31 mars 2014

Warbreaker de Brandon Sanderson

Résumé :
Il y a 20 ans, afin de garantir la paix entre leurs peuples, le roi d'Idris promit sa fille aînée en mariage au Dieu-Roi de Hallandren, royaume dont le père du premier fut souverain avant d'être défait et exilé dans les montagnes. Mais l'heure venue, ce n'est pas Vivenna, la sage aînée, qu'il envoie mais la benjamine, Siri, une jeune fille fantasque et indisciplinée. Tandis que Siri essaie de s'adapter aux coutumes de la cour, avec l'aide d'un des dieux-revenants, LightSong, certains essaient de rallumer la guerre entre les deux peuples. Vivenna, elle, se rend en cachette à T'Telir, la capitale pour sauver sa soeur et un homme, Vasher, armé d'une épée consciente, poursuit un but mystérieux...

Mon avis :
J'ai acheté ce live pratiquement en même temps que la trilogie Mistborn (Fils-de-brume), il y a donc près de trois ans et demi. Et tandis que j'ai déjà lu la trilogie, Warbreaker est resté à trainer dans ma Pal pendant tout ce temps.  Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs car il m'attirait beaucoup. Bref, j'ai profité du challenge Un genre par mois d'Iluze pour l'en sortir et je ne le regrette absolument pas car j'ai énormément aimé, même si j'ai quelques petites réserves...

Par traité et pour empêcher ou ralentir une guerre qui menace, le roi d'Idris, un petit royaume montagneux, doit donner sa fille aînée, Vivenna, en mariage au Dieu-Roi d'Hallendren dont sa lignée fut autrefois souveraine et qui est désormais dirigée par des dieux-revenants utilisant la magie biochromatique du souffle. Mais c'est Siri qu'il envoie à sa place, Siri, une jeune fille indisciplinée et pas du tout préparée à cette charge. Alors que Siri essaie de s'adapter à cette vie auprès de ce mystérieux Dieu-roi et de ses co-dirigeants dont le léger Lightsong, et alors que certains souhaitent faire revivre la guerre entre les deux peuples, Vivenna décide de venir la sauver et empêcher le conflit. Son chemin va croiser un homme mystérieux, Vasher, qui, armé d'une épée consciente, Nightblood, semble avoir beaucoup de secrets...

J'ai adoré comment l'auteur, une fois de plus, après l'allomancie et la ferrochimie de Mistborn, arrivait à imaginer une magie très originale. Sur fond d'intrigues politiques, de coups bas et de retournements de situation, cette magie des couleurs et du souffle est tout simplement magnifique et amène beaucoup de poésie à un sujet somme toute pas très réjouissant. J'ai adoré par exemple, comment - petit spoiler - les cheveux des deux princesses, Siri et Vivenna, changeaient de couleur selon leurs états d'âme. Cependant, la magie du Souffle, qui se donne et se reprend et qui sert à éveiller des objets voire des êtres, est une magie assez cruelle. Je ne veux pas en dire plus mais certains aspects de cette magie mettent parfois mal à l'aise. Ceci dit, elle est relativement simple à comprendre pour moi qui lisais le livre en anglais.

Le roman, qui est un "stand-alone" ce qui est rare dans ce genre où il y a généralement des sagas à rallonge, porte sur trois ou quatre intrigues principales. La première est celle où Siri épouse le Dieu-Roi et doit avoir un enfant de lui afin de réinjecter du sang royal dans la lignée Hallendrel. C'est l'intrigue que j'ai préférée, sans doute parce qu'elle faisait appel à mon côté romantique, mais j'ai trouvé très touchants ces deux êtres qui s'apprivoisent alors que tout devrait les opposer.

Une autre intrigue concerne un des dieux, Lightsong, un dieu qui se démarque des autres dans la mesure où il prend tout à la légère, fait preuve de curiosité et d'ironie et va se trouver embarqué dans des luttes de pouvoir qui le dépasse un peu. Son intrigue n'est pas la plus folichonne mais comme j'ai beaucoup aimé le personnage, ça a passé.

La 3e et la 4e voient Vivenna survivre dans Hallendrel, se fourvoyer parfois, changer beaucoup et Vasher, cet homme dont on ne sait rien et dont on se demande pendant une grande partie du roman quel est son but.

J'ai regretté (et c'est là où ça m'a empêchée de totalement adorer ce livre) que ces intrigues soient parallèles pendant presque la totalité du roman et qu'à part pour Vivenne et Vasher qui se rencontrent plus vite, tout ne s'entremêle qu'à la toute fin. À la moitié du livre, je me languissais déjà de voir tous les protagonistes réunis... Et j'ai aussi regretté que finalement tout se dénoue très vite, trop vite. Le livre porte essentiellement, pendant 550 pages sur les préparatifs qui vont mener au bouquet final et pif paf pouf en 100 dernières pages tout s'accélère, le rythme nous prend à la gorge, l'auteur résout toutes ses intrigues, il y a plein de révélations et hop c'est fini ! Comme si l'auteur avait voulu faire un tome d'introduction comme il sait bien faire et qu'au dernier moment, bah non, il aurait changé d'avis, décidé de ne faire qu'un seul livre et terminé son histoire là. Bien sûr, je ne pense pas que c'était dans son esprit mais ça m'a un peu décontenancée.

Rassurez vous, chers lecteurs (et je vous vois déjà maugréer "mais alors elle n'a pas aimé"), ce sont juste des réserves, Sanderson est tellement doué dans sa façon de raconter ses histoires que je ne me suis pas ennuyée du tout, que j'en ai apprécié chaque page, chaque action et ce malgré le temps que j'ai mis à lire le livre (10 jours !). À part l'histoire des personnages, j'ai aussi aimé l'histoire de ces Revenants dont on ne sait pas trop pourquoi ils sont choisis pour devenir dieu, j'ai aimé le courage des uns, l'audace des autres et je trouve difficile de parler de ce livre sans trop en dire car il est vraiment prenant.

J'admire énormément comment l'auteur a réussi à créer des personnages vraiment attachants. Que ce soit Siri, Vivenna, Lightsong ou encore Susebron le Dieu-Roi (ou le Roi-Dieu) et dans une moindre mesure Vasher.

Vivenna est le personnage qui change le plus au cours du roman. Formatée depuis sa naissance, élevée de façon austère (on se croirait presque chez des Quakers), ancrée dans ses certitudes concernant T'Telir la capitale et ses habitants, son évolution et son parcours sont les plus intenses à mon avis. J'ai beaucoup aimé.

Mon chouchou a été Lightsong, le Dieu-Revenant qui ne sait pas trop ce qu'il fait là, qui porte un regard très ironique sur sa fonction et qui est super touchant dans sa façon de vouloir comprendre les choses.

Siri et Susebron sont trop mignons. Je ne veux pas en dire plus mais je l'ai déjà dit, c'est leur histoire qui m'a le plus touchée car tout les sépare et ils vont réussir à s'apprivoiser, se rapprocher et se comprendre.

