30 mai 2013

Cosmétique de l'ennemi d'Amélie Nothomb

Résumé :
Un homme aborde un inconnu dans un aéroport. Commence alors un dialogue où l'inconnu confesse avoir commis le crime parfait...








Mon avis :
Jusqu'à présent, je n'avais jamais lu d'Amélie Nothomb. Bien sûr, comme tout le monde, je connais le "phénomène" et j'ai même aperçue la demoiselle au chapeau lors du salon du livre mais je n'avais jamais sauté le pas de découvrir ses écrits qui font beaucoup parler lors de chaque sortie de ses livres. Je pensais que je commencerais avec Stupeur et tremblements que j'ai envie de lire depuis que j'ai vu le film avec Sylvie Testud, mais c'est avec ce Cosmétique de l'ennemi que j'ai commencé. Je dois dire que j'ai plutôt bien aimé cette lecture courte mais que ce ne fut pas non plus transcendant.

Dans un aéroport, un homme attend d'embarquer. Un inconnu l'aborde de façon inopportune et se met à lui raconter comment il a commis le crime parfait.

Je ne pensais pas que ma chronique sur ce livre si court serait aussi difficile à faire ! Ça doit bien faire 3 jours que je suis dessus ! Ce n'est pas que je n'ai rien à dire dessus, c'est seulement que le livre étant très court (120 pages écrites en gros caractères) je n'ai pas grand chose à dire sans vous en dévoiler trop. Ce qui serait dommage si je le faisais.

J'ai commencé Cosmétique de l'assassin sans à priori, ne sachant pas du tout à quoi m'attendre. On a donc là un récit sous forme de long dialogue d'une centaine de pages, entre un homme qui veut qu'on lui fiche la paix et un autre qui ne l'entend pas ainsi. Ça se lit bien, sans déplaisir, mais sans grand intérêt non plus et il y a une chute, inattendue certes, mais pas pas surprenante non plus et voilà, le livre est terminé. Même si ça m'a paru très court, en 120 pages, Nothomb a raconté tout ce qu'elle avait à dire sur cette histoire, pas besoin d'en faire plus. Clair, net et concis ! :)

Difficile de vous parler des personnages sans, là aussi, en dire trop. Le voyageur paraît effacé de prime abord, l'importun est plutôt fanfaron, dérangé à tendance psychopathe. C'est un personnage qui met assez mal à l'aise.

C'est bien sûr le style d'Amélie Nothomb que je voulais découvrir avec ce livre. Bon, ce n'est pas une écriture exceptionnelle mais elle n'est pas désagréable. Disons qu'elle est normale :) Peut-être un peu "je me regarde écrire". Disons que son personnage d’inopportun s'écoute beaucoup parler. Dans la forme, à part au tout début et à la fin, le roman est un long dialogue entre les deux hommes, sans paragraphe ni chapitre.

En conclusion, même si j'ai l'impression que ma chronique est un peu vide et sans grand intérêt (on ne peut pas être toujours motivée :)), je trouve que ce court roman est une bonne façon de découvrir Amélie Nothomb. Et si vous voulez savoir qui est ce voyageur qui se fait importuner par cet inconnu et que lui veut ce dernier, lisez-le. Quant à moi, avec ce goût de trop peu, je compte bien lire un autre Nothomb dans l'avenir.

Note :



D'autres avis sur Logo Livraddict

Ce livre fait partie du Challenge ABC 2013 de Nanet
10/26

29 mai 2013

Un jour de Lone Scherfig

Titre original : One Day
avec Anne Hathaway, Jim Sturgess, Patricia Clarkson

Résumé :
Emma et Dexter se rencontrent le jour de leur diplôme de fin d'études, le 15 juillet 1988. Passant la nuit ensemble, ils décident de rester amis. Totalement différents l'un de l'autre, ils vont passer 20 ans à se retrouver, se quitter, se déchirer ou s'aimer...



Mon avis :
Voilà un film à côté duquel j'étais passée complètement au travers lors de sa sortie en 2011. Les drames romantiques ne sont pas forcément ma tasse de thé en plein été... Et puis il a été le film choisi pour le ciné-club de Seriebox de décembre (mais visionné en janvier), sur le thème de "D'une année à l'autre", et comme il faisait, en plus, partie des challenges Seriebox, je me suis dit que je pouvais lui donner une chance et j'ai très bien fait car j'ai beaucoup aimé ce film très joli, très touchant et qui nous conte une belle histoire d'amour et d'amitié.

Depuis leur rencontre le 15 juillet 1988 lors de la remise de leur diplôme de fin d'études à l'Université d'Édimbourg, Dexter et Emma, aux personnalités totalement différentes, vont décider au lendemain d'une nuit d'amour de rester amis. À l'occasion d'un jour par an pendant 20 ans, chaque 15 juillet, nous suivons leur parcours, leurs retrouvailles, leurs déchirements, leurs éloignements, les jet'aime-jetehais... Finiront-ils par s'apercevoir qu'ils sont vraiment faits l'un pour l'autre..?

Je m'attendais à un film vraiment mélo et mièvre et ma surprise fut d'autant plus agréable de découvrir une histoire d'amour émouvante et agréable à regarder. En fait, je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant le film, je savais juste que c'était une histoire entre deux personnes qui passent leur temps à se chercher, un peu comme Harry rencontre Sally ou 7 ans de séduction (comédie avec Ashton Kutcher et Amanda Peet), le côté comédie en moins.

C'est vrai que l'histoire est un peu bateau (il n'y a que les deux personnages principaux pour ne pas voir qu'ils sont faits l'un pour l'autre, le spectateur, lui, l'a compris depuis le début ! :)) mais c'est vraiment joliment fait et les personnages sont tout à faits attachants. J'ai même pleuré des rivières sur la fin...

J'ai trouvé bien vue l'idée de prendre un jour bien particulier, le 15 juillet en l'occurrence, et de d'en faire une tranche de vie chaque année, résumant l'année précédente. On voit ainsi au fil du temps, l'évolution des deux personnages, l'évolution de leur relation également, qui montre qu'elle reste chaotique pendant bien longtemps, les deux jeunes gens étant trop différents (et sans doute trop jeunes) quand ils se rencontrent et que les années et les épreuves, partagées ou non, vont les mûrir et les rendre prêts à éventuellement envisager une vie ensemble... Il y a juste eu sur un sujet sur lequel j'ai trouvé que le principe d'un an-un jour était mal traité c'est -spoiler à surligner- quand ils essaient d'avoir un enfant, qu'ils n'y arrivent pas et le fait que ce soit raconté sur une journée empêche cette situation qui les bouffent d'être creusée.

J'ai beaucoup aimé l'alchimie entre les deux acteurs et entre les deux personnages.
Emma est jouée par Anne Hathaway qu'on ne présente plus et qui prend ici un accent britannique (elle est américaine) tout à fait convaincant. Au début, Emma est une jeune fille un peu hippy-bohème, assez terre à terre malgré tout et petite souris timide qui devient au fil des années une jeune femme affirmée et qui sait ce qu'elle veut.

Dexter est tout son contraire, c'est une espèce de feu follet, un chien fou qui brûle la vie par les deux bouts et qui se perd un peu en route. Au cours des 20 ans pendant lesquels se déroulent l'histoire, Emma reste son pilier de sagesse même s'il n'en est pas toujours conscient. C'est un personnage très touchant, superbement joué par Jim Sturgess qui m'avait déjà beaucoup plu dans Accross the Universe. J'aime beaucoup la façon dont l'acteur change de tête au fil du temps, à tel point qu'à la fin quand on le revoit avec 20 ans de moins à un moment, on a l'impression que ce n'est plus le même acteur !

