31 décembre 2018

Signed, Sealed, Delivered : The Road Less Traveled de Kevin Fair

avec avec Eric Mabius, Kristin Booth, Krystal Lowe, Geoff Gustafson

Résumé :
Les Postables découvrent des photos prises avec un appareil photo jetable des années 80 et se lancent à la recherche d'un petit garçon et de sa mère dans le camping car donné par les parents de Rita...






Mon avis :
Régulièrement, j'aime regarder un téléfilm de Signed, Sealed, Delivered. Comme il n'y en a pas beaucoup par an, je prends mon temps pour les voir et ce n'est qu'en novembre que j'ai regardé celui-ci, diffusé sur Hallmark Movies and Mysteries en février dernier et je l'ai beaucoup aimé.

Au bout de 10 téléfilms, on pourrait penser que la recette est éculée et en fait, même si elle l'est un peu, je dois dire que ça marche toujours sur moi. Car pendant 1h20, à suivre les enquêtes des Postables et leurs histoires de coeur, j'en oublie que le monde ne tourne pas très rond.

En plus, ici, ils font preuve d'un peu d'originalité. Il ne s'agit plus de retrouver l'auteur d'une lettre mais de suivre les indices données par le développement des photos trouvées dans un appareil jetable. Cela change et donne l'occasion à nos Postables d'embarquer dans un road trip où les nerfs de chacun vont être mis à rude épreuve.

Car bien sûr il y a deux histoires dans ce téléfilm, l'histoire du petit garçon et sa mère, qui est touchante et l'histoire de nos 4 amis qui poursuivent leur petit bonhomme de chemin. Certes Rita et Norman sont amoureux mais il y a encore des choses qu'ils ne savent pas l'un de l'autre et qui pourraient mettre leur relation en péril Mais je vous rassure, pour ceux qui suivent depuis le début, leur amour est plus fort que tout et va triompher des embûches. Bref, ils sont toujours aussi choupis ces deux-là.

Pour Oliver et Shane, on en est encore aux (loooooongs) balbutiements. Certes ils s'aiment, ça c'est acquis mais il y a toujours quelque chose qui semble vouloir se mettre en travers de leur route. Là, ce sont des sms qui nous donnent à penser (et à Oliver aussi) qu'il y a un ex qui veut la revoir, et puis pas du tout ! :D Ces deux-là, on encore un peu de chemin à parcourir...

C'est encore une fois Kevin Fair qui réalise, donc il sait y faire ;)

En conclusion, j'ai encore beaucoup aimé ce nouveau téléfilm de Signed, Sealed, Delivered, car j'adore retrouver nos 4 compères qui embarquent ici dans un road trip rocambolesque mais qui va permettre à tous d'évoluer et surtout de rendre heureux un petit garçon et sa mère. Alors si vous aimez la série et les téléfilms, regardez-le. Quant à moi, il ne m'en reste plus qu'un à voir car, pour le moment, il n'y en a pas d'autres de prévus...

Note :



Vu en version anglaise sous-titrée en anglais

Le film fait partie du Film de la semaine 2018 de Benji
46/52

30 décembre 2018

Bohemian Rhapsody de Bryan Singer

avec Rami Malek, Gwilym Lee, Lucy Boynton, Ben Hardy, Aidan Gillen

Résumé :
L'ascension du groupe Queen, porté par son chanteur emblématique, Freddie Mercury, depuis ses débuts, au début des années 70, jusqu'au concert mythique de Live Aid à Wembley le 13 juillet 1985, en passant par la création du mythique Bohemian Rhapsody...





Mon avis :
Dès la première bande-annonce, j'ai trépigné d'impatience à l'idée de voir le film. Car j'adore le groupe Queen, j'adorais Freddie Mercury et il me tardait de voir l'interprétation qu'allait en faire Rami Malek. Je suis allée le voir avec ma fille, lors de mon séjour en France, et j'ai adoré ce film. Qui n'est pas exempt de défauts, qui ne reflète pas toujours la réalité mais qui m'a emballée.

Comme je le dis juste au-dessus, il ne faut pas s'attarder sur la véracité biographique du film. Non la rencontre entre le groupe Smile et Freddie ne s'est pas passée comme cela, ils se connaissaient avant, non, Freddie n'a pas quitté le groupe pour faire son premier album solo et de toute façon certains membre en avaient faits avant, non ils ne se sont pas reconstitués pour le concert de Wembley, puisqu'ils ne s'étaient pas quittés, et apparemment non Freddie n'a pas appris sa maladie à ce moment-là mais un ou deux ans plus tard. Oui, les trois autres membres, impliqués dans la création du film, se sont peut-être donné un plus beau rôle qu'en réalité et oui si on s'arrête à ce genre de choses, on peut trouver le film raté. Mais peu importe et comme a dit ma fille en sortant du film "on n'est pas dans un documentaire, hein !" :D

J'ai pris le film comme il était, et il m'a passionnée pendant plus de 2h avec son dynamisme, son leader charismatique, l'énergie qui se dégage du groupe, la création du morceau Bohemian Rhapsody (super), la vie privée de Freddie et en point d'orgue le fameux concert à Wembley pour le Live Aid dont tout le monde parle encore plus de trente ans plus tard. Et pour ma part, ce concert, tourné pratiquement dans sa totalité m'a émue comme pas possible. Je me suis aperçue que mes larmes coulaient quand j'en ai eu partout sur les joues ! :D Et pour avoir revu la version originale sur YouTube après, je dois dire dire que c'est une reconstitution parfaite et presque meilleure même !

Alors oui on peut reprocher au film de s'arrêter là et d'occulter les quelques années suivantes et importantes jusqu'à la mort de Mercury en 1991 mais pour ma part, je trouve très bien que le film se soit arrêté sur cette émotion forte procurée par le concert. La déchéance physique et la mort de Freddie ne m'aurait rien apporté de plus et aurait donné un pathos inutile.

