avec Meryl Streep, Hugh Grant, Simon Helberg
Résumé :
Résumé :
Héritière New-Yorkaise, Florence Foster Jenkins a toujours rêvé de devenir cantatrice, persuadée qu'elle avait une voix superbe et poussée en cela par son mari et son entourage qui lui ont toujours caché le fait qu'elle chantait en fait comme une casserole. Mais en cette année 1944, voilà qu'elle se met en tête de se produire au Carnegie Hall...
Mon avis :
Quand je suis rentrée en France début juillet, je n'ai pas eu envie de me précipiter voir un blockbuster ou un dessin animé comme je le fait à chaque fois mais j'ai plutôt jeté mon dévolu sur ce film de Stephen Frears dont j'aime toujours les réalisations. Et j'ai bien fait car j'ai beaucoup aimé ce film tiré d'une histoire vraie, à la fois très cocasse et émouvant.
Florence Foster Jenkins est une héritière et mondaine New-Yorkaise. Atteinte de la syphilis depuis son premier mariage, elle a réussi à survivre malgré une espérance de vie plus que faible. Et depuis 25 ans, son second mari, St Clair Bayfield s'occupe d'elle avec dévotion et du club qu'elle a créé, le Club Verdi dans lequel se produisent des artistes en tous genres. Ayant toujours été férue de musique et d'opéra et persuadée qu'elle a un talent extraordinaire, elle décide de chanter accompagnée d'un jeune pianiste Cosmé McMoon. Mais Florence chante très faux, ce que lui ont toujours caché son mari et ses amis. Sur plusieurs malentendus, Florence se persuade de son talent et décide de s'offrir le Carnegie Hall...
Comme je l'ai dit plus haut, Florence Foster Jenkins a vraiment existé. D'ailleurs sa vie a déjà inspiré un autre film récent, Marguerite, avec Catherine Frot (que je n'ai pas vu). Elle a vraiment enregistré des disques et chanté au Carnegie Hall alors qu'elle était la risée du tout New York mais ayant toujours cru que les rires qu'elle entendait était le fait de jaloux et d'envieux.
Le film raconte donc les derniers mois de la vieille femme, malade de la syphilis et dont la santé s'est dégradée à cause des remèdes, comme le mercure, utilisés pour prolonger sa vie, et qui décide de reprendre des cours de chants avec un nouvel accompagnateur, le jeune et timide Cosmé McMoon et de montrer son "talent" aux gens qui comptent dans la profession. Tout cela couvée par son mari, un acteur anglais shakespearien. Cela donne un film alliant comédie et drame, où l'on rit souvent et pas seulement aux dépens de la pauvre Florence mais parce qu'il y a toujours une touche d'humour mais où l'émotion n'est jamais très loin, notamment à la fin.
Le film est surtout un film de personnages. À commencer par Florence Foster Jenkins, brillamment interprétée (bien évidemment) par la grande Meryl Streep, personnage qui vit dans son rêve et sa bulle et qui est très émouvant. Et qui nous fait rire aussi avec ses vocalises à nous casser les oreilles.
Il va falloir se faire une raison, Hugh Grant vieillit. Et maintenant on lui fait jouer le mari de Meryl Streep. Bon ok dans la vie réelle St Clair Bayfield avait sept ans de moins que sa femme, mais voilà, Hugh n'est plus vraiment un sex symbol. Mais je trouve que la maturité lui va bien. En tout cas, dans le film il est excellent, avec un pétillement dans les yeux et dans son jeu. Je ne sais pas très bien quelles étaient les relations entre Florence et St Clair. On dit qu'ils n'étaient pas vraiment mariés car elle n'aurait jamais divorcé de son premier époux et que St Clair serait resté avec elle pour son argent. Dans le film, on ne voit pas cela. Certes, ils ont une relation assez libre et platonique (à cause de la syphilis) et St Clair vit avec une autre femme mais on sent tout l'amour et la dévotion que porte l'Anglais envers Florence. J'ai trouvé cette relation très touchante car c'est Bayfield qui va protéger Florence contre les mauvaises langues.
Le 3e personnage du film, c'est Cosmé McMoon, le petit pianiste (et compositeur) de Florence. Il est joué par Simon Helberg, l'inénarrable Howard Wolowitz de The Big Bang Theory depuis bientôt 10 ans et qui est choupinet comme tout dans le film. Et ça fait du bien de le voir dans un rôle différent :) Cosmé est un personnage très très timide qui se demande ce qu'il fait avec cette dame qui ne sait pas chanter alors qu'on lui affirme le contraire et qui va finir par s'attacher à elle et participer à la supercherie.
Il y a un autre personnage qui m'a touchée, c'est celui d'Agnès Stark, personnage fictif apparemment. Bimbo délurée au début, elle va se révéler plus attachante qu'elle ne laisse supposer.
