31 mai 2011

Le neveu du magicien, Les chroniques de Narnia - Chapitre 1 de C.S Lewis

Titre original : The Magician's Nephew

Résumé :
À Londres à la fin du XXIe siècle, deux enfants, Polly et Digory se retrouvent propulsés dans des mondes magiques par l'oncle de ce dernier, un peu magicien. Dans l'un, ils vont réveiller une sorcière maléfique, dans un autre, suivis par la sorcière, ils vont assister à la création d'un nouveau monde merveilleux où les animaux parlent et où des fruits magiques pourraient sauver la maman de Digory, malade...

Mon avis :
Cela fait plusieurs années que j'ai l'intégrale des Chroniques de Narnia, achetée lors de la sortie du premier film, il y a un peu plus de 5 ans. Je pensais, à l'époque, que mes enfants se jetteraient dessus... et puis non ! Moi même, j'ai perdu l'envie de lire ce gros pavé de plus de 800 pages au fil du temps. L'an dernier, j'avais loupé le coche des lectures communes organisées sur les différents tomes, aussi quand, cette année, Harmony Petite Sorcière et Mandy88 ont organisé un nouveau round de lectures communes à raison de un tome par mois pendant 7 mois, j'ai sauté sur l'occasion de le sortir enfin de ma Pal.

À la fin du XXIe siècle, à Londres, Polly rencontre son voisin Digory qui vit chez son oncle et sa tante en compagnie de sa mère malade. Aventureux, ils aiment explorer les recoins du grenier de la maison de Polly. Un jour, ils tombent sur le bureau de l'oncle de Digory, un homme un peu magicien, un peu fou, qui, au moyen de bagues magiques, les envoient dans un autre monde. De là, ils vont se retrouver dans un autre monde où ils vont réveiller une reine maléfique et ailleurs, et après bien des péripéties, ils vont assister à la création du monde de Narnia, un monde magique et magnifique où les animaux parlent et où certains fruits ont le pouvoir de guérir. Malheureusement, la méchante reine les a suivis...

Ce Neveu du magicien est le tome d'introduction des Chroniques de Narnia écrit après certains autres tomes. Il est très court et se lit vraiment très vite. Du coup, il n'y a pas grand chose à en dire si ce n'est que c'est vraiment un conte à l'attention des jeunes enfants. On y retrouve tous les ingrédients propres à ce genre d'histoire : des enfants intrépides et valeureux, un héros charismatique (Aslan le lion, créateur de Narnia), des méchants bien veules comme l'oncle de Digory ou la Reine Jadis et des animaux qui parlent !

Du coup, moi, en tant qu'adulte, je suis restée un peu sur ma faim même si j'ai trouvé l'histoire plaisante. On pourra y voir un parallèle avec la création chrétienne de notre monde mais Aslan fait plus fort puisqu'il crée le sien en 1 jour et non pas en 6 comme le dit la Genèse ! :) Tout comme le jardin où se trouve l'arbre portant des fruits défendus pourrait rappeler le paradis perdu où vivait Adam et Ève et on pourrait comparer la méchante reine au serpent. Je vous laisse faire votre propre jugement en lisant ce livre. Je ne suis pas très "religion", et tout cela ne m'a pas vraiment dérangée. J'y vois juste la création d'un monde magnifique et neuf qui a toute la vie devant lui pour se développer. Le seul hic est quand Aslan appelle Digory "enfant d'Adam"...

Ce qui me dérange plus, en revanche, c'est la philosophie d'Aslan quand il donne la parole aux animaux. Apparemment, certains méritent plus que d'autres d'avoir la parole et ceux qui ne l'ont pas sont des êtres inférieurs... Ok... Ça m'a vraiment mise mal à l'aise et j'ai dû relire plusieurs fois le passage pour voir si je ne m'étais pas trompée... Zut, moi qui aimait bien Aslan, là je suis déçue !

Extait du discours d'Aslan :
"Je vous offre les étoiles et je vous offre ma personne. Les Bêtes Muettes, celles qui n'ont pas été élues par moi, sont également vôtres. Sachez les traiter avec bonté et les protéger, mais ne retombez pas dans leur état, sans quoi vous seriez de nouveau privées de parole. Car tel est l'état originel à partir duquel vous avez été conçues et auquel vous pourriez revenir. Tâchez donc de l'éviter."
No comment...

Les personnages sont sans nuance et assez caricaturaux.

Digory est l'archétype du jeune garçon aventureux et intrépide, toujours prêt à se lancer dans les problèmes sans vraiment réfléchir. D'ailleurs ce qu'il arrive dans les mondes extérieurs aux nôtres vient de lui.

Polly est l'image de la jeune fille polie et réservée, qui aimerait bien aussi faire des bêtises et partir à l'aventure mais qui n'ose pas et c'est poussée par Digory qu'elle se bouge un peu !

L'oncle est un idiot de première ! Envieux de tout, il se retrouve dans les ennuis jusqu'au cou de par son imbécilité et son avidité.

La reine Jadis est une caricature de la méchante de nombreux contes. Elle n'a aucune aspérité et est lisse dans sa méchanceté.

Aslan est un lion majestueux, bon et sage mais qui m'a déçue de par son discours.

Le style de C.S Lewis est un style clairement destiné aux jeunes enfants. Il est simple à comprendre et j'avais un peu l'impression de me retrouver chez la comtesse de Ségur. Je ne sais pas, quelque chose dans le ton.

En conclusion, un court tome d'introduction au monde Narnia, clairement à l'usage des plus jeunes mais qui se lit bien et qui est finalement intéressant ! Et si vous voulez savoir comment Polly et Digory se retrouvent sur Narnia, si Digory arrivera à sauver sa maman, et pourquoi, les enfants Pevensie utilisent une armoire pour aller sur Narnia dans le tome 2, lisez ce tome 1 et rendez-vous le 30 juin pour Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique !

Note :



C'est une lecture commune organisée par Harmony petite sorcière et Mandy88 avec Naminé, bebere, TheChouille, Kactusss, Murielle, Simi, Felina, Ptitelfe, Comicboy, Sylveig, Luthien, Sunflo, Mara et Iluze.

30 mai 2011

Challenge Juste pour Lire, session 3 !


Le challenge Juste pour Lire, proposé par Mycoton et dont je vous avais déjà détaillé les modalités ici, revient pour un troisième tour ! Il a lieu en ce moment-même, du 28 mai au 13 juin. Le principe reste le même, lire sur une durée donnée de 3, 6, 12 ou 24 h dans certaines catégories. Cette fois-ci, ce sont les catégories Libre, Thiller/Policier et Fantastique qui ont été choisies.

En ce qui me concerne, j'espère me dégager deux plages (et pourquoi pas 3 !) de 3 h en catégorie libre ou Thriller car j'ai un peu plus de temps libre que les dernières fois.

Rendez-vous à la fin de cette session  pour le compte-rendu !

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (31)

On voit que les semaines passent vite quand revient C'est lundi, que lisez-vous ? le rendez-vous initié par Mallou et maintenant organisé par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai lu Les murs de l'univers de Paul Melko, un livre de S.F sympa et j'ai commencé Serments et deuils, le tome 10 de L'assassin royal de Robin Hobb.

- Aujourd'hui, je lis Serments et deuils. Je comptais pratiquement l'avoir fini ce lundi mais j'ai très peu lu ce week-end et je n'en suis que page 70.

- Cette semaine, je finis donc Serments et deuils et je vais lire Soulless (Sans âme en VF) de Gail Carriger, en VO donc. Je suis très impatiente de le lire vu l'accueil qu'il a reçu un peu partout parmi mes copinautes.

Bonne semaine !

