29 février 2016

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (231)


Bonjour, en ce dernier jour de février de cette année bissextile, je vous retrouve pour faire le bilan de mes lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai fini Le très corruptible mandarin, la 4e enquête de l'inspecteur Chen de Qiu Xiaolong, qui était très bien, et j'ai commencé Four to Score (Quatre ou double), le tome 4 de Stephanie Plum de Janet Evanovich.

- Aujourd'hui, je lis Four to Score, un tome encore très sympathique qui me fait passer un très bon moment avec l'amusante Stephanie Plum. Je pense le terminer ce soir.

- Cette semaine, je vais d'abord lire The Adventures of Sherlock Holmes (Les aventures de Sherlock Holmes) de Conan Doyle. C'est un recueil de 12 nouvelles publiées après Une étude en rouge et Le signe des quatre que j'ai lus il y a maintenant quelques années. Il est temps de retrouver ce cher Sherlock. Ensuite, je ne sais pas trop, j'ai envie de plein de trucs donc je me déciderai sur le moment :)

Bonne semaine !

28 février 2016

C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée

avec Marc-André Grondin, Michel Côté, Daniel Proulx

Résumé :
Une chronique familiale, dans les années 60 à 80, sur un jeune garçon qui a du mal à trouver sa place au milieu de ses 4 autres frères et surtout à retrouver la complicité qu'il avait avec son père quand il était petit.





Mon avis :
Voilà longtemps que j'avais envie de voir ce film, depuis sa sortie en 2005 en fait. Je l'avais en DVD depuis un bail et il a même fait partie des challenges Seriebox une année mais je n'avais jamais pris le temps de le voir. Et pourtant ce n'était pas faute d'être tannée ;) par mon mari pour le regarder. En ce mois de février nous avons enfin pris le temps de le voir et même si le sujet n'est pas très original, j'ai adoré cette chronique familiale canadienne pleine de charme et avec un acteur épatant, Marc-André Grondin.

Zachary nait le 25 décembre 1960, dans une famille catholique à cheval sur les conventions et quatrième garçon d'une fratrie qui en comptera finalement cinq. Au fur et à mesure que les années passent, Zac a du mal à trouver sa place au milieu de ses frères tous différents et surtout par rapport à son père, fervent admirateurs des chansons d'Aznavour et de Patsy Cline, père aimant et attentif à ses enfants mais qui n'accepte pas les tendances différentes de son fils, qu'il traite de "tapette" et qui fait tout pour que son rejeton devienne un "vrai gars". Zac va passer toutes les années de son adolescence à se conformer aux désirs de son père et essayer de retrouver son amour...

L'histoire n'est pas très originale en soi car des films sur des familles dans tous leurs états, il y a en eu à la pelle, ne serait-ce, déjà, que dans le cinéma canadien avec Denys Arcand et Les Invasions barbares qui traitait déjà des relations père-fils houleuses. Alors qu'est-ce qui fait que C.R.A.Z.Y. m'a plu ? Plein de choses en fait :) Son dynamisme, sa justesse, sa sincérité donnent beaucoup de charme à ce film et amènent un vent de fraîcheur à l'histoire.

S'il s'agit d'une chronique familiale, c'est surtout l'histoire de Zac que l'on suit, depuis sa naissance en ce fameux Noël 1960 jusque dans les années 80 quand il va finir pas oser affirmer son identité sexuelle. Entre temps, il aura été un petit garçon avide de plaire à son père qui le traitait de "fifille"et un adolescent passant par la phase sexe drugs and rock'n roll, tout ça au milieu d'une fratrie dont les membres sont tous différents et avec lesquels il se sent peu d'affinités, surtout avec l'un de ses grands frères, voyou sur les bords.

C'est Marc-André Grondin qui joue le rôle de Zachary Beaulieu et il est vraiment excellent dans ce rôle. C'est avec ce film qu'il s'est fait connaître (du public français s'entend) et pour ma part, je ne l'avais vu qu'une seule autre fois, dans Le dernier jour du reste de ta vie, où il jouait un rôle de fils rebelle, encore (enfin si mes souvenirs sont bons car ça remonte à loin). On dirait que Zac a été fait pour lui, tant il est naturel. J'ai beaucoup aimé le personnage et l'acteur.

Michel Côté, que je ne connaissais pas, est également excellent dans le rôle du père. On peut peut-être reprocher au personnage d'être rigide mais il ne faut pas oublier que c'est un père de famille des années 60, quand la figure patriarcale était toute puissante. Et il joue très bien ce père qui essaie de comprendre ses enfants et d'en être proche mais pour qui c'est difficile car tout repose sur lui. Et les Noël où Gervais chante la même chanson d'Aznavour à l'envi m'a rappelé ces Noëls où mon grand-père nous bassinait avec la même chanson qu'il chantait à tue-tête...

Les autres frères de Zac sont peut-être un peu caricaturaux, il y a l'intello, le voyou, le sportif (et le dernier je ne sais pas trop) mais les acteurs qui les jouent sont très bons, en particulier l'acteur qui joue Raymond, le frère qui tourne mal.

La mère est également très juste.

C'est le 2e film de Jean-Marc Vallée que je vois en quelques mois (le premier était Dallas Buyers Club) et j'ai beaucoup aimé sa réalisation, pleine d'énergie, colorée, avec de l'humour. Elle m'a fait pétiller :) Et puis la bande-son est évidemment à tomber avec des titres de David Bowie, des Rolling Stones, des Cure et j'en passe. En revanche, si vous regardez le film en version originale, en québécois donc, ce sera peut-être judicieux de regarder avec des sous-titres. Pour qui, comme moi, n'a pas l'oreille pour l'accent québécois, il y a un risque de trouver difficile à comprendre certains dialogues. D'ailleurs, je compte bien revoir le film avec des sous-titres.

En conclusion, C.R.A.Z.Y. ne traite peut-être pas d'un sujet original mais il dégage beaucoup d'énergie et on sent que le réalisateur est sincère dans ce qu'il filme et très juste. En tout cas, j'ai adoré cette chronique familiale et en particulier Zac et son père Alors si vous voulez découvrir la famille Beaulieu dans tous ses états et savoir qu'elle est la signification de l'acronyme C.R.A.Z.Y. (il y en a une), regardez-le !

Note :



Vu en version originale non sous-titrée

Il fait partie du Film de la semaine 2016 de Benji
8/52

25 février 2016

The Rook, Au service surnaturel de sa majesté tome 1 de Daniel O'Malley

Titre original : The Rook, The Checquy Files Book 1

Résumé :
Une jeune femme se réveille dans un parc, entourée de morts et sans souvenir de qui elle est. Grâce à des lettres retrouvées dans son manteau et écrites par elle avant son agression, elle apprend qu'elle s'appelle Myfanwy Thomas, qu'elle possède des pouvoirs et qu'elle fait partie d'une branche surnaturelle d'une agence gouvernementale, l'Échiquier. Pas de quoi déstabiliser la nouvelle Myfanwy qui va prendre la place de l'ancienne afin de découvrir qui à voulu la tuer...


Mon avis :
J'ai vu passer ce livre à l'automne dernier chez plusieurs blogs de copinautes et j'ai eu immédiatement envie de le lire. Imaginez une histoire avec du surnaturel, une héroïne sympa et de l'humour, c'était bien sûr fait pour moi qui adore les Thursday Next (entre autres). Et je me suis dit que ça ferait un très bon O (toujours galère à trouver) pour le Challenge ABC de cette année. Je n'ai pas attendu très longtemps ensuite pour le sortir de ma Pal et au final, même si je pensais aimer davantage, j'ai passé un très bon moment avec la délicieuse Myfanwy Thomas et son univers.

Myfanwy Thomas se réveille dans un parc entourés d'hommes en costume et gants de latex et tous morts. Enfin, Myfanwy est le nom qu'elle est supposée porter comme l'indique les lettres qu'elle retrouve sur elle. Car la jeune femme est devenue amnésique et ne se rappelle plus du tout de sa vie d'avant. Mais son ancien moi avait apparemment prévu l'événement et elle lui dévoile qu'elle a des pouvoirs surnaturels et qu'elle fait partie d'une branche secrète du MI5 spécialement dédiée aux personnes dans son cas et apparemment haut placée dans la hiérarchie. Myfanwy décide donc de faire comme si de rien n'était et de reprendre sa place au sein de l'Échiquier, la fameuse organisation secrète, afin de découvrir qui a voulu attenter à sa vie et pourquoi...

The Rook, c'est un peu Kingsman rencontre les X-Men. Kingsman pour le côté organisation secrète et les X-Men pour les pouvoirs dont sont dotés certaines personnes et l'école qui les regroupe et les élève afin qu'ils soient opérationnels et qu'ils se mettent ensuite au service de sa majesté. Mais ne croyez pas que l'histoire ait un air de déjà-vu. Elle est au contraire très originale. Ne serait-ce que par l'agence elle-même, façonnée d'après un échiquier (d'où son nom ;)) et dont les membres sont nommés d'après les pièces de ce jeu avec un roi et une reine (enfin un Lord et une Lady, pour ne pas faire de l'ombre à ceux qui sont en place à Buckingham Palace ;)), deux Chevaliers, deux Fous (en anglais ce sont des évêques), deux Tours (Rook en anglais, d'où le titre du roman) et des pions, chacun ayant un poste bien défini, administratif et sécurité intérieure pour les Tours. Les pouvoirs des surnaturels sont également très originaux pour la plupart, à commencer par ceux de Myfanwy et de son homologue Rook, Gelstat.

L'univers et l'ambiance décrits par l'auteur m'ont parfois fait également penser à Thursday Next pour l'imagination débridée dont il fait preuve ou la loufoquerie (en moins barrée ici) de certaines situations. Il y a beaucoup d'humour, très British, même si l'auteur est Australien :), la nouvelle Myfanwy ayant un sens de l'ironie assez prononcé.

