28 octobre 2014

Le feu sacré de Katherine Neville

Titre original : The Fire

Résumé :
Alors que tout le monde pensait le Grand Jeu enterré depuis 30 ans avec les pièces du jeu de Montglane, voilà qu'il recommence et met la fille de Catherine Velis et Alexander Solarin au coeur de la tourmente...




Mon avis :
J'ai lu Le Huit il y a un sacré bout de temps, je dirai bien dix ans puisque la version poche est sortie en 2004. À l'époque, j'avais beaucoup aimé ce thriller ésotérique sur fond d'échecs et d'histoire d'amour. Puis j'ai lu un autre livre de l'auteur (Je ne sais plus si c'est Le cercle magique ou Un risque calculé :/) qui m'avait moins emballée. Quand la suite du Huit, Le feu sacré donc, est sorti en poche en 2010, je me suis empressée de l'acheter mais à l'époque, je n'étais plus dans le trip de ce genre de thriller et il est resté dormir dans ma Pal. Cette année, j'ai décidé de l'en sortir et je dois dire que ce beau pavé de 650 pages (le premier en faisait environ 900 tout de même...) m'a moyennement convaincue...

Vingt-ans après que ses parents ont enterré les pièces du Jeu de Montglane, la jeune Alexandra Solarin, jeune prodige des échecs, se rend à un tournoi en Russie avec son père. Ce dernier découvre ébahi un des pièces du jeu et est tué peu après. Dix ans après, Alexandra a abandonné les échecs mais sa mère, Catherine, la réunit avec d'autres protagonistes. Apparemment le Grand Jeu a recommencé...

Avec toutes ces années écoulées depuis ma lecture du Huit, il va sans dire que mes souvenirs étaient plutôt flous, voire inexistants pour pas mal de choses. Je me rappelais de ce Jeu de Montglane, les personnages principaux mais c'était à peu près tout. Mais cela ne m'a pas trop gênée pour aborder Le feu sacré. Surtout parce que c'est une nouvelle histoire même si on en reprend la même trame et certains personnages du précédent volume (que j'avais d'ailleurs totalement oubliés).

Ma lecture a été decrescendo. Au début, j'ai trouvé que ça partait très bien, c'était intrigant, assez haletant même. Au milieu, j'ai pensé qu'il ne s'était pas passé grand chose depuis le début. À la fin, j'ai levé les yeux au ciel.

J'avoue en fait ne pas avoir compris l'intérêt de la chose. Tout les personnages disent "oh la la, le Grand Jeu a repris" "oh la la c'est la Reine Noire, c'est la Reine Blanche" "Oh mon dieu, mon dieu, ces gens-là sont méchants, des vrais tueurs" mais je n'ai jamais vraiment eu l'impression d'un énorme danger. En fait, ça s'agite beaucoup pour pas grand chose à mon avis. Et l'auteur ne nous aide pas trop, déroulant une intrigue complexe, qui aurait pu être bien, mais noyant le tout avec des termes un peu abscons pour moi. Je n'y connais pas grand chose en échecs, j'y ai joué quand j'étais jeune mais c'était il y a longtemps, mais je n'avais pas eu cette impression de patauger quand j'avais lu Le Huit. Les thrillers ésotériques c'est bien mais il faut que ce soit accessible à tous ! :)

Ce qui est marrant c'est que l'héroïne reconnaît elle-même que c'est parfois un fatras incompréhensible : "Inutile de le dire, j'avais quelques problèmes pour m'y reconnaître dans les détritus mythologiques qui semblait encombrer ce scénario". Merci Alexandra de dire tout haut ce que l'ont pense tous ! :D

Ceci dit, on ne s'ennuie pas un seul instant. Ça bouge pas mal, il y a des rebondissements, des révélations (même si on dirait parfois qu'elles sortent de nulle part), de quoi tenir le lecteur en haleine pendant tout le livre. Comme pour le premier, il y a deux histoires, une se passant à notre époque (2003 en l'occurrence) et l'une se passant en 1822-23. On se demande évidemment pendant un bon moment quelles sont les ramifications entre les deux. J'ai trouvé la partie du passé assez intéressante mais un peu longuette parfois. Et que vient faire ici Lord Byron ?

Ajoutez à cela que l'auteur nous balance une histoire d'amour absolument pas crédible car beaucoup trop rapide. Alexandra et Vartan, son opposant aux échecs quand elle était jeune, passent une bonne partie du livre soit à ne pas être ensemble, soit à s'ignorer (enfin pour elle) et pouf tout à coup, ils s'aiment et pour la vie ! O-kay.... Même si ça sert la morale de l'histoire, l'amour plus fort que le pouvoir, je n'ai pas été convaincue du tout par cela.