Vasher est un personnage plus difficile à cerner. Il m'a fait penser par moments à Kelsier le fameux rebelle de Mistborn. Au début, on pourrait le prendre pour un vulgaire assassin, froid et manipulateur mais au fur et à mesure que l'histoire avance, on devine qu'il y a plus derrière cet aspect-là et d'ailleurs j'ai beaucoup aimé ce qu'on apprenait de lui. Et son épée consciente, Nightblood, m'a fait rire par moments avec ses réflexions enfantines alors que c'est un objet d'une dangerosité sans pareille.

Je ne vous direz rien sur les autres personnages, gentils ou méchants, mais j'ai été attristée par la trahison de certains.

Le style de l'auteur est toujours très agréable à lire. C'est intense, son histoire est très dense mais prenante et j'ai beaucoup aimé le retrouver dans ce livre. Du coup, il me tarde de pouvoir en lire d'autres de lui (j'ai The Alloy of Law - L'alliage de la justice - dans ma Pal, c'est plus ou moins une suite à Mistborn, disons que ça se passe longtemps après). J'ai bien aimé les petites touches d'humour dont il parsème son histoire, ce qui fait du bien car certaines passages sont assez durs et sanglants.

En conclusion, j'ai été ravie de lire ce livre que j'ai énormément aimé malgré quelques réserves et qui donne l'occasion de découvrir une histoire prenante, une magie très intéressante et des personnages vraiment attachants. Et si voulez savoir si Siri et Susebron vivront une belle histoire d'amour (je vous rassure Sanderson est assez fleur bleue de ce côté-là :)) et qui est le/la mystérieux(se) Warbreaker (casseur de guerre) du titre, lisez-le !

Note :




Ce livre fait partie du Big Challenge 2014 de Livraddict
5/14

du Baby Challenge Fantasy, toujours de Livraddict
9/20
(8+1 joker)

Il fait aussi partie du Challenge Read in English d'Avalon
14

Ce livre a été lu dans le cadre du Challenge Un genre par mois d'Iluze
ce mois-ci Fantasy/Fantastique
3/12

29 mars 2014

Le dernier pub avant la fin du monde d'Edgar Wright

Titre original : The World's End
avec Simon Pegg, Nick Frost, Martin Freeman

Résumé :
Gary King, la quarantaine immature, réunit ses 4 meilleurs amis du lycée pour refaire le Golden Mile, à savoir faire la tournée des 12 pubs de leur ville de naissance, Newton Haven, en terminant par le World's End. Tournée qu'ils échouèrent à accomplir il y a 24 ans. Mais la virée tourne au cauchemar lorsqu'ils s'aperçoivent que les habitants de la petite ville ont un comportement bizarre...

Mon avis :
Normalement, j'aurais dû voir ce film en septembre dernier. J'étais bien tranquillement dans la salle du cinéma lorsqu'un incident technique empêcha la diffusion du film. Après coup, je me dit que finalement ce n'était pas plus mal car je ne sais pas si j'aurais vraiment apprécié les délires de Simon Pegg et Nick Frost sur grand écran. Sur mon canapé, c'est nettement mieux passé et j'ai bien aimé.

À leur sortie du lycée en 1990, Gary King et ses 4 amis ont voulu fêter ça en faisant le Golden Mile, boire une pinte de bière dans chacun des 12 pubs de leur ville, Newton Haven, en terminant par le fameux The World's End. Mais la fête a tourné court à l'époque quand les estomacs des uns et des autres ont lâché. Vingt ans plus tard, Gary, vit dans le souvenir de cette soirée et reste un adolescent immature noyant ses problèmes dans la drogue. Il convainc ses amis, qui eux sont rangés et tranquilles, de refaire et terminer cette fois-ci le Golden Mile. Mais la virée ne va pas se passer comme prévue et le dernier pub, The World's End (la fin du monde), semble bien porter son nom...

Le trio gagnant de Shaun of the Dead et Hot Fuzz avec Edgar Wright à la réalisation et Simon Pegg et Nick Frost en têtes d'affiche, s'est donc reformé pour ce film complètement fou ! Il conclut d'ailleurs une pseudo trilogie appelée The Three Flavours Cornetto en référence au fait que qu'un personnage de chaque film mange un cornetto d'une couleur différente (rouge dans Shaun, bleu dans Hot Fuzz et vert dans The World's End).

Ce n'est pas un film qui plaira à tout le monde (ma fille qui l'a vu avant moi l'a trouvé "nul") car il faut aimer le nonsense, les blagues un peu débiles et un script qui part dans tous les sens. Mais je devais être "in the mood" car j'ai bien accroché ! Ce n'est pas aussi bien que Shaun ou Hot Fuzz mais c'est tout à fait regardable ! Et puis voir jouer plein d'acteurs anglais qu'on adore, c'est quand même bien ! :)

Au début j'ai été un peu perplexe. Je savais qu'il y avait un côté science-fiction dans le film mais celui-ci démarre comme un buddy movie aviné (enfin abièré ! :D) tout ce qu'il a de classique (ça pourrait être The Hangover - Very Bad Trip in VF ;) - in England), du coup je me suis demandé où était la science-fiction et si tout le film portait en fait sur le trip des 5 copains dans les bars (ce qui aurait été très sympa aussi ! :)). Et puis non, tout à coup le film tourne à la SF avec des aliens, une apocalypse et des pauvres mecs qui essayent de survivre... Pas très original dans la mesure où c'est un peu pareil que Shaun of the Dead dans la trame, où l'on remplace les zombies par des extraterrestres. Mais c'est sympa. Pas hyper intellectuel mais fun !

Outre l'aspect SF parodique, c'est aussi un film sur le temps qui passe, sur les rêves jamais réalisés, les copains à la vie à la mort qui évoluent différemment. On a tous vécu ça, on a tous rêvé de refaire/revivre un truc qu'on avait fait jeunes et qui nous avaient marqué et finalement on s'aperçoit que le temps passe, que les gens se perdent de vue et qu'on ne le refera jamais ou si oui, jamais de la même façon... Alors c'est évidemment traité sur un mode comique, mais il y a quelque chose de touchant dans la façon dont Gary veut recréer le gang de sa jeunesse.

Il y a un je-ne-sais-quoi chez Simon Pegg que j'adore ! Dans ce film, il s'est fait un look (à la Matrix) assez éloigné de celui qu'il a habituellement et il campe un personnage complètement immature et parfois à baffer ! :) Il est même assez fatigant comme gars ! :D

Son complice de toujours, Nick Frost, est lui, un personnage plus en retenu mais attention quand il se lâche !

Parmi les acteurs qui jouent les copains de Gary, on retrouve Martin Freeman (mon autre chouchou) et en guest David Bradley (Rusard dans les Harry Potter, Walder Frey dans Game of Thrones et décidément partout) ou encore Pierce Brosnan.

La réalisation d'Edgar Wright est pêchue, avec beaucoup d'action et des moments d'anthologie. C'est un peu foutraque parfois mais on ne s'ennuie pas une seule seconde.

En conclusion, un film complètement loufoque et qui ne plaira sans doute pas à tout le monde mais pour peu que vous aimiez ce genre de film, vous passez un bon moment. Et si vous voulez savoir si Gary et ses amis arriveront cette fois à faire le Golden Mile et à échapper aux aliens lancés à leur poursuite, regardez-le !