Rami Malek, déjà excellent acteur, est époustouflant dans le rôle de Freddie Mercury, né Farrokh Bulsara, fils d'immigrés indiens (d'Inde). Il l'est surtout dans les scènes musicales, où l'on a vraiment l'impression de voir Freddie prendre vie. Je me suis même demandé à un moment sur la fin si ce n'était pas des images d'archives que l'on voyait durant le concert. Bref, voire Freddie prendre vie grâce à lui, it's a kind of magic ;)

J'ai beaucoup aimé les personnages de Brian May et Roger Taylor, enfin la façon dont leurs acteurs les incarnaient. Et ça m'a intéressée d'en apprendre plus sur eux car il faut le reconnaître, quand on est profanes, on ne connaît que l'histoire de Freddie Mercury, et encore ! Alors si le fait que les vrais membres se soient donné une place plus importante dans le film a permis d'en apprendre davantage sur eux, je dis oui.

J'ai aussi beaucoup aimé Mary Austin, grand amour (devenu platonique quand il admet son homosexualité) et fidèle alliée de Freddie. Et les secondes rôles, Aiden Gillen, Tom Hollander etc... sont impeccables. Ah et c'est marrant de voir que l'acteur (Dermot Murphy), qui interprète Bob Geldfof à l'époque du Live Aid, lui ressemble vraiment énormément.

Vous allez rigoler, mais je ne savais absolument pas que c'était Bryan Singer qui avait réalisé le film. Je l'ai appris en commençant cette chronique quand j'ai voulu mettre le nom du réal dans le titre ! :D :D Bryan Singer c'est quand même Usual Suspects et les X-Men donc il connaît son affaire. On peut peut-être lui reprocher un certain académisme trop sage, j'ai trouvé que ça manquait un peu de folie mais bon malgré cela, l'époque des années 70-80 est bien représentée.

En conclusion, si vous aimez Queen et son emblématique leader, Freddie Mercury, toutes les chansons qu'on connaît par coeur, encore aujourd'hui, si vous voulez voir sa vie, certes romancée et arrangée pour que ce soit plus visuel et intense et sorte de l'aspect documentaire, si vous voulez vibrer en voyant la reconstitution parfaite du concert de Wembley le 13 juillet 1985, n'hésitez pas à le voir. Et j'espère que vous aimerez tout autant que moi et qu'il vous restera en tête pendant longtemps, comme moi.

Note :



Vu en version originale anglaise, sous-titrée en français

Le film fait partie du Film de la semaine 2018 de Benji
45/52

Le puits des mémoires, tome 2 : Le fils de la lune de Gabriel Katz

Résumé :
Ayant réussi à échapper au terrible Albinos et au Fils de la Lune, Nils, Olen et Karib, les trois fugitifs qui ont perdu la mémoire, s'embarquent pour Woltan à la recherche de leurs identités. Leur périple va leur réserver bien des surprises...






Mon avis :
Il y a trois ans, j'avais lu le premier tome de cette trilogie et avait été moins convaincue que la majorité des lecteurs qui, eux, encensaient ces livres. Il faut dire que j'avais lu Martyrs pratiquement en même temps et la comparaison était moins flatteuse pour Le puits des mémoires 1. Cependant, j'avais quand même bien aimé ce premier tome, ses personnages, leur quête d'identité et toutes les aventures qu'il leur arrivait. Et je dois dire que j'ai beaucoup plus apprécié ce deuxième tome que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt.

Dans ce tome, donc, on continue de suivre nos trois compères, qui doivent 1) échapper à leurs poursuivants terrifiants et 2) en apprendre plus sur ce qu'ils sont et surtout savoir s'ils sont bien les régicides qu'on dit. Et on ne s'ennuie pas une seule seconde à les suivre. Car il leur arrive toutes sortes d'aventures et surtout, après une série de révélations, on verse dans une autre histoire, plus politique et tout aussi intéressante. Pour finir sur un cliffhanger de malade qui fait décrocher la mâchoire puis faire des bonds partout ! :D

Ce n'est peut-être pas une histoire qui est aussi fouillée que d'autres romans fantasy, disons que j'ai eu parfois une impression de légèreté, que j'ai cependant beaucoup aimée et qui change des atmosphères pesantes, et qui n'empêche pas les drames. Et en plus, en quelques centaines de pages, on découvre tout un nouveau monde avec ses décors majestueux et ses classes politiques régies par des lois que nos trois compères vont vite s'employer à mettre à mal.  Je voudrais vous parler du livre en détail pour vous dire tout ce qui m'a plu mais en même temps, je veux garder les mystères afin que vous les découvriez à la lecture.

Ce qui est un vrai plus dans ce roman, ce sont les trois personnages principaux, que l'on avait appris à connaître dans le tome 1 et dont on découvre d'autres facettes dans ce 2e. Olen est toujours un peu le gentil garçon superficiel et beau gosse/parleur mais il est attachant et évolue de façon intéressante. Comme Karib qui était mon préféré dans le tome 1 et que j'aime toujours beaucoup ici mais qui est rejoint par Nils dans mon coeur qui a un côté mystérieux qui me plaît beaucoup.

L'Albinos et ses sbires sont toujours de la partie et font froid dans le dos, tout comme le mystérieux Fils de la Lune.

J'avais regretté le peu de place qu'avaient les femmes dans le tome 1, à part Oranie, et c'est toujours le cas dans ce tome 2. Disons que la plupart d'entre elles sont soit acariâtres, soit vénales, soit sottes. Et on voit très peu Oranie.

Le style de l'auteur donne beaucoup de charme à l'ensemble. J'ai parlé de légèreté tout à l'heure et le style participe à cette légèreté et, en plus, il y a pas mal d'humour qui allège aussi l'ensemble. Ce qui donne une lecture bien agréable.

En conclusion, voici un tome 2 qui m'a beaucoup plu, de par les situations et les aventures que vivent nos trois héros et la façon dont l'auteur les raconte. Le monde Woltan est intéressant à découvrir et les rebondissements sont inattendus, en particulier la révélation de la toute fin qui donne envie de se jeter sur le tome 3 ! Ce que j'espère faire rapidement car là je n'attendrai pas 3 ans pour le lire. En attendant, si vous aussi voulez découvrir ce que vivent Olen, Nils et Karib et savoir éventuellement qui ils sont, lisez-le.

