28 février 2017

Fantasmes et Miroirs de Collectif

Résumé :
Les nouvelles érotiques de six auteurs et les fantasmes de leurs personnages en face du miroir et l'image qu'il leur renvoie...







Mon avis :
Si Stephie n'avait pas vu sa toute première nouvelle publiée dans ce recueil, je n'aurais jamais lu Fantasmes et Miroirs. Et encore, j'ai attendu deux ans pour le lire. J'ai déjà eu l'occasion de le dire, je ne suis pas fan des romans érotiques purs. Scènes de sexe dans d'autres romans, ok, ça me va très bien. Mais quand l'histoire n'est basée que sur cela, je dois dire que ça ne me passionne pas. Je suis plus Urban Fantasy, SF et Thrillers. Je suis plus Lara Croft que Messaline :D Mais bon, j'aime bien lire de tout et je voulais découvrir les écrits érotiques de Stephie après avoir lu son roman chick-lit l'été dernier. La lecture de ces six nouvelles a été intéressante, j'en ai bien aimé certaines, dont celle de Stéphie, pas été emballée par d'autres et il y en a une que je n'ai pas aimé du tout.

Les éditions du 38 ont décidé de parler d'érotisme à travers les miroirs et l'image qu'il peut renvoyer. Il y a eu 3 recueils de six nouvelles chacun formant la collection Paulette.

Dans Fantasmes et Miroirs, on découvre d'abord Elle (nouvelle narcissique) de Fleur Deschamps, sur une jeune femme qui aime se regarder et se toucher devant son miroir pendant que son amant dort. Mais lui aussi aime se voir faire l'amour ou se se faire sucer devant le miroir. Une nouvelle pas désagréable à lire, bien écrite et qui porte bien son nom avec le narcissisme de ses personnages.

La deuxième nouvelle est celle écrite par Stéphie et s'appelle Vendredi, 14h et a l'originalité d'être narrée par un homme. Un homme qui retrouve une femme chaque vendredi à 14h, un homme qui se sentait mal dans sa peau et faire l'amour à Zazie, sa maîtresse, devant un miroir, lui a redonné confiance. L'histoire est assez intéressante car là où pas mal d'autres traitent du narcissisme, le miroir de Vendredi 14h est plutôt l'occasion pour les deux amants de voir l'autre prendre du plaisir. La nouvelle est bien écrite, elle comporte peu de pages mais donne un petit background aux deux personnages. On ,'assiste pas juste aux ébats de deux personnes, on apprend, succinctement, qui ils sont et comment ils se sont rencontrés. Il y a juste la fin qui m'a surprise et laissée perplexe :)

La troisième nouvelle s'appelle Si Semblables et est écrite par Chocolat Canelle et je pense que c'est celle que j'ai préférée. Elle parle de jumelles, Juliette et Florence, mutines et libertines, qui vont aller à l'encontre de ce que la bonne société et leur famille attendent d'elle. L'histoire se passe on ne sait pas trop à quelle époque, dans un milieu aristocratique et bourgeois. La nouvelle est charmante, tout comme le style qui donne une histoire un brin désuète mais érotique, je vous rassure :) Ici le miroir c'est le reflet de ces jumelles quand elles se regardent, tellement identiques. D'ailleurs le fin le dit clairement (avec un miroir en plus :))

Je n'ai pas vraiment apprécié la nouvelle numéro 4, Narcissa, folle de son corps et écrite par Isabelle Lorédan. Pour le coup, on est en plein narcissisme avec une fille très belle pour qui l'apparence est tout et qui en use pour gravir les échelons de la gloire. La nouvelle raconte sa vie tout d'abord mais sans émotion, comme si l'héroïne, qui dit "je", racontait un documentaire. Le récit devient plus troublant en 2e partie, lorsque miroirs, ébats sexuels et voyeurisme sont de la partie. La dernière phrase de cette nouvelle la plus longue du recueil est assez amusante.

La cinquième nouvelle est écrite par un homme. Je commençais à me dire qu'il n'y avait que des auteurs femmes dans ce recueil et voilà que Jerk écrit Derrière le miroir. C'est l'histoire d'un homme, propriétaire d'un immeuble, qui a fait installer un miroir sans tain entre son salon et la chambre de sa voisine, la belle Paulette, afin de suivre ses ébats sexuels. C'est une nouvelle bien construite avec un univers bien décrit malgré le peu de pages. Je l'ai trouvée pas mal du tout.

En revanche, je n'ai pas aimé DU TOUT, la sixième et dernière nouvelle, Nina, une fille bien ou l'anti-Paulette face à son miroir de Miss Kat, et j'en suis désolée pour son auteure. C'est l'histoire d'une femme qui pense ne pas être comme ses congénères et qui veut séduire un homme à femmes en pensant qu'elle ne se brûlera pas aux jeux du sexe et de la luxure (enfin c'est ce que j'ai compris mais je n'en suis pas sûre :D). En fait ce que je n'ai pas aimé c'est le style, très très cru et imagé. Je sais que dans l'érotisme on appelle un chat un chat et une chatte... bref vous voyez le topo ;) mais là c'est vraiment hard, ça manque vraiment de charme et de poésie. Comme disait l'autre, et la tendresse bordel ! :)

En conclusion, je suis contente d'avoir lu ces six nouvelles, mais j'ai refermé ce petit recueil en me disant que ce ne serait pas encore celui-là qui me convertirait à la littérature érotique. Pourtant certaines, comme les trois premières sont bien écrites et sympathiques à lire. Mais si vous aimez le genre, n'hésitez pas à lire ce Fantasmes et Miroirs.

Note :



Le recueil fait partie du Challenge ABC 2017 de Nanet
6/26

et du Challenge Un genre par mois d'Iluze
ce mois-ci : Romance/Erotique/Chick-lit
2/12

27 février 2017

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (261)


Bonjour à tous ! Nous sommes le dernier lundi de février, et je vous retrouve pour ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai lu et fini Sacrée famille de David Safier, un roman très amusant mais pas extraordinaire non plus. Disons qu'il m'a bien détendue. J'ai ensuite commencé Hollow City, le tome 2 de Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs.

- Aujourd'hui, je lis donc Hollow City. Je lis tout doucement et j'en suis au tiers mais c'est très bien.

- Cette semaine, je vais d'abord finir Hollow City et ensuite je pense lire Elantris de Brandon Sanderson. Mais bon, ce n'est pas encore sûr car il fait plus de 600 pages en VO et ensuite je veux lire le tome 7 d'Outlander, qui fait lui plus de 1000 pages en VO donc je me dis qu'enchaîner deux gros pavés VO coup sur coup, ça risque de faire beaucoup. Du coup, ce sera peut-être The Son of Neptune (Le fils de Neptune), le tome 2 des Héros de l'Olympe de Rick Riordan, qui sera plus rapide à lire. Je vous dirai ce qu'il en est dans mon prochain C'est lundi.