Note :



Vu en version originale sous-titrée

Ce film fait partie du Mini Challenge Comédie de Seriebox
1/7
38/50

du Mini Challenge Science-fiction
1/5
43/50


et du Film de la semaine de Benji
8/52


28 mars 2014

Les sorcières de l'Épouvanteur (Hors-série) de Joseph Delaney

Titre original : The Spook's Stories - Witches

Résumé :
5 récits sur 5 sorcières plus ou moins emblématiques de l'Épouvanteur






Mon avis :
Avec mes copines de lectures communes de la saga de l'Épouvanteur et en attendant de lire le tome 10, je me suis attelée à la découverte de ce recueil de 5 nouvelles portant sur quelques sorcières de l'Épouvanteur. J'ai trouvé agréable ces petits récits mais un peu redondants quand on a lu la saga originale.

Dans ce recueil, on assiste à la rencontre de John Gregory, l'Épouvanteur, et de Meg, la sorcière, son grand amour caché, on découvre Dora la cracheuse et comment Grimalkin est devenue la tueuse du clan Malkin, comment Alice est venue vivre chez Lizzie l'osseuse ou encore comment Tom Ward affronta une drôle de créature lors de son séjour chez Bill Arkwright.

Je dois l'avouer, j'ai eu l'impression de perdre un peu mon temps en lisant ce livre. C'est sympa de retrouver l'univers de l'Épouvanteur mais si certaines nouvelles sont intéressantes, d'autres sont inutiles ou une redite de ce qu'on avait déjà lu dans les tomes précédents.

Il y en a une que j'ai vraiment aimée c'est l'histoire entre Meg et John Gregory. On savait à peu près ce qu'il s'était passé mais jamais en détails et c'est ici l'occasion de voir l'Épouvanteur (alors apprenti) sous un autre jour, plus humain et surtout amoureux d'une créature dont il passera son temps ensuite à détester l'espèce. C'est assez touchant.

Pour ce qui est de la nouvelle sur Dora la cracheuse, c'est celle que j'ai le moins aimée. Son intérêt réside dans le fait qu'elle fait parfois le lien avec d'autres personnages (et donc qu'on la retrouve dans les nouvelles suivantes) mais sinon, rien de bien folichon.

L'histoire de Grimalkin aurait pu être très intéressante si on n'avait pas déjà lu pratiquement la même chose dans le tome précédent (Grimalkin et l'Épouvanteur) où on découvrait sa vie et notamment comment elle était devenue tueuse du clan des Malkin. Du coup, c'est là où j'ai vraiment eu l'impression de perdre mon temps.

Quant à l'histoire d'Alice, elle jette un éclairage nouveau sur sa vie avant de rencontrer Tom, la nouvelle n'est pas mal, on se dit que la jeune fille a eu de la chance de rencontrer le jeune apprenti Épouvanteur à cette époque.

Et pour finir, la nouvelle avec Tom est sympa mais n'apporte pas grand chose, à part découvrir pourquoi il ne fallait pas que Tom mette le pied en Irlande dans un des tomes précédents.

En fait, ce recueil a été publié entre les tomes 6 et 7 et je pense après coup qu'il aurait fallu le lire entre ces deux tomes.

Le style de l'auteur est toujours agréable à lire, ces nouvelles se lisent très vite car elles sont courtes mais les sorcières de Delaney sont toujours aussi cruelles et déterminées, il y a beaucoup de sang !

En conclusion, un recueil de nouvelles agréable à lire dans l'ensemble mais que je conseille de lire entre les tomes 6 et 7. Et si vous voulez savoir comment John Gregory tomba amoureux de Meg la Lamia ou encore comment Grimalkin est devenue la sorcière redoutée que l'on connaît, lisez-le.

Note :



Lecture commune organisée par Sevmarguerite avec Sanguine, Randall83330, féérie

Il fait partie du du Challenge God Save the Livre d'Antoni
3/5

et du Challenge Jeunesse/Young Adult de Mutinelle
7/20

27 mars 2014

Un vaste monde, Walking Dead, tome 16 de Robert Kirkman

Titre original : A Larger World
Illustrations : Charlie Adlard

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
La communauté d'Alexandria tente de reprendre une vie normale mais l'arrivée d'un étranger qui semble savoir se battre et qui leur parle d'autres communautés similaires à la leur ébranle la confiance de certains qui ont peur de revoir surgir un nouveau Gouverneur...

Mon avis :
Je continue à lire les tomes de Walking Dead à un rythme plutôt soutenu par rapport à d'habitude puisque voilà le 3e que je lis en deux mois. Ce 16 tome est dans la lignée du précédent, pas terriblement excitant mais agréable à lire.

Après avoir enterré leurs morts, la vie a repris son cours dans la communauté d'Alexandria. Rick et Andrea se sont rapprochés, Abraham et Rosita se sont séparés, Carl se remet peu à peu et le leadership de Rick a été remis en cause mais il a réussi à établir un conseil qui prend les décisions. Mais quand un étranger est découvert non loin de la communauté et qu'il fait miroiter un partenariat avec sa propre communauté, Rick et ses amis sont sceptiques. Pas facile d'accorder sa confiance à qui que ce soit lorsqu'on a subi les cruautés du Gouverneur...

Au bout de 16 tomes c'est un peu difficile pour les auteurs de faire quelque chose de vraiment original. J'ai un peu l'impression qu'ils ont fait le tour de la question et je ne vois pas trop, à moins d'un événement majeur, comment ils pourraient relancer vraiment l'histoire. Trouver une autre communauté, ok, mais cela fait la 3e avec Woodbury et Alexandria, donc les doutes et les questions sur la confiance à accorder à des inconnus ont déjà été traitées. Un homme cruel se profile (pas celui dont je parle dans les résumés) ok, mais il y a déjà eu le Gouverneur. Rick est remis en cause, fait et refait. Bref, pratiquement tout a été exploré à ces niveaux-là donc j'attends vraiment d'avoir quelque chose de nouveau. Ceci dit, ce n'est pas inintéressant à lire, les survivants s'aperçoivent qu'il y a d'autres communautés, qu'il y a "un vaste monde" au-delà de leurs barricades et qu'ils ne sont pas forcément seuls. C'est porteur d'espoir pour eux et la fin va dans ce sens.

Pas grand chose à dire sur les personnages, ils sont égaux à eux-mêmes. Ils se focalisent sans doute un peu trop sur leurs petites histoires mais ça fait partie de la vie en communauté.

Idem pour les textes et les dessins, rien de nouveau sous le soleil.

En conclusion, j'espère que Kirkman et Adlard vont trouver quelque chose pour relancer l'intérêt de la saga et pas forcément un Gouverneur bis ou des intrigues maintes fois revues. Je passe toujours un moment agréable en compagnie de Rick et les autres mais ça ne suffit pas toujours. En tout cas, si vous voulez savoir si l'inconnu rencontré est digne de confiance, lisez-le.

Note :



D'autres avis sur  Bibliomania dont celui de Walpurgis

20 mars 2014

Les foulards rouges, saison 1, épisode 3 : Paint it Black de Cécile Duquenne

Résumé :
À peine revenus de leur mission secrète, Lara et Renaud doivent faire face aux mystérieux Foulards Noirs qui viennent s'attaquer à l'hacienda...