Note :



Le roman fait partie du Big Challenge 2018 de Livraddict
8/11

et du Challenge de Licorne
SFFF : 4/9
Total 7/18
Point bonus pour le livre : 1
auteur français : 1

29 décembre 2018

Le garçon et la bête de Mamoru Hosoda - L'illusionniste de Neil Burger - Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve

Titre original : Bakemono No Ko
avec Koji Yakusho, Aoi Myiazaki, Shôta Sometani

Résumé :
Ren, un petit garçon de 9 ans, orphelin de mère et dont le père est parti, se retrouve dans un monde caché des hommes, où les bêtes vivent comme des humains. Il devient le disciple de Kumatetsu, une bête irascible. Une relation presque père/fils se noue entre eux au fil des ans, jusqu'au jour où Ren, devenu Kyuta chez les bêtes, retraverse le passage entre les deux mondes... 



Mon avis :
Voilà encore un film que je n'aurais pas vu sans les Challenges Seriebox car vous le savez, je ne regarde pas spontanément des films d'animation japonais à part les Myiazaki. Je l'ai donc regardé en novembre et je l'ai beaucoup aimé.

Ce film est un récit d'initiation avec en filigrane la recherche du père, père de substitution en la personne de Kumatetsu qui le devient pour Ren/Kyuta, père véritable que recherche le jeune homme ensuite. C'est un film qui traite de paradoxes car les bêtes se sont soustraites au monde des hommes, trop cruels pour eux mais en recopient les travers mais il est plein d'humanisme. Certaines scènes sont très drôles et les personnages sont attachants et amusants. Kumatetsu a des airs de La Bête de Disney, le garçon est sympa comme tout. J'ai juste été déçue par la fin et par les choix de Ren. Mais en même temps, ces/ses choix sont assez logiques.

En conclusion, Le garçon et la bête est un très joli film par le réalisateur du très beau Les enfants loup. Même si la fin m'a un peu déçue, je vous le recommande.

Note :



Vu en version originale japonaise, sous-titrée en anglais

Le film fait partie du Mini Challenge Animation de Seriebox
8/9
41/50

du Mini Challenge Fantastique
5/8
45/50

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Titre original : The Illusionist
avec Edward Norton, Paul Giamatti, Jessica Biel, Rufus Sewell, Eleanor Tomlison

Résumé :
Adolescent, le jeune Edward était amoureux de la belle Sophie von Teschen, mais il dut s'enfuir quand on découvrit leurs rencontres car il n'était pas de sa classe. Bien des années plus tard, il revient dans sa ville sous le nom d'Eisenheim et est devenu un illusionniste reconnu.  Il se heurte au Prince Leopold qui jalouse sa notoriété. Eisenheim va chercher à détruire ce prince cruel qui plus est fiancé à son amour de jeunesse...



Mon avis :
Je n'avais jamais vu ce film et je ne sais pas pourquoi car il a tous les ingrédients que j'aime dans un film de ce genre. À sa sortie, on l'avait opposé au Prestige de Christopher Nolan, que j'avais vu dans un avion et dont je ne me rappelle plus. Est-ce pour cela que j'ai tardé à le voir ? En tout cas, je me suis décidée à le regarder en novembre et j'ai beaucoup aimé cette jolie histoire, pas extraordinaire mais sympathique à regarder.

Je n'ai pas grand chose à en dire sinon qu'il y a une belle histoire d'amour qui fait palpiter les petits coeurs tout mous, les décors sont somptueux, la mise en scène prenante et j'adore Edward Norton. Que demande le peuple de plus ? :D Et en plus, j'adore aussi Rufus Sewell qui joue toujours les méchants à merveille, ici un prince cruel. Il n'y pas pas vraiment de critique de la société ceci-dit, Leopold pourrait être tout à fait autre chose qu'un prince et être tout aussi cruel. Paul Giamatti est très bien dans le rôle du flic consciencieux et Jessica Biel joue très bien la jeune femme pas si en détresse que ça. Et c'est sympa de voir Eleanor Tomlison (la merveilleuse Demelza de Poldark) jouer sa version ado.

Il y a des rebondissements, des retournements de situation, que l'on voit venir à 10 kms mais qui font plaisir bien évidemment. C'est réalisé par Neil Burger qui a depuis fait Limitless et Divergent.

En conclusion, même si le film reste un aimable divertissement emballé dans un bel écrin, il est très bien joué par Edward Norton et Rufus Sewell et j'ai beaucoup aimé cet Illusionniste. Si vous voulez vous détendre en voyant une belle histoire d'amour, regardez-le.

Note :



Vu en version originale anglaise, sous-titrée en anglais

Le film fait partie du Mini Challenge Fantastique
6/8
46/50

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Avec Ryan Gosling, Harrison Ford, Jared Leto, Ana de Armas

Résumé :
En 2049, les modèles récents de réplicants sont conçus pour obéir et servir les humains. Certains sont chargés de détruire les anciens modèles devenus instables (entendez indépendants) et hors la loi. Lors d'une opération de routine, K un réplicant Blade Runner, découvre un secret qui pourrait remettre en cause l'équilibre entre humains et androïdes...



Mon avis :
Vous allez crier au scandale mais je n'ai vu  le premier Blade Runner qu'une seule fois, à sa sortie en septembre 1982 et je l'avais adoré à l'époque. Le casting (Rutger Hauer, Darryl Hannah, Harrison Ford), l'ambiance Cyberpunk, l'histoire, bref, pour la gamine de 19 ans que j'étais alors, ça avait une claque. Mais je ne l'ai jamais revu. Je l'ai pourtant en DVD en je ne sais plus quelle version, Director's Cut, je crois car il y a eu plusieurs versions du film, toutes plus controversées les unes que les autres. Et voilà donc que 35 ans après, la suite est sortie, que j'ai eu envie de voir de suite mais, de contretemps en pas le temps, ce n'est qu'en novembre que j'ai pu le regarder en BluRay chez moi. Et j'ai beaucoup aimé ce film.

Blade Runner 2049 n'est pas qu'un blockbuster qui surferait sur le succès du premier. Il reprend les thèmes chers à son aîné, ce qui fait un humain et un réplicant, pourquoi avons-nous peur de ces androïdes qui nous ressemblent tant mais c'est surtout une quête de soi, menée par K, qui pense détenir une certitude pendant tout le film. Il y a beaucoup de mélancolie et de poésie dedans. De la tension aussi mais le rythme n'est pas effréné et le film prend son temps. J'avais un peu peur des 2h45 qu'il dure mais finalement ça a passé super vite et bien. Et j'ai aimé les références et les clins d'oeil au premier.

