31 mars 2010

Alice au pays des merveilles de Tim Burton

 Titre original : Alice in Wonderland.

avec  Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Mia Wasikowska, Anne  Hathaway.

Résumé :
Alice, 20 ans, a tout oublié de son périple au pays des merveilles quand elle était enfant. Le jour où on s'attend à ce qu'elle accepte la demande en mariage d'un jeune lord insignifiant, elle retombe dans le trou la menant dans le monde magique où elle y retrouve le Chapelier fou, la chenille, le lapin blanc et bien sûr l'abominable Reine Rouge. Le destin d'Alice semble être de mettre fin à son règne...


Mon avis :
Je dois l'avouer d'emblée, ce film m'a légèrement déçue. Disons qu'il est bien... sans plus. Il y manque quelque chose, une émotion, je pense, pour qu'on entre vraiment dans le film. J'ai eu l'impression de lire un magnifique livre d'images mais de rester au bord du chemin... Un peu comme quand j'avais vu L'Imaginarium du Docteur Parnassus dont j'attendais tant ! Pourtant tous les ingrédients sont réunis pour que ce soit un film magnifique, il y a l'univers de Burton dont on retrouve bien la patte malgré le label Disney, les décors sont magnifiques, les acteurs très bons, les costumes somptueux mais voilà, ça ne suffit pas ! Et ma fille a eu le même avis que moi !

Pour détailler un peu plus l'histoire, nous avons donc Alice qui depuis toujours fait des rêves bizarres sur un monde imaginaire... À 20 ans, sa vie semble toute tracée : c'est une jeune fille bien comme il faut et elle va faire ce qu'on lui dit, c'est-à-dire épouser un jeune lord insignifiant et bête comme ses pieds. Hors, Alice, sous ses airs angéliques, ne l'entend pas comme ça ! Elle a en elle une envie d'autre chose qui va prendre la forme d'un lapin blanc l'invitant à le suivre... Et voilà notre Alice qui se retrouve au pays des merveilles ! Et là-bas, tout le monde semble la connaître et l'attendre : une chenille philosophe, un chat au sourire bizarre qui disparaît et paraît à volonté, un chapelier fou, un lièvre, une souris (ou un loir d'après ce que j'ai pu lire) et tous pensent qu'elle est celle qui sauvera ce pays magique des mains de la méchante Reine Rouge car c'est écrit depuis longtemps. Et voilà notre Alice embarquée dans des aventures dangereuses et palpitantes ! 

Je ne voudrais pas qu'on se méprenne sur ce que j'ai dit tout à l'heure ! Je n'ai pas dit que c'était nul, j'ai dit que c'était bien, hein ! :) J'ai beaucoup aimé la galerie de personnages du film, que ce soit les jumeaux hilarants, le valet de la Reine, la chenille, le chat, La Reine Rouge, etc...
Je trouve que c'est une bonne idée aussi d''avoir fait d'Alice une femme de 20 ans et non plus une enfant. Mais j'ai bien aimé les réminiscences de sa première visite dont elle aurait tout oublié...

Je n'ai pas tellement aimé la chevauchée d'Alice sur le machinsnasch (enfin bref, la grosse bestiole dont j'ai oublié le nom !), je trouve que ça fait pompé sur Lyra chevauchant l'ours en armure dans À la croisée des mondes !

Quant à la 3D, j'ai une certaine réserve sur ce film. Autant sur Avatar, c'était sublime, autant là, je trouve qu'elle est presque de trop ! Je veux dire que je n'ai pas besoin de la 3D pour trouver la trilogie du Seigneur des Anneaux somptueuse, pareil ici ! Une belle pellicule avec des couleurs éclatantes et il n'y avait pas besoin de 3D. Cette utilisation à tout prix de la 3D me fait un peu peur, j'ai peur que ,justement, on y perde en émotion derrière nos lunette RealD©...

Concernant les acteurs, j'ai vraiment beaucoup aimé Johnny Depp dans le rôle du chapelier fou. Il est excellent ! Encore un beau rôle à son actif !

Idem pour la Reine Rouge, Helena Bonham Carter est excellente ! Que j'aime cette actrice ! Elle compose une Reine Rouge drôle et méchante à souhait ! 

Je trouve l'actrice qui joue Alice mignonne mais sans plus. Elle manque de charisme.

Quant à Anne Hathaway, son jeu un peu précieux en font une reine qui se tient comme dans un dessin animé à l'instar de la Giselle d'Il était une fois (c'est ma fille qui m'a fait remarquer cela !) , les mains levées sur le côté en toutes occasions ! :) Elle a l'air bécasse comme ça mais elle ne s'en laisse pas conter.

Mention spéciale à Crispin Glover qui joue le valet de la reine. Pour moi, il sera à jamais George McFly, le père de Marty dans Retour vers le futur. J'adore toujours le voir jouer.

En conclusion, si vous aimez l'univers de Tim Burton et si vous voulez savoir si Alice épousera le Chapelier fou (on peut toujours rêver ^^) ou si elle retournera dans son monde et prendra sa destinée en main, allez voir ce film.

Note :



Vu en version originale.

28 mars 2010

La rafle de Roselyne Bosch

avec Mélanie Laurent, Jean Reno, Gad Elmaleh.

Résumé :
Joseph Weisman a 11 ans et doit porter l'étoile jaune des juifs. Nous sommes en juin 1942 et il mène encore une vie insouciante dans le quartier de la Butte Montmartre. Le 16 juillet, sa vie va basculer. Ce matin-là, 13 000 juifs, dont 3500 à 4000 enfants, seront arrêtés par la police sur ordre du gouvernement français et une grande partie sera emmenée au Vélodrome d'Hiver où on va les entasser là, pendant plusieurs jours, dans des conditions plus que précaires. Ils seront ensuite emmenés dans des camps (Beaune dans le film) puis déportés dans les camps d'extermination allemands d'où une poignée d'adultes seulement reviendra.... Ce film raconte leur histoire et leur martyr.

Mon avis :
Ce film relate une des périodes les plus sombres et les plus abominables de notre Histoire : La Rafle du Vel d'Hiv, le 16 juillet 1942.
C'est vraiment un film bouleversant et poignant qui n'évite pas, cependant, quelques scènes mélo. J'avais déjà eu les larmes aux yeux en voyant la bande-annonce, je m'attendais donc à être vraiment touchée par cette histoire. Ce fut le cas et j'ai versé ma larme deux ou trois fois. J'ai aussi ri devant les enfants et été en colère et révoltée devant la folie des hommes qui mirent en place cette rafle.

Le film se concentre plus particulièrement sur quelques familles et protagonistes de ces événements. Certains sont fictifs, bien sûr mais il a existé un petit garçon, comme Jo, qui a réussi à s'enfuir du camp de Beaune. On suit donc la famille Weisman (dont le père est joué par Gad Elmaleh) et d'autres familles juives dans le Montmartre de la guerre. Jo est un petit garçon joyeux qui s'amuse avec ses copains. Malgré la mise en place du port de l'étoile jaune, personne ne croit que les autorités s'en prendront massivement aux juifs. Hélas, dans les hautes sphères, on s'active par tous les moyens à trouver 24000 juifs à déporter sur ordre de Berlin. Pour parvenir à cela, le gouvernement qui devait à l'origine ne déporter que les adultes immigrés, va falsifier quelques états civils et intégrer les plus jeunes dans cette rafle afin d'obtenir le chiffre désiré.

Au matin du 16 juillet, ce ne sont pas moins de 9000 policiers qui vont descendre dans les maisons où sont recensés les juifs et qui vont les arrêter de façon parfois très brutales. Nous assistons donc à ces arrestations et c'est là où j'ai versé ma première larme... Voir ces familles malmenées voire brutalisées, obligées de laisser ce qui était leur vie derrière elles, était vraiment poignant. On les a traités comme des moins que rien. Heureusement, certains non-juifs ont tout fait pour sauver des vies et cacher des gens. Du côté des policiers, de tout, bien sûr, certains contents de ce qu'ils faisaient, d'autres auraient bien voulu être ailleurs mais malheureusement ne pouvant pas faire grand chose...

