30 juillet 2010

En vacances !



Mon blog se met en pause pour une petite dizaine de jours et reviendra avec de nouveaux articles très bientôt ! Je pars à jour dans tous mes billets !
D'ici mon retour, vous pouvez toujours aller lire mes différents avis et laisser des commentaires, j'y répondrai à mon retour.

À bientôt !

Nouvelles lectures communes

Cela fait longtemps que je n'ai pas mis mes futures lectures communes à jour ! En voilà deux nouvelles prévues pour novembre :

La lecture de Vampire Story tome 3 est organisée par Thalia et aura lieu le 1er novembre. Après deux premiers tomes enthousiasmants, le 3e sera-t-il à la hauteur ?
Avec moi et Thalia, il y aura aussi Heclea, Scor13, Petit-lips, Karline03, Deliregirl01, Phooka, Lexounet, Mallou, Thalia, Flof13, Bambi_Slaughter et Mycoton3.







L'autre lecture commune de novembre sera du même auteur mais, après les vampires, nous nous attaquerons aux Zombies ! Vous en saurez plus le 20 novembre sur cette lecture commune organisée par Flof13.
Y participeront également Bambi_Slaughter, Azariel87, Phooka, Karline05, Thalia, Hécléa, Deliregirl1, Anneso, Elizabeth-Bennet, Lexounet et Iluz.

Inception de Christopher Nolan

Avec Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard, Ellen Page, Cillian Murphy, Joseph Gordon-Levitt

Résumé :
Avec son équipe, Dom Cobb est un voleur un peu spécial qui évolue dans l'univers particulier de l'espionnage industriel. Grâce à un extracteur, il récupère des idées dans le subconscient des gens grâce à des rêves plus vrais que nature. Recherché par les États-Unis, Cobb ne rêve, lui, que de rentrer chez lui.
Aussi quand, lors d'une affaire qui tourne mal, l'une de ses victimes lui met le marché en main : pratiquer une Inception, c'est à dire transmettre une idée dans les rêves de quelqu'un, en l'occurrence le fils d'un industriel afin qu'il croit qu'elle vient de lui, et il pourra retourner aux USA, Cobb n'hésite pas longtemps. Commence alors pour Cobb et son équipe, une délicate opération...

Mon avis :
Ce fim est tout simplement magistral ! Vous vous rappelez (enfin pour les 3 qui l'ont lu) que j'ai dit récemment que mon film préféré de 2010 était Petits Meurtres à l'Anglaise ? Alors oubliez, car depuis Inception l'a remplacé !
Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, je vous conseillerai presque d'arrêter de lire ma chronique ici et d'en savoir le moins possible pour profiter du film à fond ! Je ne savais que le pitch du film en allant le voir et j'ai trouvé ça très bien ! Pour les autres, vous pouvez continuer ! :)

L'histoire est donc celle de Dom Cobb qui évolue dans l'univers de l'espionnage industriel. C'est un voleur assez spécial puisque qu'il a la particularité de s'introduire dans le subconscient de ses victimes par l'intermédiaire de rêves scénarisés plus vrais que nature pour y voler les secrets les mieux gardés. Recherché dans de nombreux pays, en particulier aux USA, il ne rêve, lui, que de retourner dans son pays natal pour y retrouver sa famille.

L'occasion va lui en être donné quand une affaire tourne mal et que sa victime lui propose un deal un peu particulier en échange de son retour aux États-Unis. Il s'agit de s'introduire dans le subconscient du fils d'un concurrent et d'y pratiquer une Inception. Il ne s'agit là plus de voler des secrets mais d'y implanter  en rêve une idée, laissant croire à la victime qu'elle est réelle et vient de lui. Cobb accepte et monte avec une équipe de spécialistes, la plus grande opération jamais réalisée : créer 3 niveaux de rêves plus vrais que nature...

J'ai toujours aimé Christopher Nolan, le réalisateur, depuis le jour où j'ai vu Memento, film qui prenait le spectateur à contrepied. Depuis, il nous a, entre autres, livré ce magnifique Batman, The Dark Knight qui était un blockbuster d'une grande noirceur avec un formidable Joker joué par le regretté Heath Ledger.

Inception s'inscrit dans la même lignée. Sous ses airs de film d'action blockbuster, il nous livre encore un film assez sombre, nous entrainant dans un dédale de chausse-trapes et de faux-semblants qui nous font toujours demander si l'on se trouve dans les rêves ou dans la réalité. Et c'est diablement bien fait ! À l'instar de Matrix, auquel le sujet fait penser et surtout d'ExistenZ, excellent film de Cronenberg où plusieurs réalités virtuelles se télescopaient avec la vraie, Nolan nous manipule avec maestria en imbriquant des rêves dans les rêves. Si bien qu'on ne sait plus ce qu'est le vrai et le faux, tout comme les personnages dont le seul moyen de savoir où se trouve la réalité est d'avoir un totem, un petit objet personnel qui agira différemment suivant le rêve ou la réalité.

J'ai particulièrement aimé tout ce qui concernait l'inception, ces 3 niveaux de rêves qui sont comme trois films différents ou 3 niveaux de jeu vidéo, avec un niveau secret ! Certaines scènes sont tout bonnement grandioses et les décors magnifiques ! Je ne veux pas trop en dévoiler mais j'ai vraiment adoré les scènes de fin dans le rêve numéro 2, à l'hôtel.
 De même que les décors sont magnifiques ! Paris vu par Nolan est tout simplement magique !

Je n'ai pas vu passer les 2h30 du film tellement il est prenant et palpitant de bout en bout, jusqu'à la fin, ouverte. Sans rien dire, difficile de savoir tout au long du film quand est le rêve et la réalité et la fin nous laisse décider par nous-mêmes ce que nous voulons. Nous sommes 3 membres de la famille à avoir vu le film ensemble et je peux vous dire que ça a discuté passionnément sans arriver à savoir qui avait raison ou tort ! :) Même ma fille qui l'a revu une 2e fois ne sait toujours pas quoi en penser ! :) J'aime beaucoup ce genre de film qui nous laisse nous questionner ensuite pendant des heures ! :) Cela permet de prolonger le plaisir qu'on a eu à regarder le film et cela donne envie de le revoir très vite !

Tous les acteurs sont très bien,  peut-être un peu stéréotypés pour certains membres de l'équipe mais ça n'est pas très important !

Leonardo DiCaprio nous livre encore une partition impeccable. Son rôle n'est pas très éloigné du Teddy Daniels de Shutter Island qui oscillait entre hallucinations et réalité. Là, encore, son personnage de Dom Cobb navigue entre les rêves et la réalité et ne sait plus trop bien faire la différence... De plus, il a une sorte d'addiction à l'extracteur qui lui permet de replonger dans son passé perdu et de retrouver des êtres chers, perdus depuis. Je trouve que l'acteur prend une belle stature depuis quelque temps. C'était déjà un acteur génial mais là, il gagne de plus en plus en profondeur.

Marion Cotillard joue Mall, la femme de Cobb, je ne veux pas trop en dire sur elle car ce serait dévoiler une partie de l'intrigue mais elle n'est pas mal. Je trouve pourtant qu'elle est toujours un peu pareille dans ses rôles américains. Disons que je l'ai vue dans Nine et elle y était très semblable à la Mall d'Inception, même silhouette, même coiffure. Je ne sais pas ce que ça donne ailleurs. Mais son personnage de Mall est vraiment intéressant.

Les autres rôles sont un peu en retrait mais très bien également à commencer par les deux jeunes de la bande : Ellen Page qui joue Ariane, l'architecte spécialisée en labyrinthes oniriques (d'ailleurs, c'est marrant je n'avais jusqu'à présent pas fait le rapprochement entre son prénom et l'Ariane de la mythologie grecque, celle du fil dans le labyrinthe du Minotaure... Fait exprès ou simple coïncidence ?) qui comprend beaucoup de choses. Et Joseph Gordon-Levitt, dont j'ai beaucoup aimé le rôle de second de Cobb. Cela m'a fait plaisir de le revoir après l'excellent 500 jours ensemble.

À noter la présence de Michael Caine.

En conclusion, un superbe film sur les faux-semblants qui vous restera en tête longtemps après l'avoir vu et si vous voulez savoir si Dom Cobb réussira l'inception ou s'il se perdra dans les méandres de ses rêves, allez voir ce film !

Note :



Vu en version originale sous-titrée.

Tamara Drewe de Stephen Frears

avec Gemma Arterton, Roger Allam, Bill Camp

Résumé :
Dans un village du Dorset où deux adolescentes s'ennuient à mourir, le retour de Tamara Drewe, jeune femme au nez refait, met  un peu de vie au village et les coeurs et les sens des habitants en émoi . À commencer par l'écrivain local et le bel homme de main, Andy Cobb, ancien amoureux de la belle...