La réalisation est sensible et jolie, j'ai beaucoup aimé la façon dont c'était filmé et l'émotion qui se dégageait du tout. Mon côté fleur bleue a été satisfait. Mais j'ignorais tellement qui était Lone Scherfig que je croyais que c'était un homme alors que c'est une réalisatrice Danoise ! :) Elle a fait, entre autres, Une éducation. La B.O est sympa, en accord avec les années qui passent. J'aime aussi beaucoup l'affiche qui reflète bien le film.

Le film est tiré d'un roman du même nom écrit par David Nicolls et dont j'ai souvent entendu parler sans jamais avoir eu envie de le lire. Je dois dire que maintenant il fait partie de ma wish-list.

En conclusion, une belle histoire émouvante et deux personnages très attachants. Très agréablement surprise par ce film je suis ravie de l'avoir vu grâce au ciné-club et je ne saurais trop que le recommander à ceux qui aiment les romances bien faites. Et si vous voulez voir évoluer Emma et Dexter au fil des années, regardez-le.

Note :



Vu en version originale sous-titrée

Ce film fait partie du Mini Challenge Romance 2013 de Seriebox
 1/12
31/50

27 mai 2013

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (127)

Nous revoici pour un nouveau C'est lundi que lisez-vous, rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai fini La revanche des Spellman de Lisa Lutz que j'ai trouvé très sympa puis j'ai lu Le cirque des rêves d'Erin Morgenstern que j'ai adoré et j'ai enfin commencé Blameless (Sans honte) le tome 3 des aventures d'Alexia Tarabotti de Gail Carriger.

- Aujourd'hui, je lis Blameless. J'en suis au tout début car je l'ai commencé hier et n'ai pas encore beaucoup lu. Je suis ravie de retrouver l'univers d'Alexia même si le début est assez triste (ceux qui ont lu le tome 2 sauront pourquoi).

- Cette semaine, je vais donc lire Blameless et ensuite je ne sais pas trop. Je devrais lire The Name of the Wind (Chronique du tueur de roi : Le nom du vent) de Patrick Rothfuss car il y a une LC qui approche mais il est question de la repousser (et je ne sais pas à quelle date !) donc tout dépendra de cette date. Soit je le lirai, soit je lirai L'invisible de Pobi, un thriller. Après on verra !

Ah pour ceux qui étaient curieux de connaître ma lecture mystère l'autre jour, il s'agissait de La maison verte de Mario Vargas Llosa. Ma chronique est en ligne depuis samedi.

Bonne semaine !

26 mai 2013

Le cauchemar de l'Épouvanteur, tome 7 de Joseph Delaney

Titre original : The Spook's Nightmare

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
De retour de Grèce où ils ont détruit l'Ordinn, John Gregory, Tom Ward et Alice trouvent le Comté et leur maison ravagés par la guerre. Ils trouvent alors refuge sur l'île de Mona, régenté par Lord Barrule qui soumet la population par la terreur. Ils vont une fois de plus devoir affronter des créatures de l'Obscur dont une vieille connaissance dont ils se seraient bien passés...

Mon avis :
Après un excellent tome 6 plein de rebondissements, je me demandais comment Joseph Delaney allait pouvoir négocier la suite de sa saga. Je dois dire que si ce tome 7 est très plaisant à lire, il n'apporte rien de bien nouveau à l'ensemble...

Tom, Mr Gregory et Alice sont de retour en Angleterre après avoir défait l'Ordinn. Hélas, c'est pour y trouver le Comté ravagé par la guerre, la maison de Chipenden, dont la précieuse bibliothèque, brûlée, et Lizzie l'Osseuse délivrée par les sorcières de Pendle. Ne pouvant rester, ils décident de partir pour l'île de Mona où ils espèrent un peu de tranquillité. Mais l'île est dirigée par le terrible Lord Barrule qui a une créature terrifiante à sa botte. Et, de plus, Lizzie l'osseuse a pris pied sur l'île...

J'avais trouvé que le tome 6 apportait un peu de nouveauté dans cette saga car je trouvais qu'on avait fait un peu le tour de toutes les aventures de Tom et de l'Épouvanteur contre les sorcières de toutes sortes. Il faut pourtant croire que l'auteur n'en a pas fini avec le sujet puisque c'est, encore, une sorcière qui est au centre de l'histoire. Même s'il y a d'autres éléments dans le livre que la sorcière, je trouve qu'on finit par retrouver un peu le même schéma des tomes précédents et qu'on commence un peu à tourner en rond.

Mais cela n'empêche pas le roman de se lire très vite, d'avoir pas mal d'action et de rebondissements et de mettre nos héros encore une fois dans des situations sombres voire impossibles. Car il y a encore des scènes bien sanglantes et assez dures pour un jeune lectorat (mais l'adulte que je suis préfère cela à quelque chose d'édulcoré).

Il y a juste un truc qui m'a gênée, c'est quand ils découvrent le Comté à feu et à sang, pas une fois Tom ne s'inquiète pour la ferme de son frère... J'ai quand même trouvé ça bizarre... Ou alors j'ai loupé quelque chose...

Pas grand chose à dire sur Tom que je n'ai déjà dit dans les précédents tomes, il est courageux, doit prendre de plus en plus d'indépendance et d'initiative à mesure que John Gregory s'affaiblit.

Car il ne faut pas se voiler la face, John Gregory n'est plus l'Épouvanteur vaillant des premiers tomes, il vieillit et ça se voit ! On sent peu à peu un passage de témoin entre le maître et l'apprenti. Mais bon, j'espère que Gregory est encore là pour un bout de temps car je ne sens pas Tom prêt pour d'aussi écrasantes responsabilités.

Quant à Alice, c'est toujours l'amie fidèle, évoluant toujours autant sur une ligne dangereuse entre le bien et l'obscur.

Lizzie l'osseuse est vraiment une très méchante sorcière, une des pires qui existent et pourtant Tom et Mr. Grégory en ont affronté des vilaines et puissantes !

Le style de l'auteur se lit très bien, très facilement, c'est joliment écrit. Si je devais faire un reproche c'est qu'on reste toujours dans le très jeunesse. Je m'explique, généralement, les sagas grandissent avec leur lectorat (cf Harry Potter), là, j'ai l'impression que, que ce soit au niveau histoire ou style, on stagne et je pense qu'un gamin qui a commencé à lire L'Épouvanteur quand il avait 12-13 ans n'appréciera plus forcément le côté très jeunesse de cette saga 7-8 ans après. Il aurait fallu que l'auteur monte d'un cran à chaque fois. Mais bon, ce sont des réserves, ça reste très sympathique à lire.

En conclusion, un tome un tantinet moins passionnant que le précédent mais qui reste (un peu trop ?) dans la même veine que les autres tomes. Et si vous voulez savoir si nos 3 amis viendront à bout de Lizzie l'osseuse et ce qu'il va se passer sur l'ïle de Mona, lisez-le. Quant à moi, je lirai bien sûr le tome 8 car je veux savoir la suite !

Note :



Lecture commune organisée par Sevmarguerite avec Pimousse, Lynn

Ce livre fait partie du Challenge Jeunesse/Young Adult de Mutinelle et Kalea
16/20

et du Challenge God Save the Livre d'Antoni
3/5

25 mai 2013

La maison verte de Mario Vargas Llosa

Titre original : La casa verde

Résumé :
À Piura, ville du nord du Pérou, le destin entremélé de plusieurs personnages autour de la Maison verte, une maison close emblématique de cette petite ville.





