Résumé :
Guy de Timée, écrivain à succès, a quitté lâchement sa famille pour se réfugier dans une maison de passe et retrouver des idées de romans. Alors que l'exposition universelle bat son plein en cette année 1900, de mystérieux crimes odieux sont commis et Guy se lance sur la piste du tueur en compagnie de Faustine, une courtisane, et de Martial, un policier....
Mon avis :
En juin dernier, j'avais renoué avec Maxime Chattam avec La conjuration primitive, thriller bien ficelée, sanglant et haletant. Léviatemps faisant aussi partie d'un des Baby Challenges Livraddict, je n'ai pas attendu bien longtemps pour retrouver l'auteur et je dois dire que j'ai bien apprécié ce roman policier historique même s'il est moins percutant que ma précédente lecture.
Paris, année 1900, l'Exposition universelle vient d'ouvrir ses portes et bat son plein. C'est dans cette effervescence que plusieurs meurtres particulièrement horribles sont commis. Guy de Timée, écrivain en mal d'inspiration va mener l'enquête en compagnie de Faustine une jolie courtisane vivant dans la maison close où il a trouvé refuge après avoir quitté sa famille et de Martial un jeune policier. Entre ésotérisme et science, dans les ruelles mal famées de Paris, ses pas vont le mener sur la piste d'un tueur particulièrement retors...
La conjuration primitive était bien ancré dans notre époque, violente et anxiogène bien souvent (en particulier en ce moment...), avec des tueurs particulièrement ingénieux et pervers, et le livre m'avait vraiment plu tant il était efficace et haletant. Avec Léviatemps, c'est un tout autre contexte (heureusement car ça empêche l'auteur de se répéter), puisqu'on est à l'époque charnière où les progrès scientifiques et industriels sont exponentiels alors que la société garde encore son cachet très XVIII - XIXe siècle :) Cela rappelle les feuilletons qu'on pouvaient lire à cette époque, en plus gore et terrifiant.
Car si Chattam a placé son histoire il y a plus de 100 ans, ce n'est pas pour cela que les meurtres sont plus soft et les enquêtes une promenade de santé. Non, le ou les tueurs sont retors, pervers et rivalisent d’ingéniosité pour mener à bien leur sale besogne. Et sale, la besogne l'est car il faut avoir l'estomac bien accroché devant certaines scènes. Et ce que j'apprécie avec l'auteur c'est qu'on ne devine pas le coupable dès le début. J'avoue ne rien avoir deviné même si rétrospectivement - spoilers - j'aurais pu deviner rien qu'avec le titre -
En tout cas, avec Léviatemps, Chattam nous balade des bas-fonds, très sordides, de Paris aux pavillons de l'Exposition Universelle, des cercles ésotériques mystérieux aux maisons closes chics. C'est une faune en tous genres qui se dévoilent ici et cela m'a beaucoup plu. Pourtant, j'ai trouvé le roman un peu moins percutant que La conjuration primitive, peut-être à cause de quelques longueurs, notamment des passages sur la graphologie qui ont failli m'endormir. Mais dans l'ensemble, son intrigue est bien ficelée et très intéressante.
Avec ce livre, l'auteur nous propose une myriade de personnages, intéressants et certains avec un sacré bagage. Si j'ai beaucoup aimé Faustine la belle courtisane, ses fêlures, sa pugnacité et le fait qu'elle amène une touche féminine à l'histoire, ainsi que Martial, le gentil flic, il n'en a pas été de même pour Guy de Timée. J'ai eu beaucoup de mal à l'apprécier, à cause de sa veulerie et son comportement un peu hautain. Ce n'est pas un personnage auquel on peu s'attacher vraiment mais il est intéressant.
Le style de l'auteur est très bien, ses descriptions des meurtres sont toujours aussi gore et "réalistes", disons qu'on les visualise très bien... À la façon dont il écrit, outre les meurtres, on a vraiment l'impression d'être plongés en 1900.
