30 septembre 2019

Les royaumes du Nord, À la croisée des mondes, tome 1 de Philip Pullman

Titre original : The Golden Compass (US) ou Northern Lights (G.B)

Résumé :
Voilà 12 ans que Lyra et son daemon, Pantalaimon, sont élevés au sein du Jordan Collège où ils mènent une vie d'aventures, peu surveillée par les Érudits de l'université, mais rythmée par les visites de son oncle, Lord Asriel. Un jour, la troublante Mme Coulter la prend sous son aile mais lorsque disparaissent des jeunes enfants et notamment son ami, Roger, elle s'aperçoit que la jeune femme n'est pas si bienveillante que ça. Lyra et Pantalaimon s'enfuient sur les routes en direction du Nord, accompagnés de gitans bienveillants, afin de sauver leurs amis et en savoir un peu plus sur cette mystérieuse Poussière dont a parlé son oncle, fait, depuis, prisonnier par des Ours en armures...

Mon avis :
En février dernier, la lecture du premier tome de la trilogie de la Poussière m'avait donné envie de relire la trilogie d'À la croisée des mondes, mais en anglais cette fois-ci, et la diffusion imminente de la série télé, dont la première saison est prévue pour novembre, ainsi que la sortie proche de la suite de La belle sauvage, ont fini de me décider à me replonger dans cette saga rapidement. C'est donc en début de mois que j'ai relu ces Royaumes du Nord dont l'univers et les personnages m'ont une fois de plus enchantée et séduite.

J'ai presque regretté de ne pas découvrir le roman pour la première fois et sans avoir lu La Belle Sauvage. Car lorsqu'on a lu ce premier tome, il y a bien des années, on ne savait pas qui étaient vraiment Lord Asriel et Mme Coulter par rapport à Lyra et c'était une vraie surprise lorsqu'on le découvrait dans ce tome. Alors que lorsqu'on a déjà lu la trilogie ou qu'on a lu La belle sauvage avant, il n'y a plus du tout de révélation ! Ça n'enlève rien au plaisir de la lecture bien sûr mais c'est un peu dommage.

C'est un roman trépidant, où l'on ne s'ennuie pas une seconde. C'est même un roman foisonnant et qui met en place un univers complexe et passionnant à suivre. Je trouve que c'est même un peu compliqué à comprendre pour un jeune lectorat. Il y a des notions métaphysiques et religieuses qui peuvent paraître obscures aux plus jeunes, notamment celle du péché originel apporté par la Poussière. Poussière que je ne me rappelais plus être aussi présente dans ce premier tome.

Je ne me rappelais plus, non plus, qu'il était explicitement dit que les daemons étaient les âmes des humains, disons que ce n'est peut-être pas dit noir sur blanc (et encore) mais c'est fortement suggéré mais dans mon souvenir, on ne le savait que dans les autres tomes.

Mais Les royaumes du Nord ce n'est pas non plus un traité philosophique, c'est un formidable roman d'aventures où l'on rencontre des sorcières, des gitans, des ours en armure, des méchants et bien d'autres personnages hauts en couleur. Et des enfants enlevés, brutalisés par des adultes sans scrupules.

Et bien sûr, au milieu de tout cela, notre petite Lyra, qu'on a découverte bébé, sauvée par le jeune Malcolm, dans La Belle Sauvage, et qui est ici une presque jeune fille de 12 ans, attachante, intrépide, élevée par des érudits ou du personnel qui avaient autre chose à faire et qui a développé une indépendance d'esprit et une belle maturité, tout en restant une enfant qui ouvre de grands yeux devant le monde et ses merveilles ou mystères. C'est vraiment un personnage que j'aime beaucoup.

J'aime beaucoup aussi, bien sûr, lorek Byrnison, l'ours qui va se lier d'amitié avec Lyra ou encore Fader Coram, qu'on avait croisé dans La Belle Sauvage (et quand j'ai lu le livre, je me rappelais plus du tout de lui), John Faa, le chef des gitans, Serafina Pekkala, la sorcière ou encore Lee Scoresby l'aéronaute.

En revanche, je déteste Mme Coulter et son daemon. Elle me hérisse presque autant que me révulsait Bonneville dans La Belle Sauvage.

Je suis très fan de la façon dont Philip Pullman écrit. C'est très fluide, facile à comprendre en anglais mais jamais enfantin. Ce qui fait que nous, adultes, pouvons aussi trouver plaisir à lire ce roman, sans avoir (trop) l'impression de lire un roman pour les jeunes. J'aime aussi la façon dont l'auteur décrit les situations, plante ses décors et nous entraîne avec lui sur les traces de Lyra. À noter, qu'en anglais, il y a deux titres pour ce tome, Northern Lights en version britannique et The Golden Compass en version américaine.

En conclusion, je suis ravie d'avoir relu Les royaumes du Nord en anglais et comme cela faisait longtemps que je l'avais lu la première fois, j'ai eu l'impression parfois de redécouvrir l'histoire, tout en étant en terrain familier, surtout après avoir lu La belle sauvage il y a quelques mois, et c'était très agréable. J'ai trouvé l'histoire plus sombre et cruelle que dans mon souvenir et assez compliquée pour un jeune lectorat mais passionnante à suivre. Ce n'a jamais été mon tome préféré (à priori c'est le 2e) mais je ne suis pas loin du coup de coeur et, maintenant, il me tarde de lire la suite et de voir la série télé. Et si vous aimez ce genre d'aventures fantastiques, bien construites et passionnantes à lire, je ne peux que vous inciter à découvrir cette saga avec ce premier tome.

