29 décembre 2018

Le garçon et la bête de Mamoru Hosoda - L'illusionniste de Neil Burger - Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve

Titre original : Bakemono No Ko
avec Koji Yakusho, Aoi Myiazaki, Shôta Sometani

Résumé :
Ren, un petit garçon de 9 ans, orphelin de mère et dont le père est parti, se retrouve dans un monde caché des hommes, où les bêtes vivent comme des humains. Il devient le disciple de Kumatetsu, une bête irascible. Une relation presque père/fils se noue entre eux au fil des ans, jusqu'au jour où Ren, devenu Kyuta chez les bêtes, retraverse le passage entre les deux mondes... 



Mon avis :
Voilà encore un film que je n'aurais pas vu sans les Challenges Seriebox car vous le savez, je ne regarde pas spontanément des films d'animation japonais à part les Myiazaki. Je l'ai donc regardé en novembre et je l'ai beaucoup aimé.

Ce film est un récit d'initiation avec en filigrane la recherche du père, père de substitution en la personne de Kumatetsu qui le devient pour Ren/Kyuta, père véritable que recherche le jeune homme ensuite. C'est un film qui traite de paradoxes car les bêtes se sont soustraites au monde des hommes, trop cruels pour eux mais en recopient les travers mais il est plein d'humanisme. Certaines scènes sont très drôles et les personnages sont attachants et amusants. Kumatetsu a des airs de La Bête de Disney, le garçon est sympa comme tout. J'ai juste été déçue par la fin et par les choix de Ren. Mais en même temps, ces/ses choix sont assez logiques.

En conclusion, Le garçon et la bête est un très joli film par le réalisateur du très beau Les enfants loup. Même si la fin m'a un peu déçue, je vous le recommande.

Note :



Vu en version originale japonaise, sous-titrée en anglais

Le film fait partie du Mini Challenge Animation de Seriebox
8/9
41/50

du Mini Challenge Fantastique
5/8
45/50

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Titre original : The Illusionist
avec Edward Norton, Paul Giamatti, Jessica Biel, Rufus Sewell, Eleanor Tomlison

Résumé :
Adolescent, le jeune Edward était amoureux de la belle Sophie von Teschen, mais il dut s'enfuir quand on découvrit leurs rencontres car il n'était pas de sa classe. Bien des années plus tard, il revient dans sa ville sous le nom d'Eisenheim et est devenu un illusionniste reconnu.  Il se heurte au Prince Leopold qui jalouse sa notoriété. Eisenheim va chercher à détruire ce prince cruel qui plus est fiancé à son amour de jeunesse...



Mon avis :
Je n'avais jamais vu ce film et je ne sais pas pourquoi car il a tous les ingrédients que j'aime dans un film de ce genre. À sa sortie, on l'avait opposé au Prestige de Christopher Nolan, que j'avais vu dans un avion et dont je ne me rappelle plus. Est-ce pour cela que j'ai tardé à le voir ? En tout cas, je me suis décidée à le regarder en novembre et j'ai beaucoup aimé cette jolie histoire, pas extraordinaire mais sympathique à regarder.

Je n'ai pas grand chose à en dire sinon qu'il y a une belle histoire d'amour qui fait palpiter les petits coeurs tout mous, les décors sont somptueux, la mise en scène prenante et j'adore Edward Norton. Que demande le peuple de plus ? :D Et en plus, j'adore aussi Rufus Sewell qui joue toujours les méchants à merveille, ici un prince cruel. Il n'y pas pas vraiment de critique de la société ceci-dit, Leopold pourrait être tout à fait autre chose qu'un prince et être tout aussi cruel. Paul Giamatti est très bien dans le rôle du flic consciencieux et Jessica Biel joue très bien la jeune femme pas si en détresse que ça. Et c'est sympa de voir Eleanor Tomlison (la merveilleuse Demelza de Poldark) jouer sa version ado.

Il y a des rebondissements, des retournements de situation, que l'on voit venir à 10 kms mais qui font plaisir bien évidemment. C'est réalisé par Neil Burger qui a depuis fait Limitless et Divergent.

En conclusion, même si le film reste un aimable divertissement emballé dans un bel écrin, il est très bien joué par Edward Norton et Rufus Sewell et j'ai beaucoup aimé cet Illusionniste. Si vous voulez vous détendre en voyant une belle histoire d'amour, regardez-le.