Et mon blog a eu 7 ans en janvier, j'ai fait un petit article pour l'occasion.

Bonne semaine !

26 février 2017

Victoria de Justine Triet

avec Virginie Efira, Vincent Lacoste, Melvil Poupaud

Résumé :
Victoria, avocate pénaliste, jongle entre son métier et sa vie de famille. Elle accepte de défendre l'un de ses amis accusé de tentative de meurtre sur sa compagne et, dans le même temps, elle prend Sam, un ancien dealer qu'elle avait défendu, comme garçon au pair pour s'occuper de ses deux fillettes...



Mon avis :
J'avais vu la bande-annonce de ce film l'été dernier avant sa sortie qui m'avait donné très envie de le voir. Comme je n'étais pas en France à ce moment-là, j'ai attendu sa sortie en DVD en janvier et je me suis empressée de le regarder. Et je dois dire que mon enthousiasme est retombé comme un soufflet. Le film est pas mal, très bien interprété, mais on est loin de la comédie hilarante vendue par l'affiche et la bande-annonce...

Je pense que si on m'avait dit que le film était une comédie dramatique plutôt qu'une comédie romantique hilarante, j'aurais abordé ce film d'une autre manière. Ce n'est pas pour cela que je l'aurais trouvé mieux mais j'aurais été dans un autre état d'esprit. Et quand je lis les critiques de ciné pro, je me dis qu'on n'a franchement pas vu le même film ! On s'attend à voir un nouveau L'arnacoeur ou Prête-moi ta main et on a un film sur une femme de son temps, déboussolée et qui se cherche.

Car Victoria, c'est cela, l'histoire de cette femme de presque quarante ans, qui n'a réussi ni vraiment sa vie professionnelle, ni sa vie amoureuse, qui essaie de garder la tête hors de l'eau professionnellement et délègue l'éducation de ses filles de 5-6 ans (qui passent leur vie en culotte dans l'appart et à être sur leurs tablettes...) à d'autres, qui se cherche dans des thérapies en tout genres et qui espère que l'amour viendra frapper à sa porte lors d'un coup d'un soir... Quand on regarde se dérouler la vie de Victoria, c'est SUPER triste !

Alors oui, il y a des moments drôles, voire burlesques et loufoques, certains qui ne volent pas très haut d'ailleurs mais ça permet de garder le genre comédie dans "comédie dramatique" :) Et il y a aussi des moments émouvants, touchants et même parfois un peu ennuyeux. Et puis il y a la romance. Romance qui m'a paru arriver un peu comme un cheveu sur la soupe, et forcée, comme si pour s'accomplir et devenir équilibrée, il fallait absolument que Victoria découvre, vite avant la fin du film, que Sam était l'homme de sa vie, ou plutôt l'homme du moment. Alors c'est choupi car les acteurs sont bons et on veut croire à cette histoire mais pour moi, elle était presque inutile. Le parcours de Victoria n'en avait pas besoin.

Virginie Efira est une actrice que j'adore. Elle illumine les rôles qu'elle incarne. Elle est mutine et amusante. Jusqu'ici, je ne l'avais vue que dans des comédies romantiques pures où elle apportait beaucoup de fraîcheur et de peps. Sa Victoria est plus contrastée.  Je l'ai dit plus haut, c'est une femme qui ne sait pas très bien qui elle est et où elle va. Qui cherche par tous les moyens à se comprendre et les épreuves et les moments casse-gueules vont peut-être lui montrer le bon chemin. Je comprends qu'elle ait été nommée aux César car elle est vraiment très bonne dans ce rôle où elle est de tous les plans.

J'aime aussi beaucoup Vincent Lacoste et pourtant je ne l'ai vu que dans Les beaux gosses et ça remonte à quelques années ! :) Mais j'ai eu l'occasion de voir des bande-annonces de films dans lesquels il y a joués et j'ai souvent eu envie de les voir grâce à lui (et après j'ai oublié). Ce que je trouve dommage, c'est que le film est tellement concentré sur Victoria que son Sam est presque un personnage secondaire. En même temps, le film ne s'appelle pas Victoria & Sam ! ^^ Non ce que je veux dire c'est que oui il est présent dans le film mais pas assez à mon goût.

Vous allez crier au scandale mais je n'ai jamais vu jouer Melvil Poupaud. Je le connais de nom, je sais que c'est un bon acteur mais je ne l'ai jamais vu dans un film. Il joue Vincent, le copain beau gosse et accusé de tentative de meurtre et client de Victoria. Son rôle est sympa mais pas inoubliable. Il faut dire aussi que comparés à Victoria qui occupe toute l'histoire et l'écran, les seconds rôles font un peu pâle figure.

En revanche, je ne connaissais pas du tout la réalisatrice, Justine Triet. Apparemment, Victoria est son 2e film.

En conclusion, si vous voulez voir une comédie romantique à la Bridget Jones ou, si on veut parler français, à L'arnacoeur, passez votre chemin car ce n'est pas ce que vous aurez. En revanche, si vous voulez voir un film parfois triste, parfois gai, parfois bancal mais assez émouvant dans l'ensemble sur un personnage de femme bien ancrée dans notre époque, qui veut concilier vie professionnelle et vie personnelle, avec en prime une excellente actrice en la personne de Virgine Efira, regardez-le !

Note :



Le film fait partie du Film de la semaine 2017 de Benji
5/52

25 février 2017

Mon blog a eu 7 ans !

Le 12 janvier dernier, mon blog a eu 7 ans. 7 ans donc que je vous fais part de mes avis sur mes lectures, les films que je vais voir, les séries que je regardent, les challenges que je fais, les C'est lundi auxquels je participe.

J'avoue que j'ai bien failli ne pas faire d'article pour ces 7 ans. Voilà pourquoi, il arrive si tard d'ailleurs... J'ai pris le temps de la réflexion, non pas 7 ans comme le film, mais plusieurs semaines, car il faut le reconnaître, chaque année, je ressasse un peu la même chose avec force détails et chiffres ;) C'est, pour moi, l'occasion de faire le bilan de mon blog mais je dois dire que cette année, je n'ai pas envie de me démoraliser. J'ai regardé vite fait mes stats le 12 janvier et oui les visites et les pages vues sont en baisse (mais moins fortement que l'année d'avant) et oui les commentaires sont toujours moins nombreux et ce n'est pas nouveau, et oui, ça fait souvent mal au coeur de voir des chroniques sur lesquelles on a passé du temps et mis son coeur et son énergie, être ignorées. Mais si je m'arrête à ça, autant que j'arrête mon blog et j'avoue que parfois j'y pense et quand on dit que 7 ans c'est l'âge de raison, je me dis que peut-être la raison voudrait que je laisse la place...

