Titre original : Foundation
Résumé :
Résumé :
Voilà 12 000 ans que l'Empire règne sur la galaxie. Mais un psychohistorien, Hari Seldon prévoit sa chute dans 300 ans et une période de chaos de 30 000 ans. Mais si son projet, la Fondation, chargée de rassembler les connaissances humaines, est mis en oeuvre, cette période ne sera que de 1000 ans. C'est au confins de la galaxie que cette Fondation va naître et ses détracteurs vont être nombreux...
Mon avis :
Je suis très fan de science-fiction, et j'en lisais beaucoup à une époque. Un de mes livres préférés est même la saga Hyperion écrite par Dan Simmons. Aussi quand j'ai vu que ce Fondation faisait partie du Baby Challenge SF de Livraddict et qu'une lecture commune était organisée dessus, j'ai foncé ! D'autant plus que le résumé me paraissait très alléchant. Hélas, je vais être bien en peine de faire un avis objectif car je n'ai pas du tout aimé ce roman !
L’Empire qui entre dans son 13e millénaire règne sans partage sur la galaxie. Mais Hari Seldon, savant psychohistorien prévoit sa chute dans 300 ans, ce qui amènera une période de ténèbres de 30 000 ans. Afin de réduire cette période à 1000 ans, il propose de créer une Fondation regroupant les connaissances humaines afin qu'elles ne soient pas perdues. C'est au confins de la Galaxie qu'il va mettre son projet en route provoquant de nombreuses opposition...
Franchement, j'ai le chic pour ne pas aimer les "classiques" que tout le monde encense ! Après Le maître du Haut-Château de Philip K. Dick, Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde ou encore La nuit des temps de Barjavel, voici que Fondation, reconnu comme un chef d'oeuvre par les amateurs de science-fiction va rejoindre cette liste des livres qui m'ont déçue et profondément ennuyée.
Et ennuyée, c'est peu de le dire ! Pourtant, ça partait très bien ! La première partie avec Hari Seldon et Gaal Dornick et le projet de la Fondation était prometteuse mais on les quitte bien vite pour faire apparaître d'autres personnages tous plus inintéressants les uns que les autres. Du coup, l'intérêt a fait place à l'ennui et l'ennui à l'indifférence la plus complète ! Quel soulagement en finissant le livre. Si je m'étais écoutée, j'aurais carrément abandonné mais comme c'est une lecture commune et qu'il fait partie du baby challenge SF de livraddict, je me suis fait violence.
Ce qui m'a dérangée surtout c'est le principe même de Fondation. Car bien qu'intéressante, cette Fondation reste finalement qu'une toile de fond (je n'ai toujours pas compris à quoi elle servait dans ce roman, j'ai dû louper quelque chose !) et le livre met surtout en scène des intrigues politiques, militaires puis commerciales qui m'ont franchement barbées ! En plus, que de blabla ! Ça parle, ça parle, ça parle, on se croirait dans une pièce de théâtre ! :)
À l'origine, l'auteur avait écrit ce roman sous forme de nouvelles qui furent ensuite regroupées en un seul livre. Voilà pourquoi chaque partie est différente de l'autre et que l'on suit, sur 150 ans d'après ce que j'ai compris, des protagonistes différents, les psychohistoriens d'abord, les encyclopédistes ensuite, des maires, des marchands ou des princes-marchands. Du coup, il n'y a pas de véritable histoire (à part le blabla dont j'ai parlé) et de personnages marquants.
Effectivement, aucun personnage n'est vraiment sorti du lot à mes yeux et ils forment tous une espèce de masse nébuleuse dont je n'ai retenu pratiquement aucun nom, à part les deux mentionnés plus haut : Seldon et Gaal.
Au bout de 300 pages, je me suis aperçue qu'aucune figure féminine n'avait traversée ce roman. Même si un roman essentiellement masculin peut-être intéressant si l'histoire est passionnante, là je dois dire que ça m'a quand même manquée. Et ce ne sont pas les deux personnages féminins entr'aperçus fugacement ensuite (une jeune fille pendant une page et la femme acariâtre d'un commodore pendant une ou deux pages en tout) qui ont changé mon impression.
Le style de l'auteur est peut-être ce qui m'a été le moins pénible. En effet, il est simple à lire, ne part pas dans des explications trop alambiquées et le livre se lit facilement et très vite. Heureusement, car je n'aurais pas pu continuer, autrement.
En conclusion, vous l'avez remarqué :) je n'ai pas du tout aimé ce livre qui pourtant semblait prometteur. Et je l'ai refermé avec le sentiment d'avoir vraiment perdu mon temps. Pour moi, finalement, il n'y a pas véritablement d'histoire ni de fin. L'auteur aurait pu s'arrêter avant, ou continuer encore comme ça longtemps... Enfin bon, si vous avez envie de savoir ce qu'est cette Fondation et de voir des gens plongés dans des intrigues politico-militaires ou commerciales, lisez-le ! Comme beaucoup de gens adorent, ça vous plaira peut-être également !
Note :
Lecture commune organisée par Aaliz avec Mayella, Minidou, Rose, StupidGRIN, Marmotte
L’Empire qui entre dans son 13e millénaire règne sans partage sur la galaxie. Mais Hari Seldon, savant psychohistorien prévoit sa chute dans 300 ans, ce qui amènera une période de ténèbres de 30 000 ans. Afin de réduire cette période à 1000 ans, il propose de créer une Fondation regroupant les connaissances humaines afin qu'elles ne soient pas perdues. C'est au confins de la Galaxie qu'il va mettre son projet en route provoquant de nombreuses opposition...
