27 février 2018

Bourbon Kid, Le Bourbon Kid Tome 6 d'Anonyme

Résumé :
Les Dead Hunters sont sur tous les fronts, non seulement ils doivent faire face au premier psychopathe de la Création qui a réveillé les 4 cavaliers de l'apocalypse mais en plus, un prêtre Amish vient les solliciter et notamment le Bourbon Kid pour venir tuer l'entité maléfique qui décime sa communauté chaque automne dans la forêt adjacente à sa paroisse, sur une petite île. Et si le salut venait du gros Sanchez qui coule des jours plus ou moins heureux dans son bar de Santa Mondega...


Mon avis :
Le tome 5 que j'avais lu il y a déjà deux ans tout pile m'avait un peu moins convaincue que les précédents tomes du Bourbon Kid. J'avais trouvé que ça partait dans tous les sens (disons, encore plus que d'habitude :D), que c'était moins jouissif et j'étais restée un peu sur ma faim, même si c'était sympa de retrouver cet univers complètement barré et surtout ses personnages vraiment déjantés. Le tome 6 est sorti il y a quelques mois et j'ai été ravie car cela voulait dire que j'aurais encore une fois ma dose de Bourbon (kid) et j'ai donc attendu 2018 pour le lire afin de pouvoir le mettre dans mon challenge ABC en X. Et si ça a été très sympa de retrouver tout le monde, je trouve quand même que c'est moins... Moins jubilatoire ? Moins percutant ? Bref, ça me passionne moins qu'avant. Mais je n'imagine pas ne plus lire de romans sur le Kid et les autres. Bref, c'est parti pour mon avis ! :D

Après les vampires, les zombies, voilà maintenant que débarquent des goules et des figures mythiques de la Bible ! :D L'imagination de monsieur Anonyme ne connaît plus de bornes ! :D Bref, dans ce tome 6, on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès des précédents, des créatures fantastiques, du gore en veux-tu, en voilà, des personnages qui font absolument n'importe quoi et de l'action à revendre.

C'est toujours très amusant à lire, même si j'ai eu un peu de mal avec le côté très scato, plus que d'habitude il me semble, de l'histoire. Il faut dire que Sanchez est très présent dans le roman et il est très pipi-caca. Et ce côté-là a des limites, franchement.

Santa Mondega me manque. On y passe un tout petit peu de temps et je l'avais déjà dit dans le tome précédent, je trouve que c'est un personnage à part entière des romans, pour son atmosphère surtout. À la place, on retrouve le cimetière du diable et un île où il se passe de drôles de trucs.

Et bien sûr on retrouve tous les personnages emblématiques de la saga, même Kaci et Dante dans deux interludes sur leur mariage. Mais le roman s'appelle Bourbon Kid et pourtant le Kid n'est pas tellement présent et c'est bien dommage. Il faut déjà la moitié du roman avant qu'il pointe son nez et là ensuite il est fidèle à lui-même, tirant sur pratiquement tout ce qui bouge et s'en tirant plutôt bien.

En fait, le roman devrait s'appeler Sanchez, tellement le gros barman est présent, je l'ai dit. Il me fait marrer mais Sanchez en sauveur de l'humanité, ouais bof... Mais son tandem avec Jasmine, l'ancienne prostituée devenue tueuse est assez savoureux par moments. Jasmine est un personnage qui me fait rire. Et j'ai adorer retrouver Rodeo Rex, Elvis et surtout Joey, l'Iroquois et sa chérie Bébé, même si ces derniers disparaissent vite, et de façon assez incongrue, de la circulation. J'ai été assez étonnée de cela. Bon j'espère qu'on les reverra même si normalement non. Et puis il y a Beth, l'amoureuse de J.D le Kid, fidèle à son homme et Flake, la chérie de Sanchez, oui oui il a une chérie, dont on avait fait connaissance au tome 4 (le tome avant Psycho Killer en tout cas).

Le style est toujours le même, c'est amis de la poésie, bonsoir, car c'est assez vulgaire. Mais bon c'est dans le ton de l'histoire. Mais le roman est un vrai page turner.

En conclusion, je trouve ce tome 6 un peu moins jubilatoire que les tout premiers, un peu trop scatologique, mais toujours sympathique à lire, et surtout je suis ravie de retrouver tous les personnages qui sont franchement en roue libre la plupart du temps :D Et si vous voulez savoir qui est le grand méchant qui libère les 4 cavaliers de l'apocalypse et veut la peau du Bourbon Kid et ce qui se cache dans la forêt de l'île de Blue Corn, lisez-le. Quant à moi, même si je tord un peu le nez, j'espère bien retrouver le Bourbon Kid et ses acolytes dans de nouvelles aventures un de ces quatre.

Note :



Le roman fait partie du Baby Challenge Thriller de Livraddict
1/5
6/20

du Challenge ABC 2018 de Nanet
  4/26

du Challenge Polars et Thrillers de Sharon
8

 Thrillers/ Policer : 5/9
Total :9/18
Point Bonus pour le livre : 3
et 1 point pour l'alternance des genres

26 février 2018

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (285)




Bonjour ! Décidément, mes C'est lundi se font rares depuis le début de l'année puisque ce n'est que le 3e de 2018. Mais il faut dire que je me suis lancée dans des lectures qui me prennent du temps donc j'ai pas toujours grand chose à dire. Et je préfère être là moins souvent mais avec un peu de contenu :D En tout cas, me revoilà dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- Ces trois dernières semaines, j'ai fini Bourbon Kid, le tome 6 de la saga du... Bourbon Kid d'Anonyme  qui était sympa à lire sans plus et je me suis lancée dans The City of Mirrors, le tome 3 du Passage de Justin Cronin.

- Aujourd'hui, je suis toujours dans The City of Mirrors. J'arrive à la fin, il me reste une centaine de pages (sur les 770) à lire. Ce livre est passionnant et éprouvant (dans le sens où il est intense :)) à lire. Je vais être triste de quitter les personnages.