Mon avis :
Que voilà un savoureux bonbon anglais. Réalisé par un de meilleurs réalisateurs anglais, Stephen Frears, ce film est aussi bien une comédie tout court, qu'une comédie de moeurs ou une peinture caustique sur la vie à la campagne .

L'histoire est donc celle de Tamara Drewe, très jolie jeune femme, journaliste échotière de métier, qui revient dans son village natal qu'elle quitta voilà bien longtemps. Dans ce village endormi du Dorset, on s'y ennuie ferme, à commencer par deux adolescentes qui font les pires bêtises pour passer le temps.

Dans un joli cottage, Beth et Nicolas Hardiment tiennent une pension pour écrivain. Nicolas est la célébrité locale, écrivain de polars et Beth tient la pension d'une main ferme. Parmi les pensionnaires, Glen McCreavy, écrivain américain en mal d'inspiration.
L'arrivée de Tamara va provoquer quelques remous, surtout qu'affublé d'un vilain nez, elle revient avec celui-ci refait et tout mignon.  Son sex-appeal met la population masculine en émoi, à commencer par Andy Cobb, homme de main des Hardiment et ancien amoureux de Tamara.

Comme je l'ai dit plus haut voilà une délicieuse comédie douce-amère anglaise. Mais ce n'est pas que cela. Stephen Frears en profite pour lancer un regard acéré sur ce qui se passe dans les petits cottages proprets avec les jalousies, les envies, les non-dits, les maris qui trompent leurs femmes, ceux qui ont envie des autres et tous les secrets vont être mis au grand jour à cause d'un catalyseur nommé Tamara Drewe qui exerce une fascination sur tous les mâles qu'elle croise.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Tamara Drewe, jeune femme qui souffrit de son physique étant jeune et qui revient décomplexée. Elle est gaie, joyeuse et croque la vie à pleine dents, au risque de faire souffrir. C'est Gemma Arterton qui l'incarne avec une jubilation évidente. Gemma semble être la nouvelle coqueluche du cinéma anglo-saxon puisqu'elle est présente dans pas moins de 3 films en 2010 dont deux Blockbusters : Clash of the Titans et Prince of Persia.

Nicolas Hardiment est joué par Roger Allam, inconnu chez nous mais qui a joué dans la saison 2 d'Ashes to Ashes (il y jouait le Superintendant Macintosh, pour ceux qui ont vu la série). Il n'a pas le beau rôle dans le film car bien que auteur de best-sellers, c'est un homme assez veule et plutôt guidé par ses sens au détriment de son mariage.

J'ai bien aimé le personnage de Beth Hardiment, la femme de Nicolas, qui tient la pension pour écrivains. D'une douceur apparente, elle se révèle plus dure qu'on ne pense.

Pour régaler les yeux des spectatrices, nous avons le personnage d'Andy Cobb, miam :), et de Ben Sergeant le rocker qui fait un bout de chemin avec Tamara.

Et puis, il y a les deux ados, Charlotte et Jessica, deux pestes curieuses qui fourrent leur nez là où il ne faut pas et qui vont déclencher des catastrophes...

En conclusion, j'ai beaucoup aimé le film et si vous voulez entendre l'accent anglais et savoir ce qu'il se passe dans ce petit village du Dorset, allez voir la jolie et mutine Tamara Drewe !

Note :



Vu en version originale sous-titrée.

Le Cas Jack Spark, saison 1 : Été mutant de Victor Dixen

Résumé :
Jack Park, garçon un peu rebelle et difficile a toujours été différent des autres. : allergique au soleil et au sel ainsi qu'insomniaque. Ce n'est pas de son goût lorsque ses parents l'envoient dans un camp de vacances qui ressemble un peu trop à un camp de rééducation d'autant plus que la famille qui le tient semble bien bizarre !
Peu après son arrivée, des événements étranges surviennent, les plus bizarres étant les drôles de pouvoirs qu'il semble acquérir...



Mon avis :
Voilà un roman jeunesse assez particulier et plutôt sombre mais sans temps mort ou presque ! Adieu les vampires guimauves à la Meyer, vive les Fés sanguinaires de Victor Dixen !

L'histoire est donc celle de Jack Spark, jeune ado de 15 ans, différent des autres enfants car allergique au soleil, au soleil et souffrant d'insomnies. Son parcours scolaire étant chaotique, ses parents décident, sur l'insistance d'une enseignante, de l'envoyer dans un camp de vacances à Redrock dans les Rocheuses. Jack va vite s'apercevoir que le camp dirigé par une famille hors norme ressemble davantage à un camp de redressement qu'à une colonie de vacances et qu'il s'y passe de drôles de choses. Les jeunes pensionnaires subissent des tests qui les laissent affaiblis et exsangues, les dirigeants du camp ont un comportement bizarre et de drôles de créatures hantent les alentours du camp. De plus, Jack s'aperçoit que son corps subit des transformations et qu'il commence à acquérir des pouvoirs. Mais que cache la terrible famille Krampus au sein de ce camp..?

Ce roman aurait tout a fait pu figurer au Book Club de juillet sur le détournement de contes puisque l'auteur, Victor Dixen, reprend à son compte nombre de personnages de contes, des mythologies ou des légendes arthuriennes voire des personnages historiques : L'Ogre du Petit Poucet, le Marquis de Carabas etc... pour en faire des Fés, créatures sanguinaires loin des gentilles fées qui nous ont bercés. Mais c'est tout ce que vous saurez sur ces personnages. Je ne vais pas tout raconter non plus, hein ! :)

Pour un roman jeunesse, j'ai trouvé ce livre plutôt sombre et assez effrayant je dois dire ! Au cours d'un petit échange avec Belledenuit (et merci à toi d'en avoir aussi parlé dans ton article), j'avais qualifié ce roman de Stephen King jeunesse auquel le genre et le style m'ont fait penser. Comme dans un roman de King, la terreur et l'effroi sont toujours  sous-jacents (pour notre plus grand plaisir) même dans les comportements les plus anodins et j'ai tout a fait retrouvé ça dans Le Cas Jack Spark. Même si cela reste un livre jeunesse, on ne peut s'empêcher de trembler pour notre héros et ses amis, confrontés à des choses terrifiantes ! On ne s'ennuie jamais dans ce livre. il n'y a aucun temps mort, les situations s'enchaînent à toute allure, on se demande si nos jeunes ados arriveront à s'en sortir !

Je vous rassure, il n'y a pas que de l'horreur ici ! Grâce au camp, Jack découvre aussi l'amitié, l'amour et le fait de pouvoir compter sur autre que lui. Toute une partie du roman est aussi la découverte, par un adolescent, de son corps qui change. Bien sûr, Jack voit son corps se transformer différemment des autres ados mais ses préoccupations restent les mêmes, la première étant de s'adapter à ce nouveau corps comme doivent le faire des millions d'adolescents de par le monde.

Le personnage de Jack Spark est d'ailleurs très attachant ! Tiraillé entre ce qu'il est (un gentil garçon) et ce qu'il devient (dont je ne parle pas ! :)), il essaie de garder toujours la même ligne de conduite, à savoir être bon et généreux et également sauver ses congénères des vilains monstres sanguinaires qui rôdent partout !

Autour de lui, de nombreux personnages tout aussi attachants : Sinead, la jolie kleptomane rousse qui ne laisse pas Jack indifférent, Kevin le petit frère de celle-ci, énurétique, Ti-Jean, le grand Haïtien atteint d'un TOC, Josh, le garçon effacé et secret ou encore Brandy, la jeune boulimique. D'autres personnages viennent compléter ce tableau : Doug, le fort en gueule, Mary-Ashley, la pimbêche et bien sûr les dirigeants de ce drôle de camp, à commencer par la famille Krampus, énigmatique et terrifiante.

Si je devais mettre un bémol sur ce très bon roman, ce serait sur un passage un peu long concernant Soeur Edith, une des surveillantes du camp. Mais comme ce passage est nécessaire à l'histoire, ça passe ! :)

Le style de l'auteur est très agréable à lire et très vivant ! On s'imagine bien dans ce camp sombre et angoissant ! J'ai aussi beaucoup aimé les petites onomatopées qui parsèment certaines pages. C'est très sympathique.

En conclusion, un très bon thriller horrifique jeunesse qui ravira les ados comme les moins jeunes ! Et si voulez savoir ce qu'il advient de Jack Spark et de ses amis et qui sont les sombres créatures dont je vous ai parlé, lisez vite ce livre ! Et prévoyez d'avoir le tome 2 sous la main car le tome 1 se termine sur un cliffhanger insoutenable et vous n'aurez de cesse de lire la suite ! :)

Ce livre m'a été offert dans le cadre d'un partenariat entre les Éditions Jean-Claude Gawsewitch et Livraddict et je les remercie pour cette lecture haletante ! 

