28 février 2019

Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles de Suzanne Hayes et Loretta Nyhan

Titre original : I'll Be Seeing You

Résumé :
Janvier 1943, Glory Whitehall, 23 ans, et Rita Vincenzo, 41 ans, dont les maris et le fils de la dernière se battent avec les forces alliées en Europe ou en Asie, entament une correspondance dans le cadre d'un programme visant à soutenir les épouses restées seules. Les deux femmes sont séparées par plusieurs centaines de kilomètres mais bientôt, grâce à ces échanges épistolaires dans lesquels elles se racontent, parlent des événements qui jalonnent leurs vies, s'épaulent ou s'échangent des recettes, elles vont devenir aussi proches que des soeurs...

Mon avis :
J'avais acheté ce livre il y a quelques années car avec son titre à rallonge, son style épistolaire et sa couverture VF, il faisait penser fortement au Cercle Littéraire des amateurs d'épluchures de patates que j'avais adoré, et puis je l'avais oublié. À l'occasion du Challenge Un genre par mois, il fallait lire un roman épistolaire et j'ai donc repensé à ce livre. Une jolie histoire, qui m'a bien plu sans m'emballer et que j'ai mis un peu de temps à lire...

Normalement ce roman avec tout pour m'enthousiasmer. Que ce soit la comparaison avec Le cercle littéraire ou encore l'histoire de ces deux femmes et de leurs vies qui faisaient penser aux romans de Fannie Flagg. Et pourtant, il m'a manqué quelque chose pour que je l'adore.

Et pourtant les parcours de ces deux femmes et leur relation sont touchants, prenants, émouvants, on ne s'ennuie pas une seule seconde, on assiste à des joies, des questionnements, des tentations, des drames aussi. J'ai trouvé bien qu'on se focalise sur ces femmes restées au pays pendant que leurs maries combattent. Dans ce livre, Glory et Rita sont des femmes qui ont vécu choyées, un peu dans l'ombre du mari et elles vont devoir se mettre à exister en dehors de leur rôle d'épouse. Et ce n'est pas toujours facile, ni pour la plus jeune, qui se retrouve à 23 ans, avec deux enfants en bas âge et ni pour la plus âgée qui doit gérer pas mal de choses.

Alors c'est marrant, j'ai quand même appris dans ce livre que les États-Unis avaient eu des tickets de rationnement aussi pendant la guerre. Je pensais que c'était juste en Europe.

Les deux personnages principales sont attachantes, je pense avoir préféré Rita, peut-être parce que je suis plus proche d'elle en âge mais j'ai aimé sa sagesse, son calme, et ses colères aussi. Quant à Gloria, elle m'a fait un peu de peine car elle est très jeune, n'a personne de sa famille pour l'épauler, même si elle a un ami et des femmes dans son entourage et Rita devient alors une sorte de mère de substitution, enfin plutôt de grande soeur.

Les autres personnages qui gravitent autour d'elles sont tout aussi intéressants, j'ai beaucoup aimé Charlie ou encore Roylene, la petite amie de Toby le fils de Rita, dans l'entourage de Rita ou encore l'acariâtre Mrs Kleinschmidt mais qui a du coeur malgré tout et, dans celui de Glory, il y a ce pauvre Levy qui m'a bien fait de la peine avec son amour éperdu pour la jeune femme.

Suzanne Hayes et Loretta Nyhan ne s'étaient jamais rencontrées avant d'écrire ce roman à quatre mains. Et elles ne l'avaient toujours pas fait quand il a été imprimé. Cela rend donc les échanges entre Glory et Rita très authentiques. Mais les rôles ont été échangés, Loretta la plus âgée écrivait pour Glory et Suzanne pour Rita. J'aime beaucoup les romans épistolaires. Je ne dis pas que j'en lirais tout le temps mais je trouve que ça rend le récit vivant et on a vraiment l'impression de lire et d'entrer dans la vie des gens. J'ai beaucoup aimé que ces lettres contiennent aussi des recettes de cuisine. Je regrette juste que les styles des deux autrices aient été similaires. Disons qu'il a fallu à chaque chapitre que je regarde d'où provenait la lettre pour savoir qui écrivait et que j'ai mis un peu de temps à savoir qui était Glory et qui était Rita. Et je suis un tout petit peu déçue par la fin que j'ai trouvé un peu hâtive. Mais bon, il fallait bien que le roman se termine à un moment donné... Bon et ne me demandez pas comment de I'll Be Seeing You on est passé en VF à ce titre à rallonge que je n'arrive absolument pas à retenir ! :)

En conclusion, Petites recettes... est un roman épistolaire agréable et touchant à lire, qui nous fait entrer dans la vie de ces deux femmes par le biais de leurs missives et c'est comme si on apprenait aussi à les connaître et les aimer. Avec elle, on rit, on s'exclame et on pleure parfois. Je ne l'ai pas autant aimé que je m'y attendais mais j'ai passé un bon moment avec Glory et Rita. Et un long moment aussi puisqu'il m'a fallu 10 jours pour lire les 300 et quelques pages du roman. Mais malgré mes réserves, je vous le conseille si vous aimez ce genre de romans et voulez passer un peu de temps avec ces deux femmes et découvrir leur quotidien en 1943.

Note :



Ce livre a été lu pour Le Challenge Un genre par mois d'Iluze
ce mois-ci : Roman Épistolaires
2/12

et du Challenge Read in English 2018-2019 
que j'organise
9,5

23 février 2019

Incassable - Split - Glass de M. Night Shyamalan

Titre original : Unbreakable
avec Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Robin Wright

Résumé :
David Dunn, agent de sécurité au stade de Philadelphie, sort indemne d'un accident ferroviaire dont il est le seule survivant. Il rencontre alors Elijah Price qui tient une galerie d'art exposant des dessins inspirés de comics et de super héros et qui est atteint de la maladie des os de verre...




Mon avis :
J'avais vu Incassable à sa sortie il y a maintenant 18 ans (il est sorti fin 2000) et quand j'ai vu il y a quelques mois qu'il y allait avoir un crossover entre ce film et Split (sorti en 2015), s'appelant Glass, je me suis dit qu'il fallait que je regarde Split, avant de voir Glass. Et ensuite, qu'il fallait que je revoie Incassable dont je gardais un bon souvenir sans plus et pas beaucoup de détails. Donc en janvier, je me suis attelée à voir les films dans l'ordre en commençant par celui-ci et je dois dire que je l'ai beaucoup aimé, plus qu'à l'époque où je l'ai vu au ciné.