En attendant de les emmener dans un camp français avant d'être déportés dans des camps de concentration allemands, tous ces gens vont être parqués dans le Vel' d'Hiv dans des conditions épouvantables ! Nous découvrons le Vélodrome d'Hiver en même temps que le personnage de Mélanie Laurent, l'infirmière Annette Monod et c'est une image saisissante qui s'offre à nous. On y retrouve, entassés et parquées, attendant leur sort, les familles qu'on a appris à connaître dans la première partie du film. Heureusement, les enfants, eux, continuent à jouer... Annette va se lier d'amitié avec un médecin juif (joué par Jean Reno) qui fait en sorte de soigner et soulager les gens avec les moyens du bord. 
Annete va prendre sous son aile Nono, un tout petit garçon désarmant dont la maman (Sylvie Testud) vient de décéder des suites de son arrestation plus que brutale. Tous ces pauvres gens sont laissés là comme des animaux et, heureusement, ils bénéficieront quand même de l'aide des certains (comme les pompiers).

La troisième partie voit le transfert des prisonniers au camp de Beaune où Annette a suivi également. Là, leurs conditions vont être légèrement meilleures jusqu'au moment où l'ordre est donné de faire partir les hommes et les femmes dans les trains vers les camps allemands. À l'époque, personne ne savait ce qu'était ces camps et tout le monde pensait aller dans des camps de travail... On sait que la réalité fut tout autre...
Là, nous assistons à la scène la plus bouleversante du film, Comme il n'y a pas assez de place dans le train, les enfants resteront à Beaune. Pour qui a des enfants, on peut sans problème imaginer la détresse et l'horreur des mères et des pères à qui on arrache les enfants, surtout que nous saons qu'ils ne les reverront jamais puisqu'ils furent tués dès leur arrivée. J'ai versé ma deuxième larme...

Annette et d'autres infirmières s'occupent des enfants, qui à leur tour vont être emmenés dans les camps d'extermination. Là aussi, c'est émouvant car les enfants sont tout contents d'aller retrouver leurs parents et se précipitent dans les camions...

Annette,  brûlante de fièvre, va apprendre la vérité sur les camps de concentration et va se dépêcher de rattraper les enfants avant qu'ils partent en train... En vain... C'est là, où j'ai trouvé que la scène était vraiment mélo mais bon...

À la fin, après presque 2 h oppressantes parsemées malgré tout de scènes plus légères grâce aux enfants, le film se terminera sur une note plus joyeuse puisqu'on apprend que Jo réussit son évasion de Beaune et une autre bonne surprise nous attend que je ne veux pas dévoiler pour ne pas tout révéler quand même ! On peut trouver ça happy end mais franchement cette note d'espoir fait vraiment du bien, croyez-moi !
On apprend aussi que s'il n'y eu "que" 13000 juifs sur 24000 d'arrêtés, c'est grâce à certains français qui les cachèrent ou les aidèrent et que, de cette rafle, ne revinrent des camps allemands que 25 adultes et aucun enfant...

En ce qui concerne les personnages, ils sont tous très bien. À commencer par les enfants. Ils sont naturels et représentent l'innocence dans ce monde de brute ! Ils continuent à jouer où qu'ils soient, dans le Vel' d'hiv' ou dans le camp. On ne peut que s'indigner à la pensée que des gens signèrent leur arrêt de mort sans états d'âme !

Jean Reno est égal à lui-même, le gentil bourru qui se dévoue pour les autres. On sent bien qu'il a des sentiments pour Annette mais son devoir passera avant tout.

Gad Elmaleh est le père Weissman. Il est plutôt bien, essayant d'être toujours optimiste devant sa famille. On peut lui reprocher peut-être de blaguer dans des circonstances tragiques mais il essaie de préserver ses enfants de l'horreur de la guerre.

Annette représente un peu le spectateur que nous sommes, outré par ces horreurs. Elle s'indigne, se révolte, soigne, voudrait sauver tout le monde, en particulier les enfants et se retrouve impuissante devant la barbarie des hommes. Mélanie Laurent est très bien encore une fois. C'est une actrice que j'aime vraiment beaucoup.

Dans les rôles secondaires, on retrouve Sylvie Testud, excellente comme d'habitude et Catherine Allégret en concierge au grand coeur.

En conclusion, malgré quelques effets peut-être un peu appuyés et mélo, un film à voir pour se souvenir et ne pas oublier ce que certains humains sont prêts à faire au nom d'une idéologie. Ce film devrait être montré dans les collèges et lycées.

Note : 

25 mars 2010

At Grave's End, Chasseuse de la nuit, tome 3 de Jeaniene Frost

 Non encore traduit en français.

Résumé :
Au début de ce troisième tome, Cat Crawfield a du mal à garder son identité cachée. Une rousse qui appâte les vampires pour les tuer, ça ne court pas les rues et elle a de plus en plus mal à pouvoir faire son boulot incognito.
De plus Cat et Bones vont devoir affronter quelqu'un de très puissant et n'auront pas trop de toute leurs forces et celles de leurs amis pour affronter cette menace qui risque bien de les envoyer ad patres...


Mon avis :
Revoilà Cat et Bones et c'est bien agréable ! Si vous avez lu ma critique des deux tomes précédents, vous savez que mon avis était assez mitigé sur le tome 2. Aussi, j'ai eu du mal à me replonger dans ce tome 3. Et au bout de 130 pages, je l'ai mis de côté pour des lectures plus urgentes. Et j'ai bien fait, car j'en ai repris la lecture avec plaisir et j'ai finalement bien aimé ce 3e opus.

On retrouve donc nos deux amoureux, Cat et Bones, ensemble et heureux. Ils mènent une petite vie pépère dans leur jolie maison... Non, j'rigole ! :) Enfin, c'est presque ça, sauf que leur vie n'est évidemment pas de tout repos, Bones a intégré l'unité d'élite anti-vampires et, avec leurs collègues et amis, chassent les méchants vampires. Le seul problème est que Cat est maintenant connue comme le loup blanc (enfin, roux) parmi la communauté de vampires et elle a de plus en plus de mal à faire son boulot incognito. En plus, elle doit gérer Tate, son fidèle lieutenant, amoureux d'elle depuis des années et qui a du mal à voir Bones "respirer" aux côtés de Cat.
Plusieurs événements vont arriver dès le début du livre, Bones va faire une proposition à Cat, un des membres de l'équipe va vouloir devenir vampire, Cat va échapper de peu à la mort, une fois... puis deux fois quand un attentat va avoir lieu lors d'une cérémonie très importante.
Dès lors, il va s'agir pour Cat, ses amis, ses collègues, Bones, la lignée de Bones et ses alliés de combattre une vampire très puissante qui en veut à Bones (et accessoirement à Cat), car il pourrait causer sa perte. Et toutes les forces en puissance ne seront pas de trop pour combattre cette vampire !
J'essaie de ne pas trop en dire pour laisser le suspense à celles ou ceux qui liront le livre un jour.

J'ai bien accroché à ce troisième tome, plutôt bien équilibré et haletant. L'humour est toujours là, c'est peut-être un peu moins fun vu la gravité de certains moments. D'ailleurs, certaines scènes sont poignantes et laissent la gorge serrée. 
J'avais reproché au 2e tome d'avoir une scène de sexe assez explicite, dans ce 3e, le sexe est dosé comme il faut :) et c'est très bien ! En revanche, il y a une scène de torture assez gore qui nous laisse tétanisés !