Franchement, j'ai le chic pour ne pas aimer les "classiques" que tout le monde encense ! Après Le maître du Haut-Château de Philip K. Dick, Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde ou encore La nuit des temps de Barjavel, voici que Fondation, reconnu comme un chef d'oeuvre par les amateurs de science-fiction va rejoindre cette liste des livres qui m'ont déçue et profondément ennuyée.
Et ennuyée, c'est peu de le dire ! Pourtant, ça partait très bien ! La première partie avec Hari Seldon et Gaal Dornick et le projet de la Fondation était prometteuse mais on les quitte bien vite pour faire apparaître d'autres personnages tous plus inintéressants les uns que les autres. Du coup, l'intérêt a fait place à l'ennui et l'ennui à l'indifférence la plus complète ! Quel soulagement en finissant le livre. Si je m'étais écoutée, j'aurais carrément abandonné mais comme c'est une lecture commune et qu'il fait partie du baby challenge SF de livraddict, je me suis fait violence.
Ce qui m'a dérangée surtout c'est le principe même de Fondation. Car bien qu'intéressante, cette Fondation reste finalement qu'une toile de fond (je n'ai toujours pas compris à quoi elle servait dans ce roman, j'ai dû louper quelque chose !) et le livre met surtout en scène des intrigues politiques, militaires puis commerciales qui m'ont franchement barbées ! En plus, que de blabla ! Ça parle, ça parle, ça parle, on se croirait dans une pièce de théâtre ! :)
À l'origine, l'auteur avait écrit ce roman sous forme de nouvelles qui furent ensuite regroupées en un seul livre. Voilà pourquoi chaque partie est différente de l'autre et que l'on suit, sur 150 ans d'après ce que j'ai compris, des protagonistes différents, les psychohistoriens d'abord, les encyclopédistes ensuite, des maires, des marchands ou des princes-marchands. Du coup, il n'y a pas de véritable histoire (à part le blabla dont j'ai parlé) et de personnages marquants.
Effectivement, aucun personnage n'est vraiment sorti du lot à mes yeux et ils forment tous une espèce de masse nébuleuse dont je n'ai retenu pratiquement aucun nom, à part les deux mentionnés plus haut : Seldon et Gaal.
Au bout de 300 pages, je me suis aperçue qu'aucune figure féminine n'avait traversée ce roman. Même si un roman essentiellement masculin peut-être intéressant si l'histoire est passionnante, là je dois dire que ça m'a quand même manquée. Et ce ne sont pas les deux personnages féminins entr'aperçus fugacement ensuite (une jeune fille pendant une page et la femme acariâtre d'un commodore pendant une ou deux pages en tout) qui ont changé mon impression.
Le style de l'auteur est peut-être ce qui m'a été le moins pénible. En effet, il est simple à lire, ne part pas dans des explications trop alambiquées et le livre se lit facilement et très vite. Heureusement, car je n'aurais pas pu continuer, autrement.
En conclusion, vous l'avez remarqué :) je n'ai pas du tout aimé ce livre qui pourtant semblait prometteur. Et je l'ai refermé avec le sentiment d'avoir vraiment perdu mon temps. Pour moi, finalement, il n'y a pas véritablement d'histoire ni de fin. L'auteur aurait pu s'arrêter avant, ou continuer encore comme ça longtemps... Enfin bon, si vous avez envie de savoir ce qu'est cette Fondation et de voir des gens plongés dans des intrigues politico-militaires ou commerciales, lisez-le ! Comme beaucoup de gens adorent, ça vous plaira peut-être également !
Note :
Lecture commune organisée par Aaliz avec Mayella, Minidou, Rose, StupidGRIN, Marmotte
Ce livre fait partie du Baby Challenge Science-fiction de Livraddict
14/20
Il fait aussi partie de mon Challenge ABC 2012 de Nanet pour la lettre A
7/26
Argh ! Tu me refroidis à le lire =S
RépondreSupprimerAh... zut... J'allais le commencer, je viens de l'acheter :). Ton avis me calme un peu, j'avais tellement hâte de le lire :/.... je verrais bien :)
RépondreSupprimerSi je comprends bien c'est le fait que l'histoire s'étende sur une longue période et que du coup on ne suive pas les aventures d'un groupe de personnages, mais l'Histoire d'une planète, qui t'a posé problème. C'est une question de goût bien sûr. Désolée que tu n'aies pas passé un bon moment !
RépondreSupprimerSinon pour répondre à deux détails : il y a des femmes importantes dans les deux suites de cette trilogie, et le rôle de la Fondation c'est de survivre, grandir, et un jour prendre la place de l'Empire pour ramener la paix. C'est tout :)
Dommage que tu n'aie pas aimé...
RépondreSupprimer"aucun personnage n'est vraiment sorti du lot à mes yeux et ils forment tous une espèce de masse nébuleuse " : c'est le défaut mais aussi l'intérêt de ce livre, je trouve, point d'individualisme mais la fondation et l'empire comme base.
J'ai bien aimé de mon coté, les joutes verbales et les résolutions sans combat des crises.
@Korto, tu aimerais peut-être, tout le monde a l'air de l'aimer ! :)
RépondreSupprimer@Owl, oui, fais-toi ta propre opinion.
@Nathalie, non, c'est pas une question de temps ou de lieu mais plutôt que ça se concentre sur des magouilles politiques, militaires et commerciales. Du coup, j'ai eu l'impression que la Fondation n'était pas vraiment au coeur du livre. Sinon, je ne pense pas lire la suite, tant pis, je ne verrai pas les femmes importantes ! :D
@Roz, les joutes verbales m'ont vraiment ennuyée.
Merci pour vos commentaires !