Note :



Vu en version originale anglaise, sous-titrée en anglais

Le film fait partie du Mini Challenge Fantastique
6/8
46/50

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Avec Ryan Gosling, Harrison Ford, Jared Leto, Ana de Armas

Résumé :
En 2049, les modèles récents de réplicants sont conçus pour obéir et servir les humains. Certains sont chargés de détruire les anciens modèles devenus instables (entendez indépendants) et hors la loi. Lors d'une opération de routine, K un réplicant Blade Runner, découvre un secret qui pourrait remettre en cause l'équilibre entre humains et androïdes...



Mon avis :
Vous allez crier au scandale mais je n'ai vu  le premier Blade Runner qu'une seule fois, à sa sortie en septembre 1982 et je l'avais adoré à l'époque. Le casting (Rutger Hauer, Darryl Hannah, Harrison Ford), l'ambiance Cyberpunk, l'histoire, bref, pour la gamine de 19 ans que j'étais alors, ça avait une claque. Mais je ne l'ai jamais revu. Je l'ai pourtant en DVD en je ne sais plus quelle version, Director's Cut, je crois car il y a eu plusieurs versions du film, toutes plus controversées les unes que les autres. Et voilà donc que 35 ans après, la suite est sortie, que j'ai eu envie de voir de suite mais, de contretemps en pas le temps, ce n'est qu'en novembre que j'ai pu le regarder en BluRay chez moi. Et j'ai beaucoup aimé ce film.

Blade Runner 2049 n'est pas qu'un blockbuster qui surferait sur le succès du premier. Il reprend les thèmes chers à son aîné, ce qui fait un humain et un réplicant, pourquoi avons-nous peur de ces androïdes qui nous ressemblent tant mais c'est surtout une quête de soi, menée par K, qui pense détenir une certitude pendant tout le film. Il y a beaucoup de mélancolie et de poésie dedans. De la tension aussi mais le rythme n'est pas effréné et le film prend son temps. J'avais un peu peur des 2h45 qu'il dure mais finalement ça a passé super vite et bien. Et j'ai aimé les références et les clins d'oeil au premier.

Les acteurs sont très bien, Ryan Gosling fait très bien l'androïde torturé et qui doute :) Je n'étais pas super convaincue qu'il était nécessaire de faire revenir Harrison Ford et son personnage et je ne le toujours pas, mais bon, un Blade Runner sans lui, tout le monde aurait fait la tronche et c'est sympa quand même de le retrouver. Mon personnage préféré a été en fait Joi, un IA qui prend forme humaine et qui est un peu la "Her" de K et qui a une forte relation avec lui. J'ai beaucoup aimé ce personnage car si on se pose la question de l'humanité des Réplicants, on peut aussi se demander si les intelligences artificielles rêvent de moutons électriques et la réponse n'est pas loin d'être positive. Bref, c'est une personnage très touchant.

C'est Denis Villeneuve qui réalise, celui qui a fait Prisoners et Premier contact et il se débrouille très bien car il met beaucoup de sensibilité dans son film, comme il le faisait dans Premier contact.

En conclusion, Blade Runner 2049 est un digne successeur du premier, qui ne démérite pas. Je l'ai énormément apprécié car il touche à des thèmes que j'aime retrouver dans le cinéma et il le fait très bien. Alors si vous voulez savoir quelle est la quête de K et en quoi elle le touche de près, comment Deckard va revenir et découvrir la merveilleuse Joi, regardez-le.

Note :



Vu en version originale anglaise, sous-titrée en français

Le film fait partie du Mini Challenge SF de Seriebox
3/3
(10/10
extended)
100/100
Challenge réussi !

et les trois films du Challenge Le film de la semaine 2018 de Benji
44/52

4 commentaires:

  1. Content que tu es aimé Blade Runner 2049. Ton avis me donne envie de le revoir :)
    L'illusionniste, je ne crois pas l'avoir vu. Le Prestige, c'est trop bien par contre, faudrait que tu le revoies ^^

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  2. Pour Le prestige, oui mais non. :D Merci pour ton commentaire, Baba.

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  3. Je suis bon public alors, je n'avais rien vu venir à la fin de l'Illusionniste (j'étais jeune et innocente...), malheureusement, c'est le genre de film où ça marche moins bien au rewatch (même si Edward Norton se laisse toujours très bien visionner). Cela dit, si l'ogre charmant est plus team Le prestige en la matière, moi je reste fidèle à L'illusionniste, et pourtant j'éprouve une passion dévorante pour Hugh Jackman.

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  4. Le coup de l'Illusionniste c'est vraiment le truc que tu vois venir quand tu es habituée à ce genre de tour de passe-passe :D Merci pour ton commentaire, Gilwen.

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