Mais je vous rassure, ces moments de doute ne durent pas trop longtemps, ou plutôt, je ne m'y attarde pas trop. Ce que je veux retenir du blogging, ce sont les fidèles copinautes qui passent régulièrement laisser un petit mot sur une chronique et ça fait toujours chaud au coeur, ou les nouvelles qui viennent et restent et ça, ça fait toujours très plaisir.
 
Alors merci à vous qui passez, qui lisez mes chroniques, les aimez, les commentez régulièrement ou juste une fois car le livre ou le film vous ont plu, qui souriez derrière votre écran si j'essaie de faire des bons mots, qui levez les yeux au ciel si je dis n'importe quoi :) et qui me donnez l'envie de continuer ce tout petit blog, année après année.  MERCI ! Et à l'année prochaine pour les 8 ans, j'espère ! :)

21 février 2017

Cinq à sexe, Stephanie Plum, tome 5 de Janet Evanovich

Titre original : High Five

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Entre son oncle qui a disparu, un nain qui a élu domicile chez elle, Benito Ramirez qui est sorti de prison, Morelli qui lui donne des papillons dans le ventre, et Ranger aussi, sa famille qui a toujours de bons conseils pour elle, Stephanie Plum, la plus sympathique des chasseuses de primes, a du pain sur la planche...


 Mon avis :
Tous les ans, je me dis que je vais lire plusieurs Stephanie Plum et tous les ans, je n'arrive à en lire, malheureusement, qu'un. C'est donc pratiquement un an après le tome 4 que je me suis décidée à lire ce 5e opus et c'est toujours un plaisir de retrouver la savoureuse Stephanie et son entourage.

Stephanie Plum trouve que tout est bien calme dernièrement à Trenton. Mais elle va vite déchanter. Sa famille la charge de retrouver un oncle disparu sans laisser de traces depuis quelques jours et des photos d'un corps découpé sont trouvées chez lui, Vinnie son cousin et employeur l'envoie chercher Randy Briggs, un homme de petite taille qui a manqué son audience pour payer sa caution et qui décide de squatter chez elle quand elle le retrouve, Benito Ramirez, l'ex-boxeur psychopathe, est sorti de prison et la harcèle pour qu'elle trouve Dieu, des voitures ont mystérieusement tendance à exploser ou être volées dès qu'elle les conduit, un homme, Bunchy, la suit sans arrêt en espérant qu'elle le mènera à Fred, l'oncle disparu et, pour couronner le tout, elle ne sait plus très bien où elle en est avec Morelli, le beau flic, d'autant plus que Ranger, le ténébreux chasseur de primes et ami, ne la laisse pas indifférente...

Avec tout ce qu'il se passe dans le monde et qui déprimerait même la plus optimiste des princesses Disney, et après ma dernière lecture assez dure (le Yasmina Khadra), j'avais envie de légèreté et de rigoler un peu. Et je dois dire que ce cinquième tome de Stephanie Plum a tout à fait rempli sa fonction.

Ok, c'est toujours un peu le même schéma et il n'y a pas de grande surprise quand on lit cette série mais qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver notre chasseuse de primes préférée et son entourage ! Elle a toujours l'art de se mettre dans des situations impossibles et c'est encore le cas ici. J'ai particulièrement aimé le coup de Randy Riggs qui joue de son nanisme pour se faire plaindre quand on vient l'arrêter et vient ensuite s'installer chez Stephanie lui pourrissant un peu la vie tout en étant une présence plutôt sympathique (pour nous lecteurs en tout cas).

L'intrigue sur la disparition de l'oncle et les morts qui s'ensuivent est plutôt pas mal. Quant à l'homme qui suit Stephanie, Bunchy, cela donne aussi des situations assez amusantes. Et pour frissonner un peu, on peut compter sur Benito Ramirez pour nous filer les jetons à chaque fois qu'il s'approche de Stephanie.

Et puis il y a les affaires de coeur de Steph, son histoire avec Morelli et son attirance pour Ranger. J'avoue qu'entre les deux, c'est Morelli qui fait le plus palpiter mon ptit coeur. Ranger est très séduisant mais il y a quelque chose de plus charismatique en Morelli. Il semble davantage fait pour notre héroïne.

Outre ces personnages-là, on retrouve, avec grand plaisir, Mamie Mazur, qui n'en rate jamais une et qui me fait hurler de rire, Lula, l'ex-prostituée et maintenant collègue de Stephanie qui est un personnage haut en couleurs et savoureux, les parents de Steph qui m'amusent toujours et toute une galerie de personnages cocasses. Dans le tome précédent, on avait fait connaissance de Sally, une drag-queen super sympa mais on ne la revoit pas ici, c'est bien dommage.

Le style de l'auteur est toujours très agréable à lire en anglais, c'est léger mais pas trop superficiel, avec beaucoup d'humour et ce qu'il faut de suspense.

En conclusion, ce tome 5 de Stephanie Plum m'a beaucoup plu et surtout détendu et fait rire et c'est exactement ce qu'il me fallait au moment où je l'ai lu. Avec tous ces personnages cocasses et les aventures et le pétrin dans lesquels se jette Stephanie, on ne s'ennuie pas une seconde. Alors si vous voulez savoir où est passé l'oncle Fred, ce que veut Benito Ramirez, pourquoi Bunchy suit-il la chasseuse de primes et si Stephanie va se décider à choisir entre Morelli et Ranger, lisez-le. Quant à moi, promis, je ne laisse pas passer un an pour lire le 6e, je vais essayer d'ailleurs de le lire dans les tout prochains mois.

Note :



Le roman fait partie du Challenge ABC 2017 de Nanet
5/26

du Challenge Polars et Thrillers de Sharon
6

du Challenge Thrillers/Fantasy de Licorne
Thrillers/policiers 4/6
Total : 8/12
+ 3 points pour le livre
+ 1 car l'auteur est une femme

et enfin du Challenge Read in English 2016 - 2017 que j'organise
14

20 février 2017

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (260)


Bonjour à tous ! C'est à nouveau lundi, donc c'est le jour de se retrouver pour ce rendez-vous, le 260e en ce qui me concerne (!), créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai lu et fini le roman sur lequel j'étais depuis 11 jours, Life after Life (Une vie après l'autre) de Kate Atkison. Je l'ai fini juste hier et on peut dire que ma lecture aura été en dents de scie. J'ai beaucoup aimé par moments, me suis ennuyée à d'autres mais mon impression globale est quand même positive. Et hier soir, j'ai commencé Sacrée famille de David Safier

- Aujourd'hui, je lis donc Sacrée famille. Après tous ces jours passés sur Life after life, j'avais envie d'un roman plutôt court et en français. Je ne peux pas trop vous en parler car je l'ai juste commencé mais ça a l'air sympa.

