29 mai 2015

Marie d'en haut d'Agnès Ledig

Résumé :
Entre Olivier, lieutenant de gendarmerie, aux multiples fêlures et Marie, l'agricultrice au caractère bien trempé, la rencontre est explosive. Mais petit à petit, ces deux fracassés de la vie vont se rapprocher, en partie grâce à une adorable petite fille de 5 ans, Suzie...





Mon avis :
Il y a un peu plus dans an, déjà dans le cadre du Challenge Un genre par mois, j'avais lu mon premier Agnès Ledig, Juste avant le bonheur, qui m'avait touchée et donné envie de lire ses autres romans. C'est donc ce Marie d'en haut (qui était le premier roman de l'auteur) que j'ai lu en ce joli mois de mai (avant de lire Pars avec lui d'ici la fin de l'année) et ce conte de fées contemporain m'a énormément plu et je ne suis passé pas loin du coup de coeur devant cette jolie histoire.

Lors d'une enquête de routine, Olivier, lieutenant de gendarmerie, rencontre Marie, agricultrice et femme au caractère affirmé. Si Olivier se sent immédiatement attiré par la jeune femme, il n'en est pas de même pour celle qui a déjà beaucoup souffert dans sa vie et elle fait tout pour le dissuader de la revoir, même à le ligoter et le laisser en plan plusieurs heures. Mais elle découvre que derrière la carapace de gendarme se cache un homme qui a également des traumatismes et est plus attachant qu'il n'y paraît. Olivier va peu à peu entrer dans le cocon formé par Marie, Suzie sa petite fille et Antoine, le voisin de Marie et son meilleur ami et confident...

Il y a des livres comme ça qui arrivent au bon moment. Pas sûr qu'il m'aurait autant plu si je l'avais lu plus tôt ou découvert plus tard dans l'année. J'aurais très bien pu le trouver gnangnan ou ennuyeux. Or là, je me suis d'emblée attachée à cette histoire, aux personnages et je l'ai dévoré en deux jours (oui 300 pages en deux jours pour moi qui ne lit pas très vite, c'est dévorer :))

Comme dans Juste avant le bonheur, Agnès Ledig raconte la vie tout simplement. Avec ses joies, ses peines, ces petits riens qui font qu'on sent bien ou ces traumatismes qu'on se traîne comme des casseroles et qu'on n'arrive pas à surmonter et ces histoires d'amour qui arrivent comme ça, sans qu'on ne les attende. Olivier et Marie sont des gens comme vous et moi, peut-être un peu plus mâchés ou fracassés, et c'est pour cela que cette histoire nous touche autant. On lit ce livre et on se sent bien, et quand on le referme on est triste qu'il soit déjà terminé car on aurait bien voulu passer un peu plus de temps dans la ferme de Marie, à regarder les vaches ou écouter la petite Suzie papoter.

Marie d'en haut a un contexte moins dramatique que Juste avant le bonheur, même si le vécu des personnages principaux est lourd à porter, mais je l'ai trouvé plus émouvant. En tout cas, il m'a fait monter les larmes aux yeux surtout sur la fin.

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Olivier qui sous des dehors un peu bourrus cache beaucoup de sensibilité. On s'attache vite à ce personnage finalement très romantique. On se demande d'ailleurs comment le petit garçon qui a vécu des choses terribles est devenu un homme aussi gentil et pas un vilain psychopathe : Merci Madeleine la dame qui l'a pratiquement élevé.

Marie m'a beaucoup plu également. Elle est rentre-dedans, n'a besoin (ou semble n'avoir besoin) de personne pour s'occuper d'elle et le fait bien comprendre. J'ai aimé le contraste entre elle et Olivier et le fait que ces deux contraires s'attirent.

Suzie est une petite fille comme on rêverait tous d'en avoir. Mutine, intelligente, adorable. Difficile de ne pas s'attacher à elle aussi !

Tout comme Antoine, l'ami, le confident, qui lui aussi a vécu des choses douloureuses et qui se sent un peu menacé par l'arrivée d'Olivier (mais pas forcément dans le sens que l'entend la quatrième couverture du livre qui suggère un triangle amoureux qui n'a pas lieu...).

L'auteur écrit son histoire avec des mots et des phrases simples et sensibles qui vont droit au coeur. C'est écrit avec beaucoup de tendresse, on sent qu'Agnès Ledig aime ses personnages et son histoire. Bref, j'ai beaucoup aimé sa plume.

En conclusion, j'ai eu énormément de plaisir à lire ce livre doudou. Les moments passés en compagnie de ce quatuor attachant ont été comme une bulle d'ouate pour moi et j'en ai émergé avec regret. Alors si vous voulez faire connaissance avec Marie d'en haut, Olivier le gendarme artiste, Suzie l'adorable gamine et Antoine, lisez-le.

Note :



Ce livre fait partie de mon Big Challenge 2015 de Livraddict
3/5

du Baby Challenge Contemporain
6/20
(5+1 joker)

et du Challenge Un genre par mois 2015 organisé par Nathalie
Ce mois-ci, Contemporain
5/12

28 mai 2015

Le voyage, Outlander tome 3 de Diana Gabaldon

Titre original : Voyager

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Vingt ans après la bataille de Culloden et être retournée à son époque, Claire a appris que Jamie, l'homme qu'elle aimait, n'avait pas péri comme elle le pensait mais était certainement encore vivant. Va-t-elle retraverser les pierres pour le rejoindre et quitter le confort des années 60 et surtout sa fille Brienne, pour retrouver un homme qui est peut-être devenu un inconnu ?


Mon avis :
Après ma lecture du tome 2 en février dernier, j'ai voulu attendre un tout petit peu avant d'entamer ce tome 3, en grande partie parce qu'un roman de plus de 1000 pages en VO ne se cale pas aussi facilement que d'autres et que j'ai lu l'intégrale 5 du Trône de fer en mars. Bref, en ce joli moi de mai, j'ai donc retrouvé Claire et Jamie pour ce voyage qui m'a emballée et qui tel qu'il était dans mon souvenir (je vous rappelle que ce sont des relectures jusqu'au tome 6 inclus) est mon tome préféré.