Cependant, j'ai bien aimé Alexandra, aussi perdue que nous pendant un bon moment comme je l'ai dit, mais courageuse, entreprenante et sympathique. La digne fille de son père et sa mère, les héros du Huit.

Quant aux autres personnages, peu m'ont franchement marquée. J'ai beaucoup aimé la meilleure amie d'Alex, Key, aventureuse et toujours un bon mot ou un proverbe à la bouche. Il y a aussi quelques personnages emblématiques du premier tome comme Lily Rad ou Ladislaus Nim, l'oncle d'Alex et parmi les nouveaux, le patron basque haut en couleurs d'Alex.

Le style de l'auteur est agréable à lire quand elle se cantonne à son histoire, moins quand ça devient un imbroglio fumeux. Mais bon le livre se lit très vite malgré ses 650 pages.

En conclusion, un roman que j'ai trouvé assez moyen, assez sympa à lire par certains côtés, haletant même mais dont le mystère est trop complexe et brouillon pour être franchement intéressant. En tout cas, si vous voulez savoir si le Grand Jeu a vraiment recommencé et qui est la Reine Blanche, la Reine Noire, le Roi Blanc, le Roi Noir, bon je m'arrête là car apparemment les personnages le sont tous à un moment donné ou alors je n'ai rien compris, lisez-le ! :)

Note :



Le livre fait partie du Challenge ABC 2014 de Nanet
23/26

Et du Challenge Thrillers et Polars 2014-2015 de Liliba
qui a passé le flambeau à Canel 
3/8

27 octobre 2014

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (184)


Bonjour ! Nous nous retrouvons pour mon 184e C'est lundi, rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'avais commencé The Outlaw Demon Wails, le tome 6 de Rachel Morgan de Kim Harrison et je suis toujours dedans !

- Aujourd'hui, je lis donc toujours The Outlaw Demon Wails. J'en suis à 60 %, c'est très sympa à lire, pas extraordinaire non plus. Je pensais que je le lirais plus vite que ça...

- Cette semaine, je vais déjà finir mon Rachel Morgan puis je suivrai le même programme que dans mon dernier C'est lundi, à savoir une lecture courte, je ne sais pas encore laquelle, puis La dernière valse de Mathilda de Tamara McKinley.

Bonne semaine à tous !

24 octobre 2014

Un été chez ma grand-mère, Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 3 d'India Desjardins

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
À l'approche de la fin de l'année scolaire, Aurélie a décidé de devenir zen et de s'aider du chocolat pour y parvenir. Pas question que la rupture avec Nicolas la tracasse, que le nouveau petit-ami de sa mère, qu'elle trouve diabolique, détruise sa famille, que ses cours l'empêche de dormir et que le mois de vacances qu'elle va passer à la campagne chez sa grand-mère soit autre chose que d'un ennui abyssal...

Mon avis :
Le temps passe vite, cela fait déjà 18 mois que j'ai lu le tome 2 d'Aurélie Laflamme ! Je pensais que cela faisait beaucoup moins longtemps. En tout cas, j'ai été contente de retrouver la jeune adolescente québecoise, dans ce tome 3 qui est dans la lignée des précédents, sympa et frais.

Son ex, les cours,  le petit ami de sa mère qui ne peut être que diabolique, voilà les préoccupations d'Aurélie en cette fin d'année scolaire. Mais à l'approche de ses quinze ans, elle a décidé de prendre tout avec plus de maturité, aidée en cela par une consommation excessive de chocolat. Et ce malgré les vacances qu'elle doit passer chez sa grand-mère à la campagne et qui ne s'annoncent pas folichonnes...

L'auteur reprend avec ce tome 3 le schéma des deux premiers tomes, c'est à dire qu'il s'écoule sur 4 mois de mai à août, et boucle donc l'année scolaire, entamée dans le premier tome, une année scolaire qui aura donc été chaotique pour la jeune fille (elle a vu ses notes baisser, sa maman reprendre goût à la vie avec une autre homme que son père après 5 ans de veuvage et elle-même connaître les affres du premier amour) alors qu'elle est en pleine crise d'adolescence.

