Titre original : Imrat Ya'qubyan
Résumé :
Résumé :
De ses duplex luxueux aux cabanes sur la terrasse, la vie des habitants de l'immeuble Yacoubian au Caire, de Taha, le jeune homme qui voulait devenir policier à Hatem, le jeune homosexuel en passant par Zaki Dessouki, vieil aristocrate homme à femmes, Boussaïna, jeune femme un peu perdue ou encore Azzam, affairiste n'hésitant pas à tremper dans des affaires louches...
Mon avis :
Il m'a été très facile de trouver un livre pour le Destination... Égypte d'Evertkhorus. En effet, j'avais L'immeuble Yacoubian dans ma Pal depuis un bail et je l'avais fait figurer dans ma liste pour le Challenge ABC de Nanet. J'avais vu le film il y a quelques années et il m'avait énormément plu. Malheureusement, cela n'en a pas été de même avec le roman qui, bien que dépeignant de façon très juste la vie au Caire, est long et ennuyeux.
Dans l'immeuble Yacoubian, vieil immeuble au centre du Caire, vivent toutes sortes de gens disparates. C'est ainsi que nous pouvons croiser Zaki Dessouki, vieil aristocrate nostalgique d'un passé qui n'existe plus, Taha fils de gardien, qui voulait devenir policier et qui de par ses origines se voit recaler et tombe dans l'islamisme ou encore Hatem, journaliste homosexuel, Azzam un homme d'affaires prêt à tout pour réussir ou Boussaïna, une jeune femme en butte aux avances des hommes.
J'ai vécu huit ans en Égypte, à Heliopolis, banlieue du Caire. Autant dire que ce que décrit l'auteur dans ce livre m'a tout à fait parlé ! Que ce soit dans les lieux décrits ou les situations, j'ai retrouvé l'ambiance de cette mégalopole de 20 millions d'habitants.
L'histoire se passe pendant la première guerre du Golfe, en 1991 donc, et décrit un microcosme coloré et disparate et une Égypte à deux vitesses, celle des très riches et celle des pauvres et des laissés pour compte. je dois dire cet aspect-là du livre décrit de façon tout à fait juste une certaine réalité de la vie Égyptienne. J'ai vécu dans un immeuble où certaines personnes étaient scandaleusement riches et envoyaient leurs enfants chez le dentiste en Suisse tandis que la petite fille du portier de l'immeuble dormait sur un galetas informe dans l'entrée avec des mouches plein la bouche... Quant à la classe moyenne, elle existait mais restait très discrète.
Bref, l'auteur décrit donc sans concession un univers qu'il connaît bien, marqué par la corruption dans tous les domaines, les affaires et le népotisme ou la montée de l'islamisme. Le problème est que toutes les histoires décrites dans le livre manquent singulièrement de liant, le seul lien étant cet immeuble vieillot. Et puis certains passages sont terriblement longs et ennuyeux, j'avais hâte d'en finir avec le roman ! J'essaie de trouver des moments joyeux et positifs dans ce livre, il y en a, certes, notamment un événement sur la fin, mais dans l'ensemble c'est un récit peu optimiste.
J'ai trouvé les personnages trop caricaturaux pour être vraiment attachants, à part peut-être Zaki l'aristocrate et Boussaïna la jeune femme, qui ont fini par me toucher.
Concernant le style, c'est très bien écrit mais comme je l'ai dit, certains passages ou descriptions sont longues et ennuyeux.
En conclusion, voici un roman très intéressant sur le Caire, ses vices et ses travers mais qui est assez ennuyeux. Mais si vous voulez découvrir l'immeuble Yacoubian et ses habitants, lisez-le !
