30 novembre 2011

Les chroniques de Narnia, l'intégrale de C.S Lewis

Titre original :

Résumé :
Le monde Narnia, du commencement à la fin...






Mon avis :
Je vous rassure, je ne vais pas faire un avis très long puisque j'ai détaillé ce que je pensais des histoires à chaque tome. Je veux juste faire une petite synthèse de ces chroniques.

Même si, au fil des 7 tomes, j'ai été plus souvent déçue que contente par mes lectures, je suis ravie d'avoir enfin sorti ce gros pavé de ma Pal, d'avoir découvert ce qu'était ces fameuses chroniques. Merci donc à Harmony petite sorcière d'avoir organisé les LCs sur 7 mois !

J'attendais beaucoup de ce monde, Narnia, et finalement, tout retombe comme un soufflé. Si on assiste à sa création, au début, c'est un monde qui reste finalement en arrière-plan et qui n'est jamais vraiment bien décrit. Sur 880 pages, il y avait matière à développer et à faire quelque chose de vraiment original mais on n'apprend quasiment rien sur Narnia, si ce n'est que c'est un pays parmi d'autres (et non pas vraiment un monde en soi) et si on a une vision plus large lors de l'Odyssée du Passeur d'Aurore avec les différentes îles, tout reste très superficiel. Quand je pense à ce qu'à créé Tolkien avec Le seigneur des anneaux, franchement, Lewis ne s'est pas foulé.

Finalement, ses chroniques restent d'aimables contes pour enfants et ne vont jamais au-delà. Et encore des contes pour enfants des années 50, quand les filles devaient rester à leur place et que la religion avait une part importante dans la vie quotidienne. La religion, parlons-en, puisque l'auteur nous distille ses convictions au fil des tomes pour terminer en apothéose dans le dernier.... Je n'ai pas adhéré du tout à cette partie-là des histoires... Mais bon, c'est parce que je ne crois à rien de tout cela, alors évidemment, ce blabla m'écoeure un peu...

Quoi qu'il en soit, j'ai refermé Les chroniques avec un sentiment d'inachevé, chaque tome étant trop court pour qu'on rentre vraiment dans l'histoire, tout reste superficiel et facile et les batailles étaient trop rapides et les personnages pas assez sympathiques pour qu'on s'y attache vraiment. Aslan que j'aimais au début, m'a vraiment gonflée au fil des tomes et franchement, j'ai du mal à comprendre comment ces Chroniques font un tel tabac depuis leur parution et comment encore aujourd'hui, ça fait partie des livres à lire de la littérature enfantine anglaise... C'est désuet, raciste et souvent bête.

Vous pouvez retrouver mes chroniques détaillés :
Tome 4 : Le prince Caspian 3.5*

On peut constater que mon préféré a donc été le tome 2 (sans doute parce que j'aimais bien le film et ça m'a influencé) et que j'ai finalement bien aimé les 4 premiers tomes ainsi que le tome 6. Pourtant l'impression générale est moins bonne que chaque tome pris à part.

Ma note globale s'en ressent :



Cette intégrale fait partie de mon Challenge Jeunesse/Young Adult de Mélo , Nodreytiti et Mutinelle
 7/10

La dernière bataille, Les chroniques de Narnia, tome 7 de C.S Lewis

Titre original : The Last Battle

Résumé :
Le roi Tirian a été capturé par Shift, un singe avide de pouvoir qui fait passer Puzzle, un âne qu'il a recouvert d'une peau de bête, pour Aslan, le grand lion. Pour sauver Narnia de Shift et des Calormènes, Tirian fait appel aux enfants qui sauvèrent ses ancêtres plus d'une fois et c'est ainsi que Jill et Eustache se retrouve une fois de plus à Narnia pour ce qui pourrait bien être la dernière bataille...


 Mon avis :
Ça y est, je l'ai fini ! J'ai fini les tomes 7 des chroniques de Narnia et je dois dire que ce n'est pas trop tôt ! Et malheureusement ce n'est pas avec un tome qui fera remonter cette saga dans mon estime, au contraire !

Le roi Tirian, lointain descendant de Caspian et Rilian est capturé par des Calormènes et des Narniens soumis à un singe beau parleur qui veut prendre le pouvoir. Il a affublé Puzzle, l'âne, d'une peau de lion et le fait passer pour le tout-puissant Aslan. Les Narniens crédules se sont donc retournés contre leur roi. Tirian désespéré, appelle les enfants qui ont plus d'une fois sauvé son monde et c'est donc Jill et Eustache qui arrivent pour sauver Narnia, encore une fois. Ce ne sera pas sans mal et cette bataille pourrait bien être la dernière ...

Alors, ça partait pourtant bien... enfin bien étant un bien grand mot pour Narnia, disons qu'on retrouvait l'esprit des livres précédents quand, patatras, l'auteur est parti dans un grand délire judéo-chrétien sur le paradis, l'enfer, Dieu, le Diable et j'ai vraiment eu l'impression de m'être fait avoir pendant 6 tomes et demi !

Bon je vous préviens de suite, ça va spoiler à fond ! D'habitude, j'évite mais là, je me lâche ! :D Donc si vous voulez éviter les révélations, passez directement à ma conclusion !

Bref, donc, comme j'ai dit, ça partait bien. Ce tome 7 reprenait à peu près la même trame que les précédents, à savoir un roi/prince en détresse et des gamins de 10-12 ans pour le sauver. Pas transcendant mais dans la même veine que les autres contes. Même si c'est toujours aussi jeunesse, ça ne me déplaisait pas et je lisais ça gentiment.

La première contrariété est venu avec le retour des Calormènes. Vous savez, ces gens bronzés, vils et fourbes du tome 3 ? Bah oui, parce que monsieur Lewis, en plus de prêcher la bonne parole à chacune de ses chroniques est assez raciste ! Donc le Calormène bronzé ne peut être qu'un fourbe cruel et qui sent l'ail... Donc déjà, là, ça m'a un tantinet agacée qu'il n'ait pas révisé son jugement à l'emporte-pièces en 4 tomes !

Et puis donc à la fin, Tirian, Eustache et Jill passent dans un plan supérieur, un nouveau Narnia, super-top-trop-bien, où ils retrouvent les Pevensie ainsi que Digory et Polly du tome 1 ! Bon, quand je dis les Pevensie, c'est sans Susan. Non Susan n'a pas le droit d'être là parce qu'elle est sotte et superficielle donc le paradis c'est niet pour elle ! Ouh, la vilaine ! Enfin bref...

Et c'est là où toutes mes illusions s’effondrent parce que j'apprends que le Narnia qu'on se tape depuis 800 pages, ben, ce n'était pas le vrai Narnia ! Oui oui, c'était juste une copie, une ombre, un brouillon quoi, qui menait au VRAI Narnia, plus beau, plus intense, où tout le monde serait heureux et s'amuserait, bref le paradis régi par Aslan ! Wouf ! Rien que ça ! Alors là, excusez-moi, mais là, Lewis m'a perdue ! Complètement. Je veux bien des jolies histoires de monde parallèle où les animaux parlent et où un gentil lion fait la loi mais le coup de l'enfer et du paradis, du faux Narnia, du vrai Narnia, non merci. Ah oui parce que pour les vrais vilains, il y a l'enfer (on ne sait pas où) mais où Tash (le dieu des Calormènes, et donc Satan) les emmènent !

Je ne vais pas en faire des tartines non plus, je dirai que de toute façon, il fallait bien s'attendre à ça, puisque l'auteur nous distillait des indices gros comme un centaure depuis le début ! Mais bon,, j'ai vraiment eu l'impression, comme je l'ai dit, de m'être fait avoir, car le faux monde de Narnia, je l'aimais bien, moi ! Il n'était pas parfait mais il y avait des gens sympas qui y vivaient ! :) Et apprendre que c'était qu'une pale copie appelée à disparaître, ça m'a fait un choc ! Je n'en suis d'ailleurs toujours pas remise ! :)

Concernant les personnages, bon, pas grand chose à dire. J'ai trouvé Eustache et Jill tout à fait supportables, voire sympathiques. Mais c'est tout.