Note :




D'autres avis sur Bibliomania dont celui de Belledenuit.

29 juillet 2010

Challenge Milady



Nous sommes nombreuses dans la blogosphère a être fans des Éditions Milady qui publient nombre de romans Bit-lit, Fantasy ou Terreur.
Setsuka a eu la brillante idée d'organiser un Challenge Milday qui consiste à lire des romans de cette maison d'édition.

Ce challenge consiste à lire des Milady selon 5 niveaux de difficulté :

*Mode LIBRE => Lire un livre de la catégorie de son choix
*Mode DOUBLE => Lire 2 livres de 2 catégories (un Fantasy, un Bit-lit, par exemple)
*Mode TRIPLE => Lire 3 livres de 3 catégories (un Fantasy, un Bit-lit, un Science-fiction, par exemple)
*Mode QUATUOR => Lire 4 livres de 4 catégories
*Mode VAILLANT => Lire des livres de 5 catégories ou plus (précisez le nombre si vous vous inscrivez dans ce mode)

Nous devons aussi lire impérativement un Milady Graphics.

Le challenge n'a pas de limite dans le temps.

J'ai apporté ma petite pierre à l'édifice en suggérant qu'on pourrait faire un super challenge consistant à lire le nombre de livres correspondants au nombre de catégories choisies. 2 livres x 2 catégories, 3 x 3 catégories, etc...
 
J'ai donc choisi de faire le super Challenge Quatuor qui me fera lire 4 livres x 4 catégories.

Pour le moment, je n'ai pas arrêté mon choix sur tous les livres mais j'ai déjà ma petite idée de ce que je lirai :

* En catégorie Fantasy :
Je pensais que les Dresden Files étaient de la Bit-lit mais ils sont rangés dans la Fantasy chez Milday.

J'ai déjà le tome 3 des Bannis et Proscrits et Princess Bride dans ma PAL.

* En catégorie Bit-lit :
 Je n'ai aucun mal à remplir la catégorie Bit-Lit. J'en lirai sûrement plus de 4 puisque le nouveau Mercy Thompson devrait sortir en novembre.


* En catégorie Terreur :
J'ai déjà Vampire Zéro dans ma Pal avec une lecture commune prévue le 1er novembre et je vais lire Zombie Island en novembre également pour une autre lecture commune. Je n'ai pas encore choisi le 4e livre.



* En catégorie Science-fiction :
Je n'ai jamais lu de science-fiction Milady mais ce sera l'occasion d'essayer ! :) J'ai choisi Flash Forward parce que j'ai bien aimé la série tirée de ce roman. Ensuite, une série de roman qui ressemble à de la bit-lit et, pour finir, un space opera. Si ce dernier me plaît, il y a 3 autres tomes à lire !


Quant au graphics, j'ai porté mon choix sur :

Comme je vais lire aussi les romans de Dresden Files, cela me fera un bon complément !










Rendez-vous bientôt, au fil de ces lectures !

28 juillet 2010

Les Piliers de la Terre de Ken Follett

Titre original : The Pillars of the Earth

Résumé :
Dans l'Angleterre du XIIe siècle marqué par les guerres de succession, un prêtre se bat pour pouvoir construire sa cathédrale. Cette mission prendra 40 ans au cours desquels bonheurs et malheurs, luttes de pouvoirs, traitrises, amitiés se succèderont. Autour de Philip le Prieur de Kingsbridge, toute une galerie de personnages, certains touchants et attachants, d'autres manipulateurs, voleurs et menteurs...

Mon avis :
Que voilà une fresque magistrale, envoûtante et palpitante ! Un roman de plus de 1000 pages qui se lit comme une nouvelle tellement il est prenant et passionnant ! J'avais vraiment peur en commençant ce pavé de ne pas y adhérer à 100 % et de mettre longtemps à le lire. Aucun souci, vraiment, il se lit vraiment tout seul !

L'histoire (ou plutôt les histoires) est celle d'une cathédrale. Une cathédrale qui mettra 40 ans à se construire. Autour de cette future cathédrale, sise à Kingsbridge, une multitude de personnages, le Prieur de Kingsbridge, Philip, celui qui mettra tout en oeuvre pour avoir son église, Tom le bâtisseur qui trouvera du travail grâce à cette construction, Ellen, sa 2e femme, un peu sorcière sur les bords, Jake, le fils de celle-ci, qui reprendra le flambeau de la construction, Aliena, fille du comte déchu de Shiring, son frère Richard, Alfred, le fils de Tom, jaloux et bagarreur, Martha, la fille de Tom, douce et réservée, Jonathan, l'enfant trouvé et élevé par les moines, William Hamleigh, méchant, veule et fourbe, l'évêque Waleran, avide de pouvoir et prêt à tout pour en avoir.

Autour de la petite histoire, la grande. Nous somme au XIIe siècle et, à la mort du roi Henri 1er, le royaume d'Angleterre se retrouve sans héritier, celui-ci ayant péri dans le naufrage d'un bateau. S'ensuit alors une guerre de succession entre deux prétendants, Stephen (Etienne de Blois) et Maud (Mathilde l'Emperesse, fille du défunt Henri 1er) qui auront des conséquences parfois dramatiques sur le destin des habitants de Kingsbridge. Pendant que certains essayeront de bâtir leur cathédrale, d'autres (William et Waleran) n'auront de cesse de de ruser, d'ourdir des complots afin d'avoir toujours plus de puissance et d'écraser les faibles et ceux qui pourraient leur faire de l'ombre...

Difficile de résumer et de parler d'un livre aussi riche et foisonnant ! Beaucoup de personnages, de nombreuses aventures, l'Histoire qui s'écrit en même temps et toute une description sur la construction d'une église gothique et la vie dans un petit village d'Angleterre, village qui deviendra ville à mesure que la cathédrale avancera.

Mais à aucun moment, on ne s'ennuie au cours du livre. C'est toujours passionnant, intéressant et instructif ! J'avais déjà lu ce livre il y a une quinzaine d'années mais je n'en avais plus aucun souvenir (ce que je trouve bien dommage !) et cette relecture vierge m'a vraiment passionnée. J'aime beaucoup toutes les situations, les rebondissements, le contexte historique, le courage incessant d'Aliena, la quête de Jake à travers l'Europe, etc... J'ai été pétrifiée d'horreur par les agissements de William Hamleigh, un pourceau fait homme et les magouilles sans fin de l'évêque Waleran pour mettre des bâtons dans les roues de Philip, le Prieur.

4 personnages emblématiques du livre sont mes préférés.
Le premier est sans contestation Aliena, la fille de l'ancien comte de Shiring. Adolescente de 16 ans au début du livre, elle se permet le luxe de refuser d'épouser William Hamleigh. Nombre de méfaits et de crimes de l'ignoble William découleront de cela, mais, malgré les vicissitudes de la vie, l'horreur de certaines situations qu'elle subit, elle se relève toujours et va de l'avant ! De petite fille riche, elle va devenir marchande de laine, choisira la raison au lieu de l'amour mais heureusement le destin finira par lui donner le bonheur auquel elle aspire et auquel elle a droit. Beau personnage de femme, forte, belle, émouvante, un modèle dans cette Angleterre du moyen-âge.

J'ai aussi beaucoup aimé le prieur Philip. Voilà, un personnage bon et généreux, qui n'hésite pas à recourir à de petites ruses pour parvenir à ses fins. Il lui faudra beaucoup de courage tout au long de ces quarante ans, pour déjouer les pièges et les complots tendus par waleran et William Hamleigh. Heureusement qu'entouré d'amis fidèles, il arrivera à toujours rester digne et droit. Une belle figure de moine, même s'il n'est pas exempt de défauts, à savoir son attitude dure face à Ellen, ou Jake et Aliena. D'un autre côté, comment le lui reprocher, c'est sa condition de prêtre, qui plus est de Prieur, qui lui dicte sa conduite, aussi bien en bonté qu'en rigueur et intransigeance.

Mon troisième personnage emblématique est, bien sûr, Jake. Fils d'Ellen, curieux garçon roux aux yeux bleus, il est très attachant ! Toujours fidèle à ses principes et à son amour d'enfant pour Aliena, il n'hésite pas à souffrir pour ne pas déroger à ce qu'il croit ! Je l'aime beaucoup !

Le 4e est Tom le bâtisseur. Un personnage terrien, fort, dont le rêve est de construire la plus belle église qui soit. Toujours calme et réfléchi, il est un des piliers de la Terre... :)

Deux personnages de gentils sont plus en retrait : Ellen d'abord, qui pourtant donne son titre au livre 1 ! J'ai trouvé ça très étonnant d'ailleurs car ce n'est pas un personnage très présent, à la différence d'Aliena qui donne son nom au livre 2. J'ai beaucoup aimé ce personnage de femme entière et indépendante.

