29 mars 2016

Les fiancés de l'hiver, La Passe-miroir tome 1 de Christelle Dabos

Résumé :
Ophélie, dotée du don de "lire" les objets, aspire à vivre tranquillement sur Anima, l'Arche où vit sa famille. Mais voilà qu'on la fiance à Thorn, du clan des Dragons et habitant de l'Arche du Pôle, aussi énigmatique et glacial que l'endroit où il vit. Forcée de quitter sa famille et de cohabiter avec la famille de Thorn, Ophélie se retrouve bientôt prise au milieu d'intrigues politiques qui la dépassent...



Mon avis :
Voilà un livre que je n'aurais jamais lu sans la blogosphère. Mais il y a quelques mois, j'ai vu passer cette très belle couverture dans les C'est lundi de certaines copinautes et cela m'a intriguée. Et j'ai découvert que cette saga (de deux tomes pour le moment) enthousiasmait de nombreuses lectrices. Bon, ce n'est pas pour cela que je l'aurais lue mais je dois avouer que les résumés m'ont attirée et comme elle faisait partie des challenges Livraddict, je me suis dit que c'était l'occasion de la découvrir. Ce tome 1 ne m'a pas autant passionnée que beaucoup mais je l'ai trouvé très bien et l'univers intéressant.

Ophélie est une jeune fille qui a le don de lire dans le passé des objets et de se déplacer à travers les miroirs. Effacée et gauche, son seul but est de vivre sur Anima, l'Arche de sa famille. Mais la politique vient bouleverser ses plans puisqu'on veut la marier à un jeune homme d'une autre Arche, le Pôle, où l'hiver est aussi froid que ses habitants. Et Thorn, son fiancé, semble être le plus froid de tous. Obligée de partir avec lui pour vivre à la Citacielle, capitale du Pôle, pendant plusieurs mois avant le mariage, Ophélie se retrouve bientôt prise dans des intrigues de palais où chacun cherche à obtenir les faveurs de Farouk, l'Esprit de Famille de l'Arche, obligée de rester anonyme, et avec pour seule alliée sa tante qui la chaperonne.

Le début du roman est très bien, très accrocheur, prometteur et intéressant, puisqu'on découvre un monde entièrement nouveau et fascinant. Un monde scindé en Arches et où les gens sont dotés de pouvoirs et que l'on découvre petit à petit. Mais pas assez à mon goût. En effet, le roman tourne vite à l'intrigue de cour, si bien que j'ai eu l'impression d'être à l'époque de Louis XIV, avec Farouk dans le rôle du roi, les habitants dans le rôle des courtisans qui se jalousent et complotent à qui mieux mieux et avec des favorites, Berenilde la tante de Thorn, en tête, dans le rôle de la Montespan et avec la Citacielle en guise de Versailles. Alors, ce n'est pas inintéressant, c'est même plaisant à lire, mais je m'attendais à quelque chose de plus original dans le fond et passionnant. J'ai d'ailleurs eu un petit coup de mou en milieu de livre car toutes ces intrigues me lassaient un peu. Rien de grave mais suffisamment pour que je ne sois pas hyper emballée par ce tome 1 comme beaucoup.

Allez savoir pourquoi, car l'histoire n'a rien à voir, j'ai beaucoup pensé aux Royaumes du Nord, le premier tome d’À la croisée des mondes de Philip Pullman (saga que j'avais adorée) en lisant ce livre. Peut-être à cause de l'atmosphère ou du fait qu'une partie de l'action se passe dans un univers de neige et de glace...

Pour en revenir à l'univers, comme je l'ai dit, il est intrigant mais pour le moment il reste trop en arrière-plan. Déjà, j'aurais aimé qu'on reste davantage sur Anima et en savoir un peu plus sur cette Arche et, en en ce qui concerne le Pôle, c'est bien joli ces histoires d'illusions (oui c'est même très joli :)) mais tout ça ne sert qu'à servir de décor. Même les pouvoirs d'Ophélie restent sous-utilisés à mon goût. Enfin, j'espère qu'il y a un plan un peu plus large et plus solide que ces intrigues de palais et que ses pouvoirs prendront plus d'importance dans les tomes 2 et 3.

Ophélie est une jeune fille (femme ? difficile de savoir son âge mais je dirais qu'elle a entre 16 et 20 ans) intéressante et sympathique mais qu'est-ce qu'elle est godiche ! On a vraiment envie de la secouer parfois. Heureusement, elle s'affirme vraiment sur la fin et son personnage devient intéressant à suivre. J'ai hâte de voir comment elle va évoluer par la suite.

Thorn est, à mon avis, le personnage du roman le plus intéressant. Au début, on a vraiment envie de lui donner des baffes tellement il est froid, distant et hautain mais on s'aperçoit au fil des pages, qu'il est plus humain (même s'il le cache bien ^^) qu'il n'en a l'air. C'est donc un personnage complexe, pas attachant forcément mais dont j'ai bien envie de continuer à découvrir les failles. Sa relation avec Ophélie est compliquée bien sûr et je ne sais pas si elle peut évoluer vers quelque chose de romantique mais, j'aime la tournure qu'elle prend et, là aussi, j'ai très envie de voir quel chemin elle va prendre. Et j'espère qu'on saura pourquoi il regarde sans arrêt sa montre de poche car forcément, il doit y avoir quelque chose derrière ce geste anodin, en apparence.

À part Roseline, la tante et marraine d'Ophélie, qui est une bonne pâte, tous les autres personnages, enfin ceux du Pôles, sont ambigus, à commencer par Berenilde, la tante de Thorn, dont on sait pas trop si elle est une alliée ou une ennemie ou encore Archibald l'ambassadeur. En tout cas, on sait que chacun poursuit ses propres objectifs sans se soucier de ceux qui se trouvent sur leur chemin. Ah et j'ai beaucoup aimé le grand-oncle d'Ophélie, un archiviste excentrique qu'on voit trop peu.

Le gros plus de ce roman c'est l'écriture de Christelle Dabos. C'est vraiment très bien écrit, et franchement, même si c'est un roman destiné à la jeunesse (ou du moins aux ados), je n'ai pas eu l'impression, en tant qu'adulte, de lire du jeunesse. Et outre l'écriture, les descriptions sont magnifiques, surtout celles du Pôle et de la Citacielle ou encore Clairdelune, la résidence de l'ambassadeur. D'ailleurs vous pouvez voir sur la couverture combien c'est beau. C'est d'ailleurs ce que j'avais remarqué quand j'avais vu le livre chez les copinautes, ce beau dessin de la Citacielle. J'aurais aimé que le roman comporte des cartes, notamment des différentes Arches mais grâce aux descriptions de l'auteur on visualise assez bien comment c'est disposé. D'après les allusions et les objets évoqués tout au long du livre, on devine (enfin c'est ce que j'ai supposé, c'est peut-être tout à fait autre chose), qu'il s'agit de notre monde ayant éclaté en fragments...

En conclusion, même si je n'ai pas été aussi emballée que la majorité des lecteurs ayant lu ce premier tome, notamment parce que j'ai trouvé que les complots de palais prenaient trop de place, j'ai beaucoup aimé découvrir l'univers mis en place par l'auteur, ses belles descriptions et les personnages d'Ophélie et Thorn. Et si vous voulez découvrir la Citacielle et ses intrigues, savoir comment Ophélie arrivera à s'en sortir dans ce panier de crabes et si la relation entre la jeune femme et son glacial fiancé va évoluer vers quelque chose d'autre qu'une froide indifférence, lisez-le. Quant à moi, je lirai volontiers le tome 2.

Note :



Si ma chronique ne vous suffit pas, vous pouvez en retrouver des dizaines d'autres sur Logo Livraddict.