J'ai bien aimé l'âne Puzzle, le singe Shift inintéressant et c'est à peu près tout !

Concernant le style de l'auteur, pas grand chose à rajouter. C'est pareil que les 6 autres tomes, c'est très jeunesse, ça n'a pas beaucoup évolué. À croire que le lectorat des chroniques de Narnia a toujours 8 ans et ne grandit pas ! Bon pas grave, c'est le style de l'auteur, ça passe aussi.

En conclusion, un dernier tome qui commençait plutôt bien et dont la fin gâche tout ! Et si voulez savoir comment se passe cette dernière bataille (vite pliée comme d'habitude) et à quoi ressemble le super Narnia 2.0, lisez-le mais vous pouvez vous abstenir aussi ! Vous pouvez retrouver mon avis plus succinct sur l'intégrale ici.
Note :



C'est une lecture commune proposée par Harmony petite sorcière et Mandy88 avec Naminé, bebere, TheChouille, Kactusss, Murielle, Simi, petit-speculoos, Felina, Ptitelfe, Comicboy, Sylveig, Luthien, Sunflo, Mia62, Lolo, Mara et Iluze

28 novembre 2011

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (56)

Coucou, c'est le début de la semaine et notre C'est lundi, que lisez-vous hebdomadaire ! D'abord créé par Mallou, c'est Galleane qui gère maintenant les liens des participants.

- La semaine dernière, j'ai bien lu, surtout parce que deux de mes lectures étaient des livres très courts se lisant en à peine quelques heures. J'ai donc fini L'enfant des cimetières de Sire Cedric, qui a donné lieu à des débats très intéressants pour le Book Club de Livraddict, mercredi dernier. J'ai aussi lu Retour au Pays de Robin Hobb (bien mais pas indispensable) et La dernière bataille, le tome 7 des Chroniques de Narnia, de C.S Lewis que je n'ai pas aimé du tout ! Mon avis plus complet sera en ligne le 30. Et j'ai commencé Dark Visions (Prémonitions) de L.J Smith, une intégrale de 3 tomes.

- Aujourd'hui, je lis Dark Visions. En fait, je voulais le lire tome par tome mais il s'avère que ça se lit très facilement, que les tomes sont assez courts, que c'est plutôt bien et j'ai donc décidé de lire le livre en une seule fois, finalement. J'en suis donc au 3e tome à 200 pages de la fin.

- Cette semaine, je finis Dark Visions, certainement demain (voire aujourd'hui, lundi) et je vais enchaîner avec Marked (Marquée) de P.C Kast & Kristin Kast. Ça m'ennuie un peu de lire deux livres similaires à la suite mais j'ai une LC sur Marquée le 5 donc il faut que je le lise. Ensuite, je resterai dans la VO avec Good Omens (de Bons présages) de Terry Pratchett et Neil Gaiman. Je pense qu'il sera moins facile à lire en anglais que les Young Adult Fantastique précédents donc ça devrait me faire quelques jours.

Bonne semaine !

24 novembre 2011

Retour au pays de Robin Hobb

Titre original : Homecoming

Résumé :
Bien avant L’assassin royal et Les aventuriers de la mer, l'établissement des premiers colons aux abords du désert des pluies et de ce qui deviendra Terrilville, raconté par Dame Carillon sous forme de journal intime.




Mon avis :
Vous savez combien j'ai aimé L'assassin royal donc j'ai lu les tomes 7 à 13 en lectures communes cette année. Quand nous avons refermé le tome 13, mes copines de LC et moi-mêmes étions tristes de quitter le monde de Robin Hobb et Ptiterolle a donc proposé de lire ce court ouvrage qui raconte les origines de Terriville. J'ai décidé de faire partie de l'aventure. Finalement, si je suis plutôt contente d'avoir retrouvé cet univers, je suis assez réservée sur ma lecture...

 Dame Carillon de Jamaillia fait partie d'émigrants partis coloniser Les Rivages Maudits. Elle apprend bientôt que son mari est, en fait, exilé pour avoir trahi le gouverneur. Laissés à l'embouchure du fleuve du Désert des Pluies par des marins cupides, les colons vont devoir s'organiser et ce n'est pas facile quand tout est marécageux. Bientôt, une sorte de folie semble s'emparer de certains colons, folie qui semble être en relation avec de curieux tunnels découverts non loin...

Sur la couverture du livre, il est marqué que c'est un prélude à L'assassin royal et aux Aventuriers de la mer, je dois dire que c'est davantage un prélude aux Aventuriers qu'autre chose, même si l'Art et les cités des Anciens (enfin je crois) y sont évoqués.

Du coup, je suis un peu mitigée car ce n'est évidemment pas L'assassin royal, son Fitz, son Fou, son vif, ses Six-Duchés. C'est agréable à lire mais pas emballant. Tout comme le premier tome des Aventuriers de la mer ne m'avait plu plus que ça et que je n'ai pas persisté au-delà du premier tome (mais je m'y remettrai sans doute un jour).

Sous forme de journal intime, la narratrice, une riche Jamaillienne déchue, nous entraîne sur ses pas et sur ce qui deviendra donc Terrilville (d'après la 4e de couverture). La dureté de la vie de colons dans un milieu hostile, les maladies, sa condition de femme qui se prend en main prennent une grand partie. Le reste parle bien sûr des souterrains mystérieux regorgeant de richesses et de murmures, de l'environnement qui mène certains à la folie sans qu'on sache vraiment pourquoi.

Cette nouvelle sur la colonisation d'un monde nouveau n'est pas sans rappeler comment les premiers colons débarquèrent du des bateaux britanniques pour s'établir aux Amériques, les indiens en moins... :)

Il y a de très belles descriptions, ça se lit très vite et les 120 pages sont englouties en à peine deux heures. Mais, malgré bien des qualités, je n'ai pas réussi à vraiment me passionner pour l'histoire et même si pas mal de choses m'ont plu, j'ai trouvé parfois qu'il y avait certaines longueurs. Paradoxal, alors que l'histoire est si courte !

Je pense que ceux qui ont lu et aimé Les aventuriers de la mer se passionneront pour tous les changements qui s'opèrent au cours du roman, moi qui suis davantage Assassin royal, j'ai préféré certaines autres choses, même si j'ai trouvé la fin un peu confuse et rapide.

Difficile de se passionner pour les personnages. Au début, Dame Carillon est assez pénible et très condescendante. On dirait la version féminine de Sire Doré, l'alias jamaillien du Fou. Pleine de préjugés "moi je suis une artiste, ce n'est qu'une servante", elle m'a agacée, même si elle a des circonstances atténuantes puisque son mari est un sot doublé d'un con et d'un goujat. Après, quand elle prend les choses en mains et arrête de se plaindre, ça va mieux.

Aucun autre personnage ne m'a vraiment marquée.

Le style de Robin Hobb est toujours très agréable à lire, elle arrive à nous faire vivre ses magnifiques descriptions de la jungle ou des souterrains. J'aime beaucoup et s'il est moins prenant que pour L'assassin royal, ça reste très bien.

En conclusion, un petit recueil de 120 pages, agréable à lire pour ceux qui veulent retrouver l’atmosphère des romans de Robin Hobb mais qui n'apporte pas grand chose non plus. Et si vous voulez savoir comment Dame Carillon va s'en sortir et comment les colons vont pouvoir survivre, lisez-le.

Note :



Lecture commune organisée par Ptiterolle avec Félina, Iani, Lou, Luna, Minidou, PetiteMarie, Quaidesamoureux, Rose, Serega, Zazou.