Mon avis :
Je vous l'ai déjà à plusieurs reprises à l'occasion de ce rendez-vous, les Destination... d'Evertkhorus, il n'est jamais facile de trouver, comme cela au jugé, une lecture d'un auteur d'un pays dont on ne connaît pas la littérature. Parfois on tombe bien, parfois la rencontre est un échec. Cette fois-ci, c'est au Pérou qu'Evert et les votes nous emmenaient et la tâche ne fut pas aisée. Je suis allée au plus simple en choisissant un auteur plutôt connu, Mario Vargas Llosa. Mes pas m'ont ensuite conduite vers cette maison verte, tout simplement parce que le résumé me promettait d'avoir une histoire intéressante au coeur même de ce pays. Malheureusement, le courant n'est pas passé du tout entre Llosa et moi, même si je suis contente de l'avoir découvert...

Au nord du Pérou, se trouve Piura, petite ville encaissée dans la forêt vierge. Sur plusieurs décennies, Mario Varga Llosa y décrit la comédie humaine à travers quelques personnages comme Bonifacia, la petite indienne élevée par les soeurs et pensionnaire de la Maison Verte, un lupanar créé par Don Anselmo, comme Adrian Nieves, Lalita ou encore Fushia le bandit en fuite.

Je dois vous avouer que cette chronique n'est pas évidente à faire, comme la lecture de livre ne fut pas évidente. Déjà, quand je l'ai ouvert, les caractères minuscules du texte (j'ai même inventé le mot nanoscule sur ma page Facebook !) et sa densité m'ont fait peur. J'ai même bien cru ne jamais arriver au bout du prologue. Puis le reste de ma lecture s'est partagée entre envie d'abandonner et courage d'avancer parce que finalement ça se lisait plutôt vite et que j'avais envie de me prouver que je pouvais arriver au bout ! :)


Pour ne parler que de l'histoire, je l'ai dit dans les résumés, il s'agit de tranches de vie de personnages évoluant à Piura (et une autre ville proche). L'atmosphère est moite (il y a la forêt vierge alentours), les passions sont exacerbées, les amours se font et défont, les amitiés aussi et l'auteur décrit assez bien la vie dans cette petite ville qui fait commerce de caoutchouc et qui est partagée entre les blancs qui détiennent le pouvoir, la religion omniprésente et les "indigènes" qu'il faut "sauver" de leur condition de païens. Je dois dire que c'est le côté du roman qui m'a plutôt plu. Ou plutôt qui m'aurait plu si ça avait été moins compliqué à lire et si j'avais réussi à m'attacher aux personnages décrits.

Tout le reste m'a dérangé dans le livre, à commencer par la narration. C'est très touffu voire confus. Je m'explique : Le livre comporte un prologue, 4 parties et un épilogue. À part le prologue qui ne parle que d'une seule histoire, les 4 autres parties se décomposent en chapitres et chaque chapitre en paragraphes parlant de différents personnages, les chapitres étant composés sur le même schéma, le premier paragraphe parle de Bonifacia, le 2e de Fushia, le 3e de la construction de la Maison verte etc... Jusqu'ici tout va bien... Là où ça se corse, c'est lorsqu'on se rend compte que les paragraphes ne parlent pas forcément de la même époque et que certains personnages évoqués dans un paragraphe sont les mêmes que ceux évoqués deux paragraphes après (ou avant) mais sous différents surnoms et 10-20-30 ans après ou avant. Du coup, là on patauge un peu... Et là où ça se complique encore, c'est quand dans un même paragraphe, l'auteur mélange situations actuelles et souvenirs passés (notamment les paragraphes sur Fushia), sans aucune aération ou respiration, finissant de nous perdre un peu ! Car effectivement, chaque paragraphe est écrit de façon très dense, les dialogues étant imbriqués dans les descriptions, donnant l'impression d'un bloc compact. Je ne suis pas contre le fait d'être malmenée pendant une lecture et avoir les neurones sollicités mais là j'avoue que j'ai eu du mal et que j'ai lu parfois des passages en diagonale...

Du coup, difficile de s'attacher vraiment aux personnages et d'en parler de façon objective. J'avoue encore ne pas savoir quoi penser d'eux, les avoir confondus, ne pas avoir appris à vraiment les connaître, juste à les avoir regardés vivre à certains moments sans vraiment être impliquée dans ce qu'il leur arrivait. Si je devais en retenir un, ce serait peut-être Bonifacia, dans sa période enfant, fillette déracinée et volontaire. Mais c'est tout. Les autres font partie d'un grand flou et que j'aurai oubliés dans quelque temps.

Quant au style, il est à l'image du reste, tarabiscoté. Je l'ai dit, ça se lit plutôt vite, heureusement, mais si l'auteur écrit plutôt bien et de façon souvent poétique dans ses descriptions, il mélange présent et imparfait dans certaines phrases déstabilisant la lectrice pragmatique que je suis.

"Le sergent desserre ses guêtres, marmonne, il a la bouche tordue, et Nieves le pilote lui donne une petite tape dans le dos, sergent : qu'il ne se mette pas de mauvaise humeur et qu'il prenne les choses avec calme. Et le sergent, à la dérobée, désigne les mères, don Adrian, ça le dégoûtait ce genre de boulot. La mère Angelica avait très soif et, qui sait ? peut-être un peu de fièvre, l'esprit était toujours vaillant mais le corps n'en pouvait plus, mère Patrocinio, et celle-ci non, qu'elle ne dise pas ça, mère Angélica, dès que les gardes remonteraient elle prendrait une citronnade et elle se sentirait mieux, elle allait voir. Elles disaient du mal de lui. Le sergent observe à la ronde d'un air distrait..."

C'est constamment comme cela dans certains passages et j'avoue que c'est fatigant !

En conclusion, un rendez-vous manqué avec cet auteur péruvien même si certains côtés de son histoire sont intéressants mais noyés sous une narration alambiquée. Mais si vous voulez connaître Bonifacia, Fushia et les autres, lisez-le, je pense que ça peut plaire même si ça n'a pas été mon cas. En tout cas, je suis quand même très heureuse d'avoir fait cette destination !

Note :



Lu dans le cadre de Destination... Pérou d'Evertkhorus avec Claire Jeanne – JosteinPaikanne – Natiora – Achille49mimi54 (et ici)Véro – Sharon – Koalazy – LeslieBouquinette – Touloulou – Sylly –  MandorlaÀ propos de livres

Piura est une ville du nord du Pérou qui se trouve à 973 km de Lima la Capitale. Il y a 422 000 habitants environ.

24 mai 2013

Les chasseurs, Walking Dead, tome 11 de Robert Kirkman

Titre original : Fear the Hunters
Illustrations : Charlie Adlard

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Rick et son groupe continuent leur périple vers Washington où ils espèrent des réponses sur l’épidémie. Mais leur calvaire prend une nouvelle tournure quand ils rencontrent des humains prêts à tout pour survivre...

Mon avis :
Lors de ma lecture du tome 10 en avril dernier, j'avais été un tantinet déçue de ne pas retrouver l'intensité des tomes précédents. C'est sûrement difficile pour les auteurs de garder un rythme effréné au bout de tant de tomes. C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai commencé ce nouveau tome qui,  s'il est un peu mieux que le précédent, constitue encore un tome de transition...