Note :



Le roman fait partie du Challenge Read in English 2018-2019 
que j'organise
21

du Challenge Jeunesse/Young Adulte de Mutinelle
5/10

22 septembre 2019

Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu

Résumé :
Mathias Malzieu, le trépidant leader du groupe Dionysos, raconte comment, en novembre 2013, on lui découvre une maladie auto-immune, l'aplasie médullaire, qui détruit ses globules blancs et rouges. Pour survivre, il lui faut d'abord des transfusions de sang, qui lui font penser à un vampire se nourrissant du sang des autres. Mais ce n'est qu'un pis-aller. Alors pendant un an, entre chimio et radiothérapie, chambres stériles, puis greffe de la dernière chance, il essaie de survivre, épaulé par sa musique et son amoureuse, Rosy, alors que traîne, en embuscade, Dame Oclès...


Mon avis :
J'adore Mathias Malzieu et son groupe Dionysos que j'avais eu l'occasion de voir en concert il y a déjà 10 ans (d'ailleurs à l'heure où j'écris ces lignes, le 17 septembre, cela fait effectivement 10 ans pile, me rappelle Facebook :)) et dont j'ai adoré La mécanique du coeur (en livre et album, moins en film) et Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi qui m'avait fait pleurer des rivières. Voilà bien longtemps que je voulais lire un de ses nouveaux ouvrages mais je n'avais jamais pris le temps. Au mois d'août quand il a fallu choisir une autobiographie ou un essai pour le Challenge Un genre par moi, j'avais décidé de lire Just Kids de Patti Smith. Mais après mes 6 semaines de lectures de Oathbringer, j'ai eu envie d'un livre plus court et en français et je me suis dit que c'était enfin l'occasion de découvrir ce journal d'un vampire en pyjama. Et j'ai bien fait car ça a été une très très joli lecture, émouvante et poétique.

Quand il a sorti son livre il y a 3 ans, on a donc appris qu'il avait été très malade, qu'il avait failli en mourir et qu'il s'en était sorti, la preuve en étant justement ce livre et l'album de musique éponyme. Journal d'un vampire en pyjama raconte donc les 13 mois entre le moment où on a découvert sa maladie et celui où il est enfin sorti guéri et a pu reprendre une vie normale. Normale peut-être pas tout à fait pour ce trublion qui adore sauter partout et vivre à 100 à l'heure et qui doit sûrement faire attention maintenant, mais qui est au moins vivant.

Il nous raconte donc tout, sans rien cacher, mais avec beaucoup de poésie et de délicatesse. On se doute bien que ça a dû être très difficile, très long, épuisant, physiquement et moralement, que ce soit les diagnostics parfois pessimistes, les traitements lourds, l'avenir plus qu'incertain, la sensation qu'il reste beaucoup de choses à vivre et faire et peu de temps pour les accomplir, si on ne trouve pas une solution viable, et pourtant Mathias Malzieu nous fait passer tout cela avec légèreté, dérision même. Il nous raconte sa vie comme un conte, comme il le faisait pour Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi où il faisait un pied de nez à la mort de sa mère en se réfugiant dans le merveilleux. C'est aussi le cas ici, la mort a les traits de Dame Oclès, une femme fatale qui n'attend que de l'emmener avec lui et dont il se joue.

Malzieu n'est pas non plus focalisé que sur sa personne. Sa compagne, son amoureuse, comme il dit, Rosy, petite fée merveilleuse, très présente et vitale à sa guérison, ses amis, comme Johann Sfar. Et puis surtout c'est un formidable plaidoyer pour l'hôpital, ces services qui luttent jour et nuit pour sauver leurs patients, le personnel hospitalier hyper bienveillant envers les malades et leur vulnérabilité ou leur détresse et dont il parle lui-même avec beaucoup de reconnaissance. Cela m'a beaucoup touchée de voir ces gens si dévoués et lui qui leur rend cette dévotion.

J'adore la façon dont Mathias Malzieu écrit. C'est toujours plein de poésie, d'images, de métaphores. On peut sans doute lui reprocher de travestir la réalité mais il le fait tellement joliment qu'on lui pardonne et si ça lui permet de supporter ses épreuves et de lui apporter le courage nécessaire, pourquoi pas.

En conclusion, Journal d'un vampire en pyjama est une ode à la vie, celle de son auteur, Mathias Malzieu qui en 2014, au moment de la sortie du film tiré de La mécanique du coeur, a failli être emmené par Dame Oclès mais a su combattre sa maladie avec courage et détermination et surtout qui a eu la chance d'avoir un traitement de la dernière chance qui l'a sauvé alors qu'il aurait pu en mourir. Si vous aimez les écrits de Malzieu, son groupe Dionysos, n'hésitez pas à lire cet émouvant témoignage et à écouter l'album qu'il a fait également à ce moment-là.