23 novembre 2011

L'enfant des cimetières de Sire Cedric

Résumé :
Un fossoyeur pris de folie tue sa famille et se suicide. Le photographe David Ormeval est sur le coup, accompagné de la journaliste Aurore. Le lendemain, c'est un ado qui est également pris de folie qui tue Kristel, la petite amie de David dans un hôpital. D'autres meurtres et suicides ont bientôt lieu. Tandis que le commandant Vauvert tente de résoudre l'affaire, David essaie de découvrir ce qui se cache derrière ces meurtres sordides...



 Mon avis :
Sire Cedric est un nouveau venu dans le monde de la littérature "qui fait peur" et il fait le buzz avec ses livres très efficaces. Cela faisait longtemps que je voulais lire un des ses romans mais ma Pal "Thrillers" étant déjà conséquente, j'attendais de la faire baisser un peu avec d'en lire de nouveaux. Le thème du Book Club de ce mois-ci étant "À lire le soir d'Halloween", c'est ce roman qui a été choisi et j'ai donc décidé de le lire. Je dois dire que c'est un thriller surnaturel très efficace mais sur lequel j'émettrai quelques petites réserves.

Un fossoyeur habitant près d'un cimetière est pris de folie et abat toute sa famille avant de se suicider. Journaliste pour un journal à scandales, Aurore entraîne à sa suite David Ormeval photographe. Les clichés qu'il prend du lieu du drame lui donne une impression malsaine. Le lendemain, François, un ado et neveu du fossoyeur se rend, accompagné de deux amis, dans un hôpital. Pris d'hallucinations, il tue Kristel, la petite amie de David qui s'y trouvait ce jour-là. Il est vite abattu sur place. Bientôt, ceux qui étaient sur place meurent dans des conditions atroces ou se suicident. L'enquête est confiée au commandant Vauvert de la brigade criminelle. David, tout à sa douleur, essaie de comprendre ce qu'il s'est passé et son enquête le mène, au péril de sa vie, sur les traces d'une légende urbaine, l'enfant des cimetières qui serait la cause de ces meurtres. Mais qui est l'enfant des cimetières ? Et qui sont les ombres qui l'entoure ?

Ceux qui lisent régulièrement du Stephen King ou du Dean Koontz (comme moi) ne seront pas dépaysés en lisant cet Enfant des cimetières. Pour prendre Koontz, par exemple et pas simplement parce que c'est un de mes auteurs de prédilection, cela fait longtemps que cet auteur écrit des thrillers surnaturels, très prenants, que j'adore et je me demande même si une de ses histoires ne parlait pas d'ombres dévoreuses... Enfin peu importe, c'est juste pour dire que Sire Cédric est une sorte de Koontz à la française et que son histoire est très efficace.

D'emblée il nous embarque dans son cauchemar et si le prologue m'a laissée un peu perplexe, j'ai tout de suite plongée dans son "délire" où le sang coule à flot et où les cervelles éclatent et les intestins se répandent. Oui, parce que c'est assez gore. J'ai dû fermer plusieurs fois les yeux en lisant certaines descriptions et contrairement à un film où l'action continue à se dérouler derrière vos mains, pas possible quand on lit. Du coup, j'étais un tantinet tendue ! :) Surtout quand j'ai lu vers minuit, je n'étais pas fière ! ^^

Donc toute la partie thriller, la tension qui monte, les ombres qui se rapprochent, le pourquoi du comment et l'enquête de David, d'abord, et celle de Vauvert, ensuite, m'ont emballée. J'ai été très prise par l'action et les pages se sont tournées toutes seules. J'ai trouvé que ça avançait bien, que le jeu du chat et de la souris entre les différents protagonistes était bien mené et amené et que la dynamique entre Aurore et David passait bien quand ils enquêtaient ensemble. Tout comme tous les passages avec Vauvert étaient très très bien, son ouverture d'esprit et sa compréhension des choses. Bref, c'est un très bon point pour moi.

La partie surnaturelle m'a moins convaincue. Je ne saurais dire pourquoi, peut-être parce que, comme je l'ai déjà dit, j'ai eu mieux avec Dean Koontz, mais je n'ai pas trouvé ça très original et, à vrai dire, un peu grand guignol. David qui se transforme en deux temps 3 mouvements en grand maître de l'ésotérisme et des forces surnaturelles, qui te fait un cercle comme s'il avait fait ça toute sa vie, alors que 5 min auparavant, il ne savait pas ce qu'il fallait faire et ne parlait pas latin... OK... Franchement, ça m'a rendue perplexe. Et je parle pas du reste pour ne pas spoiler et que j'ai trouvé un peu too much. J'aurais préféré qu'on reste dans du concret, si je peux dire !

Tiens et en parlant de concret, je dois dire que les révélations sur Nathaniel, l'enfant des cimetières, m'ont surprise. Pas le secret de sa naissance puisqu'on le connaît depuis le prologue mais sa vie ici bas. C'est d'ailleurs assez flippant de voir ce que deux folies (la sienne plus celle de quelqu'un d'autre) engendrent comme horreurs.

Concernant les personnages, j'ai beaucoup aimé David, très touchant dans sa quête pour savoir la vérité alors qu'il y risque sa vie. J'ai aimé sa force d'âme, sa résistance alors que tout semble perdu et son amour pour la belle Kristel qui est une des composantes essentielles au livre.

Je suis aussi très fan du commandant Vauvert. Homme de droiture, qui cherche à savoir la vérité et qui ne rechigne pas à sortir des sentiers battus et à être ouvert à tout ce qui est paranormal. Personnage très sympa.

Aurore, la journaliste fouineuse est sympa, je ne retiens pas grand chose d'elle.

Je veux en dire le moins possible sur Nathaniel, l'enfant des cimetières pour garder le suspense, je voudrais juste dire que c'est finalement un méchant qui retombe un peu comme un soufflé...

Le style de l'auteur est efficace, simple, qui se lit bien. Je ne sais pas trop comment en parler parce que finalement quand on lit un thriller ce n'est pas un style très creusé qu'on recherche. Il nous faut du frisson, des descriptions qui nous font peur et qui nous embarquent dans l'histoire et je pense que Sire Cédric y réussit plutôt bien.

En conclusion, je suis ravie d'avoir découvert cet auteur qui n'a pas grand chose à envier à ses maîtres anglo-saxons et ravie d'avoir eu l'occasion de lire L'enfant des cimetières à l'occasion de ce Book Club. Et si la partie thriller est très efficace, la partie fantastique m'a moins plu mais ça reste de bonne facture. Et si vous voulez savoir si Vauvert arrivera à bout de L'enfant des cimetières ou comment David arrive à faire un cercle ze fingers in ze nose en pleine action alors qu'il ne savait pas ce que c'était quelques heures auparavant, lisez ce livre !

Note :



Ce livre fait tout naturellement partie du Challenge Thriller de Cynthia
4/5

21 novembre 2011

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (55)

Bonjour tout le monde, c'est lundi revient ! Rendez-vous de la semaine sur nos lectures, initié par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai fini La trilogie Berlinoise de Philip Kerr et j'ai lu La voleuse de livres de Markus Zusak, deux très bonnes lectures. J'ai commencé L'enfant des cimetières de Sire Cedric.

- Aujourd'hui, je lis L'enfant des cimetières. J'ai dépassé la moitié, ça se lit facilement, c'est bien gore, c'est pas mal ! Et gare aux cauchemars !

- Cette semaine, je vais finir L'enfant des cimetières, sûrement demain. Ensuite, je vais lire Retour au Pays de Robin Hobb, un prequel à L'assassin royal et Les aventuriers de la mer et qui ne fait que 120 pages. Il devrait être vite plié. Ensuite ou je lis, La dernière bataille, le tome 7 (et dernier) des Chroniques de Narnia de CSS Lewis ou je lis le premier tome, en VO, de Prémonitions de L.J Smith. On verra suivant l'humeur du moment.

Bonne semaine !