Concernant les personnages, les principaux sont toujours là, je ne vais pas revenir sur Cat et Bones, égaux à eux-mêmes. Justinia, la mère de Cat, me fait toujours autant rire et j'aime ses échanges avec Bones. On sent que leurs piques sont juste pour la galerie, maintenant.
Nous avons aussi la visite d'un vieux copain à nous, Vlad. Vous savez, celui qui vit dans son château des Carpathes ! Bien sûr, il n'est pas vieux et moche comme dans le Bram Stoker, il ressemblerait plutôt au look qui lui donnait Gary Oldman dans le film de Coppola ! Attention, Cat à ne pas te faire croquer par ce retors de Vlad ! ^^

Un qui m'énerve prodigieusement, c'est Tate ! Il m'agace à être énamouré de Cat comme ça, il va finir par faire une bêtise et ça sera fatal pour lui ! Il va falloir, soit l'éloigner, soit lui trouver une copine car ça ne peut pas durer comme ça ! Et en plus, ça alourdit l'histoire ! Je l'aimais bien en début de tome 2, pourtant...

Et ce qui m'agace toujours, c'est toujours cette façon que les humains ont de boire du sang pour être plus forts ou se soigner ! Ça m'agaçait dans le 2, ça m'ennuie toujours ! 
Mais ce ne sont que des broutilles, le reste est vraiment bien, amour, action, sentiments, tout est réuni dans ce tome 3 pour nous faire vivre de sacrées aventures !

En conclusion, si vous voulez encore passer un bon moment avec Cat et Bones, si vous voulez savoir s'ils vont se sortir de cette nouvelle aventure indemnes et si Justinia fera enfin un compliment à Bones, lisez ce livre !

Note :

24 mars 2010

Et trois lectures communes de plus !

Je suis incorrigible, j'ai rajouté trois lectures communes aux 6 que j'avais déjà de prévues !



Cette lecture du premier tome de Vampire Story, qui n'est pas de la bit-lit mais plutôt de l'horreur, est prévue le 7 mai et a été proposée par Alexielle et, pour le moment, elle est sous réserves en ce qui me concerne. Tout dépendra de l'avancement de mes lectures fin avril.
Outre Alexielle, participeront à cette lecture : Flof13, Heclea, Thalia, Phooka, Deliregirl, Mallou, Lily et, sous réserves, Lolo et Mystix.





Pour ceux qui auront aimé Le Feu de la Sor'cière, le tome 1 des Bannis et des Proscrits, Belledenuit a proposé une lecture commune du tome 2, Les Foudres de la Sor'cière pour le 20 mai Pour celles qui ne pourront pas le lire pour le 20 mai, il y a une autre LC le 15 juin. Je me suis inscrite à celle du 20 mai.

Y participeront avec moi : Phooka, Heclea, Belledenuit, Deliregirl, Taylor, LisalorMelcouettes, Kristus et Caya.





 C'est Wilhelmina qui a proposé la lecture de La Mécanique de Coeur de Mathias Malzieu (le chanteur de Dionysos) pour le 30 juin.
Les participants seront, outre Mina, L'Ogresse, Djak, Lagrandestef, Setsuka, Azariel87, joey7lindley, Cécile et peut-être Mystix et Mallou.

Les chèvres du Pentagone de Grant Heslov

Titre original : The men who stare at goats.
avec Ewan McGregor, George Clooney, Jeff Bridges, Kevin Spacey.

Résumé :
En 2003, un journaliste dont la vie part en lambeaux part au Koweit en espérant pouvoir aller en Irak faire le reportage de sa vie. Il va alors rencontrer Lyn Cassady, un soldat d'une ancienne unité qui formait des militaires aux pouvoirs paranormaux. Commence alors une équipée déjantée pour nos deux compères.


Mon avis :
Attention burlesque ! C'est une comédie loufoque alors ne vous attendez pas à y trouver une once de bon sens ! :) On y adhère ou pas ! Pour ma part, j'ai trouvé le film très marrant mais c'est n'est pas non plus la comédie de l'année ! Je trouve que ça finit par s'essouffler sur la fin.

L'histoire raconte donc celle de Bob Wilton, un journaleux dans un canard de province qui s'ennuie à mourir en attendant qu'il se passe quelque chose et dont la femme va partir avec son rédacteur en chef. N'ayant plus rien qui le retient, il va donc partir pour le Koweit avec l'espoir de passer en Irak. Nous sommes en 2003 et les américains y font la guerre.
Là, il va rencontrer Lyn Cassady, un drôle de type qui fit partie d'une formation militaire plus ou moins occulte à la fin des années 70-début 80. Cette unité était dirigée par Bill Django, un doux-rêveur et un adepte new-age qui avait pour ambition de former des soldats doués de pouvoir paranormaux. Ça s'appelait le projet Jedi  (d'après Starwars) et Lyn en était un des meilleurs éléments. La formation fut dissoute à cause de la jalousie d'un des militaires et Lyn s'est retrouvé ensuite sur le carreau. Il veut aller en Irak en "mission". Bob va le suivre et les ennuis vont commencer !

Les deux tiers du film sont vraiment sympathiques ! On suit Bob Wilton dans ses pérégrinations avec Lyn Cassady, on a des flashbacks sur le projet Jedi, avec, en plus, des allusions savoureuses pour qui sait qu'Ewan McGregor fut Obi Wan Kenobi. D'autre part, le réalisateur en profite pour égratigner la présence américaine en Irak et les sociétés de business qui font feu de tout bois dans cette guerre.
C'est le dernier tiers qui tient moins bien la route. je ne veux pas raconter pour ceux qui verraient le film (c'est un peu un élément de surprise) mais ça finit par partir un peu en vrille et une lassitude s'est emparée de moi à ce moment-là. Heureusement, le film ne dure pas très longtemps, 1 h 30, donc on n'a pas le temps de vraiment s'ennuyer non plus !

Les acteurs donnent l'impression de s'amuser comme des petits fous !
George Clooney est vraiment dans son élément quand il fait des rôles burlesques comme celui-là, comme chez les frères Coen. Son personnage est persuadé d'avoir un don et nous, on ne sait pas si c'est du lard ou du cochon !

Troisième film avec Ewan McGregor que je vois en un mois, c'est Noël ! ^^ Ce n'est pas son meilleur rôle mais ce mec qui se fait balader par tout le monde est sympathique.

Jeff Bridges (qui vient d'avoir l'Oscar du meilleur acteur pour un autre rôle) est vraiment marrant ! Il campe ce chef de formation new age et baba qui fait faire un peu tout et n'importe quoi à ses recrues au nom du paranomal ! Et il a une sacrée équipe de bras cassés ! :) Et dans le genre, il est extra !

Kevin Spacey est impeccable, comme d'hab et pince-sans-rire, comme d'hab. Son personnage est jaloux de Lyn Cassady et de Bill Django et n'aura de cesse de leur nuire...

Quant aux chèvres du titre, ce sont de vraies chèvres ! :) Le titre anglais est plus explicite : Les hommes qui fixent les chèvres du regard. Dans le film, il s'agit d'arrêter le coeur d'une chèvre en la regardant fixement... Un seul y arrivera, je vous laisse deviner qui... :)

En conclusion, si vous voulez apprendre à déchirer les nuages, à arrêter le coeur d'une chèvre et si vous voulez savoir ce qu'il arrive à Bob et Lyn dans le désert irakien, allez voir ce film !

Note :



Vu en version originale.

22 mars 2010

Nine de Rob Marshall

Avec Daniel Day Lewis, Marion Cotillard, Penelope Cruz, Judy Dench, Fergie, Sophia Loren, Nicole Kidman, Kate Hudson.

Résumé :
Dans l'Italie des années 60, Guido Contini, Il Maestro, réalisateur adulé du cinéma italien, doit tourner son dernier film. Tiraillé entre sa femme et sa maitresse, ayant les femmes pour point faible et traversant une crise existentielle, Guido va se réfugier dans un hôtel pour faire le point et trouver un sens à sa vie... Mais quand on est aussi connu que lui, peut-on rester incognito bien longtemps ?

