05 août 2017

44 Scotland Street, Les chroniques d'Edimbourg tome 1 d'Alexander McCall Smith

Titre original : 44 Scotland Street

Résumé :
Pat, 20 ans, entame sa 2e année sabbatique et vient s'installer au 44 Scotland Street à Édimbourg, en colocation avec Bruce un jeune homme beau mais très narcissique. Dans son immeuble, quelques personnages originaux, Domenica la soixantaine excentrique, le petit Bertie, 5 ans, surdoué, enfin surtout d'après sa mère Irène adepte d'une scolarité new age et encore bien d'autres qui gravitent autour d'eux. Et en marge se trouve un tableau qui pourrait être peint par un auteur célèbre... ou pas...



Mon avis :
J'avais acheté ce premier tome il y a quelques années, en 2011 il me semble, après l'avoir vu chez une copinaute. C'était tout à fait le genre d'histoires que j'aime voir en films, quelque chose de délicieusement Bristish (ou Écossais, en l'occurrence) avec des personnages hauts en couleurs et je me suis dit qu'en roman, ça devait être très sympa à lire aussi. Bon j'ai attendu avant de le lire et ce n'est que cette année que je l'ai enfin sorti de ma Pal. Et quelle déception ! Je n'ai pas aimé du tout, je me suis même énormément ennuyée et ce sera sûrement mon flop de l'année :(

Je ne sais pas du tout pourquoi je n'ai pas accroché à ce roman. Comme je l'ai dit plus haut, il avait tout pour me plaire. Et pourtant la mayonnaise n'a pas pris. Dès le départ, j'ai été moyennement intéressée par ce qu'il arrivait aux personnages et j'ai trouvé certains chapitres trop longs. Il faut savoir qu'avant d'être une série de romans, Les chroniques d'Edimbourg a été publiée en feuilleton dans la presse locale et j'ai eu l'impression que ça se ressentait à la lecture et que certains événements ou situations étaient étirés pour pouvoir être publiés en plusieurs parties. Je pense notamment à une soirée que Bruce passe avec son patron et sa famille et qui est inintéressante au possible et ça dure et dure et dure...

Quand au bout d'une semaine, je me suis aperçue que je n'avais lu que la moitié du livre, qui pourtant ne faisait que 326 pages et que je m'endormais régulièrement dessus le soir au bout de quelques pages, je me suis dit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Mais je n'ai pas voulu abandonner et du coup, j'ai lu certains passages en diagonale, tout en ne loupant rien et comprenant tout et ça a été un peu mieux. Je ne veux pas dire que j'ai aimé mais j'ai mieux apprécié certains passages :)

Car il y a des choses que j'ai trouvées intéressantes comme l'histoire du petit Bertie, enfant doué c'est vrai, mais surtout peu écouté par sa maman qui veut en faire un vrai prodige alors que lui ne souhaite être qu'un petit garçon comme les autres. J'ai trouvé son histoire touchante et certaines actions de la mère révoltante. J'ai aussi aimé l'histoire du tableau qui est peut-être une toile d'un peintre connu et par conséquent d'une grande valeur  et qui se balade dans tout Édimbourg.

Côté personnages, outre Bertie, j'ai apprécié Domenica, la voisine de Pat et Bruce qui est une sacrée originale et met un peu de peps dans la vie de l'immeuble. Pour le reste, J'ai trouvé Pat mignonnette mais assez fade et surtout agaçante à tomber amoureuse de Bruce, comme si elle n'avait pas un brin de cervelle. Quant à Bruce, c'est franchement le personnage narcissique, cliché et inintéressant au possible. J'ai préféré nettement Matthew, le jeune homme qui tient la galerie où travaille Pat. Il n'est pas beaucoup plus intéressant mais c'est pour dire ! ^^ Il y a aussi Angus, vieux peintre excentrique et son chien haut en couleurs Cyril.

Le style de l'auteur n'est pas mal, il y a beaucoup d'ironie, d'humour à l'anglaise, mais comme je l'ai dit, il dilue trop certaines scènes... Les chapitres sont courts cependant, du coup, c'est vrai que sous forme de feuilleton, ça pouvait être pas mal...

En conclusion, une rencontre complètement ratée pour moi et des chroniques que je ne poursuivrais pas, d'autant plus qu'il y a 11 tomes à l'heure actuelle et que ce n'est sûrement pas fini. J'ai quand même lu les résumés des livres suivants pour savoir ce qu'il arrivait à Bertie, mon personnage préféré. Mais si je dois lire des chroniques, je lirai celles de San Francisco d'Amistad Maupin que je n'ai toujours pas lues. Quant à vous, si malgré cet avis plutôt négatif, avez toujours envie de découvrir les habitants du 44 Scotland Street (beaucoup de lecteurs ont apprécié), n'hésitez pas !

Note :



Le roman fait partie du Challenge ABC 2017 de Nanet
15/26

et du Challenge Read in English 2016 - 2017 que j'organise
25

4 commentaires:

  1. Ah ben zut alors. Je connais l'auteur de sa saga policière africaine (N°1 Ladies Detective Agency), dont j'ai vu la série (assez bizarre pour le coup, mais des prémisses sympas), et à lire le résumé je me suis aussi fait prendre, je pensais que ce serait encore du policier avec cette touche de british que tu mentionnes ! Mais si c'était du feuilleton à la base je comprends que tu aies trouvé le temps long ... Je crois que je vais passer mon chemin ^^

    RépondreSupprimer
  2. Dommage ça avait l'air sympa de prime abord !

    RépondreSupprimer
  3. Eh bien , je suis complètement d'accord avec toi... je n'ai pas du tout accroché, j'ai pensé que cela venait de la traduction peut-être car une amie prof d'anglais m'en vantait la drolerie ! mais rien a faire, j'ai essayé par deux fois ! et niet ! je suis passée aussi à côté ! ;)

    RépondreSupprimer
  4. Lynnae, ce n'est pas du policier du tout :) Je pense que pas mal font la confusion car il y a Scotland dans le titre qui pourrait faire penser à Scotland Yard.

    @Zina, oui ça avait l'air très sympa.

    @Licorne, non ça ne vient pas de la traduction :) bon c'est vrai qu'il y a de l'humour mais de là à dire que c'est drôle ou alors on n'a pas le même humour avec ton amie ! :D

    Merci pour vos commentaires !

    RépondreSupprimer

N'hésitez pas à laisser un commentaire, cela fait toujours plaisir :)