20 novembre 2011

La voleuse de livres de Markus Zusak

Titre original : The Book Thief

Résumé :
Liesel Meminger est une jeune fille vivant près de Munich. La Mort, qui va la croiser 3 fois, nous raconte son histoire et sa vie chez les Hubermann pendant la seconde guerre mondiale et surtout pourquoi elle l'appelle La voleuse de livres...




Mon avis :
Encore une fois, je peux remercier le Big Challenge de Livraddict ! Sans lui, je serai sûrement restée dans mon petit ronron de lectures bit-lit/chick-lit/thrillers (enfin, je schématise un peu ! ^^) et serais passé à côté de petits bijoux comme La voleuse de livres. Car c'est un livre qui ne me disait pas plus que ça et que je suis ravie d'avoir découvert !

Début 39 dans l'Allemagne nazie, la Mort rencontre Liesel Meminger et emporte son petit frère. Ce jour-là, Liesel va voler un livre. Par deux autres fois, la Mort croisera la fillette. Liesel est placée dans une famille d'accueil près de Munich et grâce à Hans Hubermann, son papa adoptif, elle va reprendre goût à la vie. Il va lui apprendre à lire, elle va faire les 400 coups avec son ami Rudy. Quand Max, un juif, débarque dans sa vie et est caché par sa famille, sa vie prend un nouveau tournant et le nom que lui donne la Mort, La voleuse de livres, prend tout son sens...

C'est difficile de faire un résumé qui rende hommage à ce livre. Je ne veux pas en dire trop pour que vous puissiez le découvrir le cas échéant mais je veux en dire suffisamment pour que vous sachiez combien ce livre est bien !

Il paraît que c'est un livre jeunesse... ah bon ? C'est un livre qui est quand même dur et qui parle de sujets difficiles, je ne sais pas si jeunesse est le terme approprié, mais, à partir de 13 ans, les ados pourront tout à fait le lire et l'aimer.

C'est un livre que j'ai beaucoup aimé. Ce n'est pas un coup de coeur car il y a parfois quelques longueurs mais je dois dire qu'il m'a enveloppé comme un cocon pendant que je le lisais. J'ai envie de dire que c'est un livre lumineux. De par l'histoire qu'il raconte - la vie de Liesel, cette gamine si attachante -, de par son style assez particulier, vous avez l'impression d'être dans une petite bulle.

De prime abord, il surprend car la narration n'est pas linéaire et l'auteur plante le décor avec une façon bien particulière de s'exprimer. Le fait que ce soit la Mort la narratrice est assez spécial mais passées les premières pages et quand l'histoire de Liesel commence vraiment, on entre de plain-pied dedans. J'ai un peu regretté que la Mort nous annonce des événements à l'avance car, même si c'était bien amené, ça tuait le suspense et on tremblait/pleurait par anticipation de ce qui allait arriver. Les phrases sont assez courtes, les chapitres aussi et le texte est parsemé de petites notes, anecdotes, explications, réflexions qui donnent quelque chose de très original mais que j'ai beaucoup aimé. C'est aussi cette légèreté qui fait qu'il est abordable aux ados.

C'est un livre très triste par son sujet, la vie dans l'Allemagne en guerre, les difficultés pour vivre, les malheurs et les chagrins et la fin est vraiment poignante. Je dois dire que j'ai pleuré comme une madeleine ! Mais, à part à la fin, on n'éprouve jamais de pesanteur. J'ai parlé de bulle et de lumière plus haut et c'est tout à fait ça. Il a quelque chose de joyeux à suivre la vie de Liesel, de primesautier.

Il faut dire que le personnage de Liesel et la façon dont la Mort raconte sa vie y sont pour beaucoup. J'ai adoré ce personnage qui m'a beaucoup fait penser à Scout, la petite fille curieuse de tout dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Et la façon dont Liesel et Rudy passent leurs journées me faisait encore penser à Scout, Jem son frère et leur copain Dill. Bref, c'est grâce à ce beau personnage que le livre est si fort et sa relation avec les livres et les mots quelque chose qui émeut fortement surtout parce que ça nous touche de près, nous lecteurs addicts.

Tous les autres personnages ne sont forts que par leur relation avec la fillette. Hans et Liesel, Max et Liesel, Rudy et Liesel, Liesel et Ilsa Hermann. Sans elle, ils ne seraient pas aussi prenant. Mais sans eux, Liesel ne serait pas ce qu'elle devient.

J'ai vraiment a-do-ré sa relation avec son père adoptif, Hans. La façon dont il lui redonne goût à la vie au début, dont  il s'occupe d'elle ensuite, c'est magnifique ! On voit tellement de choses sordides que j'avais peur que Hans ne soit pas clair au début et heureusement c'est une relation splendide, touchante, lumineuse (j'emploie beaucoup ce mot, j'ai l'impression ! ^^), un vrai bonheur à lire.

Idem pour la relation de Liesel et Max, le jeune juif caché dans son sous-sol. Tout ce qui concerne ces deux-là est tout simplement beau.

La relation qu'elle a avec Rudy, son meilleur ami qui espère lui dérober un baiser, est plus classique. Ils tirent profit de la situation pour trouver des "mauvais" coups à faire, s'amuser et faire que les temps soient moins difficiles. J'ai beaucoup aimé Rudy.

C'est sa relation avec Ilsa Hermann qui est plus particulière. Je ne veux pas en dire plus mais les deux personnages sont assez touchants dans leur façon de se côtoyer.

Rosa, la mère adoptive de Liesel a beau être moins sympathique de prime abord, j'ai quand même réussi à m'attacher à elle car j'ai senti que, sous ses airs bourrus, elle aimait profondément la petite.

J'ai déjà parlé du style un peu plus haut donc je n'y reviendrai pas.

En conclusion, un livre dont le sujet est difficile et qui est parfois un peu long mais qui, par sa narration assez légère et son personnage principal, Liesel, vous émouvra. Et si vous voulez savoir pourquoi Liesel se verra désignée sous le nom de Voleuse de livres par la Mort elle-même, ou qui la Mort emportera et vous fera pleurer des rivières, lisez-le !

Note :




C'est une lecture commune organisée par Angelbb avec Kincaid40, Cajou, Aidoku, Eudilmat, Nane42, Meldc, Achille49, Stellade, Gr3nouille2010, Can-diice, Delcyfaro, PetiteMarie, Lizi, Elisabeth-Bennet, Morgouille, Nin4.

Il fait partie du Big Challenge Livraddict 2011
12/12
mon objectif est achevé, ce que je lirai d'ici le 31/12 ne sera que du bonus ! :)

Il fait aussi partie du Baby Challenge Drame, toujours de Livraddict
11/20

Il fait partie du Challenge 26 livres - 26 auteurs de Nanet
13/26
J'en suis à la moitié du challenge, ça va être coton pour le finir celui-ci ! ^^

C'est aussi apparemment un livre jeunesse
donc il fait partie du Challenge Jeunesse/Young Adult de Mélo , Nodreytiti et Mutinelle
6/10

18 novembre 2011

Sauvez Hamlet, Thursday Next, tome 4 de Jasper Fforde

Titre original : Something Rotten

Résumé :
Après deux ans et demi dans le Mondes des Livres, Thursday revient chez elle à Swindon, en compagnie de Friday, son fils et de Hamlet, le fameux prince d'Elseneur. Non contente de vouloir récupérer Landen, son mari éradiqué, elle doit empêcher Yorrick Kaine, son ennemi juré de nuire, trouver un moyen de renvoyer Hamlet chez lui et faire gagner son équipe locale de croquet...


Mon avis :
C'est avec délectation que j'ai trouvé une de mes héroïnes préférées, Thursday Next, pour de nouvelles aventures loufoques. Et loufoques, elles le sont encore dans ce tome 4 qui est mené tambour battant, qui part un peu dans tous les sens et qui possède une atmosphère que j'adore dans cette série !

