Résumé :
6 jeunes gens et six jeunes filles embarquent pour ce qui sera l'aventure de toute une vie, s'établir sur mars en ayant au préalable choisi leur compagnon lors de speed-dating au cours du voyage, tout ça sous l'oeil des caméras et des milliards de téléspectateurs de par le monde...
Mon avis :
Je crois bien que si je n'avais pas vu Victor Dixen parler de cette saga lors d'une conférence au dernier Salon du Livre de Paris, je n'aurais pas lu ce premier tome. J'avais beaucoup aimé sa série Jack Spark (même si je n'ai toujours pas lu le tome 4) mais je dois dire que le sujet de Phobos ne tentait pas plus que ça. Mais il a su éveiller mon intérêt lors de ce colloque et quand il m'a fallu choisir un dernier roman pour réussir mon Big Challenge Livraddict, j'ai décidé de découvrir le tome 1. Si je n'ai pas été aussi enthousiasmée que beaucoup, j'ai passé un moment très sympa en compagnie de Léonor et les autres prétendants à bord du Cupido.
Vendue par le président ultralibéral Green, La Nasa, en passant dans le privé, a décidé de donner un coup d’accélérateur à son projet de colonie sur Mars. C'est ainsi que le programme Genesis voit le jour. 6 jeunes hommes et 6 jeunes filles embarquent à bord du vaisseau spatial Cupido pour ce qui sera un aller simple. L'objectif est que garçons et filles fassent mieux connaissance au cours du voyage de plus de vingt semaines lors de séances de speed-dating de 6 minutes. À l'arrivée sur Mars, chacun devra choisir son futur conjoint et y fonder une famille. Tout cela sponsorisé par les marques qui soutiennent le projet et sous l'oeil des caméras et la scrutation des téléspectateurs du monde entier qui se passionnent pour les idylles des uns et des autres...
Avec des thèmes d'actualités, la télé-réalité, l'impact des réseaux sociaux sur nos comportements, le sponsoring à tout crin, le regard qu'on porte sur les autres, les dérives que peuvent donnent la course à l'audience, Victor Dixen a réussi à construire une histoire tout à fait originale. Pas originale dans les thèmes que je viens d'évoquer mais c'est vraiment une histoire pour ados que je n'avais jamais encore lue et ça, ça m'a plu. Après, ça reste ado donc un peu survolé, légèrement caricatural et, comment dire, je ne veux pas dire gnian-gnian, mais gentil. Car les personnages du Cupido, et notamment les filles, puisque ce sont elles qu'on suit surtout, se soucient plus de l'amour et quel garçon elles vont choisir qu'autre chose. Leurs préoccupations sont vraiment légères et girly. En apparence, bien sûr car certains personnages se démarquent, comme Léonor, la narratrice.
Il ne faut pas oublier que c'est un premier tome avec toutes les contraintes que cela suppose. Il faut mettre en place l'histoire et l'intrigue, faire connaissance avec les personnages, tout en donnant du rythme pour ne pas ennuyer le lecteur. L'auteur réussit très bien à mettre tout cela en place. Le côté science-fiction est pour le moment presque anecdotique, bien sûr tout cela se passe dans un vaisseau spatial qui va aller sur mars mais c'est plus un roman sociétal et romanesque.
Outre cette histoire de speed-dating spatial, il y a bien sûr des complots, des manigances, car vous pensez bien que tout n'allait pas être tout rose au cours de ce voyage au long cours. Si une grande partie du livre porte sur ces rencontres de six minutes pour trouver l'homme de sa vie, et que c'est parfois un peu redondant, tout s'emballe sur la fin quand certaines révélations sont faites et surtout la fin nous laisse sur un cliffhanger de folie qui nous donne envie de nous jeter sur la suite.
Difficile de vraiment parler des personnages. La plupart ne sont justes qu'effleurés. On ne sait pratiquement rien des garçons, à part ce qu'ils montrent au cours des rencontres et les filles sont assez stéréotypées. Il y a la girly, la sportive, l'intello, celle qui manipule, la timide et Éléonor qui semble la plus sensée. Elles sont sympathiques chacune dans leur genre mais on ne s'attache pas vraiment à certaines. Bien sûr celle que j'ai préférée c'est Eléonor car c'est avec elle qu'on passe le plus de temps et j'ai aimé le personnage, sa détermination et son histoire. Krys sa meilleure amie est sympa, les autres, j'ai presque oublié qui elles étaient !