Après une incursion via la ville de Rick et avoir retrouvé Morgan, nos survivants continuent leur route vers Washington où ils espèrent trouver des réponses aux questions qu'ils se posent sur les morts-vivants. Mais leur périple prend une nouvelle dimension dramatique lorsque se dressent sur leurs routes des survivants prêts à abandonner leur humanité pour s'en sortir...

Si on pensait avoir tout vu dans l'horreur avec le Gouverneur, c'est que nous n'avions pas encore rencontré "les chasseurs". Je ne veux pas spoiler mais on atteint là une nouvelle dimension dans les horreurs que peuvent commettre les humains pour survivre

Ce tome est presque aussi atroce que certains autres qu'on a pu lire. Comme pour les autres tomes, je vous conseille de ne pas le lire après avoir mangé sous peine d'avoir du mal à digérer. :) Il y a des scènes assez dures, et nos personnages préférés sont encore soumis à rude épreuve.

Cependant, c'est encore un tome de transition, l'intrigue principale elle-même, aller à Washington, n'avance pas beaucoup et j'espère que le tome 12 nous y emmènera.

Comme je l'ai dit précédemment, les survivants n'ont pas beaucoup de moments de répit. Il n'y a qu'à voir la liste des personnages en début de tome qui s'est réduite à peau de chagrin alors qu'elle prenait encore deux pages, il y a quelques tomes. Et encore, il y a eu du sang neuf depuis !

Je n'ai pas grand chose à dire de nouveau sur Rick, toujours malmené et qui doit faire face à des choix douloureux tout en gérant le deuil des uns et des autres.

Carl, lui, se voit de murir très vite, car on ne peut rester un petit garçon innocent dans ce monde de brutes. Sa trajectoire dans ce tome suit celle peu ou prou de celle qu'on a vu dans la saison 3 de la série télé mais de façon encore plus brutale.

L'écriture de Robert Kirkman et les dessins de Charlie Adlard ajoutent une note très sombre à toute l'histoire et donnent une touche très réaliste à l'ensemble. C'est parfois dur psychologiquement de regarder les images qui nous sont décrites.

En conclusion, pas grand chose à dire de plus sur ce tome qui ne fait pas avancer l'intrigue mais qui éprouve encore un peu plus Rick et sa bande. Je me demande comment les auteurs vont réussir à nous épouvanter encore avec tout ce qu'ils nous ont donné à vivre ces derniers temps. En tout cas, j'ai apprécié ce tome mais j'attends encore plus de l'histoire. Et si vous voulez savoir qui sont ces mystérieux chasseurs et ce qu'ils font d'horrible, lisez-le.

Note :



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22 mai 2013

Blessure magique, Kate Daniels tome 4 d'Ilona Andrews

Titre original : Magic Bleeds

Risque de spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Un nouveau personnage débarque à Atlanta et sème la désolation et la maladie autour de lui, rendant les changeformes fous. Kate Daniels, liaison entre l'Ordre des Chevaliers de l'Aide Miséricordieuse et la Guilde des Mercenaires, est chargée d'enquêter...

Mon avis :
Avant de commencer à lire ce tome 4, j'ai regardé à quand remontait ma lecture du 3e et j'ai vu que cela faisait 3 ans que j'avais quitté Kate Daniels ! Oui TROIS ANS ! Alors que j'adore cette saga, son héroïne, son univers ! Mais comment est-ce possible ? Le temps passe si vite ? En tout cas, je suis ravie d'avoir retrouvé une de mes héroïnes préférées et je dois dire que je n'ai eu aucun mal à me replonger dans ses aventures et que j'ai beaucoup aimé ce 4e opus.

Kate Daniels fait office de liaison entre l'Ordre des Chevaliers de l'Aide Miséricordieuse (vous parlez d'un nom à la c...) et la Guilde des Mercenaires. En gros, elle s'occupe des affaires dont personne ne veut ! Quand un personnage mystérieux débarque à Atlanta et sème le chaos au sein de la communauté surnaturelle, c'est elle qui est chargée d'enquêter. Kate découvre que le personnage en question a un lien avec sa famille... Et si ça ne suffisait pas, elle doit gérer ses relations tumultueuses avec sa Majesté des Fourrures, l'Alpha des changeformes, Curran...

Avant de commencer ce tome 4, je me suis demandé si j'allais avoir du mal à me replonger dans l'univers de Kate Daniels, à me rappeler des personnages et à vraiment apprécier. Car depuis 3 ans, j'ai lu d'autres livres d'Urban Fantasy et je sais que pour certaines sagas c'est dur de continuer à soutenir la comparaison au bout de quelques tomes. Je vous rassure, c'est du très bon dans le genre. Et non, je n'ai eu aucun mal à retrouver l'Atlanta de Kate Daniels et ses amis. C'est même presque comme si j'avais lu le tome 3 hier ! C'est là où je m'aperçois que c'est une série vraiment solide avec des personnages marquants.

J'ai trouvé l'intrigue principale du livre bien construite et haletante. On ne s'ennuie pas une seconde, on craint pour la vie des personnages qu'on aime et on se demande bien de quoi il retourne et comment Kate va pouvoir se débarrasser de cette plaie appelée Mary D'acier (et de ses mignons qui n'apportent que mort et désolation). Le fait que tout cela ait un lien avec sa famille (on connait les origines de Kate depuis le tome précédent - ou celui d'avant - je ne sais plus) rajoute une dimension dramatique et intéressante au tout. J'ai beaucoup aimé, d'ailleurs, qu'on approfondisse le passé de Kate et de sa parentèle.

L'intrigue permet aussi d'en apprendre davantage sur la hiérarchie chez les changeformes, même s'il n'y a pas beaucoup d'originalité de ce côté-là.

Et puis bien sûr il y a le côté romance (même si le terme ne me plaît pas beaucoup car il évoque trop la romance paranormale qui est, elle, beaucoup plus hot). Quand on avait quitté Kate et Curran à la fin du tome 3, les choses entre eux avaient un peu évolué... On pouvait donc espérer que tout aille pour le mieux en commençant le livre ! Mais vous connaissez ces deux fortes têtes que sont nos tourtereaux, vous vous doutez bien que leur histoire ne peut pas être un long fleuve tranquille et je vous rassure, elle n'a rien perdu de son mordant ! En tout cas, j'adore leur relation à tous les deux !

J'ai beaucoup aimé Kate dans ce tome. On la connaît, elle est tête brûlée, un peu solitaire, qui ne veut s'engager avec personne et prête à rentrer dans le lard de quiconque se met en travers de son chemin mais au fil des tomes, on a pu la voir s'adoucir au contact des autres, que ce soit de ses amis comme Andrea ou de Julie sa nièce adoptive. Je trouve qu'ici encore, on découvre des côtés d'elle qui la rendent plus vulnérable et très touchante. Elle perd peut-être quelques épines mais gagne en profondeur.

Quant à Curran, c'est l'Alpha macho dans toute sa splendeur ! :) Lui aussi est assez gratiné côté" mec qui fait le gros dur" mais j'ai aimé aussi qu'on découvre d'autres côtés de sa Majesté des fourrures qui le rendent plus sympa. J'ai toujours trouvé ce personnage séduisant mais là il m'a conquise (mode midinette on).

Un nouveau personnage fait son apparition, un chien un peu spécial que Kate prend sous son aile et pendant tout le roman, je me suis dit qu'il ferait un super compagnon de jeu pour Mouse, le chien de Harry Dresden ! :D

Et puis on retrouve les habitués, Andrea, Jim, Raphaël.