Note :



Ce livre a été lu pour Le Challenge Un genre par mois d'Iluze
Août : Non Fiction
8/12

et du Big Challenge 2019 de Livraddict
1/3

20 septembre 2019

Captain Marvel de Anna Boden et Ryan Fleck

avec Brie Larson, Jude Law, Samuel L. Jackson, Clark Gregg, Gemma Chan, Annette Benning

Résumé :
En 1995, Vers, membre de la Starforce Kree, ne se souvient plus de son passé mais fait des cauchemars qui semblent lui donner des indices. Capturée puis poursuivie (ayant réussi à s'échapper) par le Général Talos, un Skrull, race ennemie des Kree, c'est sur Terre qu'elle atterrit et devient une personne d’intérêt pour le S.H.I.E.L.D et les agents Nick Fury et Phil Coulson. C'est là qu'elle va apprendre la vérité sur ses origines...



Mon avis :
Dire que j'attendais la sortie de Captain Marvel est un euphémisme. Déjà parce que, et vous le savez, j'adore les films du MCU et si mon intérêt avait un peu décliné au fil des films, Avengers : Infinity War avait su relancer mon plaisir et mon intérêt. Ensuite parce que c'était un film avec, ENFIN, une super-héroïne et qui plus est jouée par Brie Larson que j'adore. À l'arrivée, j'ai été emballée par le film, même si l'histoire ne renouvelle pas forcément le genre.

Je dis que l'histoire ne renouvelle pas le genre mais il est un peu moins simpliste que cela. On a certes des méchants, mais ce n'est pas ceux que l'on croit, on a de l'action, une pointe d'humour comme souvent chez Marvel mais c'est un film où l'héroïne n'a aucune romance (contrairement au Wonder Woman de chez DC, par exemple), où elle est super puissante et écrase tout sur son passage et son histoire personnelle est très intéressante. Et le film est dans l'air du temps, avec un beau message de tolérance. Et puis c'est sympa de retrouver Nick Fury et surtout Phil Coulson, même si j'ai quelques réserves sur la présence de ce dernier dont je reparle un peu plus bas.

Carol Danvers aka Captain Marvel est un personnage que je ne connaissais pas du tout, comme finalement la plupart des super-héros Marvel avant leur adaptation sur grand écran. Le fait qu'elle soit jouée par Brie Larson a été un gros plus pour moi, j'adore le petit côté légèrement moqueur/ironique/détaché qu'elle a souvent et avait notamment dans United States of Tara. Et ce personnage est franchement intéressant et attachant. Et puissant ! Mais je n'en dis pas plus... :)

J'ai beaucoup aimé sa relation avec Nick Fury toujours joué par Samuel L. Jackson et sur lequel on a utilisé la technique de rajeunissement qui avait servie pour faire un Robert Downey Jr Jeune dans Iron Man... 3, il me semble, et sur Kurt Russell dans Guardians of the Galaxy 2. Alors c'est super bien fait mais on voit parfois que ce n'est pas naturel. Et puis Jackson ne faisait pas aussi jeune il y a 24 ans ! :) C'était à peu près à l'époque de Pulp Fiction (à un an près) et franchement il faisait plus vieux à l'époque ! :D Le film nous apprend comment il a perdu son oeil...

La même technique de rajeunissement a été utilisée sur Clark Gregg et là aussi ce n'est pas toujours très naturel. J'étais ravie de revoir l'agent Coulson dans un film du MCU car je l'adore dans Agents of Shield mais finalement il a un tout petit rôle donc ça m'a un peu déçue.

J'ai toujours cru que les Kree avaient la peau bleue  comme dans Agents of Shield et je me demandais donc comment Vers pouvait être Kree mais apparemment ils ne le sont pas tous, j'en veux pour preuve le personnage joué par Jude Law. Personnage dont je ne veux pas trop parler...

J'ai adoré le personnage de Talos, que j'ai trouvé super sympa, alors que c'est sensé être le super méchant. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, les méchants n'étant pas ceux que l'on croit.

J'ai aussi beaucoup aimé Maria Rambeau et sa fille Monica. Maria était la meilleure amie de Carol. Et franchement, j'ai pensé un moment que ça avait pu être sa compagne et que Monica aurait été la petite fille, certes de Maria, mais qu'elles auraient élevées ensemble. Mais bon, mon esprit de 2019 a sûrement vu des choses qui n'existent pas car à priori, il ne s'agissait que d'une amitié profonde.

Et le MCU a l'art de faire revenir des actrices cultes des années 80-90, après Michelle Pfeiffer dans Ant-Man 2, c'est Annette Benning qui a un petit rôle (petit mais important pour l'histoire) ici. Ça m'a fait plaisir de la revoir car c'est une actrice que j'ai toujours beaucoup aimée.

Il y a un personnage qui vole pratiquement la vedette à tout le monde, c'est le chat Goose, qui est plus qu'un chat mais qui est génial.