- Cette semaine, je vais finir Sacrée famille et ensuite je pense lire Hollow City, le tome 2 de Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs. C'est rare que je lise un tome 2 aussi rapidement après un tome 1 (que j'ai lu en janvier) mais j'ai très envie de retrouver cet univers.

Bonne semaine !

16 février 2017

Les hirondelles de Kaboul de Yasmina Khadra

Résumé :
Dans Kaboul sous le joug des Taliban, où lapidations et exécutions sont monnaie courante, Atiq le geôlier et ancien Moujahid, fait son travail sans grande conviction, partagé entre son devoir et sa femme malade. Ailleurs, Mohsen et Zunaira, couple éduqué, a tout perdu avec l'arrivée des Taliban et Zunaira accepte mal d'être confinée à la maison et de devoir porter ce vêtement qui la recouvre entièrement quand elle doit sortir...



Mon avis :
J'ai une tendresse particulière pour Yasmina Khadra que j'ai eu l'occasion de rencontrer deux fois au Salon du livre de Paris (et qui m'a dédicacé ce roman il y a 3 ans), qui est un homme doux, gentil et très disponible pour discuter 5 minutes. J'avais adoré les deux roman précédents que j'avais lus de lui, L'attentat et surtout Ce que le jour doit à la nuit et je pensais que Les hirondelles de Kaboul me prendrait autant aux tripes que L'attentat. Même si j'ai apprécié cette histoire âpre et sombre, peut-être l'ai-je lu trop tard car elle ne m'a pas autant touchée que d'autres romans sur le même sujet, notamment le très beau Mille soleils splendides de Khaled Hosseini.

Je savais en commençant ce roman qu'il n'allait pas être très drôle à lire. Et effectivement, ce court roman de moins 150 pages est une succession de drames et d'horreur où les femmes sont les plus grandes victimes silencieuses, mais où les hommes aussi doivent se plier aux exigences de leurs conquérants, être de bons musulmans, ne plus écouter de musique et ce qui fait que la vie est supportable. Le livre a été écrit en 2002 et nul doute que ceux qui l'ont lu à cette époque l'ont reçu comme un coup de poing. 15 ans après, je ne veux pas dire que le propos a perdu de sa force car ce n'est pas le cas du tout et les exactions des Taliban sont toujours aussi révoltantes, mais quand on a lu d'autres romans ou vu des films sur les sujets, Les hirondelles de Kaboul manque d'un quelque chose pour vraiment prendre aux tripes, comme L'attentat l'avait fait, par exemple. Ou peut-être que dans le contexte mondial actuel, je n'ai finalement pas envie, en ce moment, de retrouver en roman ce qu'on voit aux actualités...

Le roman est davantage une chronique sur plusieurs personnages qu'une véritable histoire. On va suivre Atiq et sa femme, Mohsen et Zunaira, qui luttent pour rester en vie et d'autres personnages, certains qui collaborent avec l'occupant pour rester en vie ou parce qu'il y trouvent leur compte, d'autres qui n'en peuvent plus et souhaitent partir. Cela donne une galerie de personnages pittoresques parfois, hauts en couleurs, ou veules. J'ai eu du mal avec Atiq au début, que je voyais comme quelqu'un de lâche, ce qu'il est sûrement, mais qui par ses actions arrivent à se racheter. Mais ceux qui m'ont fait le plus de peine ce sont Mohsen et Zuneira. Voilà un jeune couple qui a réussi a rester unis malgré les épreuves mais un certains événement va les séparer. J'avoue ne pas avoir très bien compris la réaction de Zuneira (en même temps, je n'ai pas subi ce que sa condition de femme lui fait subir) envers son mari qui est gentil avec elle et amoureux et qui, parce qu'elle le met dans le même panier que tous les hommes, dont ceux qui considèrent que les femmes doivent se bâcher et se taire, va les conduire au drame. Bien sûr, Mohsen fait preuve d'une certaine lâcheté mais le couple aurait dû réussir à faire front.

Dans son roman, on retrouve le style très particulier de Yasmina Khadra. Ses romans débutent souvent par des envolées poétiques qui surprennent un peu mais on s'y fait et Les hirondelles de Kaboul n'y échappe pas. Après, son roman est très réaliste, révoltant, on souffre pour ses pauvres gens et surtout les femmes dont les droits sont bafoués, on frémit devant les exécutions et les lapidations.

En conclusion, Les hirondelles de Kaboul est un court roman fort et qui révolte souvent mais qui ne m'a pas autant émue et plu que L'attentat ou Ce que le jour doit à la nuit ou d'autres romans du même style par d'autres auteurs. Cependant, il est à lire pour ne pas oublier ce qu'il se passe dans notre monde, car si les Taliban ne sont plus les maîtres de Kaboul, on sait bien que d'autres ont pris le relais dans une grande partie de cette région du monde et que des hommes et des femmes souffrent tous les jours sous leur joug.

Note :



Le roman fait partie du Challenge ABC 2017 de Nanet
4/26

12 février 2017

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (259)


Bonjour à tous ! C'est à nouveau lundi, donc c'est le jour de se retrouver pour ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai fini High Five (Cinq à sexe), le tome 5 de Stephanie Plum de Janet Evanovich qui était super sympa à lire. Ensuite, j'ai lu Fantasmes et miroirs, des nouvelles érotiques. Ce n'est pas franchement ma tasse de thé mais c'était pas mal à lire. Il n'y a qu'une nouvelle, la dernière, que je n'ai vraiment pas aimée. Ensuite, j'ai commencé Life after Life (Une vie après l'autre) de Kate Atkison.

- Aujourd'hui, je lis donc Life after Life. C'est l'histoire d'Ursula, qui va connaître plusieurs destins car à chaque fois qu'elle meurt, elle renaît le même jour, le 11 février 1910 et chaque fois, son destin va changer, ou elle va le changer quand elle grandira et aura des impressions de danger et de déjà-vu. C'est un peu compliqué à expliquer comme ça. C'est un peu comme un jour sans fin ou plutôt Edge of Tomorrow mais à l'échelle d'une vie :) C'est pas mal à lire, j'ai eu un peu de mal à entrer dedans mais maintenant ça me plaît beaucoup.