Il faut dire qu'Incassable a eu le défaut de suivre Le Sixième Sens et son lot de révélations et twists qui a élevé le film au rang de film culte. Du coup, l'attente était grande pour cet Incassable qui n'avait pas la force du précédent. Quand j'ai revu le film, je n'avais plus ces attentes par rapport à lui et je l'ai apprécié à sa juste mesure.

La première chose qui m'a frappée c'est la lenteur du film. C'est vraiment ce qui me marque quand je regarde certains films datant d'il y a 20-30-40 ans (ça me l'avait fait aussi avec l'exorciste). Le film est très lent et ne commence finalement que 20 minutes avant la fin. Comme si ça avait été une grosse introduction et qu'on s'arrêtait net. Ça ne m'a pas empêchée d'aimer mais c'est assez bizarre.

Quand Shyamalan a fait ce film parlant de comics et de super-héros, la hype autour du genre était loin d'être ce qu'elle est maintenant. Il y avait eu les Batman de Burton, et le premier X-Men est sorti la même année, mais on était loin de l'engouement des dix dernières années. Et donc avec le recul, on peut voir M. Night Shyamalan comme une sorte de visionnaire :)

J'ai aimé l'histoire pour son côté original, avec David Dunn, ce héros malgré lui, bonhomme à la vie pas très marrante qui a un job peu passionnant et une vie de famille banale et Elijah Price, l'antagoniste flamboyant, qu'un rien peut briser et qui cherche un sens à sa vie même si ça en fait un psychopathe.

Bruce Willis et Samuel L. Jackson sont évidemment excellents dans leur rôle, Willis est parfait dans le rôle désabusé de David, Jackson l'est aussi dans celui d'Elijah, futur Mr Glass. C'est marrant comme cet acteur dégage un capital sympathie indéniable mais fait frémir dès qu'il joue un méchant. Les autres rôles sont assez en retrait, en particulier Audrey la femme de David jouée par Robin Wright assez fade et bien loin de House of Cards.

À mon avis Shyamalan a été toujours un peu surcoté, à cause de 6e sens. Mais il a quand même le sens de la réalisation, du cadrage et Incassable est impeccable à ce niveau-là.

En conclusion, si vous n'avez jamais vu ce film, mais avez vu Split et comptez voir Glass, c'est un incontournable à découvrir. Pour son histoire et ses acteurs. Je suis ravie de l'avoir revu car je l'ai plus appréciée qu'à mon premier visionnage.

Note :



Vu en version originale sous-titrée en anglais

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avec James McAvoy, Anya Taylor-Joy, Betty Buckley, Sebastian Arcelus

Résumé :
Trois adolescentes, dont Casey à l'enfance troublée, sont kidnappées par un homme atteint du trouble dissociatif de l'identité. Mais ce n'est pas une ou deux personnalités que se partage Kevin mais 23 dont la très rigide Patricia, le tout jeune Hedwig ou encore Dennis ou Barry. Mais une 24e personnalité semble sur le point d'émerger, la plus terrifiante de toutes et Casey doit trouver le moyen de s'évader avec ses amies avait qu'elle n'apparaisse...



Mon avis :
Jusqu'à il y a quelques semaines (mois ?), je n'avais aucune intention de voir Split. La bande-annonce que j'avais vue avant sa sortie ne m'avait pas tentée car je suis une petite nature et j'avais peur que l'histoire de cet homme aux multiples personnalités ne soit trop terrifiant. Même si ma fille avait aimé le film ensuite et me l'avait recommandé. Et puis il y a quelque temps, donc, je vois que Shyamalan va sortir Glass, un crossover entre Incassable et Split. Comme j'avais aimé Incassable, je me suis dit que je verrais bien Glass et que pour cela il fallait que je regarde Split (bon je répète un peu ce que j'ai dit pour Incassable :D). ce que j'ai fait mi-janvier et j'ai finalement aimé ce film, surtout pour ses acteurs.

L'histoire en elle-même est assez bateau. C'est celle d'un psychopathe qui enlève des ados et, pour ces dernières, il va s'agir de chercher à s'évader sans se faire tuer. On est donc dans le slasher movie typique. Mais Split n'est pas que ça, c'est avant tout l'histoire de Kevin Wendell Crumb, cet homme qui abrite de multiples personnalités, un être qu'on ne peut que prendre en pitié. C'est aussi l'histoire de Casey, qui n'est pas l'ado typique qui hurle et ne sait pas se défendre. Elle a aussi une histoire assez violente et va presque comprendre le psychopathe ou plutôt plusieurs aspects de sa personnalité.

Si j'aurais une réserve à faire c'est que, un peu comme avec Incassable en fait, tout s'accélère sur la fin et se résout très rapidement, un peu trop rapidement. Et, à l’avènement de la 24e personnalité, ça part un peu dans tous les sens.

Et le rapport avec Incassable me direz-vous ? Ha ha ! Il faut attendre la toute fin du film (avant le générique, je vous rassure) pour le voir et franchement il arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Ça fait un peu bizarre mais en même temps c'est jouissif. J'imagine les gens qui ont vu le film en 2015, sans savoir qu'il y aurait ce crossover et qui ont vu cette dernière scène, ils ont dû faire des bonds partout ! :D J'en aurais fait moi aussi ! ^^

Le film vaut surtout pour ses acteurs et ses personnages, à commencer par James McAvoy qui nous fait un festival. Il est excellent dans toutes ses incarnations et tour à tour touchant, terrifiant ou banal. Rien que pour lui, le film est très bien.

J'ai aussi beaucoup mais alors beaucoup aimé la jeune Anya Taylor-Joy. Cette actrice a une intensité et une gravité dans son jeu qui fait que l'on s'attache immédiatement au personnage de Casey. C'est vraiment la grande révélation du film et sa propre histoire n'est pas en reste avec celle de Kevin.
À noter que le père de Casey est joué par, Sebastian Arcelus, un acteur qui est dans Madam Secretary (et qui a joué dans House of Cards si ma mémoire ne me fait pas défaut) et que j'aime beaucoup.