28 mai 2011

New York, I Love You de Fatih Akin, Yvan Attal, Randall Balsmeyern, Allen Hughes, Shunji Iwai, Wen Jiang, Shekhar Kapur, Joshua Marston, Mira Nair, Natalie Portman Brett Ratner

avec de nombreux acteurs dont Julie Christie, Bradley Cooper, Andy Garcia, Natalie Portman, Orlando Bloom, Christina Ricci, Maggie Q, Ethan Hawke, James Caan, Drea de Matteo, Eli Wallach, Robin Wright, etc...

Résumé :
Avec New York en toile de fond, des tranches de vie dans différents quartiers de Big Apple...



Mon avis :
Le thème du Ciné Club de Seriebox du mois d'avril était New York et c'est ce film choral qui a été choisi lors du vote. Je dois dire que sans ce ciné club, je n'aurais sans doute pas regardé ce film/ces films et cela aurait été vraiment dommage car je l'ai trouvé vraiment touchant et j'ai adoré suivre certaines histoires.

Difficile de faire un résumé puisqu'il s'agit de courts métrages avec en toile de fond la ville de New York. On croise donc des personnages très divers lors de situations de la vie de tous les jours, certains vont se marier, certains le sont, certains se rencontrent, certains sont au seuil de la mort, d'autres se découvrent ou s'ignorent. Cela donne une certaine douceur, une poésie et une langueur comme si on effectuait effectivement une balade dans New York dans un taxi...

J'ai été très surprise au début car je m'attendais à ce que les courts-métrages soient bien distincts avec un début et une fin et ce n'est pas le cas du tout ! Tous les segments sont plus ou moins mélangés et ça donne un patchwork assez désarçonnant avec un taxi et Bradley Cooper en fil rouge. Disons que chaque segment va durer 3 à 5 minutes mais qu'on va retrouver d'autres scènes au cours des autres segments. Ça va, vous suivez ?

Du coup , ça a des avantages et des inconvénients. J'ai trouvé que la forme donnait une cohérence au film et il est moins abrupt que le film "Chacun son cinéma" fait pour les 60 ans du Festival de Cannes et qui était une succession de courts métrages inégaux qui donnaient un film looong et ennuyeux. Pas de ça ici car on n'a pas le temps de s'ennuyer puisqu'on passe de l'un à l'autre et qu'on revient à l'un parfois. Mais d'un autre côté, il est difficile de savoir qui a filmé quoi. Je suis incapable de savoir quelle histoire Yvan Attal raconte ou Brett Ratner. Personnellement, ça ne me dérange pas plus que ça mais quand on fait un film à plusieurs réalisateurs, ce serait bien qu'on voit qui est qui. Ou alors le choix des réalisateurs n'était pas le bon. Fallait mettre un Tarantino au milieu ! ^^

Le débat a été rude sur Seriebox, justement concernant cette absence de différences et je dois être une des seules à avoir apprécié ce film. Car je l'ai vraiment apprécié. Je ne saurais dire pourquoi mais au fur et à mesure que je le regardais, j'étais conquise. Il faut dire aussi qu'avec New York en toile de fond, c'est presque gagné d'avance ! Et puisque le thème du ciné club était NY, je dois dire que ce film représente bien cette ville foisonnante et romantique où se côtoient des juifs, des russes, des italiens, des chinois. Le seul gros bémol est qu'on n'a aucun segment fait par un afro-américain et représentant la communauté noire ou le quartier de Harlem.

Pour reparler des histoires elles-mêmes, j'ai trouvé que même les segments les moins intéressants avaient toujours quelque chose qui finissait par toucher le coeur. J'ai bien sûr des passages qui m'ont plus plu que d'autres et je pense en particulier à l'histoire entre Bradley Cooper et Drea Matteo que j'ai trouvé très touchante, ou celle avec Julie Christie et Shia Labeouf (intriguante, celle-là) ou celle avec les deux petits vieux, émouvante et drôle. Mais dans l'ensemble, je ne peux pas dire que j'ai trouvé une des histoires vraiment nulles. À part peut-être la première avec Rachel Bilson, Hayden Christiansen et Andy Garcia ou l'histoire de Natalie Portman... soit les deux premières, en fait. :) Sinon, toutes les autres ont un petit supplément d'âme, comme on dit...

En conclusion, je n'ai pas grand chose à ajouter car c'est un film non conventionnel et je pense qu'il faut le voir pour se faire sa propre opinion. Et si vous voulez savoir comment on s'aime dans le New York d'aujourd'hui, voyez ce film. Quant à moi, il ne me reste plus qu'à regarder, un jour, Paris je t'aime que m'a vanté ma copine Evert ! ^^

Note :

24 mai 2011

Sorcière Blanche, coeur noir, Rachel Morgan, tome 3 de Kin Harrison

Titre original : Every Which Way but Dead

Résumé :
3 mois après avoir mis l'ex-parrain de la ville sous les verrous avec l'aide d'un démon, Rachel doit honorer sa part du marché avec ledit démon. Tout en évitant qu'un nouveau baron de la drogue fasse main basse sur la ville et tout en gérant sa vie amoureuse plutôt compliquée...


Je ne le redirai jamais assez mais puisqu'il s'agit d'un tome 3, il y a des spoilers sur les tomes précédents !
Mon avis :
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé ma rousse préférée (oui, dommage pour vous, Georgina et Cat !), qui me fait penser par bien des côtés à Harry Dresden dont elle pourrait être la petite soeur. Cependant, si c'est encore un tome vraiment bien, j'ai trouvé qu'il y avait parfois une sensation de longueurs inutiles.

Voilà trois mois que Rachel a mis Piscary, le parrain vampire de Cincinnati, derrière les barreaux, grâce à l'aide, très intéressée, du démon Algaliarept. Voilà maintenant que le démon vient réclamer son dû. Mais notre sorcière préférée a plus d'un tour dans son sac et pas sûr que le démon arrive à ses fins. Celle-ci a fort à faire par ailleurs puisqu'un baron de la drogue semble empiéter sur les plates-bandes de Trent Kalamack, le business man avec lequel Rachel entretient de drôles de liens et qu'un rocker veut qu'elle assure sa sécurité. Ajoutez à cela que sa vie amoureuse n'est pas de tout repos avec Nick qui semble s'éloigner et Kisten le beau vampire se rapprocher et qu'elle doit aussi gérer ses amitiés entre un Jenks survolté et une Ivy qui doit faire face à ses démons vampiriques... L'hiver ne va pas être de tout repos !

Comme vous pouvez le remarquer, il se passe beaucoup de choses dans ce tome et il démarre bille en tête mais je vous rassure, il fait 600 pages et il faut bien les remplir ! ^^ Le tome se découpe en 3 grandes directions : son histoire avec Algaliarept, les conséquences de l'emprisonnement de Piscary sur sa vie quotidienne et sur ses relations avec Ivy ou Kisten et l'arrivée de Saladan, un baron de la drogue fourbe (mais j'ai un doute sur l'existence de barons non fourbes ! ^^) doublé d'un puissant sorcier, qui veut chasser sur le terrain de Trent. Au milieu de tout ça, des histoires annexes qui font le liant du tome.

Même s'il y a beaucoup d'action (Rachel passe son temps à essayer d'échapper à la mort à cause de sa forte tête et de son intrépidité), j'ai trouvé qu'il y avait parfois des petites longueurs. Ça ne m'empêche pas d'aimer le tome mais j'ai eu l'impression qu'on retrouvait parfois l'ambiance de Georgina Kincaid dans le sens où Rachel fait beaucoup d'introspection sur sa vie de sorcière ou de femme et qu'elle monologue énormément. 

Mais là où chez Georgina, ça devient vite ennuyeux, ce n'est pas le cas ici ! Déjà, parce qu'il se passe beaucoup de choses dans la vie professionnelle ou perso de Rachel et que les intrigues sont nettement plus intéressantes et parce que sa vie amoureuse est autrement plus rock'n roll que celle de Georgina avec le mollasson Seth ! Donc ma réserve s'arrête là.