- Cette semaine, je vais donc finir The City of Mirrors puis je lirai Comment aimer son maître quand on est un chat de Monique Neubourg. J'avais lu Comment domestiquer son maître quand on est un chat il y a 5 ans et il est temps que je sorte ce 2e petit guide de ma Pal. Puis je lirai Ready Player One (Player One en VF (?)) d'Ernest Cline que je veux découvrir avant la sortie du film de Spielberg fin mars. Et ce sera tout pour la semaine :)

Bonne semaine !

22 février 2018

Princess Bride de Rob Reiner

Titre original : The Princess Bride
avec Carey Elwes, Robin Wright, Mandy Patinkin, Peter Falk, Christopher Guest, Chris Sarandon, Billy Crystal, Carol Kane et André le Géant

Résumé :
L'histoire de Bouton d'or, la plus belle femme de Florin qui, croyant son bien-aimé mort, accepte d'épouser le prince du royaume cinq ans après. Mais voilà qu'elle est enlevée par trois brigands et bientôt sauvée par un homme mystérieux qu'on appelle le pirate Roberts...


Mon avis :
Princess Bride fait partie des ces films qu'il faut avoir vus et que j'ai toujours loupés. Sorti au début de l'année 1988, je n'étais pas en France à l'époque et même si j'aimais le genre (il y avait eu Legend 3 ans avant avec Tom Cruise et Willow 6 mois après), il ne m'avait jamais vraiment attiré. Plus tard, quand je suis arrivée sur Livraddict, j'ai acheté le roman en version française mais je ne l'ai jamais lu. Comme le film était régulièrement dans les Challenges Seriebox, je me suis dit cette année que c'était la bonne pour le découvrir et c'est ce que j'ai fait mi-janvier dans un vol qui m'emmenait en vacances :) Le film est très sympa à regarder, amusant mais je dois dire que je m'attendais à être nettement plus emballée.

Un petit garçon malade voit débarquer son grand-père qui se met en tête de lui lire un livre. Alors que le petit s'attend à entendre l'histoire de chevaliers et de batailles, voilà que le papy lui raconte l'histoire de Bouton d'or. D'abord réticent, le petit garçon se laisse bientôt envouter par le conte. Bouton d'or était la plus belle femme du pays imaginaire de Florin. Amoureuse du palefrenier de son père, Westley, elle le laisse partir à l'aventure et chercher fortune pour qu'il puisse l'épouser. Mais elle apprend bientôt qu'il a été tué par le terrible pirate Roberts. Cinq ans après, elle s'apprête à épouser le prince Humperdinck, même si elle ne l'aime pas. Mais elle est enlevée par trois hommes qui en veulent au Prince et veulent déclencher une guerre avec le royaume voisin en faisant croire que ce dernier a orchestré l'enlèvement et l'assassinat de la jeune fille. Mais celle-ci est sauvée par un homme qui dit être le pirate Roberts mais qui cache une autre identité...

Ne connaissant pas du tout l'histoire, j'ai été très étonnée de voir que le film commençait par se dérouler dans notre monde réel. Avec l'histoire du petit garçon malade et du papy qui raconte l'histoire. Du coup, j'ai trouvé ça savoureux car à plusieurs reprises, l'histoire de Bouton d'or s'interrompt pour laisser le petit garçon interagir avec son grand-père et faire des réflexions.

L'histoire de Bouton d'or est, elle, très classique du conte de fées avec sa demoiselle (très) en détresse, les bandits, les combats, les fourbes et le héros, bellâtre blondinet au grand coeur. Car ce n'est pas spoiler que de dire que le valeureux Westley n'est pas mort et va tout faire pour récupérer sa belle et la sortir des griffes 1) des brigands et 2) du vilain prince et son âme damnée le comte Rugen.

Cela donne donc un film de cape et d'épée comme il s'en faisait à foison à l'âge d'or d'Hollywood, à l'ère d'Errol Flynn et autres acteurs qui faisaient les délices des amateurs du genre. Le film est d'ailleurs pratiquement une parodie de ce genre avec beaucoup d'humour, des situations décalées et farfelues et j'en passe. Et une romance mièvre comme dans tout bon conte qui se respecte. Rob Reiner s'amuse à en prendre tous les codes et les poncifs pour mieux les tordre.

Quand on regarde le film en 2018, le rôle de princesse en détresse et sans défense joué par Robin Wright a un peu de mal à passer. De nos jours, les princesses peuvent être en détresse mais trouvent souvent un moyen d'être un chouya badass.  Là, c'est vraiment le rôle de la princesse potiche qui sert de faire-valoir aux rôles masculins. À un moment, il y a une bagarre dans un bois et la Bouton d'or, elle reste là les bras ballants à crier ou chouiner. J'avais envie de dire "mais tu vas prendre un truc pour taper sur le méchant oui ou merde !" Bon à sa décharge, elle finit par le faire mais de façon hyper maladroite. C'est Robin Wright qui incarne la godiche de service, bien loin de son rôle de femme froide et épouse de Frank Underwood dans House of Cards. À l'époque, c'est son premier grand rôle, elle est toute jeune et n'est connue que pour le soap Santa Barbara. Et curieusement, de tous les acteurs connus du film, c'est celle qu'on reconnaît le mieux.

Par exemple, c'est super difficile de reconnaître Carey Elwes dans le rôle de Westley. Je l'ai vu dans différentes séries et films, et je me rappelle plutôt de lui dans le rôle d'un méchant emblématique dans Psych et évidemment à 25-30 ans de différence, il y a du changement. Son rôle est super cliché de prime abord, c'est le héros blond un peu fade et un peu benêt au début mais qui évolue bien et justement détourne ce cliché.

Alors un que je n'ai absolument pas reconnu et ça a été pourtant le personnage que j'ai préféré c'est Mandy Patinkin qui jour Inigo Montoya, le fier et brave Espagnol qui veut se venger de la mort de son père. Je me disais bien que je le connaissais mais c'est en voyant son nom dans le générique de fin que j'ai tilté. Car évidemment entre le jeune et mince Espagnol et le Saul Goodman qui a pris de la bouteille dans Homeland il y a entre 25 et 30 ans qui se sont écoulés. Son rôle est super, il est amusant, virevoltant, c'est lui le vrai héros à mon avis.