Avant de revoir Incassable et puis Split, je n'avais plus vu de films de Shyamalan depuis... Signes en 2001. Du coup, j'ai échappé à toute sa période creuse où ses films étaient plus descendus qu'encensés et je suis resté sur une bonne impression. Du coup, j'ai aimé la façon dont il racontait son histoire et la filmait.

En conclusion, Split est un très bon film, qui se conclut un peu rapidement, ce qui fait qu'on a une impression d'inachevé mais comme il envisageait déjà de faire une suite, on lui pardonne. La dernière scènes est jouissive même si elle arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Mais ce qui est le gros plus du film ce sont ses acteurs, James McAvoy et ses 23, pardon 24 personnalités et Anya Taylor-Joy qui incarne une très attachante Casey. Et donc si vous voulez faire connaissance avec Barry, Dennis, Patricia, Hedwig,  ecetera ;) regardez-le.

Note :



Vu en version originale anglaise sous-titrée en anglais

Ce film fait partie du Top 250 de Seriebox
2/12
225/250

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avec Bruce Willis, Samuel L. Jackson, James McAvoy, Anya Taylor-Joy, Sarah Paulson, Spencer Treat Clark

Résumé :
18 ans après son affrontement avec Elijah Price, David Dunn joue toujours les justiciers sous couvert d'une société de sécurité. Depuis l'avènement de La Bête, l'une des personnalités de Kevin Wendell Crumb, David cherche à le capturer et ce avant qu'il ne soit trop tard car le psychopathe a kidnappé 3 jeunes filles. Mais lors de leur affrontement, ils sont tous deux arrêtés et envoyés dans un hôpital psychiatrique où se trouve déjà Elijah Price, abruti par les traitements, semble-t-il. La docteure Ellie Stapple, qui les a en charge, cherche à les convaincre que leurs capacités hors normes ne sont que des délires sortis de leur imagination...

Mon avis :
Si j'ai revu et vu les deux films précédents, c'était bien sûr pour aller découvrir Glass lors de sa sortie. J'ai eu la chance qu'il passe en VOST une fin d'après-midi dans mon cinéma tunisien et je n'ai pas loupé le rendez-vous :) Et j'avais entendu des critiques mitigées et, par conséquent, je n'avais pas beaucoup d'attente, à part la curiosité de voir ce que ça allait donner et, du coup, j'ai été très agréablement surprise et j'ai beaucoup aimé.

Dans mes deux chroniques au-dessus, j'avais reproché à Incassable de mettre du temps à démarrer et de n'être finalement qu'une grosse introduction à une résolution qui est très rapide et à Split de de conclure aussi très rapidement, comme une impression d'inachevé. Et en fait, c'est comme s'ils n'attendaient que Glass pour boucler le tout. Ce qui est un peu le cas pour Split, bien sûr, puisque la dernière scène annonçait cela :)

Glass est donc une synthèse et une conclusion aux deux films précédents, mâtinée de Vol au-dessus d'un nid de coucou. De toute façon, dès qu'un film se passe dans un hôpital psychiatrique un peu glauque, ça y fait forcément penser :D C'est un thriller psychologique un peu bavard mais où l'on ne s'ennuie pas une seconde. Enfin moi je ne me suis pas ennuyée, mais deux couples sont sortis pendant la séance. L'aspect thriller psy est bien sûr renforcé par la présence d'un tueur psychopathe et d'un meurtrier en masse, ce dernier semblant complètement apathique mais ne continue-t-il pas à tirer les ficelles pour parvenir à ses fins ? En tout cas, j'ai adoré quand les 3 personnages principaux se retrouvent face à la docteure.

Et bien sûr, il y a aussi tout le côté super héros et vilains. N'oubliez pas que le but premier de Elijah Price était de faire ressortir le côté super héros de David Dunn à son corps défendant et c'est toujours le cas, faire en sorte que les gens croient aux super héros. Et, si il y a 19 ans, ce phénomène n'était pas revenu à la mode, c'est le cas aujourd'hui et le film est donc tout à fait en phase avec notre époque. Et étant abreuvés à ces histoires de super héros ne sommes-nous pas prêts à croire qu'ils existent vraiment ? Moi, ça me n'étonnerait guère :D C'est, en tout cas, l'aspect du film que j'ai préféré d'autant plus que ce côté-là réserve quelques surprises et une fin qui donnerait envie d'avoir une série spin-off sur le sujet.

Avec Shyamalan, on s'attend toujours à avoir des twists de ouf qui vont nous laisser bouchée bée. Bon ici on a droit à quelques révélations, surprenantes d'ailleurs et retournement de situations mais ce n'est pas non plus à se décrocher la mâchoire. Mais cela donne une tournure intéressante aux trois films.

Les trois personnages principaux sont vraiment géniaux. J'ai eu l'impression que le personnage de David Dunn, incarné par Bruce Willis était un peu en retrait mais il faut dire que les vilains sont tellement présents et excellents qu'évidemment le gentil est un peu effacé. Mais Willis a de la gueule et son côté réservé sert bien son personnage.

Celui qui occupe beaucoup de place c'est évidemment James McAvoy (qui est excellent). Bon c'est un peu normal avec ses 24 personnalités qui veulent toutes entrer dans la lumière :) Même si j'avais vu Split il y a peu finalement, j'ai été super contente de retrouver le, enfin les personnages, Le petit Hedwig, Madame Patricia, Dennis, Kevin et bien sûr la bête auquel McAvoy donne enfin consistance et nous fait avoir de l'empathie pour cette créature, à l'image de la jeune Casey.

Car on retrouve également Casey de Split, jouée par Anya Taylor-Joy, personnage que j'avais adoré dans l'autre film et que j'ai adoré retrouver ici. Et c'est sympa de retrouver Spencer Treat Clark qui jouait Joe (le fils de David) enfant et qui est toujours acteur (on l'a vu notamment dans Agents of Shield) et donc qui le joue adulte. J'ai beaucoup aimé le rôle qu'il a dans l'histoire, tout comme la mère de Elijah/Mr Glass, jouée là aussi par la même actrice qu'il y a 19 ans.

Et puis bien sûr il y a le machiavélique Mr Glass toujours, évidemment, interprété par l'excellent Samuel L. Jackson. Glass qui semble out une grande partie du film mais ne vous fiez pas à ces airs ahuris...

