Coucou les sériephiles ! Je sais que vous l'attendiez de pied ferme, enfin au moins 3 ou 4 personnes ;) voilà donc enfin mon bilan séries de la saison écoulée, toujours plus en retard que les années précédentes. Mais comme j'ai du retard dans toutes mes chroniques de toutes sortes, c'est déjà un miracle d'avoir réussi à faire cette énorme bilan cette année !
La saison 2019-2020 avait été particulière en raison du Covid qui avait frappé au premier semestre 2020 et chamboulé toutes les diffusions de séries. La saison 2020-2021 aura été tout aussi compliquée puisqu'à cause de la pandémie et des protocoles mis en place, beaucoup de séries de Networks n'ont pas pu revenir à l'automne 2020 ou sont revenues en pointillées, un ou deux épisodes, une pause, 3 épisodes une pause et tout s'est bousculé à partir de janvier 2021, ce qui est a donné un premier semestre chargé et des saisons qui se sont étirées jusqu'en juin pour ABC, NBC ou Fox qui se terminaient habituellement en mai, voire juillet ou août pour certaines séries de la CW. Ce qui fait que juin ou l'été, généralement tranquilles, ont été plutôt chargés cette année, entre les séries encore en cours et celles débutant leur diffusion estivale et que la timeline habituelle avec les Sweeps de novembre, février et mai (d'ailleurs on n'en entend plus du tout parler depuis 2 ans) a été inexistante.
Autre fait notable dû à la pandémie, il n'y a eu qu'une seule série de Network (enfin parmi celles que j'ai regardées) qui a eu 22 épisodes. C'était The Blacklist. Beaucoup ont vu leur saison raccourcie avec 16 à 20 épisodes max pour les Networks et entre 6 et 13 pour le cable/streaming. J'en reparlerai plus en détails pour celles qui me concernent, dans mon compte-rendu, après mon top.
Ce qui est notable également, c'est que, pour la première fois en 10 ans, le nombre de séries diffusées aux États-Unis a baissé. Après une année record en 2019 (532), la Peak TV a marqué le pas et a diffusé 493 séries en 2020, soit une baisse de 7%, retombant presque au niveau de 2017. À voir si, pour 2021, la tendance se confirmera ou si les productions repartiront de plus belles. Je penche pour la 2e, étant donné que toutes les plateformes produisent et diffusent de plus en plus et qu'il y a de plus en plus de plateformes streaming. Par conséquent, c'est plutôt du côté des Networks que c'est le calme plat. Les chaînes ne prennent plus vraiment de risques, on le sait depuis des années, avec les reboots, les remakes et les suites ou les déclinaisons des mêmes thèmes. Mais je l'avais déjà dit l'an dernier, j'ai une tendresse particulière pour certaines séries de Networks et le mode de diffusion, mode hebdomadaire auquel se mettent mêmes les grosses plateformes de streaming et c'est bien agréable. Certaines ont bien compris le frisson de l'attente la semaine d'après de certaines séries. Je pense notamment aux séries Marvel sur Disney, comme Wanda/Vision, Loki, The Falcon and the Winter Soldier qui n'auraient sans doute pas eu le même impact si tous les épisodes avaient été mis à disposition le même jour. Il n'y a que Netflix qui persiste à diffuser ses saisons d'un seul coup, ce qui donne parfois une sensation d'écoeurement et de vite vues vite oubliées (ce qui est faux en fait puisqu'ils ont aussi des séries marquantes et que c'est la chaîne que je regarde le plus :D). Et puisqu'on parle de Peak TV, sachez que la mienne a marqué le pas également, pour la 2e année consécutive, alors que j'allais de records en records auparavant...
Cette saison, j'ai une nouvelle fois participé au Challenge Séries organisé par Suzanne de SériesTVNews et j'ai rattrapé 9 saisons de Call the Midwife (et vu la 10e en direct) ainsi que Chernobyl à l'automne 2020. De janvier à septembre 2021, j'ai rattrapé la série Charmed de 1998, les 6 saisons de Vikings, rattrapé aussi The Magicians, Las Chicas del Cable, Grace and Frankie, Schitt's Creek, Miss Scarlett and the Duke, Sex Education, Veep et Virgin River. Hors Challenge, j'ai également rattrapé la saison 1 de Beforeigners (une série norvégienne) grâce à Yoda Bor, une partie de Twin Peaks (grâce à mon mari), The Goes Wrong Show (grâce à ma pharmacienne :)) Mystery Road saison 1 qui repassait sur Arte début janvier, la saison 1 de The Witcher, la comédie Shrill, la saison 1 de The Great, les deux saisons de Brassic (la 3e est sorti il y a quelques semaines mais toujours pas vue), Love, Victor, Brave New World que je n'avais pas pu voir à temps, l'unique saison de Wild Bill avec Rob Lowe, Lost in Space et Warrior Nun. Et une seule saison de Doctor Who Classic. Bref, merci le Covid qui m'a permis de pouvoir rattraper 26 séries dont 10 pour le challenge Séries (les 2 dernières de 2021 ont été vues cet automne).
Et j'ai toujours pris énormément de plaisir à jouer au Bingo Séries de Shipou avec les copinautes. Même quand ma vie a été compliquée cet été et que j'ai été moins dedans.
J'ai aussi abandonné des séries mais beaucoup moins que les années précédentes. Je pense que j'ai mieux choisi mes visionnages en amont. Mais j'en ai quand même abandonnées 4 : La minisérie The Stand (au bout de 4 épisodes) qui avait un casting de folie et qui ne m'a pas convaincue du tout alors qu'il y a longtemps j'avais adoré le roman de Stephen King. Bridge and Tunnel sur laquelle je comptais beaucoup car j'aime Edward Burns qui l'a créée mais au bout d'un épisode ça m'a saoulée de voir encore une série de ce genre (les atermoiements et prises de tête de jeunes blancs aux débuts des années 80). J'ai aussi abandonné United States of Al au bout de 2 épisodes car je la trouvais trop caricaturale mais je crois qu'elle s'est bonifiée ensuite donc je regrette un peu mais je n'avais pas envie de la voir à ce moment-là. Et j'ai aussi abandonné Intergalactic, une série SF anglaise que j'aurais dû adorer car c'est vraiment ma came mais qui n'est pas passée, les personnages m'ont gavée et j'ai abandonné au bout de 3 épisodes. Peut-être que le fait qu'elle ait été déjà annulée quand je l'ai vue n'a pas aidé à l'aimer. United States of Al et Bridge and Tunnel ont toutes deux été renouvelée pour une saison 2.
Il y a aussi de nombreuses séries que je n'ai pas reprises ou toujours pas commencées alors que je le voudrais mais la liste est bien trop longue pour que je mette les séries, il y a toujours les séries Marvel de Netflix et House of Cards et plein d'autres que je ne désespère pas voir un jour. Et je n'ai pas pris le temps de voir Staged cet été, alors que j'avais adoré la saison 1. J'attends de pouvoir vraiment profiter des 8 épisodes et non pas les regarder par-ci, par-là.
Et puis il y a également des séries qui ont pris du retard et ne sont pas revenues cette saison, comme The Marvelous Mrs Maisel, Better Call Saul, Claws et quelques autres et dont je vous parlerai sûrement la saison prochaine (Déjà Claws vient de revenir).
Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps pour vous dévoiler mon tope des 116 séries que j'ai regardées en 2020-2021 et qui, à de rares exceptions, m'ont fait passer un très bon moment ! Cette année, j'ai aussi décidé de mettre le rang des séries.
C'est parti ! Bon ça spoile un peu notamment sur la saison précédente et parfois sur celle dont je parle mais je ne dévoile pas de gros trucs ou alors c'est parce que tout le monde connaît le spoil en question, à moins de vivre sur une île :D Mais si vous êtes allergiques aux spoils, ne lisez pas les saisons que nous n'avez pas vues.
Ah et j'écris mes avis dès que j'ai terminé une saison/série, ce qui fait que certaines infos ne sont pas à jour au moment où je commence ce bilan mais j'aime bien les laisser pour que vous voyiez ce qu'il en était quand j'ai eu fini de les voir d'où les "Edit" que vous trouvez parfois en fin d'avis qui mettent à jour les dites infos :)
Dernière chose, moi qui suis stricte sur l'orthographe et la grammaire, je m'aperçois que je suis souvent fantaisiste en ce qui concerne les temps et leurs concordances. Je commence parfois un avis au plus que parfait ou futur antérieur, je continue au présent ou j'embraye au passé composé et parfois tout ça dans la même phrase ! Ça donne parfois des choses bizarres mais j'avoue ne pas avoir trop envie de me focaliser sur le bon temps à employer, j'écris comme je pense en fait :)
Bon allez, cette fois-ci, trêve de blablas, c'est vraiment parti !
1.
La
première place s'est jouée à très peu, entre la saison 3 de Pose et The
Queen's Gambit. Mais lorsque cette saison a été diffusée au printemps,
il n'y a pas eu photo et, dans mon coeur, c'est Pose qui l'a emportée
largement. Car c'est la série qui m'a procurée le plus d'émotions et qui
a répondu à mes attentes. Certains ont trouvé cette 3e et,
malheureusement dernière, saison, moins bonne, ce ne fut pas mon cas. Il y
a peut-être eu un tout petit coup de mou en début de saison, la série
cherchant un peu comment se débrouiller pour rester dans le ton des deux
saisons précédentes tout en devant gérer les impératifs de tournage
liés au Covid, ce qui a donné moins de bals, et (gérer) l'évolution de la
société et des personnages, la saison se déroulant en 1994, soit 3 ans
après la fin de la saison 2. Mais il a suffi d'un magnifique épisode sur
Elektra, suivi d'un autre bouleversant sur Pray Tell pour qu'on
retrouve cet éblouissement caractérisant la série. J'ai vraiment
adoré ce que j'ai vu, j'ai pleuré, frémi et été choquée parfois mais en
8 épisodes, cela a été un très beau chant du signe. En début de saison,
Elektra dirigeait un call girl center avec succès, Angel et Papi
étaient toujours en couple et comptaient se marier, Blanca était devenue
aide-soignante à l'hôpital où travaillait Judy et prenait des cours
pour être infirmière et était en couple avec Christopher un jeune
médecin noir. Quant à Pray Tell, il avait sombré dans l'alcool et le
sida était en train de gagner du terrain dans son corps. On a donc suivi
la trajectoire de ces personnages, ainsi que de Lulu et Ricky, mais pas
Damon car l'acteur a quitté la série pour raisons familiales, les
tentatives de chacun pour survivre parfois, les échecs qui font plonger
mais dont on se sort grâce à la famille. On aura donc eu des épisodes
émouvants, j'ai parlé de celui sur Pray Tell mais il m'a d'autant plus
touchée qu'il était pratiquement un copié-collé de la jeunesse et la vie
de Billy Porter, son génial interprète, lui aussi séropositif. On a eu
droit à un superbe mariage, après que la série nous eu fait un peu peur
sur la relation entre Angel et Papi, mise à mal par le comportement
destructeur de la jeune femme et une révélation dans la vie de Papi.
Mais ouf, tout s'est arrangé :) On a eu droit à des extravagances de la
part d'Elektra que j'adore car elle a toujours un mot acerbe à la bouche
mais a le coeur sur la main quand il s'agit de ses petits et le double
épisode final m'a fait beaucoup pleurer. Il a d'abord mis en avant la
relation entre Blanca et Pray Tell et c'est vraiment l'une des plus
belles amitiés qu'il m'ait été donné de voir dans une série et la 2e
partie s'est concentrée sur la famille que s'étaient donnée ces
personnages. En refermant la série sur l'année 1996, soit deux ans après
le début de la saison, on a pu mesurer toute l'évolution de ses gens,
qui, 10-15 ans auparavant, étaient au bord du gouffre, tapinaient pour
s'en sortir, ne savaient pas trop quoi attendre de la vie et qui
n'avaient trouvé leur salut que dans les bals et les familles
recomposées. De plus, avec l'arrivée de la trithérapie et les actions
d'Act Up, le Sida n'est plus devenue une maladie à la fin inéluctable et
ceux qui ont pu en profiter ont vu leur vie radicalement changer. J'ai
terminé la série avec la satisfaction de savoir ces personnages sereins,
heureux même, notamment Blanca, Angel et Papi et je dois dire qu'ils me
manqueront énormément. Car non contente d'être une superbe série, Pose a
beaucoup oeuvré à la prise de conscience de la transidentité. Laverne
Cox dans Orange is the New Black, les soeurs Wachowskis et Jamie
Clayton, avec Sense8, avait déjà ouvert la voix mais Pose a encore plus
enfoncé les portes en montrant des femmes, pas forcément nées en tant
que telles, vivre pratiquement normalement et surtout être aimée
d'hommes hétéros (Papi ou Christopher) sans qu'on lève un sourcil. J'ai
d'ailleurs lu un très chouette article sur le sujet
qui résume bien mieux que moi. En tout cas, rien que pour ça, Pose a
été nécessaire et je suis ravie de voir de plus en plus d'acteurs
transgenres, homme ou femmes (à noter que dans Pose il n'y avait pas
d'hommes transgenres si je ne m'abuse), tournent dans des films ou
séries sans que leurs transidentité fasse débat. Généralement, on
l'évoque en passant et puis c'est tout. Rien que pour cela, merci Pose.
Et j'espère revoir très vite les acteurs et actrices de la série dans
d'autres rôles. Dominique Jackson a joué dans la saison 3 de American
Gods, MJ Rodriguez va jouer dans une comédie aux côtés de Maya Rudolph et à joué dans le film Tick Tick... Boom!
et nul doute que les autres acteurices vont vite retrouver du travail.
2. Alors la voilà la claque de la saison ! Et s'il n'y avait pas eu Pose, elle aurait fini 1ère haut la main. Bon franchement quand The
Queen's Gambit est sortie sur Netflix fin octobre 2020, je n'y ai absolument
pas prêté attention. Et puis les avis ont été très élogieux, de plus en
plus d'ailleurs et je me suis dit qu'il ne fallait pas que je passe à
côté et quand ma fille m'a dit qu'elle aimerait bien la voir, on a
décidé de s'attendre pour la regarder ensemble quand je serai en France
en décembre dernier. Et d'emblée, je suis tombée amoureuse de la série,
du personnage de Beth et de son interprète. Enfin, ses interprètes, car
l'actrice qui l'incarne jeune était tout aussi fabuleuse qu'Anya
Taylor-Joy. Anya Taylor-Joy que j'aimais déjà beaucoup depuis Split, qui
m'avait bien agacée dans la saison 4 de Peaky Blinders et qui, dans The
Queen's Gambit, est magistrale. Avec son physique particulier, sa grâce,
son magnétisme, sa Beth a su m'emporter comme elle a su mettre dans sa
poche tous ceux qui la croisent dans la série, de Mr Shaibel à Benny ou
Townes. La série est surtout une série sur les échecs, un jeu auquel
j'ai joué parfois quand j'étais au lycée (il y a plus de 40 ans) et
auquel je ne comprends toujours rien mais qu'elle a su rendre sexy
et glamour, comme ont été glamour et magnétiques la réalisation, la
musique, les costumes et bien sûr les personnages. Mais la série n'est
pas passée non plus à côté des addictions et des névroses de Beth qui
ont joué dans son génie à maîtriser les pièces de l'échiquier mais ont
failli la détruire plusieurs fois. J'ai adoré les deux derniers
épisodes, que j'ai notés 20/20, ce qui est rarissime, pas parce qu'ils
étaient parfaits mais en fait, si, ils étaient parfaits dans les
émotions qu'ils m'ont procurées et j'ai surtout adoré l'union de tous
ces garçons que Beth avaient croisés et battus et qui l'ont épaulée à
distance pour lui faire gagner son match le plus important. Et j'ai
adoré la dernière image si positive après que les enjeux eurent été si
intenses. Le Jeu de la Dame étant une minisérie, il n'y aura donc pas de
suite mais j'en suis fort marrie car 7 épisodes, c'était bien trop
court et je serais bien restée encore longtemps à voir Beth maîtriser si
bien l'échiquier...
3. L'an
dernier, malgré une saison raccourcie, The Good Fight était 2e dans mon
top. Cette année, elle est encore sur le podium mais en 3e position. Oh
elle n'a pas démérité c'est juste que les 2 premières séries étaient
vraiment au-dessus (et les seules au-dessus de 19/20). La saison 5 de
The Good Fight a été savoureuse, le season premiere a servi de
passerelle entre ce qu'il s'était passé pendant la pause avec le Covid,
Trump battu aux présidentielles, les évènements du 6 janvier au Capitole
et il a permis de donner une bonne conclusion aux personnages d'Adrian
Boseman et Lucca Quinn dont les interprètes auraient dû partir en fin de
saison 4 et qui ont eu l'élégance de revenir pour qu'on dise au revoir à
leurs personnages. La série a été encore très caustique pour cette
saison 5, souvent bizarre, notamment avec cette histoire de tribunal
parallèle (The 9 3/4 Judicial Circuit Court) mené de main de maître par
un excellent Mandy Patinkin en Juge Wackner. Bon, je ne connais pas
vraiment le système judiciaire américain donc toute cette histoire
(assez jubilatoire) m'a été un peu floue car je n'ai pas très bien
compris si ce tribunal était reconnu (il se tient à l'arrière d'une
boutique d'informatique et on voit un autre de ces tribunaux être tenu
par une mère de famille dans sa cuisine), si Wackner était un vrai juge,
si ce genre de pratique existait vraiment aux USA ou si ça avait été
inventé par les King pour démontrer l'absurdité de la justice dans leur
pays. Mais franchement ça m'a bien plu, même si l'expérience se termine
mal dans le season finale. Mais cette histoire a permis de mettre
Marissa Gold (ma chouchou) en avant et ça m'a beaucoup plu. Diane, elle,
a été un peu sur la pente raide durant toute la saison, notamment dû au
fait d'être une associée blanche dans un cabinet à majorité noire après
le mouvement Black Lives Matters. Dans son couple, ça n'a pas été
simple non plus mais finalement le season finale a résolu tous ces/ses
problèmes. Lucca, elle, a été remplacée par une petite jeune fraîchement
sortie de l'école, Carmen Moyo, qui a dû faire ses preuves dès le
début. J'ai bien aimé le personnage même si évidemment elle n'est pas au
niveau de ma chère Lucca. Quant à Jay, toujours là, il a dû faire face à
des démons post covid et sa situation a mis en avant la différence de
soins entre les gens durant la pandémie... La série a été reconduite
pour une saison 6 et, évidemment, j'en suis ravie !
4.
It's
a Sin a été une minisérie de Russell T. Davies en 5 épisodes qui a été
diffusée en janvier dernier sur Channel 4. Ce n'est que quelques mois
après que je l'ai regardée, d'abord un premier épisode en avril puis les
4 autres en octobre dernier (comme j'avais vu le premier épisode avant
le 31/08, je peux donc vous en parler dans ce bilan :)) et sa place de
4e dans ce top n'est pas un accident. Car j'ai vraiment adoré cette
courte série (qui devait faire 8 épisodes à l'origine mais la réduction à
5 ne se fait pas sentir), qui couvre la décennie 1981 - 1991 quand de
jeunes homosexuels, dont Ritchie, 18 ans (comme moi en 1981...) partent
s'installer à Londres et cohabitent ensemble avec Jill, la meilleure
amie de Ritchie. En 1981, Londres s'amuse, le Sida n'est pas encore là
et la communauté homosexuelle est insouciante. Les épisodes suivants,
qui se déroulent respectivement en 1983, 86, 88 et 91, changent la donne
et versent de plus en plus dans le drame, quand cette mystérieuse
maladie déboule et tue peu à peu tous ces jeunes qui ne demandaient qu'à
vivre leur sexualité en toute liberté. C'est vraiment une série qui m'a touchée et
bouleversée car en un seul épisode, je me suis attachée à eux, que ce
soit Colin le timide ou son contraire, Ritchie l'extraverti (merveilleux Ollie
Alexander qui crève l'écran), Roscoe, Ash et surtout Jill,
la petite "maman" de tous ces garçons, qui va finalement se consacrer à
eux puis aux autres malades. It's a Sin, c'est aussi l'incompréhension
des familles face à la sexualité de leurs enfants, c'est l'ignorance des
gens face à la maladie (perso, ce n'est qu'en 86-87 que j'ai vraiment
commencé à en entendre parler et de la façon dont ça se transmettait) et
c'est toute une génération sacrifiée devant cette ignorance et
l'ostracisme. Alors c'est marrant car j'ai regardé Pride, le film de
2014, qui se déroule au même moment et traite aussi des débuts du Sida
(entre autres) et c'était intéressant de voir deux versants d'une
époque, l'un traité avec plus de légèreté (Pride) l'autre étant dans le
drame (It's a Sin). Et bien sûr la bande son made in 80's britannique
est à tomber. Bref, comme Pose, It's a Sin est une série nécessaire et à
voir à notre époque, non seulement pour les histoires et leurs
personnages mais pour ne pas oublier que ces gens des années 80 nous ont
ouvert la voie vers un peu plus de tolérance et d'acceptation, même
s'il reste du chemin à parcourir...
5. Revenue mi-décembre 2020, la saison 4 de
The Crown était grandement
attendue. Pas seulement parce que c'est une excellente série mais parce
qu'elle portait enfin sur des moments emblématiques de la monarchie
anglaises dont on se souvient encore. Les années 50, 60, voire 70 des
premières saisons étaient comme une notion bien lointaine alors que la
décennie 80 est encore bien présente. Ne serait-ce que par la musique.
Mais personne n'a oublié Diana ou Margaret Thatcher. Pour ma part, c'est
comme si c'était hier, j'avais 18 ans quand, en juillet 81, Charles et
Diana se sont mariés, j'étais en Angleterre et le pays (dont la soeur de
mon amie anglaise chez qui j'étais) était en ébullition devant ce conte
de fée plus vrai que nature... La série, elle, s'est chargée de
remettre les pendules à l'heure, la réalité qu'on a apprise ensuite...
Bon, oui la série est romancée, fictionalisée par bien des aspects, ce
n'est pas un documentaire, c'est une histoires sur des personnages qui
existent encore. Mais, pour la première fois depuis ses débuts, des
désaccords se sont entendre publiquement sur ce qui était montré et l'on
a su que le Palais n'avait pas apprécié du tout certaines choses. Ce
qui veut dire qu'il y a une part de vérité, non ? ;) La saison 4 démarre
juste avec la nomination de Margaret Thatcher et l'attentat contre Lord
Mountbatten en 1979 pour se terminer avec le départ de la Dame de fer
en novembre 1990 et le noël des "Royals" à Balmoral cette année-là. Ce
sont 10 épisodes portant sur 3 grandes figures féminines anglaises de
ces années-là, Elizabeth, de plus en plus rigide dans son rôle, Margaret
Thatcher qu'on ne présente plus et Lady Di, le pauvre agneau jetée en
pâture aux loups. Avec le prince Charles dans le rôle du mari veule et
méprisant voire odieux. Alors certes, le vision de The Crown est assez
subjective mais, même si, dans la réalité, Charles a été obligé, par sa
mère, de se marier avec Diana, il aurait pu ne pas la tromper avec
Camilla et surtout, c'est de notoriété publique qu'il a été très jaloux
de son succès, je m'en souviens très bien. Globalement, j'ai trouvé
quand même que cette saison ne donnait pas une image très glorieuse de
la famille royale, Margaret étant aussi très critique vis à vis de Diana
quand elle aurait pu l'épauler vu ce qu'elle avait aussi vécu (mais il y
a eu un magnifique épisode centré sur elle) et Anne que j'aimais
beaucoup la saison dernière, a été aussi très aigrie car, elle aussi,
décidément, malheureuse dans son mariage. La série a aussi parlé des
événements historiques tels la guerre des Malouines ou encore
l'intrusion d'un homme dans la chambre de la Reine. Tous les acteurs ont
été fabuleux, Olivia Colman toujours aussi royale, Tobias Menzies
parfait en Prince Philip, Helena Bonham Carter fabuleuse (mais trop
rare) en Margaret et Gillian Anderson méconnaissable dans le rôle de
Thatcher mais d'une réalité saisissante et ne parlons pas d'Emma Corrin
et Josh Connor plus vrais que nature en Diana et Charles. Et j'ai
trouvé que Menzies et Connor avait vraiment réussi le tour de force de
nous faire croire qu'ils étaient vraiment père et fils, non pas tant
dans le physique que dans la façon de parler. Je suis déjà triste à
l'idée de dire au revoir à tout ce cast étant donné que les saisons 5 et
6 seront avec d'autres acteurs, notamment Imelda Staunton dans le rôle
d'Elizabeth. Et ma tristesse est d'autant plus grande qu'on abordera les
années 90 de si triste mémoire pour la monarchie anglaise...
6.
J'attendais
énormément de la saison 2 de His Dark Materials (À la croisée des
mondes), tout d'abord parce que la saison 1 avait loupé le 5 étoiles
d'un cheveu et, ensuite, parce que j'avais toujours cru que le tome 2 des romans était
mon préféré (avant d'être démentie lorsque je l'ai relu au printemps
2020). Et cette saison 2 fut une divine surprise et elle a amplement
mérité ses 5 étoiles. J'y ai retrouvé tout ce que j'avais aimé lors de
ma première lecture du tome sans les longueurs de ma relecture et ça a
donc été un vrai plaisir à regarder. Évidemment, en 7 épisodes, tout
s'est déroulé très vite, peut-être un peu trop mais finalement, ça m'a
moins gênée que pour la saison 1, j'ai trouvé que tout s'enchaînait très
bien. L'histoire a été très fidèle au roman et à l'esprit que lui avait
donné l'auteur et les acteurs ont été plus qu'à la hauteur des
personnages qu'ils ont incarnés. La rencontre entre Lyra et Will et leur
amitié ont été fluides et agréables à suivre, tout ce qui est touché au poignard subtil bien fait et j'ai bien sûr adoré passer du temps dans
notre Oxford. Et la nouvelle venue, Mary Malone a été plus
qu'intéressante et je dois dire que, grâce à son interprète, elle m'a
fascinée et j'ai hâte de la revoir en saison 3. Quant à Lin Manuel Miranda et
Andrew Scott, ils ont été merveilleux dans leurs rôles respectifs de Lee
Scoresby et Jopari Grumman :) Et, cerise sur le gâteau, c'est Phoebe
Waller-Bridge qui a fait la voix du daemon de Andrew Scott, rappel
savoureux de Fleabag. Mais celle qui m'a le plus plu, c'est Ruth Wilson
dans le rôle de Mrs Coulter. J'avais déjà souligné l'an dernier le fait
que la série ait nuancé ce personnage et ça a été encore plus cas ici.
Certes c'est une femme sans scrupules et prête à tout pour arriver à ses
fins mais Wilson lui donne un côté humain qu'elle n'a pas ou peu dans
les romans. Et sa relation avec son daemon est intrigante... Le dernier
épisode de la saison a été riche en émotions et en larmes car il y a eu
des drames, des pertes et rien de bien rigolo. Comme je l'avais dit l'an
dernier, la série a été renouvelée pour une saison 3, la dernière, de 8
épisodes qui couvrira donc le dernier tome que je devrais lire avant la
diffusion de la saison. Edit : je viens de lire ce tome 3 et on ne sait toujours pas quand la saison 3 sera diffusée.
7. This is Us, reste, après plusieurs saisons, la série familiale qui me
charme le plus, m'émeut et me passionne et la seule série Network en cinq étoiles. À chaque épisode, je me dis
"allez non, sois plus objective et tu vas voir que le charme ne va pas
prendre" et c'est raté à chaque fois ! :D Bref, tout ça pour dire que la
saison 5 m'a autant emportée que les 4 saisons précédentes et que si la
série reste en cinq étoiles (et dans le top 10), ce n'est pas un hasard. D'autant plus
qu'il se sera passé beaucoup de choses dans cette saison. Tout d'abord
ça a été la première série (sur les 5 qui l'ont fait) que j'ai vue à la
rentrée à avoir incorporé le Covid dans sa vie quotidienne et vous ne
pouvez pas savoir combien ça m'a touchée. Car on sortait d'une période
compliquée et voir les Pearson, dans la série, vivre les mêmes choses
que nous, le confinement, la maladie, les masques, la distanciation et
tout ce que la pandémie impliquait, m'a fait me sentir proche d'eux. Le
côté moins sympa du Covid, c'est que ça a aussi compliqué la diffusion
de la saison, qui a été très hachée avec des pauses tous les 3-4
épisodes et qui n'a eu que 16 épisodes au lieu des 18 habituels. On
avait quitté les Pearson en pleine ébullition avec Randall et Kevin
s'étant violemment brouillés, Madison étant enceinte de Kevin, Toby et
Kate voulant adopter un enfant et Rebecca atteinte par Alzheimer. La
saison 5 a donc commencé par le 40e anniversaire des triplés, comme cela
avait été montré dans le mi-saison de la saison 4 et il a fallu au
moins la moitié de la saison pour que Kevin et Randall se réconcilie.
Toutes les storylines ont évolué, j'ai beaucoup aimé l'histoire de
Madison et Kevin, Kevin qui a été mon personnage préféré d'ailleurs.
Randall a été vraiment nettement plus supportable que les 2 saisons
précédentes et, avec lui, la série a abordé le Black Lives Matter et son
identité de noir élevé dans une famille blanche. Il y a eu aussi des
révélations concernant sa mère biologique et un très bel épisode à ce
sujet. Et Beth, sa femme est toujours aussi exceptionnelle je dois dire,
qu'on la voit maintenant ou à 20 ans. Elle a d'ailleurs été une victime
professionnelle du Covid, comme Toby. On a eu aussi droit à des
flashbacks, peut-être moins puissants qu'avant mais c'est toujours un
plaisir de voir Jack et Rebecca et les diverses versions jeunes des
Pearson. Enfin, bref, tout roulait tranquillement quand, patatras, le
season finale a passé la vitesse supérieure pour nous offrir 5 dernières
minutes pleines de surprises. Peut-être pas - spoiler - concernant le
couple Madison/Kevin car on nous préparait depuis deux épisodes (et
encore je ne suis pas sûre que ce soit définitif) mais un autre
événement donne vraiment envie de voir la saison 6. Saison 6 qui avait
été actée en même temps que les 4 et 5 et qui sera la dernière comme on
pouvait s'en douter. Elle ne sera diffusée qu'à partir de début 2022
mais elle comportera 20 épisodes qui seront diffusés sans pause. J'ai
hâte ! Edit : la saison 6 sera diffusée à partir de janvier mais pas de façon linéaire comme annoncé puisqu'au bout de 4 ou 5 épisodes, la série se mettra en pause pour la diffusion des J.O d'hiver (s'ils ont lieu) pendant 2-3 semaines...
8. Lors de la diffusion de ses premières saisons, je n'avais pas eu envie
de regarder Call the Midwife. Une série sur des sages-femmes dans
l'Angleterre des années 50, ouais, ça me semblait un peu austère. Mais
je me demandais quand même pourquoi c'était renouvelé année après année
et même pour des saisons 10 et 11 en 2019. Et puis, après avoir vu
Downton Abbey à l'automne 2019, j'étais en manque de séries anglaises et
j'ai donc décidé d'inclure Call the Midwife dans mon Challenge Séries
2020 et je l'ai gardé pour cette saison 2020-2021 en la regardant de
septembre à fin novembre 2020. Et que j'ai adoré ! Mais qu'est-ce que j'avais
été bête de penser que ça pouvait être austère, c'est vraiment tout le
contraire ! Quelle belle série, chaleureuse, humaine, passionnante à
suivre ! Basée sur les mémoires de l'infirmière Jenny Lee, la série se
situe dans l'East End anglais et plus particulièrement le quartier
défavorisé de Poplar, à partir de 1957. On y suit les soeurs qui vivent à
Nonnatus House, une annexe de l'Ordre de St Raymond Nonnatus (patron
des femmes enceintes et des sages-femmes) spécialisé dans le suivi des
femmes enceintes, qui sont à la fois infirmières et sage-femmes ainsi
que des infirmières séculières, jeunes femmes qui vivent avec elles.
Tout au long des 9 saisons et autant d'années, on suit les habitantes de
Nonnatus House et le quartier où elles officient, vivant avec elle au
rythme des naissances, des soins infirmiers normaux, des maladies, des
grands bonheurs, des drames et de l'évolution des moeurs. En regardant
cette série, je me dis que j'ai eu de la chance de devenir femme à la
fin des années 70- début 80, d'avoir pu avoir la pilule dès que j'ai
voulu, ou d'avoir eu le contrôle de mon corps et d'éventuellement
pouvoir avorter si le cas s'était présenté et pouvoir aimer une
femme si je l'avait voulu (ou le voulais encore :)). Dans la série, rien de tout ça, au début la
pilule n'existe pas, plus tard elle n'est réservée qu'aux femmes
mariées, quant à l'avortement n'en parlons pas, il est illégal et fait
le jeu des faiseuses d'anges dans les cuisines insalubres de certaines
habitations et la série nous montre souvent les traces que laissent ces
pratiques et même la mort pour certaines jeunes femmes. Quant à
l'homosexualité, elle est également illégale et plusieurs épisodes en
parlent et notamment à travers deux jeunes infirmières que j'ai beaucoup
aimées, Patsy Mount et Delia Busby obligées de se cacher pour vivre
leur amour et qui préfèrent ensuite partir de par le monde pour vivre leur histoire. Le turnover
qu'a connu la série depuis ses débuts est un des aspects tristes de la
série. Des débuts, il ne reste plus que Soeur Julienne (qui me donnerait presque
envie de croire en Dieu de par sa bienveillance !), la malicieuse soeur
Monica Joan âgée d'au moins 90 ans (l'actrice en a 86), Trixie qui a
connu bien des épreuves et que j'espère voir heureuse un jour, Fred
Buckle, l'homme à tout faire d'une sympathie folle, Patrick Turner, le
médecin de quartier et un homme très bon, Shelagh anciennement soeur
Bernadette, qui a quitté le voile par amour et pour épouser le Docteur
Turner (j'adore leur couple et leurs enfants, biologiques ou adoptés).