J'allais m'insurger sur le fait qu'on n'avait pas laissé une femme réaliser seule le film, quand j'ai vu dans sa bio qu'Anna Boden etaient en couple avec Ryan Fleck et qu'ils travaillaient à deux :) Ils ont surtout travaillé sur des séries et Captain Marvel est leur premier long métrage de cet envergure et ils s'en sortent très bien. Je n'y connais rien en réalisation mais j'ai bien aimé ce que je voyais, il y avait un bon équilibre entre action et passages plus intimes, le côté badass de Carol Danvers est bien ressorti et je n'ai rien d'autre à dire :D

En conclusion, j'ai beaucoup apprécié ce Captain Marvel et cette nouvelle héroïne qui a su emporter mon adhésion. J'ai aimé son histoire, son passé, sa rencontre avec Nick Fury et le message de tolérance que le film a donné. Mon seul regret est que la présence de Nick Coulson a été anecdotique. Alors si vous aussi voulez découvrir cette super-héroïne, savoir qui sont les vrais méchants de l'histoire, et savoir qui est vraiment le chat Goose, regardez-le ! Et n'oubliez pas de rester jusqu'à la fin car il y a deux scènes mid et post-crédits, la première spoilant un peu Advengers Endgame et la seconde assez amusante.

Note :



Vu en version originale anglaise, sous-titrée en français

Le film fait partie
du Film de la Semaine 2019 de Benji
18/52
et il me valide la Consigne de la semaine 11
Aller voir un film au cinéma
9/52

17 septembre 2019

Justicière, Les Archives de Roshar , intégrale 3 de Brandon Sanderson

Titre original : Oathbringer, The Stormlight Archive Book 3

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Après la terrible bataille contre les Parshendis et la découverte de la ville mythique d'Urithuru, Dalinar, Kaladin, Shallan, devenus Chevaliers Radieux, Adolin, Navani, leurs familles et alliés, se demandent bien comment ils vont pouvoir contrer le retour des Néantifères, réveillés lors de la première tempête éternelle. Alors que les Radieux essaient de mieux maitriser leurs pouvoirs et de percer les secrets d'Urithuru, Dalinar va devoir aller puiser au plus profond de lui, lorsqu'il était la terrible "Épine Noire", pour pouvoir espérer lutter contre la formidable menace qui pèse sur l'humanité...


Mon avis :
Après mon coup de coeur pour le tome précédent, Le livre des Radieux, en janvier 2018, il me tardait de me plonger dans cette suite. Mais si en version française, le roman a été coupé en deux, il n'en est rien en anglais et il me fallait réussir à loger plus de 1000 pages dans mes lectures, et même 1779 dans ma version Kindle, chose peu aisée avec mon rythme d'escargot. Et, comme le tome 4 n'est pas près de sortir (peut-être l'an prochain ?), j'ai donc attendu un peu avant de me plonger dedans. Mais, en juillet, j'ai enfin plongé le nez dans ce 3e opus et j'en suis ressortie au bout de 6 semaines, après un voyage passionnant et épique.

C'est assez compliqué de résumer une telle épopée. Je pense que ce que j'en dit au début de la chronique suffit, il n'y a pas besoin d'en rajouter. Pour ce qui est de la chroniquer, c'est un peu plus compliqué. J'aurais tellement de choses à dire, mais en même temps, je ne veux pas trop en dévoiler car tout réside dans la découverte.

Et puis il faut dire que Sanderson nous offre un monde foisonnant, complexe, passionnant mais il faut bien le reconnaître, difficile à appréhender. Alors je ne vous parle même pas de le maîtriser. Je m'y perds un peu entre les Radieux et les Hérauts, enfin, non, les Radieux, c'est bon, je les comprends à peu près mais j'ai un peu de mal à cerner le rôle des Hérauts dans tout cela. Il faut dire que le personnage de Nale n'a pas contribué à y voir très clair :) Et puis je m'y perds aussi un peu dans les épées...

Et si je vous parle d'un monde foisonnant et complexe, c'est qu'il n'y a pas que Roshar. On sait que la planète fait partie du Cosmère et que tout est lié. Et cela est avéré dans ce tome. On avait déjà Hoid qui était présent sous la vêture de Wit mais voilà que d'autres personnages d'un autre monde sont aussi présents. Quand j'ai croisé, à un certain moment, une certaine épée qui pense (pas Justicière), je me suis dit que je l'avais déjà vue quelque part celle-là ! Et en regardant sur cet excellent site, qui est une mine d'or quand on patauge un peu dans le Cosmère, j'ai découvert que deux personnages en lien avec l'épée étaient présents sur Roshar et dans l'histoire. Et j'avoue que si je ne l'avais pas lu sur le site, je serais vraiment passée à côté. Alors un conseil, lisez Warbreaker avant de lire ce tome et prêtez attention à Azure et Zahel dans Justicière...

Pour en revenir à Justicière, on ne peut pas dire qu'il se passe grand chose pendant une très très grosse moitié. Mais ce n'est jamais ennuyeux. Enfin pas trop. On suit nos héros dans leurs différentes tâches, leurs questionnements, et vu le nombres de personnages, ça en fait des pages :)

Parallèlement, les flashbacks de ce tome concernent Dalinar. Dans le tome 1 c'était Kaladin, dans le 2e Shallan. Je dois avouer que les flashbacks de Dalinar ne m'ont pas vraiment passionnée mais, au final, ils ont pris tout leur sens et sont bien évidemment nécessaires à la compréhension de qui est Dalinar et de son parcours tout au long du tome. On est vraiment en présence d'un héros qui doit trouver, en lui-même, le chemin de la rédemption afin d'accomplir sa destinée.