Précédemment dans Outlander, nous avions retrouvé Claire en 1968 qui quelques mois après la mort de son mari Frank, était venue avec sa fille Brienne faire un voyage en Écosse. Là elle avait retrouvé le jeune Roger Wakefield qui avait bien grandi et était devenu historien. Ensemble, ils avaient entrepris de faire des recherches sur la bataille de Culloden et Claire avait raconté son incroyable histoire et par la même occasion Brienne avait découvert la vérité sur ses origines. À la fin du tome 2, il n'y avait pratiquement plus aucun doute, Jamie Fraser avait sûrement survécu à la terrible bataille au cours de laquelle il aurait dû trouver la mort...
Au début du tome 3, après des recherches approfondies, Roger, Brienne et Claire s'aperçoivent que Jamie est sûrement encore vivant (si tant est que le cours du temps se soit écoulé de la même façon) et malgré l'incertitude, Claire décide de tout quitter pour le rejoindre, laissant Brienne et les années 60. D’Édimbourg aux rivages agités des Caraïbes, les retrouvailles entre les deux amants qui ont forcément changé ne vont pas être de tout repos...

Autant vous prévenir tout de suite, si vous aviez trouvé quelques lenteurs aux deux précédents tomes, ce n'est pas le cas pour celui-ci. Il est sans temps mort et mené tambour battant. À peine nos deux héros ont-ils le temps de se poser quelque part qu'il arrive quelque chose qui fait qu'ils doivent repartir ailleurs et ils vivent maintes aventures plus dangereuses les unes que les autres. On se demande d'ailleurs comment ils arrivent à s'en sortir parfois et tels des chats ils ont 9 vies, ce n'est pas possible autrement ! :)

Ce long roman de plus de 1000 pages en VO est découpé en plusieurs parties. Dans le tome 2, je n'avais pas voulu vous dire qu'on retrouvait Claire 20 ans après en 1968, histoire de garder un peu de suspense et avait concentré ma chronique sur ce qu'il s'était passé dans le passé. Dans ce tome 3, la première partie est la continuité des événements de 68 avec Claire, sa fille et Roger qui font des recherches. J'ai beaucoup aimé ces moments-là, leur enquête pour suivre pas à pas Jamie dans le passé. On apprend aussi comment a vécu Claire et ce que fut sa vie avec Frank.
Parallèlement, on suit Jamie depuis Culloden et ce qu'il lui est arrivé (beaucoup de choses terribles) en 20 ans. Ce côté-là m'a énormément plu également car cela donne lieu à des scènes fortes.

Comme sont fortes et émouvantes les retrouvailles entre eux deux. Mon petit coeur a fait des bonds de bonheur car j'attendais ce moment avec impatience et je n'ai pas été déçue. Retrouvailles qui ne seront pas de tout repos, vous vous en doutez. On ne reprend pas comme ça une relation après vingt ans et le vécu de nos deux fortes têtes et le temps qui a passé n'arrangent rien. Mais heureusement leur amour est plus fort que tout et surtout l'adversité.

Je ne vais pas vous parler de tout ce qu'il se passe dans le livre bien sûr, d'abord parce que ce serait dommage et ensuite parce qu'il se passe tant de choses qu'il est difficile de de faire une synthèse de tout ce qu'ils vivent. Car l'accent est vraiment porté sur l'aventure dans ce tome, davantage que le côté historique. On peut juste regretter que l'auteur utilise des coïncidences et quelques facilités pour faire avancer son histoire mais ça donne lieu à quelques surprises donc on ne va pas s'en plaindre :D

On retrouve donc les personnages avec vingt ans de plus et qui vieillissent très bien, notamment Claire et Jamie ! :) Ce sera très bien pour la série télé car ils n'auront pas besoin de vieillir trop les acteurs ! Une ou deux petites rides en plus et hop !

Pas grand chose à dire sur Claire que je n'ai déjà dit. J'aime beaucoup ce personnage, sa force de caractère (elle ne se laisse pas faire et on l'aime pour ça) mais aussi sa douceur et son empathie.

Jamie est aussi égal à lui-même, Écossais entêté, forte tête, colérique mais aussi fidèle en amour et en amitié et surtout envers ses hommes quels qu'ils soient. Il n'a plus vingt ans donc il a perdu cette innocence enfantine qui faisait partie de son charme mais j'aime beaucoup ce qu'il a gagné en maturité.

Et puis il y a le personnage de Lord John Grey. On l'avait à peine vu dans le tome 2 et là on le retrouve et qu'est-ce que j'aime ce personnage qui me touche, m'émeut et m'irrite aussi parfois. Je ne vous en parle pas davantage mais c'est aussi un personnage clé de ce tome 3.

On retrouve d'autres personnages des précédents tomes, certains attendus, comme Jenny la soeur de Jamie (que j'aime toujours mais qui m'a parfois bien énervée !) ou le petit Fergus devenu un bel homme, et d'autres inattendus dont un retour surprise (non ce n'est pas Black Jacques Randall, je vous rassure !).

Le tour de force de l'auteur est d'arriver à nous passionner sur plus de 1000 pages et en partie grâce à son style. Je suis vraiment ravie d'avoir pris le temps de relire cette saga en VO car je me régale à la lie. Ce n'est pas toujours évident à comprendre, j'ai du relire certaines phrases pour bien saisir le sens mais ce n'est pas super compliqué non plus donc n'hésitez pas à sauter le pas si vous lisez facilement en anglais.

En conclusion, voilà donc un excellent tome 3 qui m'a passionnée de bout en bout et qui reste vraiment mon tome préféré à ce jour, car Jamie et Claire se retrouvent et c'est beau :) il se passe beaucoup de choses et à la fin du tome, les Fraser auront vécu maintes aventures palpitantes, auront survécu (vous vous en doutez bien, sinon il n'y aurait pas encore 5 tomes en suivant et un 6e à venir) et seront prêts pour une nouvelle vie à deux. Et si vous voulez savoir comment se passent leurs retrouvailles, rencontrer Lord John et découvrir les Caraïbes au XVIIe siècle, lisez-le !

Note :



Ce roman fait partie du Challenge Read in English d'Avalon
  21

et il fait aussi partie du Défi des 1000 de Fattorius
2

27 mai 2015

Hatchi de Lasse Hallström

Titre original : Hachiko : A Dog's Story
avec Richard Gere, Joan Allen

Résumé :
D'après une histoire vraie, la fidélité d'un chien de race Akita envers son maître, même par-delà la mort de ce dernier...