Quant à Martha, la fille de Tom, elle traverse les 1000 pages du livre comme une petite souris. Toujours présente, toujours dans l'ombre. On ne sait finalement pas grand chose d'elle à la fin du roman...

Les méchants du livre sont, eux, vraiment des ordures ! À commencer par William Hamleigh, un véritable méchant, mauvais comme la gale ! Il tire sa méchanceté de la jalousie, de la vengeance, de l'avidité et n'a vraiment rien pour lui ! Il n'hésite pas à commettre les pires méfaits qui ont des répercussions sur la vie des habitants de Kingsbridge, à commencer par Aliena...

L'évêque Waleran est, lui, plus un avide de pouvoir qui essaie de manipuler tout le monde pour avoir ce qu'il désire.

L'écriture de Follett est très agréable à lire. En lisant son histoire, on se sent emporté dans ce XIIe siècle de bruit et de fureur. On a vraiment l'impression d'assister à la construction (pourtant fictive) de la cathédrale. On tremble aux côtés de nos personnages préférés, on pleure sur ce qu'ils subissent, sur leurs joies comme sur leur peine. J'avoue avoir versé ma larme quand Jonathan apprend qui est son père...

En conclusion, un roman qui nous emporte sur plus de 1000 pages sans jamais nous lasser. Et si vous voulez savoir si la Cathédrale de Kingsbridge finira par être construite et ce qu'il adviendra de tous les personnages attachants dont je vous ai parlé, lisez ce livre !

Note :



C'est une lecture commune avec Melcouettes, Leyla, Melisende, Moune, Aricie, Mamzllebulle, Véro, Mlle Pointillés, MeL, Avalon, Lolo.

Ce livre avait déjà fait l'objet d'une première lecture commune le 6 juin dernier avec Fée Bourbonnaise, Heclea, Phooka, Djak, Lagrandestef, Galleane, Lexounet, Evylisangel, louisemiches, annso2.

Ce  livre fait également partie du Challenge Livraddict 2010.
6/12

27 juillet 2010

Twilight, chapitre trois : Eclipse de David Slade

Titre original : Eclipse
avec Kristen Stewart, Robert Pattinson, Taylor Lautner

Résumé :
Pendant que Bella file le parfait amour avec Edward tout en se demandant si Jacob ne serait pas mieux pour elle, Victoria, qui ne rêve que de détruire la petite humaine, lève une armée de vampires nouveaux-nés dans les environs de Seattle.
Les Cullen et les Quileutes, malgré leur haine ancestrale, vont devoir s'allier pour affronter ces ennemis redoutables.
Bella, quant à elle, va devoir choisir entre ses deux amoureux...

Mon avis :
Pour qui ne connaitrait pas la saga Twilight, succès planétaire de Stephenie Meyer, c'est l'histoire de Bella, une jeune fille vivant à Forks, état de Washington, qui tombe amoureuse d'un beau vampire, Edward et qui est aimée par un loup-garou, Jacob.
Je n'avais pas encore de blog à la sortie des deux premiers films mais je vous épargne les résumés des tomes précédents ! Sachez juste que, à la fin de New Moon (film 2),  nous avions quitté Edward demandant Bella en mariage...

Au début d'Eclipse (désolée mais je suis allergique aux titres français de la saga !), nos retrouvons nos jeunes tourtereaux, Bella et Edward, heureux de s'être enfin retrouvés et de pouvoir vivre leur amour au grand jour (l'avantage d'être un vampire chez Meyer et pas ailleurs chez Anne Rice, par exemple ! ^^). Mais tout n'est pas forcément rose chez les amoureux, Edward veut épouser Bella, Bella hésite, Bella veut devenir vampire, Edward ne veut pas, Jacob est amoureux de Bella, Bella l'est aussi un peu et se pose des questions sur son avenir, Edward reste un gentleman jusqu'au bout, Charlie le père de Bella préfère Jacob, lui, et le fait savoir et, même si ça prend une grande partie du film, pendant ce temps-là, la vie continue autour du triangle amoureux.

Victoria, la vampire rousse anéantie par la mort de son chéri, James, à cause de Bella, n'a de cesse (qui lui prend deux films et plusieurs mois quand même alors qu'il lui suffirait de sauter par surprise sur Bella et de lui arracher la tête !) de vouloir se venger. Sachant la jeune humaine bien protégée par les Cullen (c'est le prétexte), elle lève une armée de vampires nouveaux-nés pour en découdre avec eux.
Les Cullen font appel à une trêve avec les loups-garous, leurs ennemis de toujours, et s'allient avec eux  pour se lancer dans une bataille qui s'annonce épique (j'ai dit "qui s'annonce", hein, pas qu'elle va l'être !).
Pendant ce temps-là, les Volturi n'attendent qu'un faux pas des Cullen...

Je dois dire que j'ai trouvé le film bien. Pas excellent non plus, mais j'ai bien aimé... Disons que je ne me suis pas ennuyée ! :) J'ai lu les 4 tomes de la saga en anglais (il faut absolument éviter de les lire en français !)  et ce tome 3 était un de mes préférés. Et je trouve le film plutôt fidèle au livre. Bien sûr, on ne trouvera jamais dans un film tout ce qui est dans un roman mais, là, je suis plutôt satisfaite.

De plus, le film a beaucoup d'humour et on rit souvent ! Tout d'abord grâce à Charlie Swann qui sort des répliques qui font mouche tellement il n'aime pas Edward et que ça se voit ! ^^
Ensuite, il y a une allusion au torse nu de Jacob qui m'a fait rire. On a beaucoup glosé sur le fait que Jacob est souvent torse nu dans le film 2 (c'est parce que les loups-garous doivent pouvoir se transformer vite) et dans Eclipse, Edward fait une remarque ronchon sur le fait qu'il ne porte pas de T-Shirt. :D

Bon, OK, le film tourne beaucoup autour du triangle amoureux Edward-Bella-Jacob et c'est parfois un peu pesant et gnangan ! On a envie de crier après cette cruche de Bella d'arrêter de jouer avec Jacob car on sait bien que c'est Edward qu'elle aime, non mais oh ! Ben non, il faut qu'elle se pose des questions et patati et patata, pfff ! :)

Sinon, il y a plein de choses que j'ai bien aimées dans le film, à commencer par les loups-garous ! Ceux-là, je les aime sous toutes les formes ! :) En humains ou en loups ! En humains, j'aime la troupe de jeunes qui folâtrent comme des jeunes chiots, ils sont vraiment sympathiques. En loups-garous, ils sont vraiment réussis. La scène de la bataille où ils débarquent est géniale ! J'ai hâte de les voir encore plus dans le film 4 !

J'aime aussi les Volturi. Ils marquent vraiment les scènes où ils apparaissent, je voudrais bien les voir davantage !

J'ai aussi aimé toutes les scènes avec Riley et les nouveaux-nés.  Ça donne un peu plus de noirceur au film et ça permet de ne pas toujours être dans le guimauve. J'ai bien aimé aussi la toute jeune vampire, Bree, si je ne m'abuse. Trop mignonne celle-là !

J'ai bien aimé aussi certaines scènes entre Edward et Jacob, quand ils mettent leur rivalité de côté et se rendent compte qu'ils pourraient, dans 1000 autres vies, être amis...

Sinon, les choses que je n'ai pas vraiment aimées concernent surtout les personnages.

Bella est toujours aussi empotée ! Oh la la, cette façon d'avoir toujours les yeux baissés quand elle parle, c'est pénible ! Et encore, ses cils papillonnent moins que dans le 1 ! Allez ma fille, remue-toi un peu ! Bon, on ne peut pas en vouloir à Kristen Stewart puisque c'est le personnage qui est comme ça ! Je ne veux pas spoiler sur le prochain film mais quand j'avais lu le tome 4 et que les événements font qu'elle sort de sa chrysalide, j'avais trouvé qu'elle était beaucoup plus intéressante.

J'ai toujours autant de mal avec Edward et là, c'est la faute de Robert Pattinson ! Car Edward est censé être magnifique alors que Pattinson en fait un mec coincé avec deux expressions ! Bon, je suis un peu dure car il est quand même plus supportable que dans le deux où, heureusement, on ne le voyait pas beaucoup ! Mais alors que j'étais très Team Edward dans les livres et trouvait Jacob assez pénible, là c'est tout le contraire ! Mr Pattinson, je ne vous remercie pas !

J'aime beaucoup le Jacob campé par Taylor Lautner, il en fait un mec sympa, marrant, qui à l'âge du rôle et on a envie de dire à Bella de choisir ce garçon qui a l'air fait pour elle !