Côté méchants, je ne veux pas trop en parler pour ne pas spoiler, donc chut...

Jusqu'à présent, je n'avais lu Kate Daniels qu'en français. Et puis Milady a sorti des nouvelles couvertures que je trouvais hideuses (ressemblant trop à celles des couvertures des romans de romances paranormales dont je parlais plus haut) et j'ai donc acheté ce tome 4 en VO car la couverture ressemblait à celles des précédents tomes. Et puis Milday a arrêté la publication des Kate Daniels et je me suis félicitée de pouvoir lire les suites en VO. Bref, je dois dire que j'appréhendais un peu de les lire en anglais mais avec la pratique du genre (notamment les Harry Dresden), je n'ai aucun mal à lire ce tome 4. C'est très agréable à lire, plutôt facile à comprendre et je dois dire que je préfère quand Kate dit "His Furriness" en parlant de Curran que "Sa Majesté des fourrures" :D

En conclusion, un très bon tome 4 qui me permet de renouer avec Kate Daniels qui est décidément une de mes héroïnes d'urban fantasy préférées. Et si vous voulez savoir qui est le mystérieux personnage appelé Mary D'acier, quel est sa relation avec Kate et si nos personnages préférés sortiront indemnes de  cet affrontement, lisez-le ! Quant à moi, je peux vous promettre que je ne mettrai pas 3 ans pour lire le tome 5, il se pourrait même que je le lise à l'automne... :)

Note :



Ce tome fait partie du Big Challenge 2013 de Livraddict
9/12

du Baby Challenge Bit-lit 2013 toujours de Livraddict
10/20

du Challenge ABC 2013 de Nanet
9/26

Et du Challenge Version originale d'Avalon
  20

20 mai 2013

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (126)

Et oui, c'est encore lundi (les semaines passent vite !) et c'est le jour où l'on se retrouve pour faire le point sur nos lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière a été une bonne semaine de lectures, j'ai lu ma lecture mystère, qui fut un rendez-vous raté mais vous en saurez plus dans ma chronique du 25 mai, j'ai lu Le cauchemar de l'Épouvanteur, le tome 7 de Joseph Delaney, sympa mais on tourne un peu en rond, j'ai lu Cosmétique de l'ennemi, mon premier Amélie Nothomb, intéressant à lire (et très court) mais pas transcendant et j'ai commencé La revanche des Spellman de Lisa Lutz où j'ai retrouvé Izzy Spellman, 4 ans après avoir lu le tome 2.

- Aujourd'hui, je lis donc La revanche des Spellman. Je suis ravie de retrouver Izzy, ses aventures sont toujours aussi savoureuses.

- Cette semaine, je vais déjà fini La revanche des Spellman, j'en suis page 90, il y a presque 500 pages, ça va me tenir encore quelques jours. Puis je ne sais pas trop ce que je lirai, soit Blameless (Sans honte), le tome 3 des aventures d'Alexia Tarabotti de Gail Carriger, soit Le cirque des rêves d'Erin Morgenstern, soit directement The Name of the Wind (Chronique du tueur de roi : Le nom du vent) de Patrick Rothfuss. Tout dépendra quand je finirai le Spellman car je dois avoir fini Le nom du vent d'ici le 5 juin et c'est un beau pavé en VO.

Bonne semaine !

14 mai 2013

Le jeu de l'ombre de Sire Cédric

Résumé :
Malko Swann, star du rock déjantée, brûle la vie par les deux bouts. Un soir, il sort pratiquement indemne d'une chute de 30 mètres en voiture au Pont du Diable. Mais atteint d'amusie (il n'entend plus la musique), sa vie part peut à peu en lambeaux, d'autant plus que des phénomènes étranges et sanglants semblent l'entourer...




Mon avis :
En septembre dernier, je vous avais parlé de De fièvre et de sang de cet auteur, thriller que j'avais beaucoup aimé. Le jeu de l'ombre étant sorti récemment en poche, il va sans dire que j'avais aussi très envie de le lire. Grâce au Combat d'auteurs d'Iluze et au Baby Challenge Thriller de Livraddict, il n'aura pas fait long feu dans ma Pal (je l'ai acheté en mars dernier au Salon du Livre). Une fois de plus, l'auteur a su me plonger dans une histoire très efficace, qui m'a un peu moins plu que De fièvre et de sang mais que j'ai beaucoup aimée néanmoins.

Malko Swann est une star du rock pour qui l'adage sex, drugs & rock'roll est un art de vivre. Un soir, alors qu'il sort d'un concert, il prend sa voiture et a un "accident" sur le Pont du Diable, près de Carcassonne. Miraculeusement, il sort pratiquement indemne de sa chute de plus de 30 mètres. Mais sa vie s'en trouve changée à jamais car il est atteint d'amusie, c'est à dire qu'il n'entend plus la musique. Mais bientôt, il fait l'objet d'événements autant étranges que sanglants. De son côté, le commandant Vauvert enquête sur la mort de deux jeunes femmes assassinées...

Une fois de plus, je vais comparer Sire Cédric à Dean Koontz, mon maître es-thriller préféré car c'est tout à fait ce que j'ai ressenti à la lecture de ce thriller diablement efficace. Quand je parle de comparaison, ce n'est pas du tout péjoratif mais c'est plutôt une filiation naturelle (que je ressens plus que par rapport à Stephen King d'ailleurs) tant Sire Cédric fait preuve d'une réelle maîtrise dans l'art du thriller saupoudré de surnaturel.

Son Jeu de l'ombre est de ces romans qui vous donnent envie de tourner les pages frénétiquement pour connaitre la suite et savoir de quoi il retourne. Il se lit d'ailleurs très vite, les presque 600 pages se lisant en un clin d'oeil.

Si je veux être critique, je dirai qu'il est à mon avis un ton en-dessous de De fièvre et de sang, moins intense, moins gore peur-être, personnages moins charismatiques, surnaturel moins présent et encore. Mais moins ne veut pas dire que j'ai moins apprécié, c'est juste "moins" (chronique très constructive ! :D).

C'est peut-être simplement parce que le livre est divisé en deux histoires qui sont narrées alternativement, celle de Malko Swann et celle de l'enquête de Vauvert et que du coup, l'ensemble perd un peu de sa force. les deux histoires se rejoignent-elles, je ne vous le dirai pas, bien sûr ! :)

Cependant, malgré ces petites réserves, j'ai beaucoup aimé suivre ces deux intrigues parallèles. Concernant celle de Malko Swann, on se demande bien où l'auteur nous embarque, de quoi il retourne, si Malko est victime ou coupable et s'il est victime, qui tire les ficelles. Le pauvre, il en voit des vertes et des pas mures ! :) Bon, j'avais deviné une partie de l'intrigue juste avant qu'elle ne soit révélée (mais je pense que c'est fait exprès) mais sans deviner le reste ! :)

L'enquête de Vauvert est, elle, plus classique. Mais assez intrigante puisqu'on se demande quel est le lien entre les deux histoires.

Difficile de s'attacher à un personnage quand il n'est pas très sympathique. C'est le cas de Malko Swann, un enfant gâté du star system qu'on a plus envie de baffer qu'autre chose. :) Même après son accident, il m'a agacée mais on ne peut lui en vouloir devant ce qu'il lui arrive. Et puis cette amusie, c'est terrible quand on vit de sa musique. J'imagine si j'avais quelque chose aux yeux et que je ne puisse plus lire, regarder des films... Bon bref, c'est un personnage qui n'a pas su vraiment me toucher...