J'ai beaucoup aimé ce qu'il se passait avec le démon et comment chacun essayait d'entourlouper (je ne pense pas que le verbe existe, mais tant pis ! ^^) l'autre. Je suis très fan des passages avec Trent et qu'on en sache plus sur le passé et qu'ils arrivent à se respecter malgré leurs différences. J'ai aussi bien aimé l'intrigue avec Saladan. Tout ça est saupoudré de tensions mais aussi d'humour.

J'aime beaucoup le personnage de Rachel. J'aime beaucoup son caractère fonceur et rentre dedans, tout en étant une sorcière de plus en plus puissante et une jeune femme sensible et attentive à ceux qui lui sont proches. J'aime la façon dont elle se sort des guêpiers où elle se fourre, même si j'ai l'impression que ses mésaventures ne lui servent pas de leçons ! Sans vouloir rien dévoiler, on pourrait penser que toute l'histoire avec le démon lui aurait donné du plomb dans la tête et pourtant, elle refonce tête baissée dans le même genre d'ennuis...

Ivy est toujours un personnage qui me fascine. Elle doit gérer ses démons intérieurs et j'aime bien la façon dont sa relation avec Rachel est décrite. C'est moins intense que dans le 2 mais j'aime bien comme elle évolue.

Jenks est toujours celui qui arrive à point pour alléger les atmosphères un peu tendues. Dommage qu'à cause d'un événement dont je ne parlerai pas, on le voit moins ! Mais j'adore ce petit bonhomme !

Vous l'aviez rêvé (enfin moi), Kim Harrison l'a fait, Nick est nettement moins présent. Je ne vous dis pas ce qu'il se passe mais on sait dans le 2 qu'il n'aimait pas vraiment être le familier de Rachel et que ça avait des répercussions sur leur vie amoureuse. Je n'aimais pas vraiment ce personnage que je trouvais faux. Je ne vous dirai pas si mes intuitions sont fondées mais bon, cette situation délétère laissait la porte ouverte à Kisten le beau vampire..

Et je dois dire que je vous laisse volontiers vos Barrons et autres Bones, les copines, mon vampire chéri c'est Kisten ! J'avais déjà repéré sa mâle potentialité dans le 1, qui se confirmait dans le 2 et qui ne laissait pas non plus Rachel indifférente et je dois dire que je suis ravie de le voir plus souvent dans ce tome 3 !  On aperçoit des facettes de sa personnalité qui le rendent... intéressant ! ^^

Quant à Trent, il est aussi un MP mais j'aime bien la relation qu'il a avec Rachel, un mélange de "on a des intérêts communs et plus si affinités" avec "je te tuerais bien dès que tu as le dos tourné" ! ^^ J'ai bien aimé qu'on en apprenne davantage sur ce qu'il est et ce qu'il fait et pourquoi...

Deux nouveaux gentils font leur apparition, Céri, une toute mignonne jeune fille, dont je ne vous parlerai pas plus et qui j'espère sera plus présente (j'aimerais vraiment en savoir davantage sur son passé !) dans le 4 et David, un loup-garou assureur qui vient en aide à Rachel, sympa comme tout et que je verrais bien avec Ivy...

Côté méchant, Piscary était vraiment une ordure dans le tome 2 et aucun des méchants du 3 ne lui arrive à la cheville même si Saladan essaie tant qu'il peut ! Quant à Algaliarept, je le trouve franchement plus pathétique et con qu'autre chose ! Il a du pouvoir mais pas vraiment de jugeote et se fait berner par plus malin que lui !

Le style de l'auteur est du bit-lit familier. Rachel jure beaucoup (on croirait entendre Harry Dresden parfois) et ce n'est pas de la grande littérature. Mais bon, on ne lit pas ce genre de livres pour son style, hein ? Donc, je ne m'attarde pas dessus.

Dans les tomes précédents, je vous ai dit que les titres français et anglais correspondaient à des titres de films et ce tome 3 ne fait pas exception. Le titre français se réfère à un film de Clint Eastwood de 1990, Chasseur blanc, coeur noir, tandis que le titre VO fait référence à un autre film dans lequel jouait Eastwood en 1978, Every which way but loose (Doux, dur et dingue en VF).

En conclusion, un très bon tome 3 pour une série que j'aime beaucoup malgré ses petites longueurs dans cet opus. Et si vous voulez savoir si Rachel arrivera à se sortir sans encombre des embrouilles dans lesquelles elle se met et si sa relation avec le beau Kisten va évoluer... à moins que ce soit avec Trent... à moins qu'Algaliarept l'entraîne dans l'Au-delà avant qu'elle ait pu faire abracadabra, bref si vous voulez savoir ce qu'il se passe vraiment, lisez ce livre ! Et je dis vivement le tome 4 !


Note :



C'est une lecture commune organisée par Mycoton avec... personne d'autre que moi, apparemment ! ^^

Ce livre fait partie du Challenge Fang's addict de Choukette
4/

23 mai 2011

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (30)

Voici le 30e numéro, en ce qui me concerne, du rendez-vous initié par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai fini Sorcière blanche, coeur noir de Kim Harrison, j'ai lu Le neveu du magicien, le tome 1 des Chroniques de Narnia de C.S Lewis et j'ai changé mon fusil d'épaule car au lieu de lire Ceux qui sauront de Bordage, j'ai préféré lire De l'eau pour les éléphants de Sarah Gruen car je vais voir le film cette semaine.

- Aujourd'hui, je lis Les murs de l'univers de Paul Melko pour un partenariat. Je l'ai commencé hier soir et c'est plutôt sympa.

- Cette semaine, je vais continuer et finir Les murs de l'univers et lire Serments et deuils, le tome 10 de L'assassin Royal de Robin Hobb.

Bonne semaine à tous !

22 mai 2011

Palmarès du 64e Festival de Cannes


Ce soir se terminait le 64e Festival de Cannes et le jury, emmené par Robert de Niro, a rendu son verdict.

Je dois dire que ce fut de bonnes surprises pour moi et j'ai l'impression d'un palmarès plus accessible que d'habitude, puisque j'ai l'intention de voir 3 films parmi les primés :

- Polisse de Maïwenn le Besco qui a reçu le Grand Prix du Jury
- The Artist pour lequel Jean Dujardin a reçu le Prix d'interprétation masculine aux dépens du grand Sean Penn, favori.
- Et enfin la Palme d'or, The Tree of Life de Terence Malick.

Je suis également ravie du prix d'interprétation féminine donné à Kirsten Dunst pour Mélancholia de Lars von Trier. J'aime beaucoup cette actrice que je trouve toujours très touchante. Après, je ne connais pas le film et je ne sais s'il est bien. Quant aux propos tenus par le réalisateur pendant sa conférence de presse et qui lui ont valu d'être renvoyé, no comment...

Le reste du palmarès :
- Prix de la mise en scène pour Drive de Nicolas Winding Refn.
- Grand Prix du Festival de Cannes pour Les frères Dardenne pour Le gamin au vélo, ex-aequo avec Once upon a time in Anatolia de Nuri Bilge Ceylan.
- Prix du Scénario à  Hearat Shulayim de l'Israélien Joseph Ceda.
  
Las Acacias de Pablo Giorgelli a reçu le prix de la caméro d'or qui récompense un premier film. Son film faisait partie de la semaine de la critique.

Oubliés donc Le Havre d'Aki Kaurismaki ou le film d'Almodovar pourtant bien placés dans les pronostics.

À l'année prochaine pour le 65e Festival !