- Cette semaine, je vais continuer Life after Life et vu que je lis lentement, je pense qu'il va me tenir une bonne partie de la semaine. Du coup, je ne sais pas du tout ce que je vais lire ensuite. Je vous dirai ça lundi prochain.

Bonne semaine !

11 février 2017

Les disparus du Clairedelune, La Passe-Miroir tome 2 de Christelle Dabos

Spoilers sur le tome précédent

Résumé :
Ophélie a obtenu, à son corps défendant, le poste de Vice-Conteuse auprès de Farouk, l'esprit de famille du Pôle, afin qu'il la protège. Mais cela n'empêche ni les malveillances de la Cour, ni les menaces sur sa personne. Alors que son mariage avec Thorn approche et qui verra la transmission de leurs pouvoirs respectifs et permettra à son époux de lire le Livre de Farouk, des nobles disparaissent. Malgré les embûches, Ophélie va tout faire pour découvrir qui se cache derrière ces disparitions...


 Mon avis :
Quand j'avais lu le premier tome en mars dernier, je n'avais pas été aussi emballée que beaucoup. J'avais beaucoup aimé l'histoire, l'univers, les personnages mais j'avais trouvé qu'il y avait trop d'intrigues de cour, au détriment de la mythologie et de l'utilisation des dons d'Ophélie. Ce deuxième tome rattrape bien le coup car je n'ai plus de critiques à émettre puisque tout ce qui m'avait manqué se retrouve dans ces Disparus du Clairdelune et du coup, je me suis régalée à lire cette suite.

Je ne vous remets pas de résumé, le premier suffit, je pense.

Au début de ce 2e tome, j'ai eu un peu peur car l'histoire repartait vers les intrigues de palais.  Comme je vous ai dit en préambule, j'avais trouvé que ça prenait trop le pas sur le reste dans le tome 1, malgré tout le bien que j'avais pensé de ce tome, et j'espérais que ce tome 2 allait pouvoir donner un certain équilibre entre ces manigances de courtisans et un approfondissement des dons d'Ophélie et surtout de cet univers intrigant fait d'Arches et d'Esprits de famille.

Et c'est exactement ce qu'il s'est passé. Si l'intrigue de ce tome 2 porte sur ces disparitions mystérieuses et les mesquineries des habitants de la Citacielle qui peuvent vous retourner le cerveau avec leurs Illusions, au fur et à mesure qu'on avance dans le livre, on va de révélations en rebondissements concernant ce qui fait l'essence même de l'univers. Révélations qui amènent bien sûr d'autres questions et ne dévoilent finalement pas énormément de choses (sinon ce serait trop simple et l'histoire serait terminée à l'issue du tome 2 :)) mais petit à petit l'écheveau se dévide. On en apprend un peu plus sur les Arches et sur les Esprits de famille grâce à des interludes (appelés bribes) assez émouvants qui éclairent toute l'histoire de ce monde d'une nouvelle manière. Et qui fait demander qui tire vraiment les ficelles... Dieu ? un dieu ? La Force ? :)

Et puis, enfin, les pouvoirs d'Ophélie sont mis à contribution ! Que ce soit ses talents de liseuse ou de Passe-Miroir. Ça fait du bien que ces dons-là ne soient plus vraiment en arrière-plan.

Ophélie est un personnage qui évolue très bien. Elle m'a un peu agacée en début de tome à être toujours aussi godiche mais elle s'affirme au fil de l'histoire et de belle manière. J'aime sa façon de tenir tête, à sa manière, à sa famille, à Thorn et même à Farouk et surtout de se sortir des embûches et des pièges que lui tendent maints membres de la cour.

Thorn est vraiment un personnage qui me laisse perplexe. Je ne demande qu'à l'apprécier mais je dois dire qu'il n'y met pas vraiment du sien, même si la fin laisse entrevoir que ce jeune homme est capable de sentiments à sa manière. Mais il reste très énigmatique et, physiquement il me fait un peu penser à un comte Olaf (des Orphelins Baudelaire) en plus jeune et moins cruel. C'est vraiment un personnage intéressant et fascinant. Et j'ai beaucoup aimé ce qu'on apprend sur sa famille et son passé.

On retrouve les personnages du premier tomes comme la tante Roseline, toujours amusante, la tante de Thorn, Berenilde, plus humaine et moins machiavélique que dans le premier tome, Renold, le valet qui avait aidé Ophélie et qui est bien sympathique ou encore l'ambassadeur Archibald que je ne peux m'empêcher de bien aimer malgré ses défauts. On découvre encore d'autres personnages, certains (beaucoup même) animés d'intentions malveillantes envers Ophélie et Thorn. Et puis il y a Farouk, cet Esprit de Famille, si puissant, capable de faire et défaire des positions, voire de tuer pour un rien; qui occupe une place centrale dans l'histoire avec son mystérieux Livre...

Ce que j'aime particulièrement dans ce roman, comme dans le précédent, c'est l'écriture de Christelle Dabos, une écriture qui a beaucoup de charme et surtout qui décrit des choses magnifiques. Bien souvent ces descriptions de la Citacielle ou autre me font penser à ce que décrivait Pierre Bottero à propos de certains lieux de Gwendalavir. Cela donne quelque chose de magique et fabuleux. L'auteure a vraiment une belle imagination que ce soit pour faire vivre les aventures à ses héros ou pour décrire les illusions des Mirages ou les lieux dans lesquels évoluent les personnages. Ah et la couverture est superbe, j'adore.

En conclusion, Les disparus du Clairedelune n'est pas un coup de coeur mais s'en rapproche énormément car ce livre contient tout ce que j'attendais de cette histoire et je dois dire que je l'ai trouvé passionnante et haletante à lire (surtout dans sa 2e moitié). Alors si vous aussi voulez savoir si Ophélie arrivera à retrouver ces disparus du Clairedelune, si elle arrivera à échapper aux manigances des courtisans, si le fameux Livre de Farouk va enfin révéler ses secrets et si la jeune femme et le glacial Thorn vont enfin trouver un terrain d'entente voire se rapprocher, lisez-le ! Quant à moi, j'attends avec impatience le tome 3 !