Quant à Vauvert, j'espère très contente de le retrouver car je l'adore ! Mais là, il a presque un second rôle, on est moins dans sa tête qu'avec De Fièvre et de sang ou même avec L'enfant des cimetières. J'ai hâte de le retrouver dans de nouvelles aventures.

Le style de l'auteur est vraiment très agréable à lire et la façon dont il écrit est un vrai page-turner. Vraiment, vous commencez le livre et vous vous retrouvez à la moitié sans vous en rendre compte. Il sait accrocher son lecteur, établir une intrigue solide et efficace et franchement, j'aime beaucoup lire Sire Cédric. C'est pour moi un excellent auteur de thrillers et pourtant j'en ai lu beaucoup !

En conclusion, un très bon thriller qui vous angoissera et vous fera demander ce qu'il se passe tout au long du livre car l'auteur distille des informations mais sait nous surprendre malgré tout. Même si j'ai préféré De fièvre et de sang, j'ai passé là un très bon moment. Et si vous voulez savoir si Malko est coupable et victime, quel est le lien de son histoire avec l'affaire sur laquelle bosse Vauvert, lisez-le.

Note :



D'autres avis sur Logo Livraddict



Ce livre fait partie du Baby Challenge Thriller 2013 de Livraddict
12/20
(9 + 3 jokers)
J'atteins la médaille de bronze grâce au joker

Il fait aussi partie du Challenge Thrillers et Polars de Liliba
17/12

Et bien sûr il fait partie du Combat d'auteurs d'Iluze
Sire Cédric 1/ Stephen King 1

13 mai 2013

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (125)

Nous revoici pour un nouveau C'est lundi que lisez-vous, rendez-vous créé par Mallou et repris chez Galleane.

- La semaine dernière, j'ai lu Magic Bleeds, le tome 4 de Kate Daniels d'Ilona Andrews, un très bon tome ! Puis j'ai lu Walking Dead 11, Les chasseurs, de Robert Kirkman, pas mal mais ça n'a pas l'intensité des tomes 5 à 9. Et hier soir, j'ai commencé ma lecture mystère pour le Destination... Pérou d'Evertkhorus.

- Aujourd'hui, je lis donc ma fameuse lecture mystère. Je ne peux pas vous en dire grand chose puisque c'est un mystère mais c'est écrit tout petit petit, j'ai même cru que j'allais abandonner dès le prologue. Mais finalement c'est pas mal du tout. En tout cas, vous en saurez plus dans ma chronique du 25 mai.

- Cette semaine, je vais déjà lire ma lecture mystère puis je lirai Le cauchemar de l'Épouvanteur, le tome 6, de Joseph Delaney. Si on n'est pas encore lundi, je lirai Cosmétique de l'ennemi d'Amélie Nothomb, mon premier Nothomb !

Bonne semaine !

11 mai 2013

Dôme, tome 2 de Stephen King

Titre original : Under the Dome

Spoilers sur le tome précédent

Résumé :
Dale Barbara a été mis en prison pour meurtre par Jim Rennie et ses sbires. Tandis que la résistance s'organise, le situation devient critique sous le dôme...



Mon avis :
Il y a bientôt un an déjà, j'avais lu le tome 1 de roman qui m'avait laissée assez mitigée.Pour moi, le dôme n'était qu'un prétexte et l'histoire se concentrait surtout sur les magouilles et la corruption de certains, histoire classique donc. La fin laissait présager néanmoins qu'on allait enfin s'occuper un peu plus du dôme. Si j'ai eu un peu de mal à me remettre dans l'ambiance, ce tome 2 est finalement un peu mieux que le premier, même si ce n'est pas du grand Stephen King...

Quelques jours après l'apparition du dôme, les choses vont mal pour les habitants de Chester Mill. Jim Rennie et sa bande tiennent la ville par la terreur, le dôme est toujours là sans qu'on sache d'où il vient, les gens extérieurs restent impuissants à le faire disparaître et Dale Barbara, celui qui pourrait éventuellement sauver la ville, a été arrêté (faussement) pour meurtre. Mais ses amis ne baissent pas les bras et essaient par tous les moyens de le faire sortir et de trouver comment se débarrasser de la menace du dôme et de Rennie avant qu'il ne soit trop tard.

Comme je l'ai dit en préambule, voilà une histoire dans laquelle j'ai eu du mal à me replonger. Elle reprend là où le tome 1 s'était arrêté (normal puisque la version originale tient en un seul et même roman) et franchement les histoires de prises de pouvoir de Rennie me gonflaient un peu. Et puis le rythme s'est accéléré et j'ai eu très envie de savoir la suite. Après le soufflet est un peu retombé et la fin m'a laissée un peu perplexe mais dans l'ensemble j'ai plutôt apprécié.

Comme dans le tome 1, il y a plusieurs intrigues. Vous le savez, je l'ai déjà dit ici et dans ma chroniques du tome 1, je n'ai pas du tout accroché à tout ce qui touchait Big Rennie et sa clique. Intrigue pas originale du tout (je pense qu'il faudrait lire Dôme sans n'avoir jamais rien lu avant ! :)), pas franchement intéressante, à part montrer comment, lorsqu'il n'y a pas de règles extérieures, une ordure latente peut devenir un tyran en puissance et gagner des adeptes à sa cause. Et comme je l'avais dit dans le tome 1, le fait que ça se passe sous le dôme n'est qu'accessoire, ça pourrait se passer sur une île ou ailleurs !

J'ai nettement préféré les intrigues touchant les "rebelles", Barbie, Rusty l'infirmier devenu docteur, Julia Shumway la journaliste ou encore les ados, et leur quête pour savoir la vérité ou échapper aux sbires de Big Rennie. C'est ce qui m'a tenu en haleine et m'a fait bien avancer dans le livre. J'avais tellement peur pour eux tous et envie de savoir ce qu'il allait leur arriver que je ne me suis pas ennuyée une seconde.

Je ne vous dirai pas grand chose sur le Dôme pour ne pas spoiler mais si je suis satisfaite de voir que King donne des réponses, j'avoue qu'elles ne m'ont absolument pas convaincues ! J'ai fini le livre en me disant "ah bon ?". J'ai même trouvé que c'était assez simpliste...

Mes personnages préférés sont ceux que j'ai cités parmi les résistants, Dale Barbara l'ancien militaire et espoir d'une partie de la population et tous ces gens courageux qui luttent pour leurs libertés.

Le grand méchant, c'est bien sûr Big Rennie, un gros con de bouseux qui croit pouvoir agir en toute impunité. Mais j'ai été un peu déçue par son destin. Pareil pour son fils, un personnage pas très intéressant.

La plume de Stephen King est agréable à lire, disons que ça se lit vite mais qu'il ne fait pas dans la dentelle. Les mots qu'il met dans la bouche de ses méchants sont à l'image des gars, assez grossiers. En revanche, visuellement, il arrive très bien à vous faire imaginer ce qu'il se passe dans le dôme et autour du dôme. Il y a des scènes fortes, dures et émouvantes (petit spoiler - je pense en particulier au jeune Ollie Dismore dont toute la survie m'a beaucoup touchée). Certaines scènes sont même d'anthologie. Une mini-série va être tirée du roman et diffusée cet été aux USA, j'ai hâte de voir ce que tout ça va donner.