Et c'est tout. Beaucoup d'autres sont venues et reparties, la première
étant la narratrice Jenny Lee (mais sa version âgée fait toujours la
narration à chaque épisode). Le départ de Chummy (joué par Miranda Hart)
m'a attristée car j'adorais le personnage (et j'espère toujours la voir
revenir au détour d'un épisode... ). Mais tous les départs m'ont
attristée, notamment celui de Cynthia ou Barbara ou encore Tom Hereward
(dans la vraie vie l'acteur est l'époux d'Helen George qui incarne
Trixie), le jeune pasteur marqué un drame, car la série a fait le tour de
force de ne prendre que des gens attachants, même les femmes assez
revêches de prime abord comme soeur Evangelina, Phyllis Crane ou Miss
Higgins. Un petit reproche tout de même, la série a parfois fait partir
certains personnages sans avertissement, je pense surtout à nurse Jane
partie entre la saison 1 et 2 sans qu'on sache pourquoi ou Chummy et son
mari qui, un jour, n'ont plus été là... En revanche, on a régulièrement
des nouvelles de Patsy et Delia. Ceci dit, l'équipe en place au terme
de la saison 9 est également très sympathique avec Valerie Dyer qui a
connu une année difficile, Lucille Anderson, une infirmière d'origine
caribéenne et souvent victime de racisme (et tellement adorable) et
l’inamovible Trixie (tant mieux car son départ serait vraiment un
crève-coeur), ainsi que deux nouvelles (qui sont là depuis la saison 8)
soeurs, Hilda et la timide et toute jeune Frances. Tout au long des 9
saisons et les 78 épisodes que j'ai vus en 2020, il se sera passé
beaucoup de choses, j'aurai souvent pleuré, notamment en fin de saison 7
avec deux épisodes particulièrement dramatiques qui m'a laissé en
sanglots et la série a également réussi le tour de force de me donner
presque envie d'être grand-mère avec tous ces beaux bébés qui naissent,
alors que dans la vraie vie pas du tout ! :D La série a également
diffusé un épisode de Noël chaque année, un peu plus long que d'habitude
et sympathique à voir. Celui de 2020 (portant sur le Noël 1965) a été
tout aussi touchant que les épisodes de Noël précédents et m'a
particulièrement attristée car il a vu le départ de Valerie Dyer (avec
une explication cette fois-ci) en amont, ce qui m'a bien attristée car
j'adorais l'actrice et le personnage. Mais cerise sur le gâteau, on sait
que la série aime Doctor Who (Nurse Monica Joan en est fan) et, dans
l'épisode, le Doctor diffusé le jour de Noël (à priori cette année-là
c'était l'épisode 3x04 The Dalek's Master Plan - partie 7 qui était à
l'écran) et mentionné et surtout Peter Davidson (le 5e docteur et
beau-père de David Tennant) a éte l'une des guest stars de l'épisode de Call the Midwife. La saison 10,
elle a été diffusée durant le printemps, un tout petit peu plus tard que
les années précédentes, et amputée d'un épisode, à cause des conditions
de tournage dues au Covid (ce qui ne s'est pas fait ressentir à
l'image) et a été aussi prenante et touchante que les 9 premières. Le
noyau dur des sages-femmes et des nonnes a été là, les sujets ont été
forts, notamment un sur le syndrome de Down dans le dernier épisode, sur
le décès d'une maman en début de saison ou sur la vétusté du quartier,
thème récurrent. La question de l'avortement a encore une fois été bien
présente avec Trixie montant au créneau pour faire avancer la loi (qui
sera votée en 1967 et donc dans la prochaine saison). Soeur Monica Joan a
été victime d'une crise de foi en début de saison et est restée recluse
(bien pratique pour protéger l'actrice du Covid)
quelques épisodes mais elle a retrouvé son enthousiasme ensuite. De
nouvelles arrivantes ont fait leur apparition, notamment une élève
sage-femme appelée Nancy et Lucille et Cyril ont fait avancer leur
relation. D'ailleurs l'épisode de Noël sera l'occasion d'une célébration
mais chut je n'en dis pas plus. Il sera diffusé à Noël évidemment :) La
série avait été renouvelée pour une saison 11 en amont et très bonne
nouvelle, elle a été reconduite pour les saisons 12 et 13 et j'en suis
vraiment ravie car j'adore cette série et son atmosphère.
9. The Nevers était une série très attendue puisque la première créé par
Josh Whedon depuis Agents of Shield il y a 8 ans (et encore c'était une
co-création). Déjà rien que le sujet mettait l'eau à la bouche, mais le
fait que ce soit Whedon attirait encore plus. La découverte (enfin pas
vraiment) de son comportement toxique et abusif sur certain.es de ses
séries et films (notamment Buffy) a terni un peu l'attente et il a
annoncé son départ en novembre 2020 et n'aura travaillé que sur les 6
épisodes de cette 1ère partie de la saison 1. Et le fait qu'il y ait
d'autres scénaristes, notamment Jane Espenson, n'a pas remis en question
mon envie de voir la série et je me suis jetée dessus lors sa diffusion
et j'ai franchement adoré cette partie. The Nevers est donc l'histoire
de gens "touchés", c'est à dire s'étant découvert des dons ou des
aptitudes physiques ou mentales extraordinaires, après un mystérieux
événement et vus comme des parias par la société victorienne. Ils
peuvent trouver refuge dans un orphelinat géré par Amalia True, veuve
possédant le dont de voir des bribes du futur et Penance Adair qui voit
l'énergie électrique et fait de formidables inventions donnant le côté
steampunk de la série. Orphelinat dont la mécène est une femme de tête,
Lavinia Bidlow, qui joue un drôle de jeu. Ajoutez à cela un roi des
mendiants qui règne sur la rue et une cohorte de mecs bien blancs réunis
dans une sorte de confrérie patriarcale (comme il en existait beaucoup à
cette époque) menés par Pip Torrens, le Christopher Heyerdahl ou Zoie
Palmer (deux acteurs canadiens qu'on voit en guest ou plusieurs épisodes
dans pratiquement toutes les séries canadiennes) des séries anglaises
et toujours impeccable, plus une serial killeuse appelée Maladie et bien
d'autres personnages marquants ou attachants comme Mary incarnée par
Eleanor Tomlison. Les 6 épisodes ont été d'excellente facture, un peu
précipité parfois ou avec de belles ellipses, si bien qu'on avait
l'impression en début d'épisodes d'avoir loupé un truc mais franchement
j'ai adoré l'ambiance, les personnages et l'histoire et notamment le 6ème
épisode (et le
premier tourné pendant la pandémie) riche en révélations et qui augure bien pour la suite. Suite qui comportera aussi 6
épisodes dont le tournage a commencé il y a quelques semaines donc il ne
faut pas espérer une diffusion avant quelques mois, voire la rentrée 2022. Mais j'ai très hâte.
10. Cette saison, il n'y aura au qu'un
seul épisode de Doctor Who, le special du 1er janvier et portant sur les
Daleks et j'ai adoré cet épisode. Pas forcément pour l'histoire car bon
les Daleks c'est un peu rengaine, même si ce sont de bons méchants,
mais pour les personnages et surtout, SURTOUT, les retrouvailles entre
Who et Jack Harkness ! Le retour de Jack en saison 12 avait été
frustrant puisqu'il ne rencontrait que les compagnons mais là, ça n'a
été que du bonheur et le plaisir de retrouver les joutes verbales entre
les deux personnages (et une référence à Rose !). Ô Jack comme tu m'a
manqué. Et ses paroles à la fin sur Gwen Cooper ont relancé des rumeurs
d'une reprise de Torchwood (pour laquelle, je serais pour à 100 %),
Bref, tout cet aspect-là de l'épisode m'a fait couiner. Pour le reste,
ça été la suite du season finale de la saison précédente avec ses
immenses révélations et la Doc enfermée par les Judoons. Le méchant,
hormis les Daleks, a été le personnage de Chris Noth qu'on avait vu dans
la saison 11 (Arachnids in the UK), plus bouffon que mastermind mais
amusant par sa veulerie et j'espère bien le revoir (en fait plus maintenant après les révélations sur ses agressions sexuelles). À noter aussi la
présence d'Harriet Walter en femme avide de pouvoir et qu'on avait vu partout
dans Belgravia et Killing Eve en 2020 (mais je l'aime bien donc ça va).
Concernant les compagnons, la fin de l'épisode a vu le départ de deux
de 3 d'entre eux et les adieux furent émouvants. J'ai juste un reproche à
faire à la série, mais ce n'est pas de sa faute c'est le fait qu'on
sache pratiquement tout du casting ou de l'histoire avant la diffusion
des épisodes (contrairement au Mandolorian qui a su cacher deux grosses
révélations)... Donc on savait à peu près tout ce qu'il allait se passer
dans Revolution of the Daleks et que les deux compagnons allaient
partir et dès l'épisode diffusé, des rumeurs du départ de Jodie
Whittaker à l'issue de la saison 13 ont refait surface, rumeurs avérées depuis... La saison 13 vient d'être diffusée, il y aura encore 3 Specials en 2022 et l'on repartira sur un nouveau Docteur et un nouveau Showrunner, enfin nouveau est bien surfait puisqu'il s'agira de Russel T. Davies, le premier et emblématique showrunner de la version 2005. 11. The
Handmaid's Tale aura mis deux ans à revenir, en partie à cause de la
pandémie mais l'attente aura valu le coup et la saison 4 aura tenu
toutes ses promesses. On avait quitté June, blessée après avoir réussi
l'évasion de dizaines d'enfants et de Rita la Martha (entre autres),
avec ses consoeurs Servantes. Bien sûr June n'est pas morte et la
première partie de saison a consisté pour les Servantes à échapper aux
sbires de Gilead, avec plus ou moins (surtout moins) de bonheur et pas
mal de pertes. Jusqu'à la fin de l'épisode 5 qui nous a tous fait hurler
de joie ! Car la 2e partie de saison a ENFIN vu -SPOILERS- June sortie de l'enfer
de Gilead (Janine a eu moins de chance) mais avec tout cela comporte de syndrome post-traumatique, surtout au niveau relationnel (avec son mari, sa
petite Nichole ou même ses amies dont la plus fidèle, Moira). On a vu
qu'il n'était pas évident pour les rescapées de s'en sortir
psychologiquement, surtout quand les tortionnaires, en l'occurrence les
Waterford, vivent leur incarcération dans des conditions plus que
confortables et magnanimes à cause de leur valeur. Et avec une drôle de
surprise pour Serena. J'ai trouvé que tout ce retour à la vie "normale"
de June était admirablement traité et surtout Elizabeth Moss a été
vraiment fabuleuse dans son jeu. Pour son intensité, elle mérite tous
les éloges. Côté Gilead, ça a été un tantinet moins passionnant car il
faut bien dire qu'il n'y avait pas grand chose à dire sur Tante Lydia,
égale à elle-même. Quand au Commandant Lawrence, j'ai eu du mal à
comprendre ce qu'il manigançait parfois mais il faut dire qu'il s'est
bien rattrapé dans le season finale. Quant à Nick, il a été impeccable
comme d'hab. Un nouveau personnage, bouleversant, a fait son apparition,
une Épouse enfant, Esther Keyes, jouée par la très talentueuse Grace
McKenna qui a montré toute l'horreur, une fois de plus, que les hommes
exerçaient sur les femmes, même les très jeunes. Côté réalisation, il y a
toujours eu des plans magnifiques, il y a eu aussi les sempiternels
plans rapprochés sur June mais j'ai trouvé ça moins pesant que lors de
la saison 3. En revanche, je ne sais pas c'était fait exprès, mais après
son évasion et dans sa vie quotidienne, June portait souvent un manteau
rouge (plus foncé qu'écarlate cependant) pour sortir et cela m'a mise
mal à l'aise par rapport au costume des Servantes. Si j'avais été June
j'aurais mis un manteau d'une autre couleur ! Le season finale a été
jouissif. Je ne cautionne pas forcément la façon qu'a eu June de se
libérer d'un fardeau insupportable mais je comprends l'exutoire que cela
a pu être pour toutes ces femmes maltraitées, violées et méprisées. Je
ne sais pas du tout quelle direction va prendre la série après cela mais
j'ai vraiment hâte de la voir car bien sûr la série a été renouvelée
pour une saison 5.
12. Là aussi, il aura fallu attendre plus de
deux ans la saison 2 de A Discovery of Witches mais quelle saison 2 ! Si
la saison 1 m'avait beaucoup plu, je l'avais appréciée, comme le tome
1, avec un peu de retenue car j'en avais espéré plus. Le tome 2 lui,
ayant été pratiquement un coup de coeur, j'en attendais beaucoup et je
n'ai pas été déçue. C'est pour cela que la saison se retrouve en 5
étoiles, (même si c'est à la limite du 4.5), car la série a su ne garder
que l'essentiel du tome 2 et en faire quelque chose de passionnant à suivre.
Exit donc quelques storylines (l'école de la nuit est très survolée),
la petite Annie passe à la trappe, mais l'essentiel est là. Et le fait
qu'il y ait eu deux épisodes de plus qu'en saison 1, passant de 8 à 10, a
permis de mieux développer l'important. On avait quitté Matthew et
Diana se préparant à partir dans le passé à la recherche de l'Ashmole
851 (un livre mystérieux) et pour qu'elle puisse en apprendre davantage
sur ses pouvoirs, on les a donc retrouvé à Londres en 1590 et ils ont
passé 10 épisodes à accomplir leurs missions qui les a menés de Londres à
Sept Tours et Prague et retour. On a fait connaissance avec Philip
incarné par un James Purefoy très affuté et excellent, Gallowglass
(yeah !), le petit Jack <3 et plein d'autres personnages réels ou pas
(dommage que le perso de Mary Sydney ait été survolé). Et Kit Marlowe
était plus détestable que dans mon souvenir. J'ai beaucoup aimé toute
la partie magie de Diana, toujours superbe à voir, j'ai adoré sa
relation avec Goody Alsop. Et les persos de Diana et Matthew ont été
beaux à voir évoluer (et Matthew Goode pas dégueu à regarder avec sa
petite barbe :)), leur couple s'est solidifié avec les épreuves et vraiment je les ai adorés. La partie moderne de l'histoire n'a pas été
mise de côté et on a passé du temps avec les habitants de Sept Tours,
dont Ysabeau la mère de Matthew et les tantes de Diana, avec Marcus
aussi qui a rencontré Phoebe et je dois dire que d'avoir lu Time's
Convert l'an dernier m'a fait bien plus apprécier la jeune femme que
lors de ma lecture du tome 2 et je trouve le personnage de la série bien
plus mémorable que son double de papier. Et puis il y a eu les
méchants, Gerbert et Fox, complotant la perte des de Clairmont...
Visuellement, la série a été superbe, tout comme les costumes. Le season
finale s'est terminé sur un drame auquel on n'avait pas assisté lors du
tome 2 (on en avait seulement parlé...) et sur le proche retour de
Diana et Matthew parmi les leurs. Il me tarde d'être à l'an prochain
(j'espère !) pour voir la saison 3 et la suite de cette magnifique
histoire car l'adaptation du dernier tome (enfin ce qui était le dernier
tome lors de sa sortie, ce n'est plus le cas aujourd'hui) avait été
acté en même temps que la saison 2. Et j'espère que Matthew gardera sa
barbe ! ^^ Edit : A Discovery of Witches reviendra en janvier, yeah !
Bonus : Je n'ai pas voulu la classer dans un ordre particulier car il ne s'agit pas d'une série ni d'une saison ou d'un épisode mais la Réunion de Friends se retrouve quand même en 5 étoiles. Bon, j'avoue
que je n'étais pas très impatiente de regarder ce special, même si la série reste ma sitcom préférée et que je peux la voir et
revoir sans me lasser mais dès les premières images, j'ai versé ma larme
et été à fond dedans. Même si c'est très scripté et formaté on sent une
réelle émotion dans ces retrouvailles et la nostalgie marche à fond.
J'aurais peut-être préféré qu'on ait plus de témoignages d'inconnus que
de people n'appartenant pas à la série mais dans l'ensemble j'ai
vraiment adoré ces 1h43 avec son lot d’anecdotes et d'images qui nous
renvoient à une époque où des comédies faisaient des dizaines de
millions d'audience (52 millions pour le series finale en 2004 !). Je ne
vais pas m'étendre sur le temps qui est passé sur les acteurs, on est
beaucoup à avoir pris 27 ans, comme eux (En revanche, David Schwimmer est super bien conservé, un vrai Paul Rudd celui-là ! ;)), et ça se voit of course (même sur celleux qui ont eu recours à la chirurgie esthétique),
je veux surtout retenir la formidable alchimie qui existe toujours et
est visible lors de certaines relectures de scène notamment une scène
entre Jennifer Anniston et David Schwimmer qui est waouh. La réunion de
Friends n'était pas pas celle qu'on attendait forcément mais
je trouve très bien qu'elle ait eu lieu car c'est peut-être la dernière
fois qu'on a eu l'occasion de revoir les 6 acteurs ensemble sur un
plateau pour parler de la série, comme le fait remarquer Courteney
Cox...
13. Loki
a été la 3e série du MCU diffusée sur Disney + et celle que j'ai
préférée (même si j'ai énormément aimé les autres). Bien trop courte
avec ses 6 épisodes, c'est une série que j'ai aimée de bout en bout et
pour tout ce qu'elle a apporté. Tout d'abord un personnage
charismatique. Je suis fan de Loki depuis ses débuts dans Thor et s'il
était un vrai méchant dans les premiers films, le charme de Tom Hiddelston a su le rendre attachant, tout comme son évolution au fil des
films et son destin tragique. La série a utilisé une pirouette pour le
faire revenir et c'est donc le Loki de 2012 et donc encore "méchant" et
retors que l'on retrouve, après son évasion avec le Tessaract lors des
événements de Endgame. Vite rattrapé par le TVA, un organisme chargé de
faire respecter une seule timeline et qui s'occupe d'en éliminer toutes
les branches et les variants créés à ces moments-là. Il est, contre
toute attente, sauvé par l'un de ses membres, Mobius (excellent et
inattendu Owen Wilson) qui en fait son équipier pour rechercher et
arrêter un variant qui fiche le bazar et qui n'est qu'un autre lui-même,
ou plutôt elle-même puisqu'il s'agit d'une version féminine de Loki qui
s'est fait appeler Sylvie. Et alors que l'on pensait que la série
allait être un procédural pendant une grande partie de la courte saison,
elle part, en fait, dans une direction totalement différente et je dois
dire très jouissive avec des rebondissements et des révélations qui
auront, bien sûr des conséquences sur les prochains films, notamment le
Docteur Strange qui risque d'avoir fort à faire entre Wanda et le chaos
créé par Loki. Si j'avais une ou deux petites remarques à faire sur la
série c'est que la conversion de Loki 2012 en le gentil (mais toujours
assez fourbe) Loki qu'on a connu sur la fin est un peu rapide (il lui
suffit de voir en 5 min, ce que sa vie est devenue et pouf il est cool !). Et où
étaient la TVA quand les Avengers ou les Agents of Shield faisaient
mumuse avec le temps et les timelines ? À part ça, j'ai kiffé, même la
relation entre Sylvie et Loki, j'ai aimé voir d'autres variants du
personnages, les personnages annexes, comme Ravonna Hunslayer qui est
plus qu'intrigante ou encore Hunter B-15, ont été géniaux et le season
finale a été grandiose et surprenant (et avec l'acteur de Lovecraft
Country, excellent). La saison s'est terminé sur un cliffhanger laissant
notre Loki dans la panade mais une scène mid-credits a confirmé qu'il y
aurait une saison 2, ce qui me ravit car je veux revoir Tom Hiddelston
dans le rôle ! C'est la première série du MCU a ne pas être une
mini-série, cela me réjouit. Pas de date de diffusion pour le moment, on ne sait pas si
ce sera avant les films du MCU à venir ou après, ce qui repousserai à 2023 ou 2024...
14. En mars 2019, The Favourite avec
été un film surprenant par sa modernité et son ton burlesque et que
j'avais trouvé excellent. Aussi, quand j'ai appris que le scénariste
avait adapté la vie de Catherine la grande (de Russie) en reprenant la
même ambiance, j'ai eu très envie de voir The Great. Elle est sortie en mai
2020 mais je n'ai pu la regarder qu'en décembre suivant et franchement
quelle réussite ! Sourcilleux des vérités historiques, passez votre
chemin ! Car si la série reprend la trame de la vie de l'impératrice et
même de vrais anecdotes (oui on a dit qu'elle s'était accouplée avec un
cheval), c'est pour mieux la remanier et en donner une version baroque,
burlesque et impertinente. Qu'est-ce que c'était bien ! C'est une série
entre le Marie-Antoinette de Sofia Coppola et donc La favorite, avec tout
les dépravations qu'il a pu se passer dans les cours royales de ce
type. On a donc d'un côté Pierre III, jouisseur de la vie, dépravé,
inconstant et très con (mais mignon) et de l'autre, Catherine, jeune
femme allemande qui l'épouse en ayant des idées de la France des
lumières et qui voudrait redonner son brillant à la Russie. Autour
d'eux, des courtisans qui font les 4 volontés du Tsar et des gens acquis
à la cause de Catherine, comme Orlo le conseiller (divin Sacha Dhawan),
Mariel, la lady déchue et devenue servante et Leo l'amant très yummy.
Tous les acteurs ont été magnifiques, Nicolas Hoult était génial dans le
rôle de Pierre et surtout Elle Fanning a été fabuleuse en Catherine de
Russie. Décidément, entre Elle et Dakota, la sororité Fanning a l'art de
décrocher des rôles de femmes fortes ! Car Catherine et Sara (de The
Alienist) sont similaires dans leur désir de combattre pour la justice
et la cause des femmes et leur liberté. La série loupe le 5 étoiles d'un
tout petit cheveu mais nul doute qu'elle les atteindra pour sa saison 2
car la série a été renouvelée et j'en suis vraiment ravie ! Huzzah ! Edit : Elle a d'ailleurs été diffusée cet automne et je suis en train de la regarder. Je vous en reparlerai l'an prochain.
15. The Expanse n'a pas souffert de la
pandémie puisque la saison 5 a été diffusée un an après la 4e et cette
fois-ci sur le même modèle que The Boys saison 2 par Amazon, à savoir 3
épisodes pour son retour puis un épisode par semaine. Ce qui a permis de
bien savourer cette saison que j'ai adorée et qui loupe d'ailleurs le 5
étoiles d'un cheveu (et ne me demandez pas pourquoi). On avait quitté
la série avec un nouveau méchant, Marcos Inaros, un Belter terroriste,
ex de Naomi et beaucoup trop charmant et la saison aura porté sur les
manigances de Marcos pour unir les Belters et déclarer la guerre aux
autres. Pendant ce temps, Naomi aura vécu bien des épreuves, en partie à
cause de Marcos et tout l'équipage du Rocinante aura été séparé
pratiquement toute la saison, ce que j'ai un peu regretté, même si les
storylines étaient passionnantes (mais avec Holden un peu en retrait du
coup). Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est qu'après une saison 4 très
portée sur les conséquences de l'ouverture du Cercle et les vestiges
laissés par des êtres étranges sur les planètes au-delà, la série s'est
recentrée sur son noyau dur, les rivalités entre les différentes
factions de notre système et les personnages que l'on suit depuis 5
saisons. Les femmes ont été bien mises en avant avec une Chrisjen
Avasarala, certes plus secrétaire générale mais toujours aussi
magnifique, Camina Drummer, mon personnage préféré et Naomi qui a eu
énormément de chance par deux fois (franchement lors du season finale,
je ne pensais pas qu'ils allaient réitérer l'exploit qu'elle avait tenté
deux ou 3 épisodes auparavant), sans oublier Bobbie la Martienne et
Clarissa Chao en quête de rédemption et qui a eu une chouette storyline
avec Amos. Amos qui a été le perso masculin du Rocinante le plus mis en
avant et dont on a appris le passé. Et qui a eu un des meilleurs
dialogues lors du season finale. Season finale très intense, qui a vu la
mort d'Alex, qui n'est pas un spoiler puisque Cas Anvar a été viré de
la série pour harcèlement et agressions sexuel.le.s et il a fallu que la
production trouve rapidement un moyen d'expliquer le départ de l'acteur
et je trouve qu'ils ont fait cela avec tact, non pas pour l'acteur mais
pour la série. La fin de l'épisode a rebattu les cartes de façon
explosive et énigmatique et j'ai hâte de voir tout cela dans la saison 6
qui a été annoncée comme la dernière. Cela me rend triste mais au moins
on aura une vraie fin. Edit : La série vient de reprendre à raison d'un épisode par semaine.
16. Là encore, il aura fallu attendre pratiquement
2 ans la saison 3 de Star Trek Discovery. Et après la fin de la saison
2, je trépignais d'impatience de la voir car Michael Burnham partait
dans le futur pour sauver tout le monde et l'équipage du Discovery la
suivait. Les deux premiers épisodes ont porté sur ce grand bond, le
premier sur Michael et sa rencontre avec un beau mercenaire du nom de Han Solo
Book et le 2e sur le Discovery séparé de la jeune femme car vous pensez
bien que ça aurait été trop simple s'ils avaient pu arriver au même
endroit au même moment :) Puis la saison s'est focalisée sur ce futur
avec un évènement terrible survenu 100 ans avant et dont le Discovery a
cherché la source, une fédération en miettes (mais menée par le très
miam Oded Fehr, jouant pour une fois un gentil) et en antagoniste
l'Emerald Chain, une organisation mercantile et corrompue menée par
Osyraa, une méchante que j'ai beaucoup aimée. J'ai énormément aimé cette
saison (comme les précédentes) car elle a montré une Michael apaisée
(mais toujours indisciplinée quand il s'agit de sauver les siens) et
elle (la saison) a su apporter son lot d'émotions, notamment sur le
départ de mon personnage préféré, Philippa Georgiou qui a eu droit à un
double épisode et dont je regretterai les réparties cinglantes. Mais
cela rend possible le spin-off sur elle, Ash et la section 31, ce qui me
réjouit grandement (qui semblait acté mais dont on n'a plus aucune nouvelle). Les deux derniers épisodes de la saison 3 ont été
intenses et très beaux par moment, émouvants même, notamment grâce à
Saru ou encore un personnage arrivé durant la saison, Adira (et Grey son
amoureux), qui a réussi à se faire une jolie place dans l'équipage
pourtant conséquent et Hugh lors d'une très jolie scène. La fin de
saison a sonné un peu comme un series finale (ce qui aurait été tout à
fait satisfaisant) mais la série avait été renouvelée pour une saison 4
juste avant la diffusion de la 3 et cela me ravit. On n'a d'ailleurs pas eu à attendre deux ans cette fois car elle est en cours de diffusion.
17. Il
aura fallu attendre plus de 18 mois pour voir la saison 2 de Why Women
Kill mais quelle excellente saison ! Elle loupe aussi de justesse le 5
étoiles. Au premier épisode, ce n'était pas vraiment gagné car la
forme de la saison 1 et ses trois storylines me manquaient mais je dois
dire qu'ils ont été malins sur Paramount+ en diffusant le 2e épisode le
même jour car je dois dire que c'est là que j'ai été conquise.
L'histoire a été plus classique que la saison 1, se déroulant sur une
seule histoire, en 1949 mais j'en ai aimé l'impertinence, l'humour noir,
l'ambiance et surtout les acteurs et actrices géniaux, à commencer par
Allison Tolman, magnifique en femme effacée qui devient une experte en
manière de manipulation et de criminalité, aidé à contrecoeur par son
mari vétérinaire qui mène une double vie (et ce n'est pas en ayant une
maîtresse) juste parce qu'elle souhaitait intégrer le club jardinage de
la ville, dirigée par la très influente et odieuse Rita, excellente Lana
Parilla. Autour d'elles, de savoureux premiers (je ne considère pas
Nick Frost qui joue le mari comme un second rôle) et seconds rôles. Et
cerise sur le gâteau, j'ai trouvé super que ce soit Jack Davenport (qui
était génial dans la saison 1) qui fasse le narrateur. La fin de la
saison a été à l'image du reste, noire et avec un brin d'humour. Je ne
sais pas s'il y aura une saison 3 mais je l'espère bien, rien que pour
voir ce que Mark Cherry réussira à nous inventer. Edit : la série vient juste d'être renouvelée pour une saison 3, youpi !
18. J'avoue
que, lors de sa diffusion en mai 2019, je n'avais pas eu envie de
regarder
Chernobyl. Diffusée au même moment que Years and Years,
regarder une 2e série anxiogène était au-dessus de mes forces. Mais, bien
sûr, devant les éloges à son encontre, j'avais quand même envie de la
voir et je l'ai donc mise dans mon challenge Séries 2020, en me disant
que j'attendrai que le climat mondial aille un peu mieux ! Ha ha ha, la
bonne blague ! Il y a eu la pandémie, j'ai donc attendu que ça se passe,
ça n'est jamais passé et, en novembre 2020 je me suis décidée à la
regarder et je l'ai bien sûr beaucoup aimée. Mais, comme pour Years and
Years, elle est passée à côté du 5 étoiles car sûrement trop déprimante
pour que j'en ai un vrai coup de coeur, d'autant plus que cette fois-ci,
cela parlait d'une histoire vraie. Et si la série est excellente c'est
qu'elle retrace avec minutie, à la limite du documentaire, ce qu'il
s'est passé à Chernobyl en avril 1986 et les mois qui ont suivi. Le
courage de certains pour affronter la catastrophe, tous ceux qui ont
essayé d'en limiter les dégâts pour pas que cela se transforme en
tragédie planétaire et les efforts du gouvernement russe pour étouffer
tout cela et minimiser l'impact de cette accident. Voir cette série
c'est se rendre compte de ce à quoi on a échappé (plus ou moins car bien
sûr que le nuage ne s'est jamais arrêté à la frontière française) mais
que les gens vivants sur place ont vécu et en ont subi et subissent
encore les conséquences. Les acteurs sont tous excellents à commencer
par Jared Harris, tout en retenu, Emily Watson, impeccable comme
toujours. J'ai beaucoup aimé voir Jessie Buckley dans un rôle totalement
différent de celui dans lequel je la voyais aussi dans Fargo au même
moment. Bref, même si la série m'a angoissée (et j'ai bien eu besoin de
regarder Dash & Lily dans la foulée :)) je suis contente de l'avoir
vue. Mon seul bémol étant que les protagonistes s'expriment en anglais et
pas en russe mais bon difficile de toucher un large public si ça avait
été le cas.
19. La partie 2 (de six épisodes) de la saison 4 de
Wynonna Earp a enfin été
diffusée en mars et avril avec un double sentiment : la joie de
retrouver la série et la douleur de savoir que c'était la fin. Car entre
le moment où j'ai publié mon bilan début décembre 2020 et la diffusion de
cette saison 4B, on a appris que Wynnona ne serait pas reconduite pour
une nouvelle saison, ce qui a bien chagriné les fans. J'ai été également
très triste mais on avait déjà tellement eu de mal à avoir une saison 4
que j'ai trouvé heureux que la série ait eu la possibilité de raconter
son histoire et de la conclure de façon satisfaisante. Tant de séries
sont annulées sans pouvoir le faire... Bref, on a retrouvé Wynonna en
pleine déprime, après les événements de la fin de l'épisode 6, Waverly
et Nicole préparant leur mariage et Purgatory en sursis et dans le
viseur de la Black Badge Division. Les 6 épisodes sont passés bien trop
vite et on peut, peut-être, regretter des storylines un peu vite
expédiées (je pense notamment à l'épisode sur le côté "angélique" de
Waverly) mais le dernier épisode a été parfait, permettant à chaque
personnage notable de trouver une belle conclusion, surtout pour Waverly
et Nicole et encore plus pour Wynonna "tête de mule" Earp et Doc
Holliday. J'ai versé ma larme sur certaines scènes, souri à d'autres et
trouvé la fin très chouette et émouvant le moyen qu'ils ont trouvé pour honorer les personnages morts ou ne pouvant être là à cause du Covid. Avec en prime, un petit reportage sur le
tournage de ce dernier épisode et les témoignages des acteurs, ce qui
m'a permis de prolonger le plaisir quelques minutes de plus. Wynonna
Earp aura été une série marquante et inclusive, irrévérencieuse et avec
beaucoup d'humour et avec des figures féminines fabuleuses et des
personnages masculins attachants comme Doc, bien sûr, Dolls (RIP) et
Jeremy, voire Nedley. Je n'oublie pas Bobo, le méchant démon des
premières saisons qu'on a adoré détester. Merci à Syfy d'avoir donné sa
chance à une telle série et d'avoir réussi à lui donner 4 saisons, ce
qui n'était vraiment pas gagné au départ...
20. J'attendais la diffusion de
WandaVision sur Disney + avec impatience.
Déjà parce que c'était la première série du MCU à être diffusée (cela
devait être The Falcon and the Winter Soldier mais avec le Covid cette
dernière a été repoussée de quelques mois), parce que tout
l'univers du MCU me manquait et parce que j'aimais beaucoup le couple atyptique
et tragique formé par Wanda Maximoff et Vision, l'humanoïde créé par
Ultron et ayant le software de Jarvis, l'IA de Tony Stark ainsi que la
Pierre de l'esprit (bon je schématise un peu). Les premiers trailers ont
intrigué car il montrait Wanda et Vision (qui -spoiler- était mort
durant Avengers: Infinity War) vivant en couple dans une sitcom des
années 50. Et effectivement les premiers épisodes les ont montrés
vivant dans une petite ville tranquille et un décor de sitcom (avec les
rires), celles des années 50 (à la I Love Lucy), dans le 1er épisode,
celles des années 60 (comme Ma sorcière bien aimée) puis 70, 80 etc...
Bref vous voyez le topo avec, quand même à chaque fois, un petit truc
intrigant déréglant la machine. Et un épisode 4 plein de révélations et
passionnant, tout comme l'a été l'ensemble de la saison finalement,
prenant son temps pour construire son histoire quitte à décevoir
certains fans au début et à la fin qui ne voulaient y voir que de l'action
à la MCU. J'ai particulièrement aimé le mode de diffusion hebdomadaire
convenant tout à fait à ce genre de séries qui a permis de construire
les speculations et les théories, ainsi que les révélations (it was
Agatha all along, mais en fait non :D), semaine après semaine (imaginez
si on avait eu les 9 épisodes d'un coup, l'impact aurait bien
différent), retrouvant l'enthousiasme du bon vieux temps des grandes
séries de network. Il y a eu l'arrivée d'un personnage déclenchant
l'enthousiasme (pour être finalement un tantinet décevant), Il y a eu le
retour d'un autre personnage, Kat Dennings de Thor, que j'avais adorée à
l'époque et que cela m'a fait super plaisir de revoir. Il y a même une
énorme rumeur promettant un personnage phare du MCU pour le dernier
épisode et finalement je suis très heureuse que cela n'ai pas eu lieu.