Un qu'on reconnaît super bien c'est Wallace Shawn qui joue Vizzini le brigand en chef. Il n'a pas changé et a toujours cette tête de grenouille ! :D C'est un acteur qu'on a vu dans de nombreux films et séries. Pour vous situer, il a joué Cyrus Rose dans Gossip Girl et Charles Lester dans The Good Wife.

Les autres personnages sont assez caricaturaux, notamment celui du prince et du comte tous deux très fourbes. Ah et Billy Crystal joue un petit rôle, lui aussi je ne l'ai reconnu que dans le générique de fin ! Ah et j'ai bien aimé André The Giant qui joue Vizzik dont le vrai nom était André Roussimoff et qui était français. Pour ce rôle, il a vachement bossé son accent pour le perdre un peu et franchement c'est l'un de mes personnages préférés. En lisant sa fiche Wikipedia, j'ai vu qu'il était mort en 1993 soit 5 ans après le film et ça m'a attristée.

Rob Reiner c'est le fils de Carl qui a fait plein de films et remis le film noir au goût du jour avec Les cadavres ne portent pas de costard (qui faisait intervenir des acteurs emblématiques de l'âge d'or d'Hollywood comme Humphrey Bogart). Mais Rob Reiner c'est surtout le réalisateur de la comédie romantique culte Quand Harry Rencontre Sally, d'un autre film non moins culte, Stand by Me, de Spinal Tap, son premier long, Des hommes d'honneur, Misery etc etc... En regardant sa filmo, je me suis aperçue que je n'avais vu aucun de ses films après Le président et Miss Wade en 1995... Mais j'ai pu le voir en papa de Jessica Day dans New Girl. Sa réalisation est sympa, faut pas oublier que le film a 30 ans donc du coup le film ne se repose pas sur des quelconque effets spéciaux flamboyants ou numériques mais sur sa réalisation, ses décors, ses personnages. Comme j'ai le livre à la maison, j'ai lu le prologue et l'auteur, William Goldam, raconte toute la genèse du film et c'est très intéressant.

En conclusion, voilà un film culte pour beaucoup que j'ai enfin découvert et qui m'a bien plu sans non plus m'emballer outre mesure. J'ai beaucoup apprécié le ton décalé et parodique, le personnage d'Inigo Montoya, le fait qu'il se regarde très bien. Mais bon ça reste une histoire de conte de fées assez classique, avec deux héros blonds et bien gentils et surtout une héroïne bien fadasse. Mais si vous voulez le découvrir à votre tour, n'hésitez pas.

Note :



Vu en version originale anglaise sous-titrée en anglais

Le film fait partie du Mini Challenge Aventure de Seriebox
1/5
46/50
du Mini Challenge Fantastique
1/8
41/50

et du Film de la semaine 2018 de Benji
4/52

18 février 2018

En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut

Résumé :
Ils s'aiment éperdument et leur vie est un éternel tourbillon dans lequel ils évoluent sur la version de Nina Simone de Mr Bojangles, avec leur petit garçon et un drôle d'oiseau nommé Mademoiselle Superfétatoire. Mais un jour, la réalité et la maladie s'invitent dans la danse...





Mon avis :
Voilà un livre qui a fait le buzz ces derniers mois et qui a suscité de nombreuses louanges, été adapté en bande-dessinée et même en pièce de théâtre. J'avais entendu parler de ce roman par une amie il y a un an je crois et elle me l'avait tellement bien "vendu" que j'ai décidé de me l'acheter et de le mettre dans ma liste du Challenge ABC de cette année. Après ma longue lecture du Livre des Radieux de Sanderson, j'ai décidé d'opter pour cette lecture courte en pensant adorer et avoir une parenthèse enchantée. À la place, si ma lecture a été bonne, j'en suis ressortie complètement déprimée...

On n'arrive pas tous devant une lecture avec le même vécu (merci Frankie pour cette lapalissade !). Les joies, les peines, les maladies, les deuils nous façonnent de façon différente et un livre ne résonnera pas pareil chez l'un ou chez l'autre. Pourtant la majorité des avis est unanime, En attendant Bojangles est une pépite, un petit bijou, une histoire loufoque qui emporte, un coup de coeur chez beaucoup, et j'en passe. Du coup, je me demande comment j'ai pu passer à côté de tout ça...

Le début est super. Franchement. J'ai cru être dans Amélie Poulain avec cette atmosphère colorée et un brin désuète. Puis au fur et à mesure de mon avancée, j'ai trouvé cela moins enthousiasmant et la réalité a fini par me tomber dessus... J'aime pourtant beaucoup les histoires qui sous couvert de thèmes dramatiques le font avec humour voire loufoquerie. En cela, La vie est belle de Roberto Benigni est un modèle et effectivement un bijou. Les livres de Mathias Malzieu qui évoquent le deuil, le handicap, la la maladie avec beaucoup de poésie et en dédramatisant les thèmes sont autant de merveilles. Olivier Bourdeaut le fait donc aussi et pourtant la mayonnaise n'a pas pris. Ou plutôt si, elle a pris mais elle a tourné. Est-ce parce que l'histoire est trop tragique pour être camouflée sous les airs de fête, les cocktails et les cotillons ? Est-ce que c'est parce que c'est trop dramatique pour qu'on en parle de façon loufoque ? Est-ce la façon dont l'auteur raconte ? Est-ce que le sujet est trop personnel pour moi pour voir au-delà d'une réalité tragique et terriblement triste ?

Je disais plus haut qu'on arrive devant une lecture avec son vécu. J'ai perdu ma mère et j'ai lu le roman de Mathias Malzieu, Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi, quelques semaines après et j'ai adoré car cela m'a fait du bien car il mettait des mots sur sa douleur et la mienne, avec beaucoup de pudeur mais aussi de générosité et une vraie poésie. J'ai eu un oncle bipolaire (on disait maniaco-dépressif à l'époque) alcoolique qui s'est suicidé. Cela fait plus de vingt ans. Mais la lecture d'En attendant Bojangles qui traite de ces sujets ne m'a pas fait du bien. Au contraire, cela m'a rappelé les phases maniaques de mon oncle qui saisissaient la gamine que j'étais dans les années 70, et ses passages en hôpital psy quand il était en phase de dépression. Et ce roman m'a remis en mémoire que, non, être bipolaire ce n'est pas la fête perpétuelle où l'on sirote mondainement de l'alcool en dansant sur une chanson nostalgique et qu'entrer dans le jeu du malade ce n'est pas l'aider ou faire preuve d'un amour fou. Et non plus faire penser à un petit garçon qu'on peut manquer l'école et s'amuser sans arrêt et sans conséquence.

