30 septembre 2018

Les Héritiers, Les Outrepasseurs tome 1 de Cindy van Wilder

Résumé :
Peter est un adolescent qui vit à Londres et dont la principale préoccupation est de réussir au foot afin d'être repéré par le recruteur d'Arsenal. Mais un soir, alors qu'il rentre chez lui, il est attaqué par deux molosses et sauvé par un renard pas comme les autres... Ce soir-là, il s'aperçoit que sa mère lui a caché tout un pan de sa vie. Il découvre alors un monde mystérieux et peuplé de créatures sanguinaires et qu'il est l'un des héritiers qui doivent empêcher ces créatures de s'emparer de notre monde...



Mon avis :
L'an dernier, la lecture de Memorex, le roman de science-fiction de l'auteure, ne m'avait pas tout à fait convaincue, même si j'avais apprécié ma lecture. Cette année, c'est avec le premier tome de cette saga fantasy que j'ai décidé de voir si ça me convaincrait davantage et, en plus, c'était une bonne façon d'avoir un V au Challenge ABC :) Ma lecture a été agréable, intéressante mais comme avec Memorex, j'ai l'impression qu'il n'y a rien de bien nouveau sous le soleil.

Après mes lectures, j'aime lire les avis sur Livraddict et Babelio et j'ai vu que certains, voire beaucoup, avaient été peu emballés par le fait qu'on passe une grande partie du livre dans le passé, au XIIIe siècle, où l'on découvre l'origine de ces mystérieux Outrepasseurs. Franchement, ça ne m'a absolument pas dérangée, j'ai même apprécié qu'on aille aux sources de l'Histoire. Alors, oui, peut-être que cela aura pu faire l'objet d'une courte préquelle ou être moins long dans ce premier tome, mais bon, je trouve que cela s'intègre bien et permet de vite comprendre pas mal de choses.

On a donc deux histoires en une, avec ce passé, ce village et ses habitants qui subissent des attaques de créatures mystérieuses (enfin mystérieuses pour eux, car nous on sait qui elles sont), à une époque où l'obscurantisme et la religion ont vite fait de penser que le Malin est dans tous les coups.

Et l'on a l'histoire de Peter qui découvre qu'il n'est pas qu'un simple ado féru de foot et sa mère une workaholic qui est souvent absente. Pour le moment, tout cet aspect-là de l'histoire est assez succinct, même si j'ai eu l'impression qu'à la fin du roman on en savait déjà pas mal. Du coup, je me demande bien ce dont les tomes suivants vont traiter et finalement quelle est la mission des Outrepasseurs, car on suppose que c'est de contrer la menace des Fés, les créatures dont j'ai parlé, mais ce n'est pas si net que cela. En tout cas, si tel est leur but, ça ne marche pas bien puisque depuis les années 1200, les Fés semblent toujours là...

Je ne sais pas trop quoi penser des personnages. On peut dire que Peter est le personnage central mais on le voit peu. C'est un ado sympa, pas tellement différent des autres ados de sagas Fantastique ou Fantasy. Le pauvre est un peu perdu pendant tout le roman, on le serait à moins :)

Je n'ai trouvé aucun autre personnage attachant, ceux du présent ne sont pas sympathiques ou sont même assez détestables comme Noble, ceux du passé sont trop dépassés par les événements et victimes de leur époque. Il n'y a que Arnaut, un jeune villageois au coeur de l'histoire au Moyen-âge qui m'a vraiment touchée. Et j'ai bien aimé le frère François, un moine qui ne semble pas obtus comme tant de ses coreligionnaires. Quant aux Fés, le Chasseur est une vilaine créature sans nuance et ses congénères également.

Le style de l'auteure est agréable à lire, sa mythologie est pour le moment un peu superficielle et pas forcément originale car elle s'inspire de plusieurs mythes mais elle est intéressante. Le livre est clairement destiné à un public adolescent, grand adolescent surtout, car il y a des passages assez sanglants et des scènes, je ne vais pas dire sexuelles, mais troublantes entre le Chasseur et sa proie (que je ne nomme pas) et cela ne s'adresse donc pas aux plus jeunes.