Car sous des dehors humoristiques, c'est bien cela dont il s'agit, l'histoire d'une jeune ado qui change, s'affranchit de sa maman tout en souhaitant que cette dernière soit toujours présente et à sa dévotion.  C'est un livre qui parle aussi bien aux jeunes filles qui connaissent le même bouleversement et peuvent y voir comme un miroir à leurs propres problèmes et questions, qu'à celles qui ont quelques années de plus et s'y reconnaîtront également ou encore aux mamans qui ont des filles ! ;) Punaise, parfois j'ai vraiment cru revoir ma fille il y a 5-6 ans ! :D

L'été chez la grand-mère du titre n'intervient qu'au milieu du livre et change agréablement. Aurélie est obligée de sortir de son petit cocon confortable et de s'intéresser à autre chose que son ex, les sorties et les tests dans les magazines. :) Quand elle rechigne à aller chez mamie, comme je la comprends ! À son âge, aller passer des vacances chez ma grand-mère était un peu une purge alors que je ne rêvais que de rester dans ma chambre à lire ! Je trouve qu'Aurélie est presque plus accommodante de ce côté-là ! :)

Aurélie Laflamme est vraiment l'ado dans toute sa splendeur, tour à tour, charmante, fraîche, attachante, amusante ET pénible ! :) J'avoue parfois que ses excitations, sa propension à monter dans les tours que ce soit quand elle est gaie ou triste, à s'emballer pour un rien m'a parfois agacée et fatiguée ! Mais la fin montre que la jeune fille a effectivement muri et est prête à affronter une nouvelle année et de nouveaux défis.

J'ai beaucoup aimé la grand-mère, finalement pas si barbante que cela et plutôt sympa et amusante.  J'ai beaucoup aimé la relation qu'Aurélie établit avec elle.

Sinon on retrouve la meilleure amie, Kat, dont je n'ai pas grand chose à dire, Tommy, le copain-voisin, la maman un peu dépassée par sa fille, Sybil la minette adorable, et de nouvelles têtes.

Ce que j'aime dans les Aurélie Laflamme, ce sont les livres objets, ici la couverture est bleue avec des motifs sympas en relief et j'aime surtout les petits résumés à chaque début de mois, en dessins amusants et onomatopées. J'ai déjà dit que l'auteur arrivait super bien à se mettre dans la peau d'une adolescente et c'est ici encore le cas, on croirait vraiment que c'est écrit par une jeune fille de 15 ans et le style rend le livre super réaliste. Et puis malgré les "malheurs" d'Aurélie on rit beaucoup.

En conclusion, un 3e tome dans la lignée des deux premiers, sympa, amusant et frais et une ado dans toute sa splendeur qu'on a envie tout à tour de câliner et de baffer ! :) Et si vous voulez savoir comment se passera l'été d'Aurélie chez sa grand-mère et quels sont les bouleversements qui vont arriver à la rentrée, lisez-le. Quant à moi, je lirai sans problème la suite.

Note :



Ce livre fait partie du Baby Challenge Chick-lit de Livraddict
11/20
(9+2 jokers)

Il fait également partie
du nouveau Challenge Jeunesse/Young Adult de Muti et Kalea 
1/10

C'est aussi le livre que j'ai choisi pour le challenge d'Iluze Un genre par mois
Ce mois-ci : Jeunesse/Youg Adult
10/12

21 octobre 2014

Gravity d'Alfonso Cuarón

avec Sandra Bullock, George Clooney

Résumé :
À la suite d'un incident, la scientifique Ryan Stone, dont c'est la première mission dans l'espace, et le chevronné Matt Kowalski voient leur navette pulvérisée et sans moyen de contacter la Terre. Alors que leurs réserves d'oxygène s'épuisent arriveront-ils à regagner la terre ferme ?




Mon avis :
Quand ce film est sorti à l'automne 2013, j'ai eu très envie de le voir, d'autant plus qu'il était encore diffusé dans les salles quand j'étais en France fin novembre. Mais le manque de temps a fait que je l'ai loupé et la chronique de Cajou n'avait rien fait pour en faire une priorité à l'époque. Et puis il a fait partie d'un des Mini Challenges Seriebox et je me suis dit pourquoi pas. Je l'ai acheté en DVD et attendu le bon moment pour le regarder (entendez être dans ma maison en France où j'ai un beau home cinema avec un écran qui prend tout un mur), ce que j'ai fait cet été. Et j'avoue avoir passé un très bon moment avec ce film qui vaut plus pour son côté visuel que son histoire...

Ryan Stone est une scientifique dont c'est la première mission dans l'espace qu'elle effectue en compagnie de deux astronautes dont le le chevronné Matt Kowalski. Lors d'une sortie, tout tourne mal et elle se retrouve seule dans l'espace avec Kowalski pour toute compagnie et sans contact avec la Terre. Alors que les événements vont de Charybde en Scylla, et que leurs réserves d'oxygène se réduit de plus en plus, ils cherchent le moyen de regagner la terre...