Je reviendrai un peu plus tard sur les personnages mais Justicière c'est aussi tout un monde, je vous l'ai dit et pas seulement peuplé de Radiants et de Hérauts. On en apprend davantage sur les Sprènes, ces créatures qui se manifestent à chaque émotion et dont certaines se lient aux Radiants. Il y en a certaines, celles qui sont liés à des épées, qui m'ont fendues le coeur. Et j'ai notamment adoré le passage par Shadesmar (le royaume psychique) qui montre un autre aspect des Sprènes.
On en apprend aussi sur les Parshendis et les Parshmen et je dois dire que ce sont des peuples qui me fascinent, notamment par leur façon de s'exprimer. Chez eux, leurs émotions passent par le chantonnement.

Le rythme s'accélère petit à petit avec une première grosse bataille qui m'a laissée en apnée quand je l'ai lu avant de m'endormir. D'ailleurs j'ai tellement eu un coup d'adrénaline que c'était comme si j'avais bu du café et, dès lors, impossible de dormir, tellement j'avais le coeur qui battait !

Et la dernière bataille m'a aussi follement passionnée et fait bouillir. Et c'est marrant, j'ai eu l'impression de me retrouver dans une version Fantasy de Avengers : Endgame, sauf qu'ici ce n'était pas "Avengers, Assemble" mais "Radiants, Assemble" :D avec un big bad digne de Thanos, des morceaux de bravoure de la part de chacun des personnages, des moments désespérés, des héros qui vont chercher au plus profond d'eux-mêmes pour survivre et qui doivent rester du bon côté de la Force (oui je sais, je suis passée à Star Wars, mais faut reconnaître que toutes ces sagas épiques sont assez similaires ;)) pour espérer s'en sortir. Bref, je ne dis pas que Marvel s'est inspirée de Sanderson pour son Avengers (Le film est sorti après) mais l'effet miroir des deux batailles est troublant (et jouissif quand on adore les deux) :)

Et puis il y a une énorme révélation, un truc de fou, non je n'en dis pas plus mais cela nous fait poser beaucoup de questions morales, et aux personnage aussi et remettre tout en perspective, et notamment les motivations des humains à se battre pour leurs terres. J'en reparlerai bien sûr quand le tome 4 sortira mais je me demande quelle direction peut/va prendre l'histoire.

Les Archives de Roshar, c'est donc toute une galerie de personnages, souvent attachants, toujours passionnants à suivre. Depuis le début, je suis fan de Kaladin et Shallan, mes deux chouchous et cet amour que j'ai pour eux s'est confirmé dans ce tome. Je suis épatée par la façon dont Kaladin arrive à se faire aimer et respecter des gens qu'ils rencontrent. Ça a été le cas avec les membres du Pont 4 qui donneraient leur vie pour lui, puis pour Dalinar et Adolin qui le respectent même s'il n'est pas de leur caste et cela est avéré une fois de plus avec des Parshmen avec lesquels il va faire un bout de route (je n'en dis pas plus) ou encore des soldats qui le considèrent presque comme leur chef alors qu'il n'est dans la place que depuis à peine 5 min, à un certain moment (là aussi je reste volontairement dans le flou). C'est encore le cas plusieurs fois. Bref, partout où il passe, Kaladin a ce charisme, ce magnétisme qui en fait un leader naturel et le plus touchant c'est qu'il ne le fait pas exprès et reste très humble, presque timide même. Et j'adore aussi Syl, sa sprène.

J'avoue que Shallan m'a assez inquiétée dans ce tome. La jeune femme file un mauvais coton après les révélations sur son passé et sur ce qu'elle est. J'ai beaucoup aimé ses personnalités différentes dont on avait eu un aperçu lors du tome précédent et qui sont toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Mais le fait qu'elle se complaise à les utiliser m'a fait craindre qu'elle ne tombe du côté obscur de la Force mais peut-être que, justement, ces personnalités différentes, Veil, Radiant et même Shallan, sont ce qui fait sa force et les multiples facettes de son être. En tout cas, c'est un personnage que j'aime énormément.

J'aime beaucoup aussi Adolin. Alors oui ce n'est pas un Radiant, oui il cherche sa place dans ce monde en perpétuelle évolution et ébullition mais c'est un homme fidèle et droit. Moi qui vois le mal partout, je me suis dit que tant de perfection ne pouvait cacher qu'une âme un peu sordide, voire noire mais pfff, même pas ! C'est vraiment le chevalier blanc dans toute sa splendeur ! Et si j'ai longtemps shippé Kaladin et Shallan ensemble, finalement je me dis que les deux chevaliers Radiants seraient trop semblables et que Shallan et Adolin sont mignons ensemble et se complètent bien.

J'aime aussi Renorin mais je trouve que, pour le moment, le personnage est un peu trop délaissé. Il lui arrive des choses intéressantes, troublantes même et qui auraient pu donner quelque chose de plus consistants. Là, ok, on se doute pendant longtemps de ce qu'il se passe mais une fois qu'on apprend la vérité, pif paf pouf, c'est réglé en deux minutes et tout va bien ! C'est juste le point faible de l'intrigue, à mon avis.

