie 4 : A su garder son cœur de mioche => Au moins 50 ouvrages
• Catégorie 5 : Peter Pan dans l’âme => Au moins 65 ouvrages
• Catégorie 6 : Au pays des mille et un livres => Au moins 80 ouvrages
• Catégorie 7 : Vit dans un conte de fées => 100 et plus (pour les livrovores)

Cette année vous pouvez choisir d’ajouter une option « BD/Manga » :
• Option 5 BD/Mangas
• Option 10 BD/Mangas
• Option 15 BD/Mangas
• Option 20 BD/Mangas

Pour ma part, je vais rester dans la même catégorie que l'an dernier, Aux frontières du rêve, avec 10 livres à lire et sans option. Je suis arrivée à 10 lectures tout juste pour les quatre éditions précédentes, donc ce n'est pas la peine que je vise plus. Je pourrai toujours changer de catégorie en cours de route, si jamais j'en lis plus.

Les inscriptions sont possibles les trois premiers mois à savoir du 1er octobre au 31 décembre sur le blog de Mutinelle (le lien menant au challenge est en début d'article). Seuls les livres lus à partir du début du challenge ou de l'inscription ensuite pourront faire partie du challenge. Tous les romans jeunesse et young adult sont acceptés et cette année, vous pouvez même lire des BD et des Manga (si l'option ne vous avait pas déjà mis la puce à l'oreille :)

Et petite nouveauté aussi cette année, il n'y a pas que les chroniques de blog qui sont acceptées mais aussi celles que vous faites sur Youtube ou les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram ou Twitter (ou autres).

Rendez-vous dans un an pour voir si je suis arrivée à 10 livres !

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (299)


Coucou tout le monde ! Me revoilà pour un nouveau C'est lundi, ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, je n'ai lu que You're Never Weird on the Internet (Almost) de Felicia Day. Sa biographie faisait moins de 300 pages mais je me suis traînée dessus, même si c'était sympa à lire. Je l'ai fini juste hier soir.


- Aujourd'hui, je lis ce que je devais commencer il y a quelques jours, Origines, le tome 6 de Rebecca Kean de Cassandra O' Donnell.


- Cette semaine, je vais lire, rapidement j'espère, Origines, puis je lirai Iron and Magic, le spin off de Kate Daniels sur Hugh D'Ambray d'Ilona Andrews, en LC avec Heclea. Et ce sera tout.


Bonne semaine à tous !