J'ai aimé une fois de plus comment Shyamalan racontait et filmait son histoire et j'ai particulièrement aimé le générique de fin que je trouve beau. En revanche et rien à voir avec la réalisation ou le film, j'ai trouvé les sous-titres VF pas très bons. Les versions que l'on a en Tunisie sont les mêmes qu'en France mais j'ai eu l'impression que c'était fouillis et heureusement que je comprends l'anglais car sinon j'aurais été perdue.

En conclusion, Glass est vraiment le film dont les deux autres avaient besoin pour finir en beauté cette histoire commencée il y a plus de 18 ans. La boucle est bouclée, héros et vilains se retrouvent et s'affrontent sans oublier les petits twists chers au réalisateur. James MacAvoy et ses 24 personnalités occupent beaucoup d'écran mais il est tellement bon qu'on lui pardonne et c'est génial de retrouver David Dunn et un Bruce Willis vieilli mais toujours impeccable tout comme Samuel L. Jackson/Mr Glass dans un autre style. Bref, j'ai beaucoup aimé ce film, et si vous aussi avez aimé les deux précédents, ne manquez pas d'aller voir ce dernier film qui clôt la trilogie en beauté.

Note :



Vu en version originale anglaise sous-titrée en français

Les trois films font partie du Film de la Semaine 2019 de Benji
10/52

19 février 2019

La maison d'Hadès, Les héros de l'Olympe tome 4 de Rick Riordan

Titre original : The House of Hadès

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Annabeth et Percy sont tombés dans le Tartare, le pire endroit de l'Enfer. Leur but rester en vie et surtout arriver aux Portes de l'Enfer pour les sceller à jamais. À condition que leurs cinq amis, Jason, Piper, Leo, Frank, Hazel et Nico, tout juste rescapé, survivent de leur côté aux embûches de leurs ennemis et arrivent à temps du côté mortel des Portes...

Mon avis :
Comme pour le précédent tome, je n'ai laissé passer "que" 7 mois avant de lire ce tome 4 car il faut dire que le tome 3 se terminait sur un cliffhanger qui donnait envie de vite lire la suite. Et si ma lecture a été agréable, j'ai été moins emballée cette fois-ci.

Je suis bien embêtée pour écrire ma chronique car j'ai relu celle du tome précédent et je pourrais redire exactement la même chose ! Mais bon, je vais essayer de ne pas m'auto-plagier.

Mais il faut dire que l'auteur ne m'aide pas à être originale car le schéma de ce tome n'est pas tellement différent des précédents et même de celui des Percy Jackson. Il y a de l'action, des embûches et des épreuves. Et comme il y a beaucoup de personnages et que certains sont séparés des autres, cela fait beaucoup d'embûches et d'épreuves. Et c'est là où le bats blesse un peu dans ce tome, il y a presque trop d'action. Je sais que dans d'autres romans, on se plaint parfois de lenteurs mais alors là ce n'est pas du tout le cas ! :D Pour ça il n'y a pas de problème de rythme. Mais du coup, on n'a pas beaucoup le temps de respirer non plus. À peine un demi-dieu a-t-il le temps de se défaire d'un ennemi qu'un autre surgit et c'est comme cela pour tous les demi-dieux, qu'ils soient ensemble ou séparés. C'est un peu étouffant et même parfois indigeste. Même si les ennemis sont bien trouvés, même si l'auteur a beaucoup d'imagination. Mais il n'empêche que le côté jeu vidéo dont je parle depuis les tout débuts est toujours aussi présent avec ses méchants de fin de niveau et le big bad de la fin.

Pendant la majeure partie du roman il y a deux storylines principales, l'une dans le Tartare avec Annabeth et Percy qui doivent rejoindre les Portes de l'enfer tout en échappant aux méchants qui peuplent cet endroit et cherchent à les étriper (au mieux) et l'autre avec le reste des ados qui doivent aussi rejoindre les Portes de l'enfer tout en échappant aux méchants qui sont après eux :) Bon j'ai l'air de critiquer et de me moquer mais j'ai quand même bien aimé tout ce que vivent tous ces héros. C'est juste l'accumulation qui m'a un peu fatiguée.

J'ai beaucoup aimé Annabeth et Percy qui ont une relation très mature entre eux et pas seulement des sentiments d'adolescents. Leur amour est profond et j'adore comment ils s'épaulent et se complètent bien. J'ai beaucoup aimé ce qu'ils vivaient dans le Tartare (bon pas tout, non plus), les alliés qu'ils s'y faisaient et les amitiés qu'ils y nouaient. Il y a des moments touchants.

Parmi les autres demi-dieux, j'ai énormément aimé ce que vivait Leo, notamment à un moment. Bon, Leo, c'est mon chouchou et j'espère vraiment que ce qu'il vit trouvera une heureuse conclusion dans le tome 5.

Frank prend une tournure intéressante. C'était un peu le balourd de la bande, enfin c'était ce qu'il lui semblait, pas forcément ce qu'il était mais les épreuves vont le forger et lui donner une autre dimension. Il le mérite.

J'aime aussi beaucoup Nico l'écorché et j'ai beaucoup aimé ce qu'on apprenait sur lui et la façon dont Jason l'épaulait.

Bon je n'ai pas grand chose à dire autrement sur Jason, Piper et Hazel qui vivent aussi des épreuves et s'en sortent.

Le roman est découpé en de nombreux points de vue, ceux des 7 demi-dieux (on se croirait presque dans Game of Thrones ! ^^) qui alternent par tranches de 4 chapitres, sauf pour Percy qui n'en a que 2 à la fin. C'est Annabeth et Percy qui ont le plus de place avec 5 interventions chacun, suivis de Hazel avec 3. Jason, Frank et Leo en ont 2 et Piper 1 seule. Le style de l'auteur est toujours très agréable à lire en anglais.