Ce livre fait partie du Big Challenge 2016 de Livraddict
3/10

du Baby Challenge Fantasy
8/20
médaille en chocolat

et du Challenge Jeunesse/Young Adult de Mutinelle
6/10

25 mars 2016

Le ventre de l'Atlantique de Fatou Diome

Résumé :
Sur l'île de Niodior, au Sénégal, le jeune Madické rêve de devenir une star du football afin de pouvoir quitter sa vie miséreuse et surtout venir jouer en Europe, notamment en Italie où évolue son joueur fétiche. Mais Salie, sa soeur, qui vit à Strasbourg depuis des années, sait que l'Occident n'est pas l'Eldorado que tous les Africains convoitent... 




Mon avis :
Cela faisait bien longtemps que j'avais ce livre dans ma Pal. Je l'ai acheté lors de sa sortie en poche, en 2005, il y a plus de 10 ans donc. À l'époque, il avait fait parler de lui et j'avais eu envie de le lire. Et puis, comme pour beaucoup de mes livres, il est resté dormir dans ma Pal. Cette année, je l'ai donc mis dans ma liste du Challenge ABC et j'ai donc pu découvrir ce roman, en partie autobiographique, sur les envies d'immigration des Africains. Une histoire sans concession mais racontée de fort belle manière.

Sur l'île de Niodior, au Sénégal, les habitants vivent chichement, oubliés des autorités de Dakar, et rêvent de partir en Occident où ils pensent faire fortune, comme le prouve l'Homme de Barbès revenu de France en nabab. Salie, elle, est partie il y a longtemps et sait ce qu'est la vie en France, l'humiliation et le racisme et les difficultés d'avoir une vie décente quand on a la peau noire. Mais malgré ses mises en garde, son demi-frère, Madické, veut lui aussi tenter l'aventure. Passionné de football, il rêve d'être découvert et d'aller jouer en Italie où évolue Maldini, son joueur préféré.

Voilà un court roman qui en 254 pages abordent de nombreux thèmes. La vie dans les villages, laissés pour compte et où l'on envoie se perdre un instituteur qui doit se battre contre les préjugés, la tradition et la religion, la condition des femmes, mariées à des hommes et devant souvent faire face à la polygamie, et bien sûr cette envie, pour les jeunes, d'échapper à leur condition et à un avenir qui les fera devenir pêcheurs au mieux. Car ce n'est pas seulement le Sénégal qu'évoque Fatou Diome mais une petite île, miséreuse parmi les miséreuses. Alors bien sûr, ces jeunes n'ont qu'une envie, partir loin, vivre la vie qu'ils voient à la télévision où les stars du football sont adulés.

Le roman essaie de mettre en perspective ce miroir aux alouettes que représente l'Occident. J'ai vécu en Afrique noire, en Égypte également et maintenant en Tunisie, je sais que pour les Africains, l'Europe représente l'Eldorado et quand on leur dit que la vie est difficile, que ce n'est pas le graal, ils ont du mal à nous croire. Comment en serait-il autrement d'ailleurs ? Quand on vit dans un endroit misérable et qu'on voit à la télé tout un monde qui s'offre à soi, comment ne pas en rêver ?

Le roman a été écrit en 2003 et se passe pendant la coupe d'Europe de foot de 2000 mais il est encore bien d'actualité (et je ne parle pas des réfugiés qui affluent à cause de la guerre dans leurs pays...). C'était un triste constat alors, il l'est toujours et on s'aperçoit que la France Black Blanc Beur de 1998 a vite volé en éclats. Fatou Diome aborde sans concession la vie que vivent ces africains dans notre pays, les foyers Sonacotra, le racisme ordinaire. J'ai trouvé que l'auteur était un peu dure avec les français, qu'elle ne montrait que le mauvais côté des choses, mais d'un autre côté, je suis mal placée pour juger, ayant une vie douillette et privilégiée et on voit tous les jours combien ceux qui sont d'ailleurs sont traités... Elle charge également ces expatriés hommes qui viennent en Afrique faire les beaux, graveleux et dragueurs et ça je peux vous dire que c'est tout à fait réel. J'ai rencontré de tels personnages...

Le roman porte surtout sur la vie sur l'île de Niodior, à travers une galerie de personnages plus ou moins intéressants. À travers ces portraits, on pourrait penser que Diome se perd un peu mais j'ai beaucoup aimé certaines histoires.

À commencer par celle de instituteur que j'évoquais plus haut. Ndétare est un homme éclairé, qui se bat contre l'obscurantisme et qui pense que le développement d'un pays passe par l'éducation de ses enfants (ce en quoi il a tout à fait raison) et que si on doit partir c'est parce qu'on peut faire quelques choses avec nos neurones et non pas pour d'autres raisons futiles. C'est vraiment le personnage que j'ai préféré.

J'ai aussi aimé l'histoire de Sankéle, promise à un homme mais amoureuse d'un autre ou encore celle de Moussa, au destin tragique.

C'est difficile de discerner Salie, la narratrice. On voit une femme prise entre deux pays, deux cultures, étrangère quand elle revient sur son île, pas acceptée quand elle vit en France. Elle a une vie décente mais on voit que ce n'est pas toujours facile et qu'elle a la rage de n'être ni d'ici ni d'ailleurs...

Quant à Madické, son petit frère, c'est un doux rêveur auquel sa soeur va s'efforcer de mettre un peu de plomb dans la tête et de lui montrer qu'il y a peut-être mieux à faire au Sénégal que de venir trouver une vie par forcément meilleure en France.

Le roman tient à la fois du conte et du pamphlet et son écriture est à l'avenant, tour à tour poétique et engagée. Ce n'est pas une autobiographie à proprement parler mais cette histoire est fortement inspirée de la vie de Fatou Diome qui est née, comme Salie, sur l'île de Niodior, qui a préféré aller à l'école plutôt que de suivre le chemin tout tracé pour elle, en tant que femme, et qui, comme elle, a émigré en France pour suivre un époux français et en divorcer quelques années après et finir par vivre à Strasbourg. J'ai beaucoup aimé sa façon de raconter même si parfois elle saute un peu du coq à l'âne et que ça parle beaucoup (vraiment beaucoup) de football. Mais c'est un roman sincère, attachant, déchirant parfois.

En conclusion, voici un joli roman en partie autobiographie sur la vie sur une petite île du Sénégal et l'envie d'occident de ses habitants. Et si voulez découvrir, à votre tour, Salie, Madické, Ndétare, Moussa, Sankélé et savoir si Madické poursuivra son rêve de marcher sur les traces de son idole, Maldini, ou si ses rêves se transformeront en une autre destinée, lisez-le.

Note :



Ce roman fait partie du Challenge ABC 2016 de Nanet
9/26

22 mars 2016

Un mariage de rêve de Stephen Elliott

Titre original : Easy Virtue
avec Jessica Biel, Colin Firth, Kristin Scott Thomas, Ben Barnes, Katherine Parkinson

Résumé :
Dans les années 20, un anglais de bonne famille épouse sur un coup de tête une américaine indépendante et pilote de course. Quand il la ramène au manoir familial, la confrontation avec sa mère se passe mal, cette dernière éprouvant immédiatement de l'aversion pour la jeune femme...


Mon avis :
Quand j'ai vu ce titre dans le Mini Challenge comédie romantique Seriebox de cette année, j'avoue qu'il ne m'a pas attiré de prime abord. Un film appelé un mariage de rêve ne pouvait qu'être qu'une comédie romantique banale comme on en voit tant. Et puis le titre VO étant assez différent, j'ai regardé le casting, vu qu'il y avait Colin Firth et Kristin Scott Thomas, que c'était un film anglais et le résumé m'a convaincue de le regarder. Et je ne le regrette pas car ce film tient plus de la comédie de moeurs que de la romantique et est plutôt réussi.

Fin des années 20, le jeune John Wittaker épouse la fantasque Larita, américaine qui rejette les conventions et se veut pilote de course. John Ramène son épouse au manoir familial, sur lequel sa mère, la très rigide Veronica, règne d'une main de fer, où son père, Jim ne s'est jamais remis de la 1ère guerre mondiale et traîne son spleen laissant à sa femme le soin de tout décider et où ses deux soeurs, encore célibataires, l'une soupirant après le fils du lord local et l'autre après un fiancé disparu, vivent encore. Le séjour de l'indépendante Larita dans cette maison ancestrale ne va pas se passer sans heurt, surtout quand le passé de la jeune femme refait surface...