Mon avis :
J'adore les comédies musicales depuis ma plus tendre enfance ! Toutes, de celles des années 30,40 et 50 avec Judy Garland, Fred Astaire, Cyd Charisse dont je me délectais étant enfant, aux derniers opus comme Chicago, Moulin Rouge et même Mamma Mia en passant par West Side Story, Hair, My Fair Lady, The Rocky Horror Picture Show, celles de Jacques Demy, j'en passe et des meilleures !

Nine est donc une comédie musicale et j'ai beaucoup aimé ! C'est un remake du film 8 et 1/2 de Fellini qui fut adapté d'abord en spectacle à Broadway avant de devenir ce film. L'histoire est donc celle d'un réalisateur italien dans les années 60, Guido Contini appelé Il Maestro, immensément connu et adulé des femmes qui, sur le point de réaliser un nouveau film dont il n'a encore rien écrit, part faire le point, seul, dans une station balnéaire. Rejoint bientôt par sa maitresse, ses amis, son producteur, ses collaborateurs, puis sa propre femme, il sombre bientôt dans une sorte de dépression peuplée de fantasmes et de souvenirs.

Je ne connais pas le film de Fellini donc je ne saurais comparer les deux films et c'est tant mieux car je me doute bien que ce ne serait pas à l'avantage de Nine. On y retrouve les thèmes chers à Fellini, celui de la femme en particulier (évoqué aussi dans La Cité des femmes, que j'avais vu à l'époque) de la maman à la putain, de l'épouse à la maitresse. Dans les fantasmes d'Il Maestro, comme chez Fellini, on voit des femmes voluptueuses, lascives, à la poitrine opulente. Y échappent la mama, l'épouse et la confidente qui se doivent d'être des saintes...
S'il est vrai que le scénario tient en quelques lignes, le film est suffisamment bien fait pour qu'on ne s'y ennuie pas une minute. Les numéros chantés et dansés sont très bien, avec une mention spéciale au premier numéro quand Guido chante et voit les femmes qui comptent ou ont compté dans sa vie. J'ai également beaucoup aimé le numéro de la Saraghina, jouée par Fergie des Black Eyed Peas, ainsi que celui de Kate Hudson, plein de bonne humeur.
 J'ai également beaucoup aimé l'ambiance du film, les années 60 en Italie. Et j'ai aimé comment il se finit.

Daniel Day Lewis est excellent dans le rôle de Guido. Il a le charme et l'élégance qui conviennent à cet homme à femmes, il promène son spleen avec grâce tout au long du film, il mène tout le monde en bateau mais on ne peut pas s'empêcher de l'aimer ! Même si on trouve parfois qu'il exagère un peu ! :) La fin est très bien, l'image d'Il Maestro en plein travail est vraiment belle. J'ai lu certaines critiques sur son accent italien, franchement, ça ne m'a pas choquée du tout !

Marion Cotillard est une vraie bonne surprise. Son talent n'est plus à démontrer mais j'ai été épatée par sa façon de chanter ! Elle chante très bien et en anglais, qui plus est ! Elle joue le rôle de la femme de Guido, toujours bien habillée, qui souffre des infidélités de son mari. C'est une icône aux yeux de Guido,

Penelope Cruz n'est pas mal dans le rôle de la maîtresse. Son rôle est un peu ingrat. Elle est l'opposée de la toujours élégante Louisa Contini, un peu vulgaire et qui attend toujours le bon plaisir de son amant.

Le rôle de Kate Hudson n'est sans doute pas très utile mais il a le mérite d'être fun !

Sophia Loren, dans le rôle de la mère de Guido, est sûrement un clin d'oeil à cet âge d'or du cinéma italien mais alors qu'est-ce qu'elle est liftée !

Fergie joue la Saraghina, une prostituée qui danse pour quelques sous devant les jeunes enfants dont Guido. Le rôle lui va très bien, elle a la sensualité animale et les courbes qui conviennent au rôle !

Judy Dench est la costumière et la confidente de Guido, la seule avec qui il est vraiment lui-même, me semble-t-il.

Quant à Nicole Kidman, franchement, je n'ai pas été impressionnée par son jeu. J'ai déjà vu bien mieux de sa part ! Il n'y a que sur la fin, quand elle se met à nu (au figuré) qu'elle nous émeut. Mais sinon, Nicole, faut vraiment arrêter le Botox, ma fille ! Quand tu souris, on dirait presque le Joker (sans le maquillage) tellement tu es figée et que seule ta bouche se relève ! Méchante, moi ? C'est sûrement parce que j'aime beaucoup cette actrice que ça me fait de la peine de la voir aussi lisse.

En conclusion, un très bon film pour qui aime les comédies musicales et les hommages au cinéma italien des années 60. Et si vous voulez savoir si Guido fera son film ou s'il sombrera dans l'alcool, les clopes, les femmes et la dépression, allez voir ce film !

Note :



Vu en version originale.

18 mars 2010

Je suis une légende de Richard Matheson

Titre original : I am legend.

Résumé :
Un mal incurable ayant décimé la population, la transformant en êtres assoiffés de sang et fuyant le soleil, Robert Neville semble être le dernier survivant de son espèce. Toutes les nuits, il doit se barricader pour échapper à ces vampires d'un nouveau genre, tous les jours, il doit trouver de quoi survivre un peu plus longtemps.


Mon avis :
Je dois reconnaître que je ne m'attendais pas à aimer autant ce livre prenant de bout en bout.
De ce classique du roman S.F, je ne connaissais que deux des trois adaptations ciné qui en avaient été tirées. La plus récente, avec Will Smith, n'était pas pas mal dans le genre "film à grand spectacle" mais la fin était plutôt ridicule. De la version avec Charlton Heston, vue quand j'avais 13 ans, j'avais gardé l'image traumatisante de ces êtres aux yeux blancs et du héros empalé à la fin laissant échapper quelque chose (le remède au virus, me semble-t-il). 

Le livre, lui, parle donc de Robert Neville, qui est, au début du roman, apparemment le seul humain encore vivant sur terre.  Ses congénères (dont sa famille et ses collègues et amis) ont tous été décimés par un mal inconnu dont il semble immunisé. Avant l'éradication de l'humanité, le mot d'ordre était de brûler les cadavres, jusqu'à ce que le mal prenne le dessus et en fasse des morts-vivants rendus allergiques au soleil et à l'aïl et avec une appétence pour le sang. Neville ayant lu son Dracula de Stoker, comme nous le mois dernier ^^, en a donc conclu qu'ils étaient une sorte de vampires. Neville vit donc seul chez lui, barricadé la nuit pour éviter de se faire tuer par les vampires menés par son ancien collègue de travail, Ben Cortman. La journée, il est en vadrouille pour essayer de trouver des vivres, une solution et un remède au mal et se débarrasser de quelques vampires par-ci, par-là.
Sombrant parfois dans le désespoir et s'abrutissant à grandes doses de whisky, il ne baisse pourtant jamais les bras et espère toujours trouver un remède ou quelqu'un ayant échappé au mal... Sa rencontre avec  un chien puis une femme changera-t-il la donne ?

Le livre se découpe en trois parties (indépendamment des quatre parties du livre) :
La première, qui se déroule quelques mois après la destruction de l'humanité, voit Neville s'adapter à sa vie solitaire, faire le deuil de sa famille et, surtout, rester vivant ! Franchement, pendant toute cette partie, on se demande (et lui aussi d'ailleurs ! :)) comment il fait pour ne pas baisser les bras et se laisser emporter par le désespoir ! Toutes les nuits, il doit vivre avec des hordes de vampires à sa porte et ne pas flancher ! Bien sûr, il se décourage parfois et s'alcoolise à grands verres de whisky pour ne plus voir la réalité mais il ne se tue pas, il fait tout pour rester en vie ! Je me suis vraiment demandé comment il faisait pour continuer à vivre ! Voilà un type qui est seul au monde et qui pourtant se bat, jour après jour... Quel est cet espoir qui le pousse à ne pas mettre fin à ses jours ? L'espoir de trouver quelqu'un comme lui, l'espoir de pouvoir guérir les vampires, sans doute...