En conclusion, Malgré mes critiques sur le trop-plein d'épreuves et d'embûches qui sont un peu trop bourratives à mon goût, j'ai quand même bien apprécié ma lecture car j'aime beaucoup l'univers et ces héros qui tentent de sauver notre monde de la terrible Gaia et ses Titans. Alors si vous les aimez aussi et voulez savoir s'ils vont réussir à fermer les Portes de l'Enfer et si Percy et Annabeth vont réussir à sortir du Tartare avant cela, lisez-le. Et pas de cliffhanger insoutenable cette fois-ci :)

Note :



Ce roman fait partie du Demi-Challenge ABC 2019 de Nanet
2/13

du Challenge Read in English 2018-2019 
que j'organise
8,5

du Challenge de Licorne
SFFF : 5/9
Total 9/18
Point bonus pour le livre : 1

du Challenge Jeunesse/Young Adulte de Mutinelle
2/10

Du Baby Challenge Jeunesse de Livraddict
6/20

et enfin du Challenge des pavés de Gribouille
1
livre grand format de + de 500 pages : 6 points

18 février 2019

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (308)


Bonjour ! Je n'avais pas fait de C'est lundi la semaine dernière car je n'avais rien de nouveau à vous raconter mais j'ai enfin avancé dans mes lectures et je vous retrouve donc dans ce rendez-vous créé par Mallou puis géré par Galleane et, maintenant repris par Camille de I Believe in Pixie Dust.

- Ces deux dernières semaines, j'ai fini I'll Be Seeing You (Petite recettes de bonheur pour les temps difficiles en VF) de Suzanne Hayes et Loretta Nyhan. Je l'ai aimé, c'est un livre touchant, les personnages sont super mais il m'a manqué quelque chose et, du coup, j'ai mis 10 jours à le lire (pour un peu plus de 300 pages). Puis j'ai lu Les courants fourbes du lac Tai, le tome 7 des enquêtes de l'inspecteur Chen de Qiu Xiaolong. Alors lui je l'ai trouvé super. J'ai beaucoup aimé qu'on sorte de Shanghai et que le côté poète de Chen soit plus mis en avant. Et j'ai commencé La Belle Sauvage, The Book of Dust (Le Livre de la Poussière), le préquel de À la croisée des mondes de Philip Pullman.


- Aujourd'hui, je lis donc La Belle Sauvage. J'ai adoré la trilogie de À la croisée des mondes, lue il y a plus de 10 ans et que je relirai sans doute en anglais d'ici la sortie de la suite du Livre de la Poussière. Là j'ai juste commencé mais c'est sympa à lire.


- Cette semaine, je vais donc continuer La Belle Sauvage et ensuite je ne sais pas trop. Tout va dépendre du temps que je vais mettre à le lire. Je me lirais bien A Second Chance, le tome 3 des Chroniques de St. Mary's de Jodi Taylor ou alors Feversong, le tome 8 des Chroniques de MacKayla Lane (et le 9e si on compte Iced) de Karen Marie Moning car il est temps que j'avance dans cette saga. J'allais dire "il est temps que j'en termine" mais non, un nouveau tome est sorti il y a déjà un an (yawn...). Ou alors d'ici une semaine, j'aurai totalement envie d'autre chose et ce sera la surprise ! :)



Bonne semaine à tous !

16 février 2019

En liberté ! de Pierre Salvadori

avec Adèle Haenel, Pio Marmai, Damien Bonnard, Audrey Tautou

Résumé :
Yvonne, jeune femme flic, apprend que son mari, flic également et mort en héros deux ans auparavant, était en fait un ripou et avait fait accuser à tort un jeune homme dans le braquage d'une bijouterie, dix ans auparavant. Elle est bien résolue à réparer le tort qui a été fait à Antoine, le jeune homme, mais ce dernier a changé en prison et veut profiter de la vie comme il l'entend.



Mon avis :
En liberté ! était dans ma liste de films français à voir (oui je me fais une liste des films français que j'ai envie de voir mais pas au ciné, sinon j'oublie) et quand j'ai vu qu'il était dans le programme de l'avion qui me ramenait de vacances, je me suis empressée de le regarder. Bon, une fois de plus, on ne va pas être d'accord les avis des critiques ciné et moi car si je l'ai bien aimé, ce n'est pas non plus la comédie de l'année que beaucoup décrivent. On avait déjà été en désaccord avec Le sens de la fête l'an dernier  que j'avais trouvé bien mais pas exceptionnel ou Victoria, le film avec Virginie Efira qui pour le coup m'avait laissée de marbre.

En liberté ! est un film bien sympathique, très rocambolesque et qui part dans le n'importe quoi amusant, voire burlesque. Ça va à 100 à l'heure, on rit de certaines situations déjantées et il y a notamment les scènes du type au poste de police qui vient confesser un meurtre et dont personne ne se s'occupe car le flic qui prend sa déposition ne l'écoute absolument pas.

J'ai aussi beaucoup aimé les scènes où l'on voit le mari d'Yvonne (joué par Vincent Elbaz) se comporter en héros, ou pas, avant sa mort, suivant la façon dont la jeune femme raconte la scène à son fils chaque soir. C'est très drôle.

Sous couvert de comédie il traite malgré tout de sujets sérieux comme la réinsertion quand on sort de prison ou la corruption dans la police.

Adèle Haenel m'avait tapée dans l'oeil dans 120 battements par minute où elle était excellente. Ici elle est très bien aussi, jeune femme raisonnable au début et qui, petit à petit, décide de se foutre des conventions et de la bienséance. C'est peut-être un peu trop appuyé et soudain mais Adèle le fait très bien :)

L'autre jour dans ma chronique de Santa & Cie, j'avais dit que je j'avais pas vu Pio Marmai depuis 10 ans et là bim je le vois dans deux films en janvier ! :) J'aime bien cet acteur, il joue bien les clowns tristes et il est très bien dans le rôle d'Antoine, le type qui décide, lui aussi, de faire ce qu'il lui plaît, quand ça lui chante.

Le film ne se concentre pas que sur ces deux personnages, il y a aussi Louis, joué par Damien Bonnard, qui est flic, confident d'Yvonne (et aspire à plus). Je ne connaissais pas du tout cet acteur qui a pourtant joué dans de nombreux films français mais que je n'ai pas vus. Et je l'ai beaucoup aimé.

Audrey Tautou est aussi de la distribution, dans un petit rôle, celui de la compagne d'Antoine.

Pierre Salvadori est un réalisateur qui fait son petit bonhomme de chemin, film après film. Il n'a pas une reconnaissance folle de la part du public mais je pense que ses pairs et les critiques l'aiment beaucoup et ce depuis ses deux premiers longs, Cible émouvante et Les apprentis. Pour ma part, jusqu'à En liberté ! je n'avais vu qu'un seul autre film de lui, Hors de prix, une autre comédie policière dont j'avais pensé à peu près la même chose que pour ce film. C'était bien, pas exceptionnel. La profession, elle, l'aime beaucoup puisque le film a plein de nominations aux prochains César, dont meilleur film/réalisateur, meilleur actrice et meilleure actrice dans un second rôle, meilleur acteur et idem pour le second rôle, meilleur scénario original, meilleure musique (dont je ne me souviens absolument pas), plus diverses nominations pour les César techniques. Bref, la totale. Tant mieux pour le film et son réalisateur.