Les acteurs sont très bien, Ryan Gosling fait très bien l'androïde torturé et qui doute :) Je n'étais pas super convaincue qu'il était nécessaire de faire revenir Harrison Ford et son personnage et je ne le toujours pas, mais bon, un Blade Runner sans lui, tout le monde aurait fait la tronche et c'est sympa quand même de le retrouver. Mon personnage préféré a été en fait Joi, un IA qui prend forme humaine et qui est un peu la "Her" de K et qui a une forte relation avec lui. J'ai beaucoup aimé ce personnage car si on se pose la question de l'humanité des Réplicants, on peut aussi se demander si les intelligences artificielles rêvent de moutons électriques et la réponse n'est pas loin d'être positive. Bref, c'est une personnage très touchant.

C'est Denis Villeneuve qui réalise, celui qui a fait Prisoners et Premier contact et il se débrouille très bien car il met beaucoup de sensibilité dans son film, comme il le faisait dans Premier contact.

En conclusion, Blade Runner 2049 est un digne successeur du premier, qui ne démérite pas. Je l'ai énormément apprécié car il touche à des thèmes que j'aime retrouver dans le cinéma et il le fait très bien. Alors si vous voulez savoir quelle est la quête de K et en quoi elle le touche de près, comment Deckard va revenir et découvrir la merveilleuse Joi, regardez-le.

Note :



Vu en version originale anglaise, sous-titrée en français

Le film fait partie du Mini Challenge SF de Seriebox
3/3
(10/10
extended)
100/100
Challenge réussi !

et les trois films du Challenge Le film de la semaine 2018 de Benji
44/52

L'épreuve du silence, Mercy Thompson tome 10 de Patricia Briggs

Titre original : Silence Fallen

Risque de spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Mercy est kidnappée par un puissant vampire Italien qui pense que c'est la meilleure façon d'engager des négociations. Tandis qu'Adam court à son secours, la jeune femme parvient à s'enfuir et se retrouve à Prague, au milieu de guerres d'influence et de fantômes pas comme les autres...

Mon avis :
Même s'il y a eu des tomes qui m'ont moins séduites que d'autres, j'adore toujours retrouver Mercy, notre petite coyote, Adam, son mari, la meute et autres créatures surnaturelles. Le tome précédent, portant sur les faes m'avait déjà beaucoup plu, mais j'ai pourtant attendu 1 an et demi avant de pouvoir me plonger dans cette suite. Et je dois dire qu'elle m'a vraiment emballée car elle sort des sentiers battus et des Tri-Cities...

Quand je dis qu'elle sort des sentiers battus, ce n'est pas tout à fait vrai car on reste dans les créatures connues, à savoir les vampires et les loups-garous, alors qu'il y a deux tomes, là on était vraiment dans de l'inédit avec le méchant du volcan. Mais ce qui est réjouissant c'est qu'on quitte enfin l'Ouest américain et même l'Amérique tout court pour venir sur notre bon vieux continent. Et ça c'est très agréable.

Même si les luttes de pouvoir sont les mêmes partout dans le monde, cela ouvre de nouvelles perspectives et donne une touche européenne qui n'est pas désagréable. En plus, cela élargit le champ d'horizons. Les créatures surnaturelles américaines sont assez limitées alors qu'en Europe, il y a de quoi faire et là, l'auteure fait appel à certaines légendes européennes, comme le Golem et c'est vraiment intéressant.

Mais même en restant dans les créatures connues, j'ai beaucoup aimé voir les vampires d'Europe, apparemment moins policés que ceux d'Amérique malgré un vernis impeccable, c'était intéressant de voir le contraste entre ceux d'Italie (et je ne parle pas de ceux de Prague !) et Marsilia ou Stephen qui, peut-être grâce à Mercy et Adam, ont gardé une pointe d'humanité. Une toute petite pointe pour Marsilia :)

Mercy a l'art de se mettre dans les ennuis jusqu'au cou et c'est évidemment encore le cas dans ce tome. Quand elle est en coyote et qu'elle s'enfuit du nid de Iacopo, pardon Jacob, le Parrain le maître des vampires Italiens, et qu'elle voyage tout seule, toute tremblante, j'avais le coeur serré pour elle. Mais notre Mercy a de la ressource, vous le savez. Et dans ce tome, j'ai beaucoup apprécié qu'on en apprenne plus sur son interaction avec les fantômes.

Adam est égal à lui-même, protecteur, fonceur, mais c'est bien aussi de le voir sans Mercy et avec sa propre voix. Car il est aussi narrateur de certains chapitres.

C'était sympa de retrouver Stephen et Marsilia et aussi la sorcière Elizaveta que je trouve très amusante. Adam a d'autres compagnons avec lui, Larry un goblin et un loup soumis, nommé Matt Smith (et oui c'est une référence à Doctor Who :D). Je trouvais cette référence tellement sympa que je n'ai pas cherché plus loin, même si je trouvais ce loup un peu particulier, mais en fait, il nous réserve bien des surprises :D

Et j'ai beaucoup aimé la meute de Libor, l'Alpha de Prague dont j'aimerais bien en savoir plus. J'espère qu'on les (lui et sa meute) les reverra.

Quant à Iacopo Bonarata, c'est vraiment l'archétype du parrain italien, sauf que là c'est un maître vampire, fourbe, cruel mais qui sait où sont ses intérêts au final.

Le style de l'auteur est toujours très agréable à lire, j'ai trouvé ce tome plus rythmé que d'habitude. Les fois précédentes, il y avait souvent un moment que je trouvais moins convaincant et là pas du tout. Peut-être est-ce le fait d'alterner entre ce qu'il se passe avec Adam et Mercy qui donne plus de punch.