Disons-le tout de suite, l'histoire est très rocambolesque et certains passages à la limite du risible. Je ne sais pas comment ça se passerait en vrai mais j'espère par exemple que la Station Spatiale Internationale est un peu plus solide que celle du film sinon on est mal ! Et il faudra m'expliquer l'histoire avec les Chinois car je n'ai pas tout compris ! Bon à ma décharge, j'ai regardé le film en VO sans sous-titres (ceux de ma version DVD, achetée chez moi à Tunis, étaient mal configurés avec plein de symboles bizarres, d'un autre côté à 2.25€ le DVD faut pas en demander trop...) Je croyais que des Chinois étaient dans une capsule plus loin mais apparemment non... 

 Bref, Ryan Stone, tel l'E.T moyen, veut téléphoner maison ou du moins rentrer à la maison. Mais dans l'espace où personne ne vous entend crier (ouais, je mélange les références des films de SF cultes aujourd'hui), pas évident évident ! Donc la pauvrette, après avoir tournoyé un bon moment sur elle-même (évitez de regarder le film après avoir mangé, ses tournoiements m'ont donné mal au coeur, j'ai failli rendre mon dîner !) va tenter de trouver un moyen de transport qui 1) soit à portée de mains et 2) ne soit pas détruit par des météorites dès que vous vous en approchez. Parce que oui, dans l'immensité orbitale, apparemment, les capsules ou les modules pour rentrer sur Terre, ça pullule (comme les pluies de météorites). À croire qu'il suffit d'appeler Allo Taxi Spatial ! :) Bon j'exagère mais à peine.

Si l'histoire est rocambolesque, le film est quand même super bien fichu et j'avoue ne pas avoir vu passer les 1h30 de film. C'est une très bonne durée d'ailleurs, ni trop courte, ni trop longue, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Ce huis-clos dans l'espace est plutôt oppressant, je regrette finalement de ne pas l'avoir vu au ciné et en 3D. Je ne suis pas super fan de ce format généralement (à part pour Avatar) mais là, je pense que la 3D prend tout son sens. Alfonso Cuarón, réalisateur des Fils de l'homme (excellent film) et du 3e Harry Potter (le meilleur à mon avis), prouve qu'il est un excellent faiseur d'images. Visuellement c'est parfait, c'est hyper réaliste, on est parfois en apnée comme si on manquait d'oxygène également et je n'ai vraiment rien à redire sur ce côté-là de la réalisation qui fait toute la beauté du film.

Sandra Bullock s'en sort de façon tout à fait honorable. De là à la nominer pour les Oscars... Il n'y a qu'à Hollywood qu'on adore mettre en avant ce genre de prestation. Car franchement, je ne vois pas ce que son jeu a d'extraordinaire dans ce film. On peut être touchés par le personnage, sa détresse et sa détermination mais de là à dire que son jeu équivaut à une Meryl Streep ou une Judy Dench (et c'est Cate Blanchett qui a eu la statuette) il y a un énorme pas. Mais il faut reconnaître qu'elle porte pratiquement tout le film sur ses épaules donc ce n'est pas à négliger.

Si vous comptiez sur ce film pour vous régaler de George "what else" Clooney, ben c'est raté ! Car il a un rôle très très secondaire, on peut même dire qu'on le voit à peine. Mais ces quelques minutes suffisent à voir un personnage sympa, un peu hâbleur mais amusant.

Je ne reviens pas sur la réalisation car j'en ai déjà parlé.

En conclusion, un film qui m'a (étonnamment, parce que je ne m'y attendais pas) beaucoup plu, surtout pour son ambiance et son côté visuel qui vous plonge vraiment en immersion dans l'espace plus que pour l'histoire qui est assez rocambolesque (et la fin est assez moyenne). En tout cas, si vous voulez savoir comment Ryan Stone pratiquement perdue dans l'espace va pouvoir rentrer sur Terre et si elle y arrivera, regardez-le.

Note :



Vu en version originale sans sous-titres

Ce film fait partie du Ciné Challenge 2014 de Seriebox
4/12
82/100

du Mini Challenge Science-fiction
4/5
46/50


et du Film de la semaine de Benji
26/52


20 octobre 2014

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (183)

Bonjour bonjour, les amis du lundi ! La semaine dernière je n'ai pas fait de C'est lundi car j'étais partie une bonne partie de la semaine mais me revoici aujourd'hui pour ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.
 