Note :
C'est donc une lecture faite dans le cadre de Destination... Égypte, voyage effectué en compagnie de Evertkhorus – Mickael – Aproposdelivres – Vagabondes – Naelline – Jostein – Yana (+ 1 autre) – Paikanne – Achille49 – (Méloë) – Tiphanya – Lynnae – Mimipinson – Sharon – Estellecalim – Sylly – Mandorla – Antomilna – Flof13 – Laurence – Mandorla – Anastasia - Rose
Evert m'a demandé de faire un petit billet sur ma vie là-bas mais je préfère le faire à la suite de mon avis. Comme je l'ai dit en préambule, j'ai vécu 8 ans en Égypte, de 1991 à 1995 et de 1998 à 2002, une expatriation toute en contraste, avec des hauts et des bas. L'Égypte, ce n'est pas seulement ce pays de carte postale, ses pyramides millénaires, Louxor la magnifique, ses déserts magiques, ses fonds marins et ses stations balnéaires où l'on oublie pour un temps qu'on est en Égypte.
C'est aussi une vie au quotidien épuisante, marquée par la surpopulation, une manière de conduire complètement anarchique, la pollution et le poids de la religion. Bien avant l'arrivée des islamistes au pouvoir cette année, il était impossible de sortir dans la rue trop court vêtue et en top à bretelles et quand on prenait le métro, il y avait un wagon spécial femmes pour éviter les contacts inappropriés...
Mais ce sont aussi des gens terriblement gentils et attachants qui se souviennent de toi des années après ! Pour preuve, nous sommes arrivés au Caire en 1991 avec un bébé de 3 mois et à notre retour en 1998, des gens m'ont demandé "fen el baby ?" (où est le bébé ?). Plus marrant encore, mon homme y est allé cette année et il a croisé un ancien serveur d'un endroit où on allait, qui l'a reconnu et qui lui a demandé où était le bébé (pour info, le bébé a 21 ans et est une sorte de grand Duduche ! ;)) !
Le Caire, c'est aussi une ville aux 12 000 mosquées (et donc 12 000 appels à la prière en même temps ! - La première fois, nous avions un haut-parleur au-dessus de notre chambre, la deuxième nous étions entourés par trois mosquées, ça marque ! ^^) et une Cité des morts (le cimetière de la ville) où vivent 1 million de vivants...
Au point de vue culinaire, rien d'exceptionnel. La cuisine égyptienne s'inspire beaucoup des mezzés libanais avec le Tahina (crème de sésame), le babaganoush (crème de sésame à laquelle on rajoute de la purée d'aubergine et de l’ail). Les plats locaux sont le foul, sort de ragout de fèves que les Égyptiens consomment au petit déjeune, les tameya (galettes de fèves frites), les pigeons farcis et bien sûr les pains baladi, galette de pain plate, que toute la famille adorait consommer. Et il y a bien sûr la Molokheya, plat fait avec une herbe qui lui donne un aspect vert et à vrai dire peu engageant mais fort prisé des Égyptiens. Lisez le Tarbouche de Robert Solé et vous verrez ! :)
Chaque pays maghrébin possède un dialecte différent et c'est difficile de se faire comprendre d'un pays à l'autre. Mais grâce au cinéma égyptien (qui a donné d'excellents réalisateurs comme Youssef Chahine) et aux séries télé qui sont diffusées partout, l'arabe dialectal du Caire peut être compris un peu partout.
De nombreux écrivains se sont passionnés pour ce pays aux 1000 aspects. Christian Jacq surtout, dont on peut penser ce que l'on veut mais qui a su vulgariser l'égyptologie (je me suis passionnée pour ses livres à une époque). Et il y a aussi Robert Solé dont j'ai parlé plus haut et qui a écrit des romans passionnants sur une Égypte plus récente mais pratiquement disparue avec la révolution de 1953 et l'arrivée de Nasser au pouvoir.
