Titre original : Svörtuloft
Résumé :
Résumé :
Alors qu'Erlendur est parti en vacances et qu'Elinborg est sur une autre enquête, Sigurdur Oli se retrouve plongé dans une affaire douteuse quand l'un de ses amis lui demande d'intervenir, pour autrui, dans une histoire de chantage aux photos scabreuses et qu'il découvre la maître-chanteuse morte chez elle. Parallèlement, un ancien témoin, un homme perturbé, dans l'histoire de la mort d'un petit garçon (Hiver Arctique) le contacte et semble vouloir lui raconter les crimes pédophiles dont il aurait été victime étant enfant...
Mon avis :
Chaque année, je me lis mon Indridason, généralement à l'automne car cela doit sans doute bien se combiner avec l'ambiance des romans :) Ce roman, La Muraille de lave, ne porte pas sur Erlendur mais sur son collègue et je dois dire que ce n'est pas le meilleur de la série que j'ai lu.
Avec Erlendur évaporé on ne sait où, on avait eu droit à une intrigue avec Elinborg en personnage principal et qui m'avait beaucoup plu. Cette fois-ci, l'histoire se passe en parallèle à celle d'Elinborg et porte sur une enquête assez différente des précédentes. Cela démarre comme une affaire comme on a pu en lire dans cette série avec histoire de chantage et de meurtres, mais petit à petit on dévie sur les dérives financières de certains traders et cela donne une toute autre tonalité à l'ensemble. Et franchement, ça m'a moins intéressée et même un peu gonflée à partir de ce moment. Bon, je ne me suis pas ennuyée mais j'ai été indifférente.
En plus, en parallèle, on suit l'histoire de ce type, Andrés, qui, enfant, a été abusé sexuellement par son beau-père, c'est terrible, c'est sordide et ça aurait pu faire l'objet d'un tome à part, sauf que, là, c'est trop en marge du reste et au final ça ne mène nulle part, sauf peut-être apaiser le-dit Andrés. En fait, la conclusion de cette partie-là de l'histoire m'a fait dire "ah bon"...
Là où le bats blesse, en fait, c'est que je n'ai éprouvé aucune sympathie pour Sigurdur Oli. Je l'avais trouvé sympa lors des tomes avec Erlendur, c'était déjà moins le cas dans le tome avec Elinborg où je l'avais trouvé condescendant et macho et là dans La muraille de Lave, on aurait pu s'attendre à ce qu'il soit plus intéressant et plus attachant, puisqu'il est mis en avant et ce n'est pas le cas. C'est en fait quelqu'un d'un peu insipide, égoïste dans ses relations, surtout avec son ex-femme. Bon, on ne peut pas dire qu'il ait une mère très sympathique et c'est peut-être pour cela qu'il est comme cela mais voilà, en refermant le roman, je n'aimais pas plus Sigurdur Oli qu'avant.
Ne me demandez pas de vous parler des autres personnages, je n'ai pas retenu leurs noms ou ils ne sont pas importants. Il y a un collègue de Sigurdur Oli qui a pas mal d'importance, je me suis demandé où il se trouvait dans la hiérarchie par rapport à Erlandur car il a l'air de se la péter un peu.
Le style de l'auteur et sa traduction sont toujours agréables à lire. L'auteur croque avec brio les travers de sa société islandaise qui subit les même problèmes que les autres sociétés occidentales et ici les travers et les excès de traders financiers. Le fait que le roman ait été écrit peu après la crise financière de 2008 explique sans doute ce choix d'intrigue.
En conclusion, si je n'ai pas passé un moment désagréable avec ce roman, le fait que je n'ai pas eu d'empathie et de sympathie pour Sigurdur Oli, ni été intéressée par les aspects financiers de l'enquête, ne m'ont pas aidée à vraiment accrocher. J'ai bien aimé certes mais j'ai nettement préféré les enquêtes précédentes notamment celui avec Elinborg. Bon ce n'est pas grave, ça reste un témoignage intéressant de la société islandaise et cela ne m'empêchera pas de lire les romans suivants.