Mon avis :
Ma fille m'avait parlé de ce film il y a déjà deux-trois ans en me disant que je devrais le voir car c'était très émouvant. Ce n'est qu'en ce printemps que j'ai pris le temps de le regarder et j'ai beaucoup aimé ce joli film effectivement très touchant.

En rentrant un soir de son travail, Parker, un professeur de musique, découvre un chiot de race Akita (race japonaise) abandonné sur le quai de la gare. Il le recueille et finit par le garder, malgré le désaccord de sa femme. Au fil des mois, le chien et l'homme deviennent très complices, Hatchi accompagnant Parker à la gare chaque matin et l'attendant fidèlement chaque soir à l'arrivée du train. Mais un soir, Parker ne rentre pas car il est mort d'une hémorragie cérébrale. Malgré cela, Hatchi va attendre son maître chaque jour pendant 9 ans, jusqu'à ce que lui-même décède de vieillesse, étant devenu au fil de ces années, une célébrité locale et le chouchou des riverains.

Hatchi fait partie de ces mélos qui vous mettent les larmes aux yeux pratiquement du début à la fin et vous fait vraiment pleurer à maintes reprises. À moins d'être vraiment blasé, il est difficile de rester insensible à cette histoire de fidélité d'un chien envers un homme. Alors préparez vos mouchoirs !

L'histoire est d'autant plus touchante qu'elle est tirée d'une histoire vraie. Au Japon, à Tokyo, Hatchiko (de hatchi 8 car c'était le 8e chiot de la portée) et ko terme affectueux, attendit que son maître rentre tous les soirs pendant pratiquement 10 ans. Il y a même une statue du chien érigée devant la gare de Shibuya (quartier de Tokyo) et ses restes sont empaillés et gardés au Musée de la nature et des sciences de Tokyo (merci Wikipedia).

Lasse Hallström a donc modernisé et occidentalisé cette jolie histoire en la transposant à Woonsocket dans l'état de Rhode Island. D'ailleurs depuis le film, une statue du chien trône devant la gare de Woonsocket :)

On suit donc d'abord l'amitié naissante entre Hatchi et Parker, le chien qui devient tellement attaché à son maître qu'il le suit partout (et irait bien travailler avec lui s'il le pouvait) et l'attend sans faille chaque jour. C'est mignon et notre coeur fond devant ces scènes. Puis le film prend une tournure plus dramatique quand Parker vient à mourir et là on se met carrément à pleurer de voir le chien qui n'accepte pas la mort de son maître. Si les scènes sont un peu toujours les mêmes, on n'a aucun moment l'impression que ce soit redondant. Au contraire, cette répétition donne quelque chose de très émouvant.

Bien évidemment, la grande star du film c'est le chien. Ou plutôt les chiens qui incarnent Hatchi au fil du temps. Le tout petit chiot qui le joue bébé est une boule de poils tellement attendrissante qu'on ne peut que rêver d'avoir un chien comme cela ! Quand au Hatchi adulte, il est expressif, émouvant et extrêmement attachant.

Richard Gere joue le rôle de Parker et il est impeccable dans le rôle de cet homme d'un certain âge (âge qu'il porte très bien :)) qui fond devant le chien. Ce n'est pas le rôle de sa vie et il n'a pas non plus grand chose à faire mais il est très bien.

Pas grand chose à dire sur les autres acteurs ou personnages car ce sont Parker et Hatchi qui prennent pratiquement tout l'écran. Joan Allen joue l'épouse de Parker et est très bien également. J'ai beaucoup aimé Erick Avari (qui a joué dans de nombreuses séries dont le rôle de Chandra Suresh - le père de  - dans Heroes) dans le rôle du vendeur de hot dogs.

Je n'avais encore jamais vu de film réalisé par Lasse Hallström. Jusqu'à présent, ses drames et ses mélos ne m'attiraient pas plus que ça mais je dois dire que j'ai beaucoup aimé ce qu'il faisait donnant beaucoup d'émotions à son histoire sans tomber dans le pathos. Du coup, je me laisserai peut-être tenter par Le chocolat.

En conclusion, voilà une jolie histoire avec un chien attachant et surtout tirée d'une histoire vraie. Alors si vous voulez faire connaissance avec l'adorable Hatchi et n'avez pas peur de pleurer des rivières, ce film est fait pour vous !

Note :



Vu en version originale sous-titrée

Ce film fait partie du Mini Challenge Drame de Seriebox
2/9
27/50

du Challenge Le film de la semaine 2015 de Benji
17/53

et comme l'histoire se passe (et a été filmée) dans l'état de Rhode Island
il fait partie du Challenge 50 États - 50 billets de Sofynet
  42/50
L'état de Rhode Island est l'état le plus petit du pays. Il faut le premier à déclarer son indépendance vis à vis des Britaniques en 1776 puis fut le 13e était à rejoindre l'Union en 1790. Sa capitale est Providence.

26 mai 2015

Edge of Tomorrow de Doug Liman

avec Tom Cruise, Emily Blunt, Bill Paxton

Résumé :
Lors d'une ultime bataille contre les envahisseurs extraterrestres, le major William Cage, plutôt expert en relations publiques, est envoyé sur le front dans ce qui semble le combat de la dernière chance pour les Terriens. Mais il meurt sur le champ de bataille... pour se réveiller la veille... Il constate bientôt qu'il est pris dans une boucle temporelle qu'il va mettre à profit pour essayer de vaincre les "mimics"...



Mon avis :
Punaise, je viens de voir que cela faisait 10 ans que je n'avais pas vu de film avec Tom Cruise, le dernier étant La guerre des mondes (encore des extraterrestres envahissants la Terre) en 2005 ! Pourtant, j'ai vu pas mal de ses films avant cette période et aimé la plupart mais il faut croire que sa filmographie depuis ne m'a pas inspirée (même s'il y en a plusieurs que j'ai envie de voir malgré tout) et puis ses débordements à une époque et notamment son appartenance à l'église scientologique ne m'avait pas engagée à aller voir ses films. Bref, j'étais donc passée complètement à côté de ce Edge of Tomorrow quand il est sorti il y a pratiquement un an. Et puis comme il faisait partie des Mini Challenges Seriebox, je me suis dit que ça me ferait une soirée ciné sympa et franchement j'ai été agréablement surprise par ce film, certes blockbuster, mais prenant.