Je pourrais encore vous parler longtemps de ce pays à la fois fascinant et épuisant. J'y ai vécu des moments passionnants mais cela n'a pas été non plus été tous les jours facile même s'il faut le reconnaître, la vie d'expat n'y est pas non plus un pensum. Mais je ne peux que vous conseiller d'y aller pour vous vous rendre compte par vous-mêmes tout ce dont je viens de vous parler ! :)
Il m'a été très facile de trouver un livre pour le Destination... Égypte d'Evertkhorus. En effet, j'avais L'immeuble Yacoubian dans ma Pal depuis un bail et je l'avais fait figurer dans ma liste pour le Challenge ABC de Nanet. J'avais vu le film il y a quelques années et il m'avait énormément plu. Malheureusement, cela n'en a pas été de même avec le roman qui, bien que dépeignant de façon très juste la vie au Caire, est long et ennuyeux.
Dans l'immeuble Yacoubian, vieil immeuble au centre du Caire, vivent toutes sortes de gens disparates. C'est ainsi que nous pouvons croiser Zaki Dessouki, vieil aristocrate nostalgique d'un passé qui n'existe plus, Taha fils de gardien, qui voulait devenir policier et qui de par ses origines se voit recaler et tombe dans l'islamisme ou encore Hatem, journaliste homosexuel, Azzam un homme d'affaires prêt à tout pour réussir ou Boussaïna, une jeune femme en butte aux avances des hommes.
J'ai vécu huit ans en Égypte, à Heliopolis, banlieue du Caire. Autant dire que ce que décrit l'auteur dans ce livre m'a tout à fait parlé ! Que ce soit dans les lieux décrits ou les situations, j'ai retrouvé l'ambiance de cette mégalopole de 20 millions d'habitants.
L'histoire se passe pendant la première guerre du Golfe, en 1991 donc, et décrit un microcosme coloré et disparate et une Égypte à deux vitesses, celle des très riches et celle des pauvres et des laissés pour compte. je dois dire cet aspect-là du livre décrit de façon tout à fait juste une certaine réalité de la vie Égyptienne. J'ai vécu dans un immeuble où certaines personnes étaient scandaleusement riches et envoyaient leurs enfants chez le dentiste en Suisse tandis que la petite fille du portier de l'immeuble dormait sur un galetas informe dans l'entrée avec des mouches plein la bouche... Quant à la classe moyenne, elle existait mais restait très discrète.
Bref, l'auteur décrit donc sans concession un univers qu'il connaît bien, marqué par la corruption dans tous les domaines, les affaires et le népotisme ou la montée de l'islamisme. Le problème est que toutes les histoires décrites dans le livre manquent singulièrement de liant, le seul lien étant cet immeuble vieillot. Et puis certains passages sont terriblement longs et ennuyeux, j'avais hâte d'en finir avec le roman ! J'essaie de trouver des moments joyeux et positifs dans ce livre, il y en a, certes, notamment un événement sur la fin, mais dans l'ensemble c'est un récit peu optimiste.
J'ai trouvé les personnages trop caricaturaux pour être vraiment attachants, à part peut-être Zaki l'aristocrate et Boussaïna la jeune femme, qui ont fini par me toucher.
Concernant le style, c'est très bien écrit mais comme je l'ai dit, certains passages ou descriptions sont longues et ennuyeux.
En conclusion, voici un roman très intéressant sur le Caire, ses vices et ses travers mais qui est assez ennuyeux. Mais si vous voulez découvrir l'immeuble Yacoubian et ses habitants, lisez-le !
Note :
C'est donc une lecture faite dans le cadre de Destination... Égypte, voyage effectué en compagnie de Evertkhorus – Mickael – Aproposdelivres – Vagabondes – Naelline – Jostein – Yana (+ 1 autre) – Paikanne – Achille49 – (Méloë) – Tiphanya – Lynnae – Mimipinson – Sharon – Estellecalim – Sylly – Mandorla – Antomilna – Flof13 – Laurence – Mandorla – Anastasia - Rose
Evert m'a demandé de faire un petit billet sur ma vie là-bas mais je préfère le faire à la suite de mon avis. Comme je l'ai dit en préambule, j'ai vécu 8 ans en Égypte, de 1991 à 1995 et de 1998 à 2002, une expatriation toute en contraste, avec des hauts et des bas. L'Égypte, ce n'est pas seulement ce pays de carte postale, ses pyramides millénaires, Louxor la magnifique, ses déserts magiques, ses fonds marins et ses stations balnéaires où l'on oublie pour un temps qu'on est en Égypte.
