avec Anne Dorval, Antoine-Olivier Pilon, Suzanne Clément
Résumé :
Résumé :
Les relations compliquées et fusionnelles entre une mère, veuve depuis quelques années, et son fils qui souffre d'un trouble de l'attention et d'hyperactivité et qui vient d'être expulsé, pour comportement dangereux, du centre de rééducation où il était placé depuis la mort de son père...
Mon avis :
Voilà longtemps que j'avais envie de voir ce film, depuis sa sortie il y a plus de deux ans en fait, mais ce n'est qu'en cette fin d'année que j'ai pu le regarder, un film magnifique, dur et intense.
Diane Desprès, veuve d'une quarantaine d'années, doit récupérer la garde son fils, Steve, un adolescent qui souffre de TDAH, un trouble de l'attention et avec hyperactivité qui le conduit parfois à des réactions violentes et qui, à cause de son comportement, vient d'être expulsé du centre de rééducation où il était placé depuis la mort de son père. Même si une loi permettant aux parents d'enfants très difficiles de les confier à une institution de type hôpital psychiatrique afin qu'ils soient pris en charge vient d'être passée, Diane ne veut pas en entendre parler et veut donner une chance à son fils et elle de vivre ensemble. Malgré quelques situations explosives, ils trouvent une forme d'équilibre en compagnie de leur voisine Kyla, en congé sabbatique et atteinte de bégaiement. Jusqu'au jour où tout bascule...
Voilà un film qui a été encensé lors de sa présentation à Cannes en 2014 et qui a même reçu le prix du Jury. C'est un film qui parle avec sincérité des relations fusionnelles entre une mère et son fils, ici exacerbées par la maladie de Steve qui rendent ces relations bien compliquées. Tout au long du film, on sent cette mère prête à tout pour pouvoir garder son fils, construire quelque chose et espérant ne pas avoir à se résoudre à l'enfermer...C'est un film âpre, sans concession, parfois violent, mélodramatique et entrecoupé de moments lumineux, précieux car trop rares. C'est un film dont il est difficile de parler car il se vit et se ressent...
Mommy est porté par trois comédiens très justes et habités par leurs rôles. À commencer par Anne Dorval dans le rôle de la "Mommy", qui est exceptionnelle et bouleversante. On sent son amour pour son fils mais aussi son désarroi devant sa maladie et ses réactions et il y a des scènes vraiment déchirantes notamment sur la fin.
Antoine-Olivier Pilon est aussi excellent dans le rôle de Steve, capable d'être le plus charmant des garçons et dans la minute qui suit faire preuve d'une violence inouïe. Il ne joue pas Steve, il EST Steve et franchement on ne peut que ressentir de la compassion pour ce jeune homme qui ne sait gérer ses émotions que de façon excessive et lui aussi nous bouleverse bien souvent.
J'ai beaucoup aimé Kyla la voisine, elle aussi avec ses problèmes (on ne saura jamais ce qui lui a provoqué son bégaiement) mais qui va pratiquement se trouver une deuxième famille avec Diane et Steve. Il y a de très belles scènes entre eux trois.
Mommy c'est aussi une réalisation atypique. Dolan, 24 ans au moment du tournage et 25 à sa sortie, a pris le parti de tourner en carré 1:1 pour mieux marquer l'étouffement, l'enfermement dans lesquels se trouvent les personnages. C'est assez déstabilisant au début mais on s'y fait très bien et on ressent nous aussi cette sensation de confinement. Et puis dans un moment de grâce, au milieu du film, l'image s'élargit en 16/9, pour mieux montrer ce petit moment de bonheur que vivent les personnages, et pour se refermer trop rapidement une fois de plus en carré car le bonheur ne dure pas... Outre la réalisation, la bande-son est très bien.