On ne présente plus Stephen Frears, dont j'avais adoré l'avant-dernier film, Philomena. Son Florence Foster Jenkins n'est pas peut-être pas éblouissant au niveau réalisation mais il arrive à faire passer tout un tas d'émotions qui rendent ce film délicieux.
En conclusion, j'ai énormément aimé ce film qui m'a beaucoup émue et porté par des acteurs au top et racontant une histoire qui allie cocasserie et drame, du fait de la personnalité de Florence Foster Jenkins. Et si vous voulez voir Meryl Streep chantant comme une casserole et Hugh Grant en vieux beau qui garde un charme certain malgré ce que j'en ai dit plus haut, allez le voir.
Note :
Vu en version originale sous-titrée VF
Comme je l'ai dit plus haut, Florence Foster Jenkins a vraiment existé. D'ailleurs sa vie a déjà inspiré un autre film récent, Marguerite, avec Catherine Frot (que je n'ai pas vu). Elle a vraiment enregistré des disques et chanté au Carnegie Hall alors qu'elle était la risée du tout New York mais ayant toujours cru que les rires qu'elle entendait était le fait de jaloux et d'envieux.
Le film raconte donc les derniers mois de la vieille femme, malade de la syphilis et dont la santé s'est dégradée à cause des remèdes, comme le mercure, utilisés pour prolonger sa vie, et qui décide de reprendre des cours de chants avec un nouvel accompagnateur, le jeune et timide Cosmé McMoon et de montrer son "talent" aux gens qui comptent dans la profession. Tout cela couvée par son mari, un acteur anglais shakespearien. Cela donne un film alliant comédie et drame, où l'on rit souvent et pas seulement aux dépens de la pauvre Florence mais parce qu'il y a toujours une touche d'humour mais où l'émotion n'est jamais très loin, notamment à la fin.
Le film est surtout un film de personnages. À commencer par Florence Foster Jenkins, brillamment interprétée (bien évidemment) par la grande Meryl Streep, personnage qui vit dans son rêve et sa bulle et qui est très émouvant. Et qui nous fait rire aussi avec ses vocalises à nous casser les oreilles.
Il va falloir se faire une raison, Hugh Grant vieillit. Et maintenant on lui fait jouer le mari de Meryl Streep. Bon ok dans la vie réelle St Clair Bayfield avait sept ans de moins que sa femme, mais voilà, Hugh n'est plus vraiment un sex symbol. Mais je trouve que la maturité lui va bien. En tout cas, dans le film il est excellent, avec un pétillement dans les yeux et dans son jeu. Je ne sais pas très bien quelles étaient les relations entre Florence et St Clair. On dit qu'ils n'étaient pas vraiment mariés car elle n'aurait jamais divorcé de son premier époux et que St Clair serait resté avec elle pour son argent. Dans le film, on ne voit pas cela. Certes, ils ont une relation assez libre et platonique (à cause de la syphilis) et St Clair vit avec une autre femme mais on sent tout l'amour et la dévotion que porte l'Anglais envers Florence. J'ai trouvé cette relation très touchante car c'est Bayfield qui va protéger Florence contre les mauvaises langues.
Le 3e personnage du film, c'est Cosmé McMoon, le petit pianiste (et compositeur) de Florence. Il est joué par Simon Helberg, l'inénarrable Howard Wolowitz de The Big Bang Theory depuis bientôt 10 ans et qui est choupinet comme tout dans le film. Et ça fait du bien de le voir dans un rôle différent :) Cosmé est un personnage très très timide qui se demande ce qu'il fait avec cette dame qui ne sait pas chanter alors qu'on lui affirme le contraire et qui va finir par s'attacher à elle et participer à la supercherie.
Il y a un autre personnage qui m'a touchée, c'est celui d'Agnès Stark, personnage fictif apparemment. Bimbo délurée au début, elle va se révéler plus attachante qu'elle ne laisse supposer.
On ne présente plus Stephen Frears, dont j'avais adoré l'avant-dernier film, Philomena. Son Florence Foster Jenkins n'est pas peut-être pas éblouissant au niveau réalisation mais il arrive à faire passer tout un tas d'émotions qui rendent ce film délicieux.
En conclusion, j'ai énormément aimé ce film qui m'a beaucoup émue et porté par des acteurs au top et racontant une histoire qui allie cocasserie et drame, du fait de la personnalité de Florence Foster Jenkins. Et si vous voulez voir Meryl Streep chantant comme une casserole et Hugh Grant en vieux beau qui garde un charme certain malgré ce que j'en ai dit plus haut, allez le voir.
Note :
Vu en version originale sous-titrée VF
Ce film fait partie du Film de la semaine 2016 de Benji
33/52
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