Résumé :
Ivana, la trentaine et professeur de lettres, se fait larguer du jour au lendemain par Baptiste après huit ans de vie commune. Comment retrouver confiance en soi quand on a quelques kilos en trop et quelques années de plus et rencontrer quelqu'un quand on est un peu rouillée à ce niveau-là. Ivana décide de se reprendre en main et de s'inscrire sur un site de rencontres...
Mon avis :
Si vous fréquentez la blogosphère, vous connaissez sûrement Stephie de Mille et une Frasques. Stephie, une super blogueuse et une personne à connaître que j'ai eu la chance de rencontrer lors de certains de mes séjours au Salon du livre de Paris et que j'apprécie beaucoup. Bref, Stephie écrit et a publié plusieurs nouvelles coquines l'an dernier (que je n'ai toujours pas lues, shame on me) et cette année, tada, c'est son premier roman qui est sorti en juin et dès que je suis rentrée en France, je me suis précipitée pour l'acheter et je n'ai pas tardé à le lire. Et j'ai beaucoup aimé ce roman d'apparence chick-lit et légère mais pas que...
Bon, je ne vous remets de résumé, le premier suffit amplement :)
(Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire est un roman assez court, moins de 200 pages, facile à glisser dans son sac et à lire pendant la période estivale. Mais il ferait tout aussi bien l'affaire pendant les soirées d'hiver, couchée sur son canapé blottie sous un plaid :)
De prime abord, le roman semble assez léger, chick-lit, avec une héroïne qui pourrait être la petite soeur de Bridget Jones (en moins agaçante) et qui essaie de retrouver l'amour et le goût de la vie après une rupture. Mais quand on avance dans le livre, on se rend compte que Stéphanie aborde, sous couvert de l'humour, des sujets qui sont bien plus sérieux. Le fait de pouvoir se reconstruire après une rupture, de se reprendre en main quand on a quelques kilos en trop et quelques années en plus, l'ambiance dans les lycées où les profs littéraires sont un peu considéré(e)s comme des bas bleus et surtout la vision que portent nos contemporains (et raines) sur les femmes célibataires en général et leur droit à disposer de leur sexualité comme elles l'entendent.
Car on le sait, un homme qui sait s'amuser et a des conquêtes suscite l'admiration et est considéré comme un Don Juan alors qu'une femme qui vit de la même façon est une Marie-couche-toi-là et est vouée aux gémonies. Et je ne vous dis pas si la dite célibataire a des copines mariées, là c'est tous aux abris, on ne sait jamais, la copine pourrait se taper vos maris.Et je peux vous dire que c'est véridique, j'ai une amie qui a divorcé il y a quelques années et je ne vous dis pas quelle réputation les gens se sont mis à lui faire en quelques semaines... Mais bon, je vous rassure, comme je l'ai dit plus haut, tout cela est évoqué avec humour.
Et puis heureusement, il y a les copines, celles avec qui on peut tout partager et s'éclater, qui sont là dans les bons moments comme les mauvais et un bon roman de chick-lit ne le serait pas sans ces personnages secondaires si essentiels et le roman de Stéphanie en comportent de très sympathiques voire touchants (comme la vieille amie mariée qui porte un regard lucide sur sa vie d'épouse).
Et puis il y a la romance, celle avec son parcours du combattant à travers les sites de rencontres pour éviter de tomber sur tous les tarés de la terre, ou celle qu'on vit avec ceux qu'on rencontre fortuitement et fera peut-être trouver The One. Je vais être franche, personnellement, j'aurais bien vu Ivana rester célibataire jusque après la fin du roman, je trouve que ça allait dans le sens de sa réappropriation de son identité et de son corps et avec l'idée que le bonheur ne passe pas forcément par l'amour et la vie de couple (dit celle qui est très heureuse en couple depuis 33 ans :D) . Après, une petite romance ne fait pas de mal à nos coeurs tout mous et évidemment on n'aurait peut-être pas refermé le livre avec le coeur aussi léger et le sourire aux lèvres si Yvana avait fini seule (mais je ne vous dirai pas qui est l'heureux élu :p).
Je ne peux pas dire que j'ai pu m'identifier à Yvana puisque, déjà, j'ai 20 ans de plus qu'elle et que je suis l'archétype de la famille : mariée, deux enfants. Mais la lutte contre les kilos, la reprise en main à un moment donné, le sport, ça je connais :) Et c'est marrant le petit décalage qu'il y a entre l'image qu'Yvana a d'elle-même et celle qu'elle donne. Pour ma part, j'ai trouvé que c'était une femme plutôt bien dans sa peau (une fois passé le traumatisme de la rupture), battante et déterminée. Mais on a l'impression que quand elle parle d'elle, elle ne se voit pas comme cela. Moi, je te le dis Yvana, tu es une fille super et sympathique, à l'image de ta créatrice :)
Le style de Stéphanie Pélerin est très agréable à lire, c'est bien écrit mais pas trop littéraire, ce qui convient très bien au roman.