Des extraterrestres nommés les "mimics" ont envahi l'Europe et depuis des mois (des années ?), les forces alliés terrestres se battent en vain contre les créatures malgré une bataille décisive à Verdun dont Rita Vrataski fut l'héroïne grâce à une armure performante. William Cage, Major de l'armée et expert en relations publiques, est convoqué à Londres pour faire partie d'une opération de la dernière chance. Refusant d'aller sur le terrain, il se fait assommer et se réveille sur une base où il est assigné comme simple troufion à l'opération. N'ayant jamais combattu, il meurt très vite sur le champ de bataille après un face à face fatal avec l'une des créatures et meurt... Pour se retrouver la veille quand il a repris connaissance. Cage s'aperçoit vite qu'il est pris dans une boucle temporelle qui le ramène toujours au même moment, à chaque fois qu'il meurt (et il meurt souvent !). Parviendra-t-il à mettre à profit ses connaissances pour vaincre les mimics et surtout à convaincre Rita de ce qu'il sait ?

Le principe de la boucle temporelle au cinéma, et ailleurs, n'est pas nouveau et surtout connu grâce l'emblématique Un jour sans fin avec Bill Murray ou encore Tru Calling, la série télé. N'ayant pas lu le résumé de The Edge of Tomorrow, je me m'attendais pas à ça et pensais qu'il s'agissait d'un simple film d'invasion extraterrestres. Du coup, ça m'a agréablement surprise car j'ai trouvé que ça apportait un plus intéressant à l'histoire. Ma seule crainte étant que ce fut redondant mais pas du tout ! Grâce en partie au rythme échevelé du film qui va à 200 à l'heure et à un duo d'acteurs (Cruise et Blunt) charismatiques (enfin surtout Blunt). Bref, on ne s'ennuie pas un seul instant et on se prend à espérer que William Cage va réussir à 1) vaincre les vilains E.T et 2) à sortir un jour de sa boucle (quand il aura vaincu les vilains E.T, hein ! :))

C'est bien sûr un bon gros film d'action bien bourrin, bien américain aussi, mais de temps en temps ce genre de film fait du bien et détend, ce qui est sa mission première. J'ai juste regretté la fin un peu trop gnangnan et optimiste pour moi. Le film aurait gagné à se terminer sur une scène bien précise, quelques minutes avant (je n'en dis pas plus).

J'ai trouvé Tom Cruise, mâchoires serrées, regard sombre, convaincant dans le rôle de ce Major un peu imbu de lui-même au début, voire assez couard et qui se retrouve malgré lui sauveur du monde. Ce n'est pas mon acteur préféré mais j'ai toujours aimé les films que j'ai vus avec lui et celui-ci ne déroge pas à la règle. En plus, comme j'ai dit plus haut, cela faisait 10 ans que je ne l'avais pas vu et ça m'a fait plaisir de le revoir :D

Une que j'ai énormément aimée c'est Emily Blunt dans le rôle de Rita. Déjà parce que j'adore cette actrice que j'ai déjà appréciée dans plusieurs films (Looper et L'agence notamment) et qu'ici elle joue une femme badass comme je les aime. C'est pour moi le gros plus du film.

Pas grand chose à dire sur les autres acteurs sauf que Bill Paxton joue un rôle de gradé américain bas du front comme il en a déjà joué.

Doug Liman n'est pas un réalisateur qui fait dans la dentelle. J'avais beaucoup apprécié La mémoire dans la peau, Mr & Mrs Smith et trouvé Jumper sympa mais un peu vide et ici il reprend un peu les mêmes recettes qui ont fait son succès : de l'action, de l'action, de l'action ! :D Les scènes de batailles sont super bien filmées, le tout restant très américain (entendez sans trop de nuances).

En conclusion, si vous recherchez un bon gros film SF et d'action, Edge of Tomorrow est fait pour vous, je vous garantis que nous ne vous ennuierez pas une seule seconde ! Et si vous voulez savoir si William Cage deviendra le héros qu'il n'était pas au départ, s'il arrivera, chaque jour, pendant des centaines de jours (au moins !) a convaincre Rita de l'aider et s'ils arriveront à vaincre les vilains Mimics, regardez-le !

Note :



Vu en version originale sous-titrée

Ce film fait partie du Mini-challenge Action de Seriebox
1/3
28/50

du Mini Challenge Science-fiction de Seriebox
2/6
43/50

Et du Challenge Le film de la semaine 2015 de Benji
16/53

25 mai 2015

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (208)

Voilà trois semaines que je n'avais pas fait mon C'est lundi pour diverses raisons mais en ce dernier lundi de mai, je vous retrouve pour faire le point sur mes lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- Ces trois dernières semaines, j'ai lu Encres de Chine de Qiu Xiaolong, que j'avais commencé lors de mon dernier C'est lundi, Les enfants de l'Ô de Vanessa du Frat, deux romans que j'ai trouvés très bien et Voyager, le tome 3 de Outlander (Le chardon et le tartan) de Diana Gabaldon, que j'ai mis 2 semaines à lire en VO et que j'ai adoré. C'est vraiment mon tome préféré des 3 (et je pense que ça le restera car si mes souvenirs sont bons, j'avais un peu moins aimé les tomes suivants. Mais je vous en reparlerai en temps voulu). Et j'ai commencé Marie d'en haut d'Agnès Ledig.

- Aujourd'hui, je lis donc Marie d'en haut, un joli roman doudou qui se lit assez vite, je l'ai commencé hier matin et j'en suis à plus de la moitié (en même temps, il ne fait que 300 et quelques pages). À ce rythme, je risque de le terminer aujourd'hui.

- Cette semaine, après avoir fini Marie d'en haut, je ne sais pas trop ce que je lirai. Sûrement le tome 20 de Walking Dead, Sur le sentier de la guerre, de Robert Kirkman, puis Et surtout ne te retourne pas, un thriller de Lisa Unger.

Bonne semaine à tous !

21 mai 2015

Les enfants de l'Ô, tome 1 : Le cycle de Z'arkán de Vanessa du Frat

Résumé :
Entre 2340 sur la planète Alia et 2066 sur Terre, le destin entremêlés de cinq personnes : Ludméa, stagiaire ECO, emportée malgré elle dans une affaire qui la dépasse, Ruan Paso, directeur-ajoint scientifique du DMRS, qui cache bien des secrets, les jumeaux Lúka et Line, qui vivent sous le joug d'un père violent et expert en manipulations génétiques et la douce Lyen, enceinte de jumeaux et qui cherche à échapper à ses geôliers...