En conclusion, un thriller efficace et bien ficelé, peut-être un peu en-dessous de La conjuration primitive mais dont j'ai aimé le contexte, ce Paris de l'année 1900 et l'intrigue, assez retorse. Et si vous voulez savoir pourquoi le livre porte le titre de Léviatemps et qui est derrière les meurtres horribles qui jalonnent les pavés de Paris, lisez-le. Quant à moi, je pense que je lirai la suite, Le requiem des abysses où l'on retrouve Guy et Faustine.
Note :
La conjuration primitive était bien ancré dans notre époque, violente et anxiogène bien souvent (en particulier en ce moment...), avec des tueurs particulièrement ingénieux et pervers, et le livre m'avait vraiment plu tant il était efficace et haletant. Avec Léviatemps, c'est un tout autre contexte (heureusement car ça empêche l'auteur de se répéter), puisqu'on est à l'époque charnière où les progrès scientifiques et industriels sont exponentiels alors que la société garde encore son cachet très XVIII - XIXe siècle :) Cela rappelle les feuilletons qu'on pouvaient lire à cette époque, en plus gore et terrifiant.
Car si Chattam a placé son histoire il y a plus de 100 ans, ce n'est pas pour cela que les meurtres sont plus soft et les enquêtes une promenade de santé. Non, le ou les tueurs sont retors, pervers et rivalisent d’ingéniosité pour mener à bien leur sale besogne. Et sale, la besogne l'est car il faut avoir l'estomac bien accroché devant certaines scènes. Et ce que j'apprécie avec l'auteur c'est qu'on ne devine pas le coupable dès le début. J'avoue ne rien avoir deviné même si rétrospectivement - spoilers - j'aurais pu deviner rien qu'avec le titre -
En tout cas, avec Léviatemps, Chattam nous balade des bas-fonds, très sordides, de Paris aux pavillons de l'Exposition Universelle, des cercles ésotériques mystérieux aux maisons closes chics. C'est une faune en tous genres qui se dévoilent ici et cela m'a beaucoup plu. Pourtant, j'ai trouvé le roman un peu moins percutant que La conjuration primitive, peut-être à cause de quelques longueurs, notamment des passages sur la graphologie qui ont failli m'endormir. Mais dans l'ensemble, son intrigue est bien ficelée et très intéressante.
Avec ce livre, l'auteur nous propose une myriade de personnages, intéressants et certains avec un sacré bagage. Si j'ai beaucoup aimé Faustine la belle courtisane, ses fêlures, sa pugnacité et le fait qu'elle amène une touche féminine à l'histoire, ainsi que Martial, le gentil flic, il n'en a pas été de même pour Guy de Timée. J'ai eu beaucoup de mal à l'apprécier, à cause de sa veulerie et son comportement un peu hautain. Ce n'est pas un personnage auquel on peu s'attacher vraiment mais il est intéressant.
Le style de l'auteur est très bien, ses descriptions des meurtres sont toujours aussi gore et "réalistes", disons qu'on les visualise très bien... À la façon dont il écrit, outre les meurtres, on a vraiment l'impression d'être plongés en 1900.
En conclusion, un thriller efficace et bien ficelé, peut-être un peu en-dessous de La conjuration primitive mais dont j'ai aimé le contexte, ce Paris de l'année 1900 et l'intrigue, assez retorse. Et si vous voulez savoir pourquoi le livre porte le titre de Léviatemps et qui est derrière les meurtres horribles qui jalonnent les pavés de Paris, lisez-le. Quant à moi, je pense que je lirai la suite, Le requiem des abysses où l'on retrouve Guy et Faustine.
Note :
Ce livre fait partie du Baby Challenge Thriller de Livraddict
7/20
(6 + 1 joker)
du Challenge Thriller et Polar repris cette année par Sharon,
5
et du Challenge Fantasy/Thrillers de Licorne
Session 1 : les Thrillers/policiers
2/2
2/12