- Ces deux dernières semaines, j'ai fini Un été chez ma grand-mère, le tome 6 du Journal d'Aurélie Laflamme d'India Desjardins, une lecture bien sympathique, puis j'ai lu Le feu sacré de Katherine Neville, un livre assez moyen et bien en-dessous du Huit dont Le feu était la suite. Puis j'ai lu, en VO, Bird Box de Josh Malerman, une très bonne lecture bien angoissante, ainsi que Visa pour Shanghai, une enquête de l'inspecteur Chen, de Qiu Xialong que j'ai énormément aimé. Et hier soir, j'ai commencé The Outlaw Demon Wails, le tome 6 de Rachel Morgan de Kim Harrison.

- Aujourd'hui, je lis donc The Outlaw Demon Wails que j'ai juste commencé mais je suis contente de retrouver Rachel et Jenks !

- Cette semaine, je vais donc lire ce tome 6 de Rachel Morgan et ensuite, je ne sais pas trop, peut-être La dernière valse de Mathilda de Tamara McKinley mais je risque de lire un livre court avant car Le Rachel Morgan et La dernière valse étant deux beaux pavés, je vais peut-être souffler un peu entre les deux ! :)

Bonne semaine !

13 octobre 2014

Cher Boro, Les aventures de Boro, reporter photographe, tome 6 de Dan Franck et Jean Vautrin

Résumé :
Blémia Borowicz, reporter au grand coeur, est parachuté d'Angleterre dans le Sud de la France. Sa mission, surveiller les projets des Allemands, prendre des photos, rendre compte à la Résistance. C'est avec ses amis hongrois et la plupart de ses anciennes connaissances et en compagnie d'une jolie opératrice radio qu'il va s'acquitter de sa mission dans un climat de plus en plus dangereux...



Mon avis :
Si vous vous étonnez de voir une chronique d'un tome 6 alors que vous n'avez jamais vu les 5 précédentes, sachez que c'est normal ! :) Boro et moi c'est une vieille histoire d'amour que le temps a un peu distendue...  J'ai commencé à lire ses aventures à la sortie du premier tome La dame de Berlin en 1987, puis au rythme des parutions tous les 3-4 ans. Puis ce Cher Boro est sorti en 2005, j'ai dû l'avoir pour mon anniversaire en suivant (donc en 2006) et il est resté dormir dans ma Pal depuis ! Comme d'autres livres achetés à ce moment-là que je lirai sûrement un jour... Bref, à cette époque, je suis passée à autre chose et je l'ai un peu "oublié". Et puis cette année vous avez sans doute dû remarquer que j'ai fouillé dans ma vieille Pal pour le Challenge ABC et j'ai donc sorti ce Cher Boro. Retrouvailles fort sympathiques mais un peu en dents de scie... Évidemment au bout de 8-9 ans, pas facile de reprendre contact...

Petits spoilers sur les tomes précédents

Blémia Borowicz, dit Boro, jeune reporter d'origine hongroise équipé d'une canne suite à un accident étant adolescent, a assisté aux grands moments de l'histoire de ces 10 dernières années (1933 - 1943). Armé de son Leica offert par sa cousine Maryika dont il a toujours été amoureux, il a immortalisé une photo d'Hitler embrassant Eva Braun, en 1933 et assisté à la montée du Nazisme, déjoué les manoeuvres de la Cagoule, assisté à la guerre civile en Espagne, arrivant toujours à s'en sortir par une pirouette ou un coup de chance. Sa canne, dont il ne se sépare jamais suite à un accident étant jeune, et ses aventures lui ont valu l'amour de belles femmes, l'amitié indéfectible d'hommes de valeur et l'inimitié d'hommes puissants. Engagé dans la Résistance, il a réussi à gagner l'Angleterre.

Quand Cher Boro commence, notre reporter préféré s'apprête à être parachuté sur le Sud de la France pour y mener des missions de reconnaissance et d'intelligence. En compagnie d'une jeune opératrice radio au regard bleu-marine, il va s'acquitter de sa tâche, voyageant de Marseille à Paris, à Berlin ou encore les côtes normandes, retrouvant ses vieux amis de toujours et quelques femmes de sa vie mais devant faire preuve d'audace et d'ingéniosité pour échapper à ses ennemis de toujours qui souhaitent lui faire avaler son Leica et sa canne une bonne fois pour toute...