19 mai 2011

Source Code de Duncan Jones

avec Jake Gyllenhaal, Michelle Monaghan, Vera Farmiga

Résumé :
Colter Stevens se réveille en sursaut dans un train, dans la peau d'un autre et en face d'une femme qui a l'air de le connaître. Le temps de chercher à comprendre ce qu'il se passe, une bombe explose et il se retrouve dans un caisson. On lui dit alors qu'il participe à une mission qui consiste à l'envoyer dans la peau d'un des passagers du train pendant les 8 min précédant sa mort afin de découvrir qui est le poseur de bombe pour éviter le prochain attentat prévu ce jour-là. Colton va alors faire de nombreux aller-retours dans la peau de Sean Fentress, un modeste professeur...

Mon avis :
Je suis TRÈS bon public pour ce genre de films d'anticipation et je dois dire que si Source Code n'est pas forcément original car il emprunte à de nombreux films du genre, il m'a emballée, surtout grâce à ses très bons acteurs (deux surtout) et une histoire sans temps mort.

Colter Stevens, G.I en service en Afghanistan, se réveille dans la peau d'un inconnu, dans un train, face à une jeune femme qui semble le connaître. Le temps de comprendre ce qu'il se passe, le train explose et il se réveille dans un caisson d'isolation avec pour tout contact le capitaine Colleen Goodwin. Celle-ci lui explique qu'il fait partie d'une mission secrète qui vise à le renvoyer dans les 8 dernières minutes de la vie d'un des passagers afin qu'il découvre qui a posé la bombe. Ceci afin non pas de prévenir l'attentat, puisqu'il a déjà eu lieu, mais d'empêcher celui qui doit arriver ensuite. À son corps défendant et n’ayant aucun souvenir de comment il a pu arriver là, Colton va donc être renvoyé dans le corps de Sean Fentress, le modeste professeur et mettre à profit les nombreuses 8 minutes qu'il a non seulement pour trouver le coupable mais également pour poursuivre un but plus personnel...

J'ai eu un peu peur avant d'aller le voir car des histoires où le héros revit le même moment ou la même journée, ça a déjà été raconté. À commencer par le précurseur du genre, l'excellent Un jour sans fin qui avait mis la barre très haute d'emblée ! Depuis, il y a également eu la série TV Tru Calling. Et le film n'est pas sans rappeler également Déjà Vu ou Minority Report voire Inception. Mais je vous rassure, les ressemblances s'arrêtent là. Car l'histoire est suffisamment bien ficelée pour qu'on oublie très vie ses aînées.

Je dois dire qu'on ne s'ennuie pas une seconde à revivre inlassablement ces 8 minutes. D'abord parce que Colter ne reste pas là, à refaire les mêmes choses et il se passe des choses bien différentes à chaque fois ! Il y a beaucoup d'action, c'est un vrai thriller en plus d'être un film d'anticipation et les images tiennent en haleine. On pourrait peut-être trouver la fin facile mais elle m'a convenu comme elle est, surtout parce qu'elle amène un sourire sur le visage du Captain Goodwin... Oh mais ne comptez pas sur moi pour vous dire de quoi il retourne ! :p

Concernant les parties dans le train, je l'ai dit, je ne me suis pas ennuyée du tout. En revanche, j'avais soupçonné le coupable pratiquement dès le début. Finalement, je pense que le metteur en scène a joué sur cette facilité pour nous faire demander comment Colter, allait, lui, dans la précipitation de ces 8 minutes, découvrir ce qui nous apparaît évident à nous, spectateurs, confortablement assis dans nos fauteuils.

L'autre partie, celle qui se passe dans le caisson, est plus psychologique, plus sombre et est pratiquement un huis-clos entre Stevens et Goodwin. Je dois dire que ce n'est pas moins intéressant que le reste car on apprend les choses en même temps que Colter et contrairement aux scènes du train, on a un regard neuf sur tout ce qu'il s'y passe. Certaines scènes sont poignantes, en plus.

Je suis très fan de Jake Gyllenhaal. Pas du mec qui joue dans Prince of Persia, tout muscles dehors ! Non, du Jack Twist amoureux d'Ennis del Mar dans Brokeback Mountain et qui m'avait tant émue ! Qu'il joue dans des grosses productions ou des films plus intimistes, il est toujours bien. Il a une belle gueule mais un vrai talent. Et puis, j'adore sa voix légèrement voilée ! :) Là, il joue très bien le mec en proie au doute, aux questions, qui se demande ce qu'il fout là et qui essaie à tout prix de forcer le destin ! Il n'aura pas un Oscar pour son rôle mais sa prestation est tout à fait convaincante.

Une que j'ai a-do-ré, c'est Vera Farmiga. Déjà, je l'avais beaucoup aimée dans In The Air et je dois avouer que je ne l'ai pas reconnue de suite ! Mais j'ai vraiment aimé le rôle de Colleen Goodwin, très touchante, qui passe son temps derrière son écran, mais qui a une vrai présence ! Chaleureuse, presque maternelle, j'ai vraiment aimé cette militaire qui est prête à mettre sa carrière en danger pour ce jeune homme qui la touche énormément. Et puis il y a des trucs dont je veux pas parler qui rendent ces scènes encore plus poignantes...

Michelle Monaghan est bien mignonne mais franchement elle sert surtout de faire-valoir. C'est essentiellement une très jolie potiche dans ce film ! Je n'ai pas grand chose à dire sur elle et le film repose surtout sur Jake et Vera !

À noter que l'acteur qui joue le scientifique à l'origine du projet ressemble comme deux gouttes d'eau à Dieudonné ! Ça m'a fait bizarre pendant tout le film !

La mise en scène est bien faite, elle alterne les scènes d'action et celles plus intimistes du caisson. L'image est plutôt bleutée comme dans de nombreux films de SF. Je ne connaissais pas Duncan Jonees et voilà que j'apprends que c'est le fils de David Bowie ! On ne connaissait du fils de Bowie que son nom bizarre,Zowie, qu'il a dû abandonner depuis, mais voilà qu'il se révèle un très bon metteur en scène. Il n'est pas génial comme peuvent l'être Christopher Nolan ou Gondry mais il est un bon raconteur d'histoires ! Il paraît que son premier film, Moon, était très bien !

En conclusion, un film d'anticipation qui m'a emballée et dont je suis ressortie enchantée ! Le film dure à peine 1h30 ce qui est très bien ! Et si vous voulez savoir si Colton arrivera à connaître le coupable de l'attentat du train, ce qu'il fait dans ce caisson sombre et pourquoi Miss Goodwin sourit à la fin, courez voir ce film !

Note :

18 mai 2011

Lectures communes du 2e semestre 2011 - Partie 1

Le premier semestre n'est pas encore terminé que, déjà, de nouvelles lectures communes sont programmées pour le second. Et nouveauté, cette fois-ci, je me lance dans les lectures communes privées. D'habitude, je pioche mes lectures communes sur Livraddict mais, en me promenant sur les blogs des copines, j'ai vu que certaines proposaient des LC qui m'intéressaient et auxquelles j'ai choisi de me joindre.

 En juillet, le thème du book club sera les voyages dans le temps. J'avais proposé Sans parler du chien de Connie Willis mais c'est un autre livre qui a été retenu. Comme nous sommes plusieurs à vouloir le lire (et je l'ai dans ma Pal), Bambi_Slaughter nous propose donc une LC sur ce titre pour le 7 juillet. Nous serons en compagnie de Flof13, Frenchdawn, Touloulou, (Myrddin), (Reveline).




Sofynet ainsi que Canel proposent de lire Quand souffle le vent du nord, de David Glattauer, le 15 juillet. Ça tombe bien, je l'ai dans ma Pal. Nous ferons la lecture avec Zarline également.






Le 20 juillet, c'est George qui propose sur son blog la lecture commune du Mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti. Nous la ferons avec Anne,  Alfie, Mrs Pepys, Estellecalim et Valou.