En conclusion, malgré tout le bien que toute la profession et les critiques pensent du film, je n'ai pas adoré En liberté ! même si je l'ai bien apprécié car il est sympa à regarder (un peu excessif dans le burlesque, à mon goût, cependant) et que les acteurs sont extras. Mais si vous voulez savoir ce qu'Antoine va faire une fois remis en liberté ;) et voir la façon dont Yvonne raconte les exploits de son défunt mari, regardez-le.

Note :



Le film fait partie du Film de la Semaine 2019 de Benji
7/52
et il me valide la Consigne de la semaine 3
puisqu'il fallait voir un film français
3/52

10 février 2019

Le cinquième élément de Luc Besson - Frère des ours de Bob Walker et Aaron Blaise - Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson

Titre original : The Fifth Element
avec Bruce Willis, Milla Jovovich, Gary Oldman, Ian Holm

2263, Korben Dallas voit atterrir dans son Taxi une jeune femme vêtue de bandelettes et semblant perdue. Il apprend bientôt qu'elle est l'élément central, le 5e, dans la bataille contre le Mal. Une course contre la montre s'engage pour enrayer ce Mal avant qu'il ne soit trop tard.




Mon avis :
Vous pensez bien que j'ai déjà vu ce Cinquième élément et ce au cinéma à sa sortie. À l'époque, j'adorais Besson, Bruce Willis et la science-fiction. J'aime toujours la SF et Willis, Besson un peu moins, même si ses films sont toujours de beaux moments de cinéma. Le film est passé à la télé un soir et on l'a regardé et je l'ai autant aimé que la première fois, c'est à dire beaucoup mais sans non plus adorer.

Ce qui m'a surprise en regardant le film, c'est le souvenir que j'en avais. Je ne l'ai vu qu'une seule fois au cinéma et pourtant je m'en rappelais comme si je l'avais vu maintes fois. Toutes les scènes étaient gravées dans ma mémoire, les dialogues et les moments de bravoure.

Le cinquième élément est un film pop corn et fun, c'est du Besson pur jus, le film qu'il aurait aimé voir quand il était petit et d'ailleurs il le fait avec l'enthousiasme et la naïveté d'un petit Besson :D C'est le film qu'il a fait parce qu'à l'époque il aurait voulu faire Valérian et c'est d'ailleurs amusant de retrouver des similitudes dans les deux films (puisqu'il a fait Valérian depuis) dans certains plans ou certaines créatures. Et on sent aussi qu'il s'est inspiré de Star Wars (qui s'était inspiré de Valérian à l'époque). La boucle est bouclée :)

L'histoire est gentille, la jeune fille, Leeloo, est la clé pour défaire le Mal, elle découvre la vie sur Terre, que les hommes s'entretuent et se font la guerre et ça la rend triste. Elle tombe amoureuse du beau taximan et à la fin, bien sûr, le monde est sauf. Il y a de l'action, de l'humour, Bruce Willis est d'une coolitude infinie, Gary Oldman s'amuse comme un fou avec son look et ses gros calibres, je me suis attendue à ce que Ian Holm nous sorte l'Anneau et j'ai enfin reconnu Maiwenn dans le rôle de la Diva. Et Milla Jovovich est choupinette comme tout.

En conclusion, Le cinquième élément se laisse toujours très bien regarder et très bien revoir, malgré ses plus de 20 ans d'âge et n'a pas trop vieilli, en fait. L'histoire est naïve et pleine de bons sentiments, ça fait big badaboum et, le meilleur, c'est que vous n'aurez pas besoin d'un moultipass pour regarder ce qui est devenu un classique du divertissement SF.

Note :



Vu en version originale anglaise, sous-titrée en français

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Titre original : Brother Bear
avec Joaquin Phoenix, Jeremy Suarez, Rick Moranis, Dave Thomas

Résumé :
Lorsque Kenai tue l'ours responsable de la mort de son frère Sitka, le jeune garçon est transformé lui-même en ourson et il doit vivre en compagnie de ces créatures qu'il déteste...




Mon avis :
Pendant longtemps, j'ai cru avoir vu ce Frère des ours avec les enfants lors de sa sortie et lors d'une discussion avec Baba il y a un ou deux ans sur les Challenges Seriebox et les films qu'il nous restait à voir, je me suis aperçue qu'en fait pas du tout :) Du coup, je l'ai inscrit dans ma liste de films à voir et je l'ai regardé pour valider la consigne 2 du Film de la semaine. Et je l'ai trouvé super mignon et touchant.

Je ne sais pas du tout pourquoi nous ne sommes pas allés voir ce Disney de Noël lors de sa sortie début 2004. Peut-être que les enfants se considéraient trop grands (ils avait 12 et 9 ans à l'époque) et on l'a donc complètement zappé.

C'est un film qui se passe à la préhistoire (indice : il y a des mammouths :D), à priori dans l'Alaska post-ère glaciaire. Il est question d'esprits, de totems, de rapport à la nature, bref, c'est une ode à l'écologie et à la tolérance avec la quête de ce jeune garçon devenu ours et qui doit apprendre à vivre avec d'autres que son peuple.

C'est un joli film, un pur produit Disney avec les ingrédients qui vont bien, les bons sentiments, les scènes amusantes, les chansons. Je ne suis pas fan de Phil Collins qui a composé les chansons mais ça passe bien et puis il y a Tina Turner qui chante au début et ça j'ai adoré.

Le personnage de Kenai est sympathique et j'ai adoré son duo avec l'ourson Koda qui est un personnage adorable. Il y a d'autres beaux personnages comme la shaman de la tribu ou encore le frère aîné transformé en esprit aigle. Et les deux frères élans apportent la touche comique au tout et j'avoue avoir bien rigolé de leurs pitreries.

La réalisation est bien, les images superbes

En conclusion, voilà un très joli film Disney qui peut parler aux jeunes générations avec ses thèmes sur la tolérance ou le respect à la nature. Alors si vous êtes passés à côté de ce film lors de sa sortie et voulez voir un beau dessin animé, regardez-le. Il y a eu un Frère des ours 2, je ne sais pas si je le regarderai car les avis sont mitigés mais pourquoi pas...