Le désert blanc et son fameux champignon et sa poule
C'est aussi une vie au quotidien épuisante, marquée par la surpopulation, une manière de conduire complètement anarchique, la pollution et le poids de la religion. Bien avant l'arrivée des islamistes au pouvoir cette année, il était impossible de sortir dans la rue trop court vêtue et en top à bretelles et quand on prenait le métro, il y avait un wagon spécial femmes pour éviter les contacts inappropriés...
Mais ce sont aussi des gens terriblement gentils et attachants qui se souviennent de toi des années après ! Pour preuve, nous sommes arrivés au Caire en 1991 avec un bébé de 3 mois et à notre retour en 1998, des gens m'ont demandé "fen el baby ?" (où est le bébé ?). Plus marrant encore, mon homme y est allé cette année et il a croisé un ancien serveur d'un endroit où on allait, qui l'a reconnu et qui lui a demandé où était le bébé (pour info, le bébé a 21 ans et est une sorte de grand Duduche ! ;)) !
Désert
Héliopolis, où l'on a vécu 8 ans
Au point de vue culinaire, rien d'exceptionnel. La cuisine égyptienne s'inspire beaucoup des mezzés libanais avec le Tahina (crème de sésame), le babaganoush (crème de sésame à laquelle on rajoute de la purée d'aubergine et de l’ail). Les plats locaux sont le foul, sort de ragout de fèves que les Égyptiens consomment au petit déjeune, les tameya (galettes de fèves frites), les pigeons farcis et bien sûr les pains baladi, galette de pain plate, que toute la famille adorait consommer. Et il y a bien sûr la Molokheya, plat fait avec une herbe qui lui donne un aspect vert et à vrai dire peu engageant mais fort prisé des Égyptiens. Lisez le Tarbouche de Robert Solé et vous verrez ! :)
Chaque pays maghrébin possède un dialecte différent et c'est difficile de se faire comprendre d'un pays à l'autre. Mais grâce au cinéma égyptien (qui a donné d'excellents réalisateurs comme Youssef Chahine) et aux séries télé qui sont diffusées partout, l'arabe dialectal du Caire peut être compris un peu partout.
De nombreux écrivains se sont passionnés pour ce pays aux 1000 aspects. Christian Jacq surtout, dont on peut penser ce que l'on veut mais qui a su vulgariser l'égyptologie (je me suis passionnée pour ses livres à une époque). Et il y a aussi Robert Solé dont j'ai parlé plus haut et qui a écrit des romans passionnants sur une Égypte plus récente mais pratiquement disparue avec la révolution de 1953 et l'arrivée de Nasser au pouvoir.
Je pourrais encore vous parler longtemps de ce pays à la fois fascinant et épuisant. J'y ai vécu des moments passionnants mais cela n'a pas été non plus été tous les jours facile même s'il faut le reconnaître, la vie d'expat n'y est pas non plus un pensum. Mais je ne peux que vous conseiller d'y aller pour vous vous rendre compte par vous-mêmes tout ce dont je viens de vous parler ! :)
La première pyramide, celle de Djoser
J'ai également lu ce livre dans le cadre du Challenge ABC 2012 de Nanet,
c'est donc ma lettre E
15/26
Nous avons lu le même ouvrage; contrairement à toi, je m'y suis plus attachée.
RépondreSupprimerBravo pour ton billet sur l'Egypte. J'y suis allée il y a + de 20 ans maintenant, je me souvent encore de l'éblouissement qui fut le mien lorsque j'ai eu devant mes yeux les 3 Pyramides et le Sphynx, de Louxor et des sites le long de la vallée du Nil. Je me souvient d'un envol de cigogne au dessus du Nil. Je me souviens aussi de l'insalubrité, et d'un quai de gare, au petit matin à Louxor....Bref, le contraste entre une civilisation passée brillantissime, et un présent difficile. J'aimerai y retourner....
un billet passionnant sur l'Egypte. Je ne suis pas trop tentée par cette destination, malgré un côté archéologique qui m’impressionne énormément, mais tu as su en quelques mots titiller mon intérêt ;o))
RépondreSupprimerBel article :)
RépondreSupprimerJ'ai également lu ce récit pour le challenge mais malgre un départ difficile j'ai finalement plongé dedans.