Après, c'est sûr qu'il y a beaucoup d'amour dans ce roman, je ne vais pas jeter la pierre au mari/père de mettre tout en oeuvre pour faciliter la vie de ses proches. En fait, j'aurais aimé que le personnage de la mère soit juste une fofolle excentrique pour qui la vie était une vaste farce. Pas que la maladie et le reste s'en mêle. Le roman aurait peut-être eu moins d'impact sur certains mais pour moi ça aurait été beaucoup moins déprimant. Car en fait, c'est la fin qui m'a plus révoltée et déprimée. Je ne veux pas spoiler mais ce n'est pas amusant du tout du tout.

Je l'ai dit, au début la mère est une amusante fofolle qui n'en fait qu'à sa tête, qui oublie les choses du quotidien et pour qui la vie est une fête ou une source d'étonnement perpétuel. J'ai des copines qui sont un peu comme ça, donnant l'impression de vivre sur une autre planète :) Et je l'ai trouvée vraiment très sympathique. Après ça c'est gâté. Pas à cause de ses troubles psychologiques, la pauvre, elle n'y peut rien, mais je n'ai pas apprécié qu'on la conforte dans ce rôle. Et je me suis demandé comment elle avait pu avoir et élever un petit garçon comme celui du roman, qui a plutôt la tête sur les épaules et n'a pas l'air d'avoir souffert d'avoir été élevé à la va comme j'te pousse :D Son éducation excentrique en fait un garçon certainement plus ouvert et cultivé que la plupart des enfants de son âge mais je rappelle que la réalité ce n'est malheureusement pas ça. Le petit garçon en parle d'ailleurs quand il raconte son passage à l'école...

Le mari c'est un peu comme le père de La vie est belle, sauf que la mère n'est pas une enfant à qui on peut faire croire que la réalité autour de soi est un jeu pour faire passer la terrible réalité. Je vous ai dit que même si je comprenais ce qu'il faisait par amour, je ne le cautionnais pas. Et j'ai eu du mal aussi avec la fin...

Il y a deux personnages que j'ai beaucoup aimé, la grue Mademoiselle Superfétatoire, l'animal de compagnie qu'on voudrait tous avoir et le sénateur, l'ami de la famille, qui s'amuse beaucoup avec eux.

Le style de l'auteur est agréable à lire, il est touchant et naïf, comme si c'était vraiment un petit garçon qui racontait l'histoire de sa famille. Certains chapitres, eux, sont narrés par le père et sont effectivement moins "enfantin". C'est difficile de savoir à quelle période se déroule le roman. Ça parle de la chute du mur de Berlin (1989) et de l'obligation du contrôle technique (1992) donc cela se passe au moins une dizaine d'années après ces faits mais on a l'impression d'être dans les années 50 avec cette atmosphère gentiment surannée qui caractérise le roman.

En conclusion, ma chronique donne l'impression de ne pas avoir aimé le roman alors que ce n'est pas le cas. Je ne l'ai pas adoré comme beaucoup mais une partie de ma lecture a été plutôt plaisante tant qu'on reste dans la fête et les tourbillons, la gentille excentricité de madame qui se fait appeler tous les jours par un prénom différent et sa propension à voir tout avec amusement, sous l'oeil amoureux et bienveillant de son époux et l'amour de son enfant. C'est quand le drame s'en est mêlé que j'ai trouvé l'histoire moins convaincante et surtout elle m'a énormément déprimée par sa conclusion. Et franchement, je n'ai pas envie d'être déprimée en ce moment. Mais au moins, ce roman m'aura fait découvrir Mr Bojangles que j'ai écouté avant de lire le livre pour savoir de quoi il était question. J'ai donc écouté la version de Nina Simone, bien sûr, qui est celle dont on parle dans le livre mais aussi celle de Sammy Davis Jr (ma préférée), Whitney Houston ou encore Robbie Williams. Et si vous aussi voulez découvrir la chanson et bien sûr ce roman que la majorité des lecteurs a adoré, allez-y ! :) Quant à moi, j'aimerais bien lire la bande-dessinée et voir la pièce de théâtre qui sont adaptés du roman.

Note :



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Le roman fait partie du Challenge ABC 2018 de Nanet
  3/26

08 février 2018

Your Name de Makoto Shinkai

Titre original : Kimi no na wa
avec Ryûnosuke Kamiki, Mone Kamishiraishi, Masami Nagasawa

Résumé :
Mitsuha et Taki, deux adolescents que tout oppose, pensent qu'ils échangent leurs corps quand ils rêvent. Mais ils vont bientôt découvrir que la réalité est bien plus que cela...




Mon avis :
Je l'ai déjà dit, les animés japonais n'étant pas mon genre de prédilection, je passe souvent à côté des films qui sortent. Quand les enfants étaient petits on allait voir ceux des Studios Ghibli, puis grâce à Seriebox, j'ai commencé à rattrapé mon retard sur les anciens Miyazaki (Nausicaä, Princesse Mononoke) et, l'an dernier, ce sont des films cultes (Ghost in the Shell et Akira) que j'ai rattrapés et des animés récents comme La traversée du temps ou Les enfants loups l'année précédente. Cette année, j'ai encore plusieurs films à regarder grâce aux Challenges Sériebox, le vieux Porco Rosso et les récents Le garçon et la bête, Paprika et surtout ce Your Name qui truste les premières classes des différents tops de Seriebox. C'est donc par celui-ce que j'ai commencé ma découverte et je ne le regrette vraiment pas car voilà un très joli film, très émouvant.