The Rook est un premier tome et avec ce que ça comporte d'avantages et d'inconvénients. J'ai trouvé intéressant de découvrir le monde de Myfanwy en même temps qu'elle, à travers les lettres que lui a laissé la Myfanwy d'avant mais en même temps, j'ai trouvé que c'était parfois un peu long. Certains passages de la première moitié m'ont ennuyée à vrai dire, notamment des histoires d'oeufs de dragon et de canard oracle. J'ai mis pas mal de temps à lire cette première moitié et du coup mon avis n'est pas aussi enthousiaste que beaucoup de mes copinautes.

Ce tome n'est pas seulement un univers c'est aussi une intrigue, avec une conspiration à grande échelle et une organisation criminelle belge que ne renieraient pas les grands méchants de la littérature. Avec elle, on entre davantage dans la science-fiction que le fantastique mais je n'en dirai pas plus.

Ce qui fait le sel de l'histoire c'est bien sûr son héroïne. On découvre que l'ancienne Myfanwy était effacée, timide, efficace, la nouvelle est presque tout son contraire et elle est vraiment sympathique à suivre. On peut peut-être juste un peu reprocher qu'elle se glisse assez facilement dans les chaussons de son autre moi, notamment au sein de l'Échiquier mais il faut dire aussi que Myfanwy 1 lui avait balisé la route grâce à ses lettres :) J'ai d'ailleurs beaucoup aimé certaines des lettres (autre que les passages qui m'ennuyaient) dans lesquels Myfanwy 1 s'adresse à Myfanwy 2 en ne sachant pas si elle sera lu ou pas. En tout cas, Miss Myfanwy Thomas, 1 ou 2, est un personnage intéressant, attachant, amusant.

Il y a pas mal d'autres personnages, difficiles de vous parler de tous mais j'ai bien aimé Ingrid, l'assistante efficace de Myfanwy et Shantay, un membre d'une branche américaine de l'Échiquier établie aux États-Unis. Les autres membres de l'Échiquier britanniques sont intéressants aussi.

Je n'ai pas eu difficultés particulières à comprendre l'anglais du roman. Ce n'est pas non plus basique, j'ai lu plus facile mais j'ai trouvé que ça se lisait très bien, malgré les longueurs et le temps que j'ai passé dessus (9 jours quand même !). Et puis comme j'ai dit plus, l'humour omniprésent est très savoureux. En revanche, il y a un truc qui m'a désarçonnée, c'est la narration à la 3e personne du singulier. Normalement, ça n'aurait pas dû me gêner puisque c'est une narration habituelle mais là j'ai trouvé que l'histoire se prêtait mieux à un narration à la première personne et du coup, quand je voyais "Myfanwy fait ça ou dit ça", j'étais interloquée :D

En conclusion, malgré quelques bémols qui, je pense, ne se reproduiront pas pour le tome 2, j'ai beaucoup apprécié découvrir cet univers original et l'héroïne tout aussi originale et avec un prénom à coucher dehors. Si la première moitié m'a moins emballée, j'ai beaucoup aimé la seconde et en refermant le roman, j'avais quand même hâte de lire la suite (qui devrait sortir cet été). En tout cas, si vous voulez découvrir l'Échiquier et ses membres, connaître l'origine du prénom de miss Thomas et savoir si elle arrivera à découvrir qui voulait la tuer et à mettre à jour la conspiration qui menace l'Échiquier et l'Angleterre en général, lisez-le. En tout cas, maintenant, j'ai une nouvelle copine et elle s'appelle Myfanwy ! :)

Note :



Il fait partie du Challenge ABC 2016 de Nanet
6/26

et du Challenge Read in English que j'ai repris
http://www.lesescapadesculturellesdefrankie.com/2015/09/challenge-read-in-english-2015-2016.html
15

24 février 2016

Joy de David O. Russell

avec Jennifer Lawrence, Robert de Niro, Bradley Cooper, Virginia Madsen, Isabella Rossellini, Diane Ladd

Résumé :
Au début des années 90, la jeune Joy Mangano, issue d'une famille un peu loufoque, invente un balai serpillière révolutionnaire qui se vend par milliers grâce à une émission de télé-achat et elle fait fortune grâce à sa ténacité.



Mon avis :
En novembre dernier, j'avais vu la bande-annonce de ce film et j'avais eu très envie de le voir. Ce n'est que début février, en Tunisie que j'ai pu le découvrir et je dois dire que, même s'il est assez classique dans sa trame, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Joy et sa famille fantaisiste.

Depuis son enfance, Joy Mangano aime inventer et créer. Mais la vie l'a contrainte à mettre ses rêves de côté pour s'occuper de sa turbulente famille. Mère célibataire avec deux enfants, elle héberge son ancien mari dans le sous-sol de la maison en attendant qu'il connaisse des jours meilleurs, sa mère reste cloîtrée dans sa chambre depuis son divorce avec son père de nombreuses années auparavant et passe ses journées à regarder des soap opera à la télévision et le-dit père navigue entre ses conquêtes et la maison. Un jour, Joy a l'idée de créer un balai-serpillière auto nettoyant, le Magic Mop. Elle demande alors à la nouvelle compagne de son père d'investir dans son idée. Les débuts sont durs et Joy manque de jeter l'éponge (ou plutôt la serpillière) plusieurs fois mais grâce à une émission de télé-achat, même si le premier passage est un fiasco, et sa ténacité à vouloir réussir, et malgré les embûches, sa serpillière magique finit par se connaître un énorme succès...

Voilà un film comme les américains les adore. Une histoire sur le rêve américain et la réussite d'une self made woman, partie de rien et qui se bâtit un empire. Ce n'est une histoire très originale mais plaisante à regarder car le réalisateur a pris le parti de la rendre fantaisiste plutôt que dramatique. Comme il le faisait déjà dans Happiness Therapy qui parlait de sujets difficiles comme la dépression, le veuvage ou les envies de suicides avec une certaine légèreté pour en donner un film pétillant.

Ici ça pétille un peu moins mais ce n'est pas pesant. Et pourtant il y aurait de quoi, car le film se concentre surtout sur les déboires que connait la jeune Joy pour faire reconnaître son invention et la réussite n'intervient que dans les dernières minutes du film. C'est aussi un film sur la famille, sur cette américaine moyenne qui la porte (la famille) à bout de bras. Une famille assez déjantée, peut-être un peu trop, mais cocasse et qui donne lieu à des dialogues souvent amusants.

Alors vous allez me dire, mais ce n'est pas ennuyeux un film de 2h sur une bonne femme qui invente un balai-serpillière ? Bah non, pas du tout ! :) et pour toutes les raisons que j'ai données plus haut.

Ça fait du bien de voir Jennifer Lawrence dans un autre rôle que celui de Katniss de Hunger Games. Elle était déjà très bien dans Happiness Therapy et ici elle campe avec talent cette jeune femme pleine d'énergie qui se bat un peu contre tous pour imposer ses idées et réussir.

Robert de Niro, lui, tient un rôle un peu dans le même style de tous ceux dans lesquels j'ai pu le voir dernièrement, un cabotin sympathique. En vieillissant, on dirait qu'il veut davantage s'amuser que prouver qu'il a du talent. Et finalement il a bien raison car il n'ai finalement plus à prouver quoi que ce soit.

Bradley Cooper est au générique mais ne vous attendez pas à le voir beaucoup, il tient un rôle secondaire.

Au casting on retrouve aussi Virginia Madsen (la soeur de Michael, acteur, entre autres, dans les Tarantino) qui joue la mère passionnée de Soaps, Elizabeth Röhm qui est une actrice que j'aime bien (que je n'ai vue pourtant que dans la première et deuxième saisons d'Angel, c'est dire si ça remonte !) et que je n'avais pas reconnue dans le rôle de la soeur grincheuse de Joy, Isabella Rossellini toujours impeccable ou encore Dasha Polanco dont le nom ne vous dira peut-être rien mais qui joue Dayanara dans Orange is the New Black et c'est sympa de la voir dans un rôle différent ici, celui de la meilleure amie et meilleur soutien de Joy. Et j'ai beaucoup apprécié de revoir, dans une scène des soap opera que regarde la mère et qui ont été tournés pour l'occasion, Donna Mills, l'inoubliable Abby de Côte Ouest (et qui a l'air de ne pas avoir pris une ride alors qu'elle a 72 ans ! ^^). Côte Ouest a été mon soap chouchou il a y 25 ans :)

C'est la 3e fois d'affilée que David O.Russell emploie Jennifer Lawrence (et Bradley Cooper et Robert de Niro) dans un film, on peut dire que la mécanique est bien huilée. Pas grand chose à dire sur la réalisation, elle est honnête, classique, pas époustouflante.

En conclusion, même si le sujet a été abordé souvent, j'ai beaucoup aimé cette success story comme les américains aiment tant nous en donner et l'histoire sympathique et intéressante (c'est toujours bien de voir une femme réussir ;)) de Joy Mangano qui a inventé le balai-serpillière-qu'on-peut-essorer-sans-se-salir-les-mains (merci Joy ! ^^) et qui a dû batailler pour réussir. Et si vous voulez découvrir la famille déjantée de Joy et savoir comment elle réussira à vendre son fameux balai,  regardez le film !