En conclusion, voici un excellent tome de Mercy et je suis ravie de constater qu'au bout de 10 tomes, l'auteure arrive encore à nous passionner avec sa petite coyote et son loup-garou de mari. Le fait que l'intrigue se passe dans la vieille Europe, et qui plus est dans des lieux chargés d'Histoire comme la vieille ville de Prague, ajoute un intérêt supplémentaire. Alors si vous voulez savoir comment Mercy va arriver à se dépatouiller de tous ces ennuis et que vient faire le Golem dans cette histoire, lisez-le. Quant à moi, pour la première fois depuis bien longtemps, je suis à jours dans les parutions VO de Mercy. Le prochain est pour quand ?

Note :



le roman fait partie du Big Challenge 2018 de Livraddict
7/11

du Baby Challenge Bit-lit de Livraddict
4/20

et du Challenge Read in English 2018-2019 que j'organise
4

28 décembre 2018

Porco Rosso de Hayao Miyazaki - Les âmes vagabondes de Andrew Niccol - Extrêmement fort et incroyablement près de Stephen Daldry

Titre original : Karenai No Buta
avec les voix de Shūichirō Moriyama, Akemi Okamura, Akio Ōtsuka

Résumé :
Marco Pagot, ancien pilote de chasse, transformé en cochon humanoïde, est devenu un chasseur de primes émérite au volant de son hydravion et a pris le surnom de Porco Rosso. Son plaisir est de se poser à l'hôtel Adriano où la jolie patronne, Gina, fait tourner les têtes. Un jour, une coalition de pirates de l'air engage un américain pour capturer Porco Rosso. Ce dernier s'allie avec une jeune garagiste aéronautique, Fiona, pour se débarrasser des pirates et de Curtis l'américain.


Mon avis :
Porco Rosso, sorti en 1992 au Japon et en 1995 chez nous, était l'un des derniers classiques de Myiazaki, sinon le dernier, qu'il me restait à voir. Ce que j'ai fait en octobre et s'il n'est pas au niveau de certains, je l'ai beaucoup aimé.

Il est certes moins profond et magnifique que les grands classiques de maître mais j'ai passé un très bon moment en compagnie de ce pilote transformé en cochon, qui virevolte dans les airs dans son hydravion et pourchasse les pirates de l'air. Le film se déroule en Italie, à l'entre deux guerres, ce qui donne une autre tonalité à ce film par rapport à ceux qui se déroulent au Japon.

Ce film c'est comme une friandise, c'est léger, amusant (les pirates sont de vrais crétins), il y a des combats, des bons sentiments et de l'émotion. Mais il y a aussi la réalité avec la montée du fascisme qui est montrée également dans ce film.

J'ai beaucoup aimé Porco Rosso, la belle Gina, qui m'a émue, et la jeune Fiona pleine enthousiasme et très amusante. Curtis l'antagoniste est de prime abord assez cliché mais son évolution est intéressante.

La réalisation est plaisante, il y a de belles images et du rythme.

En conclusion, ce n'est sans doute pas le meilleur des classiques de Myiazaki mais il est plein de charme et de drôlerie burlesque et les personnages sont attachants. Alors, n'hésitez pas à le regarder si vous pouvez.

Note :



Vu en version originale japonaise, sous-titrée en anglais

Le film fait partie du Mini Challenge Animation de Seriebox
7/9
40/50

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Titre original : The Host
 avec Saoirse Ronan, Jake Abel, Max Irons, Diane Kruger, William Hurt, Frances Fisher

Résumé :
Des Extraterrestres ont envahi la Terre et peu à peu ont pris possession des humains. Lorsque Wanderer prend possession de Melanie Stryder, celle-ci ne se laisse pas faire et une drôle de cohabitation commence alors, compliquant les choses lorsque la jeune femme rejoint les rebelles et retrouve Jared, l'homme que Mel aimait, alors que Wanda se sent plus attirée par Ian...




Mon avis :
En 2009, j'avais lu The Host, juste après les Twilight et j'avais beaucoup aimé ce roman, histoire d'une E.T qui épouse la cause humaine car son hôte ne veut pas lâcher prise et lui apprend ce que c'est que d'aimer et d'avoir des sensations. J'avais trouvé le roman joliment écrit et attachant. Le film m'attirait un peu moins et c'est pour cela que je ne l'ai jamais regardé, même si je comptais le faire mais cette année, pour les Challenges Seriebox, je l'ai vu et je l'ai bien aimé.

J'ai trouvé que c'était une adaptation fidèle au roman mais un peu plus superficielle et très très axée sur la romance. J'ai lu le roman il y a plus de 9 ans, à l'époque je n'avais pas de blog donc je n'ai qu'une idée générale de ce que j'avais pensé du livre. Mais l'histoire me semblait un peu plus approfondie. Le film reprend les thèmes de ce qui fait un humain, sur l'âme, sur les gens qui refusent de se soumettre. On passe un moment agréable et Saoirse Ronan fait une jolie Mélanie/Wanda. Pour ceux qui se demandent pourquoi je l'appelle Wanda et pas Gaby c'est parce que dans la VO, elle s'appelle comme ça pour Wanderer et Gaby en VF pour vagabonde.

Il me semble que dans le roman, je préférais Ian à Jared (je ne sais plus pourquoi), ici j'ai nettement préféré Jared qui me semble plus mis en avant et plus sympathique que Ian. Bon les deux acteurs sont mignons comme tout et je cherche encore où j'ai pu voir Jake Abel (dans des séries sans doute). Quant à Max Irons, le fils de Jeremy, j'ai hâte de le voir dans Condor l'an prochain. William Hurt joue l'oncle bougon et bienveillant et j'aime beaucoup France Fisher mais j'ai regretté que son rôle soit un peu en retrait. Quant à Diane Kruger, rien de rien exceptionnel, elle joue bien la méchante froide.

C'est Andrew Niccol qui a dirigé le film et c'est quand même le réalisateur de Bienvenue à Gattaca, Simone, Time Out, pour les trois films que j'ai vus de lui et bon il connaît son affaire et sait être efficace.

En conclusion, Les âmes vagabondes est une jolie adaptation du roman éponyme de Stephenie Meyer, surtout porté sur la romance mais qui se laisse bien regarder. Alors si vous avez envie de le découvrir, n'hésitez pas.