J'ai pas mal évoqué Dalinar plus haut, la force tranquille, le rassembleur mais qui a été aussi un homme cruel et sanguinaire. Quand on lit ses flashbacks, difficile de voir cet homme dans ce qu'il est devenu. Mais, comme je l'ai dit, ce passé était nécessaire pour pouvoir avoir la force de s'opposer à la menace actuelle. Et j'aime beaucoup Navani, la reine mère et grand amour de Dalinar.

Jasnah est un personnage très intéressant aussi mais je la trouve un peu trop froide et trop en marge.

Il y a plein d'autres personnages que j'adore comme les membres du Pont 4, toujours fidèles, Lyft, amusante et qui prend une importance grandissante, comme le laissait supposer la novella lui étant consacré. Et Seth-son-Vallano est également très intéressant, là aussi depuis Edgedancer et il prend là aussi de l'importance. C'est pour cela que je vous disais qu'il était impératif ou plutôt important de lire Dansecorde/Edgedancer car difficile de comprendre l'évolution du personnage dans la 2e moitié de Justicière si on n'a pas lu la novella. Pareil pour Nale...

Et puis il y a Wit, toujours important et toujours là quand il le faut ou que la situation l'exige.

Il y a un personnage que j'aimais beaucoup dans le tome précédent, c'était Eshonai, la leader des Parshendi et qui semblait promise à devenir une Radiant également. Malheureusement - Spoiler (surlignez pour le lire) -  l'auteur a choisi de la faire mourir et c'est sa soeur, Venli, qui est mise en avant et a le parcours que j'aurais aimé voir Eshonai avoir. Venli est intéressante mais elle n'a pas le charisme de sa soeur, même si elle devient très attachante au fil des pages. Et je ne désespère pas qu'Eshonai ait survécu d'une façon ou d'une autre, Jasnah a bien survécu aussi et en plus l'auteur évoquait des flashbacks sur Eshonai dans le prochain tome 4 donc on verra bien... Fin du spoiler.

Je ne vais pas vous parler du grand grand méchant, Il me semble qu'il n'était pas ou peu évoqué dans les tomes précédents en tant que menace donc je pense que ce serait spoiler. Je vous en reparlerai dans le tome 4.

Il y a sûrement d'autres personnages dont j'aimerais vous parler, dont certains sont certainement importants, comme Amaram ou Taravangian, des fourbasses de première ! Ou encore les différents Néantifères/Parshendis, les Fused (je ne connais pas le terme en français) et j'en passe. Ou Azure, que j'ai évoquée plus haut et que j'ai beaucoup aimée. C'est dire si ce roman est foisonnant.

Et foisonnant il l'est aussi dans son style et le déroulement de l'histoire. Mais franchement, jamais je ne l'ai trouvé compliqué à lire. Alors certes, je me mélange un peu les pinceaux dans la mythologie, comme je l'ai dit, avec les Radiants, les Hérauts mais c'est quand même assez limpide. Et surtout, c'est très très agréablement écrit. Je vois la différence avec La porte de cristal de Jemisin que j'avais lu peu de temps auparavant et dont je trouvais le style un peu, je ne sais pas comment dire, heurté, qui accrochait. Là ce n'est pas le cas, ça coule tout seul, on se régale, du début à la fin, des descriptions, que ce soit de Uruthiru que j'imagine colossale et magnifique, même en décrépitude, que ce soit du Shadesmar qui m'a emballée et fascinée et que ce soit des batailles, très visuelles ou tout simplement des scènes des la vie quotidienne. Le roman est divisé en de nombreux chapitres avec de nombreux points de vue, les plus importants étant ceux de Kaladin, Shallan, Dalinar, mais on a aussi ceux de Adolin, Jasnah et j'en passe. Et lors d'interlude, on découvre des gens dont certains n'ont pas l'air très importants de prime abord mais qui peuvent le devenir. Ou d'autres personnages qui sont très présents mais en arrière-plan. A part Venli qui est l'objet de plusieurs interludes permettant de faire avancer son histoire, j'ai bien aimé l'interlude sur Ellista, une ardente, Kaza qui m'a laissé un goût d'inachevé, et Rysn dont j'avais beaucoup aimé l'interlude dans le tome précédent, qu'on avait laissée en mauvaise posture et qu'on retrouve à un autre endroit capital pour la fin du tome.

En conclusion, si vous êtes en manque de Game of Thrones, Les archives de Roshar et particulièrement Justicière, ce tome 3, pallieront ce manque tant l'histoire est épique, complexe, avec une mythologie passionnante à découvrir, des personnages héroïques, attachants ou détestables, c'est selon et malgré le nombre de pages, jamais ennuyeux. Et surtout, il y a tellement à lire autour pour en savoir plus qu'on a l'impression de n'avoir effleuré qu'une infime partie de ce que l'auteur veut nous montrer et de passer à côté de beaucoup de choses. Il faudrait presque lire et relire chaque tome plusieurs fois. En tout cas, en ce qui concerne Justicière, il est palpitant, avec des batailles dignes des grands films de super-héros :) et des retournements de situations et révélations qui remettent pas mal de chose en cause. Du coup, il me tarde que Brandon Sanderson sorte la suite, j'ai hâte de savoir ce qu'il va nous concocter et de retrouver ces personnages que j'aime tant et cet univers fabuleux. En attendant, si vous voulez aussi savoir où est passé Oathbringer (Justicière), ce qu'il va arriver à Kaladin, Shallan, Dalinar, Adolin et les autres, qui va trahir, qui va s'allier aux autres et si Lyft va devenir la jeune fille formidable qu'on prévoyait, lisez-le !