Note :



Vu en version originale sous-titrée VO

Le film fait partie du Film de la semaine 2016 de Benji
7/52

22 février 2016

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (230)


Bonjour, je n'avais pas fait de lundi la semaine dernière car je n'avais pas beaucoup  avancé dans ma lecture en cours et je n'aurais rien eu de nouveau à vous raconter :) Pas que cette semaine apporte vraiment du nouveau car je suis dans l'une de mes lectures prévues déjà dans mon dernier C'est lundi mais je ne vais pas vous laisser tomber une semaine de plus, hein ? :) Bref, c'est l'heure de faire le bilan de mes lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- Ces deux dernières semaines, j'ai donc lu et fini The Rook, Au service surnaturel de sa majesté tome 1 de Daniel O'Malley que j'ai trouvé bien sympa à lire mais un peu long dans sa première moitié. Mais l'histoire est originale et avec ce délicieux humour british (même si l'auteur est australien). Puis j'ai lu Le dernier Olympien, le tome 5 de Percy Jackson de Rick Riordan que j'ai bien aimé et dans la lignée des 4 précédents et j'ai commencé Le très corruptible mandarin, la 4e enquête de l'inspecteur Chen de Qiu Xiaolong.

- Aujourd'hui, je lis Le très corruptible mandarin. Je l'ai juste commencé hier donc je ne peux pas trop en parler mais c'est toujours un plaisir de retrouver Chen, ce policier Chinois des années 90 féru de poésie et de bonne cuisine.

- Cette semaine, je vais finir Le très corruptible mandarin puis je lirai Four to Score (Quatre ou double), le tome 4 de Stephanie Plum de Janet Evanovich. Et ce sera tout ! :)

Bonne semaine !

20 février 2016

Péché exquis, Les nuits tentatrices tome 1 d'Emma Foster

Résumé :
Quand Adam rencontre Éve, il se sent tout de suite attiré par la jeune femme, qui est pourtant aux antipodes des escorts qu'il emploie habituellement. Il la suit dans une chambre d'hôtel et la jeune femme va lui ouvrir les portes d'un monde où le sexe peut être synonyme de douleur et d'expiation...





Mon avis :
Autant vous le dire tout de suite, la romance érotique et à fortiori BDSM (pour bondage, domination, sado-masochisme) n'est pas ma tasse de thé. Je n'ai pas cédé à la tentation du Mommy Porn, même si j'ai lu les deux premiers tomes de la série Crossfire (qui n'était pas vraiment BDSM) et la vie sexuelle de Catherine M. il y a bien longtemps et que je n'avais pas aimé. Je préfère la romance quand elle est pétillante, chick-lit, historique ou qu'elle s'intègre dans une histoire qui contient autre chose. Donc normalement, je n'aurais jamais dû lire Péché exquis. Mais voilà, le roman a été écrit par une copine, qui est une femme que j'aime beaucoup, qui écrit également, sous un autre pseudo, de la chick-lit que j'adore et dont j'ai eu l'occasion de louer les nouvelles et les romans et je voulais donc découvrir cet autre aspect de sa littérature. Et si je reste confortée que ce genre n'est pas mon truc, j'ai quand même apprécié l'histoire, son écriture et les personnages.

Adam est un homme d'affaires beau et riche et qui après avoir subi un divorce sordide ne fait plus appel qu'à des escort girls pour assouvir ses besoins sexuels. Un soir, dans un bar, il rencontre une jeune femme qui dit s'appeler Ève et qui lui propose d'aller avec elle dans une chambre d'hôtel. La jeune femme est tout le contraire des créatures qu'il fréquente habituellement, petite, brune, d'aspect fragile mais dont les yeux bleu glacier l'attirent terriblement. Il la suit donc et découvre alors qu'Ève ne conçoit le sexe que dans une relation de soumission sado-masochiste. Adam fasciné, et ne pouvant se résoudre à ne plus revoir Ève, va rentrer dans son jeu...

Ma lecture a été un peu en dents de scie. C'est assez difficile d'adhérer à un genre que vous n'appréciez pas trop mais il faut reconnaître que l'histoire est bien écrite, bien menée et intéressante. J'ai beaucoup aimé le parcours de ces deux personnes qui ne se connaissent ni d'Ève ni d'Adam (ah bah oui, fallait que je la fasse celle-là ! :D) et qui vont apprendre à s'apprivoiser sur le terrain du sexe un peu brutal. Après tout, why not. Ce sont deux adultes, ils font ce qu'ils veulent.

Après, avec ma sensibilité de femme, j'ai eu un peu de mal à comprendre comment on ne pouvait jouir que dans la douleur. Je ne suis ni prude, ni coincée, ni quoi que ce soit, mais là il ne s'agit pas de petits jeux où l'on s'attache gentiment et l'on se bande les yeux pour s'amuser un peu, non là c'est du sexe douloureux avec des vrais coups qui laissent des marques et qui font souffrir et où la soumission et la domination ne sont pas des mots en l'air pour faire in. Et je dois dire que sur certains passages, même s'ils sont très bien écrits et avec beaucoup de délicatesse, je suis restée de marbre, voire gênée. Pas choquée, car il en faut plus pour le faire mais pour tout dire, ça ne m'a pas émoustillée pour un sou et ça ne me donne pas envie d'essayer du-tout ! Ceci dit, c'est une partie essentielle de l'histoire, c'est même la base de la relation d'Adam et Éve, mais je me demande, quand on commence une relation avec de telles pratiques comment elle peut évoluer...

De prime abord, le personnage d'Adam semble assez cliché, beau, riche, séduisant mais on s'aperçoit vite que sous ce vernis-là se cache un homme plus profond. D'abord, c'est quelqu'un de gentil, pas un connard arrogant comme on en voit tant dans les romances, ce qui a le don de m'agacer profondément. Non, Adam c'est quelqu'un de bien. Et digne. Et je l'ai beaucoup apprécié. J'ai apprécié son histoire passée, son caractère, sa façon d'être. J'ai également aimé sa façon de vivre son histoire avec Ève. Je ne parle pas forcément du sexe mais je l'ai trouvé touchant à vouloir entrer, pour elle, dans un monde qui lui est inconnu. Et j'ai également apprécié sa façon de se comporter avec la jeune femme lors de leurs ébats. Même s'il est le dominant dans l'histoire, on le sent très à l'écoute de sa partenaire, cherchant à satisfaire ses envies et ses besoins, même si ça doit passer par le sado-masochisme. En revanche, j'ai trouvé qu'il apprenait très vite, peut-être un peu trop vite. Il en maîtrise vite les codes. Et j'ai aimé qu'il soit le narrateur de cette histoire. Ça change un peu d'avoir le point de vue d'un personnage masculin pour une fois. Ah et j'ai bien apprécié son point de vue sur la pilosité du sexe féminin. :)

Le personnage le plus intéressant est bien sûr celui d'Ève. Déjà, on se doute que ce n'est pas son vrai prénom. Et puis il y a une aura de mystère qui l'entoure, pourquoi veut-elle expier dans le sexe et la douleur, qui est-elle vraiment (même si on découvre des bribes de sa vie). C'est un personnage extrêmement touchant de par sa fragilité et ses névroses qu'on devine profondes et qu'on découvre à travers 3 ou 4 chapitres sous forme de journal, où elle est la narratrice. J'ai beaucoup aimé ces passages-là d'ailleurs car cela donnait un aspect plus humain au personnage qu'on ne voyait sinon qu'à travers les yeux d'Adam et qui paraissait presque dénué d'émotions. Or là on découvre un être qui en a à revendre (des émotions). En tout cas, j'ai très envie de savoir ce qu'il a pu lui arriver pour qu'elle soit comme cela.

Il y a bien sûr d'autres personnages dans le roman, comme la hackeuse, chef de la sécurité d'Adam, que j'ai trouvée bien sympathique, l'assistante efficace ou encore la mère maquerelle la directrice de l'agence d'escort, Lilith, un personnage un peu trouble.

Les gros plus du roman, c'est une histoire qui tient la route, et qui ne sert pas juste à servir la soupe pour les scènes de sexe, et l'écriture d'Emma Foster. C'est là où l'on voit la différente entre une romance écrite avec les pieds et une produite par quelqu'un qui sait écrire. J'ai eu beau ne pas toujours apprécier certaines scènes, force est de constater qu'elles sont très bien écrites, comme l'est tout le roman. Et c'est très documenté :) même si ça fait parfois un peu "parcours du combattant" avec la soirée à la Eyes Wide Shut ou le passage par le club échangiste (c'est quand même moins crade que chez Catherine Millet). Il y a juste un truc que je n'ai pas du tout aimé, c'est l'emploi systématique du mot "chatte" pour le sexe féminin. Je sais que les hommes l'emploient facilement (j'engueule mon mari à ce sujet d'ailleurs :D) mais là j'ai trouvé son usage répété plutôt vulgaire dans un style qui ne l'était justement pas. J'aurais aimé que "sexe" soit employé parfois comme il l'est d'ailleurs pour "queue" à certains moments.

En conclusion, ce n'est pas le roman qui m'aura réconciliée avec la romance BDSM mais j'avoue que l'histoire est intéressante ainsi que les personnages. Je me suis quand même demandé si je lirais la suite mais vu la fin du tome et mon intérêt pour les personnages qui me donnent vraiment envie de savoir où cette histoire va les mener, je peux dire que oui. Et si vous aussi vous voulez découvrir Adam et Ève et savoir si l'amour est dans le fouet, lisez-le.

Note :



  Le roman fait partie du Challenge ABC 2016 de Nanet
5/26

et du Challenge Un genre par mois d'Iluze
ce mois-ci : Romance/érotique/chick-lit

2/12

18 février 2016

Birdman d'Alejandro González Iñárritu

Titre original : Birdman or (The Unexpected Virtue of Ignorance)

Avec Michael Keaton, Edward Norton, Emma Stone, Naomi Watts, Zach Galifianakis

Résumé :
Un ancien acteur, connu pour avoir tenu le rôle d'un super héros il y a une vingtaine d'années, essaie de revenir sur le devant de la scène grâce à une pièce de théâtre qu'il est en train de monter à Broadway et dans laquelle il joue le rôle principal.