Mon avis :
Aussitôt sorti (hier), aussitôt lu et aussitôt chroniqué ! :) Après avoir lu les deux premiers épisodes il y a deux semaines, je n'aurai pas eu à attendre trop longtemps la sortie de ce 3e et je dois dire que je l'ai beaucoup apprécié, un peu plus que le deuxième car il est riche en action et en révélations. Mais il est encore bien trop court à lire !

Spoilers sur les épisodes précédents !

Previously on the Red Scarves : Lara et Renaud ont été planquer l'argent nécessaire au projet d'évasion de Bagne et afin que les Foulards Noirs, nouvelle bande qui menace la Fédération du Capitan, ne s'en emparent pas. Maintenant, de retour à l'hacienda, l'état d'alerte est à son maximum car ces fameux Foulards Noirs arrivent en nombre pour attaquer. Comment 20 hommes, le Capitan, Lara et Renaud vont-ils pouvoir faire face à une cinquantaine d'hommes déterminés ?

Le deuxième tome manquait d'action, pas de souci avec celui-ci, il y a de l'action à revendre ! Et c'est très bien ! Comme pour les autres épisodes, celui-ci est découpé en deux parties, chacune étant introduite par les écrits de Fraan, l'ancienne petite amie de Lara restée sur terre et qui nous permet d'en apprendre davantage sur la situation sur place et ce n'est pas joli joli (seriously, ils envoient les gens sur Bagne pour avoir fait une tarte ?).

La première partie a un côté très western façon Les 7 Mercenaires (le fameux film avec Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson où 7 mercenaires défendaient un village contre une quarantaine de bandits). La tension est à son comble puis le rythme s’accélère et on se demande comment ceux de l'hacienda vont pouvoir s'en sortir face à ces terribles Foulards Noirs. Et sans trop spoiler, ils y arrivent ! :)

Je suis d'ailleurs assez intriguée par ces mystérieux Foulards Noirs et notamment celui qui mène l'assaut, ce Monsieur Won dit Pulp. Qui sont-ils, qui les dirigent ?

La 2e partie est un peu plus calme puisque qu'elle porte sur l'avancée des préparatifs de l'évasion. Mais elle est intéressante car elle permet de connaître d'autres facettes de ces mondes créés par l'auteur. Et la fin nous donne bien sûr envie de nous jeter sur la suite (qu'il va falloir attendre un mois !)

J'ai dit en préambule que l'épisode était riche en révélations, ce n'est pas tout à fait vrai. L'épisode distille des révélations :) mais qu'elles sont intéressantes ! Et le tome nous laisse avec de nouvelles interrogations, notamment sur le passé de Renaud.

Ah Renaud, j'adore ce personnage ! C'est vraiment un personnage intrigant et le peu qu'on apprend sur lui est très intéressant. Ce n'est pas seulement un homme de main un peu borné, il y a vraiment quelque chose de plus subtil derrière cette façade, de plus dangereux aussi sans doute et c'est passionnant d'en apprendre toujours davantage.

Lara m'agace un peu. Non pas que je ne l'aime pas, au contraire, mais je trouve qu'elle reste trop monolithique, trop ancrée dans sa réserve, ses certitudes. Je les comprends vu son passé mais j'aimerais bien qu'elle se dégèle un peu, les seuls moments où on perçoit des failles dans sa carapace étant quand elle repense à sa chérie, Fraan ou encore à l'issue de la bataille de l'hacienda lors d'un événement que je ne veux pas spoiler.

Rien de nouveau sur les autres personnages, que ce soit le Capitan ou Scar le médecin qui n'est pas si débonnaire que je le pensais.

Et sinon, mais où est Will, l'ami-crâne-parlant de Lara ??? Voilà deux tomes qu'il ne parle pas, il me manque !

L'écriture de l'auteur est vraiment très agréable à lire, j'aime beaucoup sa façon de raconter ses histoires, c'est si vivant, je suis en immersion totale quand je la lis. Ce n'est pas de la grande littérature mais elle me parle et puis on a un peu les mêmes références, ce qui ne gâche rien. Et encore une fois, bravo à la personne qui a fait l'illustration de la couverture, elle est encore sublime. Ah et j'adore le titre aussi, c'est ma chanson préférée des Rolling Stones !

En conclusion, encore un très bon épisode des Foulards Rouges, bien trop court et rapide à lire ce qui fait que je suis restée sur ma faim à la fin (et c'est là où je ne suis pas hyper fan du format épisodes) mais riche en action et révélations (et interrogations aussi ! ^^). Et si vous voulez savoir comment les hommes de l'hacienda arriveront à se débarrasser des Foulards Noirs et où en sont les préparatifs d'évasion, lisez-le ! Ah et si quelqu'un peut me dire où est Will, je suis preneuse ! :)

Note :



Retrouvez aussi les avis de Cajou, Gilwen

En votre honneur de James Patterson

Titre original : Double Cross

Résumé :
Ayant quitté la police de Washington, Alex Cross a repris son cabinet de psychologie quitté lors de sa précédente affaire et essaie de s'occuper davantage de sa famille. Mais une série de meurtres particulièrement sanglants va le faire sortir de sa retraite...



Mon avis :
Il y a deux ans tout juste, quand j'avais repris à lire les aventures d'Alex Cross après un arrêt de quelques années, j'avais fait le voeu pieu de ne pas attendre trop longtemps avant de me lancer dans ses 13e aventures que j'avais dans ma Pal depuis déjà un an. Et comme vous pouvez le constater, je n'ai pas tenu ce voeu puisque je ne viens de le lire que maintenant.

Après avoir quitté le FBI, ouvert un cabinet de psychologie, intégré la police de Washington pour travailler sur une affaire et décidé de raccrocher une bonne fois pour toute afin de mener une vie plus paisible auprès de ses enfants, de Nana sa grand-mère et de Bree Stone sa petite amie, voilà qu'Alex Cross est une fois de plus ramené aux affaires lorsqu'un meurtrier particulièrement retors et qui aime mettre ses meurtres en scène sévit dans Washington. Et quel est le lien de celui qu'on surnomme le Showman, avec Kyle Craig dit le Cerveau, ennemi juré de Cross et qui purge sa peine dans une prison de haute-sécurité dans le Colorado ?

Je n'aurais pas dû relire ma chronique sur le précédent tome car maintenant me voilà bien ennuyée pour faire ici une chronique originale. Car tout ce que je voulais y dire se retrouve en fait dans ma critique de La lame du Boucher ! :/ Alors vous ne m'en voudrez pas de faire un peu dans la redite

Retrouver Alex Cross, c'est comme remettre des vieux chaussons confortables, on connaît bien, c'est sans surprise mais qu'est-ce que c'est bon ! :) Le schéma est ici le même que pour les précédentes aventures, Alex Cross doit attraper un psychopathe et généralement il est impliqué personnellement. Ce n'est pas aussi terrifiant que d'autres thrillers actuellement sur le marché mais c'est diablement efficace. En tout cas, j'adhère bien.