Car la série, c'était Wanda et Vision et ça l'est resté jusqu'au bout,
même si l'univers de Captain Marvel a été pas mal présent et le 2e film
teasé. Cela a été une série sur l'amour, la perte, la douleur, le deuil
et ce que l'on est prêt à faire pour retrouver l'être aimé quand on est
une sorcière hyper puissante. Il y a eu à la fois de l'action et de
l'émotion, j'ai adoré le côté sitcom de chaque époque et le season
finale a été très émouvant et avec deux scènes mid- et post-crédits, la
première teasant Captain Marvel 2 comme je l'ai dit et la seconde,
Doctor Strange 2, que j'ai super hâte de voir (en mai 2022 si tout va bien). Mon
seul regret, certains épisodes trop courts et la présence presque
anecdotique d'Emma Caufield, jouant une housewife. La série ayant été
conçue comme une minisérie, il n'y aura donc pas de saison 2 mais qui
sait, il ne faut jamais dire jamais. En attendant, avec cette série, la phase 4 du MCU a été
lancée, youpi !
21.
L'an
dernier, Ted Lasso avait été la très bonne surprise de l'été 2020 et
mon rayon de soleil dans une actualité plus qu'anxiogène. La série est
revenue cet été en saison 2, avec deux épisodes de plus que la saison
1, peut-être moins positive que sa première saison mais plus mature et
plus profonde, notamment concernant le personnage de Ted, qui a montré
que sous des dehors jovials (joviaux ?), il y avait un homme avec des
névroses et des traumatismes et je trouve que ça a été très bien traité.
Jason Sudeikis a encore fait un boulot formidable dans le rôle en en
montrant toutes ses nuances. Ses partenaires n'ont pas été en reste,
dont Rebecca que j'ai adorée et qui a eu une storyline intéressante,
c'est le moins qu'on puisse dire ;) et j'ai adoré son amitié avec
Keeley. Cette dernière a été aussi un personnage passionnant à suivre,
s'émancipant et son histoire avec le ronchon Roy Kent a été également
très bien traitée. J'adore Roy Kent et sa façon d'être avec Keeley (et
j'espère franchement qu'ils ne vont pas me séparer ces deux-là !) et
j'ai vraiment trouvé le personnage épatant toute la saison et sa façon
d'intéragir avec les autres et notamment sa petite nièce. Et on a eu un
droit à un nouveau personnage, Sharon, psychothérapeute dont j'ai aimé
les réparaties et surtout ses interactions avec Ted. Il y a eu un
épisode centré sur Coach Beard, peut-être un peu moins intéressant et
puis il y a eu Nate. Nate qui était choupi comme tout en saison 1 et que
j'ai eu envie de baffer toute la saison 2 à cause de ses cacas nerveux
(même si oui Ted Lasso l'a peut-être laissé un peu de côté) et surtout
de ses actions dans le season finale. La série avait été renouvelée pour
une saison 3 en amont, franchement j'ai très hâte de retrouver Richmond
et ses habitants et notamment Ted.
22.
La
saison dernière, j'avais rattrapé les deux saisons de New Amsterdam
durant le confinement et c'est donc en direct que j'ai suivi la 3e
saison. Une saison que j'ai autant aimée que les précédentes et qui
n'est revenue qu'à partir de mars pour 14 épisodes seulement à cause de
la pandémie. La saison précédente avait déjà été raccourcie à cause du
Covid et s'était un peu terminée en queue de poisson et on a donc
retrouvé les personnages en pleine pandémie, étant donné que la série a
choisi de l'intégrer avec des conséquences plus ou moins positives pour
certains. Le docteur Kapoor, notamment, a été malade du Covid et
l'acteur en a profité pour quitter la série pour s'occuper de son
épouse atteinte d'un cancer. En revanche, Reynolds est revenu :) et
s'est trouvé empétré dans des complications sentimentales qui n'étaient
pas résoluée à la fin de la saison. Lauren a eu une très chouette
storyline tout au long de la saison, ils ont vraiment rendu ce
personnage attachant, Iggy n'a pas eu des moments très faciles, faut le
reconnaître, tout comme Helen qui a fait face à des embûches, aussi bien
sentimentales que familiales. Quant à notre cher Max, il s'est battu
encore et encore contre les moulins à vent du système médical américain,
tout en devant gérer une vie privée compliquée notamment par rapport à
sa fille. Je dois dire que par rapport à d'autres personnages, je l'ai
trouvé un peu en retrait une grande partie de la saison, faisant un peu
office de passeur de plats et devenant presque une caricature du
personnage mais à la fin de la saison, on aurait dit que les scénaristes
s'en étaient rendus compte et avaient rectifié le tir. En tout cas, est
arrivé le moment que tout le monde attendait depuis le début et j'ai
bien cru qu'ils les scénaristes allaient encore nous faire languir. Et
non je ne vous dirai pas ce que c'est mais si vous regardez la série,
votre coeur a sûrement dû faire des cabrioles et des whoop whoop ! :D La
saison ayant été renouvelée pour 3 saisons après la 2e, c'est donc avec
joie qu'on la retrouvera dès la rentrée. Edit : la saison 4 est en cours.
23.
On
avait quitté A Million Little Things sur quelques cliffhangers dont
l'un voyait Eddie se faire percuter par une voiture, laissant son sort
dans l'incertitude. Rome et Gina venaient de perdre leur bébé car la
mère avait décidé de le garder et Maggie s'envolait pour la
Grande-Bretagne, tandis que Gary prenait le partie de rester avec sa
nouvelle petite amie, Darcy. Les 4 premiers épisodes de la saison 4 ont
porté sur la suite de ces storylines et notamment sur les suites de
l'accident qui a laissé Eddie vivant mais paralysé et qui a vite
retrouvé ses vieux démons... La série est partie en pause pendant 3 mois
après 4 épisodes et, à son retour, a intégré le COVID à ses tout
débuts, ce qui a fait bizarre à voir un an après. La saison a été
également l'occasion de traiter du thème Black Lives Matter, à travers
Rome et Gina, qui ont eu une chouette storyline avec un jeune ado et une
moins chouette car la pandémie a eu des conséquences sur le restaurant
de Gina. Dans l'ensemble la série a été très bien à suivre, je l'aime
vraiment beaucoup. Pas autant que This is Us mais elle sait nous offrir
des histoires et des personnages toujours passionnants à suivre et elle
m'émeut également. Outre les sujets dont j'ai parlé plus haut, il y en a
eu un assez dur concernant la jeune Sophie victime de violences
sexuelles de la part d'un
professeur de musique et cela a été très bien traité. Une storyline qui a
été moins bien traité, c'est celle de Delilah qui a disparu des radars
pendant plusieurs mois, laissant ses enfants, Sophie, donc et Danny a la
garde de Gary ou Maggie. L'actrice qui l'incarne, Stephanie Szostak,
franco-américaine vivant aux USA n'a pas pu faire les allers-retours au Canada que
demandaient le tournage à cause des restrictions et des quarantaines.
Elle n'est revenue que pour les deux derniers épisodes... Gary, lui, a
été génial de bout en bout, s'occupant de tout le monde, de son pote
Eddie, de sa nouvelle relation avec Darcy et l'ancienne avec Maggie, et
devenant un père de substitution pour les enfants de Delilah tout en
renouant le contact avec son père et ses racines hispaniques. Quant à
Eddie et Katherine, après les épreuves dues à l'accident, leur relation a
été mise à mal et l'issue a été ce qui couvait déjà depuis le début de
la série... Et Theo a toujours été le petit garçon le plus adorable du
monde :) Quant à Maggie, elle a avancé et eu une relation avec un
anglais incarné par, sans doute, le seul acteur britannique disponible à
Vancouver puisqu'il a joué également dans This is Us :) La série s'est
terminée sur un acte choquant dont nous aurons l'issue dans la prochaine
saison car la série a été renouvelée pour une saison 4. J'en suis bien
évidemment ravie et il me tarde de retrouver tous les personnages. Edit : La série a repris il y a déjà quelques semaines.
24. La
saison 2 de
Pennyworth a été diffusée un peu plus de 15 mois après la
première et en deux parties, pour cause de pandémie. On avait quitté le
futur majordome des Wayne sauvant la reine d'un attentat dans lequel son
père (celui d'Alfie) avait eu une participation active et avait péri.
Quand la saison 2 a commencé, les Raven de Lord Harwood avait la main
mise sur une majeure partie de l'Angleterre, sauf Londres où s'étaient
réfugiés la Reine et ses partisans, et voulant instaurer un régime
fasciste, provoquant une guerre civile. Quant à Alfie, il avait ouvert
un cabaret tout en rêvant de partir aux États-Unis, Martha Kane était
dans la résistance et Thomas Wayne était toujours à la CIA et navigant
en eaux troubles. J'ai retrouvé la série et ses personnages avec grand
plaisir et franchement j'ai adoré le ton de cette saison 2, dans la
lignée de la saison 1 avec son côté série d'espionnage des sixties mais
avec encore plus d'ironie de la part d'Alfred et du coup, la série monte
d'une demi-étoile. Bien sûr Alfie s'est fourré dans les ennuis, en
partie à cause de Troy, qui était son ancien capitaine chez les SAS
pendant la guerre (incarné par le toujours impeccable James Purefoy),
qui l'a entraîné dans des affaires louches et la femme de celui-ci, trop
séduisante pour le bien d'Alfie. Le méchant de la saison n'a pas été
forcément Lord Harwood mais son second Salt, beaucoup trop pathétique
mais aux projets terrifiants. Les soeurs Pike ont eu aussi un rôle à
jouer (j'adore toujours Bet) et j'ai adoré la mère d'Alfred. Et il y a
eu des twists tout au long de la saison, sur plusieurs personnages,
notamment les Wayne/Kane dans le dernier épisode (j'ai poussé un
"whaaat?") et ce dernier épisode, passionnant, n'a pas vu les gentils
forcément gagner, certainement acculés mais avec quelques atouts dans
leurs manches. Et en faisant un saut dans le temps de 6 mois, la fin de
l'épisode a lancé des pistes pour la saison 3 dont le renouvellement
s'est fait attendre mais qui a été enfin annoncé en octobre soit 6 mois
après la diffusion de la 2e saison. Elle ne sera plus sur Epix car la
série a été récupéré par HBO Max. J'en suis ravie.
25. Il me tardait de voir
The Falcon and the Winter Soldier qui aurait dû
être la première série Marvel a être diffusée par Disney + et qui fut
finalement la 2e après WandaVision. Contrairement à beaucoup, j'ai
toujours adoré Sam Wilson/The Falcon et ce dès ses débuts dans Captain
America 2 et j'avais été ravie à l'époque qu'il reste ensuite dans le
MCU. Quant à Bucky Barnes, comment ne pas l'aimer, malgré ce qu'il a été
et ce qu'il a fait ? La série se déroule 6 mois après les évèvements de
Avengers : Endgame, alors qu'on ne sait pas ce qu'il est advenu de
Steve Rogers (mort sans doute) et que Sam refuse l'héritage que Captain
America voulait le voir endosser. Falcon bosse pour le gouvernement (et
apparemment gratis et même sa notoriété l'empêche de contracter un
emprunt à la banque...) tandis que Bucky essaie de faire amende
honorable pour tout ce qu'il a fait pendant qu'il était le Soldat de
l'Hiver. Parallèlement, le monde doit faire face au retour des blipés
(50 %) de la population dont certains sont parqués dans des camps de
réfugiés et dont les pays ne savent que faire. Une organisation
terroriste menée par la jeune Karli veut rendre justice à ces migrants
d'un nouveau genre et a récupéré du super sérum qui avait créé Captain
America et Bucky tandis que l'Amérique se choisit un nouveau Captain
America qui n'est pas du goût de Bucky. Ce dernier et Sam vont faire
équipe pour contrer les terroristes en s'alliant à un ancien ennemi,
Baron Zemo que Bucky fait évader. La série, moins innovante que
WandaVision, a été un grand plaisir à suivre cependant, quand on aime le
MCU comme moi et je me suis régalée à la voir. Les scènes d'actions
étaient spectaculaires et le duo Sam/Bucky a hyper bien fonctionné
reprenant la grandes lignes des buddy movies ou series, à savoir des
mecs qui se chicanent mais se respectent et finissent par éprouver des
sentiments fraternels. Outre le Baron Zemo (formidable Daniel Brühl)
dont j'avais oublié l'existance, d'autres personnages ont fait leur
réapparition comme Sharon Carter, nièce de Peggy ou Ayo du Wakanda. La
série a aussi abordé des thèmes d'actualité, outre celui des migrants,
comme le racisme, ordinaire ou pas. Le nouveau Captain America n'a pas
fait long feu dans l'habit (disons qu'il aurait mieux eu sa place avec The
Boys ;)) et la fin de la saison, trépidante, a vu le bouclier revenir à
celui que Steve avait désigné comme son successeur et certains
personnages comme Sharon Carter prendre des directions plus que
discutables. L'avenir ? Un Captain America 4 et/ou une saison 2 de la
série ? Quel qu'il soit, je signe de suite pour revoir Sam et Bucky
ensemble !
26.
La
saison 5 de Lucifer avait été coupée en deux pour cause de pandémie (et
pour faire durer le plaisir également) et la partie 5B de 8 épisodes a
donc été diffusée au printemps, avec la même note que pour la partie 5A
alors que je l'ai un tantinet plus appréciée. Bon malgré mes réserves,
j'avais quand même trouvé la première partie très bonne et il me tardait
de voir la suite surtout avec l'arrivée de ce Cher Papa, Dieu lui-même,
interprété par Dennis Haysbert qui restera pour toujours (grâce à 24h
chrono), le premier président américain noir. Mais, trêve de disgression ,
cette demi-saison a d'abord porté sur les problèmes de Lucifer avec son
papa et les petites choses à régler qui trainaient depuis des
millénaires :) et cela a donné lieu à des épisodes très chouettes
notamment un épisode musical qui m'a ravie car j'adore ça ou un autre
épisode où dieu s'essaie à être humain. Daddy est reparti bien trop vite
(mais ça a été l'occasion de revoir un personnage que j'adorais) et a
laissé la vacance du pouvoir à sa progéniture dont deux membres se sont
disputés le trône. Et, à ce sujet, le season finale a été plus que
surprenant et savoureux. Le côté immature de Lucifer m'a un peu agacée
en début de partie et notamment par rapport à sa relation avec Chloe
mais il a fini par évoluer et j'espère qu'on sera moins dans le drama
concernant cette relation dans la prochaine saison. Le pauvre Dan s'en
est encore pris plein la tronche et notamment dans un épisode que je
n'ai pas trouvé très fair play mais le personnage m'a touchée deux
épisodes après. Maze qui m'avait tant agacée en première partie s'est
bien rattrapée et est redevenue la badass que j'adore, quant à Amenadiel
et Linda ils ont continué à faire leur apprentissage de parents. Celle
qui m'a fait de la peine c'est Ella. Après les épreuves qu'elle avait
vécues en fin de partie A, elle a eu bien du mal à remonter la pente.
Mais les bons conseils de Dieu ont eu un impact sur elle et je n'attends
plus qu'une chose c'est qu'elle sache la vérité au sujet de Lucifer,
Amenadiel et le super gentil papa des deux qui l'a réconfortée. Ah et ce
serait bien aussi que Trixie, plus présente et qui est devenue
sacrément ado, l'apprenne aussi. Comme j'avais dit l'an dernier, Netflix
avait donné une saison 6 de 10 épisodes à la série alors qu'elle devait
s'arrêter en fin de saison 5, les épisodes ont été tournés, diffusés cet automne, je vous en parlerai donc l'an prochain.
27. À la fin de Preacher, j'avais regardé dans quelles autres séries je
pourrais voir Joseph Gilgun et j'étais tombée sur Brassic, une série
qu'il avait créée et dont la première saison avait été diffusée quelques
mois avant. Comme je savais que la série plairait aussi à mon mari,
j'ai attendu qu'on soit dispos tous les deux et, à cause du 1er
confinement (qui nous a tenu séparés plusieurs mois) et de l'été, ce
n'est qu'en automne 2020 qu'on a pu voir non pas une mais deux saisons
de Brassic, la 2e ayant été diffusée au printemps 2020. Et j'ai super kiffé
cette série ! Comme je l'ai dit, elle a été créée par Gilgun d'après sa
jeunesse et c'est l'histoire d'un homme bipolaire (il l'est lui-même),
Vinnie, qui vit d'expédients et de petits casses dans le Lancashire.
Autour de lui gravitent Dylan, son copain d'enfance et joué par Damien
Molony qui jouait le choupi vampire des saisons 4 & 5 de Being Human
UK, Erin, la petite amie de celui-ci, ainsi que JJ, Cardi, Tommo, le
tout formant une équipe de bras cassés se mettant dans les pires ennuis
jusqu'au cou. Et avec également Dominic West (Noah Solloway dans The
Affair si vous vous rappelez) dans le rôle d'un médecin pas banal. J'ai
trouvé la série géniale, très drôlement trash et j'ai adoré Joe Gilgun.
Car ses rôles reflètent l'homme qu'il est, c'est à dire un mec
immensément gentil sous des dehors bruts de décoffrage. C'était le cas
dans This is England et Preacher et même dans Misfits pour l'un de ses
doubles et c'est encore le cas ici, on voit le type qui se soucie des
autres, qui a un regard gentil (oui je me répète) et franchement j'adore
cet acteur et encore plus ici puisque que le personnage et l'acteur se
confondent. Et cerise sur le gâteau, la série a été renouvelée pour une
3e saison, et j'ai super hâte de la voir car le season finale de la 2e
se terminait sur Vinnie dans les emmerdes jusqu'au cou, pour ne pas
changer ! :) et en ayant fait une déclaration à Erin... Edit : La saison 3 a été diffusée à l'automne, nous ne l'avons pas encore vue mais j'espère que ce sera pour bientôt et je vous en parlerai dans mon prochain bilan.
28.
J'avoue
que Sex Education ne m'avait pas vraiment tentée lors de la diffusion
de sa saison 1 et, ensuite, je n'ai pas pris le temps de la regarder. Du
coup, je l'ai mise dans mon Challenge Series 2021 et je ne le regrette
absolument pas ! J'ai vraiment énormément aimé cette série anglaise très
portée sur le sexe, à travers l'histoire d'Otis, un ado de 16 ans, dont
la mère est thérapeute sexuelle et qui va donner des conseils à ses
copains/copines de lycée moyennant finances et grâce au concours de
Maeve (jouée par Emma MacKey, sosie de Margot Robbie), la jeune fille au vécu compliqué sur laquelle il flashe. Autour
d'eux, Eric le meilleur ami d'Otis qui est gay, Adam, le fils du
principal et qui harcèle tout le monde et notamment Eric, Aimee, la
meilleure amie de Maeve, Jackson le champion de natation et petit ami de
Maeve, Lily, Ola, Rahim (un Frenchy) en saison 2 et de nombreux autres
et côté adultes, Jean la mère d'Otis, Jakob, plombier suédois sexy et
Remi, l'ex mari de Jean (joué par l'incontournable James Purefoy), ainsi
que le Principal, sa femme etc... Ce que j'ai aimé dans cette série
c'est que tout en étant pleine d'humour, elle aborde, sans complexe, des
sujets souvent tabous ou compliqués pour les jeunes qui s'éveillent à
la sexualité et qui ne trouvent pas de réponses auprès de leurs familles
ou à l'école et j'ai trouvé que c'était très naturel et bien fait. Si
j'avais 16-18 ans maintenant, ça me ferait fait plaisir d'avoir une série
qui me parle comme ça. La série n'étant pas qu'une affaire de sexe,
elle a aussi tournée autour des émois amoureux de toutes sortes, avec
peut-être un peu trop de triangles amoureux. Mais il y a des romances
qui m'ont fait chaud au coeur. Si j'ai trouvé les jeunes acteurs
épatants (je trouve Asa Butterfield très choupi depuis tout petit) et
très justes, j'ai aussi adoré Gillian Anderson dans le rôle de Jean (franchement, j'aimerais être elle :D) et son love interest suédois,
Jakob, m'a complètement fait craquer. Et ce qui a contribué à me faire
aimer cette série c'est son cadre somptueux ! La maison de la famille
Milburn est un chalet magnifique niché en hauteur d'une vallée ou
serpente une rivière. La terrasse en bois donne sur cette rivière et
c'est splendide. La maison existe vraiment (dans ce cadre-là) au Pays de
Galles et on peut la louer. J'aimerais bien y aller un jour... Pour en
revenir à la série, certains ont trouvé la saison 2 en dessous de la
première, comme j'ai vu les deux saisons à la suite, je n'ai pas
ressenti cela, au contraire, j'étais encore plus à fond dans la 2e. Et
le season finale plein de surprises (bonnes ou mauvaises) et de
rebondissements m'a donné encore plus envie de voir la suite. Mais il a
fallu attendre septembre pour la voir/l'avoir et, par conséquent, même
si je l'ai déjà vue, je ne vous en parlerai que l'an prochain, mais
spoiler alert, je l'ai encore plus aimée.
29. Un peu contre toute attente et en dépit d'audiences pas folichonnes pour
sa première saison,
Zoey's Extraordinary Playlist avait été renouvelée
pour une saison 2 qui a été diffusée à partir de janvier sur 13
épisodes. Une saison 2 qui atteint le 4 étoiles et demie que la première
avait raté de peu mais j'ai vraiment aimé cette saison et ce qu'elle
offrait. Une saison 2 pas toujours très gaie car elle a débuté avec Zoey
et sa famille devant faire le deuil de Mitch, le père de Zoey avec tout
ce que ça implique de douleur et Zoey ne savait plus trop où elle en
était parfois. On a instant cru que le triangle amoureux entre elle, Max
et Simon était terminé puisqu'elle avait choisi Max à la fin de la
saison 1 mais malheureusement, ce triangle est revenu en force devenant
même un rectangle... Mo, toujours mon personnage préféré, a eu de
chouettes storylines et la série s'est également focalisée sur David, le
frère de Zoey et Emily sa femme devenus parents et ça n'a pas toujours
été facile ni pour l'un ni pour l'autre, surtout pour Emily et ça a été
l'occasion de traiter de la dépression post-partum. Professionnellement,
beaucoup ont changé ou évolué. Du côté de la maman de Zoey, tout n'a pas
été facile et il a bien fallu les 13 épisodes pour qu'elle fasse son
deuil. Et en écrivant cet avis, je m'aperçois qu'en 13 épisodes, la
série a réussi à donner une place à chacun, même à des personnages
secondaires comme Leif et Tobin. Le seul point négatif a sans doute été
le départ de Lauren Graham après le premier épisode pour cause d'emplois
du temps confictuels avec une autre série qu'elle tournait. Et puisque
Zoey est également l'histoire d'une jeune femme qui entend les pensées
des gens en chansons et en danses, je dois dire que j'ai beaucoup
apprécié ce qu'on nous offrait de ce côté-là, que j'ai un peu mieux
apprécié la chorégraphie que j'ai trouvée moins hachée sur les danses
individuelles et qui m'ont moins gênée sur les collectives que l'année précédente. Et je dois
dire qu'il y a eu parfois des chansons et danses très amusantes et que
le personnage de Simon était très bien pour ce genre d'exercice. Le
season finale été excellent, a ravi mon petit coeur tout mou et j'ai
trouvé qu'il ferait un très bon series finale avec juste un twist pour
nous donner envie de revenir en saison 3 mais sans vraiment de
frustration si la série était annulée comme c'était prévisible vu les
audiences vraiment catastrophiques. Et effectivement, la série a été
annulée et malgré mes propos, j'ai eu beaucoup de frustratrion à l'idée
de savoir qu'elle ne reviendrait pas. La série fait partie de celles
dont je regrette le plus l'annulation cette saison. Mais, tadam, coup de théâtre, début septembre, il a été annoncé que la plateforme de streaming, Roku avait acquis les droits de la série et mettait en chantier un téléfilm de Noël pour servir de conclusion à la série ! Levez la main si, comme moi, vous n'aviez jamais entendu parler de cette plateforme qui jusqu'à présent ne produisait pas de contenus originaux, c'était en fait une marque de décodeurs au départ. Bref, les fans ont été ravis et le téléfilm a été diffusé ce premier décembre et, comme je l'ai déjà regardé, je vous en parle succinctement. Il reprend là où la saison 2 s'arrêtait avec un petit résumé de Zoey pour les nouveaux venus et se passe durant la période de Noël. Le téléfilm est très chouette, dans l'esprit de la série et ça a été comme un beau cadeau de Noël. Beaucoup d'émotions dans l'histoire car c'était le premier Noël sans Mitch et chacun a géré les choses à sa manière et difficilement pour Zoey ou sa mère. Mais à l'issue des 1h39, chacun avait fait la paix avec ce deuil... Bien sûr il y a eu les autres personnages incontournables comme notre Mo et les autres ont été un peu en retrait, même Simon. Les morceaux musicaux chantés et dansés ont été top, surtout quand on sait qu'il a eu peu de temps pour les faire et ça a été vraiment chouette de voir Jane Levy autant chanter. Je ne pense pas que Roku donnera une nouvelle chance à Zoey mais au moins on a eu la satisfaction de passer encore un petit moment avec la jeune femme et son entourage...
30. Deux ans après sa saison 2,
American Gods est revenue pour une 3e saison
en début d'année. La saison 2 m'avait moins plu que la première et si
elle avait flirté avec les 4 étoiles et demie, elle n'était "qu'en" 4
étoiles car j'avais trouvé qu'elle brassait beaucoup de vent. La saison
3, elle, retrouve les 4 étoiles et demie (de justesse) alors qu'elle a
aussi brassé pas mal de vent ! :) Et pourtant, contrairement à beaucoup,
je l'ai énormément aimée. Pourtant c'était mal barré car à la fin de la
saison 2, la série avait tué l'un de mes personnages préférés et si
j'espérais le voir revenir à la vie dans la saison 3, mes espoirs ont
été vite douchés. Mais je ne sais pas pourquoi, la magie a opéré.
Peut-être grâce au look de Shadow Moon, chevelu et barbu :), peut-être
grâce au parcours de Laura, toujours un de mes personnages préférés,
peut-être parce que Dominique Jackson (Pose) et Danny Trejo (Machete)
ont alternativement occupé le corps de Mr/Mrs World avec Crispin Glover,
peut-être parce qu'à mon corps défendant, j'ai apprécié Tech Boy, sans
doute parce que j'ai aimé le parcours de Bilquis ou sûrement parce
qu'ils ont le chic pour nous donner des Leprechauns attachants, parce
que après Sweeney, on a eu Liam pour deux épisodes, incarnés par le
choupinou Iwan Rheon, qui, s'il excelle dans les rôles d'ordures, est
toujours sympathique à suivre dans les rôles de gentils. Ceci dit la
saison a été souvent de bric et broc, Wednesday a parcouru le pays pour
essayer de rallier les anciens dieux (avec une jolie séquence de départ
pour Demeter), Shadow s'est retrouvé dans la petite ville de Lakeview et
je me demande encore pourquoi (à part qu'il y avait Eric Johnson en
Shérif). Visuellement, la série a offert de très beaux moments et la fin
de saison a prouvé tout le machiavélisme de Wednesday et sa capacité à
manipuler les gens, il n'est pas Odin pour rien celui-ci ! Le season
finale nous a laissés avec beaucoup de choses à résoudre mais qui
resteront sans réponse car Starz a annulé la série ce qui m'a fortement
chagrinée.
31.
What
If... ? a été une série animée Marvel, mettant en scène les personnages
du MCU mais avec des destinées différentes dans des mondes parallèles.
Et s'il y avait eu Captain Carter (Peggy Carter) au lieu de Captain
America, et si c'était T'Challa qui avait été enlevé par Yondu et
n'était jamais devenu the Black Panther mais Star Lord à la place de
Peter, et si les Avengers n'avait jamais existé, Et si Doctor Strange
avait eu un destin différent, Et si Killmonger avait sauvé Tony Stark et
qu'Iron man n'avait jamais existé mais que Killmonger était resté un
méchant, et s'il y avait eu des zombies, Et si Thor avait été fils
unique, Et si c'était Ultron qui avait gagné et récupéré les pierres
d'infinité et si tous ces personnages avaient dû s'unir grâce au
"Watcher" pour en venir à bout et éviter la disparition des univers
parallèles ? Bref, vous voyez le topo. Je dois dire que j'ai beaucoup
apprécié tous ces épisodes dans lesquels beaucoup d'acteurs des
personnages vivants ont repris leur rôle, sauf Scarlett Johansson
remplacée par Lake Bell pour Black Widow (sniff) ou Brie Larson qui n'a
pas doublé la version animée de Captain Marvel, tout comme Robert Downey
Jr pour Iron Man ou Chris Evans pour Steve Rogers mais les autres
étaient là, notamment Chris Hemsworth, Samuel L. Jackson, Clark Gregg et
même Benedict Cumberbatch et surtout le regretté Chadwick Boseman
:'( J'ai trouvé ces histoires bien intéressantes, les dessins pas trop
mal fait, à part sur certains persos et j'ai juste trouvé dommage qu'on
fasse de Thor un idiot fini (mais il était comme ça dans le 1er Thor
donc ce n'est pas non plus une surprise) et si je pensais que chaque
épisode était indépendant, en fait, le 9e s'est chargé de réunir tout ce
petit monde. Et la fin ouvre la porte aux prochains films du MCU, le
Spider-Man et le Doctor Strange et il me tarde de les voir. En revanche,
je me demande comment tout cela s'inscrit par rapport à la TVA de la
série Loki. La série a été renouvelée pour une
saison 2, je suis bien curieuse de savoir quels personnages elle
abordera.
32.
J'ai
attendu d'avoir regardé le film Love, Simon pour voir Love, Victor, sa
série dérivée et ce n'était pas le cas lorsque la série a été diffusée
en juin 2020. Ce n'est que fin janvier que j'ai pu d'abord voir le film que j'ai beaucoup aimé et j'ai enchaîné avec la série
qui a été vraiment un grand plaisir à voir. Pour le 1er épisode, j'ai eu
un peu peur car les protagonistes avaient 2 ans de moins que ceux du
film et j'avais peur qu'on reste dans la banale série sur des ados de 16
ans. Et puis le charme a très vite agi et j'ai dévoré cette jolie
série. On est certes dans une série ado mais bien conçue, bienveillante
et touchant à de multiples thèmes, le premier étant bien sûr la
difficulté pour Victor à discerner son orientation sexuelle puis à
assumer son homosexualité dans un monde où il est toujours compliqué de
faire son coming out, même si les moeurs évoluent. La série a su
s'entourer de jeunes acteurs vraiment épatants, à commencer par le jeune
Michael Cimino (homonyme du réalisateur de Voyage au bout de l'enfer),
choupi et attachant comme tout dans le rôle de Victor. Mon chouchou,
comme celui de tout le monde, a été son pote Felix, un personnage
adorable, amusant et vraiment touchant. J'ai aussi beaucoup aimé Mia, la
petite amie de Victor, un personnage également touchant et, à mon grand
étonnement, j'ai aussi beaucoup aimé Lake, de prime abord, jeune fille
superficielle mais qui a su conquérir mon coeur au fil des épisodes par
sa vivacité et son humour. De toute façon, la série a su montrer des
personnages ayant de l'épaisseur et des fêlures, même le beau gosse un
peu brute, Andrew. J'ai aimé aussi que les adultes ne soient pas juste
des figures en arrière-plan et aient des histoires consistantes,
notamment les parents de Victor et leurs problèmes de couple. En fait,
le seul qui m'a fait ni chaud ni froid c'est Ben, par lequel Victor est
attiré. Cerise sur le gâteau, l'acteur incarnant Simon dans le film a
fait la voix off de son personnage durant toute la série et on a même eu
droit à un épisode avec Simon et Bram (et j'étais comme une gamine !
:D). La série a été renouvelée pour une saison 2 qui a été diffusée en
juin de cette année et que j'ai regardé quelques semaines plus tard. Une saison 2 aussi
feel good que la première, où Victor a dû gérer son coming out et sa
relation naissante avec Ben, les complications que cette relation a
entraînées, tout comme Felix et Lake, le jeune garçon devant, en plus,
gérer la maladie de sa mère, bipolaire, sujet qui m'a particulièrement touchée au coeur
car la maladie est présente dans ma famille et cela m'a rendu Felix encore plus
chou... Les parents de Victor, eux, ont dû faire face à leurs problèmes
conjugaux, avec sérieux mais aussi des pointes d'humour. Je n'oublie pas
Mia qui m'a beaucoup touchée. Le personnage de Pilar, la soeur de
Victor, a pris un peu d'épaisseur et je l'ai bien appréciée et il y a eu
un petit nouveau, Rahim, très sympa mais qui a mis un peu le bazar dans
la relation entre Victor et Ben (non pas qu'ils aient besoin de lui
pour ça) La série a su faire évoluer ses personnages, leur faire gagner
un peu de maturité, leur faire prendre conscience que le premier amour
n'est pas forcément pour toujours et a continué à parler de sujets
sérieux, parfois douloureux, tout en gardant son ton léger et cela a été
une belle réussite. Le season finale s'est terminé sur un cliffhanger
qu'on ne devrait plus faire, tant c'est cruel pour nos petits coeurs
mais heureusement la série a été renouvelée pour une saison 3.
33.
J'adore
Legends of Tomorrow et son côté complètement décalé et fou et je suis
toujours ébahie de la voir être renouvelée chaque saison tant elle fait
tache dans l'Arrowverse. C'est donc la saison 6 qui a été diffusée
tardivement (de mai à début septembre) et si j'ai toujours beaucoup
apprécié les épisodes et qu'elle reste en quatre étoiles et demie, force
est de constater qu'elle m'a un chouya moins convaincue dans
l'ensemble. D'ailleurs, elle n'a qu'un 18/20 et aucun 19 dans ma
notation Seriebox des épisodes, contrairement aux années passées. Pourtant c'était
sympa à voir, avec cette fois-ci des aliens, des surprises (Gary !), des
révélations, des moments choupis (Sara et Ava 4eva) mais j'ai eu
l'impression que les scénaristes en faisait parfois des tonnes pour en
faire des tonnes (je ne sais pas trop si vous voyez ce que je veux
dire...) et non pour servir la série et qu'ils ne savaient pas quoi
faire de certains personnages. J'aime Behrad, par exemple, mais il ne
sert pas à grand chose, tout comme Nate d'ailleurs et on a bien vu
qu'ils ne savaient plus trop quoi faire de Mick Rory, même si sa
storyline a été amusante. D'ailleurs Dominic Purcell a quitté la série à
l'issue de la saison (c'était annoncé depuis plusieurs semaines).