En conclusion, voici un premier tome qui est clairement un tome d'introduction à la saga des Outrepasseurs qui restent assez mystérieux même si on en apprend pas mal au cours de l'histoire. La bascule du récit vers le XIIIe siècle ne m'a pas dérangée du tout car j'ai trouvé que c'était bien que l'auteure prenne le temps de planter son histoire et sa mythologie. Après, j'ai très envie de voir où va nous mener le tome suivant et comment les jeunes Héritiers vont s'inscrire dans l'histoire. En tout cas, en attendant, si vous voulez en apprendre un peu plus sur les Outrepasseurs et les Fés, lisez-le.

Note :




Le roman fait partie du Challenge ABC 2018 de Nanet
  20/26



du Challenge Jeunesse/Young Adult de Muti
10/10

et du Challenge de Licorne
SFFF : 2/9
Total 2/18
Point bonus pour le livre : 1

28 septembre 2018

Alice et l'Épouvanteur, L'apprenti Épouvanteur tome 12 de Joseph Delaney

Titre original : I, Alice

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Pour contrer définitivement le malin, Alice doit aller récupérer une arme dans l'antre de son père dans l'Obscur. Une mission périlleuse mais qui lui laisse le temps de se rappeler ses jours d'avant l'Épouvanteur...



Mon avis :
Voilà déjà 4 ans que j'avais quitté Alice et le Comté. En effet, l'année dernière (il y a 10 mois), j'avais lu le tome 11, Le pacte de Sliter, un peu à reculons, puisqu'il s'agissait d'une histoire indépendante (où l'on retrouvait cependant Grimalkin) et j'en voyais mal l'intérêt alors qu'on approchait du grand final.  À ma grande surprise, j'avais beaucoup aimé. Cette année, c'est donc le tome 12 que j'ai lu avec l'espoir qu'on avance enfin vers la bataille finale contre le Malin. Espoir déçue puisqu'on avance très peu à ce sujet-là mais surtout ce tome dans son ensemble ne m'a pas convaincue.

Étant donné que ma lecture du tome 10 remontait à il y a quatre ans, j'ai eu un peu de mal à me rappeler les événements qui provoquait l'entrée d'Alice dans cette aventure. Je ne me rappelais plus du tout qu'il fallait que Tom accomplisse un rituel à Halloween au moyen de 3 lames et en tuant Alice. O-kay... Qu'ils avaient déjà deux lames et que c'est Alice qui devait aller trouver la 3e dans l'Obscur.

C'est donc ce parcours qu'on suit dans ce tome 12. Un parcours un peu ennuyeux et surtout qui fait dire à la fin "tout ça pour ça"... Je ne veux pas spoiler ceux qui me liront et qui envisage de lire le roman mais bon, la conclusion est un peu décevante... Avant cela, la quête ressemble à un jeu vidéo avec des obstacles à franchir, des niveaux à passer et des monstres à abattre.

Et comme la mission d'Alice n'est pas assez conséquente, le roman revient aussi sur les jeunes années de la sorcière avant qu'elle ne rencontre Tom et qu'elle était encore sous le joug de Lizzie l'Osseuse. Alors là autant dire que je n'ai pas aimé du tout ce côté-là de l'histoire. Il faut dire qu'à part Grimalkin je n'aime pas les sorcières qui m'insupportent avec leurs côtés cruel et sanguinaire. J'avais eu l'impression de perdre mon temps quand j'avais lu le hors-série portant sur elles, ça n'a pas changé avec les flashbacks de ce tome. Je me suis barbée à 100 sous de l'heure en n'ayant qu'une envie c'est qu'on en finisse avec ce livre.

Cependant, ces flashbacks, comme la mission permettent de constater, si on ne le savait pas déjà, qu'Alice est une sorcière puissante et qui pourrait être redoutable si elle tombait du côté obscur de la force (et on parie combien que ça va arriver ?). J'aime le personnage d'Alice, même si elle m'agace parfois, mais elle semble franchement maudite.

Lors de sa quête, Alice est aidée par Thorne, une ancienne disciple de Grimalkin et je n'arrive pas à me souvenir si on l'a déjà croisée. Le personnage est intéressant, sympathique malgré ses défauts et trahisons.

Les autres personnages ne m'ont absolument pas marquée, à part Lizzie l'Osseuse dont on sait maintenant qu'elle est la mère d'Alice.

Le style de l'auteur ou plutôt sa traduction est agréable à lire. Mais c'est quand même parfois super sanglant et certains passages, notamment quand les sorcières se nourrissent, soulèvent un peu le coeur. Je préfère le titre anglais, Moi, Alice qui reflète bien la fin du tome, au titre français puisqu'à aucun moment on ne voit ni l'Épouvanteur (ni son apprenti).

