Titre original : The Gunslinger, The Dark Tower 1
Résumé :
Résumé :
Roland, un pistolero, pourchasse un mystérieux homme en noir dans le désert, semant mort et désolation sur son passage afin de parvenir à son but...
Mon avis :
J'ai lu les trois premiers tomes de la Tour Sombre il y a bien longtemps, plus de vingt ans. À l'époque, il n'y avait pas de suite et j'avais donc arrêté là. J'avais bien aimé ces romans qui se démarquaient des autres Stephen King mais je n'ai jamais pris le temps d'en lire les suites lorsqu'elles parurent. Et à vrai dire, au fil du temps, j'ai oublié cette saga. Cette année, elle faisait partie du Baby Challenge Fantasy et je me suis dit que c'était là l'occasion de renouer avec elle. D'autant plus qu'un film va voir le jour avec Idris Elba et Matthew McConaughey (la sortie est prévue aux États-Unis en février 2017) et que j'ai envie de le voir. Mais ayant tout oublié de ces trois premiers tomes, j'ai décidé de tout reprendre à zéro et en anglais cette fois. Le Pistolero est donc le premier opus de cette saga, une introduction surtout, que j'ai beaucoup aimé, même toute l'histoire reste assez obscure pour le moment.
The man in black fled across the desert and the gunslinger followed (L'homme en noir fuyait à travers le désert et le pistolero le poursuivait). Voilà l'incipit de ce roman qui donne le ton au reste. Car l'histoire est la chasse que mène ce mystérieux pistolero pour attraper un tout aussi mystérieux homme en noir et tout cela dans un monde en désolation ou désertique et sur un peu moins de 300 pages. Rien de bien glamour et passionnant à priori et pourtant ça marche. :)
Ça marche parce que ce tome 1 n'est pas que ça quand même et est un mélange de western, de fantasy et de science-fiction avec même une pointe d'horreur car c'est du Stephen King, ne l'oublions pas :) Il y a un air très sergioleonien (de Sergio Leone ;)), que Stephen King revendique puisqu'il raconte dans son prologue s'être inspiré du Bon, la brute et le truand et avoir basé son pistolero sur le personnage joué par Clint Eastwood (d'ailleurs j'ai aussi beaucoup pensé aussi à Pour une poignée de dollars). Mais j'ai aussi beaucoup pensé à du Tarantino avant l'heure, notamment ce qui se déroule à Tull, un des derniers villages avant le désert.
Tous ces genres donnent un premier tome très énigmatique où l'on ne sait pas si l'on est dans un futur apocalyptique de notre monde ou dans un monde parallèle (on y chante Hey Jude des Beatles alors que l'ambiance est très western). Mondes parallèles, c'est sûr qu'il y en a puisque le pistolero rencontre au cours de sa quête, un jeune garçon, Jake, qui semble venir de notre monde actuel, à moins que le jeune Jake n'ait traversé une faille temporelle pour se retrouve dans le futur...
Comme vous pouvez le constater tout cela est bien mystérieux et ce n'est pas avec ce premier tome que vous aurez beaucoup de réponses. Tout au plus le dernier chapitre apporte-t-il quelques pistes, notamment sur cette fameuse Tour Sombre qui est le but ultime de notre pistolero, et les souvenirs d'enfance de ce dernier, égrenés au fil des chapitres, nous permettent légèrement d'appréhender ce que fut son monde dans son enfance, un univers un peu moyenâgeux dans lequel sa famille faisait partie d'une élite, monde qui disparut laissant place à cette terre de désolation.
Du pistolero, tout au plus sait-on qu'il s'appelle Roland et qu'il est le dernier de sa caste. Comme j'ai dit, on apprend un peu son passé et l'on sait qu'il pourchasse cet homme en noir depuis un bail. Mais c'est à peu tout. Et certaines autres facettes du personnage ne sont pas forcément reluisantes...
C'est marrant parce que de ma lecture des trois premiers tomes il y a plus de 20 ans, je me rappelais davantage de Jake le petit garçon que du pistolero. Et pourtant il n'a pas un grand rôle dans ce tome (peut-être dans les prochains alors ?). Ce qui est intéressant avec ce personnage c'est sa façon d'être arrivé dans le monde de Roland et le fait qu'il perce un peu la carapace du pistolero taciturne.