Note :



Le roman fait partie du Big Challenge 2017 de Livraddict
1/8
6/100

du Baby Challenge Fantasy
1/5
10/20

du Baby Challenge Jeunesse
1/5
3/20

du Challenge ABC 2017 de Nanet
3/26

du Challenge Jeunesse/Young Adult de Mutinelle
4/10

et enfin du Challenge Thrillers/Fantasy de Licorne
  Fantasy 4/6
Total : 7/12
+ 3 points pour le livre
+ 1 point pour l'auteur qui est une femme
+ 1 point car elle est française
+ 1 pour le nombre de pages (560)

09 février 2017

Les Dissociés - Un film Suricate réalisé par Raphaël Descraques, Julien Josselin, Vincent Tirel

avec Raphaël Descraques, Julien Josselin, Vincent Tirel, Marsu Lacroix, Yoni Dahn

Résumé :
Un matin, Lily et Ben se réveillent dans des corps différents. On leur a volé les leurs ! Et dans la chambre d'amis, se trouve Magalie, une petite fille de cinq ans, dans le corps d'un trentenaire barbu. Lily et Ben apprennent bientôt qu'ils sont des dissociés et pour retrouver leurs corps d'origine ils vont devoir affronter Milo, un dissocié qui veut devenir le maître du monde...

Mon avis :
Je vous avoue que sans les Challenges Seriebox, je n'aurais jamais regardé ce film. La nouvelle génération de comiques français et moi ça fait deux (j'en trouve beaucoup vraiment pas drôles), je me suis arrêtée aux Robin des bois :D Je n'ai même jamais regardé Kaamelott des Astier et compagnie (mais je le ferai un jour, je le jure). Ah si, j'ai regardé Bref quand ça passait ! :) Donc tout ce qui est les Suricate, je ne connaissais pas. Je vois que Rapahël Descraques a été le rôle principal dans Le visiteurs du futur, j'avais regardé un épisode il y a quelques années et pas persisté car ça ne me passionnait pas.

Autant dire que je ne partais pas avec de bons à priori avec ces Dissociés. Je m'attendais à quelque chose de crétin et ce fut finalement une surprise bien sympa. Bon ça ne vole pas toujours haut mais franchement les 1h15 passent comme une fleur, le film est plutôt bien fichu, l'histoire est sympathique et sans temps mort et on s'attache vite aux deux personnages principaux.

Le film est un long métrage sorti sur youtube et franchement, on ne dirait pas. L'image est de qualité, ce n'est pas du tout du montage ou du cadrage amateur, et c'est mieux fait que certains téléfilms.

L'histoire, elle, est à la fois originale et pas du tout :) Le mec qui veut se rendre maître du monde et use de son pouvoir pour asservir les gens a déjà été vu et revu mais l'idée que les âmes passent de corps en corps d'un simple touché est assez ingénieuse et amusante. D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé la toute fin. Mais je n'en dis pas plus.

Les personnages sont savoureux et attachants, à commencer par celui de Lily dans le corps de Sasha. J'ai trouvé ce personnage choupi comme tout ! :) Il est interprété par Raphaël Descraques que je connaissais pas. J'ai bien aimé aussi le perso de Magalie, la petite fille de 5 ans dans le corps d'un grand barbu mais finalement tous sont supers. J'ai trouvé que l'acteur du méchant Milo ressemblait beaucoup à Joshua Sasse, le Galavant de la série du même nom. Et à noter la participation de Kyan Khojandi, le type de Bref.

En conclusion, je n'ai pas grand chose à dire de plus sur ce film que je suis contente d'avoir découvert et qui m'a perdu de sortir du confort dans lequel je reste bien souvent en matière de comédies. L'histoire et les personnages sont sympas. Ça n'est pas un film exceptionnel, loin de là, mais c'est vraiment une petit comédie à voir pour se détendre. Alors vous voulez aussi découvrir ce qu'est un Dissocié et savoir si Lily et Ben retrouveront leurs corps d'origine, n'hésitez pas à le regarder.

Note :



Ce film fait partie du Top 100 de Seriebox
1/5
96/100

et du Film de la semaine 2017 de Benji
4/52

08 février 2017

Magic Binds, Kate Daniels tome 9 + Magic Stars, Kate Daniels tome 8,5 et Grey Wolf tome 1 d'Ilona Andrews

Spoilers sur les tome précédents

Résumé :
Le mariage de Kate et Curran approche à grand pas. Mais Kate a d'autres soucis en tête, en particulier récupérer Saiman que son père a kidnappé et essayer de modifier les visions terribles que lui a montrées Sienna l'Oracle.




Mon avis :
Après avoir lu le tome 8 il y a quelques mois (octobre plus précisément), il nous tardait, à Heclea et moi, de nous plonger dans le tome 9 des aventures de Kate Daniels. Et cette lecture fut conforme à mes attentes, passionnante et intense.

Précédemment dans Kate Daniels, Curran et Kate avait décidé d'une date pour leur mariage, tout en sachant qu'ils devaient éventuellement se préparer à l'affrontement avec Roland, le père de Kate. Et tout pourrait se précipiter car ce dernier a enlevé Saiman et l'Oracle des sorcières, Sienna, a eu des visions dans lesquelles ce mariage, s'il avait lieu, pourrait avoir des répercussions terribles sur la vie de ceux que Kate aiment... Autant dire que ce fameux mariage, auquel son entourage veut donner de l'éclat et en faire l'événement de l'année, est le cadet des soucis de la jeune femme !

Lorsqu'on ouvre un Kate Daniels, c'est comme avec les Dresden Files, on sait qu'on ne va pas être déçus. Bien sûr, certains tomes sont moins intenses que d'autres mais dans l'ensemble, c'est vraiment une saga qui tient la route depuis ses débuts. Et avec ce tome, on en a vraiment pour notre argent :)

Ce tome est dans la lignée de l'avant-dernier, qui avait déjà été un coup de coeur pour moi. Il est palpitant, crève-coeur parfois, avec de l'action, des rebondissements, des révélations et des surprises et il y a même des touches d'humour, bienvenues, surtout concernant toute la préparation du mariage de Kate et Curran, car vous pensez bien que ce n'est pas le genre de Kate de se plier volontiers à l'essayage de robes ou choix du gâteau ^^

Depuis plusieurs tomes et surtout deux, depuis que Kate a rencontré son père et réclamé Atlanta pour elle, on sait que l'affrontement va être inévitable. Et cet affrontement semble se rapprocher dangereusement au début de ce tome de par les agissements de Roland. Du coup, on passe une bonne partie du livre à avoir l'estomac noué car on se dit qu'à un moment donné, ça va clasher et qu'il va y avoir des morts...