En conclusion, je ne veux pas trop vous en dire mais dans l'ensemble, même si Dôme ne m'aura pas entièrement passionnée, j'aurai préféré cette dernière partie grâce à certains passages très prenants. Et si vous voulez savoir qui a mis le Dôme en place, si les gentils arriveront à survivre et les méchants seront punis (oui je suis manichéenne à l'image du livre ^^), lisez-le !

Note :



D'autres avis sur Logo Livraddict

Ce tome 2 fait partie du Big Challenge 2013 de Livraddict

8/12

et du Challenge ABC 2013 de Nanet
8/26

ainsi que du Combat d'auteurs d'Iluze
Sire Cédric 0/Stephen King 1

10 mai 2013

Captain America : First Avenger de Joe Johnston

avec Chris Evans, Hayley Atwell, Sebastian Stan, Tommy Lee Jones, Hugo Weaving

Résumé :
Steve Rogers, frêle jeune homme rêve de rejoindre l'armée mais sa constitution fragile le fait recaler à chaque fois. Il accepte de faire partie d'un programme top-secret qui le transforme en super soldat. En pleine seconde guerre mondiale, il va devenir l'espoir de tout un peuple et affronter une organisation machiavélique...


Mon avis :
Dans mon billet sur Thor, je vous ai expliqué que ce qui m'avait amenée à le regarder ainsi que Captain America, c'était afin de pouvoir voir Avengers (et parce que c'était le dernier film à voir pour avoir 50/50 à un challenge Seriebox !). Pour ceux qui ne le sauraient pas, les Avengers sont des super-héros qui sont regroupés au sein d'une organisation the S.H.I.E.L.D et qui regroupe entre autres, Thor, Iron Man, Hulk et ce Captain America. Bon je dois dire dire que Captain America m'a moins plu que Thor qui était déjà bien léger. Mais là où Thor était ludique, Captain America, se prend, à mon avis, trop au sérieux...

1942, une mystérieuse organisation, Hydra, s'empare d'un cube cosmique ayant appartenu à Odin (cf Thor), 1943, les États-Unis sont entrés dans la seconde guerre mondiale et Steve Rogers voudrait bien s'engager dans l'armée mais son apparence frêle et sa nature timide le recalent à chaque fois. Il accepte donc de faire partie d'un programme expérimental et top secret qui va faire de lui un surhomme aux capacités extraordinaires. Devenu un héros de guerre, renommé Captain America par ses congénères, il mène une guerre sans merci contre les nazis et surtout Hydra...

Bon disons-le de suite, ce film ne fait pas dans la dentelle, c'est un film patriote américain, sur un héros américain, comme les américains adorent et ça sort par tous les pixels du film ! Et c'est un film qui se prend nettement plus au sérieux que Thor ou Iron Man par exemple. Du coup, je l'ai regardé, j'ai fait connaissance avec Steve Rogers et sa bande, j'ai apprécié de voir Tommy Lee Jones ou Hugo Weaving, voir que Jenna-Louise Coleman (l'actuelle compagnonne de Doctor Who) faisait une apparition, que le meilleur ami de Steve était joué par Sebastian Stan qui joue le Chapelier Fou dans Once Upon a Time (et que j'adore !) et voilà.

Bon je suis dure, ce n'est pas si nase que ça. Mais je ne sais pas, il a manqué un quelque chose qui existe dans les autres films du genre et me donne envie d'y revenir. Je crois que tout ce patriotisme m'a écoeurée même si c'est, en fait, le fondement de la mythologie de Captain America !

Bon sinon, il y a aussi tout le côté science-fiction, complots avec des méchants à la James Bond, qui sont plutôt sympas.

Captain America est droit, honnête, franc, lisse et ne se pose pas de questions, il faut se débarrasser des bad guys et sans états d'âme. Ah si, - spoilers - à un moment, si je me souviens bien, il désobéit aux ordres pour aller à la poursuite du méchant ! Il est joué par le très propre sur lui Chris Evans (que j'ai dû voir dans Scott Pilgrim puisque j'ai vu le film et également dans les 4 fantastiques qui ne m'a pas laissée de grands souvenirs) et a un joli costume et un beau bouclier aux couleurs du pays. Je l'ai trouvé un peu plus intéressant à la fin avec davantage d'aspérités.

Tommy Lee Jones, qui joue le Colonel et supérieur de Captain America, n'a pas eu à forcer son talent. On a dû lui dire "bon, tu joueras les bougons comme tu sais le faire" et hop emballé c'est pesé !

Pareil pour Hugo Weaving. "Tu sais quand tu as joué cet obscur agent Smith dans ce film que personne n'a vu, c'est quoi le nom déjà, Matrix, bah tu vas jouer pareil et personne ne verra rien !" ^^

J'ai trouvé l'agente britannique jouée par Hayley Atwell plutôt sympa et mignonne et Sebastian Stan pas assez présent. Ah et j'ai été ravie de voir papa Stark dont on entend beaucoup parler dans les Iron Man et qui est joué par l'impeccable Dominic Cooper (An Education, Tamara Drewe, My Week with Marilyn).

Le réalisation est assurée par Joe Johnston que je ne connais absolument pas (Ah on me souffle que si puisqu'il réalisait déjà Chérie j'ai rétréci les gosses en 89 et Jumanji et Jurassic Park 3 dans les années 90 !). Sa réalisation est honnête, manque, à mon avis un peu d'émotions. Et comme pour les films Marvel, ne manquez surtout pas, la scène post-générique (et post-générique c'est comme dans Thor, faut se farcir les 10 min de générique !)

En conclusion, pas un film qui m'a super emballée mais qui peut tout à fait passer un soir où l'on n'a rien d'autre à faire et qui réjouira, je pense, les aficionados du genre. Et si vous voulez savoir comment Steve Rogers va devenir Captain America et comment il va être un héros de la seconde guerre mondiale et pouvoir jouer dans The Avengers qui se passe de nos jours, regardez-le !

Note :




Ce film fait donc partie du Mini Challenge Action 2012 de Seriebox
4/6
41/50

et surtout du Mini Challenge Aventure 2012 toujours de Seriebox
3/3
50/50
Challenge réussi !

06 mai 2013

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (124)

Bonjour bonjour, je vous retrouve pour une nouvelle semaine dans ce C'est lundi que lisez-vous, rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane. La semaine a été bien chargée puisque j'avais des amis de France mais j'ai réussi à bien lire.
 
- la semaine dernière, j'ai lu Dôme 2 de Stephen King, lecture pas mal, pas passionnante non plus, à part à certains moments. Ma chronique est en train de se faire. :) et j'ai commencé Le jeu de l'ombre de Sire Cédric. Deux beaux pavés en suivant.
 
- Aujourd'hui, je vais finir Le jeu de l'ombre, il me reste 50 pages. Le livre se lit très vite, très facilement, c'est un thriller efficace, j'aime bien. Et je pense aussi commencer Magic Bleeds (Blessure magique), le tome 4 des aventures de Kate Daniels de Illona Andrews. Ce tome 4 marque enfin mes retrouvailles avec Kate (que j'adore) 3 ans (oui 3 ans !!! o_O) après ma lecture du tome 3.
 
- Cette semaine, je vais donc lire Magic Bleeds, c'est en VO, ça me tiendra une partie de la semaine, puis je lirai un petit Walking Dead, le tome 11 plus précisément appelés Les chasseurs, de Robert Kirkman et si on n'est pas encore lundi, je commencerai ma lecture mystère pour le Destination... Pérou de Evertkhorus.
 
Bonne semaine à tous !