Comme je l'ai dit en préambule, Easy Virtue n'est pas vraiment une comédie romantique mais plutôt une comédie de moeurs, amusante par bien des aspects mais devenant plus douce-amère au fur et à mesure que se déroule le film et notamment sur la fin. Ce film c'est le choc des cultures entre l'Etablishment anglais avec ses gentlemen-farmers et rentiers qui vivent sur leurs acquis et passé et le dynamisme de l'Amérique, tourné vers l'avenir et faisant fi des conventions, et incarné par Larita. Le réalisateur pose un regarde ironique sur tout ce petit monde, n'épargnant personne et surtout pas ces anglais qui ne font pas grand chose à part préserver leur héritage et dont le grand plaisir est d'organiser des chasses à courre ou des parties de tennis.

Dans comédie de moeurs, il y a comédie et le film donne lieu à des situations cocasses, à l'humour parfois un peu lourd, qui font mouche malgré tout et apportent pas mal de légèreté. On rit un peu, on sourit beaucoup, notamment lors des escarmouches entre Larita et sa belle-mère ou ses belles-soeurs et on est émus sur la fin quand tout part à vau-l'eau.

Jessica Biel n'est pas une actrice que j'ai vu souvent jouer. Peut-être dans un ou deux films, comme ça en passant (en fait, je la confondais avec Jessica Alba car je croyais que c'était elle qui jouait dans Les 4 fantastiques, le film de 2005), mais je dois dire que j'ai été très agréablement surprise par son jeu, son dynamisme, sa fraîcheur. Elle est pétillante dans le rôle de Larita, mutine, tout en lui donnant une profondeur au fur et à mesure que le film se déroule et le rôle lui convient très bien.

Colin Firth est impeccable dans tous ces films. Et non, je ne suis pas objective du tout ! :D Dans Easy Virtue, mal rasé, débraillé et dépressif, il garde une classe folle et son personnage de Jim Wittaker fait preuve d'une ironie sur ce qu'il se passe autour de lui qui va très bien à l'acteur. Et j'aime beaucoup l'évolution de son personnage et la fin ;)

Le rôle de la psycho-rigide Veronica Wittaker convient comme un gant à Kristin Scott Thomas. Non pas que l'actrice soit désagréable et en plus je l'aime beaucoup, mais il faut reconnaître que son maintien, un regard peut-être hautain parfois en font une excellente Veronica.

Je ne connaissais pas Ben Barnes, qui a joué le prince Caspian dans les adaptations de Narnia et, shame on him, Tom Ward dans celle de l'Épouvanteur. Il est mignon comme tout dans le rôle du jeune marié John, mais son personnage manque un peu d'épaisseur par rapport aux trois acteurs/personnages que j'ai cités au-dessus.

À noter que c'est Katherine Parkison, vue surtout dans the It Crowd ainsi que dans bien d'autres films anglais, qui joue l'une des soeurs (assez odieuse, je dois dire) de John.

Ah j'ai beaucoup aimé le majordome des lieux, très flegmatique et avec cet humour qui caractérise les bons majordomes anglais (comme Jarvis, celui d'Howard Stark ;))

Le film est adapté (très librement) d'une pièce de Noël Coward qui était un dramaturge reconnu et qui a fait de nombreuses choses des années 20 à 60 (il était également compositeur, scénariste, acteur). Et c'est Stephen Elliott, Priscilla Reine du désert, qui est réalise cette version. Même si Elliott est Australien, je trouve qu'il retranscrit très bien l'atmosphère anglaise de l'histoire. La musique est sympa avec des standards actuels mis au goût des années 20, comme Sex Bomb ou encore "When the going gets tough, the thoug get going" chantée à l'origine par Billy Ocean et qui là est reprise en style jazz et qu'on peut entendre pendant le générique de fin, chantée par plusieurs acteurs dont Colin Firth et Jessica Biel.

En conclusion, voici une comédie de moeurs anglaise très sympathique à voir, qui ne révolutionne sans doute pas le genre mais fait passer un très bon moment et avec des acteurs au top. Et si voulez savoir si le mariage de Larita et John arrivera à tenir malgré un environnement et une famille plus qu'hostiles ou si Larita finira par se résoudre à partir et avec qui :p regardez-le.

Note :



Vu en version originale sous-titrée VO

Le film fait partie du Mini Challenge Comédie romantique de Seriebox
1/6
36/50

et du Film de la semaine 2016 de Benji
12/52

18 mars 2016

Les aventures de Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle

Titre original : The Adventures of Sherlock Holmes

Résumé :
12 nouvelles mettant en scène le célèbre détective.







Mon avis :
En juillet 2012, j'avais enfin découvert Sherlock Holmes autrement que par la série télévisée anglaise (à l'époque, Elementary n'avait pas commencé) et les films de Guy Ritchie, avec les deux premiers romans écrits par Arthur Conan Doyle, Une étude en rouge et Le signe des quatre, lectures que j'avais beaucoup appréciées, davantage la première que la seconde. Et puis le temps est passé et je n'ai pas continué. Pour le Challenge Un genre par mois de ce mois-ci, il fallait lire un classique et je n'avais pas envie d'aller me plonger dans une lecture dont je n'avais pas forcément envie. C'est donc tout naturellement que je me suis tournée vers la suite de Sherlock, alliant le plaisir de le retrouver avec la consigne du mois. La lecture de ces 12 nouvelles s'est avérée plaisante même si je les ai trouvées un peu inégales.

Un scandale en Bohême (The Adeventure of A Scandal in Bohemia)
En 1888, Le roi de Bohême vient demander l'aide de Sherlock pour qu'il récupère une photographie compromettante auprès d'une jeune femme, Irène Adler, avec qui il a eu une relation et qui pourrait lui nuire alors qu'il est sur le point de se marier.

La ligue des rouquins (The Adventure of The Red-Headed League)
Mr Jabez Wilson, un homme roux, vient raconter à Sherlock et Watson, comment il a été engagé pour faire partie de La ligue des rouquins et pour recopier l'Encyclopédie. Mais l'on a mis fin à son engagement sans ménagement. Sherlock découvre que derrière cette affaire se cache un projet plus ambitieux de la part de celui qui l'a manigancé.

Une affaire d'identité (The Adeventure of A Case of Identity)
Une jeune femme myope vient voir Sherlock car elle devait se marier avec un homme qui l'a laissée tomber le jour du mariage

Le mystère du Val Boscombe (The Adventure of The Boscombe Valley Mystery)
Sherlock et Watson partent dans la campagne anglaise enquêter sur le meurtre d'un homme près d'un étang. Tout semble accuser son fils qui clame son innocence...

Les cinq pépins d'orange (The Adeventure of The Five Orange Pips)
Un jeune homme vient voir Sherlock car son père et son oncle sont morts après avoir reçu une enveloppe contenant 5 pépins de d'orange et signée K.K.K et qu'il vient d'en recevoir une à son tour et il craint pour sa vie.

L'homme à la lèvre tordue (The Adventure of the Man with the Twisted Lip)
Une jeune femme recherche son mari qu'elle a vu pour la dernière fois à la fenêtre d'une fumerie d'opium. Depuis, il a disparu et ses vêtements ont été retrouvés dans la Tamise. Le suspect est un clochard à la lèvre suturée.

L'escarboucle bleue (The Adventure of the Blue Carbucle)
Un policier est venue en aide à un homme attaqué par des malandrins. L'homme a laissé derrière lui un chapeau et une oie. Le policier vient demander de l'aide à Sherlock et quelle n'est pas leur surprise de trouver une pierre précieuse bleue en tuant l'oie.