Mitsuha est une adolescente qui vit dans une petite ville entourée de montagnes, élevée par sa grand-mère très versée dans les traditions. Elle ne rêve que d'aller vivre dans une grande ville, à Tokyo plus précisément. Taki, lui, est un jeune homme Tokyoïte, un peu insouciant. Un jour, Mitsuha rêve qu'elle se retrouve dans la peau d'un jeune homme à Tokyo et Taki, lui, qu'il est dans celle d'une jeune fille sérieuse dans une petite ville inconnue. Bientôt tous deux se rendent compte que cet échange de corps n'est pas un rêve. Taki se met donc en tête de retrouver Mitsuha mais les indices pour y arriver sont bien maigres...

Voilà un film qui mélange plusieurs genres comme aiment le faire les Japonais. Il commence comme un film plutôt léger et amusant avec l'échange des corps dans lesquels se retrouvent les deux jeunes gens et tout ce que cela implique quand on se retrouve affublé du sexe opposé (notamment pour Taki ^^) pour ensuite évoluer vers une histoire plus surprenante, poétique, onirique et poignante. Je dois dire qu'il m'a beaucoup émue et que j'ai versé ma larme quelques fois.

Dans ce film, il est question d'étoiles, de météorites, de rubans, de destins et même destinées, du passé vs le présent, des traditions vs la modernité, de la grande ville vs la campagne, sans que cela s'oppose forcément mais s'entremêle dans une merveilleuse histoire.

J'ai beaucoup aimé les cérémonies shinto que font la grand-mère et ses deux petites filles. Ce sont des rites inconnus chez nous et c'est toujours intéressant de découvrir des cultures étrangères.

Mitsuha et Taki sont deux beaux personnages d'adolescents. Au départ, Taki semble superficiel mais au fil du film, il devient plus profond, plus attachant pour devenir un personnage très intéressant. Mitsuha, elle, est attachante d'emblée et ce sentiment se renforce tout au long du film. C'est une jeune fille dont la maman est morte, dont le père préfère s'occuper des affaires de la ville plutôt que de ses enfants, et qui vit avec sa petite soeur et sa grand-mère. Même si elle accomplit ses tâches scolaires et traditionnelles avec application, elle aspire à une vie un peu plus frivole peut-être...

Les autres personnages sont un peu plus en retrait. Il y a bien les deux amis de Mitsuha qui sont sympathiques et quand même pas mal présents, la petite soeur et la grand-mère aussi. Et il y a aussi Miki dont Taki est amoureux au début du film mais qui va évoluer plutôt en amie et confidente.

La réalisation de Makoto Shinkai est de toute beauté. Tout est très fluide, les paysages sont magnifiques, il y a du rythme à l'histoire, de l'émotion, des rebondissements surprenants et de la belle musique. Cela me donne très envie de voir les autres réalisations du monsieur.

En conclusion, Your Name est un film d'animation japonais vraiment beau et émouvant. Pas tout à fait un coup de coeur mais c'est une histoire poignante et belle avec deux jolis personnages d'adolescents et un environnement intéressant. Alors si vous voulez faire connaissance avec Mitsuha et Taki ou Mitsuha dans la peau de Taki et vice-versa  et avoir le fin mot de cette belle histoire, regardez-le.

Note :



Vu en version originale japonaise sous-titrée en français

Le film fait partie du Top 100 de Seriebox
1/5
96/100

du Mini Challenge Animation
1/9
34/50

du Mini Challenge Drame
1/4
39/50

et du Challenge Le film de la semaine 2018 de Benji
3/52

06 février 2018

Le livre des Radieux, Les archives de Roshar intégrale 2 de Brandon Sanderson

Titre original : Words of Radiance, The Stormlight Archive Book 2

Spoilers sur le tome précédent

Résumé :
Sur les Plaines Brisées, Kaladin promu capitaine de la garde de Dalinar essaie de déjouer les tentatives d'assassinat à l'encontre du Haut-Prince et du roi tandis qu'un mystérieux compte à rebours occupe Dalinar. Au loin, Shallan et sa tutrice Jasnah se lancent dans un voyage dangereux pour rejoindre ces mêmes plateaux et les Parshendis, les ennemis jurés, fourbissent leurs armes pour porter une dernière estocade qui pourrait être fatale aux Alenthis...



Mon avis :
En juillet dernier, je m'étais enfin attelée à cette saga, une oeuvre monumentale engagée par Brandon Sanderson. Le premier tome, La voie des rois m'avait beaucoup plu mais ma lecture avait été chaotique, longue, et j'en étais ressortie un peu lessivée et moins enthousiaste que pour ses romans précédents. Mais il me tardait quand même de retrouver cet univers et donc, dès janvier, je me suis empressée de lire cette intégrale 2 qui m'aura pris pratiquement tout le mois à lire mais que j'ai trouvé passionnante.

Précédemment dans Les archives de Roshar, alors que les Alenthis venaient de conclure un traité de paix avec les Parshendis, le roi des premiers était tué par un mystérieux assassin en blanc commandité par les seconds et provoquant une guerre de plus de 6 ans dans les Plaines Brisées. 6 ans après, donc, Kaladin, jeune homme promis à un avenir de médecin avait tout quitté pour partir à la guerre pour protéger, en vain, son frère. Il se faisait trahir par son Haut-Prince et vendre comme esclave et devenait le leader du pont 4 sur les Plaines Brisées sous les ordres sur Haut-Prince Sadeas. Quand celui-ci trahit son ami Dalinar, frère de l'ancien roi et neveu de l'actuel, c'est Kaladin qui sauva celui-ci et pour le récompenser, Dalinar l'affranchit ainsi que ses amis et le promut capitaine de sa garde assigné à sa sécurité. Ah et Kaladin était toujours suivi d'une Sprène nommée Syl et s'était découvert des pouvoirs... Dalinar, lui, était sujet à des visions lors des tempêtes et s'attirait l'inimitié de bien de ses congénères qui se demandait s'il était encore apte à faire partir des leaders. Pendant ce temps, au loin, la jeune Shallan faisait des pieds et des mains pour devenir la pupille de l'énigmatique Jasnah, fille du roi assassiné, dans le but de lui voler un artéfact afin de remplacer celui que des créanciers avaient prêté à son père qui venait de mourir criblé de dettes. La jeune femme se découvrait aussi des pouvoirs étranges...
Quand Le livre des Radieux débute, Kaladin est sur les dents car il n'est pas facile de garantir la sécurité de Dalinar et son neveu le roi. Il essaie aussi de maîtriser ses pouvoirs. Dalinar, lui, retrouve de mystérieux glyphes sur ses murs qui sont un compte à rebours  énigmatique et Shallan, bien qu'ayant été surprise de vol par Jasnah est restée sa pupille et toutes deux voguent en direction des Plaines Brisées afin d'avertir les leurs du danger que posent les Parshendis et les Parshmen après leurs découvertes et surtout pour découvrir l'ancienne cité des Chevaliers Radieux, Urithuru. Au-delà des Plaines Brisées, les Parshendis sous la houlette d'Eshonai amorcent leur transformation et se préparent à l'affrontement final...