Serena McBee, la grande coordinatrice du projet est vraiment un personnage stéréotypé et caricatural. Franchement, l'auteur ne pouvait pas faire plus cliché en la créant. Tout ce qu'elle est, ce qu'elle fait, ce qu'elle manigance, même sa vie en dehors du projet, est convenu et pas surprenant pour un sou. C'est vraiment la méchante reine (Queen Bee ;)) des contes.
Quant à son équipe, quand on les voit agir et réagir on se demande vraiment comment ils ont pu mettre un projet aussi ambitieux sur pied. Ce sont vraiment des gros balourds pour la plupart.
Il y a un autre personnage que j'ai bien aimé, c'est Andrew Fisher, un jeune homme qui cherche à découvrir la vérité derrière la mort de son père et qui va tomber sur quelque chose d'énorme. Au début, j'ai trouvé que c'était le fils à papa sans intérêt mais son rôle prend plus d'ampleur au cours de l'histoire et j'ai hâte de savoir où ses découvertes vont le mener.
On ne peut nier que Victor Dixen sait écrire des histories page-turner. Il savait déjà très bien le faire dans Jack Spark et là c'est la même chose. C'est alerte, il alterne les chapitres entre les quartiers des filles, ce qu'il se passe sur terre (avec Serena McBee et Andrew en point de vue) et les rencontres entre prétendants. Chaque chapitre est assez court et débute comme si l'on était vraiment sous l'oeil de la caméra, avec "champs", "contrechamps", heure et date et lieu. C'est pas mal fait et tout cela donne du rythme.
En conclusion, même si j'avais préféré les Jack Spark, j'ai passé un bon moment en compagnie de ces 12 prétendants vivant une aventure exceptionnelle. Après ça reste toujours un peu léger mais c'est très plaisant à lire surtout que la fin est très haletante et donne envie de se jeter sur la suite. Alors si vous aussi vous voulez découvrir le Cupido et ses 12 prétendants, savoir ce que manigance Serena McBee et ce que découvre Andrew Fisher, lisez-le.
Note :
Vendue par le président ultralibéral Green, La Nasa, en passant dans le privé, a décidé de donner un coup d’accélérateur à son projet de colonie sur Mars. C'est ainsi que le programme Genesis voit le jour. 6 jeunes hommes et 6 jeunes filles embarquent à bord du vaisseau spatial Cupido pour ce qui sera un aller simple. L'objectif est que garçons et filles fassent mieux connaissance au cours du voyage de plus de vingt semaines lors de séances de speed-dating de 6 minutes. À l'arrivée sur Mars, chacun devra choisir son futur conjoint et y fonder une famille. Tout cela sponsorisé par les marques qui soutiennent le projet et sous l'oeil des caméras et la scrutation des téléspectateurs du monde entier qui se passionnent pour les idylles des uns et des autres...
Avec des thèmes d'actualités, la télé-réalité, l'impact des réseaux sociaux sur nos comportements, le sponsoring à tout crin, le regard qu'on porte sur les autres, les dérives que peuvent donnent la course à l'audience, Victor Dixen a réussi à construire une histoire tout à fait originale. Pas originale dans les thèmes que je viens d'évoquer mais c'est vraiment une histoire pour ados que je n'avais jamais encore lue et ça, ça m'a plu. Après, ça reste ado donc un peu survolé, légèrement caricatural et, comment dire, je ne veux pas dire gnian-gnian, mais gentil. Car les personnages du Cupido, et notamment les filles, puisque ce sont elles qu'on suit surtout, se soucient plus de l'amour et quel garçon elles vont choisir qu'autre chose. Leurs préoccupations sont vraiment légères et girly. En apparence, bien sûr car certains personnages se démarquent, comme Léonor, la narratrice.
Il ne faut pas oublier que c'est un premier tome avec toutes les contraintes que cela suppose. Il faut mettre en place l'histoire et l'intrigue, faire connaissance avec les personnages, tout en donnant du rythme pour ne pas ennuyer le lecteur. L'auteur réussit très bien à mettre tout cela en place. Le côté science-fiction est pour le moment presque anecdotique, bien sûr tout cela se passe dans un vaisseau spatial qui va aller sur mars mais c'est plus un roman sociétal et romanesque.