J'ai toujours beaucoup aimé Boro, j'adore le personnage, le côté roman feuilleton de ses histoires, l'humour, mais dans chaque tome, quelque chose m'a toujours retenue de vraiment adorer. Je ne me suis jamais vraiment ennuyée, non, sinon je n'aurais pas lu 5 tomes avant celui-ci, mais j'ai toujours trouvé certains passages historiques un peu longs. Et ici encore, même si c'est très intéressant, ça a été encore le cas. Je préfère de loin quand l'histoire se focalise sur Boro ou tout autre personnage.

Avec ce tome donc, les deux auteurs reprennent une recette qui a fait leur succès, mélanger la petite histoire et la Grande. Ici, la Grande c'est la Rafle du Vél d'Hiv, la rencontre avec Jean Moulin et son arrestation, la construction par les Allemands d'armes de destruction et bien d'autres choses encore. La petite ce sont les aventures de Boro, sa propension à se fourrer dans les ennuis et à s'en sortir d'une pirouette.

On ne peut nier que Franck & Vautrin ont effectué encore une fois un vrai travail de recherche et pour un peu, on s'y croirait dans cette France de 1943 occupée par les Allemands ! On a l'impression de prendre le maquis avec Boro, d'être suivi(e), comme lui, par des hommes de l'ombre, de devoir user de mille ruses pour ne pas se faire remarquer et échapper à leurs griffes.

Ce tome 6 est comme un best of de tous les tomes précédents. Comme je l'ai dit plus haut, c'est un peu la même recette qui est appliquée donc il n'y a pas grande originalité. C'est l'occasion de revenir sur des événements passés, de retrouver pratiquement tous les personnages emblématiques croisés depuis La dame de Berlin, un peu comme si c'était le tome final (même s'il y en a deux autres après). Personnellement, ça ne m'a pas trop dérangée car ayant lu le tome 5 il y a bien 10 ans, certains rappels ne m'ont pas fait de mal. Même si parfois, je me suis demandé qui était qui, où avait-on vu ce personnage, dans quelle situation, etc... Heureusement Wikipedia est aussi mon ami et m'a permis de me remettre plutôt bien dans le bain.

Boro,"Blémia pour le prénom, Borowicz pour le nom, Boro pour la signature", comme il aime se présenter, est le héros par excellence. On le compare parfois à Corto Maltese, autre aventurier bien connu. Beau comme tout, avec une petite claudication qui séduit et rassure les femmes, élégant, séducteur sans être goujat (il reste ami avec la plupart de ses conquêtes), aventureux et libre de ses opinions, un brin fantasque et l'humour et le compliment au bord des lèvres, on ne peut que l'aimer. J'ai beaucoup aimé le retrouver dans ses sixièmes aventures et voir qu'il était toujours égal à lui-même. En revanche, un truc m'a étonnée, il est dit ici qu'il a 30 ans, cela voudrait dire que dans La dame de Berlin il aurait eu 20 ans... Il ne me paraissait pas aussi jeune alors ou bien il était déjà très mature :)

J'ai beaucoup aimé retrouver certains personnages (que j'avais un peu oubliés à vrai dire) comme Scipion, l'ancien modèle pour artistes, chauffeur, d'origine africaine et maintenant garde du corps (et plus) d'une ancienne danseuse de chez Balanchine (chorégraphe célèbre) reconvertie en mère maquerelle. ou encore les deux compères (et photographes) hongrois de Boro, Béla Praskash et Pierre Pázmány, toujours dans les bons coups. Les vieux ennemis ne sont pas loin non plus comme Friedrich Von Riegenburg et son âme damnée Frau Spitz.

Une petite nouvelle fait son apparition, Bleu Marine, la petite opératrice radio qui va vivre quelques missions avec Boro. Pas grand chose à dire sur elle, elle est mignonnette comme la plupart des petites jeunes filles qui ont traversé la vie de Blémia.

L'écriture à quatre mains de Franck et Vautrin est agréable à lire, c'est très bien écrit mais j'ai quand même relevé quelques coquilles assez incompréhensibles dans ce genre de livre (comme ria pour rit - rire à la 3e personne du singulier au passé simple)... Les chapitres sont courts, le livre se lit assez vite malgré les petites longueurs dont j'ai parlé plus haut. Ah le gros plus, c'est quand même la couverture du dessinateur Enki Bilal qui a habillé tous les livres de cette série. Déjà, à l'origine, j'adore ses BDs et la couverture faite par lui était ce qui m'avait attiré quand j'ai découvert Boro avec La dame de Berlin.