Comme trop souvent maintenant, j'avais une fois de plus deviné un retournement de situation concernant le tueur mais ici ça ne m'a pas dérangée car l'intrigue ne repose pas que sur ce petit twist. On peut juste regretter qu'Alex Cross ne soit pas plus malin sur ce coup-là ! :)

L'intrigue est donc classique mais comme il y a aussi le fameux Kyle Craig qui est de la partie, ça amène un petit plus. Cela m'a d'ailleurs fait un peu penser à The Following, la série télé avec Kevin Bacon et James Purefoy car dans cet Alex Cross, on s'aperçoit que le fameux Cerveau a aussi des adeptes qui sont inspirés par lui ou qui commettent des crimes "en son honneur". Les scénaristes de la série se sont peut-être inspirés eux aussi de ce livre sorti en 2007 aux États-Unis.

Alex Cross est égal à lui-même, efficace et tenace, avec peut-être moins de doutes que dans les précédents ouvrages. On voit maintenant qu'il sait ce qu'il veut.

J'ai regretté que sa famille soit moins présente que les autres fois. C'est aussi ce qui fait le ciment de cette saga, l'amour qu'Alex porte à sa famille et qui le lui rend bien. Les enfants grandissent, l'aîné est un grand ado et il y a moins cette complicité entre eux qu'avant.

Je pensais qu'on avait déjà vu Bree Stone, la flic petite amie de Cross mais d'après internet apparemment non. En tout cas, c'est une femme charmante, têtue, un bon complément à notre cher flic psychologue.

Je ne vais pas vous parler du tueur car ce serait trop dévoiler mais voilà quelqu'un de particulièrement retors et mauvais ! Ses crimes sont glaçants !

Le style de l'auteur est prenant, les pages se tournent toutes seules et les chapitres assez courts donnent du rythme à l'histoire. Comme la fois précédente (et sans doute celles d'avant mais je ne m'en souviens pas) on alterne les points de vue de Cross (à la première personne du singulier) et ceux du meurtrier (à la 3e) ainsi que parfois ceux de Craig.

En conclusion, voilà un thriller bien efficace, sans doute pas très original pour qui connaît bien les aventures d'Alex Cross qui marche très bien avec moi, plus qu'avec des thrillers plus sophistiqués mais dont on devine tout. Et si vous voulez savoir qui est le Showman de Washington et que vient faire Kyle Craig dans cette histoire, lisez ce livre. Quant à moi, je fais encore le voeu pieu de ne pas mettre 2 ans avant de lire le suivant, que j'ai dans ma pal, comme celui d'après ! :)

Note :



Ce livre a été lu dans le cadre du Challenge ABC 2014 de Nanet
7/26

et du Challenge Thrillers et Polars de Liliba
4/8

19 mars 2014

Mariage à l'anglaise de Dan Mazer

Titre original : I Give it a Year
avec Rose Byrne, Rafe Spall, Simon Baker, Anna Faris

Résumé :
Nat et Josh se sont rencontrés lors d'une soirée, ont eu le coup de foudre et se sont vite mariés. Mais leurs différences de carrière et de caractères feront-elles survivre leur couple au-delà de leur premier anniversaire, date fatidique si l'on en croit les statistiques (anglaises) d'autant plus que l'ex de Josh est toujours dans les parages et qu'un beau client américain tourne autour de Nat.


Mon avis :
Il y a un an, j'avais remarqué l'affiche de ce film en allant au cinéma et moi qui aime ce genre, j'avais eu très envie de le voir. J'ai eu l'occasion de le trouver dernièrement et je me suis empressée de le regarder, pensant trouver une comédie romantique pétillante comme les anglais savent en faire. Las, le film est surtout lourd et s'il y a quand même des moments sympas, j'ai trouvé que c'était très... bof (c'est ce qui correspond à un film 2 étoiles ! :))

Nat et Josh sont complètement opposés, elle est une publiciste carriériste, il est un artiste bohème et immature et pourtant ils vont se marier. Mais quelques mois après, les voilà chez la conseillère conjugale... Que s'est-il passé au cours des premiers mois de leur mariage, peut-il être sauvé et vivre au-delà de la première année ou est-il voué à l'échec à cause d'un bel américian qui en pince pour Nat et de l'ex de Josh qui est un peu trop présente ?

Sur le principe, je trouvais l'idée assez bonne, faire une comédie romantique sur un constat d'échec. Mais malheureusement, dès le début, j'ai levé les yeux au ciel, en particulier devant le témoin et ami du marié qui a commencé à faire des blagues super grasses lors du mariage. C'était lourd mais lourd ! Et toutes les scènes "comiques" ensuite ont été à l'avenant, super lourdes. On n'est pas ici dans un comique de situation subtil mais dans des blagues vaseuses et qui tombent à plat. Je ne suis pas contre ce genre de comédie, j'en regarde aussi, je suis bon public mais là j'ai trouvé que ça n'allait pas du tout. Je m'attendais à une comédie romantique un peu douce-amère, un peu impertinente et décalée, à la place j'ai eu un gros gâteau bien indigeste. Quand je vois sur l'affiche "le film anglais le plus drôle depuis des années", je me dis que ceux qui ont fait/distribué le film et moi n'avons pas le même concept de la drôlerie. Car des films drôles j'en ai vus et celui-là est largement en-dessous.

Bon il y a des moments sympas, notamment les séances chez la conseillère conjugale (jouée par Olivia Colman - la flic dans la série Broadchurch), et la présence de Simon Baker, sexy en diable avec ses petites lunettes est pour beaucoup dans la 2e étoile que j'ai mise à cet avis ! ^^ Il est charmant comme tout ce garçon (je n'ai pas encore regardé The Mentalist, c'était la première fois que je le voyais jouer). Quand il veut, il revient dans une comédie (romantique ou pas) ce garçon ! :D

Je croyais que Rose Byrne était américaine, l'ayant vue dans Damages (et les X-Men). Là elle a un superbe accent anglais mais en fait elle est australienne ! :) En tout cas, elle est mignonne mais je trouve qu'elle joue toujours un peu pareil, que ce soit dans le drame (la série avec Glenn Close) ou ici.

Je pensais ne pas connaître Rafe Spall qui joue le rêveur Josh mais IMDB me dit qu'il était Ian dans One Day. Bon ok, je ne l'avais pas reconnu ! :) Là où je l'ai bien reconnu, c'est quand juste après Mariage à l'anglaise, j'ai regardé un autre film (donc vous saurez tout prochainement) où il avait un tout petit rôle. En tout cas, son personnage est sympa, un peu mollasson et lunaire, on voit bien qu'il n'a rien à faire avec Nat.

J'aime bien Anna Faris. En fait, je ne l'avais pas reconnue avant de voir le générique de fin ! ^^ Je me disais bien pourtant que je connaissais cette tête. En tout cas, je l'ai trouvée très sympa dans le rôle de l'ex de Josh, toute mimi. Et elle qui a déjà joué dans des trucs bien lourds (les Scarie Movie), elle est plutôt en retenue ici.

Pas grand chose à dire sur la réalisation. C'est la première de Dan Mazer qui a été scénariste sur les films de Sacha Baron Cohen (des films qui ne font pas dans la dentelle, donc ! :)).