 Le 28 juillet, Mimipouss nous invite à lire le tome 2 des Vampires de Manhattan, les Sang-bleu (Masquerade en VO, édition que je lirai). J'avais été mitigée sur le tome 1 mais ayant les 3 premiers tomes et envie de connaître la suite, malgré tout, j'y participerai. Avec nous, Aidoku, Can_diice,  Everbook, Korto, LaetiChOùuxx, Nane42,  Nastasia,  Platinegirl,  Reveline et TheChouille.





 Le 15 août, C'est Cynthia qui propose la lecture de Raison et sentiments de Jane Austen que j'ai aussi dans ma Pal. Nous serons en compagnie de Sofynet (chez qui j'avais vu cette lecture commune), Melusine, Sabbio, Soukee et Marion.








Je ne le remets pas ici mais j'aurai aussi les différents tomes des Chroniques de Narnia de C.S Lewis, le dernier jour de chaque mois et le 2 juillet, nous feront un Destination... Cambodge dont j'avais déjà parlé sur ce blog !

À la prochaine fois ! ;)

Lectures communes du 1er semestre 2011 - Partie 5

Le premier semestre arrive à son terme dans un mois et demi et voici donc les dernières lectures communes rajoutées d'ici fin juin :

Ptiterolle nous propose de lire le tome 10 de L'assassin Royal, Serments et deuils de Robin Hobb, pour le 8 juin. Il ne se sera écoulé que 3 semaines depuis la lecture du 10 mais ces deux tomes étant en fait un seul dans la version anglaise, trop de choses restaient en suspens à la fin du 9 pour qu'on laisse passer trop de temps. On prendra les mêmes que la dernière fois : Ptiterolle, Minidou, Nienör et moi, et Julien le Naufragé devrait nous rejoindre.





Le 19 juin, Sandra nous propose de lire le tome 2 de la série Fièvre avec Fièvre rouge. Ce sera Bloodfever en ce qui me concerne puisque je le lirai en VO. Outre Sandra, je serai en compagnie de Nastasia, Yumiko, (Kassandra), Korto,  nane42,  reveline,  L@ura,  (Sookies) et cinderella191. 







Au total, cela m'aura fait 26 lectures communes au cours de ce premier trimestre ! ^^

16 mai 2011

Les secrets de Castelcerf, L'assassin royal, tome 9 de Robin Hobb

Titre original : The Tawny man – Part II: Golden Fool

Résumé :
Pas de repos pour Fitz, de retour à Castelcerf après avoir sauvé le prince Devoir des fidèles du prince Pie. La Reine veut que le Prince soit formé à l’art et Umbre le charge de missions comme au bon vieux temps afin que les fiançailles du Prince avec une jeune Outrîlienne se déroulent bien. Comme toujours,  Fitz va n’écouter que son devoir et se replonger dans les intrigues de Castelcerf…



Je vous rappelle qu’il s’agit d’un tome 9 et qu’il risque d’y avoir des spoilers sur les tomes précédents !

Mon avis :
Maintenant que j’ai repris à lire les aventures de FitzChevalerie depuis 3 mois, vous savez combien j’adore ce personnage et cette saga qui m’emportent à chaque fois ! Une fois de plus, je me suis replongée dans l’Assassin royal avec délectation en suivant Fitz dans les passages secrets de Castelcerf.

Fitz, toujours sous la vêture de Tom Blaireau, est de retour à Castelcerf en compagnie du fou et du prince Devoir qu’ils ont sauvé des fidèles du prince Pie, les intégriste du Vif. Son séjour risque de s’y prolonger puisqu’il a promis à la reine de former Devoir à l’Art et qu’Umbre le charge de surveiller la délégation outrîlienne venue participer aux fiançailles du prince avec leur narcheska de 12 ans, Elliania, afin que tout se passe bien, tandis que la menace Pie est toujours bien présente… Revoilà Fitz reparti dans les complots et les affaires, lui qui n’aspirait qu’à retourner vivre dans sa petite chaumière ! D’autant qu’il doit également gérer les frasques de son fils adoptif, Heur, et ses relations avec la belle sorcière des Haies, Jinna ou Astérie la ménestrelle et surtout l’absence de l’être dont il était le plus proche…

Ce tome-là est encore un tome de transition (en fait la première partie d’un tome anglais) et il jette les bases des tomes suivants. Ce qui fait qu’il est plus calme que le précédent, un peu plus dans la lignée du tome 7, mais qu’on ne s’y ennuie pas une seconde car entre les intrigues, les complots ou Fitz qui doit gérer ses relations avec tout son entourage, il y a de quoi faire ! Parce qu’il faut lui trouver un tout petit défaut, je dirais qu’il est peut-être un peu plus longuet que les deux précédents mais c’est histoire de trouver quelque chose à redire !

Car Fitz a fort à faire tout au long de ce tome ! D’abord, s’assurer que les fiançailles du prince Devoir se passeront bien car la paix des six-duchés repose dessus et ce n’est pas gagné d’avance car nombreux sont ceux, de part et d’autre des parties en présence, qui souhaiteraient que ce mariage ne se fasse pas. Former un prince Devoir à l’art alors qu’il est comme un jeune poulain ne voulant rien entendre. Devoir déjouer des intrigues qui se forment dans les couloirs de Castelcerf. Voir venir une délégation inattendue et se demander ce que ça cache. Et enfin, gérer ses relations compliquées avec à peu près tout le monde tout en se gardant bien de se faire reconnaître car à peu près la moitié de Castelcerf pourrait se rappeler que «le Bâtard au Vif;» avait cette tête-là ! Le titre de ce tome porte bien son nom car des secrets il y en a à chaque détour de couloir ! Ah et j’allais oublier que la menace Pie sans être précise est toujours tangible ! Donc, vous voyez qu’il a matière à ne pas s’ennuyer dans ce livre-là !

Du coup, je dirais même que ça fait peut-être beaucoup d’intrigues pour un seul livre ! Mais ça donne bien cette impression que Fitz est toujours sur la brèche, par monts et vaux et qu’il ne peut pratiquement prendre le repos qu’il mérite ! Pauvre Fitz ! Je m’apitoie sur son sort à chaque tome mais franchement il y a de quoi ! Il faut toujours qu’il fasse passer les intérêts des autres avant les siens, qu’il culpabilise, qu’il souffre et dans ce tome, je l’ai trouvé encore plus seul qu’avant, si c’était encore possible. Dans les autres tomes, il pouvait compter sur Œil de nuit, même dans les moments les plus tragiques, ou sur certains des ses amis mais là on dirait que le sort s’acharne à lui arracher ce à quoi il tient le plus et à la fin du livre, je le trouve plus seul que jamais et avec des questions en suspens…

Le fou est toujours aussi présent, trop souvent en Sire Doré d’ailleurs, personnage que je n’aime guère. Quant au fou lui-même, je le trouve très maladroit avec Fitz. On connait les sentiments qu’il a pour notre triste héros mais je trouve que, depuis leurs retrouvailles, il les manifeste de façon trop évidente alors que Fitz ne peut pas répondre à cet amour-là. Ça ne peut que pousser Fitz à mettre de la distance entre eux… Même si, perso, Fitz et le fou ensemble ne me gênerait pas, je pense que leur amour/amitié est d’une autre nature, plus spirituel et en aucun cas charnel et, même si le fou le sait (à son grand désespoir), il ne doit pas le perdre de vue.

Concernant les autres personnages, Umbre est toujours égal à lui-même, retors, assassin et manipulateur dans l’âme et Fitz se fait manipuler bien évidemment !

La reine est toujours adorable et compréhensive et il y a un très très beau moment entre elle et Fitz qui m’a amené les larmes aux yeux.

Je suis moins fan de Jinna dans ce tome-là ! Comme quoi, on peut souhaiter quelque chose et s’apercevoir que finalement ça ne colle pas. Je rejoins Fitz sur le fait que l’avoir comme amie est très bien comme ça !