Mon avis :
J'ai eu envie de voir ce film dès sa sortie il y a an mais n'étant pas en France à ce moment-là, je l'avais laissé passer. Je l'ai ensuite acheté en DVD mais évidemment il est resté dormir dans ma DVDthèque. Fin janvier, j'ai enfin réussi à le regarder et je dois dire que je suis un tantinet déçue. J'avais lu de nombreuses critiques dithyrambiques, le film a même gagné les Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur film et franchement, si je l'ai trouvé pas mal du tout et les acteurs excellents, il ne m'a pas passionnée non plus.

Riggan Thomson, acteur d'un seul rôle, un super-héros nommé Birdman, qui fit de lui une star, est peu à peu retombé dans l'oubli. Pour retrouver un peu de sa gloire d'antan et l'estime de ses pairs, il monte une pièce de théâtre à Broadway. Durant les quelques jours qui précèdent la première, il doit composer avec sa schizophrénie, sa famille et surtout sa fille dont il est resté longtemps éloigné, son équipe et les critiques qui n'attendent qu'un faux pas pour le descendre et le renvoyer aux oubliettes...

Voilà un film sur un personnage comme il en existe beaucoup dans l'enfer d'Hollywood, un acteur qui a eu un seul grand rôle et ne s'en est jamais remis. Et le fait qu'il soit joué par Michael Keaton renvoie de façon assez troublante à sa propre carrière. En effet, il est surtout connu pour été le premier à jouer Batman dans les deux films réalisés par Tim Burton (et avant ça il y avait eu Beetlejuice), rôle qui l'a propulsé au sommet mais dont il n'a pas su vraiment se sortir. Qui peut me citer un de ses films entre Batman Returns (1992) et Birdman (2014) ? Et pourtant il a joué dans de nombreux longs métrages...

Depuis que j'ai vu le film, j'essaie d'analyser pourquoi je ne l'ai pas autant aimé que je l'aurai pensé. Et je n'arrive pas bien à discerner là où le bats blesse. Peut-être est-ce le mélange entre l'onirisme et le docu-fiction. Thomson n'est pas tout seul dans sa tête, Birdman est bien présent aussi et l'acteur s'imagine volant ou faisant usage de ses super pouvoirs. Du coup, cela donne une tonalité assez bizarre au film qui, d'un autre côté, raconte sans concession les coulisses de la création d'une pièce de théâtre à Broadway. C'est d'ailleurs cet aspect-là (le côté pièce de théâtre) qui m'a le plus plu. Car même si le sujet est rebattu, il est bien traité et porté par d'excellents acteurs.

J'ai parlé de Michael Keaton plus haut mais je ne vous ai pas dit combien l'acteur était excellent dans ce rôle. On sent qu'il le vit à fond ! :) On le sent habité par son ancien rôle et pourtant il souhaite s'en débarrasser et évoluer vers autre chose. Il joue très bien l'acteur en conflit avec lui-même et avec son entourage. Keaton a, dans ce film, un physique sec, noueux, presque ascétique qui correspond très bien à son personnage.

Les autres acteurs ne sont pas en reste, à commencer par Edward Norton, qui est un acteur que j'adore et qui est toujours très juste. Là il joue un comédien reconnu qui s'impose presque dans la pièce de Thomson et qui est une espèce de caution pour que  la pièce marche.

Emma Stone est aussi une actrice que j'aime beaucoup. J'ai toujours du mal à la reconnaître au début de ses films car elle a toujours une couleur de cheveux différente :D Là elle joue la fille de Thomson, un peu paumée qui essaie de renouer des relations avec son père et elle est très bien.

Zach Galifianakis qui est surtout connu pour ses rôles de comédies, est étonnamment tout en retenue dans ce film. Il est très bien d'ailleurs.

Je n'avais pas du tout reconnu Naomi Watts qui joue l'une des actrices de la pièce, en revanche, j'ai bien reconnu Lindsay Duncan qui joue la critique acerbe et ne me demandez pas pourquoi ! :) Sans doute parce que je l'ai vu dans plusieurs séries anglaises (Doctor Who, Merlin, Black Mirror).

Alejandro González Iñárritu a eu l'Oscar du meilleur réalisateur et son film celui du meilleur film il y a un an. On ne peut nier qu'il y a de l'originalité dans sa façon de faire. Il a voulu faire comme si le film était un long et pratiquement seul plan séquence. Bon, si je ne l'avais pas lu quelque part, je ne l'aurais jamais remarqué, je ne suis pas spécialiste en réalisation :D Mais c'est vrai que cette façon de filmer donne une tonalité assez spéciale au film, on se croirait vraiment au coeur de l'histoire et la musique, des solos de batterie, ajoute à cette originalité (tout en crispant un peu parfois ;)). En revanche, le film est considéré comme une comédie. Une comédie noire certes mais surtout une tragi-comédie assez triste à mon avis, même s'il y a un passage de pure comédie avec Thomson/Keaton qui traverse Broadway et Time Square en slip. Et la fin peut donner lieu à de multiples interprétations.

En conclusion, voilà une chronique qui a été extrêmement difficile à faire car je ne savais pas très bien comment aborder ce film ni même comment l'analyser. Mais bon, on peut dire que je l'ai trouvé intéressant, réaliste (enfin pour sa partie théâtre) et surtout très bien joué, notamment par Michael Keaton. Et si vous voulez savoir si Riggan Thomson arrivera à se débarrasser de Birdman pour faire ses premiers pas sur les planches et si la pièce aura du succès, regardez-le.

Note :



Vu en version originale sous-titrée VO

Ce film fait partie du Mini Challenge Comédie de Sériebox
1/5
38/50

et du Film de la semaine 2016 de Benji
6/52

16 février 2016

Le Pape, le Kid et l'Iroquois, le Bourbon Kid tome 5 et L'iroquois tome 2 d'Anonyme

Titre original :
The Plot to Kill the Pope

Résumé :
Quand le Bourbon Kid et l'Iroquois se rencontrent, ça ne peut que donner que quelque chose d'explosif, surtout si les deux serial-killers décident d'unir leurs forces...




Mon avis :
Quand j'ai appris au printemps dernier, qu'il y allait avoir un roman crossover entre la saga du Bourbon kid et Psycho-Killer, il va sans dire que j'étais ravie. Car j'adore le premier et l'Iroquois est un anti-héros qui m'avait bien plu également. J'ai attendu 2016 pour le mettre dans ma liste du Challenge ABC (un Anonyme en X, ça fait toujours du bien) et je me suis jetée dessus début février. Si je l'ai trouvé souvent un peu "too much" et ayant moins de charme que la saga du Kid, j'ai cependant passé un moment assez sympa à le lire.

Une agence gouvernementale apprend que l'Iroquois veut s'en prendre au Pape en visite secrète aux États-Unis. Il faut absolument l'en empêcher quitte à engager des hommes recherchés pour meurtre dont le fameux Bourbon Kid. Et si le Bourbon Kid et l'Iroquois décidaient de s'unir pour contrer ce qui est en fait une conspiration visant à s'emparer d'un produit révolutionnaire..?

Comme les précédents livres de monsieur Anonyme, Le pape, le Kid et l'Iroquois est un grand n'importe quoi sympathique. Je l'ai trouvé cependant moins jubilatoire que les Bourbon Kid, j'avais déjà trouvé Psycho-Killer un peu en-dessous, car j'ai l'impression que la même recette est toujours appliquée. Alors c'est sympa, certes, mais je commence à me lasser un tout petit petit peu.
 
En fait, ce qui me manque, c'est l'atmosphère de Santa Mondega. Cette ville complètement folle qui vivait des massacres pas possibles. Ce tome-là est surtout la suite de Psycho-Killer avec le Kid et d'autres personnages de sa saga (mais pas Sanchez, sniff) en guests. On y retrouve surtout l'Iroquois et ses méthodes assez expéditives, Bébé, la jeune fille qu'il avait sauvée de la ville de B. Movie Hell, Jack Munson l'agent du FBI, Jasmine une autre prostituée et le père de Bébé, Devon Pincent. Et après le fantastique façon Une nuit en enfer dans les Kids et les films noirs et d'horreur dans Psycho-Killer, c'est davantage vers le film d'espionnage et les complots scientifiques que se tourne ce roman. Avec toujours un ton très décalé, beaucoup d'humour et surtout du sang à gogo. Car que ce soit le Kid ou l'Iroquois, ils ont une fâcheuse tendance à massacrer tout ce qui bouge avant de réfléchir... Ça reste donc hyper violent.

C'est aussi une histoire où l'on croise un pape un peu débile, Frankenstein (enfin un pendant de la créature de Frankenstein), Mozart, le Dr Jekyll et des zombis. Ainsi qu'un manoir que Batman ne renierait pas et une représentation de Grease. C'est donc un joyeux mélange un peu fourre-tout. Mais quand j'ai dit plus haut que c'était un grand n'importe quoi, ne croyez pas qu'il n'y a pas d'histoire, au contraire, elle est plutôt bien construite et tient bien la route.

C'est donc l'Iroquois qui tient une grande place dans l'histoire. On avait appris son parcours dans Psycho-Killer et là on en apprend davantage sur ce qui l'a rendu psychopathe et je dois dire que c'est un personnage que j'aime bien. Il a des côtés attachants une fois qu'il a enlevé son masque à tête de mort surmonté d'une crête rouge.

Comme j'ai dit plus haut, le Bourbon Kid est presque un personnage d'arrière-plan ici et c'est un peu dommage. Certes la rencontre entre lui et l'Iroquois est sympathique mais je m'attendais à ce qu'il ait un rôle plus important. Mais ce n'est pas grave, c'est toujours sympa de le revoir.