Perso, je dois dire que Ray et Nora m'ont manqué mais j'ai bien aimé la
nouvelle recrue, Spooner et Astra. Et j'adore Zari, quelle que
soit sa version. Quant à John Constantine, il a dû faire face à ses
démons, est a tiré sa révérence. Mais on sait déjà que Matt Ryan
reviendra (est revenu, maintenant) sous une autre forme (mais zut pour Constantine !). Le season
finale s'est terminé sur un big cliffhanger mais on n'a pas eu longtemps
à attendre pour savoir la suite car 1) la série a été renouvelée pour
une saison 7 et 2) elle a débuté dès la rentrée de la CW en octobre,
contrairement aux autres années, soit 5 semaines à peine après la fin de
la saison 6. Elle est en cours de diffusion. En revanche, j'ai un peu peur que cette 7e saison soit la dernière d'après des trucs que j'ai vu passer sur l'insta de Caity Lotz (Sara Lance). J'espère me tromper...
34.
Away a été une série diffusée sur Netflix en septembre 2020 et que j'ai
beaucoup aimée. Racontant l'histoire d'Emma Green, commandante à la
Nasa et partant avec un équipage international pour la première mission
sur Mars, en laissant son mari et sa fille ado pendant 3 ans, elle a
plus été une série familiale qu'une série SF. Portant sur les relations à
distance des différents membres d'équipage, sur la difficulté de gérer
l'absence pour ceux restés sur terre, sur les relations au sein même de
l'équipage, j'ai d'ailleurs été assez étonnée qu'un équipage devant
cohabiter pour une telle mission ne soit pas plus soudé au départ et
était même franchement antagoniste pour certains membres. Bien sûr à
l'arrivée sur Mars, ils étaient tous unis et forgés par les épreuves et
les obstacles survenus au cours du vol aller mais j'ai trouvé ça
bizarre, même si c'était pour le bien de la série (si tout s'était bien
passé, il n'y avait plus rien à dire :D). J'ai beaucoup aimé les
acteurs, à commencer par Hilary Swank, magnifique dans le rôle d'Emma
Green, devant gérer les dissensions, voire les mutineries, dans sa
navette, tout en ressentant l'éloignement avec sa famille, ou encore Josh
Charles que j'adore et qui a fait un magnifique époux pour Emma. Les
acteurs jouant les astronautes étaient également très bons, très
réalistes. Même si j'ai trouvé que le season finale aurait pu convenir
pour un series finale (après tout on les voyait poser le pied sur Mars),
j'ai été triste que Netflix annule la série car j'aurais bien aimé voir
le retour de l'équipage et la réunion avec les êtres aimés...
35. L'an dernier, il avait suffit d'une petite bouille trop chou à la fin du
premier épisode du
Mandalorian pour faire fondre le coeur de la planète
et attirer l'attention sur cette première série dérivée de Star Wars de
la plateforme Disney +. J'avais beaucoup aimé la saison 1, surtout pour
Baby Yoda et parce que j'aime l'univers Starwars mais il lui avait
manqué quelque chose, notamment à cause de ses épisodes un peu décousus
et l'apparition de personnages qui ne restaient qu'un épisode. Le début
de la saison 2 a été un peu dans la même veine, très sympa à voir, avec
toujours un générique de fin génial, fait d'illustrations de scènes clés
de l'épisode et avec une musique que j'adore et presque des stand alone.
En plus, en faisant beaucoup de fan service pour ceux qui ont regardé
les séries animées Clone Wars et Rebels, cela m'a laissée parfois sur le
bord de la route car je n'ai jamais regardé ces séries et donc pour moi
Ahsoka Tano et Bo K
athan ne
représentaient rien d'autre pour moi que des personnages intéressants
mais comme l'étaient tous les autres. Mais épisodes après épisodes, la
saison 2 a su se structurer, faire revenir des personnages (je pense
notamment à Fennec joué par Ming Na Wen) et un certain Mandalorian
emblématique autre que le nôtre et proposer une vraie storyline. Et en
plus, on a appris le nom de Baby Yoda (Grogu...) et on a eu peur pour
lui... Le dernier épisode était très chouette avec des personnages
féminins badass, des chouettes combats et puis, est arrivé celui qu'on
n'attendait sûrement pas, Ze Jedi (non ce n'est pas Obi Wan :)) rajeuni
numériquement de 25 ans, avec son sabre laser à la lame verte et son
Droïde et qui a sauvé tout le monde, pris Baby Grogu avec lui (ce qui
nous a ému.e.s, comme ça a fait pleurer Din Jarren, notre Mandalorian) et
est reparti comme il était venu, avec classe et nous laissant bouche
bée. Parce que, whaattt ??? À l'heure où on sait pratiquement tout des
épisodes à venir (genre l'épisode de fin d'année de Doctor Who où l'on
savait déjà qui était dans l'épisode et se qu'il se passait dedans des
semaines avant la diffusion), mais comment Disney a-t-il encore fait
pour garder secrète cette apparition ??? Là pour le coup, le fan service
était très à mon goût. L'épisode s'est terminé sur une scène bonus
annonçant un spin-off sur Boba Fett (qui sera diffusé dans quelques jours) et, The Mandalorian ayant été
renouvelée pour une saison 3, je serai très curieuse de voir ce qu'ils
vont nous concocter et j'espère qu'on reverra Baby Grogu !
36. Lors de sa diffusion, j'avais abandonné
The Magicians au bout de 6
épisodes. J'avais trouvé les débuts lents et m'étais même endormie à
plusieurs moments, alors que je regardais la série les après-midis. Et
puis j'ai vu des copinautes, en particulier Yoda Bor et Shipou, en faire
les éloges et je me suis dit que je passais certainement à côté de
quelque chose. Du coup, je l'ai mise dans mon Challenge Séries 2021 et
je ne le regrette pas du tout car j'ai finalement énormément aimé la
série car elle est devenue bien plus qu'un Harry Potter à l'école des
sorciers/Monde de Narnia dépressif et sous hallucinogènes. Déjà, j'ai un
peu mieux accroché aux 6 premiers épisodes et aimé les saisons 1 et 2
parfois sombres et cruelles mais c'est surtout les saisons 3-4-5 que
j'ai particulièrement aimées. Il faut dire qu'il y a eu de très
chouettes épisodes (mon préféré étant celui où Eliot et Quentin vivent
ensemble pendant des décennies, il m'a bien fait pleurer...), de
magnifiques trouvailles, des moments très sombres, d'autres cocasses ou
complètement barrés, des moments musicaux que j'ai adorés et je trouve
vraiment chouette que Syfy ait accordé 5 saisons à une série assez
atypique (un peu comme avec Wynonna Earp finalement). Mais ce sont
surtout les personnages que j'ai aimés. D'abord Eliot et Margo, mes
préférés, Margo ayant été vraiment la badass de la série avec des
répliques que j'ai souvent adorées et Elliot, parce que Eliot quoi ! :D
J'ai aussi adoré Penny (la version prime et la version 23) alors que ce
n'était pas gagné au début. Mais j'ai trouvé très chouette l'évolution
du personnage. J'ai aussi beaucoup aimé que des personnages à priori
secondaires prennent de l'ampleur au fil des épisodes, comme Josh et
Fen, j'ai aussi trouvé amusants Todd et Hayman et Karli a su me
convaincre peu à peu. J'ai adoré détester Marina dont
l'actrice a toujours le chic pour incarner ce genre de personnage
trouble ou psychopathe et j'ai fini par aimer Julia alors qu'au départ,
ce personnage me sortait par les yeux. Mais Jerôme m'avait prévenue que
je finirais par l'apprécier et il a eu raison. Ce qu'elle vit en saison
1 est difficile et ensuite le personnage a su évoluer et devenir
intéressant. En revanche, une que je n'ai jamais aimée, c'est Alice. Sa voix
nasillarde et le personnage dans son ensemble m'ont hérissée pendant les
5 saisons. Je n'ai pas trop parlé de Quentin avec lequel j'ai parfois
eu du mal mais qui était un personnage intéressant. Un peu moins
flamboyant que certains mais essentiel à l'histoire bien sûr. Et ce qui
lui arrive en fin de saison 4 est surprenant (enfin surprenant pour ceux
qui ont vu la série en direct, moi j'avais été spoilée lors de sa
diffusion) mais finalement très bien pour redynamiser la série qui a
offert une très bonne saison 5. La série a été annulée pendant la
diffusion de cette saison 5, début 2020, mais apparemment les
showrunners se doutaient de cette annulation et la fin de la saison a
été pensée comme un series finale que j'ai trouvé très satisfaisant,
même si un peu rushé. Mais c'est bien qu'ils aient trouvé le moyen de
conclure la série car ça m'aurait énervée que les personnages restent en
plan et nous avec. Là, ce n'est pas le cas et j'ai pu quitter les uns
et les autres en sachant qu'ils vivaient leur vie quelque part...
Peut-être les reverra-t-on un jour, sur cette Terre ou dans une autre
dimension...
37.
Miss Scarlet and the Duke a été une
série dont je n'avais absolument pas entendu parler et que j'ai
découverte grâce à Yoda Bor qui a l'art de dénicher des perles. Dans un
de ses articles, elle parlait des séries qu'elle n'avait pas eu le temps
de regarder et celle-ci m'avait bien attirée. Comme je cherchais une
série courte pour finaliser mon Challenge Séries 2021, ni une ni deux,
je l'y ai mise et c'est presque la première série que j'ai regardée pour
le challenge et franchement ce fut un délice. Miss Scarlet est
l'histoire d'Eliza Scarlet qui reprend l'agence de détective de son
père, à la mort de celui-ci. Seulement, nous sommes à l'ère victorienne,
après 1880 et les femmes n'ont pratiquement aucun droit à part se
marier et pondre des enfants. Mais Eliza a été élevée, par son père, à être opiniâtre et indépendante et ce n'est pas cela qui va l'arrêter,
même si elle va avoir besoin de 3 hommes pour l'aider. Tout d'abord le
sexy policier de Scotland Yard, William "Duke" Wellington, qu'elle
connaît depuis l'enfance et avec lequel elle a une relation houleuse car
elle l'exaspère tout en l'attirant, Rupert Parker, gentil garçon et
beau parti (dont la mère voudrait bien qu'il se marie avec eliza mais qui ne sait pas qu'il est gay) qui propose plutôt une association
d'affaires avec la jeune femme et Moses, un grand gaillard jamaïcan,
criminel mais dont Eliza a su se faire un allié. Tout cela, plus
l'ambiance, les autres personnages (j'ai beaucoup aimé la gouvernante
d'Eliza) donne une série dynamique et pleine de charme malgré des
intrigues et notamment la principale, un peu conventionnelles. Diffusée
avant la pandémie, une saison 2, même si pas encore annoncée
officiellement, était sur les rails avec tournage en septembre 2020.
Mais le Covid a repoussé tout cela et il n'y avait encore rien d'annoncé
quand j'ai regardé la série. Mais l'annonce officielle a enfin eu lieu en mars dernier et le tournage a commencé en août et j'en suis
vraiment ravie car j'ai adoré le caractère de Miss Scarlet et ses passes
d'armes avec le grognon Duke. Pour le moment, pas de date de diffusion mais ce sera durant l'année 2022.
38.
Debris a été la série SF de la mi-saison, diffusée que NBC, à la
Fringe-like, voire X-Files-like et créé par un des créateurs de Fringe.
Une excellente surprise en ce qui me concerne alors que ces dernières
années, les séries de SF sur les Networks m'avaient, au mieux, bien plu
(Manifest à ses débuts), au pire, ennuyée (comme Next dont je parle tout en bas ;)). Là,
je dois dire que j'ai été très enthousiaste devant cette histoire de
débris venus de l'épave d'un vaisseau spatial et qui se sont écrasés sur
Terre (principalement aux USA of course) et qui produisent des phénomènes
mystérieux voire donnent des pouvoirs aux gens au fur et à mesure qu'ils
s'activent. Deux agents, l'un du FBI (ou de la CIA), l'autre du MI5,
collaborrent pour retrouver ces débris, mandatés par leurs agences
respectives qui leur cachent bien des choses. En face, une bande de
vilains qui veulent s'approprier les débris. Ça a été une série super
bien foutue, avec de très chouettes épisodes, en particulier, un double
épisode sur une boucle temporelle et j'ai adoré les deux personnages
principaux, Bryan et Finola et les acteurs qui les incarnaient. Le
dernier épisode a été joussif à suivre, avec un guest de luxe en la
personne de John Noble (ajoutant à la vibe Fringe), et nous laissant sur
des cliffhangers dont l'un très intrigant mais qui ne trouveront pas
d'explications car la série a été annulée au bout de cette saison 1. Il
fallait s'y attendre car la série ne marchait pas et, de toute façon, les
séries du genre ont toutes été rapidement annulées ces dernières années
(sauf Manifest). À mon avis, elle n'avait pas du tout sa place sur un
Network et aurait été mieux sur une plateforme de streaming avec
cependant une diffusion hebdo. Je regrette vraiment qu'elle ait été
lâchée comme cela par NBC me laissant frustrée et en colère car cela
faisait longtemps que je n'avais pas été enthousiasmée par une telle
série...
39.
J'avoue
que je n'avais aucune intention de regarder cette série sortie pour
Noël mais, après le buzz qu'elle a suscitée (surtout de la part de mes
copinautes qui adorent la romance historique) et parce que j'avais envie
de légèreté, je me suis décidée à regarder Bridgerton début février et je dois
dire que j'ai beaucoup aimé cette série. Bon je suis un tout petit peu
étonnée de la retrouver en quatre étoiles et demie (même si assez proche
des quatre étoiles) mais finalement cette place n'est pas surprenante
car sa notation a été à l'image de ce que j'ai aimé voir. C'était une
série parfaite pour les frimas de février, avec de la romance, des beaux
mecs, des jeunes filles en fleurs, des costumes magnifiques et des
décors somptueux. Parfois, il n'en faut pas plus pour accrocher à une
série et, en plus, cela m'a rappelé les Barbara Cartland que je dévorais
jeune fille entre deux lectures classiques :) Bref, tirée d'une série
de roman de Julia Quinn, la série porte sur la famille Bridgerton, la
mère Violet, veuve et ses 8 enfants, nommés par ordre alphabétique, de A
pour Anthony à H pour Hyacynth. Dans cette première saison, le couple
phare est Daphné Bridgerton, 4e enfant de la fratrie et de Simon, Duc
d'Hastings qui s'est juré de ne jamais se marier ni d'avoir d'enfant afin
de ne pas perpétuer sa lignée par vengeance envers sont père.
Évidemment, tous ses beaux principes vont voler en éclats lorsqu'il va
rencontrer Daphné qui va lui proposer un marché car, évidemment, la
belle fait son entrée dans le monde et on s'attend à ce qu'elle soit
(bien) mariée dans la minute qui suit, ce qui l'agace prodigieusement.
J'ai beaucoup aimé ces deux personnages, Simon étant un régal pour les
yeux et Daphné valant bien mieux que la petite chose timide qu'on nous
présente dans le premier épisode. Autour d'eux, toute une myriade de
personnages, certains sympathiques, d'autres non, j'ai beaucoup aimé
Eloïse, la soeur de Daphne, féministe et engagée qui voudrait refuser le
diktat de sa société et Penelope, son amie, donc la famille est mal vue
par les bien-pensants et qui en pince pour Colin, un des frères
Bridgerton. Avec, pour surveiller tout cela, Lady Whistleblower, une
commère à la Gossip Girl, qui sait tout, voit tout et dévoile tout.
J'ai un peu regretté d'apprendre son identité à a fin de la saison,
j'aurais aimé un peu de mystère, même si j'avais deviné qui c'était. Le
tout a donc été très charmant, il a juste manqué une vraie analyse
critique à la Jane Austen, même si les différences de classes et la
condition des femmes ont été un peu évoquées mais Bridgerton a été un
petit bonbon savoureux et très amusant à regarder, trop vite englouti et
qui m'a fait un bien fou. La série a été vite renouvelée pour une
saison 2 (et même 3 et 4 !) et j'en suis ravie. Elle portera sur Anthony, qui m'indifférait
un peu dans la saison 1 mais je ne demande qu'à être convaincue. Cette saison 2, on l'a appris il y a quelques jours, sera dispo le 25 mars. Ah et
j'ai oublié de dire que c'était la toute première fois que je regardais
une série initiée par Shonda Rhimes et si ses autres séries ne m'ont
jamais attirée, je suis ravie d'avoir regardé celle-ci et j'ai hâte de
voir la suite. En attendant, je pense que je vais lire les romans :) Edit : je ne les ai toujours pas lus.
40.
Schmigadoon
m'a attirée dès l'annonce de son titre (tiré de Brigadoon, une comédie
musicale que j'adore) et sa bande-annonce. C'est l'histoire d'un couple
new-yorkais en crise qui se retrouve dans un village magique, invisible
au monde, lors d'une randonnée et dont ils ne pourront sortir que s'ils
règlent leur différents et trouvent le véritable amour (entre eux ou
avec d'autres). Les habitants de Schmigadoon vivent comme dans les
comédies musicales des années 40-50 et un univers très colorés et
passent leur temps à chanter et évidemment j'ai adoré le concept. Le
casting était excellent, j'ai beaucoup aimé Keegan Michael Key et Cecily
Strong mais aussi tous les autres, en particulier Alan Cumming, Kristin
Chenoweth, Aaron Tveit et Jaime Camil, les chansons étaient très
chouettes (le fait que j'adore ce genre de musicals a bien aidé :)) et
la fin ouverte tout en étant satisfaisante en cas de non reconduction de
la série. Pour le moment, son statut reste indéterminé.
41.
9-1-1 est revenue pour sa saison 4 en debut d'année 2021, sa diffusion
ayant été repoussée pour cause de Covid. Covid qui a d'ailleurs été
intégré dans la série et j'ai trouvé ça très bien. La série a, bien sûr,
débuté par un événement catastrophique spectaculaire comme elle en a
l'habitude et s'est poursuivie dans la même veine avec toujours des cas
improbables, bien souvent, mais toujours passionnants à suivre. J'ai
vraiment beaucoup aimé cette saison, à l'instar des trois premières que
j'avais regardées en mai 2020 et elle flirte avec le quatre étoiles et
demie. Chaque personnage principal de la casernee 118 a eu droit à sa
storyline, le couple Athena/Peter a été assez malmené pendant toute la
saison et j'ai eu peur que cela se termine mal entre eux (spoiler :
heureusement que non !), Hen et Karen, servant de famille d'accueil, ont
fait la douloureuse expérience de comprendre que "accueil" ne signifiait pas
"adoption" et Hen a repris des études tout en accueillant sa mère,
Chimney et Maddie ont vécu une grossesse, un accouchement et sont
devenus parents avec ce que cela implique psychologiquement pour la
mère. J'ai beaucoup aimé qu'ils traitent aussi bien de la dépression
post-partum. Buck et Eddie ont été un peu en retrait une bonne partie de
la saison mais ont chacun vécu des histoires sentimentales (et non, pas
l'un avec l'autre, comme beaucoup l'espéraient), Buck a eu des révélations
sur son enfance et les deux jeunes gens ont surtout eu droit à une fin
de saison épique et stressante. Même Sue et Josh, personnages
secondaires du centre d'appel ont eu droit à un très chouette épisode.
Et Albert, le demi-frère de Chimney a aussi eu droit à son histoire.
Seul l'épisode où Michael, l'ex mari d'Athena, a été mis en avant ne m'a
pas vraiment convaincue. Le season finale a été passionnant à suivre
sans grand cliffhanger à la fin mais des conclusions intéressantes et la
série a été renouvelée pour une saison 5 et elle a débuté à la rentrée des networks.
42. En manque de séries comme Grantchester, j'ai entendu parler de
All
Creatures Great and Small quelque temps avant sa diffusion début
septembre 2020, grâce à
Radiotimes (site incontournable pour dénicher
des séries anglaises sympas). Tirée d'une série de romans (en partie
autobiographiques) déjà adaptés en série et film, la série 2020 parle de
James Herriot, un jeune vétérinaire qui trouve un emploi d'assistant
dans la campagne anglaise, le Yorkshire plus précisément, juste avant la
seconde guerre mondiale. Le vétérinaire local, Siegfried Farnon, qui
l'emploie, est un homme d'âge moyen bourru mais avec, au fond, un bon
coeur. Et la gouvernante de la maisonnée, Mrs Hall est fort sympathique.
Autour d'eux gravitent, Tristan, le frère de Farnon, qui a raté l'examen de véto
plusieurs fois et qui est bon gars mais préfère s'amuser, Helen, une
jeune femme qui plaît à James mais qui sort avec le hobereau du coin
joué par Matthew Lewis (notre Neville Londubat bien connu) et plein de
personnages hauts en couleur. C'est une série qui m'a beaucoup plu, que
j'ai trouvée très sympathique à regarder avec sa vibe Grantchester et
c'est aussi la dernière série dans laquelle on a pu voir jouer Dame
Diana Rigg, dans un rôle savoureux et qui est décédée pendant la
diffusion de la série. Le season finale a été à la fois joyeux et triste
pour James. Mais l'épisode de Noël doux amer a été porteur d'espoir
pour le jeune homme à la fin. Et a vu Siegfried se décider enfin à
avouer (maladroitement) ses sentiments à la jeune femme qui lui plaisait
:) La série ayant été renouvelée pour une saison 2, j'étais très contente !
Saison 2 qui a déjà été diffusée à partir de mi-septembre mais dont je
ne vous parlerai que l'année prochaine. Petit teasing, je l'ai encore
plus aimée que la première...
43.
Beforeigners ou Fremvandrerne est une série norvégienne que j'ai
découverte chez Yoda Bor et je dois dire que le pitch m'a de suite
attirée. Imaginez qu'un jour, des gens de 3 époques différentes, l'âge de
pierre, l'époque Viking et les années 1800, apparaissent subitement
partout dans le monde en surgissant dans la mer via un flash. C'est donc
comme cela que commence la série, qui se déroule 15 ans après les premières
apparitions qui continuent toujours. Depuis 15 ans donc, les Beforeigners
comme on les appelle vivent entre eux ou se sont intégrés à la société
mais ils ne sont pas toujours très bien vus. L'une d'elle, une Viking
nommée Alfhildr Enginsdottir, est la première Beforeigner à intégrer la
police et on la met en équipe avec un flic désabusé et accro à une
drogue qui a servi à faciliter la transition des arrivants et qui se
vend dorénavant sous le manteau. Ils doivent enquêter sur la mort d'une
beforeigner décédée dans des conditions suspectes... Je ne vais pas vous
raconter les 6 épisodes mais sachez que j'ai énormément aimé cette
série originale et qui changeait un peu de par son origine norvégienne
et franchement palpitante à voir. J'ai adoré les personnages d'Alfhildr
et de Lars (le flic drogué), Urd la copine d'Alfhildr et d'autres
personnages hauts en couleur (vous pouvez imaginer le choc des
civilisations entre les gens de la préhistoire, les Vikings et nous). Et
bien sûr le mystère s'est épaissi au fil des épisodes pour nous donner
des pistes WTF dans le season finale. Heureusement la série a été
renouvelée pour une saison 2 dont la diffusion est en cours, je vous en reparle l'an prochain.
44.
Lors
de sa diffusion, en novembre 2020, The Flight Attendant ne m'a pas du
tout attirée mais j'ai commencé à entendre de très bons échos et j'ai
regardé la bande-annonce que j'ai trouvée sympa et Tequi qui l'avait
regardée a fini de me convaincre. Je l'ai donc vu début février et je
dois dire que j'ai beaucoup aimé cette série, à la fois thriller
psychologique et d'espionnage, très rythmée et avec un humour noir
bienvenu. On suit donc Cassie, une hôtesse de l'air, qui lors d'une
escale à Bangkok, a une aventure avec l'un des passagers (le très sexy
Michiel Huisman donc ça aide) et se réveille le lendemain auprès de son
cadavre égorgé. Dès lors, sa vie va aller de Charybde en Scylla, surtout
parce qu'elle panique, efface les traces de sa présence et s'enfuit et
qu'elle se réfugie dans l'alcool, la vodka de préférence à toute heure
de la journée. La série porte donc sur les efforts de la jeune femme
pour découvrir qui a tué son amant d'un soir et essayer de ne pas se
faire tuer à son tour et sur son parcours personnel depuis son enfance
marquée par la boisson dès son plus jeune âge à cause d'un père qu'elle
idôlatrait. Kaley Cuoco est vraiment excellente dans le rôle de Cassie,
qu'elle arrive à rendre vraiment attachante alors que le personnage est
franchement pénible parfois. J'ai aussi adoré Michelle Gomez et j'ai
aimé la façon qu'avaient trouvé les scénaristes pour faire intervenir
Michiel Huisman tout au long de la saison. Et Annie, l'amie avocate de
Cassie a été un chouette personnage également. Il n'y a que la storyline
de la collègue de Cassie, Megan qui m'a laissée de marbre et a été même
de trop. Pourtant j'adore Rosie Perez. La série a été renouvelée pour
une saison 2, j'en suis ravie même si la saison 1 se suffisait à
elle-même et se terminait de façon satisfaisante. Je me demande bien ce
qu'ils vont faire endurer à cette pauvre Cassie. Pas de date de diffusion pour le moment.
45. On ne l'attendait plus vraiment mais la saison 4 de
Fargo a été diffusée
à l'automne 2020 (au lieu du printemps précédent comme initialement
prévu) et, contrairement, aux 3 saisons précédentes que je regardais
plus tardivement avec mon homme, c'est en direct que j'ai pu la suivre
(car le mari m'a lâchée mais l'a regardée finalement quelques semaines après...). Une
saison de très bonne facture mais moins prenante que les autres car peu
originale. Une histoire de guerre entre différents clans de la pègre,
des Italiens et des Afro-américains en 1950 à Kansas City. Le premier
épisode était très prometteur, j'avais beaucoup aimé l'évolution des
gangs au fil des ans mais ce fut ensuite un peu moins bon au niveau de
l'histoire et j'ai trouvé que 11 épisodes c'était un peu trop. 8
auraient amplement suffi. Cependant, il y a des choses qui m'ont
vraiment plu, à commencer par la réalisation, j'adore comment cette
série est filmée, et là il y a eu des plans géniaux à chaque épisode.
Les acteurs ont été en grande partie excellents, notamment Chris Rock
qui a été la très bonne surprise de la saison dans le rôle du parrain
noir. J'ai aussi adoré Jessie Buckley dans le rôle de l'infirmière
psychopathe et très représentative de l'esprit Fargo. Je pense que c'est
grâce à elle que la série est en 4 étoiles. Jason Schwartzman a été
savoureux en capo italien. celui qui jouait son frère était plus
caricatural ce qui est dommage (mais il a eu une fin tellement con que
ça m'a fait marrer). J'ai aussi beaucoup aimé voir Ben Whishaw et
Timothy Olyphant qui a joué deux fois un marshall dans deux séries
différentes, celle-ci et The Mandalorian, diffusée en même temps et la
jeune actrice qui jouait la jeune Ethelrida était également très bien.
La saison s'est terminée par un bain de sang et si je me suis demandé
toute la saison le rapport à Fargo, il a fallu attendre la scène
diffusée durant les credits pour avoir la réponse, très savoureuse.
46. On n'aura pas eu à attendre bien longtemps pour avoir la saison 2 de
Snowpiercer puisqu'elle a été diffusée à peine 6 mois après la première.
Et j'ai beaucoup aimé cette 2e saison, si bien qu'elle flirte avec le 4
étoiles et demie alors qu'elle était en 3 étoiles et demie auparavant.
Il faut dire que la saison 2 a été de très bonne facture et amené par un
cliffhanger alléchant en fin de saison 1 puisqu'on apprenait que
Wilford, maître supposé du Snowpiercer et laissé pour mort par Mélanie
il y a 7 ans, était bien vivant, qu'il avait son propre train, Big Alice
qui venait de harponner Snowpiercer. La saison 2 aura consisté aux
efforts de Layton, Melanie, Bess et quelques autres à instaurer une
démocratie dans le train tandis que Wilford, lui, aura manigancé pour
reprendre le contrôle du train, avec ou sans succès, je ne vous le dirai
pas :) C'est Sean Bean qui a incarné Wilford et en a fait un personnage
machiavélique passionnant à voir, j'ai toujours adoré Mélanie mais là
c'est Ruth que j'ai particulièrement appréciée car si elle a balancé une
bonne partie de la saison entre sa fidélité entre un idéal Wilford du
fait de sa position et la justice pronée par Layton, cela a donné un
personnage intéressant et touchant. J'ai aussi beaucoup aimé Alex, la
fille retrouvée de Mélanie. Quant à cette dernière, elle a vécu bien des
épreuves... Le season finale a une fois de plus rebattu les cartes et
laissé sûrement un personnage sur le carreau (mais comme on dit "no
body, no death" :)) et j'ai hâte de voir la saison 3 car la série avait
été renouvelée avant même la diffusion de la saison 2. Saison 3 qui va arriver le 24 janvier prochain.
47.
Quand
Grace and Frankie a commencé sur Netflix, elle ne faisait pas partie
des séries que j'avais envie de découvrir. Mais au fil des années et
avec les bons échos qu'elle avait, elle m'a tentée et j'ai fini par la
mettre dans mon challenge séries cette année. Et je ne le regrette pas
car j'ai beaucoup aimé les six saisons de cette série très sympathique.
Grace et Frankie sont donc deux septuagénaires qui tombent des nues
lorsque leurs maris respectifs, associés au sein d'un cabinet d'avocats,
leur annoncent que 1) ils s'aiment depuis 20 ans et 2) qu'ils les quittent
et vont se marier ensemble. Pour les deux femmes c'est la douche froide
et elles vont être obligées de cohabiter dans la maison secondaire qui
donne sur la plage, alors qu'elles ne s'aiment pas et sont à l'opposée
l'une de l'autre. Grace est psychorigide et collet montée, Frankie, baba
cool new age, aimant fumer régulièrement son joint et adepte de
médecines parallèles. Et, contre toute attente, les deux femmes vont
finir par s'apprécier et devenir les meilleures amies. Autour d'elles
gravitent, outre les deux ex-maris, les enfants, les deux filles de
Grace, Brianna (asociale et que j'ai adorée) et Mallory et les deux fils
adoptifs de Frankie, Coyote et Nwabudike dit Bud. Les 4 ayant tous
entre 30 et 40 ans. Ce que j'ai aimé, outre les situations très drôles,
ce sont les thématiques abordées (la santé, l'amour, l'argent, le regard
des autres) et notamment la vie de ces femmes approchant les 80 ans. Je
suis encore loiiin de les avoir mais je ne suis pas non plus de la
prime jeunesse et cela m'a parfois bien parlé :) J'ai juste trouvé que
le couple Sol/Robert était un peu le maillon faible de l'ensemble et
leurs histoires pas toujours très drôles mais surtout parce que le
personnage de Robert est assez chiant. En revanche, j'ai bien sûr adoré
Grace et Frankie. J'adore Jane Fonda depuis toujours et, à plus de 80
ans (elle vient juste d'en avoir 84), je la trouve toujours superbe. Oui on sait
qu'elle s'est fait retoucher le visage mais c'est tellement naturel que
ça ne choque pas et surtout il n'y a pas que l'apparence, il y a aussi
la vivacité d'esprit et l'allure. Bref, elle est géniale en Grace dans
laquelle je me suis beaucoup retrouvée. Frankie est le personnage que
j'ai préféré, bien qu'elle soit tout ce que je n'aime pas et l'antithèse
de Grace. Mais Lily Tomblin est tellement drôle qu'elle est géniale.
J'ai été vraiment triste de quitter tout ce petit monde au bout de 6
saisons et 78 épisodes, d'autant plus que la saison 7 a été retardée à
cause du Covid. Elle a été annoncée comme la dernière, elle aura 16
épisodes (contre 13 pour chaque autre saison). Le tournage a repris il y
a quelques mois et on parle d'une diffusion début 2022 (et qu'elle
serait diffusée en deux parties de 8 épisodes). Moi, j'ai vraiment hâte
qu'elle revienne et de retrouver ces deux personnages qui prouvent que
vieillir n'est pas une fin en soi, même si ce n'est pas toujours facile,
ainsi que ceux qui gravitent autour d'elles. Edit : Surprise, Netflix a
mis en ligne 4 épisodes de la saison 7 en août et ça a été un vrai plaisir de
retrouver nos deux amies et leur entourage ! Je n'ai pas grand chose à
dire sur ces 4 épisodes qui étaient juste une petite sucrerie pour nous
faire attendre et c'est surtout frustrant d'avoir dû s'arrêter à ces 4
épisodes. J'ai hâte de voir la suite maintenant !
48. La saison 2 de
The Boys a été diffusée en septembre 2020 avec un mode de
diffusion inédit (il y a un an) pour Amazon Prime, à savoir hebdomadaire, ce que j'ai
beaucoup apprécié. La saison 1 m'avait beaucoup plu sans qu'elle
m'enthousiasme à 100%, ça a été la même chose pour la saison 2. Toujours
aussi déjantée, irrévérencieuse et très violente, il m'a toujours
manqué un quelque chose pour que j'adore et j'adhère à fond. Les
superhéros, psychopathes pour la plupart, ont intégré une nouvelle
héroïne, Stormfront (que j'ai beaucoup aimée d'ailleurs), au passé
trouble et le pendant d'Homelander en matière de machiavélisme et
cruauté. Les Boys ont essayé, avec plus ou moins de succès, de dévoiler
les méfaits de Vougt, Hughie s'est encore pris des boyaux et de la
cervelle je ne sais combien de fois et j'ai arrêté de compter le nombre
de fois où Butcher a dit "cunt" :D J'ai adoré Frenchy, malgré son très
mauvais parlé français ;D ainsi que son histoire avec Kimiko. Le
cliffhanger de la saison dernière a connu une issue dramatique lors du
season finale et ce season finale a aussi rebattu quelques cartes avec
une révélation assez surprenante et un peu de mieux pour certains de nos
Boys. Au cours de la saison, on a eu des guests de choix avec Goran
Vijnic (dont la storyline avec Deep m'a inintéressée comme pas
possible), Jim Beaver, Shawn Ashmore ou encore Giancarlo Esposito dans
le même genre de rôle qu'il fait d'habitude. La série a été renouvelée
pour une saison 3 et j'en suis ravie car, malgré mes réserves, j'aime
beaucoup la regarder et, en plus, on a appris avant la diffusion de la
saison 2 que Jensen Ackles aurait un rôle dans la 3e, du coup, j'ai très
hâte :D Mais pour le moment, pas de date de diffusion. On sait juste que la saison est finie de tourner.