En ce qui concerne les Cullen, j'aime toujours autant Carlisle, c'est vraiment mon chouchou ! Ainsi qu'Alice, toujours aussi croquignolette !

Du mieux concernant Rosalie ! Dans les livres, elle est, paraît-il une fille splendide. Or, jusqu'à présent la Rosalie des films étaient une blonde quelconque avec une espèce de paille épaisse sur la tête en guise de cheveux ! Dans le 3, les cheveux sont désépaissis et elle beaucoup plus mignonne !

En revanche, c'est quoi cette coiffure qui affuble Jasper ? Il était mignon comme tout dans le premier film, là c'est une horreur ! Moi qui aime beaucoup ce perso, je suis déçue !
J'ai bien aimé les flashbacks sur Rosalie et Jasper.

Rien à dire sur Emmet (marrant) et Esmée (qui change de couleur de cheveux à tous les plans).

Une grosse grosse déception, c'est le choix de Bryce Dallas Howard pour jouer Victoria ! Elle est nulle ! Bon on sait que Rachelle Lefevre s'est fait virer pour divergences d'emploi du temps mais elle campait une Victoria charismatique, sauvage et on croyait à son personnage ! Avec Miss Howard, on ne croit pas un seul instant qu'elle puisse être méchante tellement elle est fade !

Je suis déçue par la bataille qui s'annonçait épique (je vous en parlais plus haut ! ;)) mais qui dure aussi peu de temps ! Pif paf pouf, en deux temps trois mouvements, c'est plié ! Mais c'est dans les bouquins c'est pareil ! Miss Meyer n'est pas à l'aise avec les conflits et ça se voit ! Et encore, dans le film, on VOIT la bataille, c'est déjà mieux ! Dans les livres, puisque c'est Bella la narratrice, on nous raconte comment ça se passe... de loin...

Un zéro pointé pour les génériques français de New Moon et Eclipse qui reprennent l'image des titres anglais mais pas le reste d'où incohérences... Dans New Moon (nouvelle lune), on voyait une nouvelle lune apparaître et le titre apparaître doucement également : New... bah non ! Ten-ta-tion... Le rapport avec l'image de la nouvelle lune ? Ben aucun !
Dans le 3, on voit une belle éclipse apparaître et le titre : Ecl... ben non encore, c'est Hé-si-ta-tion qui apparaît ! Aucun rapport entre l'image et le titre et je trouve ça bien nul ! Voilà, c'est dit !

En conclusion, un Twilight 3 qui ravira sûrement les amoureux(ses) des précédents films mais qui risque de laisser sur leur faim ceux qui préfèrent les livres. Et si vous voulez savoir si Bella choisira Edward ou Jacob (au cas où vous ne le sauriez pas déjà !) ou si elle sera massacrée par les nouveaux-nés de Victoria, allez voir le film.
Quant à moi, je serai présente pour le 4 (scindé en deux parties) car c'est celui qui s'annonce le plus prometteur !


Note :



Vu en version originale sous-titrée.

26 juillet 2010

Petits meurtres à l'Anglaise de Jonathan Lynn

Titre original : Wild Target
avec Bill Nighy, Emily Blunt, Rupert Grint.

Résumé :
Victor Maynard, la cinquantaine, est assassin professionnel de père en fils et le meilleur de sa profession. Il exécute sa profession sans état d'âme. Tout change le jour où son contrat est une jolie jeune femme pétillante. Sous le charme, il va vouloir alors la protéger et de chasseur devient chassé.  Accompagnés d'un jeune homme un peu gauche, ils vont devoir échapper aux tueurs qui les traquent...

Mon avis :
Je crois bien que c'est le film que j'ai préféré depuis le début de l'année ! Il n'est pas aussi flamboyant qu'un Sherlock Holmes, un Shutter Island ou un Gainsbourg (mes préférés à ce jour), mais c'est celui qui m'a le plus emballée.

L'histoire est donc celle de Victor Maynard, élégant anglais de 54 ans, qui est tueur professionnel. Son père l'était avant lui et sa mère a tout fait pour qu'il le devienne aussi et soit le meilleur dans sa catégorie. Un peu collet monté, encore célibataire, il excelle dans ce qu'il fait.

Rose est une arnaqueuse, kleptomane et voleuse d'art, également excellente dans sa partie. Malheureusement, sa dernière arnaque (la revente d'un faux Rembrandt) tourne mal et Maynard écope du contrat pour la tuer. Là aussi, ça tourne mal puisqu'au lieu de la tuer, Maynard tombe sous le charme de Rose, une Miss Catastrophe à la langue bien pendue, écope d'un jeune apprenti involontaire, Tony, et va devoir sauver leur peau et la sienne puisqu'ils sont pourchassés à leur tour...

Passons sur le titre français, peu original ! Sous prétexte que ça parle de meurtres et que c'est anglais on nous sort une resucée de Petits Meurtres entre amis ! Nul ! Heureusement que le titre VO est plus classe que ça ! :)

Comme je l'ai dit plus haut, ce film m'a vraiment emballée. Bon, faut dire que j'adore les films anglais ! Je serais capable d'écouter la Reine pendant des heures rien que pour entendre parler anglais ! :) ... Enfin peut-être pas quand même ! ^^ Alors quand un film réunit tous les ingrédients que j'aime : l'accent, des situations drôles, un humour so British, des acteurs formidables, je suis conquise !

Il faut dire qu'on ne s'ennuie pas une seconde pendant ce film. Les situations sont très pince-sans-rire, comme les anglais savent le faire ou comme on pouvait le voir dans les films d'Audiard autrefois (Les Tontons Flingueurs, par exemple). Cela donne lieu à des scènes joyeusement macabres, cocasses et décalées où les acteurs ont l'air de s'en donner à coeur joie. Nous avons également des moments touchants et tendres pour le plus grand bonheur des fleurs bleues comme moi ! ^^

Les acteurs sont vraiment extras, à commencer bien sûr par Bill Nighy. Je suis une grande grande fan de cet acteur toujours classe (enfin dans tous les films où je l'ai vu !). Dans Wild Target (je ne me fais pas au titre français !), il est épatant dans le rôle de ce tueur toujours impeccablement habillé, laissant peu de place à l'émotion et qui voit sa tour d'ivoire se fissurer à cause d'un ouragan nommé Rose.

Il faut dire qu'Emily Blunt est une Rose délicieuse ! Mutine, taquine, pétillante, elle fait tourner tout le monde en bourrique mais on ne peut s'empêcher de lui pardonner et de s'attacher à elle. Elle illumine les scènes où elle apparaît.

Ce film est enfin l'occasion de voir Ruper Grint ailleurs qu'en Ron dans les Harry Potter. Bon, j'ai trouvé qu'il ne se démarquait pas trop de son rôle de Ron car, là, il est également un peu empoté et gauche mais il est très bien dans le rôle de l'apprenti malgré lui. Certaines de ses scènes sont très drôles.

Ruper Everett que je n'avais pas vu dans un film depuis... depuis bien longtemps, joue le méchant. Il est très convaincant dans ce rôle.

Mention spéciale à celle qui fait la mère de Victor Maynard. Son rôle est assez savoureux en mère prête à tout pour que son fils reste l'assassin hors pair qu'il était ! Il faut veilleur à ne rien lui laisser sous la main, elle trouvera toujours à s'en faire une arme ! ;)

À noter l'acteur qui jouait Arthur Dent dans H2G2, le guide du voyageur galactique et qui joue (très bien) le rôle de l'adversaire de Victor.

En conclusion, si vous aimez les film anglais avec cette British Touch si particulière et si vous voulez savoir si Victor Maynard arrivera à se débarrasser des tueurs lancés à sa poursuite et se fera aimer de Rose, allez voir Wild Target et en VO !

Le film est un remake d'un film français de Pierre Salvadori, Cible émouvante, sorti en 1993, avec Jean Rochefort et les regrettés Guillaume Depardieu et Marie Trintignant.  Je n'ai pas vu ce film mais maintenant, j'aimerais bien le découvrir !

Note :



Vu en version originale sous-titrée.

25 juillet 2010

Splice de Vincenzo Natali

avec Adrian Brody, Sarah Polley, Delphine Chaneac

Résumé :
Elsa et Clive sont un couple de chercheurs ayant réussi l'hybridation de différents ADN d'animaux. Ils souhaitent maintenant combiner l'ADN d'animaux avec de l'ADN d'humain. Lorsque la société qui les financent leur refuse le projet, ils le continuent en secret et créent Dren, une créature hybride qui va dépasser leurs rêves les plus fous. Mais ne risque-t-on pas de se perdre lorsqu'on joue à Dieu..?