Je ne me rappelais absolument pas de Rodeo Rex, l'un des Hells Angels, qui était, je pense dans le tome 3, le cimetière du diable. Mais lui aussi est un personnage plutôt sympa sous des dehors de grosse brute. Et j'ai été ravie de revoir "Elvis".

Pour les autres personnages, ce sont donc ceux de Psycho-Killer. Bébé est toujours charmante, Jasmine, l'ex-pute au grand coeur pas toujours futée m'a bien fait rire, quant aux méchants, je ne vous en parlerait pas mais dans le style gore ils font forts eux aussi.

Pas grand chose à dire sur le style de l'auteur qui est à l'image des livres précédents, pas recherché, assez vulgaire mais sa façon d'écrire et de raconter est un vrai page-turner. D'ailleurs le roman de 458 pages se lit très vite.

En conclusion, si vous avez aimé les univers du Bourbon Kid et de Psycho-Killer, vous serez ravis de les retrouver dans cette histoire complètement folle et gore, même si pour ma part, j'ai été un peu moins convaincue que les tomes précédents. Et si vous voulez assister à la rencontre entre le Kid et l'Iroquois, savoir s'ils arriveront à déjouer le complot contre le pape, découvrir Frankenstein, Mozart et le Dr Jekyll, tout en ayant envie de chanter Grease à tue-tête, lisez-le. Quant à moi, malgré certaines réserves, s'il y a un nouveau tome, je serai bien sûr là pour le lire !

Note :



Il fait partie du Challenge ABC 2016 de Nanet
4/26

et du Challenge Thriller et Polar repris cette année par Sharon
9

ainsi que du Challenge Fantasy/Thrillers de Licorne
Session 3 : les thrillers/policiers
1/2
5/12

14 février 2016

Serenity : L'ultime rébellion de Joss Whedon

Titre original : Serenity
avec Nathan Fillion, Summer Glau, Gina Torres, Alan Tudyk, Morena Baccarin, Adam Baldwin

Résumé :
La jeune River Tam dotée de pouvoirs et programmée pour être une machine à tuer est sauvée par son frère Simon du Centre de Conditionnement où elle était retenue. Ils trouvent refuge sur le Serenity, un vaisseau de classe Firefly dont le capitaine est Malcolm Reynolds, ancien vétéran de guerre dont le camp perdit contre l'Alliance. Depuis, son équipage et lui vivent de contrebande et commercent avec les différentes planètes. Mais l'Alliance a lancé un de ses meilleurs limiers à la poursuite des Tam...


Mon avis :
Je voulais déjà voir ce film l'an dernier dans le cadre des challenges ciné de Seriebox mais à l'époque je n'avais pas encore vu la série Firefly dont ce film est la conclusion. J'ai donc regardé la série en janvier et j'ai enchaîné avec Serenity. J'ai trouvé que ce long métrage concluait bien la série mais que l'histoire avait perdu un peu du charme qu'elle avait, en passant du petit au grand écran.

Au 26e siècle, les Terriens ont colonisé et terraformé de nombreuses planètes et lunes. Une guerre d'Unification a opposé l'Alliance, composée surtout de planètes intérieures aux rebelles indépendants des planètes extérieures. Lors de la bataille de Serenity, les indépendants ont perdu dont Malcolm Reynolds qui voue depuis une haine farouche à l'Alliance. Ayant acquis son propre vaisseau spatial qu'il a baptisé Serenity en hommage à la défaite de son camp, il s'est constitué une équipe de contrebandiers qui écument les planètes tout en gardant une façade honnête en commerçant de façon légale. Un jour, Reynolds et les siens recueillent à leur bord, Simon Tam, jeune médecin et sa soeur River, sujet d'expériences dans un centre tenu par l'Alliance et dotée de pouvoirs télépathiques et devenue une machine à tuer. Les membres du Serenity font devoir faire preuve d'ingéniosité pour échapper au tueur lancé à leurs trousses par l'Alliance et ils vont mettre à jour un complot gigantesque...

Serenity est un film un peu hybride dans la mesure où il se veut la continuité de la série pour en garder ses fidèles, tout en attirant de nouveaux spectateurs au cinéma. Du coup, quand on a aimé Firefly, c'est un peu décevant. Je pense qu'à l'époque, les fans ont dû être ravis de retrouver l'équipage du Serenity alors qu'il pensait leurs aventures terminées mais quand on enchaîne, comme moi, série et film, il n'y a pas photo, le film est moins bien.

Déjà parce qu'avec le film, on a l'impression d'un retour en arrière. Le dernier épisode de Firefly montrait des relations apaisées entre les Tam et l'équipage du Serenity, notamment avec Mal Reynolds et là on se croirait revenu au tout début quand il n'attendait que de se débarrasser du gentil médecin et de sa soeur bizarre. En plus, dans le film, il est dit qu'il s'est passé 8 mois depuis l'arrivée des Tam à bord du vaisseau, alors qu'à la fin de la série, il s'était écoulé un an. Et pour finir, un des personnages, Sheperd Book a quitté le vaisseau et dirige une communauté (c'est un pasteur), on ne sait pas pourquoi, et ceux qui ne voient que le film, peuvent penser qu'il a toujours vécu sur cette planète.

J'ai dit en préambule que le film avait fait perdre de son charme à ce qui faisait l'essence de la série et c'est parce que la série (j'aimerais bien trouver un synonyme à série pour ne pas avoir à répéter le mot 12 millions de fois ! ^^) mélangeait western et science-fiction, était fun et restait légère malgré tout. Ici, le western est un peu moins présent, on est dans le space-opera pur, et même si j'aime le genre, j'ai trouvé que ça manquait d'un peu de saveur. Et je regrette que l'histoire se focalise essentiellement sur River Tam, un peu au détriment des autres personnages.

Mais ne croyez pas que je n'ai pas aimé, ce n'est pas le cas, j'ai été très contente de ce film de conclusion, j'ai passé un très bon moment à suivre les aventures du Firefly et de ses occupants, j'ai frémi, j'ai sursauté et j'ai espéré que tous s'en sortiraient indemnes. Et j'ai également espéré que Mal et Innara (qui a le statut de compagnon, sorte de prostituée de luxe) règlent leurs problèmes et succombent à leur tension sexuelle :D

Firefly et Serenity, c'est un vivier d'acteurs chers à Whedon, des acteurs qu'on a vus souvent depuis dans d'autres séries (pas tous, hein ;)), celles de Whedon (Dollhouse) ou ailleurs, qui ont fait leurs preuves et que j'ai, pour ma part, toujours appréciés.

À commencer par Nathan Fillion, qu'on connait mieux maintenant dans le rôle de Richard Castle dans la série... Castle :) qui campe donc ici l'emblématique Malcolm Reynolds, vétéran de la guerre qui ne s'est jamais remis de la défaite de son camp et qui ne perd pas une occasion de vouloir s'attaquer à l'Alliance. C'est un personnage qui présente parfois des abords un peu durs mais sur lequel, et son équipage le premier, peut compter. J'ai beaucoup aimé l'acteur dans ce rôle, surtout que je rattrape Castle en ce moment et c'est marrant de voir les deux facettes de l'acteur.

J'aime beaucoup l'actrice Summer Glau qui joue River Tam. Bon elle campe encore un personnage bizarre mais je la trouve très choupinette et surtout très jeune dans le film :)

Difficile de parler des autres personnages si je m'en réfère essentiellement au film car ils ont été développés dans la série et donc on en apprend peu sur eux dans Serenity mais j'ai aimé les retrouver car ils forment une bande formidable. Je suis très fan de Morena Baccarin (Innara) que je trouve pleine de charme, de Gina Torres qui est super dans le rôle de Zoe, la fidèle lieutenant de Mal, ou encore d'Alan Tudyk toujours marrant dans le rôle de Wash, le pilot du vaisseau et époux de Zoe. Dans la série, j'avais découvert l'adorable actrice qui joue le rôle de Kaylee, la mécanicienne à bord et le mignon comme tout acteur qui joue Simon Tam et ils sont toujours aussi choupinous dans le film. Le seul qui ne m'a pas vraiment convaincu c'est Adam Baldwin qui campe une fois de plus un gros bras grognon.

Whedon, dont c'était le premier long métrage à l'époque se tire très bien de sa réalisation. Il faut dire aussi qu'il maîtrise bien son sujet :)

En conclusion, je ne sais pas si ceux qui n'ont jamais vu Firefly apprécieront Serenity et si ceux qui connaissent la série aimeront forcément le film car l'histoire a perdu un peu de charme en passant sur le grand écran et il se focalise trop sur River Tam au détriment des coups que montait l'équipage du Serenity mais, malgré mes réserves, j'ai bien apprécié ce film car il sert de bonne conclusion à Firefly. Alors si vous voulez savoir si l'équipage du Serenity arrivera à échapper au tueur lancé aux trousses de Tam, si ces derniers finiront par être acceptés comme membres à part entière de l'équipage, et quel est le scandale que l'Alliance a voulu étouffer, regardez-le.

Note :



Vu en version originale sous-titrée VO

Ce film fait partie du Mini Challenge Science-fiction de Seriebox
1/5
46/50

et du Film de la semaine 2016 de Benji
5/52

13 février 2016

Brother Odd, Odd Thomas tome 3 de Dean Koontz

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Après les terribles événements de Pico Mundo, Odd Thomas a trouvé refuge dans un monastère où il recherche la tranquillité. Mais quand, quelques mois après, il commence à voir des ombres funestes, il sait qu'une terrible tragédie se prépare et qu'il doit tout faire pour l'empêcher...