Mon avis :
J'avais entendu parler de Vanessa Du Frat il y a quelques mois (peut-être un an), sur Twitter, par Cécile Duquenne dont elle est l'amie. À cette époque, Les enfants de l'Ô ne m'avait pas vraiment interpelée. Mais ensuite, ce roman a fait partie du Grand Prix Livraddict et le pitch a éveillé mon intérêt mais sans que j'ai le temps de lire. Mais lorsque j'ai vu qu'il était proposé en partenariat sur Livraddict, je me suis dit pourquoi pas ? :) J'ai été sélectionnée (je suis ravie, cela faisait 3 ans que je n'avais pas fait de partenariat sur LA) et je dois dire que je ressors très contente de cette lecture, mystérieuse et intéressante, même si j'ai beaucoup plus aimé une grosse première partie que le reste.

Planète Alia, 2340, Ludméa, une stagiaire ECO, recueille une étrange jeune femme enceinte dans une forêt battue par la tempête. Par mesure de précautions, elles sont mises en quarantaine par le DMRS (Départements Militaires pour la recherche scientifique) et Ruan Paso, son jeune directeur-adjoint qui semble avoir un intérêt tout particulier pour les deux jeunes femmes et semble cacher bien des choses.

Sur la Terre, en 2066, dans un mystérieux laboratoire, les jumeaux de 27 ans, Lúka et Line, vivent pratiquement reclus, sous la coupe de leur père abusif et expert en manipulations génétiques. Quand Lyen, une jeune femme soumise à leurs expériences parvient à s'échapper, les répercussions sont énormes...

Comme je l'ai dit en préambule, j'ai beaucoup aimé le début du roman. Je l'ai même trouvé passionnant, au point d'avoir pratiquement un coup de coeur pour l'histoire. Surtout tout le côté science-fiction, les différentes planètes, les différentes époques, quel est le rapport entre Alia et la Terre, quel est le but de ces manipulations génétiques, quels sont les mystères entourant les personnages, qu'est-ce que Z'arkán, les enfants de l'Ô, le lien entre Ruan et Lúka, qu'est-ce que la Machine et le Passage, le Don, bref autant de mystères et de questions que l'on se pose à la lecture de ce roman foisonnant. Et c'est marrant parce que j'ai trouvé que la planète Alia ressemblait davantage à notre Terre de maintenant que la Terre de 2066 où beaucoup de choses (en particulier les voyages transatlantiques) semblent avoir beaucoup évolué.

Là où j'ai été moins passionnée, c'est par les relations sentimentales, qui, j'ai trouvé, prenaient une trop grande place dans l'histoire, en particulier celle entre Ludméa et Ruan que j'ai trouvée peu convaincante et pour tout dire banale. Du coup, mon intérêt c'est un peu émoussé, au point de lever les yeux quand il s'agissait d'eux deux. En revanche, j'ai trouvé intéressante la relation fusionnelle, passionnelle et dramatique entre les jumeaux dont on ne sait pas très bien s'ils sont victimes ou manipulateurs, l'un de l'autre et des autres.

Outre son côté science-fiction, le roman aborde aussi de nombreux thèmes psychologiques forts, les effets de l'enfermement sur des enfants et des adultes, l'inceste que j'évoque plus haut, la manipulation mentale et physique et j'en passe. C'est parfois cruel et l'auteur n'épargne pas ses personnages (ni ses lecteurs :)).

Je dois dire que je ne me suis pas attachée plus que ça aux personnages. Les personnages masculins de Ruan et Lúka sont assez méprisables et retors, les personnages féminins pleurnicheurs et faibles. Je schématise bien sûr.

C'est surtout Ruan qui m'a agacée, c'est l'archétype du mec sûr de lui, qui trempe dans les mauvais coups sans avoir (trop) mauvaise conscience, qui a plein de secrets et qui se fait passer pour un gentil. Alors avec Ludméa, il est peut-être sincère, mais il m'a paru trop veule pour me convaincre vraiment. C'est marrant, parce qu'en lisant le livre, j'ai eu en tête un des personnages d'Hélix (la série SF de Syfy), Sergio Ballaseros, qui naviguait lui aussi en eaux troubles dans la saison 1.

Ludméa, quant à elle, ne m'a pas passionnée. C'est la gentille fille bien sous tous rapports, un peu naïve, empathique mais il faut bien au moins un personnage franc et droit dans l'histoire, hein ?

Les personnages de la Terre sont nettement plus complexes à mon avis, et quand je dis personnages de la Terre, je parle bien sûr des jumeaux, Line et Lúka. Ce dernier est un mystère à lui tout seul. Quand on le déteste pour ses actions, il fait ou il lui arrive quelque chose qui nous le fait prendre en pitié ou qui nous fait dire que finalement il n'est pas si mauvais que ça et dès que l'on pense cela, il agit de façon détestable et l'on se dit que finalement c'est une véritable ordure ! C'est vraiment le personnage le plus mystérieux et passionnant du roman, celui qu'on aime détester.

Quant à Line, je ne sais pas trop sur quel pied danser avec elle. C'est vraiment une victime de son père et ses manipulations, elle a l'air faible et sans défense mais franchement, je me dis qu'il ne faut pas s'y fier car elle a l'air de très bien savoir manipuler les autres aussi, surtout son frère.

Le personnage de Lyen est le plus pur et le plus attachant de l'histoire. C'est la vrai victime de toute ces manipulations et elle m'a souvent émue. Et c'est surtout autour d'elle que tout tourne finalement.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de Vanessa Du Frat. Je trouve que pour un premier roman, elle est parfaitement maîtrisée tout comme son histoire qui tient super bien la route. Par petites touches, Vanessa nous distille des infos, mais pas trop (il faut bien en garder sous le coude pour les tomes suivants !), qui font qu'on apprend certaines choses au fur et à mesure mais en ayant encore plus de questions à la fin ! :D Je sais que c'est assez frustrant et j'aimerais bien en savoir davantage sur tous ce que j'ai énoncé plus haut mais franchement, j'ai beaucoup aimé sa façon maligne de faire.