Note :
Avec Erlendur évaporé on ne sait où, on avait eu droit à une intrigue avec Elinborg en personnage principal et qui m'avait beaucoup plu. Cette fois-ci, l'histoire se passe en parallèle à celle d'Elinborg et porte sur une enquête assez différente des précédentes. Cela démarre comme une affaire comme on a pu en lire dans cette série avec histoire de chantage et de meurtres, mais petit à petit on dévie sur les dérives financières de certains traders et cela donne une toute autre tonalité à l'ensemble. Et franchement, ça m'a moins intéressée et même un peu gonflée à partir de ce moment. Bon, je ne me suis pas ennuyée mais j'ai été indifférente.
En plus, en parallèle, on suit l'histoire de ce type, Andrés, qui, enfant, a été abusé sexuellement par son beau-père, c'est terrible, c'est sordide et ça aurait pu faire l'objet d'un tome à part, sauf que, là, c'est trop en marge du reste et au final ça ne mène nulle part, sauf peut-être apaiser le-dit Andrés. En fait, la conclusion de cette partie-là de l'histoire m'a fait dire "ah bon"...
Là où le bats blesse, en fait, c'est que je n'ai éprouvé aucune sympathie pour Sigurdur Oli. Je l'avais trouvé sympa lors des tomes avec Erlendur, c'était déjà moins le cas dans le tome avec Elinborg où je l'avais trouvé condescendant et macho et là dans La muraille de Lave, on aurait pu s'attendre à ce qu'il soit plus intéressant et plus attachant, puisqu'il est mis en avant et ce n'est pas le cas. C'est en fait quelqu'un d'un peu insipide, égoïste dans ses relations, surtout avec son ex-femme. Bon, on ne peut pas dire qu'il ait une mère très sympathique et c'est peut-être pour cela qu'il est comme cela mais voilà, en refermant le roman, je n'aimais pas plus Sigurdur Oli qu'avant.
Ne me demandez pas de vous parler des autres personnages, je n'ai pas retenu leurs noms ou ils ne sont pas importants. Il y a un collègue de Sigurdur Oli qui a pas mal d'importance, je me suis demandé où il se trouvait dans la hiérarchie par rapport à Erlandur car il a l'air de se la péter un peu.
Le style de l'auteur et sa traduction sont toujours agréables à lire. L'auteur croque avec brio les travers de sa société islandaise qui subit les même problèmes que les autres sociétés occidentales et ici les travers et les excès de traders financiers. Le fait que le roman ait été écrit peu après la crise financière de 2008 explique sans doute ce choix d'intrigue.
En conclusion, si je n'ai pas passé un moment désagréable avec ce roman, le fait que je n'ai pas eu d'empathie et de sympathie pour Sigurdur Oli, ni été intéressée par les aspects financiers de l'enquête, ne m'ont pas aidée à vraiment accrocher. J'ai bien aimé certes mais j'ai nettement préféré les enquêtes précédentes notamment celui avec Elinborg. Bon ce n'est pas grave, ça reste un témoignage intéressant de la société islandaise et cela ne m'empêchera pas de lire les romans suivants.
Note :
Le roman fait partie du Demi-Challenge ABC 2019 de Nanet
13/13
Challenge réussi !!!
et du Challenge Polars et Thrillers 2019-2020 de Sharon
3
Je l'ai lu aussi, mais je n'en garde que peu de souvenirs.
RépondreSupprimerMerci pour ta participation.
J'aime bien cet auteur, mais je n'en ai pas lu beaucoup. Si je dois en lire il vaut mieux que je prenne un autre titre si j'a bien compris ;)
RépondreSupprimer@Sharon, ça ne m'étonne pas ! :)
RépondreSupprimer@Phooka, oui, ils ont publié les premières enquêtes récemment, je pense que ça doit être plus sympa à lire.
Merci pour vos commentaires et bonne année !
Bonjour Frankie, depuis qu'Erlendur a disparu quelque part dans les fjords de l'est, je me suis bien habituée à Konrad, le nouveau personnage récurrent des romans d'Indridason. Mais cela ne m'empêche d'avoir bien apprécié La muraille de lave avec Sigurdur Oli(le sujet m'a intéressée). Bon après-midi et bon week-end de Pâques.
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