Concernant les jeunes, le prince Devoir est comme un jeune chiot, il va falloir qu’il se mette du plomb dans la tête sinon il ne va pas faire long feu celui-là ! J'ai beaucoup aimé les moments qu'il passe avec Fitz à apprendre l'Art car on en apprend davantage sur cette magie-là.

La narcheska Elliania ne m’emballe pas pour le moment. Elle a du potentiel, un mystère l’entoure mais pour le moment je la trouve comme une gamine trop gâtée qui veut que tout le monde soit à ses pieds ! J’avais envie de la claquer à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche ! Je préfère nettement son oncle Peottre qui a l’air d’être un sage.

N’ayant pas lu Les aventuriers de la mer (enfin si, le tome 1 mais il y a 8-9 ans), il y a sûrement des personnages dans ce tome 9 qui apparaissent dans cette autre saga ou des situations dont on parle et que je ne connais pas ! Tant pis !

Le style de Robin Hobb est toujours aussi délectable ! On plonge dedans et on s’y vautre avec bien-être ! J’adore la lire, j’adore ses descriptions quand arrivent de nouveaux personnages, les univers qui composent sa saga, c’est toujours précis, visuel et magnifique.

En conclusion, encore un excellent tome de ma saga préférée où nous retrouvons Fitz coincé malgré lui à Castelcerf ! Et si vous voulez savoir si quelqu’un va découvrir sa véritable identité ou s’il va réussir à mener de front ses différentes missions et vers quelles nouvelles aventures il va s’embarquer, lisez ce tome 9 ! Quant à moi, j’ai hâte de lire le 10 !

Note :



Ce livre a été lu dans le cadre d'une lecture commune organisée par Ptitetrolle avec Niënor et Minidou.

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (29)

Encore un nouveau lundi et revoilà le sympathique rendez-vous proposé d'abord par Mallou puis repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai fini Les secrets de Castelcerf, le tome 9 de L'assassin Royal de Robin Hobb et j'ai pratiquement lu Sorcière Blanche, coeur noir, Rachel Morgan 3 de Kin Harrison.

- Aujourd'hui, je lis Sorcière Blanche, Coeur noir, j'en suis à 75 %.

- Cette semaine, j'espère finir Sorcière Blanche, coeur noir d'ici demain. Ensuite je lirai Le neveu du magicien, Le monde de Narnia - Chapitre 1 de C.S Lewis. Et comme j'en aurai fini avec les LC de mai, je pense lire Ceux qui sauront de Pierre Bordage.

Bonne semaine !

11 mai 2011

Uglies de Scott Westefeld

Résumé :
Tally est sur le point d'avoir 16 ans et, à cette occasion, elle subira l'opération qui lui permettra de passer d'Ugly (laide) à Pretty (jolie) et d'accéder à un monde de plaisirs et d'amusements. Or quand son ami Shay refuse l'opération et s'enfuit, les autorités lui mettent le marché en main : retrouver Shay et la ramener ou elle restera Ugly à jamais. Sa décision va lui faire découvrir un autre monde...




Mon avis :
Sans le book club de mai, je n'aurais sans doute jamais lu ce livre. J'en avais déjà entendu parler par ma fille qui l'avait lu il y a quelques années mais il ne m'attirait pas plus que ça. Et puis quand c'est le thème de la dystopie qui est été choisi et qu'on a élu ce livre, je me suis dit "pourquoi pas ?" et finalement je ne regrette absolument pas ma lecture.

Une dystopie est une contre-utopie. C'est un roman d'anticipation qui décrit une société sous le joug d'une dictature et dont les héros essaient de se débarrasser le plus souvent. Les meilleurs romans de dystopie sont 1984 d'Orwell, ou Le meilleur des mondes d'Huxley.

La littérature jeune adulte s'est engouffrée dans le créneau ces dernières années et de nombreux titres sortent chaque mois. Je vous ai déjà parlé de Hunger Games qui est le chef de file de ce genre-là mais récemment il y a également eu Delirium et de nombreux autres.

Dans Uglies, nous vivons au 24 ou 25e siècle et la société a éradiqué toute forme de discrimination raciale ou physique. On nait "Ugly" (normal mais laid selon les canons en vigueur), de 12 à 16 ans, âge de la puberté et de l'adolescence, on quitte ses parents (des Pretties - Beaux) et on vit dans des baraquements, en marge de la société des Pretties. À 16 ans, on vous opère et vous devenez alors Pretty pour vivre une vie magnifique faite de plaisirs. Vous n'avez alors plus d'états d'âme, c'est la belle vie pour toujours !

C'est dans ce contexte-là que Tally s'apprête à devenir Pretty et elle compte les jours qui la sépare de l'opération, sans se poser de questions. Au contraire de Shay, qui, elle, voudrait rester comme elle est. Quand Shay se sauve pour retrouver des soit-disant rebelles, les autorités somment Tally d'aller la chercher et la ramener sinon elle (Tally) ne subira pas l'opération et restera Ugly à jamais. Que va décider Tally dont la seule aspiration depuis qu'elle est née est de devenir Pretty ? Sa décision va lui faire découvrir un autre monde et surtout que son propre monde est loin d'être pretty...

J'avoue qu'au début, j'ai été un peu circonspecte, ça ressemblait à Hunger Games en moins bien, l'héroïne semblait superficielle à vouloir devenir Pretty à tout prix et le mot "Pretty" commençait à me sortir par les yeux ! Si on avait dû faire un "drinking game" à chaque fois que le mot revenait dans un page, on aurait été bourrés à la page 14 ! :D Mais finalement, j'ai fini par bien accrocher et si ce n'est pas un grand roman d'anticipation, ça reste une lecture divertissante et intéressante.

Si le début est parfois long parce que, justement, Tally attend pendant de longues semaines le jour où elle subira son opération, ça devient vraiment intéressant dès qu'elle part retrouver Shay qui a intégré le clan des rebelles, les "smokies" (de Smoke, la fumée). Le voyage qu'elle entreprend puis sa vie là-bas sont vraiment bien même si j'ai trouvé que ça ressemblait énormément à The Host (les âmes vagabondes de Stephenie Meyer, écrit après) dans leur façon de vivre et leur façon de se comporter avec Tally. Tout ce qui vient ensuite et dont je ne parlerai pas est vraiment bien et donne envie de lire la suite !

Concernant la dystopie elle-même, même si on apprend le pourquoi et le comment ils ont décidé de devenir comme ça après la chute de la civilisation telle qu'on la connaît , j'ai trouvé que ça restait trop en surface et je suis restée sur ma faim. Déjà la raison première m'a semblé assez légère ! J'espère en savoir un peu plus dans le tome 2. En tout cas, le peu que l'on en connaît glace le sang, même si, de prime abord, cette civilisation basée uniquement sur la beauté (et la conformité) me semble superficielle même si elle est relativement le reflet de notre civilisation actuelle, finalement, où on doit de plus en plus rentrer dans un moule, tant au niveau esthétique qu'au niveau physique. Les gens ont de plus en plus recours au bistouri, aux artifices, pour rester jeunes et beaux (et enfin tout est relatif, quand on voit certaines "gueules"). Pourquoi ne pas penser qu'un jour, on nous l'imposera. À trop utiliser le Botox, ça finit par figer le cerveau ! ^^

Tally est, de prime abord, assez pénible ! Elle ne pense qu'à devenir Pretty, Pretty, Pretty ! Sa prise de conscience ensuite est tout à son honneur et j'ai fini par aimer sa ténacité et son intrépidité. J'ai hâte de la voir dans le tome 2 ! 

J'ai beaucoup aimé Shay, du moins au début. Le fait qu'elle remette en question quelque chose d'immuable, le passage obligé sur la table d'opération, pour rester avec le physique que lui a donné Dame Nature est quelque chose qui m'a plu. Après, j'ai trouvé qu'elle devenait un peu pénible et moins intéressante, cependant, j'ai bien aimé la façon dont les choses tournaient pour elle.