En conclusion, je suis ravie d'avoir découvert ce premier roman de Vanessa Du Frat, que j'ai trouvé très intéressant et assez original et qui tient à la fois de la SF et du drame psychologique. Et je tiens à remercier Livraddict et Vanessa Du Frat pour ce partenariat. Et si vous voulez en savoir savoir plus sur Alia, Z'arkán, les manipulations génétiques du père des jumeaux et découvrir bien d'autres mystères, lisez-le ! Quant à moi, j'ai déjà acheté le tome 2 ! :)

Note :



Retrouvez d'autres avis sur Logo Livraddict

20 mai 2015

Encres de Chine, une enquête de l'inspecteur Chen, tome 3 de Qiu Xiaolong

Titre original : When Red is Black

Résumé :
Une ancienne Garde Rouge devenue dissidente est retrouvée assassinée, affaire qui embarrasse le Parti et qui souhaite qu'elle soit vite résolue. Tandis que son adjoint Yu enquête, l'inspecteur Chen, lui, fait taire ses scrupules en acceptant une traduction d'un riche homme d'affaires...



Mon avis :
Cette fois-ci, je n'ai pas attendu deux ans ni même un pour continuer les enquêtes de l'inspecteur Chen, puisque ma lecture du tome 2 remonte à à peine six mois. Il faut dire que j'adore cette série de livres et j'avais inscrit Encres de Chine à mon nouveau challenge ABC et quand il m'a fallu trouver un policier à lire pour le Challenge de Licorne en ce mois de mai, c'est tout naturellement que je me suis tournée vers celui-ci. Et encore une fois, je suis ressortie enchantée cette lecture et son ambiance.

L'inspecteur Chen est abordé par un riche homme d'affaires pour effectuer une traduction afin de développer certains quartiers de Shanghai. Motivé par l'argent que lui rapportera ce travail, Chen se met en congés. Mais dans le même temps, une ancienne garde rouge devenue un écrivain dissident est retrouvée assassinée chez elle. Même si Chen suit l'affaire de loin, c'est son adjoint Yu qui mène l'enquête, pressé par le secrétaire du Parti, Li, que cette affaire embarrasse...

Cela va m'être difficile de faire une chronique originale par rapport aux deux premiers livres. Car tout ce que j'ai dit auparavant, je pourrais très bien le redire mot pour mot ici ! :) Comme j'ai donc déjà eu l'occasion de le dire, ce qui est intéressant dans cette série ce ne sont pas tant les enquêtes que l'atmosphère et l'ambiance de ce Shanghai des années 90. Son passé et ses traditions toujours présents et cette envie frénétique de modernité à l'occidentale.

Même si ici l'enquête prend une résonance très politique et permet de constater les ravages qu'ont fait la politique de Mao et sa Révolution Culturelle et dont les stigmates sont encore très présents sur les Chinois, 2 ou 3 décennies après, et qu'ils essaient pratiquement d'oublier en ces années 90. Peu au fait de la politique et de l'Histoire de la Chine, j'ai toujours cru que Mao était considéré comme un dieu vivant, même longtemps après sa mort. Or, en lisant cette série de livres, je m'aperçois que la Chine, tout en gardant une partie de son héritage communiste, essaie de s'affranchir de cette révolution. Ou du moins disons que le capitalisme est plus attrayant que Le petit livre rouge :)

L'enquête nous promène donc dans les dédales des Shikumen, ces maisons traditionnelles où s'entassent de nombreuses familles dans des conditions très précaires. Alors que beaucoup s'engraissent grâce au Parti ou aux affaires capitalistes juteuses qu'ils mènent, voire grâce à leurs liens avec les Triades, Qiu Xiaolong met en avant les pauvres gens, les oubliés de tous et parfois ceux que la Révolution culturelle a laissés meurtris et sans ressource. J'ai été très émue par cet aspect-là du livre et la vie, peu facile, dans ces Shikumen. Et le fait que ce soit Yu, lui-même vivant dans des conditions peu engageantes, qui mène l'enquête, donne beaucoup d'humanité à son enquête.

Chen, lui, semble s'éloigner de plus en plus de ces préoccupations terre à terre. Je ne dis pas qu'il vend son âme au diable et qu'il n'a pas raison de profiter des largesses qu'on lui offre, mais c'est très flagrant ici, son travail annexe, ses envies d'évolution et de modernité prennent le pas sur son métier d'inspecteur et c'est un peu dommage. Car il faut ce genre de personne, peu bureaucratique et cultivée,  au sein d'une police dominée et dirigée par le Parti. Bon, il reste malgré tout ce personnage poète attachant s'intéressant de près, malgré tout, à l'enquête et son évolution mais j'espère bien qu'il restera ce flic intègre qu'on connaît.

Encore une fois, la poésie et la nourriture prennent une grande place à l'histoire et c'est ce qui donne cette tonalité tout à fait particulière et attachante à cette série policière. Mais alors, qu'est-ce que ça me donne faim ! Je ne vous dis pas comme j'ai envie de manger chinois en lisant ce livre ! :D

Le style de l'auteur, ou du moins sa traduction, est toujours très agréable à lire, j'aime beaucoup.

En conclusion, encore une très bonne enquête de l'inspecteur Chen (ou de l'inspecteur-adjoint Yu devrais-je dire :)) qui dépeint Shanghai prise entre traditions et modernité, montre l'influence que les exactions du passé ont eu sur de nombreuses personnes et surtout qui donne envie de déclamer des vers et de manger ! :D En tout cas, si vous voulez savoir qui a tué Yue Lige la dissidente et ce que signifie être une "petite secrétaire", lisez-le ! Quant à moi, il me tarde me plonger dans de nouvelles enquêtes de Chen et Yu !

Note :



 Ce livre fait partie du Challenge ABC 2015 de Nanet
  14/26

du Challenge Thrillers et Polars 2014-2015 de Liliba
qui a passé le flambeau à Canel 
11/8

et du Challenge Fantasy/Thrillers de Licorne,
avec les thrillers/policier à l'honneur ce mois-ci
Thrillers
1/2 
9/12

18 mai 2015

À l'article de la mort, Le prince des ténèbres tome 2 de Jeaniene Frost

Titre original : Twice Tempted, A Night Prince novel

Spoilers sur le tome précédent

Résumé :
Depuis qu'elle a perdu ses pouvoirs, Leila sent Vlad devenir de plus en plus distant. Quand il lui fait une proposition indécente, Leila le quitte pour revenir à son ancienne vie, même s'il n'est pas facile de vivre sans lui et malgré le réconfort très intéressé que lui apporte Maximus le second de Vlad. Mais bientôt, on attente à la vie de la jeune femme...