Un peu comme sofynet l'Egypte n'est pas a la base une destination qui me tentait malgré son aspect historique immense et ses paysages fantastiques, je dois avouer que le livre ne me donne pas envie de le découvrir mais je changerai peut être d'avis un de ces jours :)
En tout cas merci pour ton complément :)
J'avais bien aimé L'immeuble Yacoubian et j'ai d'ailleurs acheté pour ce challenge le dernier El Aswany que je n'ai malheureusement pas eu le temps de lire, mais je le ferais le mois prochain. C'est très sympa de nous avoir parlé de ta vie en Égypte. Merci
RépondreSupprimerBonjour, j'avais adoré le roman et le film adapté. Et merci pour ce billet égyptien dont je garde un bon souvenir mais c'est l'Egypte de carte postale, pas celle que tu décris. Bonne journée.
RépondreSupprimer@Mimi, c'est sûr que l'Égypte est terre de contrastes ! En ce qui me concerne, c'est Abu Simbel qui m'a le plus éblouie.
RépondreSupprimer@Sofynet, c'est quand même un pays à visiter.
@Sylly, c'est sûr que le livre ne donne pas une image très réjouissante du pays ! :)
@Jostein, je serai curieuse de connaître ton avis sur ce dernier El Aswany.
@Dasola, pour ma part, je préfère de loin le film.
Merci pour vos commentaires !
J'avoue que ce roman ne m'a pas tentée, je ne sais pas trop pourquoi.
RépondreSupprimerMais j'ai beaucoup aimé ton point sur le pays ! C'est tellement intéressant de découvrir une expérience de vie dans une autre culture ^^
J'ai toujours un Christian Jacq à lire pour l'ABC. Je ne savais pas qu'il y avait une controverse à son sujet, j'ai l'impression qu'il est plutôt mal vu ...
J'avais apprécié certains aspects du livre mais il m'avait manqué quelque chose, un genre de fil conducteur qui aurait un peu uni les personnages, là j'avais plutôt l'impression de regarder au travers d'une fenêtre de la refermer, et de passer à la suivante. Ce que tu dis du Caire donne envie de découvrir la ville par soi-même!
RépondreSupprimerMerci de nous faire découvrir quelques facettes de ce pays mythique :-)
RépondreSupprimer@Lynnae, oui, Christian Jacq est assez mal vu en littérature mais enfin grâce à lui j'ai découvert l'égyptologie et ses premières sagas étaient vraiment bien (surtout le Juge d'Égypte que javais adoré !).
RépondreSupprimer@Tiphanie, oui, c'est exactement ça, il manque un vrai fil conducteur.
@Paikanne, de rien !
Merci pour vos commentaires !
Bonjour, et merci pour cet article : on n'a pas le même ressenti sur le livre, mais il me permet de confirmer mon impression de réalisme et de justesse. N'étant jamais allée en Egypte, je ne pouvais pas en juger par moi-même...
RépondreSupprimerMerci Papillon, oui c'est vrai que ce roman traduit très bien ce qu'on vit là-bas. Merci pour ton commentaire.
SupprimerTon article est passionnant, a répondu aux questions que je me pose en lisant "L'immeuble Yacoubian". Merci pour le partage de ton expérience. j'ai lu avec attention , ton avis. Merci beaucoup. Bizzzzz
RépondreSupprimerMerci Stellade et merci de m'avoir refait lire cet article, j'avais complètement oublié que j'avais fait un petit topo sur ma vie là-bas, ça me rappelle de nombreux souvenirs. Merci encore ! Bises
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