Note :



C'est rigolo car ma copine Acr0 a aussi publié une (très chouette) chronique du roman à peu près en même temps que moi, à quelques minutes près. On aurait voulu le faire exprès on n'y serait pas arrivées :D Je vous donne son lien, ainsi que ceux de Phooka (Tome 1 et Tome 2) et Bouchon (tome 1 et tome 2), toutes très enthousiastes.

Ce roman fait partie du Demi-Challenge ABC 2019 de Nanet
10/13

du Challenge Read in English 2018-2019 
que j'organise
20

et du Challenge des pavés de Gribouille
8
livre grand format de + de 1248 pages en harcover : 12 points

16 septembre 2019

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (317)



Hello tout le monde ! Me revoici pour la deuxième semaine d'affilée (un exploit) pour un nouveau C'est lundi, ce rendez-vous créé par Mallou puis géré par Galleane et, maintenant repris par Camille de I Believe in Pixie Dust. Je vous le dis de suite, la semaine prochaine, je ne serai pas au rendez-vous car je pars en Roumanie assister à la soutenance de la thèse de philo de mon fils :)

- La semaine dernière, j'ai fini The Golden Compass (Les royaumes du Nord), le tome 1 d'À la croisée des mondes de Philip Pullman. C'était une relecture mais je l'ai (re)trouvée super et j'ai hâte de lire le tome 2. Puis j'ai commencé The Memoirs of Sherlock Holmes de Arthur Conan Doyle.



- Aujourd'hui, je lis donc The Memoirs of Sherlock Holmes. J'ai lu 5 des 12 nouvelles du recueil, c'est plaisant à lire mais rien de bien transcendant.


- Cette semaine, je vais d'abord finir les mémoires de Sherlock Holmes, puis j'ai très envie de me replonger dans Les chroniques de St Mary, donc je pense que je vais lire No Time like the Past, le tome 5 de la saga de Jodi Taylor. Et j'en profiterai aussi pour lire la nouvelle qui suit, The Very First Damned Thing. Pour la suite, je vous en parlerai dans deux semaines :)


Bonne semaine à tous !

14 septembre 2019

Irma la douce de Billy Wilder

avec Shirley McLaine, Jack Lemmon

Résumé :
Nestor Patou, gentil policier affecté au quartier des Halles, s'éprend d'une gentille prostituée, Irma, et pour l'empêcher d'avoir d'autres clients, il se fait passer pour le richissime mais impuissant Lord X. La situation devient intenable quand Irma devient jalouse des absences de Nestor...





Mon avis :
Pour la consigne de la semaine, début mars dernier, il fallait voir un film sorti l'année de notre naissance. Il m'a donc fallu choisir un film sorti en 1963 (tout ça ne nous rajeunit pas !) et outre Cléopâtre sorti cette année-là, je n'avais pas beaucoup d'idées. Mais j'ai fini par jeter mon dévolu sur cette Irma la douce car le combo Wilder/Lemmon/McLaine me semblait très positif. J'ai passé un moment sympa avec ce film, terriblement daté cependant.

Irma la douce c'est un peu Pretty Woman avant l'heure, sauf que Nestor n'a rien d'un milliardaire et que ça ne se déroule pas à Beverly Hills :)

Ça a été une comédie musicale avant d'être adapté sur le grand écran et j'aurais bien aimé que ça reste une comédie musicale car je pense que l'histoire serait mieux passée avec plus de chansons (il y en a une ou deux).

Alors que là on est vraiment dans une histoire gentillette dans un Paris de pacotille, comme on le voyait dans les films américains des années 50 et 60 (et pourtant il paraît que certaines scènes ont été tournées sur place). La morale est terriblement vieillotte pour 2019 puisqu'il vaut mieux être épouse et mère que pute et le film n'épargne pas les clichés.

C'est surtout un film qui s'apprécie pour ses acteurs, témoins d'un âge d'or hollywoodien. Shirley McLaine est adorable (et vraiment Michelle Williams dans Fosse/Verdon m'a fait penser à elle), Jack Lemmon est amusant comme à son habitude.

Billy Wilder est un grand réalisateur dont j'avais adoré Certains l'aiment chaud. Ici il reconstitue le duo de sa Garçonnière (que je n'ai pas vu ou alors je ne me rappelle plus). Sa réalisation est impeccable et sans temps mort et pleine d'humour.

En conclusion, Irma la douce fut certainement un très bon film lors de sa sortie il y a 56 ans mais il est maintenant terriblement daté, surtout dans son histoire et sa morale. Mais ses protagonistes sont très sympathiques, aussi bien la mutine McLaine que le clownesque Lemmon. Alors si jamais vous voulez découvrir ce classique de la comédie américaine (qui fait quand même 2h27...), n'hésitez pas, vous passerez un moment sympa, même si pas inoubliable.