Le ruban moucheté (The Adventure of the Speckled Band)
Une jeune fille vient voir Sherlock car elle craint pour sa vie. Il y a quelques années sa soeur est morte après avoir entendu un sifflement dans sa chambre et voilà qu'à son tour elle vient de l'entendre une nuit.

Le pouce de l'ingénieur (The Adventure of the Engineer's Thumb)
Un homme, ingénieur hydraulicien, vient trouver Watson, car il a été blessé et a perdu son pouce. Watson l'emmène chez Sherlock Holmes et l'homme raconte qu'il a été employé pour vérifier une presse mais que sa curiosité lui a valu les foudres de son employeur et il a échappé de peu à la mort, perdant son pouce dans l'affrontement.

Le gentleman célibataire (The Adventure of the Noble Bachelor)
Un riche gentleman vient voir Sherlock car sa femme a disparu juste après leurs noces. Il pense qu'elle a été assassinée par une ancienne conquête car sa robe de mariée a été retrouvée dans le lac de Hyde Park.

Le diadème de Beryls (The Adventure of the Beryl Coronet)
Un banquier vient trouver Holmes car un diadème inestimable lui a été confié mais trois pierres ont disparu et tout porte à croire que son fils est le coupable. Si Sherlock ne retrouve pas les pierres, sa réputation est perdue.

Les hêtres rouges (The Adventure of the Copper Beeches)
Une jeune gouvernante vient trouver Sherlock car elle a été employée par un couple à la campagne avec des conditions assez bizarres. La jeune femme a découvert une pièce fermée dans laquelle elle suppose qu'une personne est séquestrée. Elle vient demander l'aide de Sherlock et Watson pour démêler l'affaire.

Je ne suis pas hyper fan du genre nouvelles, je l'ai déjà dit à plusieurs reprises (même si c'est toujours un plaisir d'en lire certaines, comme celles d'Angéla Morelli), surtout quand il s'agit d'un recueil de nouvelles. En fait, la raison en est simple, je mets toujours un peu de temps pour entrer dans une lecture et, avec une nouvelle, il faut entrer tout de suite dedans, être au taquet pendant 20 à 30 pages et à peine est-on pris par l'histoire que pouf elle se termine et il faut recommencer le cycle. Pour Les aventures de Sherlock Holmes, j'ai dû entrer 12 fois dans une nouvelle histoire courte et ça a été un tout petit peu difficile à chaque fois :) Ceci dit, j'ai apprécié, dans l'ensemble, les histoires que l'auteur nous proposaient.

Je ne vais pas détailler ce que j'ai pensé de chaque nouvelle, Comme j'ai dit, globalement, je les ai trouvées plaisantes. Souvent peu surprenantes, il faut le reconnaître. Pas besoin d'être Sherlock pour deviner les tenants et aboutissants de certaines intrigues. Ce fut le cas pour La ligue des rouquins (j'avais deviné le coupable, pas son forfait), Le mystère du Val Boscombe (pas évidente pourtant à deviner) ou encore Les hêtres rouges.

Parmi ces 12 nouvelles, très peu comportent des meurtres. Il s'agit souvent d'affaires d'escroquerie, de vol, de coups bas, de mystification. Certaines sont assez légères et amusantes, la seul qui m'a assez ennuyée est celle de l'hydraulicien qui ne m'a pas intéressée.

Quand on lit toutes les nouvelles à la suite, difficile de ne pas avoir une impression de rengaine. Un personnage vient raconter son histoire à Sherlock, qui écoute poliment et qui semble trouver la solution avant même que le personnage en ait terminé. Même si le détective doit faire quelques recherches pour confirmer ses soupçons. Je schématise un peu, mais c'est globalement ce qu'il s'y passe. Du coup, on a l'impression que Sherlock n'a pas à forcer son talent (surtout que, comme je l'ai dit, on devine aussi, assez facilement) et ça manque un peu de panache.

Si je ne détaille pas mes impressions sur toutes les nouvelles, je vais quand même revenir sur la première, Un Scandale en Bohême, qui est intéressante à lire dans le sens où l'on fait enfin connaissance d'Irène Adler, l'un des rares (et la seule femme) personnages à avoir mis Sherlock en échec. Mais j'avoue avoir été un peu déçue. L'adaptation dans la série avec Cumberbatch est mon épisode préféré et Irène Adler est tellement devenue une icône de l'univers sherlockien que je m'attendais à être plus marquée par cette nouvelle. En fait, on voit à peine Irène et apparemment, on ne la reverra plus jamais. S'il n'y avait pas toute cette aura de mystère entourant le personnage depuis, pour moi, ça aurait été un personnage parmi tant d'autres. Ceci dit, la façon dont elle se joue de Sherlock est assez savoureuse.

Avec ces nouvelles, on retrouve Sherlock tel qu'en lui-même, intelligent, fin limier, sûr de lui et ayant un peu de mépris pour ses congénères qui semblent toujours à la traîne dès qu'il fait usage de ses talents. Même s'il est parfois agaçant, c'est un personnage que j'apprécie beaucoup. Ce que j'aime aussi c'est son amitié avec Watson. On sent que tout imbu de lui-même qu'il soit, il a besoin de son ami, qu'il le respecte (même s'il parfois, mais rarement, il le rabaisse un peu). Après, on peut se demander si ce n'est pas parce que l'admiration que Watson lui porte lui renvoie une image flatteuse mais j'ai quand même eu l'impression que Sherlock, à sa façon, aimait Watson et était attentif à ce qu'il pensait ou disait.

Watson, quant à lui, est un un gentil, un pondéré, qui équilibre bien le tourbillon qu'est Sherlock.

J'avais déjà dit que j'aimais beaucoup l'écriture d'Arthur Conan Doyle et ce fut encore le cas. Vraiment, c'est très agréable de suivre ses histoires, c'est assez facile à lire en anglais et ça coule tout seul.

En conclusion, 12 nouvelles intéressantes à lire, pas forcément passionnantes mais plaisantes à suivre, peu surprenantes et un peu superficielles cependant. Mais c'est toujours agréable de retrouver Sherlock dans ce qu'il sait faire de mieux, démêler des fils d'une histoire à partir de quelques indices. Et puis ce recueil est l'occasion de faire connaissance avec Irène Adler, même si j'ai été un peu déçue par cette rencontre, trop courte. Et si vous voulez savoir comment Sherlock et Watson résoudront les 12 affaires, lisez-le. Quant à moi, j'espère ne pas attendre encore 4 ans pour lire le prochain recueil (hé oui, encore un recueil de 12 nouvelles), Les mémoires de Sherlock Holmes. Mais j'ai ma petite idée de quand je le lirai, le thème de Un genre par mois de décembre étant "Nouvelle"... ;))

Note :



Ce recueil fait partie du Challenge Un genre par mois d'Iluze
ce mois-ci : Classique/Théâtre
3/12

du Challenge Read in English que j'ai repris
http://www.lesescapadesculturellesdefrankie.com/2015/09/challenge-read-in-english-2015-2016.html
17


ainsi que du Challenge Thriller et Polar repris cette année par Sharon
12

13 mars 2016

Whiplash de Damien Chazelle

avec Miles Teller, J.K Simmons, Paul Reiser, Melissa Benoist

Résumé :
Andrew, qui veut devenir batteur professionnel, étudie dans une école de musique à New York et intègre le groupe dirigé par un professeur exigeant, Terrence Fletcher, qui va le pousser au bout de ses limites pour qu'il atteigne l'excellence.




Mon avis :
Voilà un an que j'avais envie de voir ce film, depuis sa sortie en fait, mais à l'époque je n'avais pas pu. Et depuis je l'avais en DVD sans avoir pris le temps de le voir. L'autre jour, avec mon homme, on cherchait un film bien et pas trop long (moins de deux heures s'entend) à voir et on a donc jeté notre dévolu sur Whiplash, film pas forcément original mais très bien joué et prenant.