Note :



Vu en version originale anglaise, sous-titrée en anglais

Le film fait partie du Mini Challenge SF Extended de Seriebox
9/10
extended
99/100

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Titre original : Extremely Loud and Incredibly Close
avec Thomas Horn, Tom Hanks, Sandra Bullock, Max von Sydow, Viola Davis

Résumé :
Un an après la mort de son père dans les tours du World Trade Center, Oskar, un garçon de 11 ans, trouve une clé dans ses affaires et pense que son père l'envoie dans une mission comme il avait l'habitude de le faire de son vivant. C'est l'occasion pour Oskar de partir à l'aventure dans New York et de surmonter ses angoisses et peut-être son deuil...


Mon avis :
J'avais entendu parler de ce film lors de sa sortie car il était tiré d'un roman qui avait ému pas mal de monde, si je me souviens bien. Mais je n'avais fini par ni lire le roman ni voir le film. Et encore une fois pour le Challenge Seriebox je l'ai regardé en novembre et je ne le regrette pas car c'est un très joli film plein d'émotions.

C'est donc un film sur un jeune garçon plein d'angoisses et à tendance autistique. Je ne sais pas si c'est vraiment le cas mais le fait est qu'il en présente certains symptômes (l'anxiété face au bruit, à la foule, aux situations inhabituelles) et qu'il lui faut des repères et une certaine routine voire un objet pour le calmer. Mais d'un autre côté il sait interagir face aux gens. Ce petit garçon avait un père extraordinaire qui le comprenait et lui lançait des défis pour satisfaire sa curiosité et son envie d'apprendre. Quand le père est mort, le monde d'Oskar s'est écroulé et la mère n'a pas pu prendre le relais, murée elle aussi dans son chagrin. La clé que découvre donc Oskar va jouer comme une thérapie pour le garçon mais aussi pour la mère.

C'est un film d'aventures dans les rues de New York, que l'on découvre avec les yeux d'Oskar, c'est un film sur le deuil, la paternité et l'apprentissage. Je parle de paternité car il y a aussi une histoire avec le père du père d'Oskar :) Le film est charmant et très émouvant, les acteurs sont excellent. Tom Hanks qui joue le père dans les flashbacks est bien sûr impeccable, Sandra Bullock est plus en retrait mais elle est très bien aussi et Thomas Horn est vraiment très bon dans le rôle pas facile d'Oskar. Très naturel et sympathique. J'ai particulièrement aimé Max von Sydow dans le rôle du locataire muet et son interaction avec Oskar.

Stephen Daldry c'est, entre autres, le réalisateur de Billy Elliot (et de The Hours, The Reader and de la série The Crown), c'est dire s'il sait parler avec talent de ces histoires de jeunes garçons qui poursuivent des rêves.

En conclusion, j'aimerais vous parler plus longuement de ce très joli film porté par une brochette d'acteurs talentueux, en particulier le jeune Thomas Horn, très juste dans son interprétation mais le mieux est que vous le regardiez dès que vous en aurez l'occasion.

Note :



Vu en version originale anglaise, sous-titrée en anglais

Il fait partie du Mini Challenge Aventure de Seriebox
4/5
49/50

et les trois films du Film de la semaine 2018 de Benji
41/52

27 décembre 2018

Bilan Challenge Séries 2018



L'année 2018 touche à sa fin et c'est l'heure des bilans en toute sortes. Si mes bilans ciné et lectures n'arriveront qu'en janvier, je peux d'ors et déjà vous faire celui de mon Challenge Séries puisque je l'ai terminé il y a quelques jours. J'aurais pu le terminer plus tôt mais une série a eu la bonne idée de revenir en décembre et je n'ai pu la finir qu'il y a quelques jours.

Si vous vous rappelez du principe de base, il s'agissait de regarder ou se de mettre à jour dans 12 séries (15 séries pour ceux qui ne faisaient pas de liste) pour lesquelles on avait une saison de retard. Pour ma part, j'en avais choisi 12 d'emblée et j'ai vu les douze.

Dans le détail, cela donne :

Drama
- Berlin Station - 2 saisons (19 épisodes de 60 min, tous diffusés, saison 3 commandée mais pas diffusée avant 2019) Vu 23 épisodes car c'est la série qui est revenue en décembre.
- Crazy Ex-Girlfriend - 4 saisons (51 épisodes de 42 min, 3 saisons et 44 épisodes diffusés à fin mai 2018, la série aura sûrement une saison 4 et environ 7 épisodes diffusés à l'automne) vu 52 épisodes en fait
- Crazyhead - 1 saison (6 épisodes de 44 min, série terminée) vu les 6 épisodes
- Eli Stone - 2 saisons (26 épisodes de 42 min, série terminée) vu les 26 épisodes
- Grantchester - 3 saisons (19 épisodes de 45 min, sort indéterminé) vu les 19 épisodes
- Hap & Leonard - 3 saisons (18 épisodes de 52 min, 2 saisons et 12 épisodes déjà diffusées et une 3e de 6 épisodes à venir en 2018) vu les 18 épisodes
- Haven - 5 saisons (78 épisodes de 42 min, série terminée) vu les 78 épisodes
- Parenthood - 6 saisons (103 épisodes de 42 min, série terminée) vu les 103 épisodes
- Perception - 3 saisons (39 épisodes de 42 min, série terminée) vu les 39 épisodes
- Real Humans - 2 saisons (20 épisodes de 60 min - série terminée) vu les 20 épisodes

Comédies
- Mom - 5 ou 6 saisons (118 épisodes, 5 saisons et 110 épisodes de 22 min diffusés en mai 2018 et une saison 6 problable avec 7 ou 8 épisodes diffusés à l'automne 2018) Il y a eu finalement 121 épisodes diffusés je les ai tous vus.
- Party Down - 2 saisons (20 épisodes de 22 min, série terminée) vu les 20 épisodes

Ce sont donc 525 épisodes que j'ai regardés, soit 36 de moins qu'en 2017. J'ai réussi à avancer dans mon challenge tout au long de l'année, malgré la profusion de séries en cours mais c'est surtout cet été et septembre qui m'ont permis de donner un grand coup de collier et de n'avoir plus que deux séries à regarder ensuite.