En conclusion, malgré quelques réserves et sans doute un manque d'originalité, ce fut un réel plaisir de se replonger dans les aventures historiques de Blémia Borowicz dit Boro, de le suivre une fois de plus et après tant d'années au coeur de la grande Histoire. Et si vous voulez savoir si Boro arrivera à échapper à ses ennemis mortels et à mener à bien ses missions, lisez-le. Quant à moi, j'espère ne pas attendre 10 ans de plus pour lire ses deux dernières aventures.

Note :



Le livre fait partie du Challenge ABC 2014 de Nanet
22/26

11 octobre 2014

Nos étoiles contraires de Josh Boone

Titre original : The Fault in Our Stars
avec Shailene Woodley, Ansel Elgort, Laura Dern, William Dafoe, Sam Trammell

Résumé :
Hazel et Augustus, deux ados atteints d'un cancer, se rencontrent par l'intermédiaire d'un groupe de soutien, s'apprivoisent et entendent bien profiter de la vie malgré la précarité de leur santé...



Mon avis :
Il y a un peu plus d'un an, j'avais lu (et chroniqué) le roman de John Green qui m'avait beaucoup plu sans être le coup de coeur que beaucoup avait eu. Quand j'ai appris qu'un film allait être tiré de ce roman, il va sans dire que j'ai eu très envie de le voir et j'ai eu la chance qu'il sorte en France alors que j'y étais encore en vacances. Et j'ai trouvé cette adaptation très fidèle au livre et réussie.

Hazel est une jeune fille de 16 ans atteinte d'un cancer l'obligeant à vivre en permanence avec une bouteille d'oxygène et sachant que son état, malgré les traitements, peut empirer d'un jour à l'autre. Voulant la voir sortir de son marasme, sa mère lui suggère d'aller à un groupe de soutien. Hazel s'y rend à reculons mais y rencontre Augustus, un jeune homme en rémission, qui va lui démontrer avec humour et patience que la vie, même précaire vaut d'être mordue à pleines dents...

Mon avis risque d'être assez court car c'est difficile de faire la chronique d'une histoire dont on a déjà longuement parlé par ailleurs.

Comme je l'ai dit en préambule, j'ai trouvé cette adaptation très réussie, le film réussissant à garder l'esprit du livre, étant émouvant sans tomber dans le pathos. L'histoire qui prend vie sous nos yeux est toujours aussi touchante, avec un humour bien présent et si on se dit, au début, qu'on ne pleurera pas, je défie quiconque de garder l'oeil sec à la fin... Je dois dire que j'ai essayé de ne pas pleurer mais ça a été peine perdue tant j'étais touchée, une fois de plus, par la dernière partie du film...

Le film n'édulcore pas les réalités de la vie tout en étant assez optimiste, comme l'était le livre. La maladie, ce sont des hauts et des bas, des joies et des tristesses et il vaut mieux prendre la vie avec humour et détachement, en profiter le plus possible car comme disait ma belle-mère "si ça se trouve, demain on sera tous morts" (oui elle disait ça !) et dans le cas d'Augustus et d'Hazel, cette maxime prend tout son sens car effectivement, à tout moment, ils peuvent mourir et Hazel, vu la gravité de son état, plus qu'Augustus. Le film retranscrit très bien cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête de nos deux ados...

Je ne me rappelle plus trop comment c'était dans le roman mais la romance entre le deux jeunes gens est pas mal mise en avant, mais cela ne m'a pas dérangée du tout car j'ai trouvé que c'était beau et touchant et très réaliste.

J'ai peut-être moins accroché à la partie à Amsterdam mais il me semble que c'était pareil dans le livre.

Les deux acteurs choisis pour jouer Hazel et Augustus sont très bien. Je n'ai pas vu le film Divergente (dans lequel ils jouent également, mais le frère et la soeur) donc je n'étais pas parasitée par le fait de les avoir déjà vus quelques mois auparavant (cela me fera peut-être bizarre lorsque je verrai ce film :)).

Shailene Woodley joue donc une Hazel réaliste quant à sa condition mais sensible et touchante. J'ai beaucoup aimé l'actrice et son personnage.

Ansel Elgort, lui, correspond bien à l'idée que je me faisais d'Augustus, un garçon charmant, plein d'humour et sensible également.

J'ai beaucoup aimé Laura Dern dans le personnage de la mère d'Hazel. Ce personnage me touche énormément car je l'avais dit pour la chronique du livre, j'ai également des grands enfants, et je ressens beaucoup d'empathie envers cette maman qui essaie de faire mener une vie normale à sa fille tout en étant très inquiète pour elle et la protégeant.

À noter dans le rôle du père d'Hazel, Sam Trammell qui jouait Sam Merlotte dans True Blood.