Mon avis :
Je ne vous ai jamais parlé d'Odd Thomas et pour cause, ma lecture des deux premiers tomes doit remonter à il y a 10 ans (donc bien avant mon blog). J'avais adoré le premier tome, L'étrange Odd Thomas et m'étais ennuyée pour le 2e. Du coup, même si j'avais Brother Odd dans ma Pal depuis des années, à mon avis pas loin de 8 ans, j'ai rechigné à le lire. Mais cette année, je me suis dit allez hop, c'est le moment de retrouver ce cher Odd et vous savez quoi, même s'il n'atteint pas le niveau d'émotion que m'avait procuré le tome 1, j'ai été ravie de retrouver cet adorable personnage.

Odd Thomas est un jeune homme habitant la petite ville de Pico Mundo en Californie. Au début de ses aventures il a 20 ans et est cuistot dans un fast food. Sa particularité est qu'il voit les morts. Ceux qui ne sont pas passés de l'autre côté, des inconnus comme des gens célèbres, tel Elvis Presley qui tient souvent compagnie à Odd. Le jeune homme voit aussi aussi des ombres, des esprits qu'il appelle Bodachs et qui sont annonciateurs de massacres imminents. Odd Thomas est amoureux de la vive et jolie Stormy Llewelyn qui malheureusement trouve la mort dans une tuerie dans un centre commercial dans le tome 1, tuerie qu'Odd avait empêchée d'être plus meurtrière mais il n'avait pu sauver l'amour de sa vie.
Dans le tome 2, Odd doit sauver son meilleur ami enlevée par une femme qui en veut aux pouvoirs d'Odd. Odd parviendra à la défaire et à sauver son ami. Mais toujours traumatisé par la mort de Stormy, il décide alors d'aller faire retraite dans un monastère au Nouveau-Mexique afin d'y trouver une certaine paix.
Au début du tome 3, Odd est donc au monastère de St Bartholomé depuis 6-7 mois et s'il a accepté la mort de Stormy, il sait qu'elle restera son grand amour à jamais. Dans le calme et la sérénité des lieux, il se reconstruit peu à peu. Mais voilà qu'un jour il surprend des Bodachs dans l'enceinte du monastère et il sait alors qu'une catastrophe va survenir, dont la disparition d'un des moines n'est qu'un signe avant-coureur. Odd doit vite découvrir ce qu'il va arriver afin de sauver les occupants des lieux dont des enfants handicapés...

Comme je vous ai dit en préambule, j'avais adoré le premier tome lu en français à l'époque et traduit sous le titre L'étrange Odd Thomas. Adoré au point de le lire deux fois pratiquement coup sur coup. Ce qui m'avait plu c'était tout d'abord le jeune héros, personnage terriblement attachant et son histoire d'amour avec Stormy, très belle, car ils voyaient la vie tous deux avec beaucoup d'humour et faisaient preuve d'une complicité sans faille. Alors vous pensez bien que la tragédie où Stormy trouvait la mort (ensuite elle s'attardait un peu dans notre monde mais finissait par "partir") m'avait tiré des torrents de larmes. Et le 2e tome avait été une déception car l'intrigue me m'avait pas plu, même si le personnage d'Odd Thomas était toujours égal à lui-même, la tristesse en plus.

Du coup, quand j'ai ouvert ce tome 3, j'appréhendais un peu de retrouver cet univers et le jeune homme, mais finalement le temps qui s'était écoulé depuis le deuxième tome a été bénéfique car j'ai été ravie de revoir Odd, son humour en toute circonstance, sa mélancolie aussi. Brother Odd est un thriller fantastique, l'intrigue du jour est de savoir s'il va y avoir une catastrophe ou un massacre, qui vont en être les victimes et qui va être le coupable, un être de chair et de sang ou une entité surnaturelle, l'un n'empêchant pas l'autre bien évidemment. C'est un peu Le nom de la Rose rencontre le Sixième sens avec un soupçon de Dr Jekyll et Mr Hyde mâtiné de Frankenstein, mais en moins bien, bien sûr :)

Si l'histoire en elle-même n'est pas forcément très haletante, c'est tout ce qu'il y a autour qui m'a plu. Comme j'avais lu les deux premiers tomes il y a plus de 10 ans, je me demandais si je n'avais pas tout oublié et étonnamment non. En plus, Odd fait des rappels au deux précédents tomes sans que ce soit pesant, donc c'est vraiment très simple de se remettre dans le bain.

Ce que j'aime dans les Odd Thomas c'est l'univers teinté de mélancolie tout en gardant beaucoup d'humour et d'ironie. Enfin, je dis univers mais c'est surtout le personnage d'Odd, adorable jeune homme extrêmement attachant qui a toujours ce petit côté mélancolique, voire dépressif, même quand il était heureux avec Stormy mais qui garde toujours un humour très ironique en toute circonstance. J'adore la façon toujours un peu décalée dont il s'exprime, ici que ce soit avec les moines ou les nonnes du monastère et ses réparties avec un autre invité des lieux, Rodion Romanovich sont un délice. Ce tome est l'occasion pour lui de faire enfin le deuil de Stormy, d'accepter ce qu'il est et d'aller de l'avant, de vivre tant qu'on lui en laisse le loisir, en attendant un jour de rejoindre sa bien-aimée de l'autre côté.

Parmi les autres personnages qui m'ont beaucoup plu, il y a ce type d'origine russe, Romanovich bien mystérieux pendant une bonne partie du roman,  Jacob et Flossie, deux personnages d'ados très touchants, la mère supérieure Angéla et le prieur du monastère. De nombreux autres personnages sont intéressants également. Et il y a le chien Boo qu'on devine fidèle compagnon d'Odd depuis son arrivée.

Le style de Koontz est assez facile à comprendre en VO, il mélange thriller, fantastique et un tantinet de terreur, comme il sait si bien le faire.

En conclusion, voilà un roman qui ne vous intéressera pas vraiment si vous n'avez pas lu les deux premiers mais qui m'a beaucoup plu et m'a permis de retrouver l'adorable et touchant Odd Thomas. Et si vous voulez savoir qui se cache derrière les évènements qui vont survenir au monastère de St Bartolomé, qui est le mystérieux Romanovich, si Elvis va enfin trouver la paix et passer de l'autre côté et qui va le remplacer auprès d'Odd, lisez-le. Quant à moi, je ne pense pas attendre 10 ans pour lire le tome 4 d'autant plus qu'il y a 7 tomes en tout et que j'aimerais bien retrouver Odd régulièrement.

Note :

Il fait partie du Challenge ABC 2016 de Nanet
3/26

du Challenge Read in English que j'ai repris
http://www.lesescapadesculturellesdefrankie.com/2015/09/challenge-read-in-english-2015-2016.html
14

ainsi que du Challenge Thriller et Polar repris cette année par Sharon
8

11 février 2016

Les 8 salopards de Quentin Tarantino

Titre original : The Hateful Eight
avec Samuel L. Jackson, Tim Roth, Michael Madsen, Jennifer Jason Leigh, Kurt Russel

Résumé :
Huit personnes se retrouvent coincées en plein blizzard dans un relais de poste et certains sont là pour une raison bien précise...




Mon avis :
Je vous l'avez déjà dit il y a trois ans quand j'avais chroniqué Django Unchained, les films de Tarantino sont toujours attendus avec grande impatience chez les Frankie, déjà parce qu'ils font partie de ces (rares) films qu'on voie en commun monsieur et moi et parce qu'on adore le genre Tarantino. Après les excellents Inglorious Basterds et Django Unchained, donc, j'avais très hâte de découvrir Les 8 salopards malgré les critiques très réservées que j'ai pu lire lors de sa sortie. Et s'il est effectivement un peu en-dessous des deux précédemment cités, je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai passé un très bon moment avec cette histoire purement tarantinesque :D

Quelques années après la guerre de Sécession, le chasseur de primes, John Ruth dit The Hangman (le Bourreau en VF) emmène sa prisonnière, Daisy Domergue, se faire pendre dans la ville de Red Rock. En chemin, il rencontre un autre chasseur de primes, le major Marquis Warren, qui s'y rend aussi, ainsi qu'un homme qui prétend être le futur shérif de la ville. Surpris par le blizzard, ils doivent trouver refuge dans un relais de poste, Mimi's Haberdashery, dans lequel se trouve déjà 4 hommes dont le futur bourreau de Red Rock et un Mexicain qui prétend remplacer Mimi partie chez sa mère. Au fur et à mesure que les heures passent et que la tempête fait rage, Ruth et Warren s'aperçoivent que certains ne sont pas qui ils prétendent être et ne se trouvent pas dans ces lieux par hasard...

Ce film a failli ne jamais voir le jour et ça aurait été bien dommage. En effet, le scénario a fuité en 2014 et Tarantino a piqué une grosse colère. Mais heureusement, il a su passer outre ce désagrément :) Certains ont trouvé ce film long et bavard et c'est effectivement long et bavard mais c'est du Tarantino tout craché donc pour moi ça a très bien passé. Le film dure 2h45, une longueur pas inhabituelle chez le réalisateur puisque Django durait aussi longtemps et I. Basterds et Pulp Fiction 2h30. La première heure met en place le décor et les personnages, donc c'est peut-être effectivement un peu lent ou long mais ensuite, ça dépote ! On sait que Tarantino c'est du sang, de la cervelle et des tripes qui giclent, une logorrhée verbale dans la bouche de ses personnages et une maîtrise de la réalisation. Et c'est ce que l'on retrouve dans ce film. Il n'y a peut-être pas de surprise, certes, mais il n'y en pas de mauvaise. Il n'est peut-être pas aussi jubilatoire que ses deux précédents longs métrages, ni aussi inventifs, on peut dire qu'il s'est même un peu reposé sur ses lauriers en nous offrant un Reservoir Dogs westernien mais quand on aime Tarantino, c'est assez jouissif de voir ce film.