49.
9-1-1 Lone Star n'a pas eu à rougir de la comparaison avec sa grande
soeur pour sa saison 2 qui a été pratiquement aussi enthousiasmante que
la 4e de 9-1-1, même si elle se retrouve un peu moins bien classée. Dans
la même veine que la version de Los Angeles, on a suivit la caserne 126
d'Austin au temps du Covid (qui a mystérieusement disparu au cours de
la saison sans qu'on sache pourquoi...) et tous les pompiers, à
commencer par Rob Lowe ont eu des storylines importantes et
intéressantes. Je me suis de suite attachée à Tommy, l'urgentiste en
chef qui a remplacé Michelle jouée par Liv Tyler et Gina Torres a été
excellente dans le rôle. Comme 9-1-1, Lone Star nous a régalés avec des
cas catastrophiques, il y a même eu un crossover avec quelques membres
de la 118 de LA et côté vie personnelles, ça n'a pas été toujours facile
pour tous, que ce soit Owen qui a dû jongler avec une vie sentimentale
compliquée avec son ex femme, une opération pour son cancer et les
suites, des déboires professionnels et j'en passe, Grace et Judd qui ont
vécu des moments terribles comme d'autres très heureux, ou encore Tommy
qui a connu une épreuve tragique en fin de saison. Tous les autres
personnages n'ont pas vécu des malheurs mais ils ont été bien été
malmenés. J'ai beaucoup aimé l'histoire d'amour de T.K et Carlos qui a
monté d'un cran mais T.K m'a énervée plus d'une fois. Il va falloir
qu'il murisse un peu lui... Les derniers épisodes de la saison ont été
intenses et éprouvants nerveusement et le season finale a laissé nos
pompiers et urgentistes dans l'incertitude concernant leur caserne.
Heureusement la série a été renouvelée pour une saison de 18 épisodes
(contre 14 elle aussi en saison 2) qui sera diffusée début 2022 (Edit : le 3 janvier pour êtr précise)
et j'ai très hâte de retrouver tout ce petit monde.
50.
Quand la saison 8 de Mom a débuté en novembre 2020, Anna Faris avait
quitté la série juste avant et personnellement cela ne me dérangeait
pas car je trouvais que le personnage de Christy n'avait plus de
storyline intéressante et que la série était très bien à se focaliser
sur Bonnie et ses amies des AA. Et d'ailleurs, la saison 8 a été de très
bonne facture avec comme toujours une Bonnie en pleine forme, Tammy
toujours aussi drôle et ma préférée et Adam qui a eu des dialogues assez
savoureux tout au long de la saison, surtout sur ce qu'un homme peut ou
ne peut plus dire. Je l'ai d'ailleurs trouvé très à l'écoute de sa
femme (et patient !) et de ses amies. Jill a eu une chouette storyline,
Wendy a continué à servir de faire valoir, un peu comme Marjorie, un peu moins
en retrait que Wendy, malgré tout. Tout allait bien, les épisodes étaient vraiment
sympas quand, patatras, en février, CBS a annoncé l'annulation de la
série à la grande surprise de toute le monde, à commencer par le
casting. Les scénaristes n'ont donc eu que quelques épisodes pour écrire
une fin satisfaisante à la série, fin qui m'a beaucoup touchée parce
que Bonnie a pu s'apercevoir du chemin parcouru en 8 ans en faisant
connaissance avec une mère et sa fille la renvoyant à sa relation avec
Christy au début de la série. Franchement, j'ai beaucoup aimé ce series
finale, avec quelques réserves, la première étant qu'on n'a pas revu
Christy, même si elle a été mentionnée (ainsi que Roscoe et Violet) et
la 2e est qu'ils ont apporté une ombre à la santé d'Adam (même si
l'optimisme était de mise) qu'ils auraient pu éviter. Les scénaristes se
sont justifiés en disant que c'était pour montrer que la vie n'est pas
toujours rose mais on s'en fiche, nous, dans ce genre de séries, on veut
que la fin soit rose, surtout lorsqu'on s'est investis sur 8 saisons et
que les personnages ont autant évolué. Personnellement, je regrette
énormément que CBS n'ait pas accordé une 9e saison à la série car
franchement, elle a réussi pendant toutes ces années à nous faire passer
du rire aux larmes, à traiter de sujets pas toujours très gais mais
toujours avec bienveillance et à nous proposer un groupe de femmes mures
(et pour moi ça c'est top) attachantes et amusantes. Je les regretterai
beaucoup...
51.
Woke, avec Lamorne Morris, m'a attirée dès sa diffusion mais je
n'ai pu la regarder que quelques semaines après et je l'ai beaucoup
appréciée. Déjà, j'étais curieuse de voir l'acteur dans un rôle
différent de Winston dans New Girl. Ensuite, la série abordait le "Black
Lives Matter" de façon originale. Car dans Woke, Morris joue le rôle de
Keef Knight, un dessinateur de comics et qui s'apprête à signer un deal
avec une grosse maison. Il est très bien intégré dans la société de San
Francisco et ne s'est jamais vraiment posé de questions sur la couleur
de sa peau. Mais tout change le jour où la police s'en prend à lui de
façon plutôt musclée, en le prenant pour quelqu'un d'autre. À partir de
ce moment, sa conscience et son engagement vont s'éveiller, notamment
parce que les objets autour de lui lui parlent :) et le titillent et il
va avoir un oeil plus critique sur la société qui l'entoure. Ce que j'ai
aimé dans cette série, c'est la façon dont elle aborde le problème, avec
justesse et subtilité et sans marteler ses convictions à coups de
marteau. C'est plutôt bien fait, judicieux et Keef est un personnage
auquel on s'attache très vite et on peut même se comparer, quelle que
soit la couleur de notre peau, même si en tant que blanche privilégiée,
c'est difficile pour moi de me mettre à la place de tous ces gens
victimes d'ostracisme et de racisme à un moment ou un autre. Ses
compagnons sont tout aussi attachants, j'ai beaucoup aimé Gunther, son
coloc, blanc, complètement allumé et plus engagé que Keef ou encore
Ayana, une activiste journaliste (blogueuse ?). Et c'était sympa de voir
Rose McIver dans le rôle de la très cool Adrianne, petite amie
occasionnelle de Keef. J'ai juste trouvé le personnage de Clovis,
l'autre coloc, un peu lourd. Mais amusant. La série a été renouvelée
pour une saison 2, j'en suis ravie. PS : J'étais presque partie à vous parler du fait que ça m'énerve qu'être woke soit devenu comme un gros mot dans notre société actuelle alors qu'on devrait tous l'être (woke) mais ce n'est pas le lieu pour parler de tout cela ;)
52. On avait quitté John Nolan, le bleu de The Rookie dans de sales draps à
la fin de la saison 2 et le cliffhanger fut vite résolu et la vie pour
nos bleus et les instructeurs a pu reprendre son cours. La série a
choisi de ne pas intégrer le Covid dans ses storylines (contrairement à
bien d'autres séries contemporaines) qui ont donc porté sur d'autres
thèmes comme le racisme au sein de la police, à travers plusieurs
affaires et notamment celle impliquant un flic joué par Brandon Routh,
la corruption, etc... Nolan a été moins mis en avant cette saison, même
s'il a eu de très bonnes intrigues (et a repris des études pour devenir
instructeur), c'est surtout West, Angela et Lucy qui ont eu les
histoires les plus intéressantes. Angela a dû gérer le fait de passer
détective, être enceinte et préparer son mariage avec Wesley, West et
Lucy sont devenus flics et West s'est un peu cherché professionnellement
tandis que Lucy a fait un choix de carrière assez dangereux. Tim et
Nyla ont été présents également et j'aime beaucoup ces personnages mais
celui qui m'a le plus touchée c'est je pense le Capitaine Gray pour ses
prises de position en faveur de ses flics et sa bienveillance, notamment
envers West à plusieurs occasions. Voilà un type pas toujours commode
et qui n'hésite pas à dire ce qu'il pense mais toujours juste, même si
ça doit bousculer certaines prises de position ou fâcher en haut lieu.
En fil rouge d'une partie de la saison, le trafic de drogue et une
femme, La Fiera, voulant mettre la main sur un empire local et qui s'est
heurtée à Angela. Le dernier épisode a été intense à ce niveau mais on
aurait pu penser que la saison se terminerait plus tranquillement, par
le mariage de Wesley et Angela mais c'était mal connaître la série qui
aime terminer sur des cliffhangers (le sort de Tim en fin de saison 1 et
Nolan piégé par Nick le ripou en fin de saison 2) et c'est donc sur un
autre de ces cliffhangers crispants que s'est terminé l'épisode.
Heureusement la série a été renouvelée pour une saison 4 qui est diffusée depuis la rentrée.
53. Deuxième anthologie de la série The Haunting Of, The Haunting of Bly
Manor a été diffusée en octobre 2020 et j'ai réussi à la regarder
pratiquement aussitôt. Plus qu'une série d'horreur (même si j'ai eu des
moments qui m'ont fait frissonner car je suis une petite nature :)) ça a
été une histoire sur le deuil et surtout des histoires d'amour. Tirée
du Tour d'écrou d'Henry James qui avait déjà servi de base à The Others
(film que j'adore), la série a repris quelques acteurs de The Haunting
of Hill house et a été prenante et émouvante avec un très beau dernier
épisode mais sans grande surprise concernant certains rebondissements
(quand on a vu Le sixième sens et Les Autres, plus rien ne nous étonne
vraiment ;)). J'ai quand même eu une petite préférence pour la première
anthologie qui m'avait vraiment touchée.
54. Je
ne sais pas pourquoi mais Vikings ne m'avait pas tentée lors de ses
débuts en 2013. Peut-être parce que j'avais déjà Game of Thrones à mon
actif et que j'avais peur de la comparaison. Au fil des années, j'en ai souvent
entendu parler, de Ragnar, de Lagertha mais sans que ça me donne
plus envie. Mais après avoir vu Travis Fimmel dans Raised by Wolves,
même si son air illuminé m'avait agacée, je me suis dit qu'il fallait
quand même que je découvre cette série et je l'ai regardée ces derniers
mois, en commençant en juillet. J'ai beaucoup aimé cette série, sans
l'adorer (j'ai trouvé que c'était un peu long à regarder en continu).
Pour ce qui est de la véracité historique, c'est comme avec Knightfall
sur la même chaîne (qui s'appelle pourtant History), faut pas être du
tout pointilleux sur les faits, les dates et les personnes. Ça a été
très romancé et détourné. Bon, pour en revenir à Vikings, je ne vais pas
me faire des ami.e.s, je pense, mais je n'ai pas aimé le personnage de
Ragnar Lothbrok. Ok, c'est un personnage emblématique et charismatique
mais j'ai trouvé que Travis Fimmel y faisait les mêmes mimiques allumées
que dans sa série suivante. Du coup, il ne m'a pas convaincue et si son
départ en saison 4 et la mort (très chouette cependant) de son
personnage ont laissé un vide en saison 5, la série a su continuer sans
lui et avec des personnages tout aussi importants. Bref, Vikings, c'est
un Game of Thrones scandinave qui se déroule dans les années 800 où les
fameux Vikings ne pensent qu'à se battre (entre eux notamment pour être
rois), conquérir des nouveaux territoires (en massacrant tout le monde
si possible) et honorer les Dieux le mieux possible, notamment Odin,
pour aller les rejoindre au Valhalla à leur mort. Bien sûr je schématise
mais au début c'est surtout ça. Mais c'est aussi un peuple de
navigateurs et d'explorateurs et j'ai surtout adoré les Shield-Maiden,
ces femmes, comme Lagertha, qui se battent au même rang que les hommes
lors des batailles et honorées en tant que telles. Bon, faut pas rêver
non plus, ces femmes de pouvoir n'étaient que des minorités et les
femmes en général était là pour le plaisir des hommes. Mais la série ne
s'est pas focalisée non plus que sur les Vikings. Au cours des six
saisons, avec 3 saisons assez courtes et 3 saisons de vingt épisodes, on a
passé beaucoup de temps en Angleterre, un peu en France et dans
d'autres contrées, certaines aux paysages franchement hostiles. Au cours
des 89 épisodes, j'ai eu le temps de m'attacher ou de détester de
nombreux personnages. Ça va être difficile de tous les citer. Comme j'ai
dit, Lagertha a fait partie de mes préférées, comme Torvi, dont j'ai
beaucoup aimé le côté calme et fidèle. J'ai adoré Athelsan, le jeune
moine anglais devenu esclave puis ami de Ragnar et qui connaît une fin
bien triste (oh que j'étais bien en colère contre le personnage
responsable), le roi Ecbert, machiavélique et charismatique m'a beaucoup
plu, comme Judith sa belle-fille/amante, J'ai aimé Gunnhild l'une des
(nombreuses) femmes de Björn (le fils aîné de Ragnar et Lagertha),
Heahmund, l'évêque-soldat anglais m'a fascinée et j'ai surtout aimé (et
je pense que ce n'est pas un personnage qui vient en tête parmi les
préférés des gens) Ubbe, l'un des autres fils de Ragnar. J'ai aimé son
calme, sa droiture, il aurait fait un excellent roi de Kattegat, il a
préféré un autre destin (qui a donné lieu à l'une des plus chouettes
scènes de la série d'ailleurs dans l'avant-dernier épisode) mais voilà,
ça a été un des mes grands chouchous. J'ai eu plus de mal avec Floki,
personnage haut en couleurs que j'ai trouvé souvent génial, parfois
agaçant et que j'ai détesté par moments. Quant à Björn, bah c'était un
grand couillon coureur de jupons mais je l'ai bien aimé. J'ai aussi aimé
le roi Alfred notamment parce qu'il faisait l'objet d'une nouvelle des
St Mary's Chronicles lue en début d'année et chroniquée récemment et
que j'y avais dit que je ne savais pas qui c'était donc ça m'a plu de le
voir là. Un que j'ai détesté au moins autant que Joffrey Baratheon ou
Ramsey Snow de GoT c'est Ivar, le plus jeune des Lothbrok, enfin surtout
en saisons 4 et 5 où il était un vrai psychopathe. Ça m'a d'ailleurs un
peu énervée qu'ils en fassent un personnage attachant dans la saison 6,
grâce à son histoire avec le jeune Igor, futur roi de Russie. Sur
l'ensemble de la série, j'ai trouvé les saisons solides, un peu longues à
partir de la saison 4, la saison 5 est celle qui m'a le moins plu et
j'ai beaucoup aimé la 2e partie de la saison 6. Je crois que le point
fort de cette série c'est qu'elle a réussi ses morts car les scènes où
les personnages emblématiques sont morts et les funérailles qui s'en
sont ensuivies ont été parmi les plus belles et les plus intenses. Et
la fin a été très très chouette, j'ai beaucoup aimé la façon dont ils
ont clos la série... Netflix a mis en chantier un spin-off, Vikings:
Valhalla, qui se déroulera 100 après les faits de la série mère et, même
si je n'ai pas adoré Vikings, je serai ravie de retrouver l'univers
quand la série sera mise à disposition, ce qui est prévu pour le 25 février prochain.
55. The
Good Doctor a été une des premières séries de Network à reprendre à l'automne 2020
puisque la diffusion de la saison 4 a débuté début novembre. Saison du
même acabit que les précédentes et que j'ai tout autant aimée. La série
a pris le parti de traiter du Covid pendant deux épisodes puis
d'avancer de quelques mois une fois la pandémie passée (je ne pense pas
qu'ils pensaient qu'on serait encore en plein dedans presque un an
après, malgré la vaccination). On avait quitté Shaun avec Lea lui
déclarant son amour et Melendez qui était mort lors du tremblement de
terre. Le début de la saison 4 a été un peu compliquée pour Claire et
surtout Audrey Lim qui ont dû faire leur deuil du médecin qui avait joué
un grand rôle dans leurs vies. L'hôpital a vu arriver des nouveaux
internes et deux sont restés et Park et Morgan ont une relation
tumultueuse à la je t'aime moi non plus. Si la série a fait la part
belle à tous les personnages, c'est surtout sur Shaun et Lea que la
saison a porté, sur l'évolution de leur relation, sur l'évolution de
Shaun surtout et s'ils ont eu de beaux moments, ils en ont eu aussi de
dramatiques. Le double épisode de la fin de saison a été vraiment très
bien, car il a fait sortir les médecins de leur zone de confort et de
leur pays et j'ai surtout apprécié qu'il se focalise sur les personnages
présents depuis la saison 1 (ce n'est pas que je n'aime pas les deux
petits nouveaux mais je les trouve bien pâles en comparaison). Le
docteur Glassman n'a pas été laissé de côté mais avec des tensions dans
sa vie pprivée et je me demande comment ça va se tourner pour lui,
maintenant que Shaun a moins besoin de lui et que sa vie personnelle a
pris un nouveau chemin. La fin de saison a été aussi l'occasion de bien
des changements, avec une bonne nouvelle concernant Shaun et Lea, un peu
de bonheur pour Dr Lim et surtout un nouveau départ pour Claire.
Antonia Thomas qui l'incarne a décidé de quitter la série, ce qui ne me
réjouit pas car j'aimais beaucoup son personnage mais les scénaristes lui
ont fait une très jolie fin qui n'exclut pas un retour en guest. La
série a été renouvelée pour une saison 5 diffusée depuis la rentrée.
56. Il
n'était pas du tout prévu que je regarde Twin Peaks, LA série de David
Lynch, cette année, ni que j'en aie eu particulièrement envie avant. Je
n'avais jamais vu la série, je connaissais bien sûr les grandes lignes
et tout ce qui entourait la série mais bon, elle ne m'avait jamais
attirée. C'est mon mari qui a eu envie de la regarder après avoir vu le
film en avril et j'ai donc décidé de la voir avec lui. Je pensais qu'on
aurait le temps de voir les 2 premières saisons mais l'été (que je passe
en France et où on ne regarde pas de séries quand il vient me
rejoindre) est trop vite arrivé et nous a arrêtés en milieu de saison 2.
Twin Peaks c'est évidemment une série à l'atmosphère étrange mais
également une série policière sur la résolution d'un meurtre et la vie
dans une petite ville où tout le monde couche ou complote avec tout le
monde et joue un triple voire quadruple jeu, à commencer par le fourbe
Benjamin Horne. Avec de très chouettes acteurs et personnages, à
commencer par Dale Cooper, l'agent du FBI qui a un certain humour,
incarné par Kyle McLachlan, tout jeune à l'époque et des acteurs qui ont
fait parler d'eux depuis, comme Ray Wise ou Mädchen Amick. Et j'ai
beaucoup aimé les personnages du shériff, Harry et de sa secrétaire,
Lucy. A mon grand étonnement et presque à mon corps défendant, j'ai
beaucoup aimé cette série, la réalisation de Lynch, l'humour dont je
parlais plus haut et son obsession pour la couleur rouge, l'équilibre
entre réalité et fantastique, fantastique qui se faisait de plus en plus
sentir en milieu de saison 2, quand on a arrêté. En revanche, je pense
que sa façon de filmer et de mettre en scène des jeunes filles encore
mineures (comme Donna et surtout Audrey) aurait plus de mal à passer
maintenant, même si les actrices qui les incarnaient étaient, elles,
majeures. Je pourrais vous parler encore longtemps de cette saison et
demie que j'ai regardée mais il y a déjà eu maintes et maintes études
sur la série et ce n'est pas ici que je vais faire une dissertation. Il
me tarde surtout de continuer car avec tout ça, je ne sais toujours pas
qui a tué Laura Palmer !
57. Dash & Lily a été une petite série en 8 épisodes de 25 minutes
diffusée mi-novembre 2020 et que j'ai vue deux semaines après. Suivant
Dash et Lily, deux jeunes gens, Lily étant une ado de 17 ans et Dash un
tout petit peu plus vieux, qui font connaissance quand Lily laisse un
notebook dans une librairie et que Dash le trouve et y répond. Une
petite comédie romantique toute mignonne qui m'a fait un bien fou en ces
temps compliqués. Bien sûr toute la question a été de savoir quand les
deux jeunes gens allaient se rencontrer et la réponse n'a pas déçue. Les
personnages secondaires ont été tout aussi attachants ou sympas, j'ai
surtout beaucoup aimé la tante et le frère de Lily. La série a été
renouvelée pour une saison 2, cela m'a ravie mais, en même temps, elle
aurait pu s'arrêter là. Je me demande bien, en fait, ce qu'ils vont
pouvoir raconter... Edit : Début octobre, on a appris qu'en fait la
série n'était pas du tout renouvelée (du coup, je me demande où j'ai vu
ça...) mais annulée. Heureusement que la fin est satisfaisante et que la
saison 1 peut faire office de minisérie.
58. J'ai
un rapport un peu bizarre avec Titans. Depuis le début, je l'aime
beaucoup mais je suis ne suis pas enthousiaste comme d'autres et, chaque
saison, j'ai des réserves. C'était déjà le cas l'an dernier et ça a été
le cas aussi cette année. Et j'avais l'impression d'avoir moins aimé
mais finalement sur les 3 saisons, ma note Seriebox est constante, à 0.1
ou 0.2 points. Bref, cette année, le retour à Gotham m'a gonflée car si
j'aime généralement les histoires batmaniennes, ce n'est pas pour cela
que je regarde Titans, c'est pour voir des histoires un peu plus
originales. D'ailleurs l'épisode que j'ai préféré c'est celui qui ne se
passait pas du tout à Gotham. Ma 2e réserve c'est que certains
personnages ont été absents une bonne partie de la saison et c'est un
peu dommage. Et on a perdu un personnage en route de façon dramatique
(mais avec une issue touchante quelques épisodes plus tard). Mais on en a
eu des nouveaux que j'ai bien aimé, comme Barbara Gordon (fille de),
Tim un jeune homme sympathique et Blackfire, soeur de
Kory/Starfire. Bref, Dick a dû revenir à Gotham parce que Jason faisait un
caca nerveux après leur affrontement de la saison dernière et que Bruce
lui faisait sentir qu'il n'était pas Dick. Et Bruce nous a fait une
petite dépression... C'est donc à Dick, Conner, Gar et Kory qu'est
revenue la tâche de s'occuper de Jason, dans un premier temps et du
méchant de pacotille qu'à été Crane/Scarecrow (franchement je préfère, de
loin, la version qu'on avait dans la série Gotham), interprété par
Vincent Kartheiser qui a été accusé plusieurs fois de s'être mal conduit
durant le tournage mais sans qu'on en sache tellement plus. Je dis de
pacotille, car franchement ils auraient pu prendre un méchant plus
intéressant... La série a été renouvelée pour une saison 4 quelques
épisodes avant la fin de la 3e et la saison 3 s'est terminée sur
l'espoir que la série allait se recentrer sur les Titans, à San
Francisco ou ailleurs et pas nous proposer une
nième resucée des aventures de Batman, Gotham et ses méchants
emblématiques qu'on a déjà vus 10 millions de fois. Mais j'espère quand
même qu'on reverra Barbara Gordon car je l'ai adorée.
59. Je n'avais jamais entendu parler de
cette comédie diffusée sur la BBC début 2020. C'est Claudine, ma pharmacienne
(Elle est fan de Supernatural et on adore papoter séries et films quand je passe à
l'officine :)) qui m'en a parlé fin 2020 et elle me l'a tellement bien
vendue que je l'ai regardée dans la foulée. The Goes Wrong Show est
l'histoire d'une troupe qui se produit devant un public chaque semaine
pour faire une pièce de théâtre différente et tout part en vrille au
cours du spectacle. Les décors se cassent la gueule, les acteurs
oublient leur texte ou ce qu'ils doivent faire et cela sans arrêt. C'est
vraiment hilarant et j'ai plusieurs fois ri à gorge déployée devant ces
situations complètement absurdes. Avec cette série on est vraiment dans
du comique de situation mais ça marche super bien et les acteurs sont
vraiment drôles. Tous les épisodes ne se valent pas mais dans l'ensemble
j'ai beaucoup aimé. J'ai surtout aimé un épisode se déroulant durant la
2e guerre mondiale et l'épisode de Noël diffusé à Noël 2020 avec une
drôle de façon de raconter la nativité. La série a été renouvelée pour
une saison 2 ce qui m'a fait très plaisir et vous pouvez voir la saison 1
sur Amazon Prime. Les épisodes ne sont pas dans l'ordre d'origine mais
ce n'est pas grave puisqu'ils peuvent être vus indépendamment. Et puisqu'on parle de la saison 2, la BBC l'a diffusée il y a quelques semaines et je viens de la regarder. Je vous en reparlerai l'an prochain.
60.
Resident Alien a été une série diffusée sur Syfy en début d'année et ma
fois très sympathique. C'est l'histoire d'un alien venu détruire la Terre
et dont le vaisseau s'écrase. Il prend donc l'apparence de Harry
Vanderspeigle, un médecin qui vit dans un chalet isolé et qu'il a tué
et apprend à connaître les moeurs des humains. Tout se complique quand
le médecin local meurt et qu'on demande à Harry de le remplacer. Il doit
donc intéragir avec ceux qu'il veut détruire et cela complique les
choses. Ce qui complique encore plus les choses c'est qu'un petit
garçon, Max, est capable de le voir sous son vrai jour. Et bien sûr des
agents du gouvernement sont après l'Alien... J'ai trouvé cette série
très sympathique à voir, avec Alan Tudyk parfait dans le rôle de Harry
l'Alien qui découvre l'humanité et ses émotions et tous les personnages
ont été excellents et j'ai adoré Asta, Max qui a fini par s'allier avec
Harry, Sahar une gamine excellente, Liv la shérif adjointe et même le
shérif ! Le season finale a été palpitant et la fin s'est terminé sur un
cliffhanger dont nous verrons la résolution puisque la série a été
renouvelée pour une saison 2, ce qui me réjouit !
61. Evil
avait été diffusée à la rentrée 2019 sur CBS et avait été ma nouveauté
Network préférée à l'époque. Vite renouvelée, sa saison 2 s'est fait
attendre, en partie dû au retard pris à cause de la pandémie puis parce
que la série a migré de CBS à Paramount +, l'ex CBS All Access, la
plateforme de streaming du network. La série est revenue en juillet,
diffusée en deux parties de 6 et 7 épisodes avec un mois de pause (août
au milieu) et je suis dire que je suis assez partagée sur cette saison
2. De prime abord, j'ai été ravie de retrouver l'ambiance et les
personnages, la patte toujours assez ironique des King mais je crois que
la pause ne m'a pas de bien. Car elle est revenue à un moment (fin
août) où déjà, perso, je n'étais pas en forme et elle a pris une
direction qui m'a un peu désarçonnée, notamment sur la mère de Kristen
et je n'ai pas accroché du tout à cette storyline. Ça m'a même
franchement barbée parfois. La série reste en 4 étoiles car j'ai aimé la
plupart des épisodes et qu'elle est de qualité, avec des acteurs au
top. J'ai beaucoup aimé Ben qui a eu de chouettes storylines (lui ne
serait pas d'accord je pense :D), Kristen a filé un mauvais coton toute
la saison et le cliffhanger de la saison dernière a confirmé qu'elle
avait été très très vilaine et David a été droit dans ses bottes pour
devenir prêtre, un peu moins droit dans sa tête... ;) Ah et si Michael
Emerson est toujours excellent dans le rôle de Leland, j'ai trouvé que
le personnage devenait un peu trop clownesque, même si ses attitudes
étaient souvant amusantes. Il y a eu un nouveau personnage important,
soeur Andrea qui m'a plu immédiatement et qui sait bien des choses. Les
épisodes ont été bizarres parfois, m'ont fait un peu flipper (je ne
prendrai plus l'ascenseur sans repenser à un certain épisode) et bien sûr
il a fallu qu'il y ait un épisode sur des poupées maléfiques. Le
meilleur épisode a été celui qui était pratiquement silencieux de bout
en bout. J'ai beaucoup aimé la façon de présenter chaque épisode avec un
livre mystérieux et la présentation, par George, le démon de l'an
passé, des épisodes suivants à la fin de celui de la semaine. L'épisode
que j'ai le moins aimé a été le season finale que j'ai trouvé un peu
trop grandguignolesque, qui m'a un peu perdue sur certaines choses
(toujours la storyline Leland-mère de Kristen) mais m'a intriguée tout
de même et la fin a rebattu les cartes pour deux personnages, même si je ne suis pas d'accord avec ça. La série a
été renouvelée pour une saison 3. Si j'ai été plus réservée sur cette
saison 2, je suis quand même contente de ce renouvellement et serai au
rendez-vous, ne serait-ce que pour voir les conséquences de la fin et
savoir ce que mijote les scénaristes qui auront à répondre à des
questions laissées en suspens, notamment sur une des filles de Kristen
qui a été bizarre depuis le début de la saison... Ah et si j'ai un voeu à
faire c'est que les 4 gamines rejoignent leur père je ne sais où (au
début je voulais mettre qu'un sérial killer nous en débarrasse mais on
ne touche pas aux enfant, hein ? ;)) car je n'en peux plus d'elles, de
les entendre crier toutes les 4 sans arrêt et mes tympans seraient ravis !
62. Marvel
Studios: Legends ont été des petits segments de moins de 10 minutes au
nombre de 13, résumant le parcours des personnages principaux pour
chaque série Marvel diffusé sur Disney+ ou certains films. On a eu d'abord Wanda et Vision
pour WandaVision puis Falcon et Bucky ainsi que le Baron Zemo et Sharon
Carter pour The Falcon and the Winter Soldier puis Loki et le Tessaract
pour Loki. En juillet, c'est un segment sur Black Widow qui a été dispo
avant la sortie du film et, en août, avant What if, la série animée
Marvel, on a pu retrouver Peggy Carter (un peu décevant puisque très axé
sur Captain America et aucun mot sur sa série...), les Avengers et les
Ravengers, tous présents dans What if. Puis début septembre, on a eu un
résumé sur les 10 anneaux, juste avant la sortie du film Shang-Chi et la
légende des 10 anneaux, ce qui n'a pas fait de mal car j'avais
complètement oublié cette histoire d'anneaux et du Mandarin dans Iron
Man 3. J'ai beaucoup aimé ces courts résumés car cela nous a permis
de nous replonger dans l'univers Marvel et le MCU et de se remettre en
mémoire certains événements ou personnages. Et ça m'a surtout donné
très envie de revoir tous les films ! :D
63. Je
pense que si je n'avais pas vu Schitt's Creek et étais tombée amoureuse
d'Annie Murphy dans la série, je n'aurais pas regardé Kevin can F**k
himself. Car on n'en a pas entendu beaucoup parler, avant et après. Et
si je n'avais pas aimé Anne Murphy, j'aurais certainement abandonné
après le 1er épisode. Et j'aurais eu tort. Car cette série à l'humour
noir a été finalement une très belle découverte. L'histoire c'est celle
d'Allison, femme de Kevin, personnage de sitcom. Vous savez ces sitcoms
où l'on met en avant des mecs pas très futés et assez gras et donc les
femmes servent de faire valoir ? La série propose l'envers du décor, non
pas une fois que la sitcom est tournée mais une fois qu'on quitte la
scène principale. La série a d'ailleurs pris le parti d'avoir deux
coloris d'images, très colorée quand on se focalisait sur Kevin et ses
pitreries ou ses amis masculins, très terne et triste quand on le
quittait pour se focaliser sur Allison ou d'autres personnages. C'est
assez difficile à expliquer comme ça, mieux vaut voir la série. Bref, on
suit donc Allison, mariée depuis 15 ans à Kevin qui la traite comme de
la merde, qui ne pense qu'à rigoler avec son père et son pote. Et
Allison en a marre de sa vie minable, elle veut s'en sortir et, après
une déconvenue, elle décide de se débarrasser de Kevin, avec l'aide de
sa voisine, Patti, shampouineuse dealeuse de médocs, mais évidemment ça
ne va pas être aussi simple.... Franchement, je n'ai pas aimé le premier
épisode. Je l'ai trouvé très déprimant, les scènes "sitcom" bêtes à
manger du foin et j'ai failli arrêter. Mais au 2e épisode, je suis
davantage rentrée dedans, j'ai pris fait et cause pour Allison et Annie
Murphy a encore réussi à me la rendre attachante. Alors ce n'est pas une
série très marrante mais j'en ai aimé le ton et le 8e épisode et season
finale s'est terminé sur un cliffhanger. La série a été renouvelée pour
une saison 2 et j'en suis très contente ! Le seul hic c'est que ce sera la dernière, son annulation après la saison 2 ayant été annoncée queques semaines plus tard.
64. The
Good Lord Bird a été une minisérie en 7 épisodes diffusée à l'automne 2020 et racontant les deux dernières années de John Brown, un
activiste américain blanc qui prit fait et cause pour la libération de
Noirs et la fin de l'esclavage. Pendu pour terrorisme en 1859 après un
acte manqué, on dit qu'il fut le précurseur de la guerre civile
américaine. La série a été narrée du point de vue fictif d'un jeune
garçon noir, Henry, considéré comme une fille par Brown et renommé Onion
et qu'il prend sous son aile. J'ai beaucoup aimé cette
minisérie, surtout pour la prestation d'Ethan Hawke, vraiment excellent
en John Brown et qui en fait un personnage exalté, plein de faconde et
tonitruant. On est bien loin des premiers rôles gentils de l'acteur,
notamment dans Le cercle des poètes disparus. Et j'ai beaucoup aimé le
jeune Onion ainsi que Bob un autre esclave noir. À noter la présence de
Daveed Diggs (Snowpiercer - la série et Hamilton) dans un petit rôle d'un
autre activiste, Frederick Douglass.
65.
