Résumé :
La vie de Debbie Harry, chanteuse et créatrice, avec Chris Stein, du groupe Blondie.
Mon avis :
Pour le Challenge Un genre par mois d'Iluze en avril 2021, j'ai lu
l'autobiographie de Debbie Harry. C'est Clarisse Sabard, copinaute et maintenant autrice à succès bien mérité qui m'avait donné envie de le lire quand elle en avait parlé quelques mois auparavant. Ce fut une lecture très intéressante mais moins passionnante que je ne le pensais.
J'ai deux groupes préférés par-dessus tous les autres (oui même Muse), c'est Blondie chez les Anglo-Saxons et Niagara chez les Français. C'est marrant parce que les deux groupes sont assez similaires, aussi bien dans leur style que dans leur parcours...
Debbie Harry c'est donc la chanteuse
emblématique de Blondie, groupe américain que j'ai découvert en 77 en
Angleterre car Denis passait en boucle sur les radios anglaises (et j'ai longtemps cru que c'était un groupe anglais). Depuis,
j'ai acheté tous ses albums (on voit que je suis vieille ? ;) ) même les solo. J'étais donc très enthousiaste à l'idée de lire sa vie.
J'ai beaucoup aimé l'ensemble du livre car c'est un formidable témoignage sur un
époque ébouriffante que sont les années 60-70 avec ses figures
emblématiques, comme Andy Warhol, par exemple. La chanteuse se livre
sans fard, de sa naissance en 1945 et son adoption par les Harry lorsqu'elle avait quelques mois, à il y a quelques années et l'envers du décor
est intéressant. Elle révèle aussi avoir échappé au tueur en série Ted Bundy qui l'avait fait monter dans sa voiture en 72 mais on ne sait pas si c'est vrai ou pas car Bundy était supposé être ailleurs à cette époque.
Ce qui m'a plu, c'est bien sûr toute la création du groupe Blondie, les hauts, les bas, le succès énorme, la séparation et sa relation avec Chris Stein, avec lequel elle rompra en 1987 mais dont elle est restée très proche. Comme beaucoup d'artistes des années 60-70, ils ont connu une jeunesse tumultueuse et ont touché à la drogue mais s'en sont sortis et n'en consomment plus depuis longtemps.
On suit aussi le parcours solo de la chanteuse, également actrice à ses heures et ce qui m'a intéressée c'est aussi toute la partie entre 1987 et 1997 date de la sortie de No Exit qui a marqué la reformation et le retour en fanfare du groupe. Durant ces 10 ans, Blondie était sorti un peu sorti de mon radar, comme Debbie Harry l'a été aussi durant les années 2000. Ça m'a donc plu de savoir ce qu'elle était devenue, une femme de presque 75 ans (quand elle a écrit son livre) qui a toujours une pêche d'enfer.
En revanche, j'ai trouvé que le tout était parfois brouillon
et le style un peu plat, notamment quand elle raconte le cheminement du
groupe, comme si elle était spectatrice et non pas le coeur de ce
groupe. J'aurais voulu vibrer en la lisant et, malgré mon intérêt, ça n'a pas été le cas. Le livre objet est chouette car il contient pas mal de photos et
certaines m'ont beaucoup émue.
En conclusion, je suis ravie d'avoir lu cette autobiographie,
d'avoir encore fait un bout de chemin avec Blondie, malgré mes petites réserves et ça m'a surtout donné envie de réécouter toute la
discographie de Debbie Harry ;)
Note :
Le livre fait partie du Challenge Read in English 2020-2021 que j'organise
12
et du Challenge Un genre par mois 2021 d'Iluze
Au mois d'avril : Biographies/Essais/Guides pratiques
4/12
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