Mon avis :
Voilà un film bien étrange dont on ressort en ne sachant pas si l'on aimé ou pas. Très touchant par certains côtés, il dérange aussi  par certains points : Peut-on tout se permettre au nom de la science ? Quelles sont ses limites morales ? Et, surtout, peut-on jouer à être Dieu sans conséquences..?

Le film raconte donc l'histoire de Clive et Elsa, un couple de chercheurs stars, réunis aussi bien en labo qu'à la ville. Avec leur équipe, ils ont réussi à créer des chimères en combinant différents ADN d'animaux. Cette découverte pourrait révolutionner la recherche médicale. Elsa et Clive (surtout Elsa) ne comptent pas s'arrêter là et souhaite passer à l'étape supérieure qui est de créer un hybride d'humain et d'animaux. Consciente du problème moral que cela pose, la société qui finance les recherches leur refuse les fonds pour le projet. Elsa passe outre et crée son hybride. Après plusieurs essais infructueux, Elsa arrive à créer un embryon qui arrive à son terme contre toute attente. Dren est donc le résultat de cette hybridation, une créature mi-humaine, mi animale. La situation va peu à peu échapper à ses créateurs qui vont passer par de nombreuses émotions différentes à mesure que Dren grandit et se mettre à à avoir des sentiments de plus en plus humains. À avoir joué à être Dieu, Clive et Elsa vont en subit les conséquences de plein fouet...

Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à ce genre de film. La bande-annonce me laissait penser que c'était un vrai film d'horreur. Des savants créaient une créature hybride qui échappait à leur contrôle et semait la terreur. Or, il ne s'agit absolument pas de cela ! Le film est beaucoup plus profond que l'on peut croire mais il dérange également pas mal par tous les thèmes qu'il aborde (l'immoralité, l'inceste, le viol, entre autres).

Au lieu d'avoir un regard scientifique et clinique sur leur création, les deux chercheurs vont avoir de plus en plus de mal à démêler leurs sentiments face à Dren. À commencer par Elsa qui a une attitude malsaine vis à vis de la petite créature qu'elle considère comme un animal de compagnie puis comme sa fille puis comme un objet  de répulsion quand ça tourne mal. Je dois dire que l'attitude de la chercheuse m'a mise en colère ! Dren étant sa création, elle aurait dû, elle, avoir une attitude plus humaine et responsable envers la chimère, au lieu d'essayer de s'en débarrasser. Quant à Clive, son attitude face à une Dren découvrant des émotions bien féminines, elle est toute à fait malsaine et laisse impression de malaise.

Je n'ai pas aimé du tout la fin qui part dans un grand délire un peu grotesque et qui gâche un peu le film. Mais vous l'aurez compris, ce film ne laisse pas indifférent du tout. Il pose plein de questions sur la fameuse éthique des scientifiques, les codes et les valeurs morales qui régissent la science. Doit-on tout se permettre pour faire avancer la science ? Et si on arrivait effectivement à cloner un humain ayant de l'ADN animal, comment se comporter avec lui ? Sujet auquel il est difficile de répondre...

Je dois dire que la petite (puis grande) Dren est tout à fait attachante et on a envie de l'aimer et de la protéger au fur et à mesure qu'elle grandit. Comment, nous spectateurs, ne pas être touchés par cette créature innocente à la beauté troublante et qui n'est que le jouet d'humains qui ne savent plus comment s'en occuper une fois qu'elle n'est plus la petite poupée touchante qu'elle était. Je comprends qu'elle exerce une fascination presque malsaine (sans la partager, évidemment) sur ses "parents" qui vont passer par toutes la gamme des sentiments au cours de son développement, jusqu'aux pires...

Les acteurs sont tous impeccables à commencer par la très jolie Delphine Chaneac, une petite Frenchy qui fait une remarquable prestation. Elle sait faire passer toute une palette d'émotions sur son visage et arrive à nous émouvoir plus d'une fois.

Sarah Polley, égérie du cinéma américain indépendant, campe une bien froide Elsa. Je n'ai pas vraiment aimé ce personnage égoïste, arriviste, qui joue avec le feu en dépit de la morale et de l'éthique. On se demande ce qu'elle cherche en créant cette créature :  à prouver que c'est possible ? À combler un manque maternel ?

Quant à Adrian Brody, un acteur que j'aime bien, il est très bien en Clive. Son rôle est un peu ingrat, je dirai. On voit bien que c'est Elsa qui a le pouvoir dans le couple et le labo ! :) D'ailleurs c'est elle qui choisit de créer l'hybride et de l'élever, lui ne fait que subir et suivre Elsa comme un toutou ! Il est quand même autant responsable qu'elle puisqu'il aurait pu arrêter le processus à chaque étape et dire non. Mais tout ce qu'il fait, c'est être faible en disant que ce n'est pas bien d'un air peu convaincant... D'ailleurs il sera tout aussi faible face à une Dren adulte...

En conclusion, un film qui ne laisse pas indifférent, vous l'aurez compris et qui laisse un drôle de sentiment de malaise à la sortie. Deux semaines après l'avoir vu, je suis incapable de dire si je l'ai vraiment aimé ou pas... Si vous voulez savoir ce qu'il adviendra de Dren, la créature créée par Elsa et Clive, allez voir ce film !

Note :



Vu en version originale sous-titrée.

21 juillet 2010

Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde

Titre original : The Picture of Dorian Gray

Résumé :
Le jeune Dorian Gray, jouvenceau d'une beauté inouïe, a été peint de façon magistrale par Basil Hallward. Dans un élan de vanité, Gray fait le voeu de ne jamais vieillir et que ce soit son portrait qui subisse les stigmates du temps et de ses péchés. Dès lors, ce sera effectivement son image qui subira les conséquences de ses turpitudes tandis que Dorian Gray ne bougera pas...


Mon avis :
Que ce livre est bavard et d'un ennui abyssal ! Un vrai pensum que je me suis forcée à lire jusqu'au bout. C'est pourtant un classique de la littérature anglaise sorti à la fin du XIXe siècle et qui fit scandale à l'époque de par les idées qu'il véhiculait : L'homosexualité latente des personnages ou l'usage de l'opium.

L'histoire est donc celle de Dorian Gray, jeune homme d'une merveilleuse beauté, qui fascine tous ceux qu'ils croisent. C'est tout d'abord le peintre Basil Hallward qui n'a de cesse de faire de lui un portrait parfait puis Lord Henry, qui veut avoir l'amitié de Gray à tout prix. Naïf et innocent au début, Dorian Gray fait preuve de vanité sous les compliments répétés de ces hommes. Quand Lord Henry lui dit qu'il faut qu'il profite de sa beauté et de sa jeunesse, Dorian fait le souhait que son portrait subisse les affres du temps et de sa vie à sa place.

À la suite d'une histoire d'amour malheureuse, Dorian Gray s'aperçoit qu'effectivement c'est son portrait qui en subit les conséquences. Dès lors, Gray passe sa vie à tomber toujours plus bas dans la déchéance et l'immoralité, sans en subir aucun châtiment. C'est toujours son portrait qui subit les outrages du temps et de ses turpitudes. Jusqu'où pourra-t-il aller sans devoir répondre de ses actes?

J'ai beau ne pas avoir aimé du tout ce roman, je lui reconnais quand même de nombreuses qualités. Il décrit assez bien la bonne société anglaise de la fin du XIXe siècle avec ses codes et ses règles et ses gens qui passent leur temps à les enfreindre joyeusement. Lord Henry et son épouse sont, par exemple, un couple de façade, puisque chacun mène sa vie amoureuse comme il l'entend et surtout pas avec l'autre. De même qu'on fréquente allègrement des bouges et des fumeries d'opium.

De même que le livre montre bien le refus de vieillir qui est terriblement d'actualité encore de nos jours. Que ne sommes nous prêts à faire pour ne pas vieillir ? Certains (et surtout certaines) vont jusqu'à se défigurer pour rester éternellement jeunes. Que ne serions prêts à faire si nous avions l'assurance de ne pas vieillir aussi  ou que nos actes seraient sans conséquences ? Signerait-on un pacte avec le Diable en échange de la jeunesse éternelle comme Faust ou souhaiterions-nous un tableau qui prendrait les coups du sort à notre place, comme Dorian Gray ?

Mais le problème du roman est qu'il est, malgré ses qualités, profondément ennuyeux et ses personnages peu attachants. On peut ne pas avoir d'empathie pour des personnages mais trouver le livre excellent parce que l'auteur sait nous le narrer de façon magistrale. Ici ce n'est pas le cas en ce qui me concerne. Certaines situations qui seraient intéressantes deviennent vite ennuyeuses ou superficielles et on n'a qu'une hâte c'est que le livre se termine au plus vite pour passer à autre chose. On finit par perdre tout intérêt pour la déchéance morale de Dorian Gray.