Andrew est un jeune homme de 19 ans, passionné par la batterie au point qu'il a intégré une prestigieuse école de musique pour devenir professionnel. Remarqué par Terrence Flechter, un professeur aux méthodes expéditives, il intègre son groupe. Mais la concurrence, mise en avant par Fletcher, et les tortures psychologiques que ce dernier exerce sur Andrew pousse ce dernier au-delà de ses limites afin de parvenir au niveau d'excellence que son mentor exige de lui...

J'ai dit dans mon préambule que ce film n'était pas forcément original et c'est vrai. On ne peut s'empêcher de penser à Full Metal Jacket en voyant Terrence Fletcher se comporter comme le sergent "Sir, yes, Sir" Hartman dans sa façon d'humilier et d'insulter les élèves pour qu'il arrive à tirer quelque chose d'eux ou encore à Black Swan (entre autres) quand on voit le jeune Andrew, comme Nina, aller au bout de lui-même pour devenir le meilleur et espérer un tout petit peu de reconnaissance de la part de son maître.

Mais ces filiations ne nuisent en rien à la qualité de Whiplash qui est un film formidable sur la musique d'abord et sur cette relation destructrice entre l'élève et son professeur. J'avoue qu'au début, j'ai eu un peu peur de voir tout un film sur de la batterie, j'aime bien le jazz mais ce n'est pas mon instrument préféré :) Et puis très vite, je me suis trouvée prise par cette histoire, par les personnages et il faut dire que la fin est un morceau d'anthologie qui nous laisse en apnée pendant quelques minutes.

Le rôle du jeune batteur, Andrew Neiman, est joué par Mike Teller que je ne connaissais pas du tout (mais apparemment il joue aussi dans les Divergent). Au début, Andrew est un personnage un peu effacé, timide mais qui s'affirme au fur et à mesure que le film avance. L'acteur est plutôt convaincant dans le rôle.

J.K Simmons, lui, est vraiment excellent dans le rôle de l'infect Fletcher. Il a bien mérité son Oscar du meilleur second rôle en 2015 pour ce film. Jusqu'à présent, je ne l'avais pas vu jouer dans les séries auxquelles il a participé (Oz ou Law and Order par exemple) mais je me rappelle de lui dans les SpiderMan de Sam Raimi (il jouait le patron de Peter Parker dans le Daily Bugle) et Terminator Genysis ainsi que dans d'autres films. Et là, il est impressionnant de cruauté mais en même temps, on sent que son personnage veut le meilleur pour ses élèves et du coup, comme Andrew, on se prend à guetter la moindre miette de reconnaissance. Je déteste quand un professeur enseigne par l'échec et l'humiliation mais là je dois dire que Simmons arrive non pas à nous le rendre plus humain mais intéressant.

Paul Reiser est un acteur que je ne connais pas bien mais que j'ai vu dans certains films (et il a joué dans Dingue de toi que je n'ai jamais vu). Il joue le père d'Andrew et est assez touchant.

Quant à Melissa Benoist, elle est connue pour avoir joué dans Glee et maintenant dans Supergirl (que j'ai abandonné au bout de 3-4 épisodes) et ce n'est pas avec ce film qu'elle va me convaincre. Elle est mignonnette mais son rôle est assez insipide.

Damien Chazelle est américain, malgré ses consonances françaises. Pour le personnage de Terrence Fletcher, il s'est inspiré de son professeur de musique au lycée. Sa réalisation est bien faite, il utilise beaucoup de gros plans, que ce soit sur les visages ou les objets. Le titre du film, Whiplash, est le titre d'un morceau de Hank Levy, musicien de jazz né en 1927 et mort en 2001.

En conclusion, même si le film n'est pas forcément original dans son sujet, il est  très bien fait et l'histoire est prenante. J'ai passé un excellent moment avec ce face à face entre un jeune batteur ambitieux et son professeur abusif. Et si vous voulez savoir si Andrew deviendra un grand batteur grâce à ou en dépit de Flechter et si ce dernier pourra continuer longtemps à humilier ses élèves pour obtenir le meilleur d'eux, regardez-le.

Note :



Ce film fait partie du Top 100 du Ciné Challenge de Seriebox
3/9
94/100

du Mini Challenge Drame
2/7
32/50

ainsi que du Film de la semaine 2016 de Benji
11/52

11 mars 2016

Quatre ou double, Stephanie Plum tome 4 de Janet Evanovich

Titre original : Four to Score

Résumé :
Stephanie Plum, la chasseuse de primes, est chargée de ramener une jeune femme, Maxime, qui en veut à son ex, Eddie Kuntz. Évidemment, l'affaire qui devait être vite emballée se révèle plus épineuse que prévue...




Mon avis :
Chaque année, je me lis mon petit Stephanie Plum même si j'aimerais avoir le temps d'en lire un ou deux de plus (car à ce compte-là, j'en ai encore pour 18 ans pour arriver au 22e tome récemment sorti...). C'est donc le tome 4 qui est sorti de ma Pal cette année et j'avoue que j'ai été ravie de retrouver Stephanie, toujours aussi miss catastrophe :)

L'intrépide Stehanie Plum est chargée par son patron, et cousin, de rechercher Maxime qui a omis de présenter à son audience. Mais cette dernière ne veut pas se laisser attraper et multiplie les jeux de piste pour échapper à son ex, Eddie Kuntz et Stephanie. Mais tout se complique quand Joyce, chasseuse de primes également et Némésis de Stephanie est mise sur le coup et que des événements forcent notre Stephanie préférée à cohabiter avec le troublant Joe Morelli.

Pas vraiment de surprise avec ce tome 4 puisque Janet Evanovich y reprend à peu près les mêmes ingrédients qu'elle utilise depuis le premier tome, à savoir une petite intrigue policière, des situations savoureuses, parfois dangereuses mais souvent humoristiques et des personnages hauts en couleurs. Le tome 3 m'avait un peu plus convaincue, je dois dire, mais ce tome 4 est follement sympathique à lire et détend très bien.

Il détend car on ne lit pas un Stephanie Plum vraiment pour l'intrigue du jour mais pour tout ce qu'il y a autour, la vie mouvementée de Stephanie, sa famille et ses amies déjantées et les ennuis dans lesquels elle se fourre, parfois à son corps défendant, et qui la mette en danger. Et dans ce tome, notre Stephanie n'est pas épargnée, même si elle prend tout ça avec beaucoup de philosophie et d'humour.

En plus dans ce tome, il y a de la romance dans l'air :) Vous savez comme Stephanie et Joe Morelli se tournent autour depuis toujours et là ils vont être forcés de cohabiter... Ha ha, je ne vous en dis pas plus...

Stephanie c'est comme une bonne copine sympa qu'on prend plaisir à retrouver. C'est vraiment une fille, enfin un personnage, que j'aime beaucoup. Elle est amusante, touchante, un peu fofolle et franchement je l'adore.

Je suis aussi très fan de Lula, l'ancienne prostituée qui travaille maintenant à l'agence de cautionnement et qui aide souvent Stephanie. Un personnage haut en couleurs et très amusant.

Un nouveau personnage fait son apparition dans ce tome, c'est Sally, une drag queen qui est tout un poème :D Et franchement, j'espère qu'on la/le reverra car je l'ai beaucoup aimée.

Joe Morelli, le flic qui met Stephanie dans tous ses états est toujours miam, tout comme Ranger, le chasseur de primes sexy. Et Mama Mazur, la grand-mère de Steph, qui était un peu absente du tome 3, a droit à quelques scènes savoureuses, tout comme les parents de Steph ou encore le voisinage toujours enclin à se mêler des affaires des autres et en particulier celles de Stephanie.

Le style de l'auteur est facile à lire en anglais, le roman se lit relativement vite.

En conclusion, encore un tome très sympathique à lire, avec des scènes amusantes malgré la gravité de certaines situations mais c'est le plus de cette série, nous faire rire même quand il y a des embûches et des vilains qui en veulent à Stephanie. Et si vous voulez savoir si notre chasseuse de primes préférée va réussir à appréhender Maxime et ne pas se faire doubler par Joyce et ce qu'il va se passer quand elle va venir cohabiter chez Joe, lisez-le. Quant à moi, j'espère bien ne pas mettre un an pour lire le tome 5 (mon voeu pieux chaque année ;)).