Pour ce film, Tarantino est allé puiser, en grande partie dans son vivier de fidèles : Samuel L. Jackson, le plus fidèle et déjà présent dans Pulp Fiction, bien sûr, Jackie Brown, Kill Bill, Inglorious Basterds (voix off) et Django Unchained, Tim Roth (Reservoir Dogs et Pulp Fiction), Kurt Russell (Boulevard de la mort), Michael Madsen (Reservoir Dogs et les deux Kill Bill) ou encore Walton Coggins (le shérif) avec Django Unchained. Je pensais que Jennifer Jason Leigh (géniale), qui joue Daisy avait déjà joué chez Tarantino mais non. En tout cas, tous sont excellents, ont des gueules pas possibles et ont l'air de bien s'amuser à jouer à Affreux, sales et méchants :) Difficile de dire quel comédien j'ai préféré, mais je dois dire que Tim Roth et son onctuosité britannique m'ont beaucoup plu. À noter aussi la présence de Channing Tatum que je n'avais absolument pas reconnu, et Bruce Dern, vieux comédien qui a joué beaucoup de seconds rôles dans les années 60-70 et qui est accessoirement le père de Laura (Dern).

Tarantino est un excellent réalisateur et ça se retrouve dans ce film. J'adore sa façon de filmer, ses plans, ses petits coups de génie lors de certaines scènes. Il a découpé son film en plusieurs chapitres, 6 pour être précise, tous portant un nom. Le titre VO est bien sûr un jeu de mots sur eight et hate, huit et haine, qui se prononcent presque pareils. Pour Django Unchained, il y avait eu un polémique sur l'emploi du mot "Nigger" (nègre) prononcé de maintes fois, je pense que dans the 8ful 8 le nombre de fois où l'on entend bat tous les records !

En conclusion, Les huit salopards n'est peu être pas le meilleur film de Quentin Tarantino mais il reste quand même jubilatoire et à voir, surtout quand on aime le réalisateur et ses films. Et si vous voulez savoir ce qu'il va se passer au relais de chez Mimi et si parmi les huit certains s'en sortiront (hum...), regardez-le. Quant à moi, j'ai hâte de voir ce que Tarantino imaginera pour son prochain film !

Note :



Le film fait partie du Film de la semaine 2016 de Benji
4/52

10 février 2016

Big Challenge et Baby Challenges Livraddict 2016

Ils ont tardé à sortir mais enfin les Challenges Livraddict sont là et reviennent pour une nouvelle année pour notre plus grand plaisir.

Les modalités du Challenge sont toujours les mêmes. Pour le Big, il s'agit de lire le plus grand nombre de livres dans une liste de 100 parmi les préférés des lecteurs sur Bibliomania, la bibliothèque virtuelle de LA (liste arrêtée à fin décembre 2015). Les livres sont à lire entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre de la même année.

Pour les Baby, c'est dans une liste de 20 titres (plus 5 jokers) pour chaque catégorie (au nombre de 16 comme l'an dernier) qu'il faut aller piocher. Et suivant le nombre de livres lus (on peut remplacer des livres de la liste principale par les jokers), on a droit à une médaille :

Médaille d'or : 20/20
Médaille d'argent : 16/20
Médaille de bronze : 12/20
Médaille en chocolat : 8/20

Comme l'an dernier, les séries ont été regroupées en sagas ou univers. Vous pouvez lire n'importe quel tome mais si vous en lisez deux, ça ne comptera que pour 1.

Voici la liste du Big Challenge (en bleu, ceux que j'ai lus, en rouge ceux que je vais lire) :
1. Le chant du Troll de Pierre Bottero
2. Univers Ewilan de Pierre Bottero
3. Univers Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien
4. Saga Maybe de Colleen Hoover
5. Univers Fils-des-Brumes de Brandon Sanderson (Shadow of Self, tome 5)
6. Les âmes croisées de Pierre Bottero
7. Saga Meg Corbyn d'Anne Bishop
8. Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys
9. La couleur des sentiments de Kathryn Stockett
10. Univers Harry Potter de J.K. Rowling
11. Saga Maus d'Art Spiegelman
12. Ugly Love de  Colleen Hoover
13. Saga Gardiens des Cités perdues de Shannon Messenger
14. Saga Le Passe-miroir de Christelle Dabos (tome 1)
15. Tes mots sur mes lèvres de Katja Millay
16. Avant toi de Jojo Moyes
17. La ligne verte de Stephen King
18. Saga Chronique du tueur de roi de Patrick Rothfuss
19. Univers Hunger Games de Suzanne Collins
20. Mille soleils splendides de Khaled Hosseini
21. Max de Sarah Cohen-Scali
22. Orgueil et préjugés de Jane Austen
23. Saga Princesse Sara d'Audrey Alwett
24. Deux petits pas sur le sable mouillé d'Anne-Dauphine Julliand
25. Meurtres pour rédemption de Karine Giebel
26. La Horde du Contrevent d'Alain Damasio
27. Aristote et Dante découvertent les secrets de l'univers de Benjamin Alire Saenz
28. Univers Chasseuse de la nuit de Jeanine Frost (Chasseuse de la nuit tome 7)
29. Saga Le chardon et le tartan/Outlander de Diana Gabaldon ( The Fiery Cross, tome 5)
30. Juste avant le bonheur d'Agnès Ledig
31. Le faire ou mourir de Claire-Lise Marguier
32. Saga Eva Svärta de Sire Cédric
33. Saga Les Carnets de Cerise de Joris Chamblain et Aurélie Neyret
34. Wild de Cheryl Strayed
35. Saga Breathing de Rebecca Donovan
36. Nos faces cachées d'Amy Harmon
37. Univers Le prince de Motordu de Pef
38. Saga Le pouvoir des Lys de Maria V. Snyder
39. Saga Hopeless de Colleen Hoover
40. Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh
41. Saga Bride Stories de Kaoru Mori
42. Purgatoire des innocents de Karine Giebel
43. Les ailes d'émeraude d'Alexiane De Lys
44. Battle royale de Koushun Takami
45. Saga The Book of Ivy d'Amy Engel
46. Saga Ludivine Vancker/La conjuration primitive de Maxime Chattam (La patience du diable)
47. Saga Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell
48. Les Cerf-volants de Kaboul de Khaled Hosseini
49. Simple de Marie-Aude Murail
50. Saga Les portes du secret de Maria V. Snyder
51. Saga Les Salauds Gentilshommes de Scott Lynch (La république des voleurs, tome 3) Lu en janvier 2016
52. La véritable histoire de Noël de Marko Leino
53. Saga Orange d'Ichigo Takano
54. Saga Lux de Jennifer L. Armentrout
55. Saga Fullmetal Alchemist d'Hiromu Arakawa
56. Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay
57. Geisha d'Arthur Golden
58. Frangine de Marion Brunet
59. Dix petits Nègres d'Agatha Christie
60. Druide d'Olivier Péru
61. Saga Entre chiens et loups de Malorie Blackman
62. Wonder de R.J. Palacio
63. La voleuse de livres de Markus Zusak
64. L'instant précis où les destins s'entremêlent d'Angélique Barbérat
65. Saga La Maîtresse de Rome de Kate Quinn (Les héritières de Rome, tome 0)
66. Saga In the After de Demitria Lunetta
67. Saga Callie & Kayden de Jessica Sorensen
68. Oh, boy ! de Marie-Aude Murail
69. Univers Divergent de Veronica Roth
70. Univers Percy Jackson de Rick Riordan (Le dernier Olympien, tome 5)
71. Saga Indécent de Colleen Hoover
72. Saga Blacksad de Juan Diaz Canales
73. Zouck de Pierre Bottero
74. Univers La cité des ténèbres de Cassandra Clare
75. L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon
76. Saga Phobos de Victor Dixen
77. Univers Le trône de Fer de George R.R. Martin
78. Univers Kushiel de Jacqueline Carey
79. Coeur de pierre de Séverine Gauthier
80. Beignets de tomates vertes de Fannie Flagg
81. Saga Les Piliers de la terre de Ken Follett (Un monde sans fin)
82. La mort est mon métier de Robert Merle
83. Saga L'élite de Joelle Charbonneau
84. Saga Jeu de patience de Jennifer L. Armentrout
85. Saga A la croisée des mondes de Philip Pullman
86. Nos étoiles contraires de John Green
87. Jane Eyre de Charlotte Bronte
88. Saga Keleana de Sarah J. Maas
89. Boy's dont cry de Malorie Blackman
90. Saga Death Note de Tsugumi Ohba
91. Saga Le pays des contes de Chris Colfer
92. Saga Switch Girl de Natsumi Aida
93. Si c'est un homme de Primo Lévi
94. Les raisins de la colère de John Steinbeck
95. Juste une ombre de Karine Giebel
96. Saga Chroniques de Zombieland de Gena Showalter
97. Les âmes vagabondes de Stephenie Meyer
98. Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee
99. Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes
100. Saga Rebecca Kean de Cassandra O'Donnell (Tome 6 à sortir)
J'en ai lu 35 (15 de plus que l’an dernier) et je compte en lire 10 (dont 1 déjà lu en janvier). J'en ai mis 11 mais je ne sais pas si le Rebecca Kean sortira cette année.