Quand j'ai vu la bande-annonce de
Lupin, série française, diffusée sur Netflix, j'ai eu très envie de la
regarder car elle me semblait sympathique et c'est avec mon mari qu'on
l'a regardée dès sa mise en ligne début janvier. Réadaptation des
aventures d'Arsène Lupin, c'est l'histoire d'Assane Diop, un homme
d'origine sénégalaise qui cherche par tous les moyens à se venger d'un
nanti, Pellegrini, qui, il y a 25 ans, accusa à tort son père d'avoir
volé le Collier de la Reine et qui mena au suicide de ce dernier. Je
dois dire que j'ai trouvé que c'était une chouette trouvaille de ne pas
faire un nouvel Arsène Lupin mais de s'en inspirer et, franchement, quelle
bonne idée d'avoir choisi Omar Sy pour incarner Assane. Son charme et
sa faconde en ont fait un interprète idéal, n'en déplaise aux fâcheux
qui ont bien trouvé des occasions de critiquer (sans savoir de quoi ils
parlaient bien souvent). En ajoutant des questions sociétales sur le
racisme ou les problèmes de couple, la série s'est également ancrée dans
la réalité tout en restant un divertissement très sympathique. Autour
d'Omar Sy, on a retrouvé Nicole Garcia, Ludivine Sagnier (qui jouait son
ex-femme) ou encore Clotilde Hesme. Même si la présence d'Omar Sy était
imposante, (après tout c'est le rôle principal), il y a eu de la place
pour les autres et j'ai particulièrement aimé son copain d'enfance, Ben,
qui est son complice. J'ai aussi aimé le flic opiniâtre, Youssef, qui a
tout deviné depuis le début et que personne ne croit. Pour ce qui est
de la police, ceux chargés de l'enquête sont souvent passés pour des
bouffons et ils m'ont rappelé Subway de Luc Besson dans lequel les
policiers menés par Jean-Pierre Bacri couraient dans tous les sens après
Christophe Lambert :) Les 5 petits épisodes composants cette première
partie de saison (la 2e partie étant encore au montage et ayant pris du
retard à cause du Covid) ont été bien trop vite regardé et le 5e s'est
terminé sur un cliffhanger sur la plage de l'Aiguille Creuse. La 2e partie a été mise à disposition en juin mais je ne l'ai toujours pas vue. Et je dois dire que les avis des uns et des autres ne m'incitent pas à le faire. Mais, bien sûr, je la verrai quand même et vous en reparlerai l'an prochain, sans doute avec la partie 3 qui a été actée depuis.
66. Schitt's Creek est une série que j'ai eu envie de voir quand elle a
commencé à faire le buzz après quelques saisons. Puis elle a gagné des
Emmys et je me suis dit qu'il ne fallait vraiment pas que je passe à
côté et c'est donc dans le cadre de mon challenge séries 2021 que je
l'ai regardé en début d'années. Pour tout vous dire, j'ai trouvé les 2-3
premiers épisodes assez pitoyables et si les échos n'avaient pas été
aussi élogieux, je n'aurais pas persisté. Mais je me suis dit qu'une
série avec Emily Hampshire (l'inoubliable Jennifer Goines de 12 Monkeys)
ne pouvait pas être mauvaise. Je me suis donc accrochée, d'autant plus
qu'il y avait Tim Rozon en beau gosse (il n'est pas restée toute la
série malheureusement) et je dois dire que je me suis beaucoup attachée à
cette série. Je ne l'ai pas adorée non plus car j'ai trouvé que c'était
parfois un peu exagéré mais je dois reconnaître que ça a été une
comédie plutôt originale et assez fine sous ses dehors un peu balourds
et je dois dire que les Rose ont su conquérir mon coeur, surtout Alexis
et David. Pourtant ce n'était pas gagné. Car l'histoire de la série,
c'est celle des Rose, Johnny, magnat d'un empire vidéo, Moira, ex-gloire
d'un soap et leurs deux enfants, Alexis et David donc, la trentaine mais vivants comme des
enfants gâtés, qui se retrouvent du jour au lendemain ruinés et doivent
aller vivre dans le seul motel de Schitt's Creek, ville que Johnny
avait achetée au nom de son fils. Évidemment pour ces 4 personnes
habituées au luxe, c'est le choc de se retrouver dans un trou perdu et
malgré leur réticence au début et, il faut bien le dire, leur
condescendance et mépris, ils vont se faire accepter par la communauté
et s'intégrer malgré leurs différences. Si Catherine O'Hara a été
grandiose en Moira avec ses perruques, son parler et ses extravagances
(même si j'ai eu un peu de mal à accepter qu'elle ait un Golden Globes au
dépens d'autres actrices que je préférais), mes préférés ont été David
et Alexis. Concernant David, j'ai surtout adoré son histoire avec
Patrick qui a donné lieu à de beaux moments (et une sacrée patience de
la part de Patrick) car il faut le dire si j'ai adoré Daniel Levy dans
le rôle, David était souvent pénible à faire sa drama queen mais il
avait un très bon fond et était attachant. Quant à Alexis, elle a eu
l'une des plus belles évolutions pour un personnage féminin. Au début,
c'était une jeune femme vaine et futile, un peu creuse mais elle a su
devenir un magnifique personnage de femme qui se prend en main, qui
donne des conseils judicieux et qui se relève malgré les épreuves et
l'actrice a eu un Emmy du meilleur second rôle féminin bien mérité il y a
un an. Et j'ai aimé qu'elle ne soit jamais méchante et que sa relation
avec les autres personnages féminins soient toujours bienveillants, que
ce soit avec Twyla (incarnée par Sarah Levy, la fille d'Eugène et donc la soeur de Daniel, ce que je n'ai su qu'après et qui jouent les Rose et ont créée la série) ou Steevy. Concernant cette dernière, incarnée donc
par Emily Hampshire, j'ai adoré son caractère faussement détaché et
grognon et bien sûr j'ai adoré voir chanter l'actrice dans un magnifique
épisode où Moira remonte la comédie musicale Cabaret et où Stevie joue
Sally Bowles. Les autres personnages ont tous été géniaux et
pratiquement tous canadiens comme la série, avec des guests comme
François Arnaud et surtout Victor Garber, qui est donc, je l'ai appris
en écrivant cet avis, Canadien. Le dernier épisode a été très touchant
et j'ai eu les larmes aux yeux en disant adieu à cette famille, très
disfonctionnelle au départ, qui a su reprendre sa vie en mains au fil
des épisodes. Je dois dire que j'ai quitté moi aussi Schitt's Creek à
regret et que j'aurais bien continué une saison ou deux.
67. Je
n'avais jamais eu envie de regarder Charmed 1998. À l'époque, je me
contentais de Buffy et Charmed me semblait un peu trop ado. Mais la
diffusion de la nouvelle mouture 2018 et l'enthousiasme de Jérôme m'ont
donné envie de voir cette version originale devenue culte au fil des
années. Et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié l'histoire des soeurs
Halliwell, leurs histoires et chacune des personnages les préférant
tour à tour, Prue pour son côté soeur aînée sérieuse, Piper pour son
côté rentre dedans et son histoire avec Leo et Phoebe (souvent ma
chouchou) parce qu'elle était comme un petit pinson joyeux. J'ai
d'ailleurs trouvé que la série était plus légère que celle de 2018, plus
enthousiaste et cela m'a bien convenue. Même si, bien sûr, au fil des
années, les histoires sont devenues parfois plus sombres et tristes et
notamment avec la mort de Prue qui m'a surprise, non pas parce que je ne
savais pas qu'elle mourait mais parce que je pensais que ça arrivait
plus tard qu'en fin de saison 3. Du coup, j'ai eu du mal à accepter
Paige au début, surtout parce que j'ai voyais une sorte de Phoebe bis
avec un rouge à lèvres criard. Mais bien vite, la jeune femme et le
personnage ont su se démarquer et avoir une identité propre et j'ai fini
par beaucoup apprécier sa vivacité. Il s'est bien sûr passé beaucoup de
choses au cours de ces 8 années, en règle générale j'ai bien apprécié
les storylines, même si parfois c'était kitsch ou un peu ridicules (et
je ne parle même pas des effets spéciaux risibles), il y a juste un
moment où l'histoire avec Cole m'a gonflée et j'ai finalement été
contente de le voir partir. Et j'ai souvent été indignée qu'on malmène
autant Piper et Leo mais finalement c'était souvent plus réel de les
voir se déchirer sur les difficultés de la vie de couple, notament entre
deux créatures surnaturelles que de les voir roucouler sans arrêt comme
dans un conte de fées. Et puis tout s'est bien terminé pour eux, donc
ça va. J'ai trouvé qu'en 98, la vie était plus libre que maintenant
parce qu'on voyait beaucoup les filles avec les seins pointant sous
leurs vêtements sans que ça gêne qui que ce soit et je me rappelle d'un scandale quelques années plus
tard, je crois que c'était pour Joey, où une actrice avait les seins qui
pointaient et ça avait fait scandale et maintenant, c'est quelque chose qu'on ne voit pratiquement plus. En revanche, j'ai regretté qu'on dénude un peu souvent les
filles et surtout Phoebe et que celle-ci n'ait pratiquement que des
storylines sur ses affaires de coeur durant les dernières saisons (ouin,
je veux un mari, ouin je veux des enfants). Mais ça a permis de voir un
jeune Victor Webster, alors ça allait :) Comme toutes ces séries au
long cours qui ont marché, c'était rigolo d'y voir passer, pour des
petits rôles, des acteurices devenu.e.s célèbres ensuite et je ne savais
absolument pas que Kaley Cuoco, 20 ans à l'époque (mais déjà une
carrière), avait eu un rôle et qui plus est important en saison 8. À
part les 3 soeurs (avec Prue puis Paige), j'ai beaucoup apprécié Leo qui
était vraiment un personnage gentil comme tout (certains le trouvaient
insignifiant, pas moi) et Chris Halliwell. J'ai aimé dans l'ensemble le
girl power qu'a apporté cette série et je comprends mieux l'engouement
qu'elle a suscitée parmi les jeunes à l'époque. Si j'avais eu 20 ans ou
moins quand elle a commencé, je l'aurais aussi suivie avec passion. Je
ne reviens pas sur les rivalités entre Rose Mc Gowan et Alyssa Milano qui sont encore de mise à l'heure actuelle (ou entre cette dernière et Shannen Doherty),
je trouve que c'est triste, surtout quand tu passes autant de temps
ensemble... J'ai trouvé la fin très chouette, même si le seaons finale
de la saison 7 aurait fait un bon series finale. Mais au moins, pour la
fin de la saison 8, tout le monde a eu sa chouette conclusion. Pour
comparer avec la version 2018, j'aime beaucoup cette dernière pour sa
modernité mais je dois reconnaître qu'il lui manque un petit quelque
chose par rapport à la série d'origine qui était souvent fun (Piper m'a
souvent fait rire), prenante à regarder et nous a donné des héroïnes
attachantes et emblématiques. Ah et puis c'était encore l'époque où des
groupes de musiques venaient jouer en live (comme dans Buffy et je crois
Veronica Mars) et c'était super sympa, notamment on y a vu The
Cranberries avec la regrettée Dolores O'Riordan ou encore Pat Benatar
(que j'adorais ado) et encore bien d'autres. Alors j'aurai pris le train
Charmed avec plus de 20 ans de retard mais comme avec Smallville l'an
dernier, je ne regrette absolument pas de l'avoir enfin regardée et
surtout à l'âge que j'ai maintenant car cela m'a permis de beaucoup
l'apprécier avec un peu de recul et une bienveillance que je n'aurais
pas eus à 35 ans (j'étais beaucoup plus condescendante critique ;))
68.
Lors
des crossovers de l'Arrowverse, j'avais beaucoup aimé voir Clark
Kent/Superman et Lois Lane interprétés par Tyler Hoechlin et Elizabeth
Tulloch et j'avais été ravie d'apprendre qu'ils auraient leur propre série, tout naturellement nommée Superman and Lois.
Série qui serait un peu différente des "épisodes précédents" puisque
les Kent n'auraient plus un bébé mais deux garçons ados, des jumeaux. Ce
qui a donné une tonalité assez familiale classique à l'ensemble mais
pas du tout désagréable à regarder, j'ai même beaucoup aimé ce que j'ai
vu et je dois dire que les Kent ont été une famillle assez choupie à
voir vivre. Avec tous les problèmes que cela comporte quand on a
Superman comme mari qui doit s'absenter entre deux plats pour sauver le
monde ou deux ados en pleine puberté dont l'un se se découvre des
pouvoirs. J'ai beaucoup aimé la solidarité entre les deux frères et
j'espère que Jonathan aura des pouvoirs aussi, comme son frère Jordan, car
il le mérite. La saison diffusée entre février et août de cette année a
eu son lot de méchants et l'on a retrouvé des personnages iconiques
comme Lana Lang. La série a été renouvelée pour une saison 2 et j'en suis ravie, surtout que le season finale
s'est terminé sur un twist dont j'ai hâte de voir les conséquences. La
série reviendra dans moins d'un mois et j'ai hâte de la retrouver.
69.
Je n'avais pas particulièrement été
attirée par Virgin River lors de la diffusion de sa saison 1 sur
Netflix car elle me paraissait un peu trop fleur bleue mais après les
bons échos et notamment ceux de ma chère Tequi, je me suis dit qu'un peu
de fleur bleue ne serait pas mal dans ma vie et je l'ai mise dans mon
Challenge Séries, juste après la diffusion de la saison 2. Je l'ai vue
très rapidement ensuite, mi-janvier et j'ai beaucoup aimé cette série
certes fleur bleue et faisant davantage penser à une série Hallmark que
Netflix mais aussi abordant des sujets sérieux comme le deuil, les
violences conjugales, le trafic de drogue et j'en passe. Tiré
(librement) d'une série de livres, c'est l'histoire de Mel qui a perdu
son mari il y a quelques mois et vient travailler comme infirmière
sage-femme auprès du très grincheux médecin de Virgin River, pour se
reconstruire et repartir à zéro. Là, elle rencontre le beau Jack, qui
tient le bar/resto local et qui reste traumatisé par la mort d'un de ses
amis lors de leur tour en Irak (ou Afghanistan). Autour d'eux, toute
une galerie de personnages, Hope, la maire de Virgin Rivern, séparée du
médecin depuis 20 ans et qui fourre son nez partout, Preacher, l'ami de
Jack et cuisinier du bar, Charmaine, la petite amie de Jack, Paige qui
tient un camion de pâtisserie et cache un secret et j'en passe. J'ai
trouvé la série très sympa. Au début, j'ai trouvé que ça ressemblait
beaucoup à Hart of Dixie, ne serait parce que Tim Matheson joue le
médecin dans les deux séries et que le love interest de Mel tient
justement un bar comme Wade mais finalement l'effet s'est estompé, et
j'ai beaucoup aimé l'évolution de Mel. Le seul truc qui m'a un peu gênée
c'est toute l'histoire avec Charmaine et la non surprise qu'elle soit
enceinte (oh la la) et que ce soit des jumeaux pour bien en rajouter.
Bon heureusement, c'est pas mal géré donc ça passe. Et puis Jack est
vraiment un personnage formidable ! J'ai beaucoup aimé l'histoire entre
Hope et le Doc qui m'a souvent fait rire et le season finale de la
saison 2 s'est terminé sur une série de cliffhangers dont un dramatique !
Heureusement, la série a été renouvelée pour une saison 3 qui a été
diffusée durant l'été. Le cliffhanger sur Jack a été vite résolu et la
vie a repris son cours à Virgin River avec ses hauts et ses bas, ses
joies et ses drames et une Hope absente car Annette O'Toole n'a pas pu
rejoindre le tournage pour cause de Covid et on a juste eu droit à deux
scènes avec l'actrice en face time et je trouve que son absence a été un vrai manque. La relation entre Jack et Mel a été
chaotique et risque de ne pas s'arranger dans les prochaines saisons au
vu du season final. Car oui la saison a été renouvelée et pour deux
saisons ! Youpi !
70.
Je
n'avais pas eu envie de regarder Las Chicas del Cable mais depuis La
Casa de Papel, j'apprécie énormément de regarder des séries ou films en
espagnol. Comme j'avais entendu beaucoup de bien de cette série, je
l'ai mise dans mon challenge séries de cette année et je l'ai regardé au
printemps. Et je l'ai beaucoup aimée malgré son côté très soap opera
voire telenovela et ses situations rocambolesques. La série suit 4
jeunes femmes travaillant à la compagnie de téléphone de Madrid en 1929
et l'on va les suivre sur 10 ans. On a donc Alba devenue Lidia pour
cacher ses origines, le personnage central de la série, prise entre son
amour de jeunesse et le beau patron de la compagnie, qui devient amie
avec Angeles, victime de violences conjugales, Marga, petite souris
débarquant de province et Carlota, issue d'une famille bourgeoise,
passonaria politique et défiant les conventions en aimant une autre
femme, Sara, qui se sent homme et se fait appeler Oscar. Autour d'elles
(Oscar va prendre une place importante devenant le 5e Chico del Cable),
des personnages hauts en couleurs pour certains, des beaux gosses, un
garçon timide bientôt affublé d'un jumeau qui est tout son contraire (et
donc vous imaginez les situations ;)) une vieille peau increvable et
nemesis de Lidia et j'en passe. Les 4 premières saisons étaient plus
portées sur ce côté soap, j'ai levé parfois les yeux au ciel, notamment
sur les triangles amoureux mais je me suis attachée à ses femmes et
leurs combats au fil des ans. La 5e et dernière saison a été nettement
plus sombre et dramatique avec au début la guerre civile qui verra
l'avénement de Franco et un retour en arrière drastique pour plus de 40
ans, concernant les droits de l'homme et sur des femmes (iels ont obtenu
droit de vote, le divorce en 1931 et le droit à l'avortement en 1936 je
crois, pour les voir annulés à l'arrivée des fascistes au pouvoir en 39)
et surtout une conclusion à la série assez étonnante et bouleversante
mais bien dans l'esprit d'amitié qui unissait ces jeunes femmes depuis
des années. J'ai beaucoup pleuré en terminant la série et je dois dire
que les demoiselles du téléphone me manquent...
71.
La saison 3 de Charmed 2018 qui a été diffusée de janvier à juillet est
montée d'une demi-étoile cette année. J'en suis presque la première
étonnée. Parce que je ne me rappelais plus que les deux premières
saisons étaient moins bien notée, même si la 2e m'avait moins convaincue
du fait que le lien familial entre les trois soeurs avait été
distendus. Mais, là, j'ai dû être super contente de retrouver la série
(qui a repris alors que je commençais celle d'origine) et heureuse que
les 3 soeurs soient plus proches. Le début de la saison a conclu la
storyline de la saison passée, laissée en plan à cause du Covid et le
reste de la saison a connu plusieurs storylines, pas des plus
folichonnes je dois le reconnaître mais où j'ai apprécié quand même
chaque épisode (sans doute pour cela qu'elle est mieux notée). Ils sont
trouvé un moyen judicieux de respecter les gestes barrières à coup d'un
virus empêchant les créatures surnaturelles de se toucher, ce qui était
parfois amusant, parfois frustrant notamment pour Macy et Harry (qui a
pris des décisions un peu radicales). Concernant les autres storylines,
on a eu droit à des sortes de dieux, les Perfetis, pas sympas du tout et
des créatures échappées d'une prison magique et, en fin de saison, une
créature parasite très vilaine, infectant les gens. Abby, ma
sorcière/démon préférée a eu aussi son histoire et on la vue partir en
fin de saison (mais j'espère qu'elle reviendra car sans elle la série
n'aurait pas la même saveur), Jordan a connu quelques épreuves,
l'actrice qui joue Mel est tombée enceinte, sa grossesse a été cachée
puis intégrée à la série par un tour de passe passe :) Et puis patatras,
2 semaines, il me semble, avant le season finale, on a appris que
l'actrice qui jouait Macy quittait la série à l'issue de la saison. Je
ne suis pas anti-spoiler mais j'aurais aimé qu'on ne le sache qu'à la
fin. Bon, vu la fin du personnage, ça fait un peu redondant avec celui
de Prue dans le Charmed d'origine mais au moins Macy a eu droit à un
très joli dernier épisode. Je n'étais pas très fan du personnage, la
trouvant un peu froide et détachée des autres soeurs mais je vais la
regretter quand même car c'était la plus rationnelle. La fin de
l'épisode annonce une autre soeur, j'espère que la série va trouver une
autre pirouette, pourquoi pas avec Josefina, un personnage dont je n'ai
pas parlé, cousine des soeurs et que j'ai trouvée très sympa. Réponse en
début de saison 4 puisque la série a été renouvelée mais ne reprendra
qu'en mars.
72.
Je n'avais pas entendu parler de
cette série australienne mais elle a été diffusée (en fait rediffusée)
sur Arte fin janvier et mon mari a eu envie de la regarder. Mystery Road
a été une série policière assez classique dans son enquête, un peu
lente mais qui a surtout valu pour le contexte car se déroulant dans une
petite ville de l'Outback avec un inspecteur d'origine aborigène venant
prêter main forte à la police locale pour enquêter sur la disparition
de deux jeunes. À l'enquête et des paysages magnifiques s'est donc
ajouté tout un contexte social qu'on connaît peu ici, notamment sur les
relations entre les blancs et les aborigènes et cela m'a beaucoup
intéressée. J'ai beaucoup aimé la flic locale, Emma James interprétée
par Judy Davis et Jay Swann l'inspecteur a été un peu cliché mais
intéressant. Ce personnage avait fait l'objet de deux films diffusés
antérieurement que je n'ai pas vus. Après la saison 1 qui se suffisait à
elle-même, on aurait bien voulu enchaîner avec la saison 2 mais en
fait, elle avait été diffusée en amont début janvier et en Tunisie je
n'ai pas accès au replay donc pour le moment on en est restés à la
saison 1.
73.
Diffusée
sur DC Comics, Stargirl avait été la très bonne surprise estivale de
2020 lors de sa première saison avec son côté lumineux mais non dénuée
de noirceur. La plateforme DC Comics ayant disparu, Stargirl n'a pas suivi
ses grandes soeurs (Titans et Doom Patrol) sur HBO Max mais a été
récupérée par la CW qui a diffusé la saison 2 d'août à tout début
novembre. Ça été une fois de plus très sympathique à voir, j'ai juste
regretté que la noirceur prenne davantage le pas sur le côté lumineux de
la série qui m'avait tant plu. Bon, bien sûr, c'est un peu normal, la
saison 1 avait laissé des traces chez tout le monde et c'était
impossible que les personnages reprennent leurs vies d'avant. Mais bon,
il m'a juste manqué un petit quelque chose que j'avais trouvé dans la
saison 1. Mais l'intrigue a été intéressante, les personnages, aussi
bien les ados que les adultes, ont été très bien. Luke Wilson en Pat a
été impeccable, Mike le fils de Pat a tenté de trouver sa place parmi
tout cela et ça n'a pas été facile, Courtney a dû faire face à des choix
et des épreuves et j'ai adoré le personnage de Richard Swift/The Shade,
personnage assez trouble, interprété par Jonathan Crane vu dans de
nombreuses séries dont, récemment (disons les 5 dernières années), The
Affair et Legends of Tomorrow, c'est pour cela que son visage me disait
quelque chose. Le personnage avait l'air de vouloir rester en fin de
saison, j'en suis ravie ! Le grand méchant a été compliqué à venir à
bout et en plus s'est incarné en petit garçon (ça c'est hyper creepy) et
il a fallu l'association des jeunes et des anciens (yeah Joel McHale !)
de la JSA et même d'anciens ennemis pour en venir à bout. Le season
finale a été chouette et la toute fin très savoureuse avec de nouveaux
voisins mais pas inconnus pour les Dugan et se terminant à la façon de
Zoey's Extraordinary Playlist avec Courtney s'exclament "what the..." et
générique ! :D La série a été renouvelée pour une saison 3 et j'en suis
ravie car j'ai hâte de savoir ce qu'elle va nous concocter.
74.
Ovni(s) a été une série Canal +
diffusée en janvier à raison de 3 épisodes de 30 min chaque lundi sur 4
semaines. Se déroulant en 1978 en plein essor de la vague SF (Star Wars
est sorti l'année d'avant, Rencontres du 3e type en début d'année), elle raconte l'histoire de Didier Mathure, brillant ingénieur
spatial qui, après l'explosion de la fusée sur laquelle il travaillait,
se voit envoyé au Gépan, un service du CRNS, dédié aux phénomènes
inexpliqués et en particulier extraterrestres. Sa mission est en fait de
trouver des explications scientifques et de fermer le service. Mais
tout ne va pas se passer comme prévu, surtout lorsque les militaires
vont s'en mêler. Ce petit X-Files à la française a été très sympathique à regarder, souvent amusant, avec son côté décalé et j'ai
beaucoup aimé les personnages, notamment Didier, au look à la Ted Lasso
mais sans la bienveillance et nettement plus opportuniste et Remy et
Véra, les deux jeunes du service, lui tout timide, elle rêveuse et avec
des yeux immenses. On a eu aussi droit à "Steven Spielberg" venant le
temps d'un épisode chercher des idées pour un Rencontres du 3e type 2 et
repartant avec le pitch de E.T en tête ;) Parallèlement on a suivit les
efforts de Didier pour reconquérir son ex-femme, ingénieure spatiale
elle aussi (et sûrement beaucoup plus compétente). Le season finale a
rebattu les cartes et la série ayant été renouvelée pour une saison 2 en
amont de la diffusion de la première, j'ai hâte de la voir.
75. Je n'avais pas eu le temps ni trop l'envie de voir
The Witcher à sa
sortie en décembre 2019 mais je l'avais mise dans ma liste de série à
rattraper et c'est ce que j'ai fait fin février et j'ai trouvé la série
très agréable à regarder. N'ayant jamais lu les livres ni joué aux jeux
vidéo, je n'avais aucune attente particulière concernant cette série et
j'ai trouvé son univers fantasy très intéressant. Dans cette série, on
suit 3 personnages, tout d'abord Geralt de Rivia, le fameux Witcher,
humain ayant subi des manipulations génétiques enfant pour devenir plus
puissant, résistant (et vieillissant sûrement plus lentement) qui est un
chasseur de monstres, personnage intéressant et relativement bien
incarné par Henry Cavill (que je trouve toujours un peu monolithique
dans ses rôles), Yennefer (mon personnage préféré), une jeune femme qui
va devenir une très puissante sorcière et croiser la route avec Geralt
et enfin, Ciri, une toute jeune princesse qui va devoir s'enfuir lorsque
le royaume de sa grand-mère est attaqué, pour rechercher Geralt dont son
destin est lié. Parmi les autres personnages Jaskier, un jeune barde
aussi amusant que collant et Tissia, puissante mage et mentor de
Yennefer et incarnée par MyAnna Buring que j'aimais beaucoup dans Ripper
Street. Au départ de la série, j'ai eu un tout petit peu de mal à
comprendre qui était qui car ça allait vite mais je n'ai eu aucun mal
avec les temporalités différentes qu'on découvre au fil des épisodes. Le
season finale a été épique et intense et s'est terminé de façon assez
émouvante et je suis ravie que la série ait été renouvelée pour une
saison 2 qui vient d'être mise à disposition et que j'ai commencé à regarder.
76.
Chaque
année depuis 6 saisons, Good Witch était ma série feel good pleine de
bons sentiments que j'aimais retrouver chaque printemps. Cette année, ça
a été un peu différent, même si elle reste en quatre étoiles car je
l'aime beaucoup. Mais déjà, à cause du Covid, on n'a pas eu le téléfilm
annuel à Halloween et la saison 7 a été annoncée comme étant la
dernière, à quelques épisodes de la fin, ce qui m'a un peu gâché le
plaisir que j'avais à regarder. De plus, la saison s'est beaucoup
focalisée sur le fantastique et, après la malédiction de Donovan et
Abigail l'an dernier, j'ai trouvé que c'était de trop. On aura donc
appris que les Merriwick étaient vraiment des sorcières et non pas que
des personnes intuitives et je trouve ça un peu dommage. En fait, ce qui
m'a manqué, et c'est ce qui faisait l'essentiel du charme de la série,
ce sont les petites histoires des uns et des autres. Oh bien sûr, on les
a eus mais un peu au détriment du reste. Et je dois dire que les
enfants (Grace et Nick) m'ont manquée plus que l'an dernier. Du côté des
personnages, on a essayé de nous faire croire qu'il y avait de l'eau
dans le gaz entre Cassie et Sam (qui a eu un comportement étonnement pas
sympa envers Adam, par ailleurs), Martha a toujours été aussi
savoureuse (mais un peu plus caricaturale, ce qui est fort !), Stephanie a enfin eu son
happy end (avec Adam, oui je spoile sans vergogne !) et je suis très
déçue de ce qu'ils ont fait d'Abigail et Donovan au dernier moment.
Abigail était mon personnage préférée, j'avais adoré son évolution et
son histoire avec Donovan... Après on peut se dire que s'il y avait eu
une nouvelle saison, ça se serait peut-être arrangé... Le gros point
positif c'est que Joy, la 3e cousine, arrivée la saison dernière, a
rencontré Zoey et sa relation a été la première relation homosexuelle
dans l'histoire des séries Hallmark, avec même un baiser échangé et j'ai
trouvé ça très chouette et tellement naturel ! Malgré mes critiques et
réserves sur la dernière saison, je regretterai Good Witch qui était une
série bienveillante et tellement mignonne. Je pensais vraiment qu'on
aurait une saison 8, Hallmark en a décidé autrement. J'espère juste
qu'ils décideront de refaire des téléfilms sporadiquement, comme
lorsqu'ils ont créée l'univers de Cassie Nightingale (sans les
incohérences please), ce serait sympa de retrouver tout le monde à
l'occasion d'événements spéciaux, comme Halloween ou Noël...
77. Ghosts avait été une série que j'avais beaucoup aimée au printemps 2019
et j'avais été ravie de la voir reconduite pour une 2e saison. La saison
2 de 6 épisodes, dont le tournage s'est terminé mi-mars 2020, juste avant le
grand chambardement mondial, a été diffusée sur BBC 1 et d'un bloc sur
BBC iPlayer en septembre 2020 plus un épisode de Noël en fin d'année.
Quant à la saison 3, elle a été diffusée en août dernier et a eu
également 6 épisodes. J'ai apprécié peut-être un chouya moins la saison 2
que la première mais elle a été très plaisante à regarder Et j'ai
beaucoup aimé la saison 3 ce qui fait qu'elle est toujours en 4 étoiles.
Dans la saison 2, Alison et Mike ont dû batailler pour garder le manoir
à flot, aidés parfois maladroitement par les fantômes du lieu. Il y a
eu des moments drôles, les personnages étaient toujours aussi amusants
et le season finale a été très sympa et l'épisode de Noël a été charmant
et j'ai vraiment retrouvé l'esprit que j'aimais dans cette série !
Quant à la saison 3, elle a souvent porté sur le background des fantômes
et on a eu des flashbacks sur certains et ça a été sympa et surtout
intéressants car jusqu'à présent ils étaient surtout les acolytes
d'Alison. Du côté des vivants, Alison et Mike ont eu moins de problèmes
pour gérer les problèmes financiers du manoir (même si ça n'a pas été
simple) et Alison a eu des surprises familiales qui n'en ont finalement
pas été et Mike a essayé de trouver du boulot, tout en espérant voir un
jour les amis fantômes de sa femme. La saison s'est terminée sur une
jolie note autour d'une table avec Alison et sa "famille" tandis qu'il y
a eu une dernière scène amusante avec Mike. Il y aura un épisode Noël
en fin d'année (maintenant il a été diffusé et vu) et la série a été renouvelée pour une saison 4 et je vous
parlerai de tout ça l'an prochain. En attendant, vous pouvez toujours
regarder la nouvelle version US avec Rose McIver dont je ne pourrai vous
parler que l'an prochain aussi mais qui est tout à fait charmante (la
série et l'actrice).
78. Je n'avais à priori pas envie de voir
Julie and the Phantoms, une série
pour ados mais lorsque j'ai vu le trailer chez Tequi lors de sa sortie
en septembre 2020, j'ai trouvé ça tellement sympa que je me suis jetée
sur la série le jour même. Et je l'ai trouvée vraiment adorable comme
tout, fraîche, rythmée et bien trop courte ! Si courte que j'ai vu les 9
épisodes en quelques jours et que j'aurais pu vous en parler lors de
mon bilan précédent mais je n'ai pas voulu déroger à ma règle de ne
parler que des séries commencées avant le 1er septembre de chaque année.
Avec Julie and the phantoms on est dans dans une série musicale pour
ado dans laquelle Julie, 16 ans, qui a perdu sa maman quelques mois
auparavant, retrouve le goût à la musique et la chanson quand elle fait
apparaître un groupe de musique dont 3 membres sont décédés d'une
intoxication alimentaire 25 ans auparavant, en 1995 et qu'elle est seule
à voir. Puis il s'avère que les 3 jeunes gens sont capables d'être vus
par tout le monde quand ils jouent et chantent avec Julie. J'ai beaucoup
aimé les chansons, le message inclusif de l'ensemble et je dois dire
que cette série m'a donné envie de retrouver mes 15 ans et d'accrocher
des posters de chanteurs partout dans ma chambre :D Même si ce n'était
pas toujours bien joué, j'ai aimé les acteurs, tous plus choupinous les
uns que les autres. La première saison nous a laissé sur une romance
inachevée et un méchant ayant plus d'un tour dans son sac. Plus d'un an après, la série n'a toujours été ni renouvelée ni annulée, à l'impatience des fans dont je fais partie. Cette attente n'est pas très positive mais au moins on aimerait connaître le sort de la série et moi je voudrais tant revoir Julie
et ses mignons fantômes, Luke, Reggie et Alex.
EDIT : on a appris il y a peu que la série était annulée ! Je suis très en colère !
79.
Paris Police 1900 a été une série Canal + que l'on a regardée en
début d'année avec mon mari, une très bonne série se déroulant en 1899
durant le procès de Dreyfus alors que la France est au bord de
l'implosion entre les anti juifs, menés par la famille Guérin, qui
donnent de la voix, les anarchistes qui se font menaçant et la police
corrompue. On suit une enquête sur le meurtre d'une jeune femme qui
risque de mettre à mal des gens hauts placés, les magouilles des uns et
des autres et au milieu, Mme Steinheil, la jeune femme dans les bras de laquelle est
mort le président Felix Faure et qui devient espionne pour la police (et
interprétée par Evelyne Brochu, Delphine dans Orphan Black et sosie de
Julie Gayet), Jeanne Chauvin qui deviendra la première femme avocate (ce
n'est pas encore le cas dans la série), le préfet Lepine qui reprend du
service et un jeune policier, Jouin, idéaliste et qui va apprendre à
ses dépens que l'idéal ne fait pas tout. Comme je l'ai dit, ça a été une
très bonne série, pas exceptionnelle mais de bonne facture et qui a
bien retranscrit l'époque (qui n'avait de Belle que le nom). À priori
une saison 2 a été commandée mais on n'a pas plus d'infos pour le moment.
80.