Dans la deuxième partie, il va se prendre en main et faire des recherches sur la maladie. N'ayant aucune connaissance en la matière, il va, à force de tenacité et grâce aux livres pris à la bibliothèque, arriver à comprendre à quoi est due la maladie. Dès lors, il va vouloir trouver un vaccin afin de guérir les vampires. Cela ne se fera pas sans découragement de sa part, suivi de lueurs d'espoirs...

La troisième partie voit sa rencontre avec un chien, puis une jeune femme, Ruth. Je ne vous dévoilerai pas ce qui s'ensuit, ni comment le livre se finit mais tout est dans le titre du livre qui est aussi la dernière phrase du roman...

Le style de l'auteur est simple et agréable à lire. On ressent bien la solitude de Neville. C'est d'ailleurs très sombre tout au long du livre, on est étreint par cette vie sans lumière au bout du tunnel. On s'imagine bien sa vie chez lui, la musique, ses soirées alcoolisées, ses recherches. C'est lui le personnage principal et tout tourne autour de lui.
Les vampires sont impressionnants mais toujours un peu lointains, en revanche. À part quand Neville manque se faire attraper à un moment, les vampires ressemblent plus à des insectes bourdonnants au loin, sans être vraiment dangereux, pendant que Neville est enfermé chez lui, écoutant de la musique, comme dans une bulle. Je sais bien que ce n'est pas vrai mais je l'ai ressenti comme ça. Pareil à la fin du livre, ils sont comme des ombres sans réelle présence...

En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce livre pourtant très sombre et désespéré. Un excellent roman S.F qui fait froid dans le dos. Et si vous voulez savoir ce qu'il advient de Neville au bout de presque quatre ans de solitude, lisez-le vite !

Note :



Ce livre est le deuxième que je lis dans le cadre du Challenge Livraddict .
2/12

16 mars 2010

Shutter Island de Martin Scorsese

avec Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo, Ben Kingsley.

Résumé :
En 1954, Le marshal Teddy Daniels, aidé de son coéquipier, Chuck Aule, arrive sur Shutter Island, une île où se dresse un hôpital psychiatrique renfermant de dangereux criminels. L'une des patientes a disparu alors que sa cellule était fermée de l'extérieur. Bloqué sur l'île à cause d'une tempête, le marshal va devoir démêler les vérités et mensonges de chacun, peu aidé en cela par les dirigeants de l'asile qui voit sa présence d'un mauvais oeil...

Mon avis :
Après le thriller politique de Polanski, voici le thriller psychologique de Scorsese ! Et c'est également un excellent cru, dans la lignée de "Vol au-dessus d'un nid de coucou", une référence en la matière.

L'histoire est donc celle de ce marshal, Teddy Daniels qui arrive sur Shutter Island, avec un nouveau coéquipier, pour enquêter sur la disparition de Rachel Solando, une patiente d'un hôpital psychiatrique pour criminels. Rachel a disparu inexplicablement alors que sa cellule était fermée de l'extérieur... Bizarrement, le personnel de l'asile ne n'est vraiment coopératif, à commencer par les dirigeants qui ont l'air de tout faire pour que Daniels ne trouvent pas la disparue... La tempête qui va secouer l'île et bloquer les deux policiers ne va pas arranger les choses. De chausse-trapes en manipulations, de faux-semblants en hallucinations, ce qui n'était, au départ, qu'une enquête banale va devenir une question de vie ou de mort pour Teddy Daniels, surtout que sa venue sur l'île est aussi motivée par des raisons personnelles. Hanté par la guerre et un passé douloureux, il vient sur l'île chercher des réponses...

Je ne veux, bien sûr, pas trop en dire, car tout l'intérêt du film repose sur le mystère qui entoure Shutter Island, l'île et ses occupants. On se demande constamment qui manipule qui, qui cache quoi et de quoi il en retourne vraiment. L'histoire peut paraître compliquée parfois mais on suit avec intérêt la progression de Daniels dans les méandres de l'asile, au détriment de sa raison... On se demande bien ce que va être le fin mot de l'histoire jusqu'à la révélation finale qui nous laisse pantois... et avec cette question existentialiste : Que croire ? :)
Je suis ressortie du film avec une certitude, confortée en cela, ensuite, par certaines copines qui avaient lu le livre ! D'autres ne sont pas d'accord. La fin du film laisse la porte ouverte à toutes les suppositions et pas mal d'interrogations. Certains pourraient trouver cela dérangeant, je trouve cela très bien. Après, c'est à chacun de croire ce qu'il veut.

La mise en scène de Scorcese est efficace, fluide et on ne s'ennuie pas une seconde pendant les 2h15 que dure le film ! Mon seul bémol est la musique, au début, qui est martelée (boum... boum... boum...), ça donne un ton trop emphatique à certaines scènes. Mais sinon, le reste est vraiment excellent ! Les scènes dans le bâtiment C, celui où sont enfermés les pires criminels, sont vraiment bien faites et flippantes à souhait ! :)

Les acteurs sont, eux, excellents, à commencer par Leonardo DiCaprio qui est vraiment très bien dans le rôle de Teddy Daniels. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu jouer (depuis "Arrête-moi si tu peux", alors que j'ai ses derniers films en DVD) et je trouve que la maturité lui sied bien ! Il se met au service de son rôle et disparaît derrière son personnage.

Mark Ruffalo, qui joue son coéquipier, Chuck Aule, est aussi très bon. J'avoue que je n'avais pas du tout reconnu cet acteur au début ! J'ai bien mis une heure avant de me dire : "Mais bon sang, c'est Mark Ruffalo !" (oui, je dis "mais bon sang" ! :)) J'avais gardé l'image d'un garçon mignon mais un peu épais et falot, à la tignasse brune (le dernier film vu avec lui était "Et si c'était vrai") et je retrouve un bel homme, aux cheveux courts, avec une certaine prestance. Bon, indépendamment de son physique, il a un très bon rôle.

Ben Kingsley est également excellent, comme d'habitude. Il campe un psychiatre de la prison ambigu et on ne sait jamais s'il veut vraiment aider Teddy ou lui mettre des bâtons dans les roues.... Il est glaçant de bout en bout !

Tous les autres acteurs sont également très bien, de l'excellent Max Von Sydow qui joue le Dr Naehring, à l'acteur qui joue le chef de la police, des membres du personnel aux patients.

En conclusion, si vous voulez savoir si Teddy Daniels retrouvera Rachel Solando ou s'il se perdra dans les tréfonds du bâtiment C, courez voir Shutter island, vous n'aurez peut-être pas ces réponses-là mais vous verrez un très bon film !

Note :



Vu en version originale.

14 mars 2010

The Ghost Writer de Roman Polanski

avec Ewan McGregor, Pierce Brosnan, Kim Catrall, Olivia Williams.

Résumé :
Un nègre (le Ghost Writer du titre) est engagé pour terminer d'écrire les mémoires d'Adam Lang, ancien Premier ministre de Grande-Bretagne après que son nègre officiel fut décédé dans des circonstances mystérieuses. Dans le même temps, Adam Lang doit faire face à un scandale politique pour crimes de guerre. Le nègre va se retrouver mêlé à tout ça, au péril de sa vie, peut-être...

 Mon avis :
Roman Polanski nous livre ici un très bon thriller politique ! Classique dans sa mise en scène et ses personnages mais prenant de bout en bout.