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Baby Challenges

Bit-lit
1-    Le Cercle des immortels : Dark-Hunters de Sherrilyn Kenyon (One Silent Night, tome 16)
2-    Psi-changeling de Nalini Singh
3-    Kate Daniels de Ilona Andrews (Magic Shifts, tome 8)
4-    Rebecca Kean de Cassandra O'Donnell (tome 6 à paraître)
5-    Animae de Roxane Dambre
6-    Les Vampires de Chicago de Chloe Neill
7-    Meg Corbyn de Anne Bishop
8-    Les Chroniques de MacKayla Lane/Les chroniques de Dany Mega O'Malley de Karen Marie Moning (Feverborn, t8)
9-    Charley Davidson de Darynda Jones (1st Grave on the Right, tome 1)
10-    La Confrérie de la dague noire de J.R. Ward (Lover Reavealed, tome 4)
11-    Les Ombres de la nuit de Kresley Cole
12-    L'Exécutrice de Jennifer Estep
13-    Le Prince des ténèbres / Chasseuse de la nuit / Le Monde de la chasseuse de la nuit de Jeaniene Frost (tome 7)
14-    Kara Gillian de Diana Rowland
15-    Les Ombres brumeuses de Céline Mancellon
16-    Minuit de Lara Adrian
17-    Chasseuse de vampires de Nalini Singh
18-    Cygne Noir de Richelle Mead
19-    La Geste des exilés de Bettina Nordet
20-    Mercy Thompson de Patricia Briggs (Night Broken, tome 8)
JOKERS
1-    Georgina Kincaid de Richelle Mead
2-    Risa Jones de Keri Arthur
3-    Une aventure d'Alexia Tarabotti, Le Protectorat de l'ombrelle de Gail Carriger
4-    Demonica de Larissa Ione
5-    La meute du phénix de Suzanne Wright
Lu 2 (2 jokers), j'ai 8 séries à continuer ou commencer. En tout cas, je vise la médaille en chocolat

Chick-lit
1-    Série - Bora-Bora's Bitches de Jacinthe Nitouche
2-    Série - Le Journal d'Aurélie Laflamme de India Desjardins (Championne, tome 5)
3-    Série – The lying game de Sara Shepard
4-    Série - Ma vie selon moi de Sylvaine Jaoui
5-    Série – Hot Love de Cécile Chomin
6-    Je peux très bien me passer de toi de Marie Vareille
7-    Série - Journal d'une princesse de Meg Cabot
8-    Mélanie et les sept frères McGowan de Kate Brian
9-    Poppy Wyatt est un sacré numéro de Sophie Kinsella
10-    Série - Queen Betsy de MaryJanice Davidson (Undead and Unpopular, tome 5)
11-    Réponds, si tu m'entends de Marian Keyes
12-    Série -  Lola de Louisa Méonis
13-    Tradeuse : les aventures d’une fille à rater d’Erin Duffy
14-    Série- Les Menteuses de Sara Shepard   
15-    Un amour vintage de Isabel Wolff
16-    Ça peut pas rater ! Gilles Legardinier
17-    Tombée du ciel de Cecelia Ahern
18-    Série - Stéphanie Plum de Janet Evanovich (Four to score, tome 4)
19-    Série La Célibataire d’India Desjardins
20-     Le roman d’une princesse de Meg Cabot
JOKERS
1-    Série - Une (irrésistible) envie... de Meg Cabot
2-    Ma sœur, ce boulet de Claire Scovell-LaZebnik
3-    Série - Zombie thérapie de Jesse Petersen (Eat Slay Love, tome 3)
4-    Alors, heureuse ? de Jennifer Weiner
5-  Très chère Sadie de Sophie Kinsella
Lu 3 (3 de moins que l'an dernier...), j'espère en lire 5-6 pour arriver à la médaille en chocolat

Fantastique
1-  Série - Lux de Jennifer L. Armentrout
2-    Série – Héros de l’Olympe de Rick Riordan (tome 1)
3-    Série - Le cercle de pierre/Le Chardon et le Tartan de Diana Gabaldon (The Fiery Cross, tome 5)
4-    Le Chant du Troll de Pierre Bottero   
5-    Série - La Cité des Ténèbres : Les origines de Cassandra Clare
6-    Série - La ligne verte de Stephen King
7-    Série - Gone de Michael Grant
8-    Série– Draculivre d’Eric Sanvoisin
9-    Série - Vampire Academy de Richelle Mead
10-    Série – Les Larmes rouges de Georgia Caldera
11-    Série - Felicity Atcock de Sophie Jomain (Les anges ont la dent dure, tome 2)
12-    Série– Le Noir est ma couleur d’Olivier Gay
13-    Série – Chroniques des Arcanes de Kresley Cole
14-    Série - A comme Association de Erik L'Homme
15-    L’Homme qui savait la langue des serpents d’Andrus Kiviräkh
16-    Série - Les étoiles de Noss Head de Sophie Jomain
17-    Série – Eon d’Alison Goodman
18-    Série - Chroniques de Zombieland de Gena Showalter
19-    Série - Blood of Eden de Julie Kagawa
20-    Série– Côté face d’Anne Denier
JOKERS
1-    Série - Strom de Benoît de Saint Chamas
2-    Série - Le Livre perdu des sortilèges de Deborah Harkness
3-    Chasse à mort de Dean Koontz
4-    Série – Bourbon Kid de Anonyme
5-    Série – Les Maudits d’Edith Kabuya
J’en ai lu 5  (2 + 3 jokers) et je compte en lire 3 autres pour arriver à la médaille en chocolat

Fantasy
1-    La Passe-miroir de Christelle Dabos (tome 1)
2-    Le Pacte des Marchombres de Pierre Bottero
3-    Troie de David Gemmell
4-    Les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett
5-    Animale, de Victor Dixen
6-    Les Mondes d’Ewilan / La Quête d'Ewilan de Pierre Bottero
7-    La Dernière Terre de Magali Villeneuve
8-    Mathieu Hidalf de Christophe Mauri
9-    Martyrs d’Olivier Peru (tome 2)
10-    Harry Potter de J. K. Rowling
11-    La Citadelle des ombres de Robin Hobb
12-    La Septenaigue de Juliet Marillier
13-    Keleana de Sarah J. Mass
14-    Le Trône de Fer de G.R.R. Martin
15-    La Tour Sombre de Stephen King
16-    La Trilogie de l’Empire de Janny Wurts & R.E. Feist
17-    Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien
18-    One shot -  Les Âmes croisées de Pierre Bottero
19-    Héros de l’Olympe  de Rick Riordan (tome 1)
20-    Métamorphoses de Samantha Bailly
JOKERS
1 - Aeternia de Gabriel Katz
2-    Fils-des-Brumes de Brandon Sanderson (Shadows of self, tome 5)
3-    Kushiel de Jacqueline Carey
4-    Les Aventuriers de la mer de Robin Hobb
5-    Gardiens des Cités perdues de Shannon Messenger 
J’en ai lu 7 (comme l'an dernier) et je compte en lire 5 autres (4 + 1 joker). Je vise donc la médaille de bronze

Thriller
1-    Série– The Lying Game de Sara Shepard
2-    Le tueur intime de Claire Favan
3-    Série - Franck Sharko & Lucie Hennebelle  de Franck Thilliez (Train d’enfer pour ange rouge tome 1)
4-    Série – W3 de Jérôme Canut
5-    Tu tueras le père de Sandrone Dazieri
6-    Amazonia de James Rollins
7-    Chasse à mort de Dean Koontz
8-    Série - Eva Svärta de Sire Cédric
9-    Purgatoire des innocents de Karine Giebel
10-    Série- Bourbon Kid de Anonyme
11-    Série– Ludivine Vancker de Maxime Chattam (La patience du diable)
12-    Avec tes yeux de Sire Cédric
13-    Série- La Trilogie du mal de Maxime Chattam
14-    Territoires d’Olivier Norek
15-    Série- Les Projets de David S. Khara (Le projet Shiro)
16-    Innocenti d’Eric Descamps
17-    L'élite de Joëlle Charbonneau
18-    Les Racines du Mal de Maurice G. Dantec
19-    Comme ton ombre de Elizabeth Haynes
20-    Série- Sérum de Henri Loevenbruck
JOKERS
1-    La Tour de Cécile Duquenne
2-     Juste une ombre de Karine Giebel
3-    Sans raison de Mehdy Brunet
4-    Série - Létal de Cynthia Eden
5-    Celle qui a tous les dons de M.R. Carey
Lu 5, je compte en lire 5 et il m'en faudra 2 autres pour atteindre la médaille de bronze

Cette année, j'ai eu moins de mal à choisir mes lectures du Big Challenges. L'an dernier, j'en avais déjà peu lus au départ (20) et j'avais eu du mal à en trouver pour faire le big et j'avais fini par arriver à 5 lectures. Cette année, j'ai donc tablé sur 10 (voire 11) lecture, des livres que j'ai dans ma Pal de toute façon.

Pour les Baby, comme chaque année, c'est un peu plus problématique. Le Bit-lit est évident car même si je n'ai que 2 séries de terminées, il y en a beaucoup (en tout cas 8) dans lesquelles je veux avancer et cela me permettra au moins d'avoir une médaille en chocolat. Mais en tout cas, je ne me "forcerai" pas à en lire deux autres pour avoir une médaille de bronze. Pour le Chick-lit et le Fantasy, je ne me suis pas posé beaucoup de questions non plus, même si je ne vise pas la médaille de bronze en chick-lit comme l'an dernier étant donné que j'en ai lus moins de la liste. Pour le Fantasy, en revanche, là je vise le bronze. Pareil pour le Baby Thiller, même si je risque de m'arrêter à la médaille en chocolat.

Pour le reste, je n'ai pas rempilé pour le Contemporain, ni le Policier et ni, à mon grand regret, pour le Baby Science-fiction. Je voulais le faire pourtant mais bon, entre les livres que j'avais lu (peu) et ceux que je voulais lire, je n'arrivais même pas à la médaille en chocolat. En revanche, cette année, j'ai rajouté le Baby Fantastique. Et je ne fais pas les Baby Théâtre et Classique (comme il y a deux ans et avant) car là je partais de trop haut, 16/20 pour le classique, mais aucun des autres titres proposés me faisaient envie.

En tout cas, rendez-vous en début d'année prochaine pour voir si j'aurai lu les 28 livres que je dois lire pour ces challenges (et ils sont tous dans ma Pal donc aucune raison de ne pas les en sortir) et obtenu les médailles (en chocolat principalement) convoitées.