David, le jeune rebelle, est sympathique, agréable, le stéréotype de ce genre de garçon dans ce genre de livre. J'ai bien aimé quand il était avec Tally, leurs discussions mais je n'ai pas d'autre opinion sur lui.

En revanche, même si on la voit peu, j'ai beaucoup aimé Maddy, sa mère. Ne me demandez pas pourquoi, mais il y a une sorte de sagesse en elle qui m'a touchée.

Le style de l'auteur est plutôt bien, agréable à lire, pas trop simpliste ni difficile à lire en VO. C'est de la littérature jeune adulte donc ça se sent mais c'est quand même d'un bon niveau. J'ai beaucoup aimé les descriptions que l'auteur faisait, que ce soit celles de Rusty ville (la ville des Rouillés, ceux de notre époque, quoi !) ou celles du périple de Tally, ainsi que que de la vie des Smokies. C'est très visuel et intéressant.

J'ai été assez étonnée que ce soit écrit à la 3e personne du singulier. Ça n'empêche pas que ce soit Tally le personnage qu'on suit mais généralement, dans ce genre de livre, c'est écrit à la première personne du singulier.

En conclusion, un bon premier tome sur une société futuriste basée sur la beauté et la superficialité mais qui cache de sombres desseins qui ne sont pas très clairs pour le moment (pourquoi faire ce qu'ils font ?). J'espère qu'on en apprendra plus dans le tome 2. Et si vous voulez savoir si Tally restera Ugly à jamais ou si elle finira par rejoindre le clan des Pretties, lisez ce livre. En tout cas, malgré quelques réserves, j'ai aimé puisque j'ai acheté les deux tomes suivants ! :)

Note :



Ce livre fait partie du Baby Challenge Livraddict Science-Fiction
11/20

Il fait également partie du Challenge Read in English de Petit-lips
3/

09 mai 2011

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (28)

C'est à nouveau C'est lundi ! Que lisez-vous, le rendez-vous où l'on parle de nos lectures passées, actuelles et à venir et où l'on met nos liens chez Galleane.

- La semaine dernière, j'ai fini Uglies de Scott Westerfeld et j'ai commencé Les secrets de Castelcerf, le tome 9 de L'assassin Royal de Robin Hobb.

- Aujourd'hui, je lis Les secrets de Castelcerf. Je comptais l'avoir fini avant mais j'ai peu lu ce week-end contrairement à d'habitude.

- Cette semaine, j'espère finir Les secrets de Castelcerf dès demain et ensuite je lirai Sorcière blanche, coeur noir, le tome 3 de Rachel Morgan de Kim Harrison. Je pense que ce sera tout, c'est un sacré pavé de plus de 600 pages !

Bonne semaine !

08 mai 2011

Willis from Tunis s'exhibe



Samedi 7 mai 2011, Willis from Tunis s'exhibait à la galerie Artyshow de La Marsa à Tunis. Je vous ai déjà présenté Willis dans un article et vous savez combien j'adore ce petit chat malin et son adorable créatrice Nadia Khiari.

Aussi, je me suis précipité pour cette exposition de dessins inédits toujours aussi acérés, percutants et surtout très amusants. Je me suis régalée devant les tableaux tous plus sympas les uns que les autres. La foule était nombreuse et ravie d'être là et de rencontrer Nadia, toujours aussi accessible et chaleureuse.

 Nadia, ici avec mon mari
Depuis la séance de dédicace des Chroniques de la révolution, Willis est devenue une star ! Le livre se vend très bien, le succès est fulgurant et Nadia a même eu droit aux honneurs d'un article dans Paris Match. Je suis ravie !
On pourrait croire que la révolution est derrière nous, et pourtant, Willis a toujours des choses à dire, reflet d'une société qui s'inquiète pour son avenir, son intégrité et qui a peur que la révolution chèrement acquise soit galvaudée. Ceci dit, Willis n'est pas qu'un militant de la liberté et il pense aussi beaucoup à boire et aux femmes ainsi que Mama Bouna, la vieille mamie libidineuse ! ^^

Et le travail d'observation de Willis n'est pas près de s'achever puisqu''hier à 20h, juste après avoir quitté l'exposition, nous apprenions que le couvre-feu était à nouveau en vigueur de 21h à 5h du mat à cause de troubles ayant éclaté dans Tunis et sa banlieue ces derniers jours. Le chemin vers la démocratie s'annonce difficile mais heureusement Willis est là pour nous rendre le vie plus facile et nous remonter le moral !

Quant à moi, et en attendant la sortie en livre des prochaines chroniques dans quelques mois, j'aurais bien acheté tous les dessins ! J'ai retenu celui-ci (en dessous) car avoir envie d'une bonne bière lors du processus créatif (la tenue de mon modeste blog en ce ce qui me concerne ! :)) me parle énormément ! ^^

L'exposition se poursuit tous les jours jusqu'au 26 mai, courez-y si vous passez par La Marsa ! Vous pouvez aussi voir mon petit reportage photo sur ma page facebook !

À bientôt, Willis et Nadia !

07 mai 2011

Mangez-moi d'Agnès Desarthe

Résumé :
Myriam, la quarantaine un peu fracassée, vient d'ouvrir un restaurant, un endroit de bric et de broc appelé Chez moi et qui devient le rendez-vous des gens du quartier qui aiment y retrouver une ambiance chaleureuse et des menus à leur goût. À leur contact, Myriam va retrouver une certaine raison de vivre...





Mon avis :
Sans la Fnac qui m'a offert ce livre quand j'en ai acheté d'autres il y a un an, je n'aurais jamais lu ce délicieux Mangez-moi. Et pourtant, la rencontre a failli mal tourner, tellement ce livre a commencé par m'agacer avec son air à la Gavalda !

Myriam a un peu plus de quarante ans et elle décide de commencer une nouvelle vie. Il y a 6 ans, pour des raisons dramatiques, elle a quitté son mari et son fils pour suivre un cirque en tant que cuisinière. Quand le cirque se trouve obligé de partir, elle décide d'ouvrir un endroit (restaurant étant un bien grand mot) où l'on pourra venir manger tout en se sentant chez soi. Les débuts du Chez moi (c'est son nom) sont difficiles mais grâce à Vincent le fleuriste du coin et surtout à Ben un jeune homme qui l'épaule, le lieu va devenir le coin incontournable des gens du quartier qui vont y trouver de quoi satisfaire leur appétit mais aussi un endroit chaleureux. Grâce à Chez-moi, Myriam va retrouver le goût d'avancer et de passer à autre chose...

J'ai dit en préambule combien j'avais eu du mal à démarrer ce livre, au point d'avoir envie de l'abandonner ! Je n'arrivais pas à l'avancer et, au bout de 30 pages, je l'ai mis de côté pour lire une lecture plus urgente. Quand je l'ai repris, le déclic s'est fait et j'ai finalement beaucoup aimé.

C'est un livre qui a des airs de conte de fée, un peu à la manière d'Ensemble c'est tout d'Anna Gavalda où des gens différents se trouvent et il se passe une espèce de miracle, d'osmose quand ils sont ensemble. Il se dégage alors une chaleur qui fait du bien et donne envie de se pelotonner sur son canapé. Le Chez-moi de Myriam c'est ça

Du conte de fée, il en a aussi les travers. Si tout semble difficile pour Myriam au début, tout semble aussi se résoudre un peu trop facilement quand Ben arrive. Du jour au lendemain, comme ça, Chez moi devient un lieu très fréquenté et qui marche alors qu'il allait à la ruine auparavant. C'est le miracle du conte de fée. J'ai trouvé que c'était donc parfois un peu trop facile. Mais il ne faut pas bouder son plaisir non plus, ce livre est fait de bonheurs simples et tranquilles comme la vie.