Mon avis :
Cette fois-ci, je n'aurai pas attendu 2-3 ans pour lire une suite de saga, étant donné que ma lecture du premier tome remonte à mi-décembre dernier. Fin avril, je cherchais une lecture faisant partie du Baby Challenge Bit-lit de Livraddict afin de le débuter et je me suis dit que ce serait l'occasion de retrouver Vlad et Leila, d'autant plus que les évènements du premier étaient encore frais dans ma mémoire. Ce fut donc des retrouvailles agréables, comme la lecture de ce tome 2, néanmoins un peu moins prenant que le tome 1.

Quand Vlad a protégé Leila avec son feu lors de leur confrontation avec leur ennemi juré, Szilagyi, cette dernière a perdu ses pouvoirs. Depuis, elle sent que leur relation prend l'eau, d'autant plus que Vlad paraît de plus en plus distant. Mais un soir, il lui fait une proposition qui la choque et elle s'aperçoit que son avenir n'est plus auprès de lui. Elle retourne en Floride retrouver Marty et reprendre sa vie au sein du cirque, sous l'oeil protecteur de Maximus, le bras droit de Vlad. Mais difficile d'oublier le prince des ténèbres d'autant plus que des événements terribles vont les remettre en présence l'un de l'autre...

Avec ce tome 2, pas de grande surprise et le schéma est assez identique aux précédents spin-off et certains tomes de Chasseuse de la nuit. J'avais beaucoup aimé le premier spin-off grâce à ses personnages charismatiques ou attachants, j'ai trouvé ce 2e un peu en-dessous et pour tout dire pas très original. La romance prend une place très importante, presque trop, surtout dans la première moitié qui voit Leila se lamenter sur l'amour qu'elle porte à Vlad et ce dernier être très peu présent. Bon on le sait, les romans de Jeaniene Frost sont toujours narrés du point de vue de l'héroïne, il n'y a rien de bien nouveau, mais zut quand on crée une série qui s'appelle Night Prince (ou Le prince des ténèbres en VF), on aimerait bien que le prince en question ne perde rien de l'aura qu'il avait dans les tomes sur Cat et Bones. Or là, Vlad devient quand même un peu plus fade.

Et quand je parle d'un manque d'originalité, je veux dire par là qu'on a déjà vu certains événements ou l'évolution de certains personnages dans les précédents ouvrages. Si À l'article de la mort n'est pas inintéressant à lire, il n'apporte rien de nouveau par bien des côtés. On pourrait très bien remplacer Vlad et Leila par Cat et Bones, Mencheres et Kira ou encore Spade et Denise (quoique cette dernière avait un traitement plus inventif finalement).

L'intrigue et l'action sont davantage présents dans la seconde moitié et l'intrigue en question n'est pas mal. Elle apporte son lot d'émotion et ouvre la porte à un tome 3 qui j'espère se focalisera davantage sur cet aspect-là.

J'aime toujours Vlad, mais il est quand même moins rock'n roll que dans ses précédentes apparitions et son premier tome. Pfff, l'amour ça vous transforme quand même les hommes (et les vampires) en carpette (des Carpates :)) Dans la réalité, on aime les hommes doux, gentils et prévenants, dans les romans d'Urban Fantasy on aime bien que les prédateurs le restent un peu. Bien sûr, Vlad est toujours cruel, sûr de lui, arrogant mais son charisme en prend quand même un coup.

J'aime bien Leila pour sa force et son courage, les épreuves qu'elle a subi et les pouvoirs qu'elle a mais là elle chouine un peu trop. J'espère que dans le tome 3 ça en sera terminé de ses atermoiements !

Quand je parlais de non originalité, je faisais aussi allusion à Maximus. J'avais beaucoup aimé le personnage dans le tome 1, mais alors là, c'est une resucée de Tate, l'ancien bras droit de Cat, vous savez le mec quand même balèze qui devenait chiant parce qu'il était amoureux de notre rousse préférée ! Et là, c'est exactement pareil ! Alors ça, ça m'a gonflée !

Quant aux autres personnages, j'ai encore apprécié Marty l'ami vampire de Leila, le père de cette dernière est intéressant également. Cat fait une petite apparition et c'est toujours agréable de la voir.

Pas grand chose à dire sur le style de l'auteur qui est toujours agréable à lire en VO. La couverture VO est toujours hideuse, j'aime nettement plus celle de Milady (pour une fois !).

En conclusion, un tome un peu moins prenant que le précédent, en partie due à la romance qui prend énormément de place mais agréable à lire malgré mes réserves et qui permet de retrouver Leila et Vlad. Et si vous voulez savoir si Leila arrivera finalement à percer la carapace de Vlad et à s'en faire vraiment aimer et qui leur en veut cette fois-ci, lisez-le.

Note :



Le roman fait partie du Baby Challenge Bit-lit de Livraddict
4/20
(3+1 joker)

du Challenge Read in English d'Avalon
 20

Et comme je trouve la couverture vraiment moche
ce sera ma participation à la 2e édition de Oh my, cette couverture de Cess
1/1

14 mai 2015

Jack et la mécanique du coeur de Mathias Malzieu et Stéphane Berla

avec les voix de Mathias Malzieu, Olivia Riuz, Jean Rochefort, Grand Corps Malade, Arthur H, Rossy de Palma, Dani, Alain Bashung, Cali.

Résumé :
Jack naît par une froide nuit de 1874 avec son coeur tout gelé et sa maman meurt en couches. Le docteur Madeleine lui remplace le coeur par une horloge qu'il devra remonter tous les jours et obéir à trois règles sous peine de mourir. Pendant 10 ans, le petit Jack vit reclus pour éviter toute émotion. Mais bientôt il émet le désir d'aller à la ville. Là il rencontre Miss Acacia qui va bouleverser les aiguilles de son coeur...