On connaît tous les événements qui ont précédé la sortie du film, Polanski arrêté en Suisse pour une affaire de moeurs vieille de plus de trente ans et son assignation à résidence depuis sa sortie de prison.  On sait moins qu'il a continué en prison et dans sa résidence à travailler sur le montage du film pour le sortir sans retard. Le film a reçu l'Ours d'argent à Berlin.

L'histoire est donc celle d'un nègre, personnage qui n'a pas de nom dans le film. Comme quoi, la mémoire est subjective, j'étais persuadée d'avoir entendu son nom quand il est embauché et de l'avoir oublié ! On le nommera donc "The Ghost" comme en anglais. C'est plus joli que le Nègre.

The Ghost, donc, un écrivain anglais spécialisé dans la rédaction de mémoires pour le compte d'autrui, est embauché par une société d'édition pour retravailler sur les mémoires d'Adam Lang, un ancien Premier ministre anglais, dont le précédent nègre est décédé. Accident ou suicide, nul ne le sait... The Ghost se retrouve donc sur une île au large de Cape Cod, aux Étatst-Unis, dans une maison moderne battue par les vents, où vit Adam Lang depuis qu'on l'accuse de crimes de guerre, à savoir avoir autorisé la torture de prisonniers en Irak. Dans cette demeure, vivent, outre Adam Lang, sa femme Ruth, dont on sent qu'elle a un certain pouvoir auprès de son mari et  Amanda Bly, l'assistante très dévouée... 
Intrigué par la personnalité et le passé de son employeur, le soupçonnant d'être pour quelque chose dans la disparition de son ancien nègre, voulant résoudre ces énigmes, The Ghost va aller fouiner où il ne faut pas, se mettant lui-même en danger...

Tout au long du film, il règne une atmosphère oppressante, prenante, où chacun semble cacher quelque chose. Déjà, il y a cette île, pluvieuse et venteuse, où on n'accède qu'en ferry et où tout peut arriver... Polanski arrive bien à faire monter la pression au fur et à mesure que The Ghost met son nez là où il ne faut pas ! Comme je l'ai dit, sa mise en scène est classique mais terriblement efficace. Tous les ingrédients du thriller politique sont là (les magouilles, les secrets, les retournements de situations, les poursuites haletantes, l'enquête) mais très bien filmés et contés. On ne s'ennuie pas une seconde. Je ne veux pas trop en dire non plus pour ne pas éventer l'intrigue mais, en ce qui me concerne, j'avais deviné le fin mot de l'histoire. Mais j'ai trouvé très judicieux la façon dont The Ghost résout son enquête et surtout, même si je m'attendais à la fin, la toute dernière scène m'a surprise !

Concernant les personnages, j'ai trouvé Ewan McGregor excellent dans le rôle de The Ghost. Il est charmeur, toujours drôle, un peu perdu et perplexe au début mais on sent qu'il ne désire que trouver la vérité, quitte à se mettre en danger. On suit notre héros pas à pas, on tremble avec lui, on se dit parfois qu'il exagère, qu'il va lui arriver quelque chose à fouiner comme ça mais on ne souhaite que sa réussite, bien sûr !

Pierce Brosnan est impeccable dans le rôle d'Adam Lang. Il est hautain et sûr de son pouvoir mais également charmeur. On ne sait pas sur quel pied danser avec lui, coupable, pas coupable, manipulé ou pas. On a l'impression plutôt que c'est lui qui nous manipule et que, sous ses dehors charmants, c'est un requin et une véritable ordure.

J'aime beaucoup Olivia Williams qui joue le rôle de Ruth, l'épouse d'Adam Lang. On a pu la voir dans le rôle d'Adèle Dewitt dans la série Dollhouse où on savait jamais si elle était une gentille ou si elle n'allait pas vous poignarder dans le dos ! Ici, c'est exactement pareil ! La première impression est celle d'une femme dans l'ombre de son mari mais, à entendre parler Adam Lang, on sent bien que c'est plus une éminence grise qu'une femme soumise. Je l'ai ressenti comme ça dès le début. Son personnage est vraiment tout en nuance et en discrétion, un très bon rôle.

Kim Catrall, elle, est à 100 lieues de son rôle de Samantha dans Sex and the City ! D'abord, elle fait son âge :), et ensuite, elle campe une assistance fidèle et attachée (trop ?) à son patron. Elle a l'air sûre d'elle mais, en fait, c'est le contraire de Ruth, on sent qu'elle est en retrait. Je l'ai trouvée très bien dans ce rôle.

En conclusion, si vous voulez savoir si The Ghost trouvera la clé de l'énigme, si Adam Lang est coupable de crimes de guerre et de crime tout court, allez voir le film ! En ce qui me concerne, je ne peux que vous recommander d'aller le voir, vous passerez un très bon moment.

Note :



Vu en version originale.

12 mars 2010

Valentine's day de Garry Marshall

Avec Ashton Kutcher, Jennifer Garner, Bradley Cooper, Anne Hathaway, Julia Roberts, Jessica Biel, Jamie Foxx, Patrick Dempsey, Eric Dane, Topher Grace, Taylor Lautner, Taylor Swift, Jessica Alba, Shirley MacLaine, Hector Elizondo.

Résumé :
Le jour de la Saint-Valentin, à Los Angeles, des couples se font et se défont, des célibataires se rencontrent...



Mon avis :
Comme vous avez pu le voir, j'ai pris un malin plaisir à mettre pratiquement toute la distribution principale du film et, comme vous pouvez le constater, il y du beau monde ! Et beau, on peut le dire puisque presque tous les acteurs/actrices  de ce film sont beaux, minces et relativement jeunes (à part le couple MacLaine/Elizondo). Très représentatif de la société américaine...

Et on se dit qu'avec tant d'acteurs connus, Valentine's day doit être un film choral vraiment magique, de ces comédies qui nous enchantent et nous éblouissent comme Love Actually, il y a quelques années. Malheureusement, même si le film est certes plaisant, le beau gâteau retombe comme un soufflé ! Trop de situations vues et revues, trop de clichés, trop d'histoires dont certaines inintéressantes !

Le film raconte donc une journée de la Saint-Valentin à Los Angeles. La Saint-Valentin est vraiment une institution aux États-Unis, à l'instar d'Halloween, par exemple. Ce jour-là, on se doit de s'envoyer des cartes, des fleurs, des bonbons, bref de montrer qu'on AIME l'autre avec ostentation ! C'est le jour où les fleuristes font leur plus grosse journée.
Sur ce postulat, on suit donc un gentil fleuriste (Ashton Kutcher) et tous les gens qui gravitent autour de lui : amis, clients ou inconnus !
Nous allons donc avoir droit à un défilé de couples bien stéréotypés : la gentille instit qui a une liaison avec un médecin soi-disant divorcé (et qui s'aperçoit ce jour-là qu'il n'en est rien), le gentil garçon qui propose le mariage à sa fiancée qui dit oui puis non parce que "tu comprends, je t'aime mais je préfère ma carrière !" et qui, le soir, juste séparé donc de la femme qu'il adorait le matin, s'aperçoit qu'en fait c'est sa meilleure amie qu'il aime et avec laquelle il veut passer sa vie ! Oui oui, je vous jure !!! :). Nous avons aussi le couple de séniors qui s'aiment depuis si longtemps qu'ils ne savent plus pourquoi (mais je vous rassure, ils le sauront à la fin du film !), le couple d'ado gniangnian, un autre couple d'ado qui veut faire de cette journée leur première fois, le sportif qui fait son coming out, les deux célibataires endurcis qui vont se découvrir, le petit garçon amoureux etc... J'arrête là, sinon on y est encore demain ! :)

Comme je l'ai dit plus haut, il y a trop d'histoires qui se télescopent et certaines dont on n'a rien à faire, en particulier celle des deux Taylor (Lautner et Swift), les deux ados bécassous ! J'ai, en revanche, bien aimé Jamie Foxx et Jessica Biel. Leurs personnages sont sympas et Jessica Biel est très marrante. J'ai également aimé l'histoire de Julia Roberts, très touchante (même si j'avais deviné de quoi il retournait bien avant).
Quant à Ashton Kutcher, sa storyline est bête à manger du foin mais il est mignon en fleuriste et j'aime bien cet acteur donc, je ne le descendrai pas !