En conclusion, voilà un film magnifique et bouleversant dont on ne voit pas passer les 2h20, porté par de magnifiques comédiens et une réalisation originale. Alors si vous aussi voulez découvrir l'histoire de Diane, Steve et Kyla, regardez-le ! Et je vous conseille de le regarder avec des sous-titres car le québécois employé dans le film est assez compliqué à comprendre pour nous français.
Note :
Vu en version originale sous-titrée en français
Diane Desprès, veuve d'une quarantaine d'années, doit récupérer la garde son fils, Steve, un adolescent qui souffre de TDAH, un trouble de l'attention et avec hyperactivité qui le conduit parfois à des réactions violentes et qui, à cause de son comportement, vient d'être expulsé du centre de rééducation où il était placé depuis la mort de son père. Même si une loi permettant aux parents d'enfants très difficiles de les confier à une institution de type hôpital psychiatrique afin qu'ils soient pris en charge vient d'être passée, Diane ne veut pas en entendre parler et veut donner une chance à son fils et elle de vivre ensemble. Malgré quelques situations explosives, ils trouvent une forme d'équilibre en compagnie de leur voisine Kyla, en congé sabbatique et atteinte de bégaiement. Jusqu'au jour où tout bascule...
Voilà un film qui a été encensé lors de sa présentation à Cannes en 2014 et qui a même reçu le prix du Jury. C'est un film qui parle avec sincérité des relations fusionnelles entre une mère et son fils, ici exacerbées par la maladie de Steve qui rendent ces relations bien compliquées. Tout au long du film, on sent cette mère prête à tout pour pouvoir garder son fils, construire quelque chose et espérant ne pas avoir à se résoudre à l'enfermer...C'est un film âpre, sans concession, parfois violent, mélodramatique et entrecoupé de moments lumineux, précieux car trop rares. C'est un film dont il est difficile de parler car il se vit et se ressent...
Mommy est porté par trois comédiens très justes et habités par leurs rôles. À commencer par Anne Dorval dans le rôle de la "Mommy", qui est exceptionnelle et bouleversante. On sent son amour pour son fils mais aussi son désarroi devant sa maladie et ses réactions et il y a des scènes vraiment déchirantes notamment sur la fin.
Antoine-Olivier Pilon est aussi excellent dans le rôle de Steve, capable d'être le plus charmant des garçons et dans la minute qui suit faire preuve d'une violence inouïe. Il ne joue pas Steve, il EST Steve et franchement on ne peut que ressentir de la compassion pour ce jeune homme qui ne sait gérer ses émotions que de façon excessive et lui aussi nous bouleverse bien souvent.
J'ai beaucoup aimé Kyla la voisine, elle aussi avec ses problèmes (on ne saura jamais ce qui lui a provoqué son bégaiement) mais qui va pratiquement se trouver une deuxième famille avec Diane et Steve. Il y a de très belles scènes entre eux trois.
Mommy c'est aussi une réalisation atypique. Dolan, 24 ans au moment du tournage et 25 à sa sortie, a pris le parti de tourner en carré 1:1 pour mieux marquer l'étouffement, l'enfermement dans lesquels se trouvent les personnages. C'est assez déstabilisant au début mais on s'y fait très bien et on ressent nous aussi cette sensation de confinement. Et puis dans un moment de grâce, au milieu du film, l'image s'élargit en 16/9, pour mieux montrer ce petit moment de bonheur que vivent les personnages, et pour se refermer trop rapidement une fois de plus en carré car le bonheur ne dure pas... Outre la réalisation, la bande-son est très bien.
En conclusion, voilà un film magnifique et bouleversant dont on ne voit pas passer les 2h20, porté par de magnifiques comédiens et une réalisation originale. Alors si vous aussi voulez découvrir l'histoire de Diane, Steve et Kyla, regardez-le ! Et je vous conseille de le regarder avec des sous-titres car le québécois employé dans le film est assez compliqué à comprendre pour nous français.
Note :
Vu en version originale sous-titrée en français
Ce film fait partie du Mini Challenge Drame
6/7
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