Note :



Vu en version originale anglaise sous-titrée en anglais

Ce film fait partie du Top 250 de Seriebox
 1/12
224/250

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avec Louise Bourgoin, Mathieu Amalric, Jean-Paul Rouve, Gilles Lellouche

Résumé :
1912, la jeune journaliste Adèle Blanc-Sec ramène une momie d'Égypte, en espérant que le vieux professeur Espérandieu arrivera à la ramener à la vie et qu'elle guérira sa soeur, dans le coma depuis des années. Dans le même temps, Espérandieu fait éclore un oeuf vieux de plusieurs millions d'années et un Ptérodactyle en sort, provoquant la panique dans Paris. L'inspecteur Caponi est sur l'affaire, tandis que le fourbe Dieuleveult veut s'approprier la momie...

Mon avis :
Comme pour Les gamins que j'ai vu en début d'année, mon avis sur Adèle Blanc-Sec va être assez court puisque je l'ai déjà vu et surtout chroniqué sur ce blog en mai 2010. Ce n'est pas la peine que j'en redise beaucoup.

J'ai donc revu ce film un soir qu'il passait à la télé. C'est surtout mon mari qui voulait le revoir mais à l'époque où on était allés le voir au cinéma, il l'avait déjà plus aimé que moi. Je l'avais trouvé sympa mais avait été moins emballée que je ne l'escomptais. Et ça a été encore le cas cette fois-ci et je pense même que j'ai moins accroché que la première fois.

L'histoire est sympa bien sûr car c'est l'adaptation des BD de Tardi, et si l'on retrouve l'esprit de la bande-dessiné, j'ai trouvé que parfois c'était un peu trop loufoque et que ça partait un peu dans tous les sens. Ce côté-là a moins marché sur moi. La fatigue sans doute... Certains personnages sont grotesques et clichés et toute la partie avec les momies m'a laissée de marbre, comme la première fois.

Cependant les acteurs sont très bons dans leurs rôles. Même si Louise Bourgoin est un peu trop jolie pour Adèle, elle a plein d'allant dans ce rôle et se l'approprie bien. Je n'ai toujours pas reconnu Gilles Lellouche dans le rôle de l'inspecteur Caponi, ni Matthieu Amalric dans le vilain Dieuleveult. Il faut dire qu'ils sont bien grimés. Et savoureux. En revanche, j'ai trouvé que Jean-Paul Rouve en faisait des tonnes dans le rôle du chasseurs de grosses bêbêtes.

Pour avoir vu deux films de Besson dans le même mois, je me suis aperçue qu'il y avait vraiment une touche Besson :) La façon de filmer certains plans, les dialogues aussi, bref, on voit qu'il recycle ses idées (même si j'adore ses réalisations) mais là c'est flagrant quand on voit les deux plans du 5e élément et de Adèle Blanc-Sec, quand les méchants arrivent avec leurs sbires.
Le méchant au look pas possible arrive avec ses sbires et se trouve bien mis en avant par rapport à eux. Et la façon de pencher la tête de certains mecs/créatures derrière est semblable :D Et je suis sûre qu'on peut trouver des scènes similaires dans la plupart de ses films, notamment dans Valérian. Et il me semble qu'il y en a déjà une dans Subway. il faudrait que je revoie le film.

En conclusion, Adèle Blanc-Sec est sympa à regarder mais manque d'un quelque chose pour que ce soit vraiment passionnant ou a peut-être des choses en trop :) Mais je ne regrette pas d'avoir revu ce film qui m'a fait passer un bon moment. Donc si jamais il repasse un soir à la télé, laissez-vous tenter.

Note :



Les trois films font partie du Film de la Semaine 2019 de Benji
6/52
et Frère des ours me valide la Consigne de la semaine 2
puisqu'il fallait voir un film d'animation
2/52

06 février 2019

D'écho en échos + When A Child is Born, Les chroniques de St Mary, tome 2 et 2,5 de Joli Taylor

Titre original : A Symphony of Echoes

Spoiler sur le tome précédent

Résumé :
À peine remise de ses aventures alexandrines, voilà Max, nouvelle directrice du département d'Histoire, propulsée dans le Londres Victorien à la recherche de Jack L'Éventreur pour fêter, sans incident pense-t-elle, le départ de sa collègue et amie, Kalinda Black. Mais évidemment tout ne se passe pas comme prévu. Ajoutez à cela, une excursion dans la Ninive Mésopotamienne, une Mary Stuart qu'il faut convaincre d'épouser un homme affreux, sous peine de voir l'Histoire dérailler et des affaires de coeur pas toujours facile à gérer pour notre historienne préférée. Alors que dans l'ombre, les ennemis de toujours veillent...

Mon avis :

Je n'ai pas attendu bien longtemps pour me jeter sur ce tome 2 après ma lecture du premier qui était le dernier livre lu en 2018. Il me tardait vraiment de retrouver Max et ses aventures spatio-temporelles. Ce tome 2 est très sympathique à lire, il se passe énormément de choses, peut-être un peu trop d'ailleurs et il me manque un tout petit quelque chose pour que ce soit un coup de coeur.

Je dis qu'il se passe énormément de choses et j'ai essayé de les résumer dans mon résumé (ha ha). Le roman commence vraiment sur les chapeaux de roues avec cette incursion à l'époque de Jack L'Éventreur. Et qui peut croire que marcher sur les pas du psychopathe va être une partie de plaisir ? Bref, d'emblée on est dans le bain et il n'y a pratiquement aucun temps mort pendant les 300 et quelques pages suivantes. Et il n'y a pas une storyline, non, il y en a plusieurs qui se suivent, toutes très mouvementées ou du moins intenses. Mais peut-être trop rapides. Je parle en particulier de celle qui se déroule à Ninive, une ville Assyrienne (qui se trouvait près de l'actuelle Mossoul en Irak), qui est un peu vite réglée à mon goût. Ma storyline préférée a été celle qui se passe à l'époque Élisabéthaine à la cour de Marie Stuart. Même si là aussi, c'est un peu expédiée. Je suis tellement habituée à ces romans historico-temporels (comme le tome 2 du Livre perdu des sortilèges) qui prennent leur temps que là ça j'ai eu l'impression qu'on ne faisait qu'effleurer quelque chose qui aurait pu être plus approfondi. Et pourtant, on ne peut pas dire qu'il y ait vraiment un manque. Les vêtements sont décrits, l'habitat aussi, et c'est peut-être l'histoire sur laquelle l'auteure passe le plus de temps.