Je serai moins indulgente envers Jennifer Garner ! Elle passe, une fois de plus, la majorité de son temps d'écran à avoir l'air de pleurnicher (et pas que l'air, d'ailleurs) ! Ça m'énerve !!! Déjà, dans Alias (série que j'adorais, je dois dire), elle avait déjà cet air éploré !

L'histoire de Topher Grace (à croquer, celui-là ! ^^) et d'Anne Hathaway est sympa, je ne suis pas sûre que, dans la vraie vie, leur histoire se finirait comme ça !

En conclusion, ce n'est pas un film désagréable mais trop cliché. C'est donc essentiellement un film pour les fleurs bleues, à voir entre filles, en DVD.

Note :                                                           



Vu en version originale

11 mars 2010

Lectures communes

Sur Livraddict, on a décidé de faire des lectures communes. Il s'agit de lire un livre et de publier notre critique le même jour.

Ma première lecture commune concernera Le Feu de la sor'cière, le tome 1 de la série Fantasy, Les Bannis et les proscrits. La parution des critiques est prévue pour le 1er avril.

C'est Belledenuit qui a lancé l'idée.
En plus de Belledenuit, y participeront : Deliregirl, Melcouettes, Alexielle, Mrs Pepys, Kristus, Dunky, Penelope, Lisalor, Phooka, Cecile, Titinerose, MallouAna76, Thalia. et, sous réserve, Jess.




 La lecture commune suivante, L'Étrange vie de Nobody Owens, de Neil Gaiman, aura lieu le 30 avril. C'est Miss Spooky Muffin qui en a eu l'idée.
Outre Miss Spooky et moi, , il devrait y avoir Azariel87, Taleisin, Leyla, Wilhelmina, Kactuss, El JcBambi_SlaughterAlice,Lexounet  et peut-être Taliesin, Mystix, et Jess.







La 3e lecture commune sera Le Symbole Perdu de Dan Brown, lecture proposée par Iluze. Je l'avais offert à mon père pour Noël et il me l'a prêté. Je vais profiter de cette lecture commune pour le lire. La date n'est pas encore déterminée mais elle sera courant mai.
Y participeront( sous réserve encore) : Iluze, Mallou, melcouettes, Ana76, Avalon et moi et, sous réserves, Jennifer3121990 et Jelydragon .





La lecture commune d'Hunger Games aura lieu le 31 mai en ce qui me concerne. Il y aura un premier tour le 1er avril mais ça faisait trop juste pour moi.  C'est joey7lindley qui a lancé cette lecture. Le 31 mai,  participeront Mallou, Jess, Ethernya, WilhelminaIani, Linou, Taylor, Mycoton32, Véro et moi-même. 








Ma 5e lecture commune prévue (pour le moment) sera Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur.  Elle aura lieu le 2 juin.

Les participantes seront :
Evertkhorus, Anjelica, Maijo, Calypso, Alexielle, Clara, Nathalie, Pickwick, ABeiLLe, Manu, Choupynette, Nane, Nelfe, Sybille, Elora, Azariel87, Leyla, Stellade, LinouLagrandestef, Elea23, mrspepsys, Fattorius, jostein, Elizabeth-bennet et moi-même.





Et enfin, la dernière lecture commune prévue (pour le moment ! ^^) sera le 30 septembre et portera sur Le Liseur. C'est Lelanie et Liyah qui ont lancé cette lecture.
En plus de Lelanie et Liyah, il y aura :
Alexielle, Azariel87, Lisalor et Anneso, Mamzellebulle et moi !







Voilà, c'est tout pour le moment ! :)
Je suis désolée pour celles dont je n'ai pas mis les liens vers leurs blogs, c'est tout simplement parce que je ne les ai pas trouvés ! Donc n'hésitez pas à me les donner. Et j'espère que je n'ai oublié personne !

10 mars 2010

Matilda de Roald Dhal

Résumé :
Matilda est une petite fille précoce qui, à cinq ans, a lu tous les livres de la bibliothèque de son village. Elle évolue au sein d'une famille abrutie et bornée, complètement indifférente à son intelligence. La directrice de son école, Mlle Legourdin ne vaut pas mieux tant elle est brutale et cruelle envers les élèves, leur vouant une haine sans bornes. Heureusement que Mlle Candy, son institutrice, est là pour s'intéresser à elle...



Mon avis :
Ce livre est celui choisi pour le Book-club du mois de mars.

Roald Dahl est une référence en matière de littérature enfantine. Ses livres sont toujours très bien écrits et ne prennent pas les enfants pour des imbéciles. En ce qui me concerne, je n'avais jusqu'alors jamais lu de Roald Dahl, mes enfants ayant lu ses livres tous seuls. En revanche, je connais bien la version ciné de Matilda puisque Paul et Jeanne ont usé la K7 vidéo quand ils étaient petits et j'aime beaucoup cette histoire.

En ce qui concerne le livre, c'est vraiment une histoire adorable sur une petite fille complètement craquante mais ça reste quand même destiné à un jeune public, que ce soit par le style, les personnages très stéréotypés ou l'histoire. Le livre est court et se lit très vite.

Concernant l'histoire, justement, c'est celle de Matilda, une petite fille de 5 ans, un petit bout de chou, qui a appris à lire et à se débrouiller toute seule. Ses parents et son frère ne s'intéressent absolument pas à elle, sa mère reste avachie devant la télé ou va jouer au bingo l'après-midi, son père vend des voitures d'occasion et escroque les malheureux acheteurs en espérant que son fils reprendra l'affaire. Notre précoce petite Matilda, livrée à elle-même, va découvrir les joies de la lecture à la bibliothèque du village et elle va en écumer tous les rayons, que ce soit les rayons jeunesse ou adulte.
À 5 ans et demi, elle entre à l'école dans la petite classe. L'école est dirigée par Mlle Legourdin, une espèce de dragon femelle qui terrorise tout le monde à commencer par les enfants ! Elle n'hésite pas à les martyriser et les torturer sournoisement (les châtiments corporels étant interdits). Heureusement, Matilda est dans la classe de Mlle Candy, une gentille institutrice qui découvre que Matilda est très en avance pour son âge et qui essaie d'en faire prendre conscience les parents de la petite fille. En vain... Mlle Candy et Matilda vont unir leurs solitudes respectives et devenir amies en quelque sorte.

Concernant les personnages, ils sont très tranchés, surtout les adultes, ce qui est le propre de toute histoire pour enfants. Il n'y a pas de place pour la nuance.

Les parents Verdebois sont des parents ignobles qui, au mieux, ne comprennent pas leur fille si précoce et, au pire, essaient de s'en débarrasser, tels les parents de Poucet ! Ils se complaisent dans leur petite vie vulgaire et minable et leurs magouilles (surtout le père !).

Mlle Legourdin est le croquemitaine du conte ! Un être dénué de tout sentiment qui prend un malin plaisir à martyriser plus faible qu'elle. La façon dont elle traite les élèves est vraiment terrifiante ! C'est Matilda qui, haute comme trois pommes, en viendra à bout...

Matilda, l'héroïne du livre, est une fillette adorable, attachante, très intelligente, on l'a déjà dit, et qui n'a pas froid aux yeux. Elle n'est pas prétentieuse pour autant et est très gentille envers les autres (enfin ses amis). Mais elle n'hésite pas à se venger de ses parents ou de Mlle Legourdin. Elle traverse l'histoire telle un petit lutin qui remplit de bonheur le lecteur.