En conclusion même si ce tome permet de prendre conscience de la puissance d'Alice, ce qui sera bien utile lors du dernier tome (enfin j'espère), c'est une histoire plutôt ennuyeuse et surtout dont de nombreux passages ne servent à rien et il n'y avait pas besoin d'un tome entier pour cela. Même Grimalkin le dit à la fin ! :D Enfin bref, si vous voulez savoir Alice arrivera à mener sa quête à bien et à récupérer (pour rien) la 3e lame, quelle fut sa vie avant de rencontrer Tom et surtout quelle va être la solution pour défaire le Malin pour de bon, lisez-le. Quant à moi, je lirai le tome 13 dans quelques mois et j'espère qu'il m'apportera plus de satisfaction.

Note:



Le roman fait parti du Big Challenge 2018 de Livraddict
3/11


du Challenge Jeunesse/Young Adult de Muti
9/10

et c'est ma première lecture pour le nouveau Challenge de Licorne
SFFF : 1/9
Total 1/18
Point bonus pour le livre : 1
Auteur Européen

26 septembre 2018

Juste quelqu'un de bien d'Angéla Morelli

Résumé :
Bérénice a 34 ans et ne sait plus quoi faire de sa vie. Écrivain, elle souffre du syndrome de la page blanche. Et côté vie privée, elle refuse de s'attacher et s'étourdit chaque week-end  avec des coups d'un soir. Le hasard la met en présence d'Aurélien, Aurélien qui fut son crush quand elle avait 17 ans, qu'elle a revu deux fois depuis, dont une fois de façon très intime et qui ne l'a jamais reconnue. Heureusement elle peut compter sur sa mère, la fantasque Cassandre et sa grand-mère, l'énergique Moune, ainsi que sur sa meilleure amie, Juliette, devenue maman débordée, et sur les bons conseils d'une perroquet à la langue bien pendue. Bérénice va-t-elle réussi à lâcher prise et à s'ouvrir enfin à l'amour ?

Mon avis :
Vous le savez, j'adore les romans et les nouvelles d'Angéla Morelli. Pas parce que c'est une copine que j'aime beaucoup, même si on s'est peu vues, et qui me fait glousser de bonheur avec ses stories Instagram, mais parce que ce qu'elle écrit me parle, m'amuse, m'émeut, même lorsque les héroïnes sont à 1000 lieues de ce que je suis et ça a été encore le cas avec ce roman qui m'a fait un bien fou.

Au début de ma lecture, je me suis demandé si j'allais autant aimer que les précédents romans et surtout celui d'avant, Ça a commencé comme ça, que j'avais adoré. Ce n'est pas parce qu'on aime une auteure et ses écrits qu'elle peut faire mouche à chaque fois, hein ? Et pourtant, la magie a opéré une nouvelle fois et je me suis surprise à avaler les pages, moi qui lis comme un escargot depuis des mois. D'ailleurs en 3 jours (exceptionnel pour moi), j'avais lu le livre. À ma grande tristesse car du coup je l'ai trouvé trop court !

Comme dans les autres écrits d'Angéla, l'histoire n'est pas qu'une romance, c'est aussi l'histoire d'une jeune femme un peu paumée, qui ne sait pas trop ce qu'elle veut faire de sa vie, ne veut pas s'engager et trouve plus confortable de vivre dans un immeuble entourée de sa famille. Car Juste quelqu'un de bien c'est aussi une histoire de famille, de trois femmes passionnantes, une histoire d'amitié, de fidélité.

Mais je reviens un instant sur la romance que j'ai trouvé très bien. J'aime beaucoup les romans de chick-lit mais je suis souvent circonspecte sur la façon dont s'y déroulent les histoires d'amour. Mais jamais avec Angéla et encore plus (moins ?) ici. J'ai beaucoup aimé la façon dont ça se passait entre Bérénice et Aurélien, le fait que ce ne soit évident ni pour l'un ni pour l'autre, qu'il y a des bagages de part et d'autre mais qu'ils arrivent à se trouver et s'aimer. Ce n'est jamais gnan gnan, c'est au contraire réaliste mais juste avec assez de rêve pour qu'on ait des papillons dans le ventre.