S'il est assez désarmant au début du livre, Dorian Gray devient vite superficiel et vaniteux. Tout commence par son supposé amour pour Sybil Vane, la jeune comédienne. Il s'enflamme aussi vite qu'il se détourne d'elle  pour un motif bien léger et révèle alors sa toute sa superficialité. À partir de ce moment-là, ce personnage  et ses agissements deviennent surtout d'un ennui profond. Malgré quelques scènes intéressantes, celle avec Basil Hallward ou la fin, le reste n'est qu'une succession de blablas soporifiques dans des salons ou entre Lord Henry et Dorian Gray.

Concernant Lord Henry, le personnage aurait également pu être intéressant mais tout ce qu'on retient de lui, finalement, c'est qu'il est assez prétentieux et hautain, et soliloque énormément jusqu'à la nausée. Ébloui d'entrée par la beauté de Dorian Gray, il n'a de cesse de conquérir son amitié et plus si affinités. ^^ La relation homosexuelle entre les deux hommes est suggérée plus que montrée mais assez tangible malgré tout même si apparemment chacun vit sa vie de son côté. Leur relation se distant au fil des années, me semble-t-il.

Il fait également office d'âme damnée auprès de Dorian Gray puisqu'il le persuade de la fugacité de la jeunesse et de la beauté et le jeune jouvanceau fait alors ce voeu que son tableau vieillisse à sa place.

J'ai davantage aimé le peintre Basil Hallward, même si lui aussi encourage le jeune homme à être infatué de sa personne en louant sans relâche sa beauté. Mais on peut y voir l'intérêt d'un artiste pour son modèle et cherchant à produire le meilleur tableau possible. Lui, aussi semble amoureux de Dorian Gray mais c'est davantage de sa beauté qu'autre chose. Il me semble moins perverti que le reste des personnages et cela lui sera fatal.

Le style de l'auteur est très beau, on ne peut le nier, mais tellement alambiqué avec ses longues descriptions, dialogues ou monologues qu'on finit par ne plus voir le côté poétique. D'un autre côté, Oscar Wilde ne dépare pas de ses collègues écrivains anglais du XIXe siècle, friands de longues phrases emberlificotées. J'avais ressenti le même ennui en lisant Un conte de Noël de Dickens même si ce livre-là était quand même plus intéressant à lire.

Mon édition comporte une introduction qui aurait davantage sa place en postface. En effet, l'auteur de l'introduction dévoile et décortique toute l'intrigue du roman à venir. Quand j'ai vu ça, j'ai arrêté tout de suite de la lire et l'ai reprise après le livre. Elle est très intéressante mais, avouons-le, également très soporifique.

En conclusion, vous l'aurez remarqué, je n'ai pas du tout aimé ce livre ! J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à écrire cette chronique car je ne savais pas comment l'argumenter... Mais si vous voulez savoir si Dorian Gray échappera éternellement à son destin, lisez ce livre...

Note :



Ce livre est une lecture commune avec Setsuka, Lexounet, Touloulou, Jana, Emilie, Amandine et Karline05. Liens à venir.

 Il fait également partie de mon Challenge Livraddict 2010
5/12

20 juillet 2010

Kiss & Kill de Robert Luketic

Titre original : Killers
avec Ashton Kutcher, Katherine Heigl, Tom Selleck et Catherine O'Hara

Résumé :
Jen Kornfeldt part se remettre d'une rupture douloureuse sur la côte d'Azur avec ses parents. Là, elle y rencontre Spencer Aimes et c'est le coup de foudre. Ce qu'elle ne sait pas c'est que Spencer est assassin pour une agence gouvernementale. Ils se marient rapidement et coulent des jours heureux en Californie jusqu'au jour où, trois ans plus tard, le passé rattrape Spencer. Jen va découvrir la vérité quand des tueurs vont les pourchasser...

Mon avis :
Voilà une gentille comédie de l'été qui ne vous mettra pas le cerveau en vrac mais vous divertira ! Le sujet est vu et revu mais, au contraire du Chasseur de primes qui m'avait plutôt barbée, j'ai passé un vrai bon moment de détente. Le mérite en revient aux deux acteurs principaux, fun et sexy.

L'histoire est donc celle de Jen Kornfeldt, jolie jeune femme qui vient juste de rompre avec son fiancé. Pour soigner sa déprime, ses parents (envahissants) l'emmène passer des vacances sur la Côte d'Azur. À peine arrivée, elle rencontre Spencer Aimes, charmant et séducteur et c'est le coup de foudre entre eux deux. Spencer lui cache la véritable raison de sa présence dans le coin : il est assassin pour une branche de la CIA et doit effectuer un contrat. Après un mariage rapide, Spencer raccroche, crée une société de construction et les deux amoureux vivent pendant quelques années tranquilles sur la côté Ouest des USA entourés de leurs amis, leurs voisins et les parents de Jen toujours aussi présents...
Un jour, Spencer est contacté par son ancien mentor et quelques heures après on tente de le tuer. Jen découvre alors que son mari n'est pas qu'un gentil garçon et est également un tueur implacable (si si !). Ils vont devoir alors tout faire pour échapper à une horde de tueurs et sauver leur peau...

Il y a des films comme ça qu'on va voir au bon moment et qui détendent même si on sait que ce n'est pas le chef-d'oeuvre de l'année ! Kiss & Kill fait partie de ceux-là. Ce n'est pas le plus original, ni le mieux joué mais on ne s'ennuie pas une seconde. Certaines situations et personnages sont un peu caricaturaux, comme la mère qui se pochtronne dès le petit déj mais j'avoue que je ne regrette pas une seconde d'avoir été voir ce film au cinéma.

Le mérite en revient surtout à ses deux acteurs principaux qui sont éminemment sympathiques !
Ashton Kutcher pourrait jouer une plante que j'aimerais le voir dans un film ! ^^ Il ne change pas particulièrement de registre d'un film à l'autre et, là, il ne convainc pas vraiment en tueur professionnel implacable mais il est agréable à l'oeil et est davantage convainquant en amoureux ! :)

J'adore Katherine Heigl. Je n'ai jamais regardé Grey'Anatomy mais j'aime la voir jouer dans les comédies romantiques où elle passe. On sent une fille sympathique et pas prétentieuse qui n'hésite pas à se mettre dans des situations cocasses pour le bien du film !

Tom Selleck et Katherine O'Hara jouent les parents omniprésents de Jen. Katherine O'Hara est l'élément comique du couple mais ça ne va pas plus loin. Selleck joue les durs et le père protecteur avec conviction. Mais qu'est-ce qu'il vieillit !

En conclusion, un film sympa à aller voir un jour où il fait chaud et que vous voulez profiter de la clim du ciné. Et si vous voulez savoir si Jen et Spencer échapperont aux tueurs lancés à leurs trousses et s'ils vivront leur gentille petite vie de banlieusards américains, allez voir ce film !

Note :



Vu en version originale sous-titrée.

19 juillet 2010

Joséphine de Pénélope Bagieu

Résumé :
La vie de Joséphine, trentenaire à la Bridget Jones, qui rêve du grand amour, se trouve parfois trop grosse et refait le monde avec ses amis.







Mon avis :
Je suis une grande fan de Pénélope Bagieu, dont la première BD, Ma vie est tout à fait fascinante, m'avait beaucoup plu. De même que j'adore ses petites réparties sur son Twitter.

Avec Joséphine, on retrouve tout ce qui fait le sel de ses BDs. De l'humour un peu décalé, une héroïne trentenaire, qui vit avec son chat, qui a des questions existentielles sur la façon de s'habiller, sur ce qu'elle va faire ce soir ou demain, qui a deux amis pour l'épauler quand elle déprime, une soeur gonflante à force d'être trop parfaite, et qui rêve de rencontrer l'homme de sa vie.

Je n'ai plus l'âge d'être le coeur de cible du roman mais certaines situations nous parleront toujours et, à tout âge, on peut se retrouver dans certaines situations de la BD. J'ai trouvé ce livre sympa, très bien pour lire au bord de la piscine en se faisant bronzer au soleil ! ^^

Le style est humoristique, parfois ironique, pas prise de tête et agréable à lire. On s'amuse beaucoup ! Les dessins sont agréables à regarder. On se prend vraiment de tendresse pour cette Joséphine qui voudrait, elle aussi, un chéri avec lequel passer ses soirées...

En conclusion, un livre à glisser dans son sac et à lire pour mettre de bonne humeur. Et si vous voulez savoir quelles aventures attendent notre Joséphine, lisez ce livre ! Je lirai avec plaisir le tome 2 de ses aventures quand il sortira en poche.

Note :

18 juillet 2010

Les Tribulations d'une caissière d'Anna Sam

Résumé :
Le regard acéré et caustique d'Anna Sam, diplômée de littérature et qui fut caissière en grande surface pendant 8 ans. Elle décrit tous les travers des clients, leurs manies, leur façon de se comporter avec les caissières.