Batwoman
est revenue en janvier pour sa saison 2 mais sans Ruby Rose qui avait
quitté le navire entre les deux saisons. C'est donc Javicia Leslie qui a
repris le flambeau, de très belle manière je dois dire. En endossant
avec une jubilation évidente le rôle de Ryan Wilder et le costume de
Batwoman, elle a donné une nouvelle dynamique au personnage, moins
torturé et je dois dire que cela m'a très bien convenu. J'ai vraiment
adoré l'actrice dans le rôle et la façon dont elle s'intégrait à une
équipe déjà en place. Je ne dis pas que ça a été facile pour le
personnage mais pour moi ça a été un gros oui de suite. Côté storyline,
il a fallu expliquer la disparition de Kate Kane avec un retournement de
situation en milieu de saison et une actrice qui ressemblait beaucoup
plus à Rachel Skarsten que Ruby Rose et pouvait sans problème passer
pour la soeur jumelle de Beth/Alice. Le reste a été plus conventionnel
au niveau des histoires propres à l'univers de Batman, j'ai beaucoup
apprécié ce que j'ai vu et le Black Lives Matter a été abordé avec le
personnage de Luke Fox. Je suis un tout petit peu déçue qu'ils aient
rendu Alice moins méchante grâce à l'amouuur mais elle reste bien
psychopathe et Mary reste toujours mon personnage choupinet préféré. Le
season finale a vu la résolution des histoires en cours et a teasé
l'arrivée de personnages emblématiques pour sa saison 3. Car la série
a, bien sûr, été renouvelée pour une nouvelle saison diffusée d'ailleurs
depuis la rentrée.
81. Le
reboot de Kung Fu ne m'attirait pas spécialement, c'était encore une
série de la CW et je me disais que j'en regardais assez comme ça :) mais
dès le premier épisode, j'ai été très séduite par l'ambiance,
l'histoire et Nicky, l'héroïne super attachante qui va devoir embrasser
son destin. Avec une histoire d'armes magiques qu'il faut réunir et
surtout éviter qu'elles tombent dans les mains de la méchante Zhilan,
meurtrière de la mentore de Nicky dans un monastère, c'est tout un pan
de la culture chinoise que j'ai découvert. Et je dois dire que j'ai
beaucoup apprécié cette incursion dans la culture asiatique, que ce soit
par ce biais-là ou tout simplement en suivant la famille de Nicky,
haute en couleurs et que j'ai beaucoup aimée aussi, notamment la soeur,
faussement superficielle (comme Mary de Batwoman) et le frère, Brian,
jeune médecin gay. Au départ, j'ai pensé qu'on partait sur du procédural
avec des cas de la semaine que Nicky résoudrait en utilisant ses
talents de combattante mais bien vite, la série s'est davantage
focalisée sur la recherche des armes et sur le côté familial. Avec en
prime, un beau jeune homme, Henry et un ex qui m'a fait craindre un
triangle amoureux mais finalement la série a été plus fine que ça. La
fin de la saison 1 a résolu son intrigue tout en ouvrant une porte pour
la suite et, comme la série a été renouvelée, je serai ravie de la
retrouver en mi-saison.
82. La
première saison des Cahiers d'Esther avait été diffusée en 2018 et je
l'avais regardée peu après. La saison 2, elle, l'a été en mai 2020 mais
je ne l'ai commencée que cette saison et comme la 3e saison a été mise à
disposition à l'automne 2020, je pensais voir les 2 saisons ensemble et
malheureusement, j'ai mis trop de temps à voir les 54 petits épisodes de
la 2e saison et n'ai fini qu'il n'y a que quelques semaines. Je garde donc la saison 3 pour
la prochaine saison. Dans la saison 2, on retrouve Esther et sa
gouaille qui parle de tout, d'elle qui est en CM2, des copines, des
garçons, de sa famille (elle a un nouveau petit frère) mais également de
l'actualité (elle évoque, à sa manière, les attentats du 13 novembre
2015), des sujets qui la préoccupe et qu'elle ne comprend pas toujours
très bien. C'est vraiment une petite série que j'aime beaucoup et qui
m'amuse, plus que la Bd en fait dont j'ai essayé de lire une histoire
mais je n'y ai pas retrouvé le même plaisir, il me manquait la voix des
personnages. Cependant, si je veux continuer au-delà de la saison 3, il
faudra bien que je lise les tomes de Riad Sattouf car, pour le moment, on
n'a encore aucune nouvelle de saisons ultérieures. En attendant, j'ai
encore la saison 3 qui m'attend et où l'on retrouvera Esther en 6e, dans
une nouvelle école. Ça promet !
83. Surreal
Estate a été la série estivale de l'été et franchement j'ai beaucoup
aimé. Le pitch sans être original était intéressant puisque ça parlait
d'une agence immobilière spécialisée dans la vente de maison où il se
passe des phénomènes étranges ou qui sont possédés ou hantés. C'est
d'abord pour Tim Rozon le Doc Holliday de Wynonna Earp) que je suis
venue et c'est pour tout les autres personnages (et lui aussi) que je
suis restée. À commencer par Sarah Levy que j'avais vu dans Schitt's
Creek sans savoir qu'elle était la fille d'Eugène et la soeur de Dan,
les deux personnages masculins principaux et créateurs de la série. Ce
n'est qu'après Schitt's Creek que je l'ai appris (il faut dire qu'elle ne leur
ressemble pas du tout) et qui m'a donné aussi envie de voir Surreal
Estate. Chaque épisode a été solide et intéressant, il y a même eu
Mélanie Scrofano (notre Wynonna préférée), le temps d'un épisode et
outre les affaires de la semaine, il y a eu des fils rouges sur les
personnages et notamment celui de Luke (Rozon). Le season finale a
apporté son lot de révélations et j'aurais bien aimé une saison 2 mais Syfy a sauvagement annulé la série ce qui m'a rendue très grognon !
84. Sans
le Bingo Séries, je ne pense pas que j'aurais regardé Fantasy Island.
Déjà parce que je regardais The White Lotus au même moment et j'avais peur que ce soit
trop similaire. Mais pour le Bingo, il fallait voir un épisode d'un
reboot et comme je n'avais rien d'autre sous la main, ça a été
l'occasion de commencer cette série, reboot de L'île fantastique que je
regardais petite et finalement j'ai beaucoup accroché puisque j'ai
regardé toute la saison avec intérêt. Ok, on ne peut pas dire que les
enjeux de la série étaient énormes, c'est resté une série estivale sympa
mais voilà, là aussi elle a été diffusée à un moment où je n'avais pas
envie de me prendre la tête. Et, en plus, je suis tombée amoureuse des
deux personnages principaux féminins, Elena (interprétée par Roselyn
Sanchez, qui est l'épouse depuis 13 ans d'Eric Winter, le Tim de The
Rookie) et Ruby, jouée par une jeune actrice aux yeux à tomber. Ce qui a
fait le plus de la série a été les guest stars, notamment le couple
Annable, Dave et Odette, dans un épisode savoureux où chacun vit dans le
corps de l'autre et Eric Winter s'est même fendu d'une apparition. La
saison 1 s'est terminée gentiment, j'ai bien aimé les références à
l'oncle d'Elena, qui était joué à l'époque par Ricardo Montalban et
Tattoo incarné par le français Hervé Villechaize et mort à 50 ans... La série a été renouvelée pour une saison 2, un peu contre toute attente (mais je suis ravie) et un double épisode de Noël vient d'être diffusé. Je vous reparle de tout ça la saison prochaine.
85. The Right Stuff (L'étoffe des héros), adapté du roman éponyme de Tom
Wolfe, comme le film de 1983, a raconté l'épopée des débuts de la
conquête spatiale américaine avec le programme Mercury. Tournée pour
National Geographic mais diffusée sur Disney + ça a été une série que
j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder car, j'adore tout ce qui touche
à l'espace et ça m'intéressait beaucoup. Cependant, ça n'a pas été une
série très audacieuse, elle a été un peu ennuyeuse parfois, très propre
sur elle et les personnages étaient très mâles et très blancs avec des
femmes reléguées à la portion congrue de faire valoir, même quand elles
voulaient faire autre chose. Par exemple, Trudy, la femme de Gordon
Cooper, était une pilote d'avion reconnue qui n'a pas été prise pour le
programme spatial féminin car son mari avait dit en rigolant lors d'une
interview qu'on envoyait bien des singes dans l'espace alors pourquoi
pas des femmes... Les acteurs ont, eux été très bons avec Jake McDorman
dans le rôle d'Alan Shepard, tombeur invétéré, Patrick Adams dans celui
de John Glenn, M. Très Propre sur lui et le seul à rester fidèle à son
épouse ou encore Colin O'Donoghue, dans le rôle de Gordon Cooper, bien
loin de Hook dans OUAT et dont le personnage, outre le fait de comparer
les femmes à des singes, était séparé de son épouse avant le programme
car il l'avait trompée et qu'elle l'avais jeté dehors et il s'est remis
avec elle pour ne pas mettre en danger sa participation (et elle bien
sûr a dit oui...). La saison a suivi le programme de sa création en 1958
à la première sortie (de 15 min) dans l'espace d'Alan Shepard. Je
pensais que c'était une minisérie mais elle a été renouvelée pour une
saison 2. Et je serai là pour la regarder. Edit : en fait elle a été annulée en avril.
86. Je
dois être l'un des rares de mon entourage sériel qui continue à
apprécier The Flash. Car oui j'aime toujours beaucoup cette série qui
certes flirte avec le 3 étoiles et demi mais reste en quatre étoiles. Si
je l'aime toujours, ce n'est pas forcément pour ses storylines, qui ont
été un peu faiblardes cette saison, mais je ne sais pas, sans doute
pour l'ambiance et ses personnages, même si deux acteurs emblématiques
sont partie durant la saison (mais sont revenus lors du season finale).
Bref, les premiers épisodes de la saison 7 (qui a été diffusée durant le
premier semestre de cette année) ont terminé les storylines de la
saison précédente, puis il y a eu une storyline sur la speed force et
d'autres forces à laquelle je n'ai pas compris grand chose à part que
l'amour résout bien des choses :) et qu'on a pu voir Ennis Esmer ce qui
est toujours très sympa, et la dernière storyline sur le God Speed a été
un peu rapide et brouillonne à mon avis. Mais comme je l'ai dit les
côtés sympas de l'ensemble l'ont emporté dans mon coeur. Comme je l'ai dit
plus haut, deux acteurs sont partis, mes deux préférés, Tom Cavanagh
d'abord, qui est resté deux épisodes, est revenu pour un et le dernier
(sous son personnage emblématique de Eobard Thawne) et franchement le
personnage de Wells, quel qu'il soit, m'a bien manqué. Et puis Carlos
Valdes, notre Cisco national, est parti aussi au cours de la saison.
Son départ aurait dû intervenir il y a déjà une ou 2 saisons donc
estimons-nous heureux qu'il soit resté plus longtemps mais je dois dire
que son humour et ses réparties m'ont manqués et son retour juste pour le
season finale me l'a douloureusement rappelé. J'aime beaucoup Chester,
le nouveau nerd qui le remplace, qui est fun mais ne lui arrive pas à la
cheville. Et la relation Wells/Cisco qui était l'un des piliers de la
série manque beaucoup. La saison s'est terminée de jolie façon et aurait
presque pu faire un series finale. Mais la série a été renouvelée pour
une saison 8 et j'en suis contente
même si, sans les personnes parties, ça n'aura pas la même saveur et que j'espère un peu que ce sera la dernière (rien d'annoncé dans ce sens pour le moment).
Certes il reste Caitlin et Frost qui est toujours savoureuse même si
elle a perdu de son mordant, Joe Wells toujours aussi attachant et
Cécile que j'aime beaucoup. Et bien sûr Barry et Iris mais ils sont
devenus un peu gnan gnan. Donc je pense qu'il va falloir trouver de
bonnes idées et de bons méchants pour faire maintenir la séries en 4
étoiles la saison prochaine.
87. Pour
sa saison 3, Legacies a failli perdre sa demi-étoile acquise la saison
précédente. Le Coronavirus a eu un impact sur le tournage et cela s'est
plus vu que sur d'autres séries en réduisant la présence de nombreux
personnages dans les scènes et cela a donné quelque chose de moins
dynamique que les saisons 1 et 2, voire une platitude dans certaines
histoires. Et puis j'en ai soupé des dramas Hope/Landon, même si j'aime
leur histoire mais j'ai presque envie de dire qu'on leur foute la paix.
Et Hope et ses grands yeux de biche me fatiguent. Et je n'en peux plus
de Malivore. À part ça, le reste était très bien :D c'est pour cela que
la série reste de justesse en 4 étoiles. Que ce soit le parcours de
Josie, celui de MG ou le répondant de Lizzie toujours très amusante dans
ses attitudes. Et j'ai beaucoup aimé l'ajout de Chloe, personnage très
intéressant. On a aussi revu le Nécromancien que j'aurais bien vu rester
un peu plus longtemps. Malgré les drames et les malheurs, il y a eu des
moments plus légers et notamment un épisode très drôle inspiré de Star
Wars. La série aurait dû avoir 20 épisodes mais l'épisode 16 a été le
season finale car, avec la pandémie, ça a été compliqué de terminer les 4
derniers épisodes (tournés cependant) à temps et apparemment, la CW n'a
pas voulu étirer la diffusion dans l'été comme ça a pourtant été le cas
avec d'autres séries comme The Flash ou Superman & Lois. La fin de
saison a été intéressante et augure bien pour la suite, même si ce sont
toujours les mêmes sempiternelles histoires dont je parlais plus haut.
Mais j'aime toujours la série dans l'ensemble donc je serai contente de
la retrouver car elle a été (bien sûr) renouvelée pour une saison 4. D'ailleurs elle est diffusée depuis la rentrée.
88. Veep
est une série que je n'avais jamais eu envie de regarder lors de sa
diffusion. Mais, cette année, je me suis dit que ce serait sympa de
découvrir cette série qui avait eu tant d'éloges et j'ai décidé de la
mettre dans mon challenge Séries et je l'ai regardée durant l'été. Bon
je dois dire que j'ai parfois eu du mal car l'ensemble est très cynique
et Selina Meyer est un personnage odieux avec tout le monde et notamment
sa fille Catherine et son assistant Gary souffre-douleur (joué par Tony
Hale que je voyais en même temps dans The Mysterious Benedict Society),
les deux vrais gentils de la série, qu'elle traite comme de la merde.
Mais d'un autre côté, j'ai ri devant tous ces gens prêts à vendre leur
âme pour avoir un morceau de pouvoir ou devenir VP ou Président, voire
simple sénateur ou même tout simplement cotoyer la sphère de la maison
blanche car je dois reconnaître que c'est une série très bien faite et
de qualité, les acteurs ont été excellents, surtout Julia
Louis-Dreyfus, vraiment formidable dans le rôle de Selina et même quand
ses actions m'agaçaient, j'avais envie de l'applaudir :) C'est pour cela
qu'elle est en 4 étoiles et pas en trois et demie et franchement je ne
regrette pas de l'avoir vue. Et les autres acteurs n'étaient pas en
reste, tous parfaits et très juste. La fin a été savoureuse et à l'image
de la série. Je ne l'ai peut-être pas appréciée autant que j'aurais dû
mais je suis contente de l'avoir découverte. Et je me dis qu'elle a peut-être ouvert la voix à la nomination de Kamala Harris au poste de VP...
89. Cela faisait depuis sa saison 1 que j'avais envie de voir
Shrill, une
dramedy de 25-30 minutes sur la vie d'une jeune femme en surpoids,
Annie. Une jeune femme qui accepte son corps comme il est, mais en a
assez du regard que les autres portent sur elle. On la suit dans sa vie
avec sa coloc lesbienne, son petit ami Ryan, sa famille et ses collègues
au journal (ou la gazette) pour lequel elle travaille. J'ai beaucoup
aimé cette série, très positive mais posant de vraies questions sur
l'apparence, le poids, les relations et j'ai trouvé Annie très
attachante. J'ai aussi beaucoup aimé Fran sa coloc. Ryan, en revanche,
m'a gonflée à être trop immature et si, à un moment j'ai trouvé que
finalement, leur relation était chouette, j'ai assez vite déchanté et
pensé qu'Annie méritait bien mieux. Apparemment, c'est aussi le constat
que le personnage a fait en fin de saison 2 :) J'ai aussi trouvés
amusants Gabe, le boss gay d'Annie joué par John Cameron Mitchell vu
dans 2 épisodes de The Good Fight entre autre et Ruthie, une collègue,
jouée par l'actrice trans Patti Harrison. La saison 3, elle, a été
diffusée en mai et je l'ai regardée en août et je l'ai trouvée bien trop
courte, d'autant plus qu'elle était annoncée comme la dernière. Les 8
épisodes (comme pour les autres saisons) ont été rapides à regarder et
l'on a retrouvé Annie, peu après la fin de la saison 2. La saison 3 a
été l'occasion pour la jeune femme de savoir ce qu'elle voulait, de
découvrir de nouvelles choses, faire des nouvelles rencontres et de se
rendre compte que son bien-être ne passait pas forcémement par une
relation amoureuse, ce qui a été le constat également de Fran. En fait,
la fin de saison a mis l'accent sur l'amitié et j'ai trouvé ça
formidable et l'on a laissé Anne et Fran, apaisées et sachant ce
qu'elles voulaient. Je les aurais bien retrouvées pour une saison 4 mais
je suis contente de la façon dont on leur a dire au revoir.
90. La
saison 5 de Superstore avait été raccourcie du fait du Covid-19 et le
départ d'Amy qui devait avoir lieu à la fin de la saison avait été
repoussé au début de la 6e. Sixième saison qui a commencé sa diffusion
en octobre 2020 et à intégré la pandémie dans ses storylines, ce qui j'ai
trouvé très bien. Amy est donc partie mais pas Jonah et je dois dire que
son absence ne s'estt pas fait ressentir car les autres personnages,
toujours égaux à eux-mêmes, ont su suffisamment être intéressants pour
nous divertir et je dois dire que chacun a eu sa part. J'ai trouvé cette
saison 6 très agréable à suivre, c'est même celle qui est la mieux
notée depuis le départ et franchement je n'aurais pas dit non à un
saison 7 mais NBC a décidée de l'annuler au terme de la saison 6 mais
lui a laissé suffisamment de temps pour pouvoir conclure ses histoires
et je dois dire que j'ai trouvé les deux derniers épisodes qui ont vu
-spoiler- le retour d'Amy, vraiment très bons, en particulier le
dernier, émouvant et avec des conclusions très satisfaisantes pour tous
et des flashforwards à la Six Feet Under. La série n'a pas toujours été
très égale mais je l'ai toujours appréciée et notamment ses personnages
hauts en couleur. Je dois dire que je la regretterai tout comme les
employés de Cloud 9 notamment Dinah, Garrett, Sandra, Mateo et Cheyenne.
Un spin-off sur Bo et Cheyenne avait été un temps envisagé mais la
chaîne n'a pas donné suite, ce qui n'est pas plus mal car je n'y voyais pas grand intérêt.
91. Je
dois dire que The Republic of Sarah a été une série estivale de la CW
assez rafraichissante. Pas pour son côté drames relationnels et
familiaux, très classiques de ce genre de séries qui se passsent dans
des petites villes mais l'idée de base était très intéressante. Pour
empêcher une world company de piller une ressource naturelle et détruire
une partie de la ville, une jeune prof d'histoire décide la sécession
de cette ville et d'en faire une nation indépendante. Avec ce pitch de
départ, on a donc suivi, sur 13 épisodes, les aléas de la création d'une
toute jeune et nouvelle nation quand les autres vous mettent des bâtons
dans les roues mais que vous tenez bon. Je dois dire que le casting
était très sympa, mené par Stella Baker, la très sympathique fille du
très beau Simon Baker (hé oui, Mr Mentalist a une fille de 27-28 ans !)
et Luke Mitchell, que j'adore toujours retrouver dans une série et qui
jouait son frère de retour après plusieurs années et travaillant pour la
méchante compagnie. Bref, ça a a été très sympa à regarder, avec une
révélation en fin de saison pas du tout surprenante et malheureusement
la série a été annulée et ça m'a attristée car j'aurais aimé la
retrouver l'an prochain...
92. Diffusée en juillet 2020, je n'ai
pu regarder Brave New World, la série tiré du Meilleur des mondes
d'Aldous Huxley, que 6 mois plus tard. Cette série parle d'un monde
"parfait" dans lequel on se shoote à coup de psychotropes pour ne plus
éprouver d'émotions, positives et négatives, où les bébés naissent dans
des écloseries et où la monogamie est interdite et où chaque humain est
relié à un réseau via un implant oculaire, sans avoir de vie privé.
Classés d'après des lettres grecques tous ont une place bien définie. Le
jour où Lenina et Bernard vont jouer les touristes dans la partie
sauvage de la planète (où les gens vivent encore "à l'ancienne") et
rencontrent John, tout change. Je ne me rappelle plus si j'ai lu le
roman de Huxley, je pense que oui mais c'était il y a si longtemps que
je n'en avais aucun souvenir. Bref, j'ai trouvé la série plaisante à
regarder, pas excellente et avec un dernier épisode un peu trop rapide
mais c'est surtout pour les acteurs que je l'ai appréciée car j'adore
Harry Lloyd et il était encore une fois très choupi (même si ce n'est
pas trop le terme qui convient ici) dans le rôle de Bernard, j'adore
aussi Hannah John-Kamen qui était très bien et j'aime beaucoup Joseph
Morgan et Jessica Brown Finley (qui incarnait Sybil dans Downton Abbey)
qui jouait Lenina. Et j'ai découvert Alden Erhenreich dans le rôle de
John que j'ai trouvé très yummy et ça m'a donné envie de voir Solo: A SW
Story dans lequel il incarne Han Solo jeune. Je pense que les
scénaristes voulaient avoir une 2e saison car la série s'est terminée
sur plusieurs ouvertures mais la chaîne Peacock en a décidé autrement et
a annulé la série. Dommage...
93. The
Mysterious Benedict Society a été une série jeunesse diffusée par
Disney Plus en juillet et ayant des airs de A Series of Unfortunate
Events (Les Orphelins Baudelaire) avec ses images très colorées, son
ambiance un brin désuète et ses personnages complètement décalées. Ça a
été l'histoire de 4 orphelins surdoués recrutés par un homme
excentrique, M. Benedict, pour qu'ils infiltrent une mystérieuse école
dirigée par l'énigmatique Dr Curtain qui veut créer le grand
"Bouleversement" qui provoquera une crise mondiale et dont la mission
(des enfants) est d'empêcher ce plan machiavélique d'être mené à bien.
Ça a été une série très sympathique à regarder, pas exceptionnelle mais
j'ai passé un bon moment, les enfants étant très bien castés et le reste
des acteurs, Tony Hale en tête, excellents. Elle a été renouvelée pour une saison 2 et j'en suis très contente.
94.
La
saison 4 de Good Girls est revenue au printemps et franchement je
pourrais écrire ce que j'avais déjà dit les deux dernières saisons. Elle
fut agréable à regarder sans être super passionnante et étant parfois
ennuyeuse. Bon cette fois-ci elle a eu ses 16 épisodes, épisodes qui ont
vu le couperet se rapprocher pour nos 3 faussaires puisque la saison 3
s'était terminée sur l'agente du FBI qui faisait leur connaissance sous
couverture. Plusieurs storylines ont émaillé la saison, un nouveau
"joueur" a fait son apparition, le brousin (mot valise de brother et
cousin) de Rio, et Dean, le mari de Beth, a connu des moments
difficiles. En revanche, sa storyline avec le vendeur de cosmétique
véreux m'a barbée à 100 sous de l'heure. En revanche aussi, j'ai aimé
l'histoire d'Annie et son plan cul récurrent (dont j'ai oublié le nom).
Même si la série ne m'intéressait plus autant depuis la saison 2, je
pensais qu'avec son deal Netflix, elle serait renouvelée et j'ai donc
été surprise et un peu attristée, malgré tout, d'apprendre son annulation.
Et encore plus fâchée d'apprendre que c'était l'acteur incarnant Rio
qui avait fait, en partie, capoter toute négociation pour une saison 5
raccourcie pour cause de mésentente (le mot est faible) avec Christina Hendricks/Beth. Déjà que le personnage de Rio m'exaspérait depuis longtemps et que je n'avais qu'une envie c'était de le voir mourir,
là, ça a été le bouquet ! Le season finale, devenu series finale, a été
correct et a conclu la série sans éclat mais avec une pirouette
savoureuse (prends ça dans les dents, Rio !).
95.
Hacks
a été une dramédie en 10 épisodes de 30 minutes sur Deborah Vance une
légende du stand-up qui tient le haut du pavé à Las Vegas mais dont la
carrière commence à flancher et qui se trouve obligée de faire appel à
Ava une jeune scénariste de comédie/autrice de stand-up pour redonner du
peps à sa carrière. Cela ne va pas se passer sans mal entre la diva
acariâtre, habituée à ce qu'on fasse ses 4 volontés et la jeune femme
pour qui c'est un boulot alimentaire et aspire à autre chose. J'avoue
que j'ai parfois eu du mal avec la série, surtout au début, tellement
les personnages étaient peu attachants mais finalement, j'ai persisté et
j'ai bien fait car c'est une série très bien faite avec des actrices
épatantes (Jean Smart en tête et magnifique) et qui parle de la
vieillesse, des efforts qu'il faut faire pour rester au top et en forme
et, pour les jeunes, la difficulté de percer dans un monde de requin.
C'est un premier rôle pour Hannah Einbinder qui incarne Ava qui avait
juste fait du stand-up avant et elle est également très bien et ne
démérite pas face à Jean Smart. À noter la présence de Jeff Ward (le
Deke de Agents of Shield) pour une seul petit épisode. La série a été
renouvelée pour une saison 2 et j'en suis plutôt contente. En tout cas,
je serai au rendez-vous.
96.
Raised By Wolves aura été une série qui m'aura
autant fascinée que laissée perplexe tout au long de ses 10 épisodes.
Présentée comme une série de Ridley Scott (alors qu'il n'a réalisé que
les deux premiers épisodes et n'a pas écrit le scénario), c'était
l'histoire de Père et Mère, deux androïdes qui fuient la terre alors que
la guerre entre Mithraïques (Mithraïstes ? Bref, une religion vénérant
le dieu Sol) et athées fait rage, emportant avec eux des embryons
humains. Ils arrivent à priori sur une planète désolée où ils vont
élever les enfants issus des embryons. Malheureusement la plupart meurt
et il ne reste plus que Campion, un gamin insupportable. 10 ans après,
un vaisseau emportant les derniers Mithraïques fait son apparition dans
le ciel de la planète. Parmi eux, Marcus et Sue, deux athées qui ont
pris l'apparence de deux croyants...Ça a été vraiment une drôle de série
avec ses thèmes philosophiques et métaphysiques et ses personnages
complexes. J'ai aimé la série, elle m'a parfois mise à mal à l'aise,
j'ai trouvé l'actrice qui jouait Mère très troublante et que Travis
Fimmel, dans le rôle du faux Marcus, en faisait des tonnes (et après
avoir vu Vikings, il joue finalement toujours de la même façon). Le
season
finale a été encore plus bizarre et nous a laissés avec de nouvelles
pistes. La série a été renouvelée pour une saison 2 et tant mieux car la
planète a encore bien des mystères à résoudre...
97. Je
ne sais plus très bien quand j'ai entendu parler de
Wild Bill, je crois
que c'est juste avant la diffusion de Ted Lasso car un article faisait
un parallèle entre les deux séries puisqu'il s'agissait, dans les deux
cas, d'un américain allant travailler dans une ville d'Angleterre. Avec
qui plus est Rob Lowe pour Wild Bill. J'ai donc regardé la série en
novembre 2020 et finalement ça s'est avéré une série policière
anglaise assez classique, pas inintéressante mais pas passionnante non
plus et Rob Lowe faisant le job. La série a été annulée au bout de la
première saison.
98.
J'avoue
que The White Lotus ne faisait pas partie de mon programme d'été mais
les très bonnes critiques et la présence de Connie Britton m'ont
convaincue de la regarder à un moment où j'avais du temps et je dois
dire que je n'ai pas été si emballée que ça. L'histoire de ces riches
blancs qui débarquent dans un hôtel sur une île d'Hawaï avec leurs
névroses et leurs problèmes me sont un peu passés au-dessus, malgré le
cynisme et l'humour noir enrobant le tout et le casting parfait. Il n'y a
que le manager que j'ai trouvé génial. J'ai failli abandonner au bout
de 3 épisodes avant de m'apercevoir que j'avais vu la moitié de la
saison qui n'en comptait que 6. Du coup, j'ai persisté, je n'ai pas
passé de mauvais moments mais rien d'exaltant non et il n'y a que
l'identité du mort (on savait qu'il y avait un mort dès le début) qui
m'a surprise. La série a obtenu une saison 2 qui aura un nouveau
casting, je ne sais pas si je serai au rendez-vous.
99. Je
n'ai jamais lu les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett, une
somme de 41 livres, je crois, dont The Watch (Le guet) fait partie. Mais
cela ne m'a pas empêchée de vouloir regarder la série qui a été adaptée
de ces livres et qui porte sur un monde, une ville surtout, où le crime
est impuni car les guildes (dont celles des assassins et des voleurs)
ont passé des deals avec les autorités et où la police locale, Le Guet,
ne sert pas vraiment à grand chose. Dirigé par Sam Vimes, un drôle
d'huluberlu, le Guet regroupe une bande disparate composée de Détritus,
le troll, Angua, la louve-garou, Cheery, femme transgenre et Carrot
nouvelle recrue. Quand Carcer, que son ami Sam pensait mort depuis 30
ans, revient pour se venger, semer la terreur et sans avoir veilli d'une
seconde, c'est le Guet, aidé d'une femme intrépide, Lady Sybil Ramkin
qui va se trouver en première ligne pour sauver la ville. Ça été une
série vraiment farfelue mais bien sympa à regarder. Je me suis demandé
où j'étais tombé en regardant le premier épisode mais finalement j'ai
apprécié la suite et j'ai surtout apprécié la gouaille de Vimes, tous
les membres du Guet également et Lady Sybil bien cool. Et avec en prime,
la Mort dont chaque apparition m'a fait rire. Le season finale a été
très sympa avec un concert d'anthologie pour sauver la ville et des cliff pour finir l'épisode. Pour le moment, la série n'a été ni annulée ni renouvelée officiellement, la rumeur dit depuis février qu'elle serait annulée donc je n'ai pas grand espoir de la voir revenir ce qui est un peu dommage.
100. J'avoue
que je n'avais pas envie de regarder Emily in Paris lors de sa mise à
disposition sur Netflix à l'automne dernier, surtout après les critiques
très acerbes la concernant mais, en février, j'ai eu envie d'une courte
série légère pour faire mon vélo d'appartement et je me suis dit
qu'après tout, elle ferait l'affaire et elle a tout à fait fait
l'affaire :) L'histoire d'Emily, jeune américaine de Chicago, qui vient
travailler à Paris dans une agence de marketing, alors qu'elle ne parle
pas un mot de français est tout à fait remplie de clichés et de
stéréotypes sur les Parisiens et les Français, qui seraient
désagréables, dragueurs, qui tromperaient leurs femmes à tour de bras et
qui vivraient dans de chouettes petits appartements qu'ils
appelleraient chambres de bonne. Paris serait une ville de carte postale
où il ferait bon vivre. Alors oui c'était très cliché mais comme le
sont de nombreuses séries américaines, à commencer par Friends ou Sex
and the City dans lesquelles les personnages vivaient dans des apparts
qu'ils auraient été incapables de se payer IRL. Si j'ai trouvé que
parfois le trait était très grossi (les gens sont vraiment très
désagréables, comme la boulangère qui la voit pour la première fois et
franchement j'ai eu honte mais c'est parfois assez vrai - la boulangère
de mon village est désagréable - et tous les mecs qui rencontrent Emily
veulent coucher avec elle) j'ai été prise par le charme de la série et
de son interprète, très enthousiaste et ses efforts pour se faire bien
voir de sa patronne française irascible. La série a été renouvelée pour
une saison 2 et franchement je suis contente et mon vélo aussi ! :) Elle est d'ailleurs mise à disposition depuis peu.
101. Call Me Kat a été une nouvelle sitcom diffusée en tout début d'année et ,
comme c'était un peu la disette de ce côté-là début 2021, je l'ai
regardée, d'autant plus qu'elle était inspirée de Miranda, une comédie
de et avec Miranda Hart que je venais de découvrir dans Call the Midwife
et avais adoré (et j'ai très envie de voir la version d'origine du coup
!). La version américaine a repris le principe de la version anglaise
avec brisage du 4e mur (Kat s'adressant aux spectacteurs) et les acteurs
faisant coucou et au revoir au public/spectateurs à la fin de chaque
épisode, ce qui a été un peu désarçonnant au début. L'histoire c'est
celle de Kat, 39 ans et dotée d'une mère envahissante qui voudrait la
voir se marier, qui décide d'ouvrir un bar à chats qu'elle gère avec
Phil, un adorable excentrique homosexuel vieillissant qui s'est fait
larguer et une jeune femme plein d'entrain, Randi. Non loin se trouve un
bar dans lequel travaille un ami de lycée, beau à tomber (évidemment, puisqu'il est joué par Cheyenne Jackson) et pour lequel elle a toujours eu un
crush. Si, au début, j'étais un peu sceptique sur la série, je me suis
vite attachée à elle et aux personnages et à l'atmosphère bienveillante
de la série. Et je dois dire que c'est rafraichissant d'avoir choisi
Mayim Bialik qui est une femme normale et dans laquelle on peut se
retrouver. En plus, on a eu droit à Lamorne Morris pendant plusieurs
épisodes en amoureux de Randi. La série, ou plutôt le will they/won't
they, a pris un tour intéressant en fin de saison.... dont je ne me rappelle absolument plus à l'heure où j'écris ce bilan mais qui me reviendra en mémoire dans moins d'un mois puisque la série a été renouvelée pour une saison 2 qui sera diffusée à partir du 9 janvier.