Et pour en revenir à la famille, il y a aussi la recherche du père et j'ai beaucoup aimé la façon dont ce côté-là était traité, sans mièvrerie ni pathos. Pour Bérénice, trouver le père n'est finalement qu'une étape pour avancer

Je suis épatée par le talent d'Angéla Morelli à créer des héroïnes différentes. Vous me direz c'est le propre de tout auteur de ne pas faire toujours la même chose (même si, si je reste dans la romance chick-lit, on peut reprocher à Sophie Kinsella une certaine uniformité dans ses personnages) mais je ne sais pas pourquoi, là ça m'a marqué. Bérénice est on ne peut plus différente de Flore, Eugénie, Ana ou Agathe et n'est ni Emilie ou Louise, pour citer quelques personnages des livres d'Angéla. Bérénice, c'est Bérénice, point. :) Une jeune femme terriblement de son époque. Je ne dis pas cela en l'air, j'ai eu parfois l'impression de voir ma fille, qui a quelques années de moins. Comme Bérénice, elle ne sait pas tellement ce qu'elle veut faire, mais elle ne veut surtout pas d'un boulot sédentaire et ennuyeux, aimerait trouver l'amour et un amoureux avec qui cela durerait longtemps mais se lasse vite... Bref, comme ma fille, Bérénice est pétrie de contradictions et cela la rend très réelle et très attachante.

J'ai aussi beaucoup aimé Aurélien. J'avais trouvé Corto un peu too much dans le côté fantasme sur pattes et si Aurélien semble très séduisant, il semble aussi plus accessible et réel. Avec ses propres fêlures et contradictions. Et cela le rend vraiment attachant.

Les autres personnages qui rayonnent autour de Bérénice sont extras, à commencer par la copine qui elle est plus conventionnelle dans ce type de roman mais est tout à fait sympathique. Et puis il y a la grand-mère Moune qui est géniale et la mère Cassandra qui est amusante. Et n'oublions pas le Capitaine Haddock, perroquet à la langue bien pendue et pleine de bon sens :) Et du côté d'Aurélien, j'ai beaucoup aimé Arthur, son fils, très touchant.

J'ai déjà eu l'occasion de le dire maintes fois mais j'adore la façon dont Angéla Morelli écrit. Il y a quelque chose de diablement séduisant, j'adore les références qu'elle emploie et qui me parlent bien souvent et là, si ça se passe à Paris, je n'ai pas trop sentie le parisianisme. Parce que la maison des femmes Spyros donne envie d'y vivre, qu'il y a des descriptions sympas et que je devais être bien lunée :D Et j'adore l'humour subtil qui émaille le récit. Et ici, j'ai aussi beaucoup aimé qu'il y ait des points de vue d'Aurélien. Et j'aime énormément la couverture qui est très sympa.

En conclusion, voici encore un super roman d'Angéla Morelli qui décidément sait me sortir de mes lenteurs livresques. J'ai tourné les pages à toute vitesse, à mon grand regret d'ailleurs et me suis plongée avec délice dans les vies de Bérénice et Aurélien et tous ceux gravitant autour d'eux. J'ai aimé la romance et l'évolution des personnages. Bref, c'est une très chouette lecture. Quant à la question que se posent Bérénice et la fille d'Angéla sur les pruneaux, qui les achètent, qui en mangent, je répondrai j'en achète et mon mari les mange :D Et pour savoir de quoi je parle, ben il faut lire le livre ! ;)

Note :



Le roman fait partie du Challenge ABC 2018 de Nanet
  19/26

24 septembre 2018

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (298)


Bonjour à tous ! Après encore quelques semaines d'absence me revoilà pour un nouveau C'est lundi, ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- Ces trois dernières semaines, j'ai lu Alice et l'Épouvanteur, le tome 12 de la saga de L'apprenti Épouvanteur de Joseph Delaney et il m'a assez déçue. C'est vraiment un tome qui ne sert pas à grand chose et dont on ressort en se disant "tout ça pour ça". Puis j'ai lu Spoiler Alert : The Hero Dies de Michael Ausiello qui m'a beaucoup plu et surtout fait pleurer, et hier j'ai fini Les Héritiers, le tome 1 des Outrepasseurs de Cindy Van Wilder qui était pas mal.



- Aujourd'hui, je lis You're Never Weird on the Internet (Almost), la biographie de la reine des geeks, Felicia Day, une actrice que j'aime beaucoup. Je l'ai juste commencé hier soir donc je n'ai pas encore bien avancé.