Parallèlement à ces histoires de temps, il y a aussi les antagonistes, dont on avait fait connaissance dans le tome 1, comme Clive Ronan, le méchant principal, pour le moment, qui donne bien du fil à retordre à nos amis. C'est à cause de lui et de ses agissements que nos Historiens font autant de voyages (sauf à Ninive).

Et il y a toujours l'histoire d'amour entre Max et Leon, chaotique et pas toujours facile à suivre. Dans le tome 1, je disais que j'attendais que c'est deux-là me donnent des papillons dans le ventre, ce n'est pas le cas, à de rares exceptions. J'ai parfois du mal à suivre leurs réactions, j'ai même eu l'impression (quand tout va mal), que j'avais loupé un chapitre. Mais bon on a l'explication après. Mais les deux tourtereaux devraient vraiment apprendre à mieux communiquer !

Je suis toujours très fan de Max qui est fofolle, tête brûlée mais en même temps pleine de ressources et qui sait finalement très bien s'en sortir et mettre St Mary sur les bons rails.

On retrouve les autres personnages de l'institut, Leon donc, le boss Dr Bairstow, sa fidèle assistante Mrs Partridge et accessoirement Muse de l'Histoire (oui oui :D), Jim Peterson, le fidèle collègue et Markham et Guthrie qui font partie des équipes de l'institut et à qui j'espère il n'arrivera rien..

Le style de l'auteur est super agréable à lire avec son humour et son sens du rythme. Ça se lit super bien. Il y a toujours un peu ces côtés lumineux et sombre mélangés, ce qui donne parfois une atmosphère un peu bizarre car il y a encore bien des drames. Et cette fois-ci le titre français ne s'éloigne pas trop de l'anglais même si je trouve ce dernier plus joli. Ah et il y a une référence savoureuse sur la série The Big Bang Theory car à un moment il est question des voyages dans le futur et les dangers d'une telle entreprise et il est mentionné les rapports Cooper/Hofstadter sur le sujet, ces noms étant ceux de Sheldon et Leonard :D C'est le genre de clin d'oeil sympa que j'adore trouver dans un roman.

En conclusion, voilà encore un très bon tome de cette série qui j'aime décidément beaucoup, même s'il me manque encore un petit truc pour l'adorer vraiment. Mais le fait est que j'ai envie de me jeter sur la suite pour connaître la suite des aventures de Max and Co. Ce qui je ne devrais pas tarder à faire si j'ai le temps d'ici quelques semaines. En attendant, si vous avez aimé le premier tome et avez envie de voir ce que l'Histoire et le Temps réservent à nos amis, qui doivent cependant faire très attention à ce qu'ils pourraient ramener de leurs voyages, sous peine de terribles tragédies, lisez le !

Note :



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Résumé :
Envoyés en 1066 pour assister au couronnement de Guillaume le Conquérant, Max, Peterson, Guthrie et Markham tombent sur une famille de Saxons vivant dans une cabane. L'homme est gravement blessé et la femme est sur le point d'accoucher. Nos Historiens doivent-ils tout mettre en oeuvre pour faire naître le bébé et sauver le père, sous peine de voir l'Histoire réagir de façon très violente face à leur interférence ?




Mon avis :
Après le tome 2, j'ai lu la nouvelle qui suivait et qui a été très sympathique à découvrir. Elle ne faisait que 21 pages mais j'ai beaucoup apprécié l'histoire. Le parallèle avec la nativité est évident mais sans s'appesantir sur ce côté religieux (et même évoqué avec humour par le Dr Bairstow ensuite). C'est une jolie histoire avec un dénouement intéressant et finalement tout semble indiquer que l'Histoire prend un malin plaisir à utiliser nos Historiens quand cela l'arrange afin de garantir la pérennité des faits.

En conclusion, je suis ravie de l'avoir lue et si vous voulez la lire aussi, lisez-la bien après le tome 2 car ça spoile un peu.

Note :



Le roman et la nouvelle font partie
du Challenge Read in English 2018-2019 
que j'organise
7,5

04 février 2019

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (307)


Bonjour tout le monde ! Voilà quatre semaines que je n'avais pas fait de C'est lundi, car j'étais partie en vacances d'une part et d'autre part, je me suis traînée sur la même lecture pendant plus de deux semaines ce qui fait que je n'avais rien à vous dire de nouveau. Mais j'ai enfin avancé et je peux donc venir vous parler de mes lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou puis géré par Galleane et, maintenant repris par Camille de I Believe in Pixie Dust.

- Ces quatre dernières semaines, j'ai lu A symphony of Echoes (D'écho en échos), le tome 2 des Chroniques de St. Mary's de Jodi Taylor, puis When a Child is Born, une courte de nouvelle se passant après ce tome 2, et j'ai lu The House of Hades (La maison d'Hadès), le tome 4 des Héros de l'Olympe de Rick Riordan. Et c'est le roman que j'ai mis si longtemps à lire. Bon je veux bien croire qu'il était épais, pratiquement 600 pages en anglais mais bon. J'ai pourtant bien aimé, peut-être un peu moins que les précédents car j'ai trouvé que nos héros subissaient trop d'embûches et j'aurais bien aimé qu'il y ait plus de temps morts. En même temps, c'est rare qu'on dise cela d'un livre, hein ? :D Du coup, je n'ai pas lu mon Clarisse Sabard comme je l'escomptais car le mois s'était terminé et j'ai enchaîné sur une autre lecture, I'll Be Seeing You, Petite recettes de bonheur pour les temps difficiles de Suzanne Hayes et Loretta Nyhan.



- Aujourd'hui, je lis donc I'll Be Seeing You. C'est un roman épistolaire dans lequel deux femmes s'échangent des lettres pendant la seconde guerre mondiale alors que leurs maris (et le fils de l'une d'elle) sont à la guerre. J'en suis à 25 % et ça me plaît beaucoup.


- Cette semaine, je vais finir I'll Be Seeing You et ensuite je pense lire Les courants fourbes du lac Tai, le tome 7 des enquêtes de l'inspecteur Chen de Qiu Xiaolong.


Bonne semaine !