Cette année encore je remercie Meghan pour son tableau de suivi du challenge car il est vraiment génial pour voir sa progression. J'adore ! Alors encore merci Meghan.

Et je veux aussi remercier Suzanne d'avoir repris le flambeau de ce challenge car cela m'a vraiment permis de rattraper des séries que je voulais voir depuis années et d'enfin voir des pépites que j'avais loupées !

Dans l'ensemble, j'ai énormément aimé les séries que j'ai choisies en 2018, avec une préférence pour Grantchester et Berlin Station mais dans l'ensemble, elles m'ont toutes plu et je suis cette fois encore très satisfaite de mon choix. Il n'y a que Party Down qui m'a déçue et qui a été mon flop de l'année dans mon bilan séries 2017-2018. Pour 2019, j'ai déjà publié ma liste donc vous la connaissez, j'espère qu'elle me fera vivre d'aussi bons moments que j'ai eu avec ce challenge 2018.

A Star is Born de Bradley Cooper

avec Bradley Cooper, Lady Gaga, Sam Elliott

Résumé :
Star de country un peu has been, Jackson Maine traine son alcoolisme dans les bars après ses concerts. Un soir, il découvre une jeune chanteuse, Ally, à la voix magnifique. Ils tombent amoureux, il la lance, ils se marient et bientôt le succès de la jeune femme éclipse la carrière de Maine qui le vit de plus en plus mal...




Mon avis :
Dès que j'ai sur qu'il y allait avoir une nouvelle version d'Une étoile est née avec Bradley Cooper, réalisé par lui-même et avec également Lady Gaga, j'ai été impatiente de la voir. J'ai eu la chance que le film passe en VOST au cinéma à La Marsa et j'ai donc couru le découvrir avec une amie. Et je n'ai pas été déçue car je l'ai adoré.

Ce n'est pas que l'histoire soit très originale, d'autant plus qu'elle a été déjà adaptée trois fois au cinéma. La première en 1937, la deuxième en 1954 avec Judy Garland et James Mason et la 3e en 1976 avec Barbra Steisand et Kris Kristofferson. Pour ma part, je n'avais encore jamais vu une seule version du film, même si j'ai le DVD de celui de 1954 chez moi. C'est donc sans à priori que je l'ai vu.

Comme je l'ai dit, le film est assez classique dans sa trame et son histoire, même sans être un remake. Mais il a tellement de charme et de sincérité qu'on ne peut qu'être emportés par ces personnages et leur vécu. S'il est un poil longuet par moments, j'avoue ne plus me rappeler ces longueurs justement et n'avoir retenu que le meilleur.

Et le meilleur ce sont les personnages et surtout les acteurs qui les incarnent.

On connaît tous le côté extravagant de Lady Gaga, née Stephanie Germanotta, et c'est rare de la voir dépouillée d'artifices de toutes sortes. Pour ce film, elle se met à nu et elle est vraiment excellente. Elle irradie, crève littéralement l'écran et on dirait même que c'est sa vie qui se déroule sous nos yeux. En plus, j'adore sa voix. Dans le film, elle m'a fait souvent monter les larmes aux yeux, comme Adele peut le faire aussi sur certaines chansons.

Bradley Cooper, lui, s'est fait un physique de chanteur fatigué et désabusé, il a de l’embonpoint, il a vraiment la tête d'un mec alcoolique. Il est très bon aussi, il chante super bien et j'aime sa façon de mettre sa partenaire en avant. Étant le réalisateur, il aurait très bien pu tirer la couverture à lui et, en fait, on sent vraiment qu'il est là pour mettre le talent de Lady G et de son personnage, Ally, en avant.

Parmi les autres acteurs, il y a Sam Eliott et les copains de Bradley Cooper époque Alias qui viennent faire un coucou comme Ron Rifkin et Greg Grunberg. J'ai beaucoup aimé le père d'Ally et ses copains et aussi le meilleur pote de la jeune femme.

La réalisation de Bradley Cooper est assez classique. Pour son premier film en tant que réalisateur, il n'a pas essayé d'en faire trop, et c'est très bien comme ça. La bande-son et les chansons sont géniales. Les chansons restent en tête bien après la fin du film. Elles ont été écrites par Lukas Nelson et Lady Gaga.

En conclusion, j'ai adoré cette troisième version de A Star is Born dont l'histoire est peut-être classique mais qui prend aux tripes interprétée par Lady Gaga et Bradley Cooper. Gaga est la véritable révélation de ce film et j'espère qu'elle aura un Oscar. Quant à Bradley Cooper, il est impeccable aussi bien dans sa réalisation, malgré quelques longueurs, que dans son jeu. Et si vous voulez voir une étoile éclore sous vos yeux en la personne d'Ally/Lady Gaga et voir Jackson Maine se consumer peu à peu, regardez-le film.

Note :



Vu en version originale anglaise, sous-titrée en français

Le film fait partie du Film de la semaine 2018 de Benji
38/52

26 décembre 2018

Tu ne tueras point de Mel Gibson - Spirit, l'étalon des plaines de Kelly Ashbury et Lorna Cook - The Fall de Tarsem Singh

Titre original : Hacksaw Ridge
avec Andrew Garfield, Vince Vaughn, Teresa Palmer, Sam Worthington

Résumé :
Lorsque la seconde guerre mondiale éclate, Desmond Doss s'engage dans l'armée pour servir dans l'équipe médicale mais refuse de porter une arme et à fortiori de s'en servir. Ses convictions religieuses et ses positions lui valent d'être brutalisé pendant sa période de formation mais lorsqu'il se comporte en héros lors de la bataille de Hacksaw Ridge, à Okinawa, il obtient le respect de ses camarades et supérieurs.

Mon avis :
Sans les challenges Seriebox, je n'aurais jamais vu ce film. D'une part parce que je n'en avais jamais entendu parler (et j'ai vu qu'il était réalisé par Mel Gibson au moment de voir le film) et d'autre part parce que je ne me tourne pas de moi-même vers les films de guerre. Au final, j'ai beaucoup aimé l'histoire de ce jeune homme qui reste fidèle à ses convictions.