Après deux ans et demi passés dans le Monde des Livres et à la tête de la Jurifiction, Thursday Next rentre enfin dans le monde réel. C'est accompagnée de Friday, son fils, Pickwick son dodo doté d'un rejeton intenable et de Hamlet, le prince d'Elseneur qu'elle se pose à Swindon. Se poser étant un bien grand mot puisque les ennuis affluent de toute part. Il faut d'abord qu'elle s'occupe de Yorrick Kaine, son ennemi juré et elle doit l'empêcher de nuire encore plus, elle doit récupérer Landen, son cher mari éradiqué par Goliath, elle doit faire tout pour que l'équipe de croquet locale gagne et il faut qu'elle renvoie Hamlet chez lui, ce qui n'est pas une mince affaire étant donné qu'Ophélie veut faire un coup d'état. Et, entre deux tranches de Battenberg, elle doit, éventuellement, ne pas se faire tuer...

C'est toujours un peu compliqué de parler d'une histoire de Thursday Next tellement il y a de choses qui se passent dans un seul livre et que ça part dans de multiples directions !

Tout d'abord, concernant le rôle titre, Hamlet, je suis ravie d'avoir lu la pièce de Shakespeare juste avant ! Comme ça, j'ai pu saisir toutes les allusions sans être larguée ! :) Et des références à la pièce, il y en a, de la façon de monologuer longuement de Hamlet en passant par sa propension à vouloir tuer tout le monde ! Sans l'avoir lu, je n'aurais pas saisi tout le sel de ces références ! Donc, je suis contente de moi ! :D

Pour le reste, je l'ai trouvé peut-être un chouya moins bien que le tome 3 que j'avais adoré ! En fait, j'avais déjà émis des toutes petites minuscules réserves dans le tome 2 et comme ce 4e revient sur les mêmes histoires, j'ai toujours les mêmes minuscules toutes petites réserves ! :) J'aime bien ce qu'il se passe dans le monde réel mais je préfère les aventures dans le Monde des Livres, c'est tout !

Ceci dit, c'est génial ! On ne s'ennuie pas une seconde, c'est savoureux à chaque page, ça part dans tous les sens mais c'est finalement hyper cohérent. C'est toujours compliqué de parler d'un tome de Thursday Next tellement il s'y passe de choses (bon ok, je l'ai déjà dit plus et je me répète ! ;)) et je préfère que vous les découvriez par vous-même, plutôt que de vous en dévoiler trop.

Je n'arrête pas de pousser des soupirs de ravissement devant l'imagination débordante de l'auteur, les trouvailles que ce soit des personnages, Emma Hamilton, Bismarck, la famille de Thusday, les dodos, ou des situations dans lesquelles se retrouvent notre héroïne ! Bref, je suis conquise et j'en redemande !

Ajoutons à cela, une fin très surprenante et très émouvante qui nous laisse à moitié en pleurs... Ah ben, je ne l'avais pas vue venir celle-là ! D'ailleurs, ce tome 4 aurait très bien pu servir de tome de conclusion. Heureusement il reste un tome 5 à se mettre sous la dent, youpi ! Et un tome 6 est sorti chez les anglo-saxons, cette année, donc l'aventure n'est pas encore terminée !

Je suis toujours fan de Thursday qui avance dans la vie à grands pas, a la tête sur les épaules et doit gérer 10 millions de choses à la fois ! J'ai aimé aussi son côté tendre et la façon dont elle élève son gamin ! :)

Thursday étant de toutes les pages, il reste peu de place pour les autres personnages mais ce sont plus les situations qui sont savoureuses et intéressantes que les personnages proprement dit mais ils s'intègrent parfaitement au récit, cependant.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Hamlet, il avait un je-ne-sais-quoi de plaisant et j'ai trouvé qu'il s'intégrait bien à l'histoire.

J'ai également bien aimé L'empereur Jark qui fait toujours des arrivées fracassantes.

Le style de l'auteur est toujours un plaisir à lire, j'en suis très fan et je me marre de tout ce qu'il peut écrire ! C'est tellement loufoque, improbable et il a tellement d'imagination à revendre que je trouve ça génial !

En conclusion, encore un excellent  tome de Thursday Next dont je ne me lasse pas de suivre les aventures qui m'emballent à chaque fois. Et si vous voulez savoir si Thursday récupèrera enfin Landen, si elle arrivera à renvoyer Hamlet à ses procrastinations et ce qu'est le fameux Battenberg dont j'ai parlé plus haut, lisez ce livre !

Note :



Ce livre fait partie du Challenge 26 livres - 26 auteurs de Nanet
12/26

17 novembre 2011

Les enfants de Húrin de J.R.R. Tolkien

Titre original : The Children of Húrin

Résumé :
Bien avant Le Seigneur des anneaux, en Terre du Milieu, Morgoth, le premier Seigneur Ténébreux lance une malédiction sur Túrin et Niënor, les enfants de Húrin qui a osé le défier. Dès lors, ils seront condamnés à une vie sombre et errante et Túrin ne trouvera jamais vraiment sa place, partagé entre les Elfes et les Hommes...



Mon avis :
C'est un livre qui m'a été offert par une amie il y a plusieurs années et que je n'avais jamais lu. Le Middle Earth Challenge (Le challenge Terre du Milieu pour les non anglophones) organisé par The Bursar et Remiranda touchant à sa fin (en décembre), je me suis dit qu'il fallait que je m'active puisque je n'avais qu'un seul petit livre à livre (j'avais pris la version Hobbit du challenge), celui-ci.  C'est donc sur les pas de Túrin que je suis retournée en Terre du Milieu.

 6500 ans avant les événements du Seigneur des anneaux, Elfes et Humains se battent contre Morgoth, le premier Seigneur Ténébreux. Húrin fait partie de ces valeureux Humains et, capturé par Morgoth, il ne se lasse pas de le défier. Pour se venger, Morgoth lance une malédiction sur ses enfants, condamnés à errer et à vivre une vie tourmentée...

Je vais sûrement décevoir les fans purs et durs du sieur Tolkien mais je ne vais pas avoir grand chose à dire sur ce livre. Non pas que je n'ai pas aimé mais je ne suis pas assez calée en "Terre du Milieu" pour dire des choses intelligentes sur ce petit livre.

Je n'ai jamais lu les livres du Seigneur des anneaux. J'adore les films que j'ai vus et revus, en version courte, longue et tout ce que tu veux, j'ai lu Bilbo le Hobbit, deux fois mais je ne me suis jamais sentie le courage d'attaquer la trilogie du Seigneur que j'ai pourtant à la maison.

Du coup, je ne connais pas grand chose en "Tolkieneries" :) ! Je ne suis pas capable de disserter pendant des heures sur cet univers complet, magique et magnifique. J'avoue que je suis épatée de voir que cet homme a créé un langage, un univers et que tant d'années après, on l'encense encore.

Bref, pour en revenir aux rejetons d'Húrin, apparemment, c'était une nouvelle du Silmarillon et le fils de J.R.R a trouvé d'autres histoires sur ces enfants et a réussi à en faire un petit livre. Mais je me trompe peut-être, moi n'avoir pas très compris...

Donc nous sommes 6500 ans avant que Frodo et sa communauté de l'anneau s'embarquent dans des aventures palpitantes et terrifiantes ! Et je peux vous dire que 6500 avant, la vie n'est toujours pas belle en Terre du Milieu et que le méchant Morgoth veut dominer tout le monde !

Le livre narre en grande partie la vie de Túrin, le fils de Húrin, une vie malheureuse, sombre et qui sème le désastre partout où il passe ! On va dire que c'est à cause de la malédiction de Morgoth mais il faut dire aussi que Túrin est assez prétentieux, arrogant et imbu de sa personnage et pense toujours avoir raison ! Du coup, il se met tout le monde à dos, la plupart du temps !