Mlle Candy est la bonne fée du roman. C'est elle qui va se rendre compte des capacités extraordinaires de Matilda, qui va s'intéresser vraiment à elle, la chouchouter et devenir comme une deuxième maman pour elle. Malgré les vicissitudes de sa vie, élevée par une tante horrible, Mlle Candy est devenue une jeune femme gentille et ouverte aux autres. Elle est l'exact contraire de Mlle Legourdin. Autant celle-ci est grosse, méchante et prend de la place, autant Mlle Candy est douce, mince et discrète comme une petite souris. C'est aussi l'institutrice qu'on aurait tous rêvé d'avoir.

Concernant le style du livre, il est très fluide, facile à lire puisqu'avant tout destiné à des jeunes lecteurs mais très bien écrit. C'est très vif et imagé. Je ne sais pas si toutes les éditions sont pareilles mais j'avais plein d'illustrations dans la mienne et j'ai vraiment aimé ces petits dessins qui venaient égayer l'histoire.

En conclusion, et comme je l'ai déjà dit plus haut, c'est une très jolie histoire, adorable et bien contée.  Un bémol cependant : je me suis sentie parfois trop vieille en lisant les aventures de Matilda. C'est une histoire à lire quand on a 10 ans -12 ans mais ensuite, il faut vraiment avoir gardé une âme d'enfant pour y adhérer à 100 %.  Heureusement que ce n'était pas plus long car je pense que j'aurais fini par m'ennuyer. Mais pour finir sur une notre positive, je dois dire que Matilda est vraiment un amour de petite fille et rien que pour elle, le livre vaut le coup !

Note :

08 mars 2010

Percy Jackson, tome 1 : le voleur de foudre de Rick Riordan

Résumé :
À 12 ans, Percy Jackson se fait attaquer par sa prof de maths qui se trouve être un monstre de la mythologie grecque. Il apprend dans le même temps qu'il est à demi-humain, que son père est un dieu grec et qu'on l'accuse d'avoir volé l'éclair de Zeus. Pour se disculper, Percy, aidé d'amis, va entamer une quête et essayer de trouver le vrai coupable.




Mon avis :
J'ai lu ce livre dans le cadre d'un partenariat entre Le Livre de Poche Jeunesse et Livraddict et je dois dire que ce livre est une très bonne surprise, ce qui n'était pas gagné d'avance ! Tout d'abord parce que c'est un livre jeunesse et que, même si je lis des romans "adulescents" parfois, j'ai quand même un peu passé l'âge :) (même si on a tous lu Harry Potter qui s'adresse au même public) et aussi, puisqu'on parle d'Harry, parce que livre présentait pas mal de similitudes avec le jeune sorcier, tout au moins au début du livre et que j'avais peur que ça y ressemble vraiment !

Alors, me direz-vous, pourquoi as-tu postulé à ce partenariat ? :) Parce que, justement, le livre semblait sympa et qu'il puise ses sources dans la mythologie grecque que j'aime beaucoup ! Et que je ne suis pas contre une petite lecture détente non plus !
Alors bien sûr, comme dans Harry Potter, Percy apprend en début d'adolescence qu'il n'est pas humain à 100 % et qu'on veut le tuer pour ce qu'il est. Comme dans Harry, il va aller vivre dans un endroit (ici la Colonie des Sang-Mêlé)  que les humains ne peuvent pas voir et qui est protégé des méchants, comme dans Harry, les pensionnaires de la Colonie sont répartis en maisons (ici des bungalows), qui ont leur spécificité (dans Percy, ils sont répartis par "fils ou fille de") et, comme dans Harry, Percy est spécial et a deux amis, un garçon et une fille., sauf qu'ici, si Annabeth, l'amie, est aussi une sang-mêlé, Grover, le copain, est une autre créature de la mythologie grecque.

Mais la ressemblance s'arrête là. Pour détailler davantage l'histoire, Percy est un garçon hyperactif, dyslexique et qui ne reste jamais longtemps dans la même école. Le jour où Percy se fait attaquer par sa prof de maths transformée en monstre, il apprend également (mais petit à petit quand même) pourquoi il a toujours eu des ennuis et pourquoi il est dyslexique. Il va bientôt apprendre que son père qu'il croyait humain et disparu en mer est en fait un dieu grec, faisant de lui un demi-dieu !
Après avoir échappé de peu à la mort et assisté à celle de sa mère adorée, il va se réfugier dans la Colonie des Sang-Mêlé où vivent les enfants comme lui. Ayant appris l'origine de sa naissance et devant prouver qu'il n'a pas volé l'éclair de Zeus, vol dont on l'accuse, il va partir sur les traces du véritable voleur en compagnie de ses deux amis, Annabeth et Grover. Sa quête le mènera à travers les États-Unis puis dans les Enfers d'Hadès pour enfin se finir par une confrontation avec le véritable voleur...

L'histoire est très divertissante, pleine d'aventures et de rebondissements et on ne s'ennuie pas du tout ! Un petit bémol cependant, j'ai trouvé que tout le voyage à travers les États-Unis faisait un peu jeu vidéo : une étape, un méchant à dégommer, un étape, encore un vilain et qu'on avait droit au défilé du "bestiaire" de la mythologie grecque. Ce que j'ai beaucoup aimé, en revanche, c'est tout la partie dans les Enfers, du passage du Styx à la rencontre avec Hadès. Je ne veux pas trop en dévoiler mais les scènes qui s'y passent sont très réussies.

Concernant les personnages, Percy est un garçon sympathique, dynamique et plein d'humour ! Le fait que la narration soit à la 1re personne du singulier nous rend proches de ce jeune garçon qui se demande, au début, ce qui lui arrive ! Il a beau être jeune, il endosse sa responsabilité de "héros" sans faillir et sans prendre la grosse tête non plus. J'aime aussi beaucoup sa relation avec sa mère, pleine d'amour.

La maman du livre est justement une maman de rêve comme on rêve tous d'avoir (ou d'être en ce qui me concerne ! ;)) : douce, gentille, compréhensive. Elle est un peu le cliché de la maman idéale mais c'est le phare dans la vie mouvementée de Percy.

Grover, l'ami de Percy, est un gentil compagnon fidèle qui poursuit également une quête. Il est aussi chargé de protéger Percy. Il est sympathique et drôle. Un bon faire-valoir (sans notion péjorative) de Percy.

Quant à Annabeth, c'est peut-être celle qui est le moins intéressante pour le moment. Elle ressemble un peu trop (dans le caractère) à Hermione de Harry Potter. Mais elle aussi s'avère être une amie fidèle.

Parmi les autres personnages, citons les dieux : Zeus, Poséidon, Arès, Hadès, fidèles à leur image de fiers-à-bras tout-puissants. Et Chiron, la figure bienveillante et paternelle du livre.

Je passe vite fait sur Gary, le beau-père de Percy, un loser de première mais dont on apprend au cours du livre pourquoi il est dans la vie de Percy.

Concernant le style du roman, c'est avant tout un livre destiné aux ados, donc le style est assez simple, mais il est fluide et agréable à lire. L'auteur s'est bien documenté sur la mythologie grecque donc c'est également intéressant de ce côté-là.

En conclusion, un très bon roman jeunesse qui, sans être extraordinaire, a quand même l'originalité d'aller chercher ses sources dans la mythologie et se lit facilement. Il a, à l'heure actuelle, 3 suites sorties en France. Si jamais ces suites sont proposées en partenariat, je me proposerai volontiers ! ;)

En attendant, si vous voulez savoir si Percy réussira sa quête ou s'il se fera massacrer par un monstre sorti de la mythologie grecque ou par un dieu grec en colère, lisez vite ce roman ! Et je remercie encore les Editions Le Livre de Poche jeunesse et Livraddict de m'avoir choisie pour ce partenariat.

Note :