En conclusion, un film que j'ai trouvé très très moyen, mais pas complètement nul non plus et qui est sauvé par la présence de Simon Baker. Et si vous voulez savoir si le couple de Nat et Josh arrivera à survivre à la première année ou s'il échouera lamentablement, comme le film, regardez-le !

Note :



Vu en version originale sous-titrée

Ce film fait partie du Mini Challenge Comédie romantique de Seriebox
1/9
33/50

et du Film de la semaine de Benji
7/52

17 mars 2014

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (158)

C'est déjà lundi et c'est le moment de faire le point sur nos lectures dans dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai fini mon livre mystère pour Destination... Haïti qui était La Belle Amour humaine de Lyonel Trouillot qui m'a plu sans plus, j'ai également lu Un vaste monde, le tome 16 de Walking Dead de Robert Kirkman et j'ai commencé Warbreaker de Brandon Sanderson.

- Aujourd'hui, je lis donc Warbreaker en VO, j'en suis à la page 266 (sur 652) et ça me plaît beaucoup.

- Cette semaine, je pense que je vais lire davantage car je vais avoir pas mal de trajet. Déjà, je rentre en France cet après-midi pour presque trois semaines donc 2h de vol plus l'attente à l'aéroport et le week-end prochain, je serai au salon du livre à Paris donc j'aurai deux allers/retours avec 3h de train (si tout va bien !). Je vais donc pouvoir avancer dans mes lectures. Je vais déjà finir Warbreaker et ensuite, je lirai Paint it Black, le tome 3 des Foulards Rouges de Cécile Duquenne qui sort le 19 mars et sur lequel je vais me jeter dès sa sortie. Ensuite, je lirai Insurgent (en VO donc), le tome 2 de Divergent de Veronica Roth. Ensuite, je lirai, toujours en VO, Two for the Dough (Deux fois n'est pas coutume en français), le tome 2 de la série Stephanie Plum de Janet Evanovich. Et après, ce sera au tour du Premier sang de Sire Cedric. En fait toutes ces lectures sont pour les deux semaines à venir car je sais que je ne pourrai pas faire de C'est lundi la semaine prochaine.

À dans deux semaines !

15 mars 2014

La Belle Amour humaine de Lyonel Trouillot

Résumé :
Un guide nommé Thomas emmène une jeune occidentale, Anaïse sur les traces de son passé en Haïti et lui permets au travers des histoires d'Anse-à-Fôleur, le village natal de son père, de mieux connaître sa famille...






Mon avis :
Choisir un livre pour le challenge Destination n'est jamais chose aisée surtout quand on ne connaît pas le pays et encore moins ses auteurs. Parfois je tombe bien (comme la dernière fois avec le Vietnam), parfois je tombe mal (comme d'autres fois). C'est donc complètement au hasard que j'ai choisi Lyonel Trouillot et ce livre assez court car le résumé me plaisait pas mal et je me suis dit que s'il m'ennuyait au moins il ne serait pas long à lire. Ennui n'est pas le mot qui convient tout à fait pour exprimer ce que j'ai ressenti au cours de ma lecture mais disons qu'heureusement il était court ! ^^

Anaïse, jeune occidentale haïtienne par son père, se fait emmener par Thomas un guide local, à Anse-à-Fôleur, sur les traces de ce père trop tôt disparu. En chemin, Thomas lui raconte la vie en Haïti et dans le village et comment le grand-père de la jeune femme, un homme d'affaires, et son complice en magouilles, le Colonel, moururent le même soir dans l'incendie de leurs deux maisons respectives, incendies restés inexpliqués à ce jour.

Lorsque je choisis un livre pour le challenge Destination, c'est pour avoir un aperçu de la vie du pays choisi. En ressentir l'ambiance, connaître certains us et coutumes mais sous forme de roman. En cela, La Belle Amour humaine remplit tout à fait son office. Thomas passe le voyage de Port au Prince à Anse-à-fôleur au nord-ouest du pays ((7 heures de route) à raconter maintes anecdotes sur la vie, les gens de la capitale, les touristes et surtout ce village (qui est une grosse ville en vrai) et ses habitants, en particulier ce fameux grand-père d'Anaïse et le Colonel, deux personnages bien peu recommandables. Cela donne quelque chose d'assez envoûtant par certains aspects.

Le problème c'est la façon dont c'est narré. La première partie, appelée Anaïse, mais dont le narrateur est Thomas qui s'adresse à la jeune femme, n'est qu'un long monologue pendant lequel il raconte et raconte sans pratiquement aucune respiration. C'est un peu étouffant à vrai dire et c'est ce qui m'a empêchée de vraiment apprécier ce court roman.

La deuxième partie est narrée par Anaïse et s'appelle Thomas. J'ai trouvé bien dommage qu'il n'y ait aucune différence dans le style de narration des deux personnages, on a l'impression d'une seule et même personne qui parle. Et la 3e partie qui s'appelle La Belle Amour humaine est encore narrée par Thomas.

Cependant, ça ne veut pas dire que le style de l'auteur est mauvais, au contraire. C'est très bien écrit, avec des accents lyriques parfois et on ne peut nier sa beauté. Mais c'est un peu longuet. Ça m'a d'ailleurs rappelé la façon dont écrivait Mario Vargas Llosa dont j'avais lu La maison verte pour le Pérou (mais là je n'avais vraiment pas aimé le livre).

Le roman tire son titre d'un message de voeux de Jacques Stephen Alexis a publié en 1957. C'est aussi un écrivain haïtien (mais je ne le connaissais pas)

Difficile de parler des personnages, les narrateurs sont à peine esquissés, certains personnages du village sont plus marquants comme, bien sûr, l'homme d'affaires et le colonel, ou encore Justin, un des habitants.

En conclusion, un livre qui ne m'a pas déplu, qui est même bien, mais qui ne m'a pas passionnée non plus. Enfin, si vous voulez faire une balade au rythme des histoires de Thomas et découvrir Anse-à-Fôleur et ses habitants, lisez-le, je n'ai lu que des éloges sur ce livre, il vous plaira sans doute.

Note :



Ce livre a donc été lu dans le cadre de Destination... Haïti et les autres participants sont EvertkhorusJosteinMimi54  (+ 1) – Achille49 – Mandorla – Stephie – PaikannePascalineClaire JeanneBouquinette

14 mars 2014

Les foulards rouges, saison 1, épisode 2 : Six Feet Under de Cécile Duquenne

Résumé :
Envoyée en mission par le Capitan, Lara doit collaborer avec Renaud et cohabiter avec lui dans son camion, sur des milliers de kilomètres...







Mon avis :
Je n'aurais pas attendu longtemps pour lire cet épisode 2 puisque j'ai directement enchaîné avec lui après la lecture du premier. S'il m'a encore beaucoup plu, c'est là où je trouve que le format "épisodes" montre ses défauts car finalement il ne se passe pas énormément de choses dans ce tome ce qui est assez frustrant.

Attention Spoilers sur l'épisode précédent !