 - Cette semaine, je vais d'abord finir You're Never Weird qui n'est pas très long et je finirai le mois avec Origines, le tome 6 de Rebecca Kean de Cassandra O' Donnell. J'espère que je ne vais pas avoir trop de mal à m'y remettre, ça fait un bail que j'ai lu le tome 5.


Bonne semaine à tous !

22 septembre 2018

Plein de secrets, Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 7 d'India Desjardins

Résumé :
Aurélie entame sa dernière année au lycée. Côté coeur, tout va bien pour elle depuis qu'elle s'est remise avec Nicolas et elle entend bien réussir scolairement. Mais voilà que certains de ses profs semblent vouloir lui mettre des bâtons dans les roues, que sa mère se transforme en furie pour un oui ou pour un non, que sa meilleure amie se comporte bizarrement avec un ex et pour couronner le tout, Nicolas lui pose un ultimatum...




Mon avis :
Chaque année, c'est toujours un plaisir de retrouver Aurélie Laflamme, cette ado québécoise pleine d'humour, qui se fait des montagnes d'un rien et est très attachante. Ce tome 7 est dans la lignée des précédents et fait passer un bon moment.

Au bout de sept tomes, je ne sais plus trop quoi dire sur cette série qui est toujours sympathique à lire mais a toujours le même format. On suit donc l'amusante Aurélie dans ses aventures scolaires et extra-scolaires sur 4 mois, de septembre à tout début janvier. Aurélie qui a fort à faire pour tout gérer et se sent souvent désemparée. En plus, c'est sa dernière année de lycée et à la fin elle devra décider de son orientation. J'avoue avoir été un peu perdue par le système canadien puisque apparemment les jeunes canadiens finissent le lycée à 17 ans. J'ai regardé sur Google comment cela se passait ensuite et ça m'a paru un peu compliqué. Certainement pas autant que le système français mais bon quand on est pas dans le bain, tout parait difficile :)

Pour en revenir à notre chère Aurélie, j'avoue que parfois elle m'a un peu agacée, notamment pour tout ce qui concernait ses amours au début. Mais bon on va mettre ça sur le compte de l'excès des ados :D Aurélie c'est un drôle de personnage quand même. Autant on a parfois l'impression qu'elle se comporte comme une jeune ado de 13 ans, autant parfois elle est capable de réflexions très matures et profondes.

Un qui m'a énervée, c'est le fameux Nicolas, le grand amour d'Aurélie. Je peux comprendre ses raisons qui font qu'il donne un ultimatum à sa chérie mais je trouve ça un peu con de sa part.

Les autres copains d'Aurélie sont égaux à eux-même que ce soit Tommy (que je préfère nettement à Nicolas), ou Kat.

J'avais très vite deviné pourquoi la maman d'Aurélie est en mode godzilla :) Et j'aime beaucoup François son compagnon et la relation qu'il développe avec Aurélie. Cette dernière sait qu'il ne remplacera jamais son père mais accepte peu à peu de lui faire une petite place dans sa vie et son coeur.

Je suis déçue car j'avais les 6 tomes précédents dans la jolie édition de Michel Lafon et là je n'ai trouvé les deux derniers tomes qu'en édition de poche donc qui est nettement moins glamour. Adieu paillettes et couleur flashy sur la couverture. En revanche, on trouve toujours les petits dessins mignons à chaque début de mois.

En conclusion, ce tome 7 d'Aurélie Laflamme est très sympathique à lire, dans la lignée des précédents avec notre ado qui grandit, qui s'affirme, qui se pose de nombreuses questions, tout en gardant son enthousiasme et sa fraîcheur. Et si vous voulez savoir quel est l'ultimatum que pose Nicolas à Aurélie et quels sont tous ces secrets que mentionne le titre, lisez-le.

Note :



Le roman fait parti du Big Challenge 2018 de Livraddict
2/11


et du Challenge Jeunesse/Young Adult de Muti
8/10

16 septembre 2018

Signed, Sealed, Delivered : Home Again de Kevin Fair

avec Eric Mabius, Kristin Booth, Krystal Lowe, Geoff Gustafson

Résumé :
Il y a 18 ans, trois petites filles ont envoyé un vase à un antiquaire afin de sauver la ferme familiale mais le vase s'est perdu. Les Postables le retrouvent avec une lettre et recherchent les propriétaires qui ne sont peut-être pas ceux que l'on pense. Dans le même temps, après avoir demandé Rita en mariage, Norman rencontre les parents de la jeune femme...