Mangez moi n'est pas seulement un livre sur le plaisir de donner du bonheur au gens. C'est aussi un livre triste et parfois sombre sur le passé de Myriam qui a commis des erreurs et en a payé le prix fort. J'avoue que j'ai bien aimé la façon dont elle nous parlait de ce passé, par petites touches avec parfois des non-dits qui nous font deviner ce qu'il s'est passé.

Concernant le personnage de Myriam, j'avoue que j'ai eu un peu de mal avec elle parfois. J'ai bien aimé son côté fantasque et peu pragmatique, prenant la vie comme elle vient mais au début, je la trouvais assez cassante et sèche. Peu sympathique en fait, quand elle est tout seule à tourner en rond dans son resto ! C'est quand les gens commencent à venir qu'elle devient plus agréable. En revanche, j'ai regretté qu'elle ait un coeur d'artichaut dès qu'un mec débarquait ! J'ai trouvé que ça manquait de constance et que ça amoindrissait les sentiments qu'elle aurait pu avoir pour l'un ou l'autre. Idem dans sa vie tout court, en fait.

Concernant les autres personnages, j'ai bien aimé Ben, le jeune homme qui l'aide à s'en sortir. C'est un ange, ce type ! J'ai aussi beaucoup aimé Ali, le fermier.

Le style de l'auteur est peut-être ce qui m'a le moins plu. Du moins au début. J'ai parlé d'Ensemble c'est tout, pour l'histoire mais le style pourrait aussi se rapprocher de celui d'Anna Gavalda dans ce qu'il a de négatif ! Si je n'ai pas accroché au début c'est que, à l'instar de Gavalda, Agnès Desarthe a tendance à balancer des litanies de mots et d'expressions juxtaposées et ça m'agace à un point qu'on ne peut imaginer ! J'ai vraiment failli balancer le bouquin ! Heureusement que j'ai tenu bon car ça s'estompe ensuite mais son style reste sec et sans chichis.  Mais sur certains passages, elle réussit bien à faire passer son émotion.

En conclusion, un livre à lire au coin d'un feu, pelotonnée dans le canapé en sirotant un bon thé et qui, passé les 30 premières pages, a réussi à m'accrocher pour ne plus me lâcher. Et si vous voulez savoir comment Myriam va s'en sortir et faire de son Chez moi un lieu où il fait bon venir et manger, lisez-le !

Note :



Ce livre fait partie du Challenge 26 livres - 26 auteurs de Nanet
4/26

06 mai 2011

Scre4m de Wes Craven

Avec Neve Campbell, Courteney Cox, David Arquette

Résumé :
Voilà 10 ans que Woodsboro a connu les terribles massacres perpétrés par Ghostface et voilà que Sidney Prescott, la rescapée, qui s'est enfin reconstruite, débarque afin de faire la promotion de son livre sur son expérience. À peine a-t-elle mis le pied dans la ville que Ghostface frappe encore et encore... Qui se cache derrière le masque du terrible tueur cette fois-ci..?


Mon avis :
Je ne suis pas très fan des films "qui font peur" et ceux que j'ai vus doivent se compter sur les 10 doigts dont les 4 Scream ! Scream (le premier), c'est le film qui, en 1997, m'a donné envie de voir ce genre de film après un break de 15 ans (j'avais été voir "Happy Birthday, souhaitez ne jamais être invité" qui m'avait traumatisée ! :)) et j'aimais bien le côté parodique et pop culture que Wes Craven lui avait donné. Les deux suites furent moins brillantes mais j'étais toujours au rendez-vous. Aussi, je me suis précipitée pour voir ce 4e opus d'autant que les critiques des spectateurs étaient très bonnes. Et je l'ai bien aimé. Le premier restera toujours le meilleur pour moi mais ce 4e opus n'a pas à rougir.

La ville de Woosboro est en effervescence. Non seulement, elle va commémorer le 10e anniversaire des derniers meurtres commis par Ghostface mais, en plus, elle va célébrer la venue de Sidney Prescott, la rescapée, qui vient faire la promotion de son livre. C'est alors que le cauchemar recommence, Ghostface réapparaît trucidant les amis de la nièce de Sidney, Jill. Dewey, devenu shérif, est sur les dents tandis que son épouse, Gayle Weathers, devenue femme au foyer désespérée voir là l'occasion de retrouver son mordant de journaliste...

Comme toujours avec les Scream, ce sont presque les scènes d'ouverture qui sont le mieux dans les films ! Ici, encore, on n'échappe pas à une scène d'anthologie dont je ne vous dévoilerai pas la teneur ! :p Mais c'est vraiment excellent !

Quant au reste du film, il est assez classique du slasher movie à la Scream, les cadavres s'empilent dans un joyeux fatras, l'humour est assez présent et on sursaute pas mal dès que Ghostface apparaît ! Même quand il n'apparaît pas d'ailleurs car Craven sait jouer avec nos nerfs ! ^^ Il faut dire aussi que j'étais seule dans la salle quand je suis arrivée et qu'une autre personne est arrivée derrière moi avant le début du film et je n'ai pas osé me retourner ! :D Ensuite, nous avons été 4 dans la salle !

Ce Scre4m-là n'est sûrement pas d'une folle originalité (3 autres sont passés par là) mais Wes Craven a su moderniser son histoire et y intégrer ce qui fait partie dorénavant de notre vie et surtout celles des ados : Twitter, Facebook, la télé réalité et le fait que chacun espère son 1/4 d'heure de célébrité à la Andy Warhol ! Il y a de bonnes trouvailles à ce niveau-là et la fin m'a surprise.

J'ai retrouvé avec plaisir la vieille garde (Sidney, Dewey, Gayle) qui a pris 10 ans mais qui a finalement peu changé. J'ai trouvé Sidney très calme, sereine, avec un détachement qu'on ne lui connaissait pas. À se demander si ce n'est pas elle Ghostface, cette fois-ci !

Dewey est toujours aussi couillon mais sympa et Gayle toujours aussi acéré mais marrante.

Wes Craven aime beaucoup aller puiser dans les séries télé pour jouer ses personnages.  Déjà,, Neve Campbell et Courteney Cox étaient des stars de séries en 97 et là, rien que dans la scène d'ouverture, on a droit à Miss Sookie Stackhouse, Miss Veronica Mars et Miss Julie Taylor (FNL), respectivement Anna Paquin, Kristen Bell et Aimee Teegarden. Et au cours de l'histoire, nous avons Allison Brie (Annie de Community) et Hayden Pannetierre (Claire Bennet de Heroes) et sûrement d'autres faisant partie de séries que je ne connais pas !

Parmi la jeune génération, certains ressortent du lot comme les deux geeks de l'école qui filment leur vie 24/24 ou presque. J'ai aussi bien aimé Hayden Pannetierre avec ses cheveux courts et son air un peu canaille, tout comme Jill, la cousine de Sidney. Les autres sont de la chair à Ghostface et donc "expendables".

La réalisation de Craven est bien, il maîtrise son sujet, sait nous faire complices de certaines références (qui sont légion). Le seul problème est que ses Scream deviennent presque trop parodiques. C'est bien de faire ses clins d'oeil sur les Scream d'avant ou sur les Slasher movies en général mais les Scary Movie sont passés par là depuis et là ça n'apporte pas grand chose. Mais bon, c'est juste un détail car sinon le reste est sympa. Il y a de plus un humour bienvenu.

En conclusion, un 4e opus qui remonte le niveau que les deux précédents avaient perdu et qui vous fera passer un bon moment avec un brin de nostalgie. Et si vous voulez savoir qui est Ghostface cette fois-ci, pourquoi il en a après Sidney et la ville entière, allez le voir !

Note :



Vu en version originale sous-titrée