Dans ma chronique du premier tome, je vous avais largement parlé de la mythologie de Roshar, ses chevaliers Radieux, sa magie et j'en passe. Je ne vais donc pas recommencer ici.

Au début de ma lecture ce tome 2, j'ai cru que ça allait se passer comme pour le premier, j'allais beaucoup aimer mais ça n'irait pas au-delà. Mais en fait, la magie Sanderson a encore opéré. Au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rendue compte que j'aimais de plus en plus cet univers et ses personnages et si ce n'était pas le coup de foudre entre nous, c'était quand même un amour profond et durable et à la fin de ma lecture, quand je me suis posée 5 minutes pour me demander ce que je pensais de tout ça, ça a été "ah mais j'adore !" :D D'où ma notation en 5 étoiles. Car il ne peut en être autrement. Ce n'est pas le coup de foudre mais effectivement j'adore ce qu'il se passe dans ce fichu bouquin ! :D

Le livre fait 1389 pages dans ma version Kindle. Il se passe donc énormément de choses au cours de ce tome dont il m'est vraiment difficile de parler en détails. D'un part parce que je ne vais pas vous raconter tout ce que vivent nos héros et d'autre part parce que ce serait vraiment trop long :)

Si je devais résumer en quelques mots ce tome, je dirais qu'il s'agit pour nos héros d'accomplir leurs destinées et pas par le chemin le plus facile (sinon ce ne serait pas rigolo :)). C'est effectivement un vrai chemin de croix que vont prendre les personnages, notamment Kaladin et Shallan.

La voie des rois était une grosse introduction à cette saga qui, je vous le rappelle, comptera 5 tomes initiaux puis 5 autres tomes, et avec Le livre des Radieux on entre enfin dans le vif du sujet. Un sujet hyper complexe, dont il est difficile d'avoir une vue d'ensemble malgré les explications et les révélations. La saga du Trône de fer à côté va bientôt passer pour une promenade de santé ! Il faut dire qu'ici entre les différentes magies, les Radieux, les Néantifères, les royaumes du présent, les Parshendis, les complots de toutes sortes et j'en passe, on ne sait parfois plus trop où donner de la tête. Car oui, il n'y a pas que les intrigues initiales, déjà bien nombreuses, mais il y en a beaucoup d'annexes où l'on se rend compte que beaucoup complotent contre le roi et Dalinar, que ceux qui ont commandités certains assassinats ne sont pas forcément ceux qu'on croit et que les luttes de pouvoir sont légion. Bon je vous rassure, même si c'est complexe, tout cela se lit très bien, ce n'est pas ennuyeux du tout et la longueur du roman permet de s'immerger à fond dans cet univers plus que passionnant finalement.

L'histoire porte à nouveau surtout sur les trois personnages principaux, Dalinar, Kaladin et Shallan. Si dans le tome 1 c'était Kaladin qui était mis en avant, c'est ici Shallan qui prend le pas et ce personnage prend enfin son essor. Elle était très intéressante dans le tome 1 mais pas mal en retrait et effacée, à l'ombre de Jasnah. Ici, elle prend de l'assurance, de l'autorité, c'est le papillon qui émerge de sa chrysalide et j'ai adoré ce qu'il lui arrivait, comment elle réagissait. C'est une jeune femme qui a de l'humour et de l'ironie, des capacités formidables et pas seulement en dessin. Je l'ai vraiment adorée et les passages la concernant sont ceux que j'ai préférés. Comme c'est elle qui est mise en avant, c'est elle qui a droit à ses flashbacks (comme c'était Kaladin qui avaient les siens dans le tome 1) et c'est très intéressant de voir comment elle était (une petite souris effacée sous le joug de son père), ce qui lui est arrivé et comment elle devient la jeune femme plus sûr d'elle dans ce tome. Ah et elle aussi a un Sprène vraiment intéressant, Pattern (Motif en VF, à ce que j'ai lu).

Kaladin, lui, est, par la force des choses, un tout petit plus en retrait. Mais lui aussi va avoir un long chemin à parcourir pour sortir de sa chrysalide, faire des choix, des erreurs. Maintenant qu'il n'a plus besoin de survivre, ou du moins de moins se battre pour survivre, il se retrouve face à lui-même et ce qu'il doit être et doit faire pour y arriver. Cela ne va pas se passer sans mal, comme je l'ai dit, le chemin est long et Kaladin est têtu et obtus. Mais heureusement c'est aussi un jeune homme qui apprend vite et bien sûr son évolution va être très intéressante. Tout comme sa relation avec la pétulante Syl que j'adore.

Dalinar, pour le moment, est moins mis en avant. Pourtant il est très présent, c'est un élément essentiel à l'histoire mais son rôle de rassembleur fait qu'il évolue moins.

Adolin, son fils, est un personnage qui devient de plus en plus intéressant. C'était un peu le fils dans l'ombre du père dans le tome 1 et même au début de ce tome 2, il m'agaçait un peu par son assurance, sa supposée superficialité et finalement, j'ai découvert au fil des pages un jeune homme intéressant, attachant même et qui gagne à être connu. Alors peut-être que je le vois avec les yeux de Shallan qui devient sa promise mais moi qui aurait volontiers shippé Shallan et Kaladin, je me suis surprise à être emballée par la relation naissante entre Adolin et la jeune femme, et je me dis qu'ils pourraient être les Vin et Elend de Roshar, oui rien que ça ! :D

Un autre personnage qui devient intéressant et auquel on ne prête pratiquement pas attention pendant tout le roman c'est Renorin, l'autre fils de Dalinar.