Desmond Doss a vraiment existé et a été le seul objecteur de conscience à recevoir une médaille d'honneur pour sa bravoure. Le film le suit de son enfance à la fin de la bataille d'Hacksaw Ridge et on le voit devenir adulte, tomber amoureux avant que le film ne se consacre pleinement à son engagement dans l'armée, les brimades à la Full Metal Jacket et l'incompréhension de ses pairs avant de se focaliser sur la fameuse bataille où il a sauvé nombre de ses camarades.

Le film est brutal (évitez de trop manger avant), très bien réalisé par Gibson avec des scènes de bravoure à l'anglo-saxonne (i.e, un peu exagérée) et les acteurs sont très bien. Andrew Garfield est excellent dans le rôle de Desmond, ce jeune homme un peu renfermé mais qui campe sur ses positions, j'ai bien aimé voir Teresa Palmer car en même temps que j'ai vu le film, je regardais la série A Discovery of Witches où elle jouait dedans et Vince Vaughn est parfait dans le supérieur autoritaire.

À noter à la fin des images d'archives du vrai Desmond, qui est mort en 2006.

En conclusion, voilà un très bon et beau film dont le sujet n'était pas forcément ma tasse de thé mais dont l'histoire a su me plaire et le personnage de Desmond me toucher. Alors si vous aussi voulez découvrir cet homme qui a su rester fidèles à ses convictions, et participer à la guerre sans toucher une arme mais qui a réussi à sauver ses camarades, regardez-le.

Note :



Vu en version originale anglaise, sous-titrée en anglais

Le film fait partie du Top 100 de Seriebox
5/5
100/100
Challenge terminé !

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Titre original : Spirit : Stallion of the Cimarron
avec les voix de Matt Damon, James Cromwell

Résumé :
Spirit est un mustang né dans l'Ouest américain où son troupeau vit libre dans les grandes plaines. Devenu adulte, il en devient le chef. Un jour, un colonel américain le capture au lasso et tente de l'apprivoiser mais Spirit se rebelle et refuse de se laisser dompter et réussit à s'enfuir...



Mon avis :
Ce film est depuis longtemps dans les Challenges Seriebox mais je n'avais jamais eu envie de le regarder. Cette année, il faisait partie des rares qu'il me restait à voir pour finir le Top 50 Aventure et je me suis dit que c'était l'occasion de le découvrir et je l'ai trouvé très mignon.

Voilà donc un joli film d'aventures qui ravira les enfants et ceux qui ont gardé une âme d'enfant. Visuellement, c'est magnifique. Et ce qui est bien c'est qu'ils n'ont pas fait parler les cheveux. Même si Spirit est le narrateur (doublé par Matt Damon) et a donc une voix off (ou intérieure). Il y a beaucoup de chansons, un peu mièvres mais ça passe. Mon regret est que les indiens parlent en anglais et non pas dans leur langue mais je pense que ça aurait été un peu compliqué pour les enfants qui regardent ce film de lire des sous-titres. Et c'est assez manichéen. Les indiens sont gentils et les blancs méchants et cruels. Bon, ça change des indiens cruels et blancs gentils qu'on peut voir habituellement.

En conclusion, voilà un film qui parle de nature, de son respect, de liberté, c'est mignon et ça ravira les enfants en leur apprenant la tolérance.

Note :



Vu en version originale sous-titrée en anglais

Le film fait partie du Mini Challenge Animation de Seriebox
6/9
39/50

du Mini Challenge Aventure de Seriebox
2/5
47/50

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avec Lee Pace, Catinca Untaru, Justine Wadell

Résumé :
Dans les années 20, à Los Angeles, une petite fille d'origine roumaine fait un séjour à l'hôpital pour un bras cassé. Esseulée, elle rencontre Roy, un cascadeur blessé qui commence à lui raconter des histoires fantastiques, mettant en scène des personnages qui les entourent et dans le but de la pousser à voler de la morphine pour lui.



Mon avis :
Voilà encore un film que je ne connaissais pas et que je n'aurais pas vu sans les challenges Seriebox. D'autant plus qu'il est sorti chez nous directement en DVD en 2006 et n'est donc pas connu. Et j'aurais eu bien tort de passer à côté tant j'ai aimé ce film poétique, touchant et magnifique.

C'est un film qui fait penser au Baron de Münchhausen de Terry Gilliam, pour ses histoires colorées et fantasques. Car coloré et fantasque, The Fall l'est assurément. En s'appuyant sur des personnages l'entourant, Roy nous livre des histoires de brigands et d'un gouverneur odieux, on s'embarque avec la petite Alexandria avec des yeux pleins d'étoiles et c'est ravissant.

Mais c'est aussi un film triste lorsqu'il se passe dans la réalité. La petite Alexandria passe ses journées seule avec son bras cassé, étant un peu la mascotte des autres patients. Roy, lui, souffre terriblement de son accident et a des peines de coeur et voudrait bien en finir avec la vie. C'est souvent touchant et émouvant.

Catica Untaru est une petite fille (qui a bien grandi puisqu'elle a 21 ans maintenant) roumaine qui est extraordinaire dans ce film. Elle apporte une énergie, une lumière qui rend ce film hyper positif. Sans elle, le film serait plus plombant. Elle est vraiment adorable. Ça a été son seul long métrage (elle a joué dans deux courts en 2011 et 2012) et c'est bien dommage car j'aurais aimé la revoir.

Lee Pace, lui, est adorable comme toujours. Il a une grâce et une candeur que j'aime et il est très touchant dans ce film.

De Tarsem Singh, j'avais vu The Cell en 2000, un très bon Thriller un peu SF avec JenLo mais il a surtout réalisé les 10 épisodes de Emerald City l'an dernier et du coup, il y a vraiment une patte qu'on retrouve dans la série et The Fall, au niveau des personnages et des décors.

En conclusion, voici un superbe film, positif et lumineux, loufoque parfois qui met en scène une petite fille maligne comme tout et adorable et un cascadeur fracassé par la vie et son métier. Je vous conseille vraiment de le regarder si vous pouvez car c'est un bijou.

Note :



Vu en version originale anglaise sous-titrée en anglais

Il fait partie du Mini Challenge Aventure de Seriebox
3/5
48/50

et les trois films du Film de la semaine 2018 de Benji
37/52