Mais plus que tout affrontement ou mariage ou je ne sais quoi, ce tome 9 porte sur ce qu'est Kate. Son équilibre entre sa nature surnaturelle et son humanité, façonnée par sa vie à Atlanta, son amour pour Curran, celui qu'elle éprouve pour Julie, ses amis et ses alliés. On le sait, Kate a été élevée pour être une tueuse sans états d'âme mais elle a changé du tout au tout depuis le début de la saga et ce tome montre parfaitement ce qu'elle aurait pu être et ce qu'elle est devenue. Mais tout ne se fait pas sans difficulté. Le pouvoir de Roland qui coule en elle est fort et elle pourrait très bien facilement tomber du côté obscure de la force en un claquement de doigt (d'ailleurs elle en joue dans certaines scènes...). Mais si cela est sa faiblesse (on sait comment l'atteindre...), cette grande famille qu'elle s'est constituée est aussi sa plus grande force et c'est vraiment le coeur de l'histoire. Kate sait qu'elle peut compter sur les siens pour affronter bien des épreuves et finalement Roland et toute sa magie et ses armées ne fait pas le poids face à cette formidable puissance.

Et celui sur lequel elle peut compter le plus, c'est bien sûr Curran. Je le répète à l'envi à chaque chronique mais quel couple ! J'adore la façon dont Curran est là pour Kate, malgré les erreurs de celle-ci, malgré les épreuves et les aléas de la vie. Lui aussi a pas mal changé finalement depuis le début où il était presque juste un Seigneur des bêtes rugissant. Il l'est toujours mais lui aussi a trouvé son équilibre entre sa bête et son humanité. Sauf quand on s'en prend à Kate...

On retrouve les personnages habituels de la saga, Julie et Derek dont je reparlerai dans la nouvelle, Andrea et Raphael, Christopher que j'adore et qui nous réserve des surprises, Jim, le nouveau Beast Lord et qui m'agace, Roman, le mage Volhv, transformé en wedding planner :), Ghastek le maître des morts, Saiman et j'en passe. Et un retour surprise.

Et bien sûr il y a Roland, toujours difficile à cerner. Enfin pas vraiment, il veut être le maître du monde, ou du moins d'Atlanta mais sa relation avec Kate est plus ambiguë et subtile que ça.

Le style de l'auteur est toujours très agréable à lire et sans difficulté en VO.

En conclusion, voilà un excellent tome qui fait monter le stress pendant toute l'histoire tout en ménageant de légères touches d'humour. On y retrouve tout ce qui fait le sel de la saga avec une intrigue  intéressante et des personnages attachants. Alors si vous voulez savoir si l'affrontement entre Roland et Kate va finir par avoir lieu, quels sont les visions qu'a vues l'Oracle et si ce fameux mariage entre Kate et Curran va ENFIN avoir lieu, lisez-le ! Quant à Heclea et moi, on attend avec impatience la sortie du tome 10, cette année, j'espère !

Note :



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Résumé :
Après le meurtre d'une famille, Derek et Julie se lancent à la poursuite d'un sorcier qui veut s'approprier une pierre mystérieuse.







Mon avis :
Heclea et moi avons lu cette nouvelle après le tome 9 alors qu'en fait nous aurions dû le lire avant, l'histoire se déroulant entre les tomes 8 et 9. Mais ce n'est pas très important pour la compréhension de l'histoire.

L'intrigue elle-même est sympa à suivre, même si pas exceptionnelle mais c'est toujours mieux que la précédente nouvelle qui portait sur Julie et son enquête dans son nouveau lycée. Mais même si il y a des créatures intéressantes dans cette nouvelle, je pense en particulier à un chasseur qui rappelle la Chasse Sauvage qui revient régulièrement dans les histoires surnaturelles (Harry Dresden, Teen Wolf dernièrement), celui qui est censé être le grand méchant, et ses motivations, ne font pas vraiment le poids. Mais bon, ce n'est pas désagréable à lire.

En fait, ce qui est le plus intéressant dans cette nouvelle, ce sont Derek et Julie.

Avoir une histoire centrée sur Derek est très intéressant, car on connaît son parcours, les épreuves qu'il a subies, mais il est toujours un peu dans l'ombre de Curran. Et là, c'est bien de le voir agir par lui-même, découvrir qu'il n'est pas seulement le gentil garçon qu'on connaît mais un vrai prédateur, capable de cruauté et de pouvoir tuer sans états d'âme. Ce qui le rend d'autant plus attachant car sa personnalité est du coup plus étoffée et ambiguë.

Quant à Julie, on la connaît bien, bien sûr, mais comme j'ai dit à Heclea, je me sens avec elle, comme une maman qui n'aurait pas vu grandir son enfant et qui découvrirait un jour qu'elle est devenue une jeune femme. Car j'ai l'impression que Julie a grandi tout d'un coup. Elle a toujours été une enfant mûre pour son âge, indépendante mais là, j'ai vraiment l'impression que, malgré ses 16 ans, elle est adulte, avec des réactions d'adulte et des sentiments de femme. C'est assez troublant et intéressant.

En revanche, même si j'ai dit que ce n'était pas important de lire la nouvelle après le tome 9, je me dis qu'on aurait quand même dû la lire avant, car la dernière scène perd un peu de son impact quand on a lui la suite...

En conclusion, voilà une nouvelle intéressante, pas forcément pour son intrigue assez bateau mais pour ces deux personnages qui sont souvent dans l'ombre de Curran et Kate et qu'on découvre un peu plus.

Note :



Lus en lecture commune avec Heclea

Le roman fait partie du Baby Challenge Bit-lit de Livraddict
1/8
3/20

et roman et nouvelle du Challenge Read in English 2016 - 2017 que j'organise
13

06 février 2017

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (258)


Bonjour à tous ! C'est à nouveau lundi, donc c'est le jour de se retrouver pour ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai fini Les disparus du Clairedelune, La Passe-Miroir 2 de Christelle Dabos, livre pour lequel il ne me restait que quelques pages à lire, lundi dernier, et j'ai vraiment beaucoup aimé. C'est pratiquement un coup de coeur. J'ai lu Les hirondelles de Kaboul de Yasmina Khadra, livre dur sur la vie à Kaboul sous les Talibans et je n'ai pas été touchée autant que j'aurais voulu. Dans le genre, j'ai nettement préféré les romans de Khaled Hosseini, notamment Mille soleils splendides. En plus, en ce moment, avec tous les trucs anxiogènes qui se passent dans le monde, je me rends compte que ce n'est pas de ce genre d'histoires sombres dont j'ai envie. Du coup, j'ai enchaîné avec un livre plus souriant, High Five (Cinq à sexe), le tome 5 de Stephanie Plum de Janet Evanovich.

- Aujourd'hui donc, je finis High Five et c'est tout à fait le livre qu'il me fallait, je m'amuse, même si j'ai mis plus de temps à le lire que je n'avais prévu.

- Cette semaine je vais d'abord lire Fantasmes et miroirs, un court recueil de nouvelle érotiques, notamment parce que Stéphie, une blogueuse, en a écrit une pour ce recueil. Ensuite, je lirai sûrement Life after Life (Une vie après l'autre), un roman de Kate Atkinson.