Je vous ai parlé de Hoid, le personnage qu'on retrouve dans tous les romans du Cosmere et qui ici a pris la vêture du fou du roi, Wit. Il était parti au cours du tome 1 et il revient dans ce tome 2 et est pas mal présent dans la vie des personnages principaux, distillant conseils énigmatiques qui prennent un autre sens quand on sait qui il est.

Un autre personnage est toujours très énigmatique c'est Szeth-son-son-Vallano, l'assassin en blanc. Je ne désespère pas de le voir s'allier avec les autres personnages principaux un jour...

Eshonai, la leader des Parshandis est aussi un personnage très très intéressant. Avec elle on découvre enfin ce qu'est ce peuple et je dois dire que c'est fascinant. Le fait de parler en chantant sur un ton qui correspond à l'humeur (interrogation, plaisir, inquiétude, colère), de prendre différentes formes et l'évolution du personnage est également intéressante.

Comme dans le tome précédent, il y a des interludes avec le point de vue d'autres personnages que les principaux. On y retrouve celui d'Eshonai mais aussi de Lyft, une toute jeune voleuse intéressante (et qu'apparemment on retrouve dans la novella Edgedancer qui se lit entre ce tome et le suivant) et de Rysn, un personnage féminin intéressant et qui a un goût de trop peu. J'espère qu'on la reverra par la suite car j'ai énormément aimé son histoire.

Dans ce livre, il y a énormément d'autres personnages, certains sympas d'autres non comme Sadeas et sa femme ou encore Amaram, des fourbasses de première. Je ne peux pas vous parler de tous mais en règle général, j'aime beaucoup les compagnons de Kaladin, ceux du pont 4, surtout sa "garde rapprochée", des alliés fidèles du jeune homme.

Le style de l'auteur est toujours très agréable à lire. Je sais que la traduction de Mélanie Fazi est excellente et j'ai lu récemment un article sur son blog où elle parle de la difficulté de traduire cette saga et c'est passionnant à lire.  Mais je suis ravie de pouvoir lire en anglais et me délecter des écrits de Brandon Sanderson.  Car j'aime son style, sa façon d'écrire et surtout son imagination. Son roman alterne encore les points de vue de Dalinar, Kaladin et Shallan, principalement, avec les interludes dont je vous ai parlé plus haut.

En conclusion, cette intégrale 2 est un énorme pavé à lire en anglais, c'est long à lire, il se mérite mais c'est quand même fichtrement bien :) J'ai adoré ce qu'il arrivait à tous les personnages au cours de ce roman, qu'ils soient enfin réunis, interagissent, ainsi que leur évolution. Il me tarde maintenant de lire la suite que j'ai dans ma Pal mais étant donné qu'il est encore plus épais, je pense que ça attendra l'année prochaine. De toute façon le tome 4 est loin de sortir. En attendant, je lirai Edgedancer dans l'année. Et si vous avez aimé l'intégrale 1 et voulez savoir ce qu'il arrive à vos héros préférés, si les Chevaliers Radieux sont de retour, les voidbringers et les Hérauts (tiens je n'ai pas parlé de de ceux-là !), lisez-le !

Note :



Ce livre fait partie du Baby Challenge Fantasy de Livraddict
1/2
10/20

du Challenge ABC 2018 de Nanet
 2/26

 Fantasy : 4/9
Total : 8/18
Point Bonus pour le livre : 3
et 1 point pour l'alternance des genres

du Challenge Read in English 2017 - 2018 que j'organise 
7

et comme il fait plus de 1000 pages,
  du Défi des 1000 de Fattorius
1

05 février 2018

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (284)




Bonjour ! Voilà 4 semaines que je n'avais pas fait de C'est lundi, d'une part parce que j'étais partie en vacances 10 jours et, d'autre part, ma lecture de janvier m'ayant pris pratiquement tout le mois, je n'avais pas grand chose à raconter. Mais me revoilà dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- Ces quatre dernières semaines, j'ai lu Words of Radiance (Le livre des Radieux), l'intégrale 2 des Archives de Roshar de Brandon Sanderson. Je l'avais déjà commencé lors de mon dernier C'est lundi et les 1389 pages VO du roman m'auront tenu tout le mois, puisque je l'ai terminé le 31 janvier. J'ai adoré cette intégrale 2. Puis j'ai enchaîné avec un livre très court (150 pages), En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut. J'avais peut-être mis trop d'espoirs dans cet court roman après les critiques dithyrambiques et passionnées que j'avais vu çà et là mais le fait est que je l'ai trouvé très bien mais surtout j'en suis sortie déprimée. Cette histoire est d'une tristesse ! Puis j'ai commencé Bourbon Kid, le tome 6 de la saga du... Bourbon Kid d'Anonyme :)

- Aujourd'hui, je lis donc Bourbon Kid, qui est dans la veine des précédent, c'est à dire complètement déjanté :)

- Cette semaine, je vais donc finir Bourbon Kid et ensuite je lirai The City of Mirrors, le tome 3 du Passage de Justin Cronin en LC avec Heclea.

J'ai aussi publié un article sur les 8 ans de mon blog si ça vous intéresse :) Bonne semaine !

03 février 2018

Mon blog a eu 8 ans !


Le 12 janvier dernier, mon blog a eu 8 ans. C'est donc l'occasion de faire le point sur l'année écoulée et sur ces 8 années de blogging.