Mon avis :
Si vous suivez mon blog depuis ses débuts, vous savez que le conte éponyme de Mathias Malzieu avait été l'un de mes coups de coeur 2010 (mon top 3 pour tout dire) et il me tardait de voir l'adaptation qu'il en avait faite. Je n'avais pas pu voir le film à sa sortie au cinéma l'an dernier mais début avril, j'ai pu enfin le regarder. Et j'ai beaucoup aimé même si j'ai ressenti moins d'émotions qu'à la lecture du livre ou à l'écoute de l'album.

En 1874, en cette nuit la plus froide du monde, une maman donne naissance à un petit garçon dont le coeur est gelé. L'accoucheuse, le docteur Madeleine, remplace le petit coeur par une horloge qu'il faudra remonter tous les jours. Quand la maman meurt, le docteur Madeleine élève le petit Jack et lui inculque 3 préceptes auxquels il ne devra jamais déroger : Ne pas toucher à ses aiguilles, ne pas se laisser aller à la colère et surtout, surtout, ne jamais tomber amoureux sous peine de voir la mécanique du coeur se briser. Pendant 10 ans, Jack grandit entouré du docteur Madeleine, d'Arthur, un clochard alcoolique et de deux prostituées. Mais le petit garçon émet le désir d'aller une fois en ville. Et là il rencontre Miss Acacia, une belle andalouse myope, qui manque de faire arrêter son coeur. Jack n'a de cesse de la retrouver et se fait admettre à l'école. Mais la belle est partie et Jack se retrouve coincé dans cette école où Joe, une brute, et amoureux lui aussi de Miss Acacia, lui en fait voir de toutes les couleurs. Un jour, Jack laisse éclater sa colère et s'enfuit pour retrouver Miss Acacia dans le Sud de l'Espagne...

 Ceux qui comme moi connaissant déjà le conte ou ont écouté l'album en boucle ne seront pas surpris par cette adaptation, même si qui dit adaptation dit quelques modifications, notamment au niveau de la fin, il me semble (je n'ai pas le livre sous la main), même si l'issue est la même. Mais c'est une très belle adaptation. Quand le film commence, quel plaisir de voir en images ce qu'on a aimé lire ou entendre. De retrouver Jack, Miss Acacia, Joe et tous les autres. Le reproche que je pourrais faire c'est qu'il m'a manqué cette petite étincelle pour vraiment être emballée. Je ne vais pas dire que c'est plat et sans émotion, non, mais je n'ai pas eu le coeur aussi étreint qu'à la lecture du conte. Je ne sais pas à quoi c'est dû. Peut-être au fait qu'on voit un peu trop la succession de scénettes/chansons, que ces dernières (les chansons) sont souvent tronquées et qu'on ressent un manque. Mais ce ne sont quelques réserves, je vous rassure. Le film est beau, magique et émouvant malgré tout.

Le personnage de Jack est vraiment physiquement un petit Mathias Malzieu en dessin animé ! :) Avec les cheveux un peu roux, les pattes sur les côtés,  la taille et le fait qu'il prête sa voix à Jack ado et dans les chansons aide à l'identification. En revanche, j'ai été assez gênée quand Jack est petit (et parle avec une voix d'enfant) de l'entendre chanter avec la voix grave de Malzieu. Ça donne un peu trop d'anachronisme. Sinon, Jack est un personnage formidable, attachant, courageux, touchant.

J'ai beaucoup plus aimé Miss Acacia dans le film que dans le conte. J'avais le souvenir d'une jeune fille assez égoïste voire cruelle, surtout sur la fin et là je l'ai trouvée beaucoup plus touchante et amoureuse de Jack. Elle est remontée dans mon estime. :)

Et bien sûr on retrouve les autres personnages et chanteurs de l'album, sauf Eric Cantona mais avec Cali qui fait juste un petit passage (et dont on reconnaît bien la voix). Sinon il y a bien sûr, outre Malzieu, Olivia Riuz, Grand Corps Malade en Joe, le grand Jean Rochefort en Méliès, Emily Loizeau en docteur Madeleine, Arthur H et sa superbe voix pour le rôle d'Arthur, et surtout c'est très émouvant de retrouver la voix d'Alain Bashung...

Le film est très beau visuellement. Malzieu a mis longtemps à le faire mais le résultat est là. Si le conte m'avait énormément penser à Tim Burton, ce fut moins le cas pour le dessin animé, même si l'influence est toujours là. Mais graphiquement, on sent davantage la "French Touch" qui fait surtout penser à Un monstre à Paris.

En conclusion, si vous avez aimé le conte et l'album, et avez envie de retrouver Jack et son coeur-horloge, je ne peux que vous conseiller de voir cette jolie adaptation animée que j'ai beaucoup aimée même si ce n'a pas été un coup de coeur. Et savez vous ce que j'écoute en ce moment, tandis que j'écris cette chronique..? ;)

Note :



Le film fait partie du Mini Challenge Animation
2/8
36/50

du Challenge Le film de la semaine 2015 de Benji
15/53

04 mai 2015

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (207)

En ce joli moi de mai, pluvieux pour les uns, chaud pour les autres (enfin pour moi car la Tunisie connaît une petite vague de chaleur inhabituelle en cette période) je vous retrouve pour faire le point sur mes lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai lu Twice Tempted (À l'article de la mort), le tome 2 du Prince des ténèbres de Jeaniene Frost que j'avais commencé lundi dernier. Je l'ai trouvé pas mal, un peu trop axé sur la romance dans la première moitié. Puis j'ai permuté les lectures que j'avais envisagées en commençant par lire Encres de chine, le tome 3 des enquêtes de l'inspecteur Chen de Qiu Xialong au lieu Des enfants de l'Ô, le tome 1 du Cycle de Z'arkán de Vanessa du Frat.

- Aujourd'hui, je lis donc Encres de Chine que je ne vais pas tarder à finir. Il me reste 60 pages à lire. Les enquêtes de l'inspecteur Chen dans le Shanghai des années 90 me plaisent toujours autant. Et je vais commencer Les enfants de l'Ô.

- Cette semaine et celle d'après (il n'y aura pas de C'est lundi la semaine prochaine car je vais rentrer 4 jours en France donc ne pourrai pas le faire), je vais donc d'abord lire Les enfants de l'Ô, puis j'attaquerai un gros morceau (plus de 1000 pages en VO) avec Voyager, le tome 3 d'Outlander de Diana Gabaldon. Autant dire que malgré l'avion et le train qui vont me donner du temps pour lire pendant mes 4 jours en France, ça va me tenir un moment !

À dans deux semaines !