Note :



Vu en version originale anglaise sous-titrée en anglais

Le film fait partie
du Film de la Semaine 2019 de Benji
17/52
et il me valide la Consigne de la semaine 10
Voir un film sorti l'année de notre naissance
8/52


12 septembre 2019

Challenge Read in English 2019-2020


Hello ! Pour la cinquième année consécutive, j'organise le Challenge Read in English qui revient pour une 8e année. Chaque année, quand l'édition précédente arrive à échéance, je me demande si je vais le reconduire, car il faut bien reconnaître qu'il y a moins de lecteurs intéressés par ce challenge et surtout il y a eu d'autres challenges de lectures en anglais et plus généralement en VO qui sont apparus ces dernières années, ce qui disperse un peu les participants, mais finalement, j'aime bien organiser ce challenge, même si c'est pour peu de gens et, surtout, ceux (enfin surtout celles) qui y participent régulièrement depuis quelques années sont toujours présents et enthousiastes et il y a toujours de nouveaux participants. Donc nous voilà repartis pour un tour ! :D

Comme le but du challenge est juste de lire en anglais, je n'en ai pas changé vraiment les modalités. Il commencera le 1er octobre 2019 pour se terminer le 30 septembre 2020. Les inscriptions se font à partir d'aujourd'hui jusqu'au 31 décembre, comme cela ça vous laisse quatre mois pour vous décider :)

Les inscriptions se font sur le post dédié sur Livraddict, ce qui est plus facile pour moi pour centraliser les participants. Pas besoin de faire un article sur votre blog, le simple fait de dire "j'en suis" validera votre inscription :)

Si vous avez déjà participé au challenge, l'objectif est évidemment de faire mieux que l'année précédente mais sans stress. L'essentiel est surtout de prendre plaisir à lire en anglais.

Les tomes de sagas comptent pour une lecture par tome, même si vous ne faites qu'une chronique pour l'ensemble de la saga. Les nouvelles, elles, ne comptent que pour une demi-lecture mais un recueil de nouvelles lu entièrement comptera pour une lecture. Les mangas, comics et BD comptent eux aussi pour 1 demi-point. Les romans audios, eux, pour un point.

Pour valider vos lectures, soit vous ferez une petite chronique dont vous viendrez mettre le lien sur le post de Livraddict, soit un court avis toujours sur le post de LA suffira. J'insiste vraiment là-dessus. Un court avis, c'est juste 2-3 lignes mais qu'au moins on sache ce que vous avez pensé de votre lecture.

Le logo est le même que les années précédentes. Je l'aime bien donc je le garde :)

J'espère que vous serez nombreux à vous inscrire et surtout à participer dans la joie et la bonne humeur !

09 septembre 2019

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (316)



Bonjour tout le monde ! Me revoici pour un nouveau C'est lundi, après une interruption de plusieurs semaines pour cause de vacances et surtout de lenteur dans mon rythme de lecture. Mais aujourd'hui, je vous retrouve  pour un nouveau point dans ce rendez-vous créé par Mallou puis géré par Galleane et, maintenant repris par Camille de I Believe in Pixie Dust.

- Ces dernières semaines, j'ai lu Edgedancer, le tome 2.5 des Archives de Roshar de Brandon Sanderson que j'ai beaucoup aimé puis j'ai enchaîné avec Oathbringer (Justicière), le tome 3 des Archives de Roshar, toujours de Brandon Sanderson. Si en VF, le roman est coupé en deux, ce n'est pas le cas en version originale et j'ai donc lu 1780 pages version Kindle. Ce qui m'a pris 6 semaines. Mais malgré le temps mis à le lire, j'ai savouré chaque page et à l'arrivée ce fut un coup de coeur. Je vous en reparlerai dans ma chronique que je suis en train de faire. Puis j'ai lu un livre court pour compenser (et pour Le challenge Un genre par mois), Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu dans lequel le leader du groupe Dionysos raconte comment une maladie auto-immune, l'aplasie médullaire, a failli l'emporter il y a 5-6 ans et son chemin vers la guérison, tout cela avec beaucoup de pudeur, de douceur et de poésie. J'ai énormément aimé ce petit moment en compagnie du chanteur. Puis j'ai entamé The Golden Compass (Les royaumes du Nord), le tome 1 d'À la croisée des mondes de Philip Pullman.


- Aujourd'hui, je lis donc The Golden Compass, qui est le titre américain, alors que le titre anglais est Northern Lights. Après avoir lu La belle sauvage il y a quelques mois, je voulais relire la trilogie, avant la sortie du tome 2 du Livre de la Poussière, et la diffusion de la série télé bientôt. Je me suis dit que maintenant était le bon moment pour lire le tome 1. Je n'aurai pas lu les trois livres d'ici début octobre quand sortira la suite mais ce n'est pas grave. J'avais lu ce tome 1 (et les suites) en français il y a un douzaine d'années et là je dois dire que la magie opère toujours. Je me régale. J'en suis à 70 %.


- Cette semaine, je vais d'abord finir The Golden Compass puis je lirai The Memoirs of Sherlock Holmes, recueil de nouvelles de Conan Doyle, que je vais lire pour Un genre par mois de septembre. Et c'est tout ce que j'ai prévu pour le moment :)


Bonne semaine à tous !