Le personnage de Van Houten m'a autant dégoutée que dans le livre. Quel mufle ce type ! Par contre, il faudrait que je relise les passages du roman mais j'avais l'impression que c'était un gros type alors qu'il est joué par Willem Dafoe qui est tout mince (et qui joue très bien le type désabusé et pas sympa).

Pas grand chose à dire sur la réalisation qui est correcte, c'est bien filmé, pas ennuyeux. C'est le 2e film de Josh Boone que je ne connaissais pas.

En conclusion, pas grand chose de plus à dire sur ce joli film qui est une très bonne adaptation du roman éponyme de John Green et qui plaira je pense à ceux qui ont lu le livre. Quant à ceux qui ne l'ont pas lu et qui souhaitent voir le film, vous découvrirez une belle histoire émouvante mais pas pesante, des personnages d'ados attachants et je vous conseille de le regarder.

Note :



Vu en version originale sous-titrée

Ce film fait partie du Film de la semaine de Benji
26/52

06 octobre 2014

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (182)

Je ne sais pas pour vous mais je trouve que les semaines passent vraiment vite, je m'en rends compte quand je dois refaire un nouveau C'est lundi. Bref, en ce premier lundi d'octobre je vous retrouve une pour ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- Le semaine dernière, j'ai terminé in extremis (pour faire ma chronique avant le 30 à minuit pour le Challenge Read in English 2013-2014) The Pirate Kings, (Les Seigneurs des mers), le tome 7 de Rime Riders d'Alex Scarrow. Un tome qui m'a beaucoup plu mais un tantinet moins que les précédents.  Ensuite, j'avais dit que je lirai soit Cher Boro, le tome 6 des Aventures de Boro, reporter photographe de Franck et Vautrin, soit Le feu sacré de Katherine Neville et mon choix s'est porté sur Cher Boro. Que j'ai fini samedi soir et que j'ai trouvé plutôt bien. J'étais contente de retrouver le personnage de Blémia Borowicz mais comme les précédents tomes, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs. Puis j'ai commencé Un été chez ma grand-mère, le tome 3 du journal d'Aurélie Laflamme d'India Desjardins.

- Aujourd'hui, je lis donc Un été chez ma grand-mère, j'en suis à plus de la moitié et c'est un tome sympa dans la lignée des deux précédents, même si Aurélie me fatigue un peu parfois.

- Cette semaine, je vais d'abord finir Un été chez ma mère (sûrement ce soir ou demain) puis je lirai donc Le feu sacré de Katherine Neville. Après on verra mais comme il est épais, je pense qu'il me tiendra jusqu'à lundi prochain !

Bonne semaine et à lundi prochain !

01 octobre 2014

Challenge Littérature Jeunesse/Young adult - 4e année


Le Challenge Jeunesse/Young Adult revient pour une quatrième année et il est toujours proposé par Mutinelle et Kalea. Comme les années précédentes, il s'agit de lire des livres jeunesse et young adult. Il se déroule du 1er octobre 2014 au 30 septembre 2015.

Il existe plusieurs catégories suivant le nombre de livres que chacun voudra ou pourra lire . Il est bien sûr possible de changer de catégorie en cours d'année.

• Catégorie 1 : Aux frontières du rêve => Au moins 10 ouvrages
• Catégorie 2 : Badine avec les royaumes de l’enfance => Au moins 20 ouvrages
• Catégorie 3 : À pieds joints dans la marelle => Au moins 35 ouvrages
• Catégorie 4 : A su garder son cœur de mioche => Au moins 50 ouvrages
• Catégorie 5 : Peter Pan dans l’âme => Au moins 65 ouvrages
• Catégorie 6 : Au pays des mille et un livres => Au moins 80 ouvrages
• Catégorie 7 : Vit dans un conte de fées => 100 et plus (pour les livrovores)

Pour ma part, je vais descendre d'une catégorie et prendre la première, Aux frontières du rêve, avec 10 livres à lire. En effet, pour l'édition 2013-2014, je ne suis pas parvenue à lire les 20 ouvrages de la catégorie 2, je me suis arrêtée à 16. Donc je préfère jouer la prudence.

Les inscriptions sont possibles les trois premiers mois à savoir du 1er octobre au 31 décembre sur le blog de Mutinelle ou Kalea (liens menant au challenge en début d'article). Seuls les livres lus à partir du début du challenge ou de l'inscription ensuite pourront faire partie du challenge. Tous les romans jeunesse et young adult sont acceptés mais pas les BD et les mangas.

Rendez-vous dans un an pour voir si je suis arrivée à 10 livres !