Précédemment dans les foulards rouges, Lara a été blessée alors qu'elle se trouvait à Nouvel-Eldorado et a dû se résoudre à demander de l'aide au Capitan, son père, qu'elle ne peut supporter. À l'hacienda, elle se remet de ses graves blessures sous l'oeil bienveillant de Claudia la prostituée, mandatée par Renaud. Une fois remise, elle est envoyée en mission à des milliers de kilomètres. Le problème c'est qu'elle doit cohabiter avec Renaud à bord de son Hubb... Mais Lara est prête à tout accepter afin de voir le projet fou de son père se réaliser : s'évader de Bagne...

Le tome est divisé en deux parties, l'une se passant à l'hacienda, l'autre sur les routes aux confins de la Fédération. Donc cette fois-ci, Lara (et Renaud) est présente tout au long du livre, ce qui est bien ! :) J'ai dit en préambule qu'il ne se passait pas grand chose mais ce n'est pas ennuyeux du tout, on en apprend plus sur les rouages de l'organisation du Capitan et sur ceux qui ont attenté à la vie de Lara, des criminels de l'ombre prêts à tout pour renverser le Capitan et prendre le pouvoir.

La 2e partie est assez sympa car on voit Lara et Renaud essayer de cohabiter et de s'apprivoiser tout en se jaugeant du coin de l'oeil. L'intrigue n'est pas super passionnante (il faut aller cacher de l'argent aux confins de la Fédération, dans des grottes sombres, en prévision de la future évasion) mais les personnages le sont. C'est très sympa de les voir interagir, de voir Lara baisser (un tout petit peu) sa garde et en apprendre davantage (un tout petit peu aussi) sur Renaud. La fin est assez abrupte mais donne fortement envie de connaître la suite (l'épisode 3 sort le 19 mars).

Lara et Renaud sont égaux à eux-mêmes, forts et blessés par la vie. J'ai regretté qu'on ne voie pas plus Will le crâne qui ne fait que de la figuration ici.

Une fois de plus, l'écriture de l'auteur est visuelle et dynamique, on n'a aucun mal à se mettre dans l'ambiance et à avoir l'impression de guérir avec Lara ou de parcourir les routes avec elle. Dans le tome précédent, j'avais oublié de dire que chaque partie s'ouvre sur une petite introduction narrée par un personnage féminin qui se trouve sur terre et qui n'est autre que Fraan, l'ancienne amante de Lara. Cela permet d'en apprendre un peu plus sur ce qu'il se passe sur Terre et ça n'a pas l'air joli joli, c'est même assez glaçant ! Et une fois encore, la couverture est splendide.

En conclusion, même s'il est moins prenant que l'épisode 1, ce 2e opus est aussi intéressant et donne envie d'avoir la suite, là tout de suite ! En deux tomes, je me suis énormément attachée à Lara et Renaud et à cet univers très particulier et terrible qu'est Bagne et j'ai hâte de les retrouver. Enfin bref, si vous voulez savoir pourquoi le titre est Six Feet Under (Six pieds sous terre), lisez-le !

Note :
Retrouvez d'autres avis sur Bibliomania

Les foulards rouges, saison 1, épisode 1 : Lady Bang and the Jack de Cécile Duquenne

Résumé :
Bagne est une planète prison désertique et hostile où l'espérance de vie n'est que de quelques années. Lara, dite Lady Bang, a été envoyée là il y a 6 ans et est devenue Foulard Rouge, sorte de mercenaire faisant régner l'ordre au nom du Capitan, un homme qu'elle ne peut supporter. C'est toujours mieux que Foulards Roses qui sont les prostituées, et est le sort des femmes échouant sur la planète. Au volant de son Hubb, et en compagnie d'un crâne parlant, appelé Will, elle parcourt les pistes poussiéreuses en essayant de ne pas se faire tuer, mais sa rencontre avec Renaud, un homme mystérieux et envoyé du Capitan, risque de changer son destin...

Mon avis :
Voilà la série qui fait le buzz en ce début mars. C'est Cajou (encore une fois, vile tentatrice ! :)) et son billet enthousiaste qui m'ont donné envie de me le procurer, ce que j'ai fait derechef, d'autant plus que ce premier tome (ou premier épisode) était gratuit. J'ai aussi acheté dans la foulée le tome 2 (qui n'est vraiment pas cher) et il n'aura pas fait long feu dans ma Pal puisque j'ai profité d'une session du Challenge Juste pour lire pour le dévorer. Et je dois dire que j'ai beaucoup aimé, l'histoire, l'univers et les personnages.

Lara a été envoyée sur Bagne voilà 6 ans. Bagne, une planète-prison où se trouvent les rebuts de l'humanité, violeurs, meurtriers, dont Le parti de la paix, le gouvernement totalitaire qui gouverne la Terre, ne veut plus. Là, grâce au Capitan qui dirige la Fédération dans une partie de la planète mais avec lequel elle a un passif, elle a échappé à la terrible condition des femmes qui échouent ici, devenir Foulard Rose (prostituée) pour devenir Foulard Rouge, sorte de mercenaire faisant régner l'ordre et qui lui a valu le doux surnom de Lady Bang pour son habileté à user de la gâchette. Avec comme compagnon un crâne parlant appelé Will, elle parcourt les zones désertiques au volant de son camion. Un jour, elle rencontre le mystérieux Renaud, homme de main du Capitan, qui va lui faire une proposition difficile à refuser...

C'est une véritable gageure pour un auteur que de se lancer dans un roman-feuilleton (je ne sais pas si on peut appeler ces nouvelles séries qui sortent ainsi mais c'est ce que j'ai trouvé de mieux). Il faut arriver à tenir le spectateur en haleine sur plusieurs tomes courts et lui donner envie de revenir. Comme dans une série télé, en fait ! Et plus encore sur un premier tome/épisode, qui introduit l'histoire et où il faut donner des éléments sur un univers, sur des personnages et mettre en place une intrigue en à peine 100 pages. Personnellement, je ne suis pas très adepte de ce format (et pourtant j'adore les séries télé !) car je trouve que c'est frustrant ! :) J'avais déjà regretté cela pour Sérum de Loevenbruck et Mazza et ici encore, pour Les Foulards Rouges, j'ai eu une impression de trop peu (mais heureusement que j'avais le tome 2 sous la main !).

Mais c'est là où est tout le talent de cette jeune auteure française. En quelques pages (mon Kindle me dit 133 et Amazon m'annonce 79 pages...), Cécile Duquenne arrive à donner suffisamment d'éléments sur son histoire et à installer son univers (on comprend vite le fonctionnement de Bagne et que le gouvernement qui régit la terre n'est rien d'autre qu'une dictature) mais avec encore assez de questions pour en garder pour les prochains épisodes (la saison 1 aura 7 épisodes et trois saisons sont prévues).

Voilà donc un roman de science-fiction steampunk, uchronique (ça se passe apparemment en 2003) avec des airs de western et de space-opera (je ne sais pas pourquoi, j'ai souvent pensé à la planète Tatooine de Starwars au cours de ma lecture, notamment avec les pistes désertiques ou encore Nouvel-Eldorado qui m'a fait penser à Mos Eisley, la ville qui sert de repaires aux brigands de toutes sortes et où Obi Wan et Luke engage Han Solo) et comme ces genres sont plutôt l'apanage d'auteurs américains, je trouve original qu'un auteur, femme et française de surcroit s'y attelle. J'ai beaucoup aimé ce mélange des genres (genres que j'adore déjà à l'origine) qui donne un tout singulier et assez passionnant.