05 mai 2013

Thor de Kenneth Brannagh

Avec Chris Hemsworth, Natalie Portman, Stellan Skargsard, Anthony Hopkins, Tom Hiddlestone

Résumé :
Thor est l'héritier naturel du royaume d'Asgard et de son père Odin. Mais son arrogance et son égoïsme déclenche une guerre et son père le dépouille du marteau qui fait sa force et l'envoie sur Terre apprendre un peu la vie parmi les humains. Mais les forces du Mal l'ont suivi...



Mon avis :
Malgré mon amour pour les comédies sociales anglaises, vous savez que j'aime souvent regarder des blockbusters bien bas du front qui n'ont pas d'autres buts que de divertir sans prétention et que les films de super héros font partie de ces films qui me plaisent. Thor  et Captain America, vu en suivan,t et dont je parle dans un autre article, ne faisaient pourtant pas partie des films que j'avais très envie de voir mais ayant envie de visionner Avengers, je voulais être un minimum au courant de la vie de ces deux super-héros qui y figurent aussi. Si le visionnage de ces deux films ne s'avèrent pas trop désagréable, je n'ai pas trouvé non plus qu'ils étaient à la hauteur d'un Iron man, Batman ou Spiderman (version Sam Raimi). Mais c'est de Thor que je vais d'abord vous parler.

Il y a bien longtemps, Odin combattit les Géants des glaces et Laufey leur chef. De nos jours, Thor, fils d'Odin, jeune homme fort et courageux mais assez arrogant, semble son héritier naturel. Mais contrevenant à un des ordres de son père par fierté et égoïsme quand des géants veulent récupérer leur source de pouvoir, il est exilé d'Asgard vers la Terre, séparé de son marteau, source de pouvoir et devient un simple (enfin simple étant relatif) mortel. Mais son arrivée sur Terre n'est pas pas arrivée inaperçue, ni par les agents du S.H.I.E.L.D, ni par des scientifiques qui étudient les phénomènes paranormaux du Nouveau-Mexique. Sur Asgard, Loki, le jeune frère de Thor, jaloux de ce dernier, espère prendre le pouvoir...

Ce Thor-là, n'a pas la psychologie torturée d'un Batman ou d'un Spiderman. Ce film est là pour faire le show avec beaucoup de bruit et d'effets spéciaux et pas grand chose d'autre. Bien sûr il y a une histoire de rédemption concernant Thor et de descente aux enfers pour Loki mais bon, c'est un film sans prétention et sans vraiment grand intérêt. J'avoue que je l'ai regardé sans déplaisir et que j'ai passé plutôt un moment sympathique (je suis assez bon public) et que 4 mois après l'avoir vu, je m'en rappelle encore bien. Et après avoir revu quelques images pour les besoins de cet article, je me dis qu'il était plutôt fun.

Je ne connais pas trop la mythologie viking donc j'ai trouvé cette partie-là assez intéressante même si j'ai été un peu perdue au début avec cette histoire de guerre avec les Géants de glace. Après, sur Terre, c'est une histoire assez banale de ce genre de film, Thor est fort, Thor défend la Terre contre les méchants extraterrestres, Thor tombe amoureux de la jouvencelle de service, Jane (moi Thor, toi Jane, houba houba ! :)) et tout est bien qui finit bien, enfin pas si bien que ça mais bon...

Parmi les points positifs, j'ai trouvé qu'une fois sur Terre, il y avait pas mal d'humour et de second degré dans la façon dont Thor se comportait. Parmi les négatifs, à un moment, - spoiler - Loki envoie une sorte d'automate sur Terre et j'ai trouvé que la bataille de Thor et ses amis asgardiens (qui ont réussi à le rejoindre à un moment) contre l'automate semblait sortie de Transformers...

Thor est vraiment un garçon bas du front, voire stupide, au début, le beau gosse de service, tout en muscles et rien dans le ciboulot. Après il l'est toujours mais il fait preuve de plus de coeur donc ça le rend plus attachant (mais pas tellement plus intelligent ! ^^). Enfin bon, c'est le (super)héros, il est là pour faire le boulot et sauver le monde, on ne peut pas lui en demander trop ! Thor est joué par Chris Hemsworth qui n'a pas l'habitude de toute façon de faire des rôles dans la dentelle (cf son rôle de chasseur dans Blanche-Neige et le chasseur).

J'ai préféré Loki, son frère jaloux. C'est un personnage plus complexe et plus intéressant et j'aime beaucoup l'acteur qui l'incarne, Tom Hiddlestone. Je ne l'avais vu que dans un petit rôle avant mais je l'aime bien.

Jane, elle, est jouée par Natalie Portman et je ne l'ai pas trouvée transcendante. Son rôle est un peu potiche même si on essaie de nous faire croire que c'est une brillante scientifique... Mais elle est mignonne et apporte un peu de romantisme dans ce monde de brutes.

J'ai bien aimé Stellan Skargsard (oui le papa d'Alexander) dans son rôle de mentor de Jane et qu'on voit encore dans la scène post-générique (à ne pas manquer). Et la copine de Jane est sympa et amusante.

À noter dans les amis de Thor, Jaimie Alexander qui jouait Jessi dans Kyle XY ou Josh Dallais qui est Charming/David actuellement dans la série Once Upon a Time.

Un mec qui m'a bien plu c'est l'agent Coulson, j'aime bien l'acteur, j'aime bien le rôle et j'ai été ravie ensuite de le retrouver dans Avengers.

J'ai été très étonnée d'apprendre que c'était Kenneth Brannagh qui réalisait ce Thor. Cet acteur/réalisateur shakespearien et ce sujet de film, ce sont deux mondes complètement différents voire opposés ! Bon il ne s'en sort pas mal mais je trouve dommage qu'il soit resté trop dans le blockbuster sans imagination et n'ait pas, à l'instar d'un Christopher Nolan, apporté quelque chose de plus sombre. Mais peut-être que Thor n'est pas un personnage sombre, non plus...

En conclusion, un film de superhéros moins bon que ceux que j'ai pu voir par ailleurs mais qui reste sympathique et divertissant et dont on retrouvera le héros par ailleurs (ailleurs que dans Avengers) dans un Thor 2 en 2014 (je crois - Édit : la sortie est prévue le 30 octobre 2013) et, me connaissant, je crois que je le regarderai ! :) En tout cas, si vous voulez voir comment Thor va passer du beau gosse stupide au beau gosse stupide mais avec du coeur et si vous voulez le voir jouer du marteau ^^, regardez ce film !

Note :



Ce film fait partie du Mini Challenge 2012 Aventure de Seriebox
2/3
49/50

et une très grande partie de l'action se passant au Nouveau-Mexique,
du Challenge 50 États - 50 billets de Sofynet
 25/50
 Et j'arrive à la moitié du challenge ! :)

Le Nouveau Mexique est entré dans l'Union en 1912 et fut le 47e état à l'intégrer. L'état compte 2 millions d'habitants, sa capitale est Santa Fe et sa ville la plus importante Albuquerque. le NM est le 5e état le plus grand mais le 36e en terme de densité. Situé au Sud des États-Unis, il y a de nombreuses zones désertiques. Une partie de la mythique Route 66 passe à travers l'état.

Une partie du film Thor a été filmée à Galisteo, une ville pratiquement abandonnée et qui a servi de décors à de nombreux westerns. L'intrigue moderne du film se passe d'ailleurs au Nouveau-Mexique mais je ne crois pas que le nom de la ville soit mentionnée.