L'homme en noir est encore plus énigmatique que Roland et c'est peu dire :) est-il un magicien ou autre chose, vraiment un ennemi du pistolero ? Détient-il vraiment les clés/réponses pour accéder à la Tour sombre ? Je dois dire que tout cela m'intrigue beaucoup.
Stephen King a écrit les bases de ce roman quand il avait 19 ans (d'ailleurs le chiffre 19 semble important dans ce tome), en 1970, d'où l'intérêt pour Hey Jude :) d'abord publié sous forme de nouvelles (une par chapitre) puis réuni en un seul roman sorti en 1982. C'est cette version que j'ai lue il y a plus de 20 ans. Puis en 2003, il a entamé une révision de ce premier tome afin qu'il soit plus homogène avec les suivants et surtout ceux qu'il avait écrits après un grave accident en 1999. C'est cette version que je viens de lire. Le style est assez concis, pas toujours très simple à comprendre en anglais mais pas insurmontable non plus. Et s'il s'est inspiré de Sergio Leone, c'est aussi vers le Seigneurs des anneaux qu'il lorgne, d'ailleurs les scènes dans une espèce de mine m'ont fait penser aux mines de la Moria. Cette version révisée comporte une introduction où il parle de ce qui l'a amené à écrire cette saga et surtout ce premier tome et un avant-propos sur la révision.
En conclusion, Le pistolero est surtout une introduction à la saga de la Tour sombre, qui permet de faire connaissance avec un monde et des personnages très énigmatiques et où il ne se passe pas grand chose sans que ce soit jamais ennuyeux. Au contraire, notre intérêt est attisé par tous ces mystères et ces pistes lancées, notamment en fin de roman. Alors si vous aussi voulez découvrir ce pistolero mystérieux, savoir pourquoi il pourchasse inlassablement l'homme en noir et s'il finira par le rattraper et si oui à quel prix, lisez-le. Quant à moi, je lirai le tome 2 avec grand intérêt.
Note :
The man in black fled across the desert and the gunslinger followed (L'homme en noir fuyait à travers le désert et le pistolero le poursuivait). Voilà l'incipit de ce roman qui donne le ton au reste. Car l'histoire est la chasse que mène ce mystérieux pistolero pour attraper un tout aussi mystérieux homme en noir et tout cela dans un monde en désolation ou désertique et sur un peu moins de 300 pages. Rien de bien glamour et passionnant à priori et pourtant ça marche. :)
Ça marche parce que ce tome 1 n'est pas que ça quand même et est un mélange de western, de fantasy et de science-fiction avec même une pointe d'horreur car c'est du Stephen King, ne l'oublions pas :) Il y a un air très sergioleonien (de Sergio Leone ;)), que Stephen King revendique puisqu'il raconte dans son prologue s'être inspiré du Bon, la brute et le truand et avoir basé son pistolero sur le personnage joué par Clint Eastwood (d'ailleurs j'ai aussi beaucoup pensé aussi à Pour une poignée de dollars). Mais j'ai aussi beaucoup pensé à du Tarantino avant l'heure, notamment ce qui se déroule à Tull, un des derniers villages avant le désert.
Tous ces genres donnent un premier tome très énigmatique où l'on ne sait pas si l'on est dans un futur apocalyptique de notre monde ou dans un monde parallèle (on y chante Hey Jude des Beatles alors que l'ambiance est très western). Mondes parallèles, c'est sûr qu'il y en a puisque le pistolero rencontre au cours de sa quête, un jeune garçon, Jake, qui semble venir de notre monde actuel, à moins que le jeune Jake n'ait traversé une faille temporelle pour se retrouve dans le futur...
Comme vous pouvez le constater tout cela est bien mystérieux et ce n'est pas avec ce premier tome que vous aurez beaucoup de réponses. Tout au plus le dernier chapitre apporte-t-il quelques pistes, notamment sur cette fameuse Tour Sombre qui est le but ultime de notre pistolero, et les souvenirs d'enfance de ce dernier, égrenés au fil des chapitres, nous permettent légèrement d'appréhender ce que fut son monde dans son enfance, un univers un peu moyenâgeux dans lequel sa famille faisait partie d'une élite, monde qui disparut laissant place à cette terre de désolation.