Note :



Ce roman fait partie du Baby Challenge Chick-lit de Livraddict
4/20

du Challenge Read in English que j'ai repris
http://www.lesescapadesculturellesdefrankie.com/2015/09/challenge-read-in-english-2015-2016.html
16

ainsi que du Challenge Thriller et Polar repris cette année par Sharon
11

08 mars 2016

Timbuktu d'Abderrahmane Sissako

avec Ibrahim Ahmed dit Pinot, Toulou Kiki, Abel Jafri

Résumé :
Dans Tombouctou occupée par les Jihadistes, la population essaie de vivre tant bien que mal malgré les interdits des islamistes...






Mon avis :
J'avoue que je n'aurais pas pensé à voir ce film s'il n'était pas passé récemment sur Canal +. Même si j'aime bien ce genre de cinéma ce n'est pas celui vers lequel je me tourne spontanément et le fait qu'il ait été récompensé aux César 2015 m'était passé au-dessus de la tête (même si j'avais vu la cérémonie). Je suis très contente de l'avoir découvert mais je dois avouer que je m'attendais à quelque chose de plus percutant, le réalisateur ayant choisi de montrer cette occupation islamiste de façon plus contemplative et réservée qu'accusatrice.

En 2012, la paisible Tombouctou est occupée par les islamistes radicaux qui y imposent la charia et interdisent aux habitants d'écouter de la musique, de fumer et de jouer au football tandis que les femmes sont mariées de force et priées de se vêtir correctement quand elles sortent. Les habitants vivent tant bien que mal ces exactions et essaient de trouver des échappatoires. De son côté, Kidane un berger, vit un peu loin de tout cela dans un campement à la sortie de la ville, en compagnie de sa famille et de ses vaches. Mais le jour, où le pécheur Amadou tue l'une de ses vaches, tout bascule...

Pas la peine que je vous fasse un topo sur les groupes islamistes qui sévissent de par le monde, les actualités le font bien assez. Le réalisateur a donc choisi de centrer son histoire au Mali là où AQMI a établi ses bases et terrorisé la population.

Tombouctou est un nom qui fait rêver. En tout cas, moi il me fait rêver. Il y a 30 ans, j'ai vécu (deux ans) au Togo et à l'époque on se baladait facilement dans l'Afrique de l'Ouest. Et un hiver nous sommes allés au Mali, nous avons vu Mopti et Djenné, deux villes magnifiques (enfin surtout Djenné) sur le fleuve Niger mais n'avons pu pousser jusqu'à Tombouctou (distante de 284 km) par faute de temps (ce n'était que de la piste) et cela restera un grand regret pour moi. Et savoir que cette ville (comme certainement les deux autres que j'ai citées) a été envahie par les islamistes est un crève-coeur pour moi.

Le réalisateur mauritanien a pris le parti de ne pas faire un film coup de poing. Tout est raconté de façon soft, poétique et humaniste. D'ailleurs, les islamistes ne sont pas forcément dépeints comme des monstres sanguinaires, ils sont plutôt bon enfants (au début), voire crétins. Oui mais des crétins avec la charia pour eux et des fusils et qui peuvent faire ce que bon leur semble. Alors, oui, c'est filmé comme une fable ou une gentille docu-fiction mais il n'en reste pas moins que ce sont des gens qui en lapident d'autres (une des scènes "choc" du film, même si on ne voit pratiquement pas de sang) et qui instaurent des tribunaux où tu peux être condamné à mort sans vrai jugement. Timbuktu n'est pas un film pamphlet et montre "la vie ordinaire sous l'occupation islamiste", mais au final, le résultat est le même, on est scandalisé par ce que vivent les habitants de la ville. D'autant plus que les envahisseurs ne parlent souvent pas la même langue que les habitants et il faut parfois un voire deux traducteurs pour communiquer.

J'ai beaucoup aimé la façon dont les habitants ne se laissent pas forcément embrigader. L'imam qui explique son islam aux djihadistes, les gens qui continuent à chanter et à jouer de la musique en cachette, les footballeurs qui jouent sans ballon, pour qu'on ne puisse rien leur reprocher ou encore les femmes qui refusent de porter des gants pour sortir ou des chaussettes et s'insurgent quand on veut leur imposer un mariage.

Et puis, en marge, il y a l'histoire de Kidane et sa famille. Histoire qui fait un peu office d'image d'Épinal, le touareg et sa jolie famille qui vivent oisivement sous la tente dans les jolies dunes de sable pendant que le petit vacher s'occupe du troupeau. Je ne peux pas dire que ces moments-là ne m'ont pas plu mais ça fait un peu carte postale. Sauf sur la fin qui prend une dimension plus dramatique.

Les acteurs sont plutôt naturels, je ne les connais pas, je ne sais pas si ce sont des professionnels ou des amateurs mais je les ai trouvés assez convaincants, même si parfois clichés.

La réalisation de Sissako est belle, j'ai juste appris que le film n'a pas pu être tourné à Tombouctou et le fut donc dans un village mauritanien. Ce que je regrette juste c'est qu'il donne l'impression que Tombouctou est vraiment un village avec des maisons en pisé et sans bâtiments modernes, alors que la ville compte quand même plus de 50000 habitants et quand on voit des photos de la ville, c'est vraiment une ville avec des grandes avenues et pas seulement un coeur historique avec un dédale de petites ruelles.

En conclusion, Abderrahmane Sissako a pris le parti de parler de l'occupation de Tombouctou par les djihadistes avec douceur et un brin de naïveté dans ce film qui ressemble plus à un conte qu'à un pamphlet, sans trop de sang ni de violence, même si on ressent la cruauté de la situation. J'ai trouvé le film touchant à voir, pas extraordinaire mais je comprends qu'il ait ému les occidentaux à commencer par les Français qui lui ont octroyé les César du meilleur film et meilleur réalisateur (plus son, musique, scénario original et j'en passe) il y a un an. En tout cas, si vous voulez voir une version moins anxiogène des exactions djihadistes que celles que l'on voit à la télé régulièrement, regardez-le.

Note :



Timkuktu fait partie du Film de la semaine 2016 de Benji
10/52

07 mars 2016

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (232)


Bonjour, c'est à nouveau lundi et c'est l'heure de faire le bilan de mes lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane. Il n'y aura pas de nouveau C'est lundi avant au moins 4 semaines car je rentre en France jeudi pour justement 4 semaines et c'est toujours la course quand je suis là-bas donc j'ai peu de temps pour faire les C'est lundi. De plus, je compte me lancer dans une lecture longue donc je n'aurais de toute façon rien de bien folichon à raconter :)

- La semaine dernière, j'ai fini Four to Score, le tome 4 de Stephanie Plum de Janet Evanovich, tome très sympa à lire et j'ai lu The Adventures of Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle, recueil de 12 nouvelles sur les enquêtes du célèbre détective. C'était bien agréable à lire, mais un peu inégal. Et j'ai commencé, hier soir, Le ventre de l'Atlantique de Fatou Diomé, un roman que j'ai dans ma Pal depuis, pfff, plus de 10 ans (le poche que je lis date de 2005). Il est temps que je le lise :)

- Aujourd'hui, je lis donc Le ventre de l'Atlantique. J'en ai lu 80 pages pour le moment et c'est un livre qui me plaît beaucoup sur le rêve d'occident des Africains à travers les yeux d'une Sénégalaise immigrée en France et de son frère qui rêve d'y venir.

- Cette semaine et les suivantes, je vais d'abord continuer et vite finir, je pense (il fait 234 pages) Le ventre de l'Atlantique. Ensuite, je vais lire le roman fantasy que tout le monde adore, le tome 1 de La Passe-Miroir, Les fiancés de l'hiver de Christelle Dabos. J'espère que ça va me plaire. Et ensuite, je lirai donc mon gros pavé, le tome 5 d'Outlander, The Fiery Cross (La croix de feu en VF), de Diana Gabaldon. Étant donné qu'il fait plus de 1400 pages en VO, je pense que je vais être dessus au moins 3 semaines !