Je me suis demandé longtemps pourquoi ça s'appelait LES enfants et j'ai fini par me demander si on allait voir la soeur un jour ! Eh bien oui ! Elle aussi va mener une vie sombre et terrifiante. Et sans vouloir spoiler, même quand il se passe des choses apparemment heureuses pour elle et son frère, nous on sait que ça va forcément mal se terminer.

Donc, ce n'est pas un livre des plus joyeux ! J'ai pourtant bien aimé car l'auteur a du talent pour nous embarquer dans son histoire et c'est assez magique. Même si j'ai trouvé certains passages longs et ennuyeux ! Surtout les batailles et j'ai trouvé qu'à ce niveau-là, c'était un peu toujours la même chose (j'ai un peu saturé des Orques).

Sinon, au sujet des personnages, j'ai déjà évoqué Túrin et Niënor et je n'ai pas grand chose à ajouter sur eux. J'ai bien aimé les Elphes dont Beleg l'ami de Túrin mais sinon, aucun autre personnage ne m'a vraiment marquée (j'écris cette chronique 8 jours après avoir lu le livre).

Le style de l'auteur est très agréable à lire, assez intéressant de par tout ce qu'il développe, ses paysages, son langage, on ne s'ennuie jamais.

En conclusion, un livre que je suis contente d'avoir lu et que j'ai aimé mais que j'ai trouvé parfois longuet. Et si vous voulez savoir si Túrin et Niënor arriveront à échapper à la malédiction de Morgoth et à vivre une vie longue et heureuse ou  s'ils n'échapperont à leur destin, lisez le livre.

Note :



Ce livre fait donc partie du Middle Earth Challenge de The Bursar et Remiranda
 1/1

Et il est aussi ma lettre T du Challenge 26 livres - 26 auteurs de Nanet !
11/26

15 novembre 2011

La Trilogie Berlinoise de Philip Kerr

Titre original : Berlin Noir

Résumé :
En 1936, 38 puis 47, l'ex-commissaire devenu privé, Bernhard Gunther traine sa nonchalance et son humour noir et sarcastique dans les eaux troubles d'un Berlin ou d'un Vienne sous le régime nazi puis domination alliée. Que ce soit dans les arcanes du pouvoir des hauts dignitaires nazis ou les bas-fonds où vivent dealers et prostituées, Gunther n'a qu'un but, la vérité.


Mon avis:
Cela faisait longtemps que j'avais envie de lire cette trilogie berlinoise qui fait partie du Big Challenge Livraddict. Mais lire ce pavé de 1000 pages n'est pas une mince affaire et il faut avoir du temps devant soi ! Me disant que je n'arriverais jamais à l’ouvrir et le lire seule, j'ai donc proposé une lecture commune sur ce livre qui contient en fait 3 tomes écrits par l'auteur entre 1989 et 1991.  J'ai beaucoup aimé cette plongée dans un monde qu'on connait peu, à savoir le Berlin de la fin des années 30 et si j'avais un petit reproche à (me) faire, c'est d'avoir lu les 3 tomes à la suite, sans temps de repos.

Je vais faire mon avis sur chacun des trois tomes séparément.

Tome 1 : L'été de cristal (March Violets)
Été 1936, alors que les jeux olympiques vont avoir lieu, Bernhard Gunther, détective privé berlinois, se voit devoir enquêter sur les meurtres de la fille et du genre d'un industriel allemand et le vol d'un collier de valeur. Son enquête va le mener au plus près du pouvoir...

Dans ce premier tome, nous faisons donc connaissance avec Bernie, détective nonchalant à l'humour corrosif qui ne porte pas les nazis dans son coeur mais qui est obligé de collaborer avec eux puisque son enquête le mène dans les hautes sphères du pouvoir.

J'ai beaucoup aimé la partie historique du livre. Je ne connais pas Berlin, mais on apprend comment est la vie à ce moment-là de l'histoire, 1936, quand les juifs commencent à souffrir des exactions nazies et que Berlin essaie d'offrir un visage "propre" avec la tenue des Jeux olympiques (qui verra la victoire de Jesse Owens, un noir qu'Hitler refusera de saluer lors de ses victoires...). J'ai trouvé que ce côté-là du roman était très bien intégré à l'histoire et même si les titres allemands de certains dignitaires m'ont paru abscons au point de me les mélanger, ça m'a passionnée.

Les idées des nazis concernant l'épuration ethnique ou leur vision des femmes sont bien connus et terrifiantes mais il est encore plus terrifiant de les entendre encore aujourd'hui dans d'autres parties du monde. Les nazis pensaient que les femmes ne devaient pas se maquiller et étaient juste bonnes à rester à la maison à enfanter, et que ça résoudrait le chômage, d'autres encore aujourd'hui, sous couvert de religion prône la même chose... Vivant dans un pays qui vient de faire gagner un régime religieux, je veux dire que ce que j'ai lu dans ce livre résonnait étrangement par rapport à ce que j'entends autour de moi... Mais faire de la politique n'est pas le but de cet avis. Donc je n'irai pas plus avant.

Le côté intrigue du roman est également très bien. On est dans la version berlinoise des romans noirs américains et on y trouve les mêmes ingrédients : politiciens ou industriels véreux et corrompus, filles faciles au grand coeur, femmes fatales, on a l'impression que Gunther est le seul mec vraiment intègre du livre. Il navigue en eaux troubles tout en restant fidèle à ce qu'il est et d'ailleurs ce qu'il vit dans le dernier tiers m'a beaucoup surprise mais je ne veux pas parler ! Quant à la résolution de l'enquête, j'avais deviné au milieu un des tenants et aboutissants...

Comme j'ai déjà pu le dire, j'ai beaucoup aimé le personnage de Gunther, ancien flic désabusé et cynique qui poursuit sa quête avec obstination et un humour corrosif. Son côté coureur de jupons qui saute sur tout ce qui bouge est moins attirant et lui vaut d'ailleurs quelques déboires.

Les autres personnages sont moins marquants, on retiendra un des personnages clés du IIIe Reich mais sinon pas grand chose à en dire.

L'écriture de l'auteur est agréable, directe, sans fioritures. On est vraiment dans le polar "masculin".

Tome 2 : La pâle figure (The Pale Criminal)
Automne 1938, Gunther reprend du service au sein de la police afin d'enquêter sur les disparitions de jeunes filles qu'on retrouve mortes et mutilées. C'est encore en eaux troubles que notre détective à l'humour noir va naviguer en essayent de démêler le vrai du faux de ce qu'on veut lui faire croire, tandis que la tension monte en Allemagne et que la haine des juifs touche à son paroxysme avec la Nuit de cristal.

Encore une fois, Philip Kerr mêle partie historique avec personnages réels et enquête policière. Ce sont les mêmes ingrédients que pour le tome 1 mais sans redite et on ne s'ennuie pas une seconde ! Quand on pense que toute la partie historique a réellement existé, ça fait froid dans le dos. Si la partie polar est, elle, fictive, la haine des juifs était bien présente en Allemagne et la nuit de cristal (pogrom contre les juifs le 9 novembre 38) a bien eu lieu.

L'enquête de Gunther est là plus gore que celle sur les meurtres du tome 1 et plus malsaine également quand on voit à quoi il est confronté ou à qui. Des gens sans scrupules qui sont prêts à tout pour arriver à leur fin. Ça ferait presque passer les hauts dignitaires nazis pour des enfants de coeur ! Je ne veux pas en dire plus pour ne pas tout dévoiler mais on est parfois mal à l'aise à la lecture de ce tome et je n'aimerais pas être à la place de Gunther.

Je me dis parfois que Gunther a un ange gardien qui veille sur lui, quand on voit comment il se comporte et s'exprime avec les gens, que ce soit des hauts placés, des malfrats ou que sais-je encore ! Et toujours homme à femmes...

Un tome plus malsain que le précédent mais tout aussi passionnant même si l'on se perd toujours un peu dans les titres allemands.