Du pistolero, tout au plus sait-on qu'il s'appelle Roland et qu'il est le dernier de sa caste. Comme j'ai dit, on apprend un peu son passé et l'on sait qu'il pourchasse cet homme en noir depuis un bail. Mais c'est à peu tout. Et certaines autres facettes du personnage ne sont pas forcément reluisantes...
C'est marrant parce que de ma lecture des trois premiers tomes il y a plus de 20 ans, je me rappelais davantage de Jake le petit garçon que du pistolero. Et pourtant il n'a pas un grand rôle dans ce tome (peut-être dans les prochains alors ?). Ce qui est intéressant avec ce personnage c'est sa façon d'être arrivé dans le monde de Roland et le fait qu'il perce un peu la carapace du pistolero taciturne.
L'homme en noir est encore plus énigmatique que Roland et c'est peu dire :) est-il un magicien ou autre chose, vraiment un ennemi du pistolero ? Détient-il vraiment les clés/réponses pour accéder à la Tour sombre ? Je dois dire que tout cela m'intrigue beaucoup.
Stephen King a écrit les bases de ce roman quand il avait 19 ans (d'ailleurs le chiffre 19 semble important dans ce tome), en 1970, d'où l'intérêt pour Hey Jude :) d'abord publié sous forme de nouvelles (une par chapitre) puis réuni en un seul roman sorti en 1982. C'est cette version que j'ai lue il y a plus de 20 ans. Puis en 2003, il a entamé une révision de ce premier tome afin qu'il soit plus homogène avec les suivants et surtout ceux qu'il avait écrits après un grave accident en 1999. C'est cette version que je viens de lire. Le style est assez concis, pas toujours très simple à comprendre en anglais mais pas insurmontable non plus. Et s'il s'est inspiré de Sergio Leone, c'est aussi vers le Seigneurs des anneaux qu'il lorgne, d'ailleurs les scènes dans une espèce de mine m'ont fait penser aux mines de la Moria. Cette version révisée comporte une introduction où il parle de ce qui l'a amené à écrire cette saga et surtout ce premier tome et un avant-propos sur la révision.
En conclusion, Le pistolero est surtout une introduction à la saga de la Tour sombre, qui permet de faire connaissance avec un monde et des personnages très énigmatiques et où il ne se passe pas grand chose sans que ce soit jamais ennuyeux. Au contraire, notre intérêt est attisé par tous ces mystères et ces pistes lancées, notamment en fin de roman. Alors si vous aussi voulez découvrir ce pistolero mystérieux, savoir pourquoi il pourchasse inlassablement l'homme en noir et s'il finira par le rattraper et si oui à quel prix, lisez-le. Quant à moi, je lirai le tome 2 avec grand intérêt.
Note :
Le roman fait partie du Baby Challenge Fantasy
12/20
médaille de bronze
du Challenge Fantasy/Thrillers de Licorne
Session 6 : Fantasy
2/2
12/12
challenge terminé
challenge terminé
et du Challenge Read in English que j'ai repris
32
Quel plaisir pour moi aussi de relire cette saga (mais ne français!!)
RépondreSupprimerTu m'intrigues beaucoup là :) J'aimerais beaucoup le lire, si possible avant la fin de l'année. Ce n'est pas forcément une saga qui était au programme chez moi, mais 1) je n'ai jamais lu de Stephen King et il faut bien commencer quelque part (et comme je suis une trouillarde, je vais éviter les "font trop peur" pour débuter) 2) depuis que j'ai appris la sortie de l'adaptation avec Idris Elba que j'adore, ce T1 me fait de l'oeil.
RépondreSupprimer@Piplo, j'ai l'impression que pas mal la relise ou la découvre en ce moment, sans doute à cause du film.
RépondreSupprimer@Gilwen, si tu veux lire d'excellents Stephen King qui ne font pas peur, je te conseille 22/11/63, que j'ai adoré et La ligne verte, super aussi. Et en anglais ça se lit très bien, en tout cas pour le premier (j'ai lu La ligne verte en français).
Merci pour vos commentaires.