Mon avis :
Un petit livre amusant sur les 1001 façons qu'ont les clients de se comporter dans un supermarché et leurs relations par rapport aux caissières plus ou moins invisibles derrières leurs caisses.

Anna Sam est une diplômée en littérature qui s'est retrouvée à devoir travailler comme caissière de supermarché, d'abord pour financer une partie de ses études puis par nécessité. Pendant les 8 ans où elle est restée derrière sa caisse, elle a noté toutes les sortes de clients qu'on peut rencontrer, leurs manies, leur mépris, souvent, leur gentillesse parfois. 

Dans ce livre, tout ce qui fait la vie d'une grande surface est passée au crible : La façon dont les gens passent aux caisses, la façon dont certains arrivent avant l'heure d'ouverture, ceux qui essaient d'acheter alors que ça ferme, ceux qui s'embrassent comme s'ils étaient seuls, ceux qui font les soldes, ceux qui viennent le soir du 24 décembre acheter des cadeaux de Noël, rien n'échappe à l'oeil caustique de notre auteur.

C'est plein d'humour mais j'ai trouvé Anna Sam un brin condescendante parfois. On sait que dans la société française, il y a nombre de râleurs, de beaufs, d'imbéciles, voire de cons tout court, mais il y a aussi des gens gentils qui font leurs courses tranquillement et qui disent "bonjour" à la caissière, et "merci, au revoir" quand ils s'en vont. Évidemment, un livre sur ces gens-là ne seraient pas très amusant, n'est-ce pas ? :)

Du coup, j'ai eu l'impression que l'auteur dénigrait un peu tous ces gens en les regardant de haut et ça m'a un peu dérangée. Certaines personnes sont peut-être odieuses, méprisantes ou sans-gêne envers les "hôtesses de caisse" mais nous, clients, avons le droit aussi de vouloir être tranquilles quand on passe à la caisse. Par exemple, je suis polie, aimable et affable (enfin, j'essaie ! ;)) quand je passe en caisse mais j'ai le droit de ne pas vouloir que la caissière me fasse la conversation comme si j'étais une vieille copine de lycée et qu'on se raconte nos vies ! Comme j'ai le droit aussi de ne pas vouloir que la caissière fasse des commentaires sur ce que j'achète : "ah ça a l'air super bon, ça !", "oh ce film a l'air génial !", "sympa ce pull !", Grrr ! Et il faut voir aussi que parfois on est fatiguées, grognon ou tête en l'air et qu'on oublie d'être "sympa" !

Mais dans l'ensemble, c'est plein d'humour et c'est également très instructif ! ;) Le style de l'auteur est du langage parlé, ça peut choquer de la part de quelqu'un qui a fait des études de littérature mais j'ai bien aimé ce style direct et plein d'humour. Anna Sam n'a pas la prétention de faire un essai philosophique et c'est très bien comme ça !

En conclusion, un livre détente qui se lit très vite, idéal en période de vacances. Et si vous voulez savoir comment ça se passe dans un supermarché, lisez-le ! Quant à moi, je lirai son 2e livre : Conseils d'amie à la clientèle.

Note :

12 juillet 2010

Intuitions de Rachel Ward

Titre original : Numbers

Résumé :
Jem, jeune fille à la dérive de 15 ans, possède le don de voir des chiffres au-dessus des gens. Le jour où sa mère décède elle comprend qu'ils correspondent à la date de leur mort. Depuis lors, elle évite tout attachement jusqu'à sa rencontre avec Spider.
Le jour où ils se rendent à la grande roue de Londres, elle s'aperçoit que les gens qu'elle croise ont tous la même date, celle du jour-même. Comprenant que quelque chose de terrible va arriver, Jem entraîne Spider à sa suite, quand un attentat survient. Les deux ados deviennent alors les deux suspects et s'enfuient, Jem ne pouvant expliquer comment elle a su ce qui allait se passer...

Mon avis :
Tout d'abord, je tiens à remercier les Éditions Michel Lafon et Livraddict pour m'avoir choisi pour ce partenariat.

J'avoue qu'en lisant le résumé, j'ai été très intriguée par ce livre. Ayant postulé en pleine lecture d'Hunger Games, je me suis dit qu'un autre livre jeunesse de qualité serait une bonne lecture. Au final, je suis plutôt mitigée. L'idée de départ est bonne et captivante mais au fil des pages, le livre devient le banal "road trip" de deux ados qui se cherchent et dont l'un deux est condamné...

Depuis toute petite, Jem voit des chiffres au-dessus de la tête des gens sans savoir ce qu'ils signifient. Lorsque sa mère décède alors qu'elle a 7 ans, elle comprend alors que ces chiffres sont la date de leur mort. Ballotée de famille d'accueil en famille d'accueil, Jem grandit au bord de la marginalité, refusant de s'impliquer dans des relations dont elle connaît l'issue à l'avance. Tout cela change le jour où, à 15 ans, elle devient amie avec Spider, tout aussi paumé qu'elle.
Un jour qu'ils sont à la grande roue de Londres, Jem voit que les gens autour d'elle portent tous le même numéro, celui du jour-même. Paniquée, elle pressent une catastrophe et a juste le temps de se sauver en entraînant Spider quand un attentat survient.
Recherchés par la police, les deux ados vont s'enfuir et entamer un voyage dont personne ne sortira indemne...

Petite déception donc pour ce livre puisque je pensais qu'il s'agirait d'une sorte de thriller surnaturel. Tout le laissait penser puisque la jeune Jem voyait la date de la mort des gens et s'enfuyait pour échapper à la police à qui il faudrait bien expliquer comment elle avait su pour l'attentat de la grande roue. Or, si le début de l'histoire est très prometteur et que la fin donne envie de lire le prochain tome, tout le milieu n'est qu'une longue errance des deux ados qui devient plus ou moins intéressante. Le don de Jem n'est qu'un prétexte pour expliquer la marginalité derrière laquelle elle s'est retranchée depuis toujours mais c'est le seul élément surnaturel de l'histoire. Pour le reste, on a deux ados  paumés qui se cherchent, qui se trouvent, avec l'une qui connaît la date de décès de l'autre et se demande s'il pourra échapper à son destin.

Je ne veux pas paraître négative non plus car cela n'a pas été une lecture désagréable du tout, malgré tout. Je l'ai lu sans déplaisir même si sans passion et je suis toute à fait prête à lire le tome 2 quand il sortira car la fin du roman m'a donné envie de connaître la suite. Peut-être le côté surnaturel sera-t-il davantage mis en avant. ainsi que le thème de la fatalité qui est ici  simplement abordé : la date de notre mort est-elle déterminée à l'avance ou aléatoire ? Ici, il semble que pour Rachel Ward, la réponse est claire et nette mais peut-être en saura-t-on plus dans le 2.

Concernant les personnages, Jem est peu sympathique de prime abord. Il faut dire qu'elle n'a pas eu une vie simple et facile et refuse, depuis la mort de sa mère, toute marque d'amitié. Rebelle, revêche à cause de son don, elle s'aperçoit quand même bientôt qu'avoir une présence à ses côtés, des amis, quelqu'un qui s'intéresse à vous rend plus forte. À partir de là, elle devient plus attachante.

Idem pour Spider, qui est en rébellion contre tout et s'attache à cette jeune fille. J'ai commencé à le trouver intéressant à partir du moment où on le voit chez lui, avec sa grand-mère.

J'ai justement bien aimé la grand-mère, Val qui a l'air de tout savoir. Dommage, qu'avec la fuite des deux ados, on ne la voit pas plus !

De même que je trouve Karen, la mère d'accueil de Jem très courageuse. Elle a bien du mérite de s'occuper de la jeune fille qui la traite souvent comme une moins que rien. Jem a beau la repousser, Karen est toujours là pour elle, s'en occupant sans relâche. On la voit peu mais elle m'a marquée.

Le style de l'auteur est simple, facile à lire avec beaucoup de langage parlé voire argotique mais c'est normal, il ne faut pas s'attendre à ce que deux ados parlent comme des livres ! ^^

En conclusion, même si je n'ai pas accroché à  100 %, je suis très heureuse d'avoir pu découvrir ce livre. Et si vous voulez savoir si Jem et Spider arriveront à échapper à la police, au destin ou si la fatalité les rattrapera, lisez-le !

En tout cas, le roman a été dévoré par ma fille de 16 ans qui l'a beaucoup aimé ! Après tout, c'est l'essentiel puisque c'est elle le coeur de cible ! ;)

D'autres avis sur la page Bibliomania de l'ouvrage.

Merci encore aux Éditions Michel Lafon et à Livraddict pour ce partenariat !

Note :