Tome 3 : Requiem allemand (A German Requiem)
1947, l'Allemagne nazie a perdu et ce sont les alliés qui dirigent Berlin. C'est à Vienne, en Autriche, que Gunther, maintenant marié, est envoyé pour essayer d'innocenter une ancienne connaissance SS et si ce ne sont plus les nazis qui sont au pouvoir, chaque faction essaie de tirer la couverture à soi et encore une fois, Bernie est au milieu de ce panier de crabes.

S'il n'y avait pas eu la LC qui approchait à grand pas, j'aurais aimé faire une petite pause entre le tome 2 et ce tome 3. Non pas qu'il soit moins bien que les précédents mais cela faisait beaucoup à ingurgiter d'un coup ! Après les titres allemands à rallonge et incompréhensibles, ce sont les sigles des différentes agences gouvernementales américaines ou soviétiques qui nous perdent. Sinon, le reste est bien, à l'image des deux précédents tomes.

On apprend donc ce qu'il est advenu de Gunther pendant la guerre, qu'il s'est marié (mais ça reste finalement anecdotique puisqu'on ne sait pas d'où il connait sa femme) et que les temps sont durs dans le Berlin d''après-guerre. Encore une fois, voulant bien faire, il se fait manipuler par tout le monde mais heureusement il a plus d'un tour dans son sac.

Le tome est composé encore une fois de partie historique et de polar. Je ne connaissais pas du tout cette partie-là de l'histoire et c'est bien intéressant et édifiant... La partie intrigue est classique avec une enquête à tiroirs, des chausse-trapes où notre cher détective risque parfois de perdre la vie. Mais encore une fois, son ange gardien veille sur lui.

Toujours aussi chaud lapin et malgré son mariage, Gunther ne résiste pas aux femmes de petite vertu qui s'offre à lui. Ce n'est pas l'aspect de lui que je préfère, j'aime nettement mieux le détective cynique qui a l'humour et le sarcasme à la bouche et qui arrive à se sortir de tout, même quand il ne comprend rien.

Encore un tome agréable à lire qui nous en apprend davantage sur une période obscure de l'Histoire d'après-guerre.

J'avais hésité à faire une chronique globale sur la trilogie ou faire tome par tome. J'ai choisi la 2e solution, je ne sais pas si c'est la meilleure car ça dilue sans doute mon avis mais pour faire court sur cette trilogie, je suis ravie de l'avoir lue, c'était très agréable et ça changeait de mes lectures habituelles. J'ai beaucoup aimé tout ce qui touchait à l'Histoire ainsi que les intrigues.

En conclusion, ce ne sera pas un coup de coeur car c'est quand même un peu long parfois quand on avale les 3 tomes à la suite mais je conseille ce pavé. Et si vous voulez découvrir l'humour et le cynisme du détective Bernhard Gunther et savoir comment il arrive à se sortir de tous les guêpiers dans lesquels il se fourre, lisez cette trilogie ! Quand à moi, nul doute que je lirai la suite La mort entre autres qui se passe deux après le tome 3 de la trilogie.

Note :



C'est donc une lecture commune organisée par moi-même avec Gentiane, Julien le naufragé, Heclea, TheDoctorWho.

Il fait partie du Big Challenge Livraddict 2011
09/12


C'est le livre que j'avais choisi en lettre K pour le Challenge 26 livres - 26 auteurs de Nanet
10/26

Comme il fait 1015 pages, il est parfait pour le Défi des 1000 de Fattorius
2

14 novembre 2011

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (54)

Voilà un nouveau lundi, rendez-vous initié par Mallou et repris par Galleane et c'est donc l'heure de faire le point sur nos lectures passées, présente et à venir !

- Cette semaine, j'ai fini, lundi comme prévu, L'étoile de la Sor'cière, le tome 5 des Bannis et des Proscrits de James Clemens et j'ai lu La trilogie Berlinoise de Philip Kerr.

- Aujourd'hui, je suis toujours dans les 1015 pages de La trilogie Berlinoise mais je vais le finir, il me reste moins de 100 pages. Je pense également entamer La voleuse de livres de Marcus Zusak.

- Cette semaine, je vais donc lire La voleuse de livres puis L'enfant des cimetières de Sire Cédric pour le Book Club de livraddict le 23. Je pense que ça me fera la semaine !

Bonne semaine à tous !

13 novembre 2011

L'étoile de la Sor'cière, Les Bannis et les Proscrits, tome 5 de James Clemens

Titre original : Wit'ch Star

Résumé :
Elena et ses compagnons se prépare à l'affrontement final avec le Seigneur Noir qui verra la survie de leur monde ou sa destruction. Avant tout, ils doivent détruire le dernier portail du Weir...




Mon avis :
Et voilà, avec ce tome 5, nous arrivons au terme de cette magnifique saga qu'est cette histoire des Bannis et des Proscrits, et je dois dire que c'est bien à regret que je quitte Elena, Er'ril, Tol'chuck et tous ces personnages attachants que je suis depuis plus d'un an et demi.

Après avoir détruit trois des quatre portails du Weir, Elena et ses compagnons doivent trouver et détruire le quatrième et défaire le Seigneur Noir avant qu'il ne soit trop tard. Mais celui-ci a des ressources qui peuvent lui permettre d'asseoir son règne maléfique. L'affrontement final décidera du sort du monde et nos amis vont bien avoir besoin d'unir toutes leurs forces pour réussir leur quête commencée il y a des mois. Sortiront-ils indemnes de cette dernière bataille, vont-ils parvenir à se débarrasser enfin de cet ennemi qui fait régner la terreur depuis des siècles ?

Voilà un dernier tome de plus de 800 pages qui se lit à toute allure ! Si vous avez aimé les tomes précédents, vous aimerez tout autant celui-ci. Il est épique, poignant, triste et on passe notre temps à trembler pour cette troupe de bannis et proscrits que nous suivons depuis le tout début.

Comme les autres tomes, le roman suit le parcours de 3 factions. J'avais mis un bémol à ce procédé dans le tome précédent, et je dois dire qu'ici, j'ai trouvé ça plutôt judicieux. On suit chaque partie avec avidité, en se demandant comment tous vont se sortir des guêpiers dans lesquels ils se fourrent. Chacun doit faire face à l'horreur et à la terreur à un moment sans grand espoir de pouvoir s'en sortir. Je dois dire que chaque parcours est palpitant, que ce soit les aventures vécues par Elena, Er'ril,, Tol'chuck et les autres, ou celles de Sy-Wen et Kast ou encore celle de Tyrus le prince pirate.

L'auteur n'épargne aucun des protagonistes, et tous vont vivre des moments douloureux à un moment ou un autre. Certains vont même être attirés par le côté obscur de la force et on se demande bien comment, et alors que le Seigneur Noir semble avoir toutes les cartes en main, ils vont pouvoir s'en sortir et s'ils vont réussir à mener leur quête à bien.

Au-delà de l'aspect épique du roman, j'ai trouvé qu'il était extrêmement romantique. Il est beaucoup question de l'amour fou qui unit certains des personnages et c'est souvent bouleversant et comme une lumière qui surgit des ténèbres au milieu de cette guerre horrible qui n'en finit pas de détruire Alaséa et ses habitants.

Quelques jours après l'avoir fini, j'ai plein d'images de ce livre en tête, des belles, des terrifiantes, des poignantes, je ne peux pas vous les raconter toutes, il faut les lire !  Si j'avais une petite critique à formuler, ce serait sur la fin. Elle est tout à fait bien, et certaines choses sont encore dévoilées mais je l'ai trouvée peut-être un peu trop concise, rapide et j'aurais aimé passer plus de temps dans "l'après", un peu comme à la fin du Retour du roi, le film, avec ses multiples conclusions qui permettaient de se remettre doucement de toutes ces batailles et de l'horreur vécues par nos personnages favoris. Point de ça ici et c'est un peu dommage. Mais bon, c'est le choix de l'auteur, il faut le respecter et je lui tire mon chapeau d'avoir écrit ce récit si palpitant.