Sinon, je traînerai mes guêtres au Salon du livre de Paris le samedi 19 mars, j'espère voir certaines d'entre vous ! :) À bientôt !

06 mars 2016

Le très corruptible mandarin, une enquête de l'inspecteur Chen, tome 4 de Qiu Xiaolong

Titre original : A Case of Two Cities

Résumé :
L'inspecteur Chen est amené à enquêter sur une affaire de corruption mais voilà qu'au beau milieu de son enquête on l'envoie aux États-Unis à la tête d'une délégation d'écrivains...




Mon avis :
Tous les ans j'aime bien retrouver Qiu Xiaolong et son inspecteur-poète Chen. C'est donc le tome 4 que j'ai lu cette année et j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir l'ambiance de ce Shanghai de la fin des années 90 en pleine mutation avec une petite nouveauté puisqu'une partie de l'histoire se passe aux États-Unis, ce qui est vraiment sympathique.

Un policier, chargé d'une enquête sur la corruption d'un riche cadre du Parti exilé aux États-Unis, est retrouvé assassiné. Le comité de discipline du Pari charge alors l'inspecteur Chen de l'enquête sur la corruption et avec son opiniâtreté habituelle, Chen obtient quelques résultats. Mais son avancée ne semble pas du goût de gens bien placés puisque soudainement, l'inspecteur-écrivain est nommé à la tête d'une délégation d'écrivains qui part effectuer une tournée aux États-Unis. Mais cela n'empêchera pas Chen de continuer à enquêter...

Avec ce quatrième tome, l'auteur poursuit donc son exploration de la Chine post-révolution culturelle. On a déjà vu, dans les tomes précédents, les ravages qu'avait fait le régime de Mao sur la population, ici c'est davantage la course au capitalisme qui est pointée du doigt avec les magouilles et la corruption orchestrées par ceux qui veulent une belle part du gâteau. Le très corruptible mandarin est donc moins un roman policier qu'une histoire politique et d'ailleurs l'histoire se focalise davantage sur l'histoire de corruption que sur le ou les meurtre(s).

Avec bien sûr l'inspecteur Chen pris, comme bien souvent, entre deux feux, entre son désir de justice et le fait que ce sont les dignitaires du Parti qui l'emploient, qui font sa carrière et peuvent la défaire en un clin d'oeil s'il les gêne. Du coup, il marche encore sur des oeufs pendant une bonne partie du tome car c'est difficile de naviguer en eaux troubles, d'autant plus qu'on ne sait jamais très bien, et lui non plus je pense, s'il est employé pour, effectivement, faire éclater la vérité ou si le Parti veut quelqu'un qu'il peut manipuler en lui donnant un os à ronger pour l'empêcher de s'en prendre à ceux des hautes sphères qui s'en mettent plein les poches. D'ailleurs la fin du tome et la résolution de l'enquête sur Xing, l'homme corrompu exilé aux USA sont assez douces-amères et tout se termine un peu brusquement, sans réelle conclusion. C'est peut-être le seul reproche que je ferai à ce tome.

En fait, et j'ai déjà eu l'occasion de le dire dans les tomes précédents, ce que j'aime dans cette série ce n'est pas tant le côté policier que tout le reste. Les poèmes qui surgissent des pensées de Chen en toutes circonstances, l'aspect culinaire qui prend beaucoup de place et qui m'enchante et me donne très très faim à chaque fois et toute cette société shanghaienne de la fin des années 90 en pleine mutation. Et dans ce tome, j'ai beaucoup apprécié qu'on sorte de Chine pour aller aux États-Unis. Cela permet de voir le gouffre qui existe entre les deux sociétés, même si Chen, lui, s'adapte très bien et surtout de revoir Catherine Rohm, l'agente du FBI qui avait collaboré avec Chen dans le tome 2 et que j'avais beaucoup appréciée.

Je suis toujours très fan de Chen qui est un personnage intéressant et attachant. C'est un personnage complexe bien loin du petit fonctionnaire chinois, et son côté poète-écrivain, bilingue et homme éclairé, lui permet d'avoir une vision moins obtuse qui le rend à part dans l'appareil du pouvoir. Je ne sais pas combien de temps il pourra rester lui-même tout en étant l'homme du parti mais pour le moment, j'aime la façon dont il reste fidèle à ses principes.

Comme j'ai dit plus haut, j'ai été ravie de revoir Catherine Rohm car ce tome permet de conclure (là aussi de façon douce-amère) son histoire avec Chen qui était restée en suspension. Je ne pense pas qu'on reverra le personnage mais j'espère me tromper.

J'aime beaucoup aussi Yu, l'adjoint de Chen, et sa femme Peiquin, qui sont, eux, peut-être moins érudits que Chen mais qui sont des personnages tout aussi intéressants et j'admire la fidélité de Yu envers Chen.

Pas grand chose à dire sur le style de l'auteur ou du moins la traduction, c'est très agréable à lire. Ce n'est pas un roman gore ou plein d'action mais c'est ce qui me plaît justement dans cette série policière, le rythme, l'ambiance, cette contemplation même parfois. Franchement, je me régale à chaque tome. Et j'aime beaucoup le titre en VO de ce tome, A Case of Two Cities, qui fait référence bien sûr à Dickens et son Tale of Two Cities, et à l'histoire ici qui se passe en Chine (Shanghai) et aux États-Unis (Los Angeles et Saint-Louis).

En conclusion, voici une enquête de l'inspecteur Chen plus tournée vers l'aspect politique et économique de la Chine que vers le côté policier mais qui a beaucoup su me plaire une fois de plus, même si la fin est un peu abrupte et laisse pas mal de choses en suspend. En tout cas, si vous voulez savoir si Chen arrivera à faire traîner les coupables de corruption devant la justice, malgré les embûches, lisez-le.

Note :



Il fait partie du Challenge ABC 2016 de Nanet
8/26

et du Challenge Thriller et Polar repris cette année par Sharon
10

ainsi que du Challenge Fantasy/Thrillers de Licorne
Session 3 : les thrillers/policiers
2/2
6/12

03 mars 2016

Les nouveaux héros de Don Hall et Chris Williams

Titre original : Big Hero 6
avec les voix de Ryan Potter, Scott Adsit, T.J. Miller, James Cromwell, Alan Tudyk

Résumé :
Un jeune génie de la robotique de 14 ans se voit voler son invention par un super-méchant. Avec les amis de son frère mort dans un incendie, et le robot infirmier créé par ce dernier, il va s'efforcer de sauver sa ville, Sanfransokyo, et ses habitants...


Mon avis :
Si vous suivez mon blog régulièrement, vous savez que, malgré mon grand âge, j'adore regarder des films d'animation de temps en temps et retrouver mon âme d'enfant. J'étais passé un peu à côté de ce Big Hero 6 à sa sortie (parce que, déjà, je n'étais pas en France à ce moment-là) mais comme il fait partie des Challenges de Seriebox cette année (dont le top 100 où il m'en reste peu à voir), je me suis dit que ça me ferait un petit après-midi sympa. Et effectivement, le film est sympa à voir, plein d'action mais vraiment destiné à un jeune public.

Hiro Hamada est un jeune garçon de 14 ans, élevé par son grand frère, Tadashi, et sa tante, après la mort de ses parents. Petit génie de la robotique, Hiro préfère aller dans des combats de robots plutôt que de faire des études, mais lorsque son frère l'emmène là où il travaille à son université, Hiro décide d'intégrer la fac (il est très avance sur son âge). Lors de la présentation pour l'intégrer, son invention, des microbots, remporte un vif succès. Mais un terrible incendie tue son frère, laissant le jeune garçon désespéré. Bientôt il s'aperçoit que son invention n'a pas été détruite dans l'incendie et que quelqu'un s'en sert pour nourrir de terribles desseins. Aidé des amis de son frère et de Baymax, un robot infirmier gonflable, Hiro va tout tenter pour contrer les plans du maléfique Yokai...

