avec Oulaya Amamra, Deborah Lukumuena, Kevin Mischel, Jisca Kalvanda
Résumé :
Résumé :
Le parcours de deux jeunes filles, Dounia et Maimouna, dans une banlieue parisienne, entre trafic de drogue et religion. Deux personnages vont bouleverser la vie de Dounia, Rebecca la dealeuse et Djigui, le danseur troublant...
Mon avis :
Voilà un film que je comptais voir avant les César en février dernier mais je n'ai pas eu le temps. C'est donc le lendemain de la cérémonie que j'ai pu le découvrir. Divines est un film percutant, pas forcément original dans le fond mais porté par un duo d'actrices extraordinaires.
Dans une banlieue parisienne où se mêlent les trafics et la religion, Dounia et Maimouna rêvent d'une meilleure vie. Dounia, surtout, qui veut marcher sur les traces de Rebecca, une dealeuse qui fait la loi dans le quartier. Mais sa rencontre avec Djigui, un jeune qui danse dans une troupe, la trouble et lui donne envie d'autre chose...
Des films sur la banlieue, il y en a eu pléthore depuis une vingtaine d'années, traitant de tous les sujets, du percutant La haine au très réjouissant L'Esquive et bien d'autres. Ce n'est donc pas du côté de l'originalité que se situe la réussite de Divines. L'histoire de ces deux jeunes filles est certes intéressante, prenante, émouvante et surtout très cruelle et choquante sur la fin qui nous laisse anéantis, comme si l'histoire était réelle, mais c'est la justesse, la volonté et l'enthousiasme qui se dégage du tout, qui en fait un très bon film.
Car sans ses deux actrices, Divines ne serait pas aussi bien. Oulaya Amamra et Deborah Lukumuena ont vraiment mérité leurs César, celui de la meilleure révélation féminine pour la première et du meilleur second rôle féminin pour la seconde. Elles sont excellentes, l'une et l'autre différente mais tellement complémentaires et justes. J'ai beaucoup aimé le personnage de Maimouna, tellement positif, optimiste, apportant de l'humour à un film qui n'est pas très marrant. Dounia, elle, est un personnage plus complexe, plus renfermé, mais très touchant.
Les autres personnages ne sont pas en reste et sont très naturels et convaincants.
Le film de Houda Benyamina a obtenu la caméra d'or au festival de Cannes et on se rappelle de son discours atypique et enflammé lors de la remise des prix. Son film est à cette image, percutant, sans concession, dur et pourtant touché par la grâce, grâce à la musique et la danse. J'ai particulièrement aimé ces scènes de danses, troublantes, belles à tomber et surtout quand Dounia observe Djigui le danseur, cachée en haut de l'endroit où il répète. Le film a obtenu de nombreux prix (donc le César du meilleur premier film) et c'est bien mérité.
En conclusion, Divines est un film rugueux et dur, pas forcément original, sur la vie de deux jeunes filles en banlieue, mais bouleversant et avec des moments de toute beauté et même d'humour et surtout porté par deux jeune actrices franchement formidables. Alors si vous aussi vous voulez découvrir les divines Dounia et Maimouna, regardez le film !
Note :
Dans une banlieue parisienne où se mêlent les trafics et la religion, Dounia et Maimouna rêvent d'une meilleure vie. Dounia, surtout, qui veut marcher sur les traces de Rebecca, une dealeuse qui fait la loi dans le quartier. Mais sa rencontre avec Djigui, un jeune qui danse dans une troupe, la trouble et lui donne envie d'autre chose...
Des films sur la banlieue, il y en a eu pléthore depuis une vingtaine d'années, traitant de tous les sujets, du percutant La haine au très réjouissant L'Esquive et bien d'autres. Ce n'est donc pas du côté de l'originalité que se situe la réussite de Divines. L'histoire de ces deux jeunes filles est certes intéressante, prenante, émouvante et surtout très cruelle et choquante sur la fin qui nous laisse anéantis, comme si l'histoire était réelle, mais c'est la justesse, la volonté et l'enthousiasme qui se dégage du tout, qui en fait un très bon film.
Car sans ses deux actrices, Divines ne serait pas aussi bien. Oulaya Amamra et Deborah Lukumuena ont vraiment mérité leurs César, celui de la meilleure révélation féminine pour la première et du meilleur second rôle féminin pour la seconde. Elles sont excellentes, l'une et l'autre différente mais tellement complémentaires et justes. J'ai beaucoup aimé le personnage de Maimouna, tellement positif, optimiste, apportant de l'humour à un film qui n'est pas très marrant. Dounia, elle, est un personnage plus complexe, plus renfermé, mais très touchant.
Les autres personnages ne sont pas en reste et sont très naturels et convaincants.
Le film de Houda Benyamina a obtenu la caméra d'or au festival de Cannes et on se rappelle de son discours atypique et enflammé lors de la remise des prix. Son film est à cette image, percutant, sans concession, dur et pourtant touché par la grâce, grâce à la musique et la danse. J'ai particulièrement aimé ces scènes de danses, troublantes, belles à tomber et surtout quand Dounia observe Djigui le danseur, cachée en haut de l'endroit où il répète. Le film a obtenu de nombreux prix (donc le César du meilleur premier film) et c'est bien mérité.
En conclusion, Divines est un film rugueux et dur, pas forcément original, sur la vie de deux jeunes filles en banlieue, mais bouleversant et avec des moments de toute beauté et même d'humour et surtout porté par deux jeune actrices franchement formidables. Alors si vous aussi vous voulez découvrir les divines Dounia et Maimouna, regardez le film !
Note :
Le film fait partie du Film de la semaine 2017 de Benji
9/52
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