J'ai trouvé Elena et Er'ril beaucoup plus supportables dans ce tome que dans les précédents. Elena a muri, elle accepte son destin de femme, de sor'cière et j'ai bien aimé ce qu'elle était devenue. Idem pour Er'ril.

Mes préférés sont encore Sy-wen et Kast ainsi que Ragnar'k. À chaque fois qu'on les suit, on a le coeur étreint devant leur relation et tout ce qu'il leur arrive !

J'ai aussi et toujours beaucoup aimé Tol'chuk qui acquiert ici une autre dimension.

Joach est peut-être le personnage le plus ambigu de la saga et au parcours le plus chaotique. Jamais tout blanc ou tout noir, il navigue constamment entre deux eaux, sans que l'on sache très bien de quel côté il va basculer...

 Du côté des jumeaux si'lura, c'est bien sûr Fardale, mon préféré. La malédiction qui pesait sur lui et son frère Mogweed a pris une autre dimension et c'était intéressant de les voir tous les deux vivre avec cela. J'ai toujours préféré Fardale à Mogweed qui était un personnage jaloux, envieux et prêt à tout pour servir ses intérêts. Ici encore, il est désagréable une bonne partie du roman mais il pourrait bien emprunter le chemin de la rédemption... À vous de lire le livre pour le savoir ! :)

Je n'ai pas grand chose à dire sur Méric et Nee'lahn, beaux et fidèles à eux-mêmes. Méric a quand même beaucoup changé depuis le tome 1. Lui qui était si arrogant est devenu plus humble, se mettant au service de la cause et d'Elena.

Deux personnages que j'ai beaucoup aimé ce sont les deux enfants, Sheeshon et Rodricko. Pour savoir qui ils sont, il faut lire les tomes précédents mais j'ai bien aimé leurs réparties enfantines qui amenaient un peu d'humour au récit parfois si sombre.

Un nouveau personnage fait son apparition, Harlequin Quail, une sorte de mélange entre un acrobate et un bouffon, et qui serait un peu comme le fou de L'assassin Royal mais en 100 fois moins intense. Un personnage que l'on n'a pas le temps de bien connaître puisqu'il n'est que dans ce tome.

Je ne peux pas passer sous silence le terrrrrible Seigneur Noir qui a fait trembler tout Alaséa pendant des siècles et nos amis pendant des mois. Eh bien franchement, je me suis dit qu'il ne valait pas vraiment tout le tremblement qu'il suscitait et que finalement le personnage est moins terrifiant que la légende. Cependant, son histoire est, elle, très intéressante.

Le style de l'auteur est toujours très agréable à lire, il nous emporte à la suite de nos héros. On imagine très bien les batailles, les voyages, c'est très visuel. Moi qui cherche toujours la petite bête, j'ai quand même remarqué que les personnages hoquetaient souvent. Le mot "hoquet" et ses dérivés reviennent à l'envi, sur la fin, ça m'agaçait un peu... Mais c'est une broutille, je vous rassure.

En conclusion, un excellent tome qui clôt parfaitement l'histoire d'Elena et ses compagnons. Il y aurait tant de choses à raconter et que je ne veux pas dévoiler que je ne peux que vous conseiller de vous atteler à cette magnifique saga qui vous emportera tout au long de ces pages. Et si vous voulez savoir si Elena arrivera à détruire le Seigneur Noir ou si celui-ci étendra son ombre maléfique sur Alaséa, qui réchappera de ses affrontements et qui y laissera la vie, lisez vite ce 5e tome très palpitant.

Note :



C'est une lecture commune organisée par Mycoton avec Karline, Lisalor, IluzePhooka, Belledenuit, Thalia.

09 novembre 2011

Les fils de l'homme d'Alfonso Cuaron

Titre original : Children of Men
avec Clive Owen, Julianne Moore, Michael Caine

Résumé :
En 2027, la mort d'un enfant de 18 ans mets les anglais en émoi. En effet, il était le plus jeune enfant sur terre car depuis presque 20 ans, la population mondiale est stérile. L’Angleterre est devenue une dictature qui refoule et parque ses étrangers et ses réfugiés.  C'est dans ce contexte que Theo, un homme plutôt tranquille, se retrouve à aider son ancienne compagne, Julian, et à l'aider à faire partir une jeune réfugiée. Or il s'avère que Kee est enceinte et il doit tout faire pour que cet enfant puisse naître libre...

Mon avis :
Cela fait longtemps que j'ai ce film en stock et j'ai toujours eu très envie de le regarder mais jamais le temps ! C'est enfin chose faite et c'est très bien car j'ai beaucoup aimé !

Novembre 2027, le monde est sous le choc, le plus jeune enfant sur Terre, "Baby Diego", agé de 18 ans et 4 mois vient de mourir poignardé. Depuis bientôt 20 ans, les femmes sont stériles et plus aucun enfant ne nait. L'Angleterre est devenue une sorte de dictature qui parque ses réfugiés clandestins et vit dans la crainte du terrorisme. C'est dans ce contexte que Theo est amené à revoir Julian, son ancienne compagne, devenue chef d'un groupe terroriste. Elle lui demande d'emmener une jeune réfugiée, Kee, sur un bateau. Contrait et forcé et en souvenir du douloureux passé qui les unit, Theo accepte. Sa mission prend une autre dimension lorsqu'il s'avère que Kee est enceinte et que son bébé peut devenir l'enjeu et la proie de nombreuses factions. C'est au péril de sa vie et pour protéger le bébé à tout prix que Theo doit mener Kee vers la liberté...

Voilà un excellent film d'anticipation que j'ai beaucoup aimé. L'histoire est bien, prenante, il y a beaucoup d''action, de l'émotion aussi et ça reste assez classique pour qu'on ne soit pas trop perdus.

C'est vrai qu'au début, j'étais un peu perdue sur ce qu'il se passait dans cette Angleterre, l'histoire des réfugiés, ce qu'était vraiment Theo mais finalement, tout s'éclaire peu à peu et on entre vite dans l'histoire.

C'est vraiment un monde apocalyptique que nous offre Alfonso Cuarón où tout est triste et sombre. Pas tellement différent dans les grandes lignes de notre monde actuel mais on sent le désespoir des gens, le poids sur leurs épaules.

C'est mon homme qui me l'a fait remarquer mais ce film a un côté très BD. On se croirait parfois dans un livre d'Enki Bilal. Il fait également penser à un jeu vidéo.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Theo joué par Clive Owen. Déjà, c'est un acteur que j'aime beaucoup et dans ce film, il a une sorte de force tranquille et détachée qui lui va à merveille. Il convient tout à fait à ce personnage.

Je suis également fan de Julianne Moore qui a un rôle assez surprenant, j'ai trouvé.

Je n'avais pas reconnu Michael Caine dans le rôle de Jasper, une sorte de vieux John Lennon, vivant en ermite avec sa femme malade et croyant à la théorie du complot. Si j'ai bien compris, il a plus ou moins élevé Theo. J'ai beaucoup aimé le personnage, assez marrant, très lucide et philosophe.

Le personnage de Kee est un personnage assez touchant.

C'est donc filmé par Alfonso Cuarón qui est un cinéaste mexicain qui avait mis en scène Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban qui était déjà assez sombre. Dans Les fils de l'homme, c'est filmé avec des couleurs gris-bleutés propre au genre et qu'on retrouve dans d'autres films.

En conclusion, même si je n'ai pas grand chose d'autre à dire sur le film, je l'ai beaucoup aimé et si vous aimez les films d'anticipation, vous devez le voir. Et si vous voulez savoir si Kee et son bébé arriveront à être sauvés, regardez-le !

Note :



Vu en version originale sous-titrée

Ce film fait partie du Mini Challenge Science-fiction de Seriebox
2/4

Il faut aussi partie du Mini Challenge Thriller
3/4