Bonne semaine !

04 février 2017

Miss Peregrine et les enfants particuliers de Tim Burton

Titre original : Miss Peregrine's Home for Peculiar Children
avec Asa Butterfield, Eva Green, Samuel L. Jackson, Judy Dench, Chris O'Dowd, Terence Stamp

Résumé :
À la mort de son grand-père, Jacob découvre que les histoires qu'il lui a racontées étant enfant sont vraies, quand il se rend sur une île galloise et découvre que, derrière les ruines de l'orphelinat qui recueillit Abe pendant la seconde guerre mondiale, se cache un monde merveilleux et insoupçonné...

Mon avis :
Je n'aurai pas attendu bien longtemps pour voir le film tiré du livre de Ransom Riggs, après avoir lu ce dernier. À peine 10 petits jours :) Et si j'ai trouvé que le film était une très bonne adaptation, il n'est pas quand même pas aussi exaltant que le roman.

À 16 ans, Jacob voit mourir son grand-père dans des circonstances étranges et horribles et il semble être le seul à avoir vu la créature responsable de l'assassinat. Pendant les semaines qui suivent, Jacob essaie de se remettre, aidé par sa psychologue. Mais des indices qu'il découvre çà et là lui font penser que les histoires que lui racontaient son grand-père quand il était petit n'étaient pas que sorties de son imagination. Il convainc alors son père de l'emmener sur l'île galloise où Abe le grand-père fut recueilli pendant la guerre et passa quelques années dans un orphelinat tenu, disait-il, par une femme-faucon et peuplé d'enfants aux pouvoirs étranges. Quand Jacob y met le pied, il n'y trouve que des ruines, mais un jour, il suit une étrange jeune fille et pénètre alors dans un monde merveilleux et bloqué à jamais le 3 septembre 1943...

Quand on regarde le film très peu de temps après avoir lu le roman, c'est difficile de faire abstraction du livre et de ne pas faire de comparaison. Je me demande toujours, dans ce cas-là, ce que j'en aurais pensé si je ne connaissais pas déjà l'histoire, car mon ressenti est évidemment un peu faussé (c'est aussi le cas quand je fais le contraire, voir le film avant de lire le roman). Je me demande aussi ce que pensent les spectateurs n'ayant pas lu le livre et qui se trouvent plongés d'emblée dans l'intrigue alors que le livre met un peu plus de temps pour nous faire entrer dedans. Est-ce compréhensible pour eux ? Je pense que oui car c'est bien fait mais on a une impression de rapidité.

Dans l'ensemble, cette adaptation (et ce qu'il faut retenir, c'est une adaptation, pas un copier-coller) est très bien. Franchement, j'ai passé un très bon moment, j'ai été ravie de voir en images cette histoire qui m'a tant plu et ce malgré les modifications parfois bizarres, comme d'avoir situé la boucle temporelle le 3 septembre 1943 au lieu du 3 septembre 1940, d'avoir interverti les pouvoirs d'Emma et d'Olive (sans doute pour donner de plus jolies scènes à Emma) et surtout d'avoir complètement changé la dernière partie. Alors, ça, c'est un peu désarçonnant. Pas inintéressant, mais perturbant. Mais sinon, le reste est assez fidèle au livre, que ce soit les personnages ou l'atmosphère.

J'ai été un peu perturbée d'entendre Asa Butterfield et Chris O'Dowd (qui joue le père de Jacob) parler avec l'accent américain, étant tout deux britanniques (O'Dowd est Irlandais). Bon en même temps, Andrew Lincoln est Anglais et ça ne me choque qu'il ait un accent sudiste dans The Walking Dead :) Bon bref, je connais Asa Butterfield depuis qu'il jouait Mordred enfant dans la série Merlin et il y avait beaucoup de charisme. Il est très bien dans le rôle de Jacob, tout ce qu'il faut de naïveté, d'innocence et de combativité.

C'est toujours un immense plaisir de retrouver Eva Green, admirable en Miss Peregrine à laquelle elle prête son talent magnétique. Le rôle semble un peu plus étoffé que dans le livre ou alors c'est qu'elle marque davantage l'écran :)

En revanche, je suis un peu déçue par Samuel L. Jackson. Oh il joue toujours très bien mais j'ai eu l'impression que son rôle de méchant était un peu une resucée de celui qu'il jouait dans Kingsman, un type complètement clownesque et barjot. À la limite, j'aurais préféré quelqu'un de moins connu...

Quant aux enfants particuliers, ils sont pratiquement conformes à leurs copies de papier. Emma est mignonne, Millard est invisible (et je le pensais plus vieux dans le livre). Quant à Enoch, ils en ont fait un garçon jaloux et envieux de Jacob, ouais bon...

Et il y a de beaux guests dans ce film comme la merveilleuse Judy Dench, Terence Stamp ou encore Rupert Everett qui a pris un coup de vieux depuis la dernière fois où je l'avais vu dans un film (c'était il y a 7 ans).

Je vous avais dit quand j'avais lu le roman, que c'était vraiment un univers fait pour Tim Burton et, effectivement il n'y avait que lui pour mettre en scène cette histoire. Et paradoxalement, j'ai trouvé finalement le roman beaucoup plus burtonien que le film ! C'est un comble quand même ! :) Ne vous méprenez pas, le film crie que c'est une réalisation de Tim Burton mais je l'ai trouvé moins sombre que ne l'était le roman, il manque ce petit quelque chose qui en ferait un grand Burton. L'histoire des photos est moins bien exploitée et, je l'ai dit, la dernière partie du film est différente du roman et ne ressemble finalement pas à du Burton, plutôt à un passage de Pirates de Caraïbes (oui vous m'avez bien lu). Mais sinon, la réalisation est belle, les images sont somptueuses, on retrouve les thèmes chers à Burton sur l'enfance, les cauchemars, et il s'est approprié l'histoire comme si c'était la sienne finalement.

En conclusion, le film de Tim Burton est une très bonne adaptation du roman de Ransom Riggs, même si je chipote et que je fais ma grincheuse :) C'est quand même un vrai bonheur de voir cette histoire fantastique à tout point de vue prendre vie sur grand écran, malgré les changements. Et si à votre tour, vous voulez découvrir Miss Peregrine et ses enfants particuliers, savoir ce que Jacob va découvrir et s'il est lui-même un enfant particulier, regardez-le film !

Note :



Vu en version originale sous-titrée en anglais

Ce film fait partie du Mini Challenge Aventure de Seriebox
1/4
40/50

du Mini Challenge Fantastique
2/5
43/50

et du Film de la semaine 2017 de Benji
3/52