J'adore le personnage de Lara (en hommage à Lara Croft, autre personnage de femme badass ? ;)). Voilà une héroïne forte et qui  essaie de ne compter que sur elle-même pour avancer. Forte tête, prompte à dégainer, on sent en même temps certaines fêlures dues à sa situation, les circonstances sur son envoi sur Bagne restant assez floues pour le moment.

Renaud, le mercenaire mystérieux, est un personnage intéressant. On se pose pas mal de questions sur lui, sur le fait que cela fait longtemps qu'il est sur Bagne, sans dommages apparents alors que l'espérance de vie sur cette planète est relativement courte. Sa relation avec Lara promet d'être explosive car la donzelle n'est pas du genre à se laisser séduire comme ça ! :)

Un autre personnage m'a bien plu mais on ne le voit pas beaucoup, c'est Will le crâne parlant, "ami" de Lara. En fait, il m'a fait fortement penser à Bob, l'esprit qui vit aussi dans un crâne dans les Dresden Files.

Parmi les autres personnages, le fameux Capitan qui entretient une relation houleuse avec Lara et Claudia une prostituée plutôt sympa.

L'écriture de l'auteur est très visuelle, on se croirait vraiment dans un film ou une série, à tel point que j'avais l'impression de bouffer moi aussi de la poussière en parcourant les routes désertiques ! :) Ce premier livre est divisé en deux parties, l'une sur Lara, l'autre sur Renaud, ce qui est un peu frustrant de devoir quitter la jeune femme à un moment et comme j'ai dit, le format épisode rend également la fin frustrante. Et j'adore la couverture que je trouve de toute beauté.

En conclusion, une histoire très prometteuse, un univers riche et intéressant et des personnages charismatiques, voilà une série qui s'annonce très bien et que j'ai beaucoup aimée. Et si vous voulez savoir quelle est la relation entre Lady Bang et le Capitan et quelle est la proposition que lui fait Renaud au nom de son boss, lisez-le !

Note :



Retrouvez d'autres avis sur Bibliomania notamment ceux de Cajou, Lisalor, Gilwen, Galleane et Belledenuit.

13 mars 2014

Ramsès au pays des points-virgules de Pierre Thiry

Résumé :
Le jour où, peu avant Noël, Alice apprend que son oncle, un bouquiniste qu'elle adore, ne connaît pas Harry Potter, elle lui lui demande s'il connaît un livre nommé Ramsès au pays des points-virgules, écrit par un certain Jerôme Boisseau... commence alors une histoire complètement folle où l'on rencontre Ramsès 2, Alice et le lapin, un chat féru de cinéma, des lits volants et des points-virgules...




Mon avis :
J'avais entendu parler de ce livre (en bien, en général) à sa sortie mais n'avais jamais vraiment eu envie de le lire. Et puis il y a un peu moins de deux ans, je l'ai gagné lors d'un Vendredi lecture et l'ai reçu accompagné d'une très gentille dédicace de l'auteur. Puis il est resté dormir dans ma Pal. Cette année, j'ai enfin décidé de l'en sortir et je dois dire que c'est une lecture très sympathique. Complètement farfelue mais sympathique ! :)

Sigismond, l'oncle d'Alice, est un bouquiniste érudit mais il ne connaît pas tous les livres comme s'en aperçoit la jeune fille un jour. Elle décide de le coller sur un auteur et un livre dont elle sait pertinemment qu'ils n'existent pas mais son oncle décide la piéger en inventant le livre, Ramsès au pays des points-virgules, de Jérôme Boisseau, livre où l'on retrouve pêle-mêle, Ramsès II, une jeune fille appelée Sissi, un chat nommé Charles Hockolmes et son acolyte Walton Watson, un château nommé Baskerville, des lits volants et où l'on s'aperçoit de l'importance de la piperade et des points-virgules.

Ma chronique ne sera sans doute pas très longue car le livre est assez court (et il se lit très vite). C'est donc une aventure complètement loufoque et rocambolesque que nous offre l'auteur et il faut laisser de côté sa rationalité pour l'apprécier ! :) J'ai bien aimé même si j'ai trouvé que ça partait un peu dans tous les sens et que ça allait un peu vite. On a un peu l'impression que l'auteur a mis ses idées (et il en a beaucoup) dans un sac et a tout secoué pour les ressortir telles quelles. Mais cela donne un ovni bien sympathique, un peu jeunesse à mon goût (même si le livre n'est pas estampillé en tant que tel et que l'auteur prévient qu'il s'adresse aux lectures de 10 à 110 ans), pas un lecture mémorable mais qui fait passer un moment amusant.

J'ai juste tiqué sur deux trucs, le palais d'Abu Simbel qui est en fait un temple (j'ai vécu 8 ans en Égypte donc ça me crispe un peu :) mais comme c'est un conte, on va dire que c'est pour l'histoire et le logo sur le T-shirt d'un jeune homme où il est écrit The Nightmare before Christmas, qui se traduit effectivement par Le cauchemar avant Noël mais qui est surtout le titre original de L'étrange Noël de Monsieur Jack que tout bon amateur de film d'animation connaît. Ç'aurait été bien de le préciser en bas de page à côté de la traduction originale.

Difficile de parler vraiment des personnages car l'auteur n'a pas vraiment le temps de les développer sur 180 pages, Sissi est une jeune fille (femme ?) sympathique, tout comme Ramsès II qui est modernisé, Alice et le lapin ne font que passer et j'ai bien aimé le chat Charles Hockolmes qui  a tout du matou traditionnel (ne pas s'y fier donc) et qui est féru de poésie (Les fables de la Fontaine) et de cinéma tandis que son compagnon, Walton Watson, un drôle de bonhomme à tête de dromadaire chante sans cesse du Boris Vian.

Le style de l'auteur est dynamique, aussi farfelu que l'histoire ! :) Il interpelle le lecteur et le fait participer en lui demander d'inventer des paroles aux chansons de Boris Vian ou des Fables de la Fontaine. C'est assez sympathique même si je ne me suis pas essayée à l'exercice. J'ai dit tout à l'heure que c'était jeunesse mais quand on voit les références, celles de Vian, on voit que cela s'adresse aussi à un public plus vieux, bien plus vieux même ;) car je gage que peu de très jeunes connaissent Boris Vian (mon fils avait appris ses chansons en CM2 mais sa maîtresse était exceptionnelle).
Quant aux points-virgules, je m'aperçois qu'on ne les utilise plus beaucoup. Je serais même incapable de dire dans quelles circonstances il faut les employer alors que j'ai sûrement appris cela un jour ! Ils ont dû être remplacés par les points et les virgules et c'est bien dommage.

En conclusion, une fable onirique sympathique à lire, un peu fouillis parfois, un peu rapide aussi mais qui fait passer un bon petit moment de lecture. Et si vous voulez savoir pourquoi j'ai parlé de piperade à un moment et si le livre Ramsès au pays des points-virgules et son auteur Jerôme Boisseau existent vraiment dans le monde de Sigismond et Alice, lisez-le !

Note :



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Ce livre a été lu dans le cadre du Challenge ABC 2014 de Nanet
6/26