Tout d'abord, je voudrais remercier tous ceux et celles qui continuent à me suivre au bout de toutes ces années, qui sont là depuis toujours, ou qui m'ont découverte il y a peu. Merci aussi à Jess qui il y a 8 ans m'a donné envie de créer ce bébé :) Je dis bébé car un blog, c'est comme un enfant, qu'il faut nourrir, choyer, et montrer pour qu'il grandisse :)

L'an dernier, j'avais fait mon article anniversaire très tard (fin février) et il avait été très court. Car j'étais en plein doute et marasme. Et je dois dire que l'année qui vient de s'écouler n'a pas été toujours facile à ce niveau-là. J'ai déjà eu l'occasion de vous parler de ma période de creux en terme de lectures et ça a été le cas aussi pour le blog. J'ai moins lu, j'ai eu moins envie de lire et du coup, j'ai moins blogué. Comme j'ai moins blogué (je suis souvent resté 2-3 semaines sans rien faire), j'ai privilégié les chroniques de lectures pour ne pas être à la ramasse et du coup j'ai pris un retard monstre dans celles des films, ayant jusqu'à 3-4 mois de retard. Du coup, j'ai regardé moins de films à un moment... Bref, un cercle vicieux... Et puis tout est revenu en décembre, l'envie de lire, le plaisir de bloguer (j'ai rattrapé mes chroniques films en deux semaines !) et je dois dire que ce début 2018 démarre très bien car je prends beaucoup de plaisir à écrire mes chroniques.

Comme tous les ans, je vais me plaindre que mon blog est moins visité (j'ai encore 25 % de visiteurs en moins, 7268 visites contre 9740 il y a deux ans), à ce compte-là on ne sera plus que trois pelés et un tondu à lire mes chroniques (j'avais plus de 21000 visites en 2012...), encore moins à commenter. J'essaie d'être philosophe, de me dire que c'est la tendance actuelle mais franchement, ça fait super mal au coeur quand des articles sur lesquels vous avez passé du temps, comme des coups de coeur ou des bilans, sont peu vus ou commentés, voire pas du tout. C'est à ce moment-là qu'on se demande si ça vaut vraiment le coup de continuer... C'est bien gentil de se dire qu'on fait le blog pour soi (ce qui est totalement vrai pourtant) ou pour les quelques fidèles qui sont là (ce qui est vrai aussi), le fait est qu'à certains moments, on est malheureux et à d'autres on est jaloux comme des poux de la reconnaissance que certains ont et que nous n'avons pas/plus. Ça ne dure pas, mais ça mâche.

Bon d'un autre côté, je me plains mais je ne fais rien pour que ça change ou devenir plus influente, ni partenariats ni service presse ni vlogs et je dois dire que ma non-notoriété me convient aussi.En revanche je suis toujours sur les réseaux sociaux, avec 320 abonnés sur Twitter et 298 abonnés et 313 qui aiment ma page Facebook (j'avoue ne pas trop comprendre la différence entre les abonnés et les j'aime...). Le nombre a un peu augmenté depuis deux ans, je suis passée au-dessus des 300 pour les deux réseaux. Et j'ai 96 abonnés à mon blog. Donc merci aussi à ceux qui me suivent via ces moyens.

Du 12 janvier 2017 au 11 janvier 2018, j'ai publié 132 articles. Avant c'était entre 180 et 200 mais j'ai moins lu et j'ai fait aussi moins de C'est lundi donc c'est normal. Sur les 8 ans, j'en suis à 1482 articles. Sur un an, j'ai eu 578 commentaires, dont 145 qui sont mes réponses donc ça ne fait que 433 commentaires venant de vous. La moyenne par article est donc faible. Et c'est deux fois moins qu'il y a deux ans et 4 fois moins qu'il y a 5 ans... Quand je vous dis que c'est décourageant... L'article le plus commenté a été celui de mon Bilan séries 2016-2017 avec 11 commentaires, en articles Livres on retrouve La servante écarlate, Stasi Child et Le tome 1 de Miss Peregrine avec 9 commentaires et le film le plus commenté c'est Braveheart avec un nombre de dingue... 5 commentaires ! En général, les films marchent mal, les chroniques sont vues mais les commentaires oscillent entre 0 et donc 5 avec une moyenne de 1 ou 2 commentaires laissées par mes fidèles commentatrices.

L'article le plus vu durant cette année a été Magic Binds, le dernier tome de Kate Daniels d'Ilona Andrews avec 891 vues. Je ne sais pas d'où sortent toutes ces visites, une attaque des Russes sans doute ! :D Le suivant c'est Ça a commencé comme ça d'Angéla Morelli avec 302 vues. Ce qui me semble plus raisonnable et je suis contente que ce soit ce livre qui soit l'un des plus vus. Mais il a eu 0 commentaire... :'( Pour les films, c'est Les figures de l'ombre qui arrive en tête avec 281 vues suivi de Dalida avec 139. Et hors livres et films c'est mon Bilan de séries télé qui a eu le plus de vues avec 266. Bon normalement mes chroniques tournent autour de 60-80 vues, du coup j'ai été contente de voir qu'il y en avait qui cartonnait, même sans beaucoup de commentaires. Et sur l'ensemble du blog ce sont mon Bilan de séries télé 2009-2010 et surtout L'homme idéal (en mieux) toujours de ma copine Angéla Morelli qui sont les plus consultés. Ça me ravit ! Les films sont tellement loin derrière que je ne sais même pas lequel est le plus vu ! :D

En conclusion, j'arrête de vous embêter avec les chiffres (mais c'est aussi l'occasion pour moi de les regarder une fois par an) et je vous remercie encore une fois de suivre mon blog et d'être là. Je suis parfois découragée mais, même si j'ai souvent eu des doutes, je n'envisage plus d'abandonner mon blog. C'est aussi ma mémoire, j'aime bien relire des vieilles chroniques parfois, et me rendre compte du fossé qu'il y a entre ce que j'avais pensé d'un livre ou d'un film l'époque et le souvenir plus ou moins favorable que j'en ai des années après. Ou juste pour me remémorer les sensations éprouvées lors d'un visionnage ou d'une lecture. C'est aussi pour cela que je tiens à lui. Alors il y aura peut-être des hauts et des bas, un jour peut-être qu'il s'arrêtera tout seul mais dans l'immédiat ce n'est pas le cas et j'ai bien l'intention de vous retrouver pour les 9 ans ! Merci à vous de m'avoir lu jusqu'au bout !