Si vous trouvez que ce film Disney a des airs à la Marvel, ce n'est pas étonnant du tout ! :) Déjà le film est tiré d'un comic Marvel et la société Marvel a été rachetée par Disney en 2009. Tout ça je ne le savais pas avant de voir le film mais la scène post-générique, mettant en scène un auteur de comics très connu de l'univers Marvel, connu pour faire des apparitions dans les films Marvel et qui "joue" ici le père d'un des personnages (scène savoureuse d'ailleurs) m'a mis la puce à l'oreille. ;)

Big Hero 6 est un film bourré d'action, d'humour et d'émotion, très coloré et sans temps mort. Pas follement original cependant car il reprend des thèmes maints fois vus. La lutte de héros contre un méchant vraiment très infâme, le courage et l'ingéniosité que doivent avoir les personnages pour venir à bout dudit méchant, rien n'est vraiment surprenant. Du coup, je l'ai trouvé moins intéressant que Vice-Versa mais il est très divertissant et agréable à suivre. Et les jeunes enfants et ados y trouveront tout à fait leur compte.

Le personnage que j'ai préféré c'est bien sûr, comme beaucoup de monde, je pense, Baymax, le robot infirmier, une espèce de bonhomme Bibendum touchant et attachant, pacifique et doux.

Les autres personnages sont assez stéréotypés aussi bien Hiro, le jeune génie sympathique que ses amis. J'ai très bien reconnu la voix de T.J. Miller dans le personnage de Fred, car c'est lui qui joue Erlich dans Silicon Valley et il a une voix très reconnaissable. En revanche, je n'avais pas reconnu celle de Damon Wayans Jr dans le personnage de Wasabi ou Alan Tudik qui incarne un scientifique aux dents longues.

La réalisation est très punchy, on sent davantage l'influence Marvel, voire Manga (les personnages ont des noms japonais, la ville est un condensé de San Francisco et Tokyo) que celle de Disney. Comme j'ai dit, ça donne un film très coloré, les images sont d'ailleurs très belles.

En conclusion, voilà un film d'animation tout à fait sympathique à regarder, qui plaira certainement davantage aux petits et aux jeunes ados mais qui divertira aussi les vieux comme moi :) Et si vous voulez faire connaissance avec cette nouvelle bande de (jeunes) superhéros et savoir qui se cache derrière le personnage de Yokai et quel est son plan diabolique, regardez-le !

Note :



Vu en version originale sous-titrée VO

Ce film fait partie du Top 100 du Ciné Challenge de Seriebox
2/9
93/100

du Mini Challenge Animation
1/7
39/50

du Mini Challenge Science-fiction
2/5
47/50

et du Film de la semaine 2016 de Benji
9/52

01 mars 2016

Le dernier Olympien, Percy Jackson tome 5 de Rick Riordan

Titre original : The Last Olympian - Percy Jackson and the Olympians Book Five

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
La grande bataille finale contre Cronos va avoir lieu. Alors que les dieux de l'Olympe sont occupés sur un autre front, c'est à Percy Jackson et ses amis de la Colonie des Sangs-Mêlés qu'il revient de faire barrage au Titan et à ses alliés...



Mon avis :
Il ne se sera écoulée qu'une toute petite année entre ma lecture du 4e tome et celui-ci (j'avais laissé passer 2 ans et demi entre le 3e et le 4e) mais ça y est j'ai enfin terminé cette saga sympathique comme tout avec ce Dernier Olympien qui est dans la lignée des précédents tomes.

Ça y est, Percy Jackson va avoir 16 ans et si l'on en croit une prophétie, ça risque d'être un anniversaire bien funeste... Car l'heure est venue d'affronter Cronos, le Titan qui a pris possession de Luke et qui veut se débarrasser une bonne fois pour toute des dieux de l'Olympe. Voilà des mois que Percy et ses amis se préparent à cette dernière bataille et ils ne pourront compter que sur eux-mêmes car les dieux sont occupés sur d'autres fronts. Les demi-dieux de la colonie des Sang-Mêlés semblent bien faibles par rapport aux forces que lance le Titan mais armés de leur courage ils vont tenter le tout pour le tout pour faire basculer les chances en leur faveur...

Au bout de cinq tomes, c'est toujours très difficile de faire des chroniques originales et quand je relis celles des précédents tomes, je me dis que pourrais très bien ne pas me fatiguer et reprendre mot pour mot ce que j'y disais déjà. Et pas sûr que vous voyiez la différence :p

Avec Le dernier Olympien, on est donc dans la lignée des quatre tomes précédents, aussi bien dans le fond que dans la forme. Peut-être moins dans le fond cependant, car je trouvais que les tomes précédents ressemblaient beaucoup à un jeu vidéo et j'ai moins eu cette impression cette fois-ci, même si on peut y penser quand Percy et ses amis doivent combattre certains monstres.

Ce tome 5 est donc la conclusion de ce qui a été mis en place depuis le début, à savoir la bataille finale avec Cronos. Et je dois dire que c'est à la hauteur de ce qu'on attendait et que si c'était un film, il y aurait de gros moyens :D Le tome n'est peut-être pas surprenant car plusieurs fois, quand nos héros sont sur le point de sombrer, des renforts arrivent à point nommé, mais c'est suffisamment prenant pour qu'on prenne plaisir à suivre l'histoire. C'est plein d'action (avec beaucoup de combats), il y a toujours de l'humour (de la part de Percy), même si la situation est plus sombre et parfois désespérée, et le livre se lit très vite. C'est toujours résolument jeunesse mais même les plus vieux voire les très vieux :) peuvent y trouver leur compte.

Ce tome, outre les combats, est aussi celui des choix pour nos jeunes amis qui vont devoir prendre des décisions et en subir (en bien ou en mal) les conséquences.

À commencer par Percy, notre personnage principal qui va être confronté à des choix cruciaux. Mais comme c'est un garçon qui est fidèle à ses principes, en plus d'être attachant et courageux,, nul doute qu'il va faire les bons (choix)... ou pas :) En tout cas, c'est vraiment un personnage sympathique, toujours un peu gamin (ce que j'avais reproché dans le tome 4) mais qui grandit et devient un ado intéressant. En revanche, qu'est-ce qu'il est bêta avec les filles ! :D

Grover est vraiment mon personnage chouchou. Il est vraiment trop mignon, j'adore quand il mange tout ce qui lui passe devant le nez quand il est stressé ! :)

Dans le précédent tome, j'avais eu un peu de mal avec Annabeth et son côté cheftaine à la Hermione. Je l'ai un peu plus appréciée dans ce tome car on voit qu'elle aussi est courageuse et une fidèle alliée de Percy.

Mais je lui préfère Rachel Dare qui va connaître ici une évolution intéressante.

Le style de l'auteur est toujours sympathique à lire, amusant, visuel et Rick Riordan a de l'imagination à revendre et nous concocte des combats avec des monstres, des dieux et des Titans assez intéressants.

En conclusion, voici un tome 5 qui conclut très bien la saga sur Percy Jackson et est le point d'orgue de la bataille finale entre Cronos et les dieux et demi-dieux. Et si vous voulez savoir si ces derniers vaincront et de quelle façon, ou si Cronos arrivera à détruire l'Olympe (vu qu'il y a une nouvelle saga ensuite nommée Les héros de l'Olympe, vous pouvez en douter ;)), et quel sera le rôle exact de Percy dans tout cela, lisez-le. Quant à moi, je vais sûrement lire le premier tome des Héros de l'Olympe dans l'année, histoire de voir ce que l'auteur nous a concocté :)

Note :



Ce livre fait partie du Big Challenge 2016 de Livraddict
2/10

ainsi que du Challenge ABC 2016 de Nanet
7/26

et du Challenge Jeunesse/Young Adult de Mutinelle
5/10