102. Je voulais regarder Lost in Space depuis la diffusion de sa 1ère saison
en 2018 mais bien sûr, comme avec beaucoup de séries Netflix, je n'avais
pas eu le temps. Il y a un an, avec le creux dans les diffusions des
Networks, j'ai pris le temps de regarder les deux saisons et je dois
dire que j'ai passé un moment assez plaisant. C'est l'histoire de la
famille Robinson, envoyée dans l'espace, avec d'autres terriens pour
devenir la 24e colonie sur Alpha du Centaure. Mais leur station
spatiale, le Resolute, est attaquée et les voilà perdus sur une planète
hostile. Bon, ça c'est le point de départ de la série. Durant les 2
saisons de 10 épisodes chacune, les Robinson et les autres humains vont
essayer de survivre et vivre des aventures toutes plus rocambolesques
les unes que les autres. Série familiale destinée à la jeunesse, elle a
prôné des valeurs comme le courage, l'entraide et la solidarité, avec
des personnages intéressants et attachants. Mon personnage préféré a été le
Robot, un être doué de raison auquel s'attache le jeune Will Robinson.
J'ai aussi beaucoup aimé Don West, le contrebandier et sa tchatche. Les
autres membres de la famille Robinson m'ont parfois agacée mais
heureusement qu'ils étaient là pour sauver tout le monde la plupart du
temps ;) Un personnage qui m'a soulée de bout en bout c'est la fameuse
"Dr Smith" et ses manigances incessantes. Je n'en pouvais plus à chaque
épisode de la saison 1 ! Heureusement, elle s'est, un peu, rattrapée
dans la saison 2. Cette saison 2 s'est terminée de manière bien
catastrophique pour beaucoup avec de l'incertitude concernant certains
personnages... Heureusement la série a été renouvelée pour une saison 3
qui vient d'être diffusée et que je ne vais pas tarder à regarder.
103. Repoussée pour cause de Covid, la
saison 3 de The Outpost n'avait pas été diffusée à l'été 2020 mais
gardée pour la rentrée, pauvre en diffusions. Alors que ça avait été un
de mes flops lors de ses 2 saisons, je me suis surprise à être contente
de son retour et à apprécier ce que je voyais. La série gagne d'ailleurs
2 points et monte d'une étoile. Il faut dire qu'elle a été plaisante à
regarder et plutôt bien construite et avec les torses souvent nus de
Garret et Tobin pour réchauffer les épisodes :D Et même Janzo a été bien
plus supportable grâce à un autre personnage. On avait quitté la série
avec Zed ayant trahi Talon et ayant fait venir ses congénères
Blackbloods dans notre dimension, une petite partie de la saison aura
consisté pour les humains à s'affranchir du joug des Elfes puis, pour
notre fine équipe, Talon, Gwynn, Janzo, Garret, Tobin et même Zed,
accompagnés d'une nouvelle venue Blackblood, Wren, une excellente
adjonction, à tenter de contrer une sorcière Blacklood et accessoirement
mère de Wren, qui avait pris possession d'un kinj particulièrement
redoutable et lui faisant prendre possession de la population du
royaume. Les deux derniers épisodes de la saison ont été
particulièrement épiques et la saison s'est terminée de bien triste
façon, même si sur une victoire (quoi que) car on a perdu deux
personnages dont ma préférée. J'ai peu d'espoir de la voir revenir donc
ça m'attriste. La série avait été renouvelée pour 13 nouveaux épisodes pour une saison 4 et tant mieux car la fin avait
fini sur un cliffhanger. Et vous savez quoi, j'étais très contente de voir
revenir la série :) Finalement la saison 4 a été diffusée de juillet à
octobre de cette année et je l'ai encore plus appréciée que la saison 3 et si elle
reste en 3 étoiles et demie, elle gagne encore un point (mais la moyenne des deux saisons fait qu'elle est un peu plus basse finalement). Elle a donc été
la suite de la fin de la saison 3 avec l'arrivée de nouveaux méchants,
très très méchants et très difficiles à combattre. Gwynn m'a beaucoup
manqué, j'ai eu peur toute la saison qu'il y ait d'autres morts parmi
les personnages que j'aimais et s'il y en a eu, les principaux ont
survécu (oui je spoile). J'ai trouvé la saison pleine d'action, avec les
personnages attachants, j'ai aimé les réparties entre Garett et Zed et
cette espèce de bromance entre eux alors qu'au départ ils se
détestaient, j'ai adoré ce qu'il est arrivé à Janzo et Wren et si
l'acteur de Janzo en a encore fait des tonnes, je me suis aperçue que je
m'étais habituée à son jeu et que ça passait bien (grâce à Wren justement). Il y a eu des
révélations sur les humains et les Blackbloods et si l'annulation de la
série a été annoncée à quelques épisodes de la fin, les scénaristes
devaient le savoir et l'on a eu droit à une vraie fin avec happy end et
Talon embrassant enfin sa destinée. The Outpost aura commencé comme une
série estivale assez ridicule et avec des top models en guise d'acteurs
(les plaisanteries que j'ai pu faire sur Garett qui se foutait torse nu à
chaque épisode) pour devenir une série plaisante à regarder et avec des
personnages auxquels je me suis bien attachée. Je suis contente qu'elle
ait eu une vraie fin, cela me frustre moins de ne pas la retrouver l'an
prochain. Ce qui me frustrera c'est de ne plus pouvoir en parler avec Jerôme, le seul à voir également la série.
104. Cette
fois-ci ma mémoire ne m'a pas fait défaut (contrairement à l'année
précédente où je me demandais pourquoi la saison 2 ne parlait plus
d'anges et de Dieu) et je savais donc en commençant la saison 3 de
Miracle Workers qu'elle se passait sur la piste de l'Oregon au milieu du
19e siècle. Et je me m'attendais pas à apprécier autant la saison (ce qui ne se reflète finalement pas dans ce top) car
si les précédentes avaient été sympas à voir, je n'avais jamais vraiment
été convaincue. Mais elle a sûrement dû être diffusée (durant l'été) à
un moment où j'avais envie et besoin de voir ce genre de comédies et
j'ai bien accroché à l'histoire de cette caravane de migrants, menée par
le Révérend Zeke (Daniel Radcliffe) qui embauche un hors-la-loi, Benny
The Teen (le toujours excellent Steve Buscemi) pour mener ses ouailles
en Oregon où la vie sera plus douce. Parmi les dites ouailles, Prudence
dont Zeke est amoureux mais qui est mariée à un imbécile du nom de Todd.
Si le ton est toujours resté décalé dans cette saison 3, l'humour a
peut-être été plus abordable pour moi et c'est pour cela que j'ai
souvent ri. Et puis la scène où Radcliffe danse dans une tenue en cuir
très suggestive, en chantant une version débridée de She'll be coming
round the mountain when she comes (elle descend de la montagne en VF)
restera d'anthologie pour moi. Bref, avec cette saison 3, je me suis
bien amusée, je trouve toujours Radcliffe excellent dans la comédie et la série ayant été renouvelée j'en suis ravie. Je me demande juste quel en sera le thème cette fois-ci.
105. Je
dois dire que les deux premiers épisodes de la saison 8 de The
Blacklist ont failli avoir raison de moi et ma patience. J'avais déjà
dit la saison précédente que j'en avais marre des dramas d'Elizabeth
Keen avec Reddington et ces deux épisodes ont été bien chargés à ce
niveau-là. Et puis, miracle, la série est partie en pause pour deux mois
et, à son retour, Liz n'était plus là et le personnage a été absent
pendant 8 épisodes. Cela m'a fait un bien fou et ça m'a donné envie de
continuer. Du coup, au lieu d'être abandonnée, la série rétrograde d'une
demi-étoile seulement car j'ai pas mal apprécié ces épisodes plus
procéduraux et recentrés sur Reddington, où il a même vécu une histoire
d'amour très jolie. Et puis évidemment Liz Keen est revenue et bam
revoilà les dramas ! Avec à l'arrivée toujours des questions sur
l'identité de Raymond Reddington, des indices bien appuyés lors des deux
derniers épisodes de la saison, qui me font poser des questions sur la
possibilité physique qu'engendrerait la réalité de la chose, notamment
après certains aspects de la vie de Reddington... Mais c'est une des
pistes qui circulent depuis des années donc à voir. Car bien sûr, ça
aurait été trop facile qu'on ait les réponses lors de cette fin de
saison, ce qui aurait été judicieux puisqu'avec le départ de Megan
Boone, annoncé quelques semaines avant le season finale, et donc l'issue
tragique (oui je spoile) de son personnage, la vérité aura beaucoup
moins d'impact puisque la principale intéressée ne sera plus là. Même
s'ils ont été présents, j'ai trouvé les membres de l'équipe Blacklist
(Cooper, Ressler, Aram) ont été un peu en retrait au niveau storylines,
servant plutôt de passe-plats pour les deux protagonistes principaux. En
milieu de saison, il a été annoncé que la saison serait renouvelée pour
une saison 9 (avant qu'on sache que Boone partait), ce qui m'a bien
chagrinée car je l'avais dit aussi l'an dernier, j'espérais que la série
se termine en saison 8. J'espère donc cette fois que la série s'arrêtera
en fin de saison 9. Les premiers épisodes détermineront mon envie de
continuer ou pas... (spoiler alert : elle est revenue à la rentrée et pour le moment, je continue).
106. Warrior Nun a été une petite série surnaturelle diffusée en juillet 2020
sur Netflix et que j'ai regardée en octobre de la même année. Cette série parle d'une
jeune fille, Ava, qui était tétraplégique et est morte et se retrouve
ressuscitée quand un étrange halo se retrouve greffé dans son dos
lorsque sa porteuse initiale, une nonne guerrière du nom de Shannon, est
tuée. Des nonnes guerrières, une héroïne très sympathique (aux airs de
Ellen Eliott Page), une série sans prétention, ont fait que j'ai passé un
moment cool à voir cette série. Avec bien sûr des complots, des fausses
pistes et un dernier épisode riche en rebondissements et se terminant
sur un cliffhanger. Heureusement la série a été renouvelée pour une
saison 2, en espérant que Netflix ne fera pas marche arrière comme elle
l'a fait dernièrement. Pour le moment, aucune autre nouvelle.
107. Si
j'ai regardé Walker, un plus ou moins reboot de Walker, Texas Ranger
avec Chuck Norris, c'est essentiellement parce que je n'avais pas envie
de quitter Jared Padalecki alors que Supernatural venait juste de se
terminer et parce qu'il y avait aussi Lindsay Morgan jouant sa
coéquipière. Si je suis restée, ce n'est pas grâce au 1er épisode qui
m'a tellement gonflée (surtout la fille ado de Walker) que j'ai failli
abandonner ni pour le jeu de Padalecki qui, il faut bien le reconnaître,
n'est pas très bon et ne l'était dans Supernatural que parce qu'il y
avait le fantastique Jensen Ackles en face. Mais je reconnais que Jared
plisse très bien son petit nez quand il est triste ou contrarié :) Si je
suis restée et ai regardé toute la saison, c'est parce qu'il n'y avait
pas grand chose d'autre à voir et que la série a tenu à la fois de série
policière et familiale finalement pas désagréable à regarder et au
final, elle n'est pas si mal notée dans mon Seriebox. La saison, portant
en grande partie sur la résolution du meurtre de l'épouse de Walker
(jouée par Genevieve Padalecki), a été inégale mais elle m'a convenue.
Le seul truc c'est qu'ils ont - spoiler - tué mon personnage préféré,
joué par un acteur que j'aime bien (et dont j'attends le retour de sa
série, Blood and Treasure). La série a été renouvelée pour une saison 2
qui a commencé et que je regarde car ça reste une affaire de famille
car après les Padalecki, ce sont les Annable qui sont de la partie.
Odettte jouait la meilleure amie de Walker et son mari, vient de
rejoindre la distribution en récurrent et c'est un acteur que j'aime
beaucoup depuis que j'ai vu Brothers and Sisters il y a 2-3 ans.
108. J'avoue que B Positive a failli se retrouver dans la rubrique "séries
abandonnées" dès le premier épisode. L'histoire de Drew, psychologue
récemment divorcé, qui doit trouver un donneur de rein et qu'il va
trouver en la personne d'une ancienne copine de lycée, Gina, retrouvée
par hasard lors d'un mariage et qui est à l'opposé du caractère de Drew
ne m'a pas du tout convaincue. Il faut dire que la voix criarde de Gina
n'a pas aidé, ni le générique que j'ai trouvé laid. Mais comme j'avais
très peu de comédies dans mon planning, je lui ai laissé une chance,
d'autant plus que j'aime bien Thomas Middleditch depuis Silicon Valley
et j'ai bien fait car la série un peu lourdingue s'est transformée en un
jolie comédie sur l'amitié et le soutien et, un peu à l'instar de Mom,
s'est de plus focalisée sur un groupe de gens plutôt que sur deux
personnes spécifiques. Et puis ils ont bien rectifié le tir concernant
Gina (non elle n'a pas abandonné sa voix :D), qui a continué à être un
personnage fantasque et léger mais avec une belle évolution et surtout
c'est devenu un personnage très attachant et d'une bienveillance énorme
envers tout le monde. Je crois que c'est ce qui m'a le plus conquis.
J'ai aussi beaucoup apprécié le fait que, pour le moment et malgré ma
peur à un moment qu'il en soit autrement, la relation entre Drew et Gina
reste au stade de l'amitié, une vraie et belle amitié (spoiler, ce n'est pas forcément ce que je dirai pour la saison 2...). Les personnages
gravitant autour d'eux ont été un peu caricaturaux mais je les ai bien
aimés. La série a été renouvelée pour une saison 2 qui est en cours de diffusion et j'en suis ravie.
109. Une
série avec Simon Pegg et Nick Frost, vous pensez bien que je l'ai
regardée ! En plusieurs fois cependant et c'est la dernière que j'ai
fini avant de commencer ce bilan. L'histoire de base de Truth Seekers était sympa : deux
techniciens, Gus (Nick Frost), chevronné et Elton le petit nouveau, qui
travaillent pour Smyle, une société de réseau internet dont le manager
est Dave (Simon Pegg) et ils parcourent la région pour installer où
réparer les réseaux chez les gens. Bien souvent à cause de phénomènes
paranormaux qui passionnent Gus. Bientôt aidés d'une jeune fille
spéciale, Astrid et de la soeur agoraphobe d'Elton, ils mettent au jour
un complot mondial (ou du moins régional). Bon, ça n'a pas été la série
du siècle, je dois dire que j'ai eu un peu de mal avec les deux premiers
épisodes mais c'était sympa à voir surtout qu'au fil des épisodes, il y
a eu des révélations et retournements de situation. En plus, il y avait
Malcom McDowell en père de Gus. La série a été annulée à l'issue de
cette première saison, c'est dommage mais, en même temps, toute
sympathique soit-elle, je ne la regretterai pas vraiment.
110. Tribes of Europa a été
série produite par ceux qui avaient fait Dark et donc, évidemment, ça m'a de suite attirée ! C'est donc le jour de sa sortie que je me suis jetée sur cette série post-apocalyptique allemande se déroulant en
2074 alors que le monde vit dans le chaos depuis 2029 après qu'un
événement a détruit toute technologie. C'est dans ce contexte que 2
frères et une soeur, issus des Origines, une tribu pacifique vivant dans
les bois, vont se retrouver dans la tourmente quand une avion à la
technologie avancée s'écrase près de chez eux. Elja, le plus jeune, est
pourchassé par les cruels Crows car il se retrouve en possession d'un
cube créé par la très mystérieuse tribu d'Atlantis qui serait la seule à
maîtriser la technologie et il va essayer de retrouver une bien plus
mystérieuse Arche, en compagnie d'un contrebandier nommé Moïse (joué par
l'acteur qui incarnait Ulrich dans Dark), personnage amusant. Liv, la
soeur, est récupérée par les Crimson une tribu paramilitaire et n'a de
cesse de vouloir retrouver ses frères. Et Kiano, l'aîné des frères, est
réduit en esclavage par les fameux Crows qui veulent dominer Europa.
Prenez une cuillère de The 100 et de Divergente, une bonne pincée de
Hunger Games et de Mad Max (surtout Under The Thunderdome et Fury Road),
mélangez bien et cela donne Tribes of Europa, une série absolument pas
originale mais que j'ai regardé avec plaisir, même si elle était très
violente. La saison 1 n'a eu que 6 épisodes qui ont été comme une sorte
de grosse introduction. Aura-t-on une suite ? Pour le moment, aucune nouvelle de son statut mais j'aimerais bien avoir des réponses aux cliffhangers de la fin de saison.
111. Manifest
est un peu ma plus grosse déconvenue de la saison, avec The Blacklist,
même si ça ne se voit pas trop dans le classement (enfin si, puisqu'elle est dans les dernières :D). Mais elle perd une
demi-étoile et surtout pratiquement deux points. J'avais beaucoup aimé
la saison 2 et j'ai été ravie de retrouver la série début avril et ça a
duré pratiquement la moitié de la saison. Il faut dire que le
cliffhanger en fin de saison dernière avait été explosif et donnait très
envie de voir la suite. Mais à un moment, la série a viré vers un
prêchi-prêcha mystico-religieux à base d'arche de Noé et de canots de
sauvetage réprésentants les survivants qu'il fallait absolument protéger
et franchement j'ai eu envie de me crever les tympas à chaque fois que
j'entendais le mot Lifeboat (et The Callings aussi) ! Ajoutez à cela que
les Stone ont recueilli une jeune fille bien mignonne mais qui a viré
tout d'un coup psychopathe et nous a fait un "jeune fille recherche
appartement", que les scénaristes ont essayé par tous les moyens de nous
gâcher le couple Michaela/Derek (c'est un gros non) si bien qu'en fin de saison, je n'étais pas très optimiste, plus ajoutez des situations complètement
ridicules et rocambolesques et ça vous donnera le ton de la saison. Alors, oui la fin de saison a été
haletante et nous a laissé une fois de plus sur un cliffhanger
intrigant, après une scène laissant un des personnages principaux pour
mort et, bien sûr, comme je suis faible et surtout curieuse, si la série
est renouvelée, je regarderai la saison 4 ! Edit : La série a été
annulée quelques jours après son dernier épisode, on n'aura donc jamais
la résolution de l'énigme Manifest et j'en garde surtout l'impression de
m'être fait avoir, après m'être investie 3 ans dans cette série... Edit 2 : Retournement de situation, comme la série marchait bien en 2e fenêtre sur Netflix, la plateforme l'a récupérée et lui a accordé une saison 4 et bien sûr je regarderai en soufflant bien fort et en levant les yeux aux ciel car tout m'énervera, bien sûr ! :D
112. La
saison dernière, j'avais réussi à voir 3 saisons de Doctor Who Classic
et c'était mon objectif d'en voir 3 autres cette saison, d'autant plus
que chaque saison ne contenait plus que 26 épisodes au lieu des 44/45
des premières saisons. Et ça a été un échec à ce niveau-là puisque je
n'ai vu, laborieusement, qu'une seule saison, la 9e. Je dis
laborieusement mais finalement elle n'est pas si mal noté car les deux
épisodes que j'ai vraiment aimés (le premier, un peu l'avant-dernier et
surtout le dernier) ont compensé ceux qui m'ont ennuyée (les 2 autres
avec avec des créatures ridicules et les Ice Warriors qui me hérissent
le poil à chaque fois). Bref, la saison a été dans la continuité de la
précédente, avec toujours le 3e docteur plus ou moins bloqué sur Terre
(mais pas toujours, suivant la bonne volonté des Time Lords), le Master
toujours dans les mauvais coups et Jo, la compagnonne bien mignonnette.
Pas grand chose de plus à ajouter, sinon qu'il faut vraiment que
j'avance dans la série car avec encore 17 saisons à voir, j'aurai 70 ans
si je n'en vois qu'une par an ! Alors mon voeu est, comme tous les ans,
de voir 3 saisons et surtout, même si j'aime beaucoup le 3e docteur,
j'aimerais bien arriver au 4e.
113. NeXt
a été un sous Person of Interest-like, avec une IA particulièrement
évoluée et voulant s'emparer du monde. Contre elle, un ancien mogul des
nouvelles technologies souffrant d'une maladie lui donnant des
hallucinations, une agente du FBI et d'autres personnages annexes.
Prévue comme une série de mi-saison 2020, elle a finalement servi de
bouche trou à la rentrée 2020 quand la Fox s'est trouvée dépourvue de
séries pour remplir sa grille et bouche trou elle le sera restée.
L'histoire partait plutôt bien, sans grande originalité mais agréable à
suivre, à la façon d'un Emergence ou d'un Manifest mais elle n'a pas
tenu ses promesses, pour diverses raisons, à commencer par son héros
antipathique comme tout et, comme beaucoup, je l'ai suivie sans grande
conviction. Si cela avait été une année normale, je pense que je
n'aurais pas persisté au-delà de 2-3 épisodes, je suis allée jusqu'au
bout, la série a été rapidement annulée, n'en parlons plus.
114. À l'automne 2020, NBC a diffusé Connecting, une comédie dans l'air du temps
puisque parlant du bande d'amis confinés en Californie et ne
communiquant que par Zoom (avec une super connexion si vous voulez mon
avis) et se déroulant entre mars et le 3 novembre 2020 (je n'ai pas
réussi à savoir s'ils avaient été déconfinés à un moment...). Autant
Staged avait réussi son coup et les séries ayant intégré le Covid dans
leurs storylines aussi, autant, là, j'ai trouvé le tout très bavard
(normal) et un peu ennuyeux et, par conséquent, limitée par son format.
Mais j'ai aussi trouvé la série sympa, tous comme les personnages
((surtout Ellis, la jeune femme trans), certains un peu caricaturaux. La
série n'a pas marché du tout, a été retiré de l'antenne très vite pour
n'être diffusée qu'en streaming par la chaîne et, par conséquent, a été
annulée.
115. La Révolution a été une série
française dont le trailer m'avait beaucoup plu pour son côté baroque.
Série fantastique, il a été question de nobles infectés par du sang bleu
et commettant des crimes car devenus des sortes de vampires. Au milieu,
Joseph Guillotin, jeune médecin (et futur créateur de la guillotine, on
sait maintenant pourquoi ;)), son frère Albert, revenu d'entre les
morts pour pourfendre les méchants, Elise, jeune noble acquise à la
cause des manants voulant la perte de l'aristocratie et sa jeune soeur
Madeleine, muette mais ayant des pouvoirs mystérieux. Au début j'ai
trouvé la série assez sympa, une sorte de Pacte des loups en série mais
si je l'ai bien aimée jusqu'au bout, force est de constaté qu'elle n'a
pas été toujours très bonne, ne serait-ce que par le jeu de certains
acteurs, déclamant sur un ton un peu théâtral et je ne parle pas que de
Donatien, le cousin d'Elise et méchant de pacotille. Cette première
saison n'était qu'une mise en bouche et les créateurs avaient prévu 3 ou
4 saisons mais Netflix a annulé la série faute de reconnaissance.
C'est dommage mais bon, elle ne me manquera pas et restera cette belle
image du drapeau tricolore fait du sang bleu des infectés et rouge des
autres, sur un drap blanc...
116. Pandora est revenu à l'automne 2020 au lieu de l'été précédent, pour
combler le vide laissé par le Covid et le fait que de nombreuses séries
automnales n'avaient pu reprendre leurs tournages. Au début, j'ai été
super contente de retrouver la série, Jax, Xander, Ralen mais
finalement, elle se retrouve noté comme en saison 1 et donc placée en
deux étoiles et demie car elle est restée assez moyenne. Bon c'était
sympa à regarder mais les histoires d'Anciens qui veulent détruire notre
monde et que seule Jax, la Pandore, peut sauver, mouais... En plus, des
personnages sympas de la saison 1, comme Atria, m'ont manqué. Mais on a
eu Jett qui était le petit voyou au grand coeur donc ça a passé. Bref,
tout ça pour dire que ça a été une série bouche trou pour la CW et
bouche-trou pour mon planning aussi. La saison s'est terminée sur une
note douce amère et des pistes lancées pour une saison 3 mais on n'a toujours aucune nouvelle de son sort.
117. Ah ben voilà mon flop de l'année ! Pourtant, quand j'avais
vu la bande-annonce de La Flamme, j'avais été séduite, même si ce genre
d'humour à la française n'est pas ma tasse de thé. Le premier épisode
m'a affligée et pourtant je suis restée, épisode après épisode, tout en
roulant des yeux, parce que j'aimais beaucoup les actrices, Dora
Thillier et Florence Foresti en tête et qu'elles ont été géniales de
bout en bout. Je suis également restée en me disant que je devais
certainement louper quelque chose ou ne ne pas comprendre le xième degré
avec lequel prendre cette série, parodie du Bachelor (émission que je
n'ai jamais regardée), avec Jonathan Cohen et Vincent Dedienne qui sont
apparemment des piliers de la comédie à la française et que je ne connais pas
du tout. Le meilleur ça a quand même été Pierre Niney en psychologue
incompétent et la fête de la Saint Guilde, inventée pour la série et que
tout le monde veut fêter maintenant :D Bref, tout n'a pas été à jeter,
il y a eu des trucs sympas, j'ai même ri parfois et comme vous pouvez le
constater j'ai trouvé quelques trucs à sauver puisqu'elle est en deux
étoiles et demi et pas plus bas. Il paraîtrait qu'une saison 2 serait en
chantier mais avec une bachelorette ou alors une parodie de Koh Lanta, ce n'est pas encore très clair. Je ne pense pas regarder mais qui
sait...
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Voilà mon top est terminé mais pas mes blablas puisque je vais un bilan plus chiffré. Bon déjà, cette année, j'ai mis un classement numéroté à mon bilan. Mais en fait, je ne sais pas si c'est une très bonne idée car je m'aperçois que ça donne une impression erronée de ce que j'ai pensé de certaines séries. Je voulais voir où était leur place dans le top mais plus j'avançais, plus je me rendais compte que j'aimais quand même beaucoup de séries "mal placées". Une série qui se retrouve au delà de la 100e place ne signifie pas que je ne l'ai pas aimée, cela veut juste dire que j'en ai trouvé 100 et quelques qui étaient mieux :) Par exemple, j'ai trouvé Miracle Workers bien sympathique, je ne l'ai pas mal notée sur Seriebox (14.3, ce qui est une note très honorable chez moi) et pourtant, elle se retrouve à la 104e place sur 117. Je pense le refaire l'an prochain "pour voir" mais c'est un truc à méditer...
Cette saison, j'ai donc regardé 116 séries (dont certaines de plusieurs saisons) plus un épisode spécial de Doctor Who, ce qui donne 3 séries de moins que la saison passée et - 7 par rapport à l'année d'avant. En terme d'épisodes je baisse aussi (ce qui n'était pas le cas la saison 2019-2020) puisque j'ai vu 1964 soit 203 de moins et moins également que la saison 2018-2019. À voir si, comme la peak TV, cette baisse est passagère ou durable. Mais de toute façon, je m'en fiche un peu, puisque je me fais plaisir, que ce soit avec plus ou moins d'épisodes.
J'ai regardé 32 séries des 5 Networks (ABC, CBS, CW, FOX et NBC) soit 7 de moins que l'an passée, ce qui représente 27 % de mes visionnages, le reste étant trusté par les plateformes, les chaînes du câbles ou étrangères. La chaîne ou plutôt plateforme que je regarde le plus reste Netflix avec 19 séries vues (3 de plus que la saison passée) suivie de la CW avec 12 séries (!) soit 3 de plus que la saison passée puis NBC avec 9 séries (3 de moins). La grande perdante est, en fait ABC qui était 3e la saison passée avec 10 séries et je n'en ai plus regardé que 4 cette saison ! Et je n'en ai regardé que 2 sur CBS. Disney + a fait une belle remontée (merci les séries Marvel) puisque j'en ai regardées 8 contre 2 auparavant et c'est au détriment d'Amazon Prime qui passe de 8 à 3. Comme je ne vais pas citer toutes les chaînes vues, je vous mets mon petit graphique annuel.
Commes les annés précédentes, j'ai surtout regardé des séries anglo-saxonnes, les séries américaines, au nombre de 91, représentant 77 % de mon visionnage et les anglaises (16 vues), 13,6 % mais j'ai aussi vu 6 séries françaises ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps. J'ai vu également 1 série norvégienne, 1 espagnole, 1 allemande, 1 australienne et 1 canadienne.
J'ai regardé 25 comédies au format entre 20 et 30 minutes, soit 4 de plus que la saison passée et 50 au format classique de 42-45 minutes, soit 6 de moins que la saison précédente. Et j'en ai vu 39 au format 50-60 soit 3 de plus que l'année précédente. Et il y a une poignée de séries avec des durées moins conventionnelles.
Comme je vous l'ai dit en préambule, le format 22 épisodes a été pratiquement inexistant cette année, j'ai eu 3 séries avec ce nombre dont 2 qui était des vieilles séries. La tendance, ça a été surtout des séries courtes, entre 8 et 10 épisodes qui ont représenté 53 séries de ma saison et le séries de 6 épisodes ont été assez nombreuses (au nombre de 13) mais là c'était surtout des séries britanniques, avec autour des séries à 5 ou 7 épisodes. Et les séries de 12-13 épisodes ont été au nombre de 17. Et comme je vous ai dit, certaines séries de Networks ont eu de 14 à 16, voir 18 ou 20 épisodes mais elles représentent finalement une minorité dans ce bilan (19 séries entre 14 et 20 épisodes).
J'ai eu 13 séries en 5 étoiles (contre 16 la saison précédente), 28 en quatre étoiles et demie (comme la saison passée !), 51 en quatre étoiles (2 de plus qu'en 2019-2020), 21 en trois étoiles et demie (5 de moins), 3 en trois étoiles (1 de plus) et 2 en deux étoiles et demie (contre 0 la saison précédente) et 0 aussi en deux étoiles comme l'an passé.
Dans l'ensemble, comme je l'ai dit plus haut, j'ai beaucoup aimé les séries que j'ai vues, à de rares exceptions ou de rares déceptions. La moyenne des notes Seriebox est d'ailleurs, comme la saison précédente, de 16,3. En revanche, le médian (la série au mileu du top) se trouve entre 16,2 et 16,1 si je ne tiens pas compte du Doctor Who Special et à 16.1 avec The Goes Wrong Show si j'en tiens compte.
J'ai regardé 44 nouveautés, ce qui fait 4 de plus que l'an passée et j'ai eu 46 séries qui sont revenues et qui ne comptent "que" pour 39 % de mon visionnage alors que c'était 51 % l'an passée. Ça m'a donc permis de faire plus de rattrapages (26 comme j'ai déjà dit, soit + 8 par rapport à la saison précédente) ce qui fait 22 % de mon bilan.
J'ai eu 24 séries annulées, soit 12 de moins que l'an passée, le couperet est moins tombé mais il a quand même fait mal sur certaines séries... Et j'ai regardées 16 séries terminées, soit 2 de moins qu'avant (je dis qu'elles sont terminées quand elles sont finies depuis longtemps ou ont été annulée avant la saison. L'an dernier, je n'avais eu que 45 % de séries qui avaient été renouvelées, cette année, ça a été un peu plus dans la norme puisque j'en ai 72 qui reviendront la saison prochaine (enfin celle en cours maintenant) ou la suivante suivant le timing, ce qui fait 62 % de renouvellement, soit dans la moyenne des années pré-Covid. Et je n'ai que 4 séries dont le sort n'est toujours pas connu. L'an dernier c'était 11 (c'est passé à 8 depuis mon bilan précédent, mais je ne sais plus lesquelles ont été annulées ou renouvelées, il y en a au moins 1 d'annulée).
Comme j'ai dit, j'ai beaucoup aimé les séries que j'ai vues, il y a même des nouveautés qui m'ont emballée, comme The Queen's Gambit, It's a Sin ou The Nevers. Mais que des miniséries ou des séries du câble et des plateformes. La première nouveauté Network est, je crois, Debris qui est en 4 étoiles et demie quand même, suivie par Superman and Lois qui est en 4 étoiles mais à la 72e place. En revanche, les valeurs sûres de tous les supports ont très bien assuré, je pense à The Crown, The Expanse, This is Us, 9-1-1, New Amsterdam et bien d'autres. Je l'ai dit un peu plus haut, j'ai (beaucoup) aimé la plupart des séries que j'ai regardées, certaines commencent à me décevoir ou me lasser ou ne répondent plus vraiment à mes attentes, d'autres ont su mieux me conquérir après plusieurs saisons et j'ai quand même eu deux flops et encore, ce sont des séries que j'ai trouvées moyennes. Je dirai que dans l'ensemble ça a été une saison de séries très satisfaisante malgré les contraintes et les incertitudes (et les annulations qui font toujours mal au coeur).
Alors que nous réserve la saison 2021-2022. Comme elle est déjà bien entamé, on peut déjà dire que c'est pratiquement un retour à la normal (pour le moment) puisque la plupart des séries des Networks sont revenues à l'automne, d'autres reviendront à la mi-saison et des séries qui n'ont pu revenir cette saison 2020-2021, reviennent ou reviendront, comme The Witcher, Mrs Maisel et bien d'autres. Et j'espère qu'on aura enfin Blood and Treasure. Il y a aussi de beaux projets en préparation, notamment chez Disney + aussi bien pour Marvel que pour Star Wars. Mais attention à l'écoeurement. Netflix va encore nous sortir de nombreuses séries et j'espère trouver des choses plus que sympas dedans. En revanche, du côté networks, il n'y a pas beaucoup de prise de risque donc je n'attends pas grand chose de ces chaînes-là, à part des divertissements sympas que je trouve bien souvent sur la CW qui, en plus, généralement, renouvelle toutes ses séries, ce qui fait qu'on peut s'investir sur le moyen et long terme. D'un autre côté, il faut dire que, pour les autres chaînes, dès qu'elles proposent des choses qui sortent un peu du lot, ça ne marche pas (faut arrêter de faire des séries comme Debris auquel on s'attache mais qui ne plaise pas au commun des téléspectateurs) et donc c'est souvent annulé au bout d'une saison, voire 2 si on a de la chance. Bref, ce sera encore une saison passionnante à vivre et à regarder, j'ai hâte de savoir quel.le.s seront mes prochaines découvertes, mes coups de coeur, de voir des nouveautés qui me feront autant vibrer que l'ont fait Pose (que je vais regretter :'( ), The Queen's Gambit ou It's a Sin et de retrouver des séries incontournables à mes yeux et que j'adore pour compenser celles qui ont été annulées et que j'adorais aussi !
Voilà j'ai fini pour de bon ce long bilan, merci à vous qui le lirez et surtout prendrez du temps pour le commenter. Je sais que c'est long à faire, mais franchement ça me fera plaisir d'avoir votre retour sur cette saison que j'ai pris beaucoup de plaisir à faire et à vous montrer. Et rendez-vous dans un an (un peu moins d'ailleurs, j'espère) pour un nouveau bilan !