Outre cette histoire de speed-dating spatial, il y a bien sûr des complots, des manigances, car vous pensez bien que tout n'allait pas être tout rose au cours de ce voyage au long cours. Si une grande partie du livre porte sur ces rencontres de six minutes pour trouver l'homme de sa vie, et que c'est parfois un peu redondant, tout s'emballe sur la fin quand certaines révélations sont faites et surtout la fin nous laisse sur un cliffhanger de folie qui nous donne envie de nous jeter sur la suite.
Difficile de vraiment parler des personnages. La plupart ne sont justes qu'effleurés. On ne sait pratiquement rien des garçons, à part ce qu'ils montrent au cours des rencontres et les filles sont assez stéréotypées. Il y a la girly, la sportive, l'intello, celle qui manipule, la timide et Éléonor qui semble la plus sensée. Elles sont sympathiques chacune dans leur genre mais on ne s'attache pas vraiment à certaines. Bien sûr celle que j'ai préférée c'est Eléonor car c'est avec elle qu'on passe le plus de temps et j'ai aimé le personnage, sa détermination et son histoire. Krys sa meilleure amie est sympa, les autres, j'ai presque oublié qui elles étaient !
Serena McBee, la grande coordinatrice du projet est vraiment un personnage stéréotypé et caricatural. Franchement, l'auteur ne pouvait pas faire plus cliché en la créant. Tout ce qu'elle est, ce qu'elle fait, ce qu'elle manigance, même sa vie en dehors du projet, est convenu et pas surprenant pour un sou. C'est vraiment la méchante reine (Queen Bee ;)) des contes.
Quant à son équipe, quand on les voit agir et réagir on se demande vraiment comment ils ont pu mettre un projet aussi ambitieux sur pied. Ce sont vraiment des gros balourds pour la plupart.
Il y a un autre personnage que j'ai bien aimé, c'est Andrew Fisher, un jeune homme qui cherche à découvrir la vérité derrière la mort de son père et qui va tomber sur quelque chose d'énorme. Au début, j'ai trouvé que c'était le fils à papa sans intérêt mais son rôle prend plus d'ampleur au cours de l'histoire et j'ai hâte de savoir où ses découvertes vont le mener.
On ne peut nier que Victor Dixen sait écrire des histories page-turner. Il savait déjà très bien le faire dans Jack Spark et là c'est la même chose. C'est alerte, il alterne les chapitres entre les quartiers des filles, ce qu'il se passe sur terre (avec Serena McBee et Andrew en point de vue) et les rencontres entre prétendants. Chaque chapitre est assez court et débute comme si l'on était vraiment sous l'oeil de la caméra, avec "champs", "contrechamps", heure et date et lieu. C'est pas mal fait et tout cela donne du rythme.
En conclusion, même si j'avais préféré les Jack Spark, j'ai passé un bon moment en compagnie de ces 12 prétendants vivant une aventure exceptionnelle. Après ça reste toujours un peu léger mais c'est très plaisant à lire surtout que la fin est très haletante et donne envie de se jeter sur la suite. Alors si vous aussi vous voulez découvrir le Cupido et ses 12 prétendants, savoir ce que manigance Serena McBee et ce que découvre Andrew Fisher, lisez-le.
Note :
Ce livre fait partie du Big Challenge 2016 de Livraddict
10/10
Challenge réussi
Et du Challenge Jeunesse/Young Adult de Mutinelle
2/10
J'avais adoré !
RépondreSupprimerJ'avais bien aimé ce premier tome moi aussi, c'est sympa ce voyage vers Mars :D
RépondreSupprimerJ'ai commencé la saga Animale et ai beaucoup aimé. Phobos me fait de l'oeil, mais j'attends les sorties en poche. En attendant, je craquerai peut-être pour Jack Spark...
RépondreSupprimer@Kassyna, beaucoup ont adoré :)
RépondreSupprimer@Mylène, oui c'est bien sympa :)
@Marinette, Jack Spark est très bien, c'est jeunesse mais plus original.
Merci pour vos commentaires.