En conclusion, (Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire est un livre très sympathique à lire, avec des thèmes sérieux, abordés certes de façon légère mais sans être superficielle. Et on peut être plus très jeune, encore jolie et pas du tout célibataire pour apprécier ce roman parfait encette toute saison. Et je n'ai qu'une chose à dire à Stéphanie, bravo pour ce premier roman réussi.
Note :
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Bon, je ne vous remets de résumé, le premier suffit amplement :)
(Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire est un roman assez court, moins de 200 pages, facile à glisser dans son sac et à lire pendant la période estivale. Mais il ferait tout aussi bien l'affaire pendant les soirées d'hiver, couchée sur son canapé blottie sous un plaid :)
De prime abord, le roman semble assez léger, chick-lit, avec une héroïne qui pourrait être la petite soeur de Bridget Jones (en moins agaçante) et qui essaie de retrouver l'amour et le goût de la vie après une rupture. Mais quand on avance dans le livre, on se rend compte que Stéphanie aborde, sous couvert de l'humour, des sujets qui sont bien plus sérieux. Le fait de pouvoir se reconstruire après une rupture, de se reprendre en main quand on a quelques kilos en trop et quelques années en plus, l'ambiance dans les lycées où les profs littéraires sont un peu considéré(e)s comme des bas bleus et surtout la vision que portent nos contemporains (et raines) sur les femmes célibataires en général et leur droit à disposer de leur sexualité comme elles l'entendent.
Car on le sait, un homme qui sait s'amuser et a des conquêtes suscite l'admiration et est considéré comme un Don Juan alors qu'une femme qui vit de la même façon est une Marie-couche-toi-là et est vouée aux gémonies. Et je ne vous dis pas si la dite célibataire a des copines mariées, là c'est tous aux abris, on ne sait jamais, la copine pourrait se taper vos maris.Et je peux vous dire que c'est véridique, j'ai une amie qui a divorcé il y a quelques années et je ne vous dis pas quelle réputation les gens se sont mis à lui faire en quelques semaines... Mais bon, je vous rassure, comme je l'ai dit plus haut, tout cela est évoqué avec humour.
Et puis heureusement, il y a les copines, celles avec qui on peut tout partager et s'éclater, qui sont là dans les bons moments comme les mauvais et un bon roman de chick-lit ne le serait pas sans ces personnages secondaires si essentiels et le roman de Stéphanie en comportent de très sympathiques voire touchants (comme la vieille amie mariée qui porte un regard lucide sur sa vie d'épouse).
Et puis il y a la romance, celle avec son parcours du combattant à travers les sites de rencontres pour éviter de tomber sur tous les tarés de la terre, ou celle qu'on vit avec ceux qu'on rencontre fortuitement et fera peut-être trouver The One. Je vais être franche, personnellement, j'aurais bien vu Ivana rester célibataire jusque après la fin du roman, je trouve que ça allait dans le sens de sa réappropriation de son identité et de son corps et avec l'idée que le bonheur ne passe pas forcément par l'amour et la vie de couple (dit celle qui est très heureuse en couple depuis 33 ans :D) . Après, une petite romance ne fait pas de mal à nos coeurs tout mous et évidemment on n'aurait peut-être pas refermé le livre avec le coeur aussi léger et le sourire aux lèvres si Yvana avait fini seule (mais je ne vous dirai pas qui est l'heureux élu :p).
Je ne peux pas dire que j'ai pu m'identifier à Yvana puisque, déjà, j'ai 20 ans de plus qu'elle et que je suis l'archétype de la famille : mariée, deux enfants. Mais la lutte contre les kilos, la reprise en main à un moment donné, le sport, ça je connais :) Et c'est marrant le petit décalage qu'il y a entre l'image qu'Yvana a d'elle-même et celle qu'elle donne. Pour ma part, j'ai trouvé que c'était une femme plutôt bien dans sa peau (une fois passé le traumatisme de la rupture), battante et déterminée. Mais on a l'impression que quand elle parle d'elle, elle ne se voit pas comme cela. Moi, je te le dis Yvana, tu es une fille super et sympathique, à l'image de ta créatrice :)
Le style de Stéphanie Pélerin est très agréable à lire, c'est bien écrit mais pas trop littéraire, ce qui convient très bien au roman.
En conclusion, (Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire est un livre très sympathique à lire, avec des thèmes sérieux, abordés certes de façon légère mais sans être superficielle. Et on peut être plus très jeune, encore jolie et pas du tout célibataire pour apprécier ce roman parfait en
Note :
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100% d'accord avec toi, léger sans être superficiel, j'ai passé un très bon moment aussi :)
RépondreSupprimerC'est sympa à lire ce genre de roman. Merci pour ton commentaire, Mylène.
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