Mon avis :
J'ai un peu tardé à regarder ce nouveau téléfilm de Signed, Sealed, Delivered, diffusé il y a un an car il n'y avait pas de sous-titres et j'ai attendu d'en trouver car, même si je suis (de suivre) sans problème sans sous-titres, c'est un peu plus fatigant pour mes neurones. Mais apparemment il n'y en pas eu pour ce film et en mai j'ai fini par me décider à le regarder comme cela. C'est un opus assez classique de la série entre "affaire du jour" et affaires de coeur de nos Postables.

J'aime toujours regarder un téléfilm de Signed Sealed Delivered car c'est comme retrouver des amis et une maison familière. En plus, ça nous fait oublier pendant 1h20 que le monde ne tourne pas rond et franchement, de temps en temps, ça fait du bien. Home Again s'inscrit donc dans la lignée de ses prédécesseurs avec un soupçon de mystère et beaucoup de bons sentiments.

L'histoire du jour est bien sympa à suivre et si elle ne change pas dans la forme, le fond en est légèrement différent puisqu'il s'agit d'un objet à rendre à ses propriétaires et non plus seulement une lettre. Et un objet dont la restitution va prendre une tournure inattendue mais je ne vous en dis pas plus. Je dirai seulement que je suis contente que ce sujet soit abordé et bien traité.

Et bien sûr il y a la vie de nos Postables, Shane et Oliver qui sont enfin officiellement ensemble même si c'est encore bien timide. Mais ils sont choux comme tout.

Mais le téléfilm se concentre surtout sur Rita et Norman puisque ce cher Norma avait demandé sa dulcinée en mariage et que nos tourtereaux commence à préparer le dit mariage. Et qui dit mariage dit présentation aux parents. Évidemment tout ne va pas se passer comme sur des roulettes d'autant plus que le papa de la future mariée a un sacré caractère et est protecteur envers sa fille. Il n'en faut pas plus pour déstabiliser notre Norman. Mais je vous rassure, il va réussir à gagner le coeur des ses futurs beaux-parents.

Kevin Fair, le réalisateur habituel des téléfilms est une fois de plus aux commandes et il connaît donc son affaire.

En conclusion, voici encore une très bonne histoire de Signed, Sealed, Delivered qui fait passer un bon moment en compagnie de nos Postables préférés. Alors si vous voulez savoir s'ils retrouveront les propriétaires du vase et voulez découvrir la rencontre entre Norman et les parents de Rita, regardez-le. Quant à moi, j'ai encore 2 téléfilms à regarder.

Note :



Le film fait partie du Challenge Le film de la semaine 2018 de Benji
20/52

15 septembre 2018

À l'encre de mon coeur, Outlander tome 8 (intégrale) de Diana Gabaldon

Titre original : Written in my Own Heart's Blood

Spoilers sur le tome précédent

Résumé :
La suite des aventures des Fraser dans une Amérique déchirée par la guerre d'indépendance, tandis que Roger et Brianna font face à leurs propres épreuves...


Mon avis :
J'avais prévu de lire ce roman en mars dernier car je pensais que ce serait un bon mois pour lire tranquillement ses 1300 pages (j'étais en France) et, en plus, ça tombait bien puisque je devais voir Diana Gabaldon au Salon du Livre de Paris. Mais c'était une époque où je lisais beaucoup moins et je n'ai pas eu envie de me retrouver à lire un si long pavé. Du coup, c'est en août que je me suis plongé dans ce 8e opus d'Outlander et j'ai bien fait d'attendre car j'ai énormément apprécié de retrouver cet univers et ses personnages.

Précédemment dans Outlander, Jamie ayant été déclaré mort en mer, Claire se retrouvait à devoir épouser Lord John Grey afin d'échapper aux foudres des Loyalistes. Mais, coup de théâtre (pour eux, pas pour nous), voilà que Jamie réapparaissait et apprenant le mariage de sa femme avec son ami, devenait furieux et kidnappait Lord John. Dans le même temps, William, le fils adoptif de John apprenait sa véritable filiation et s'enfuyait bouleversé.

Chez les MacKenzie, Brianna, Roger et leurs deux enfants vivaient paisiblement à Lallybroch en 1980. Mais voilà qu'un des ouvriers du site hydroélectrique où travaillait Brianna avait vent de "l'or des français" et apprenait que Jem, le fils de Brianna, en connaissait l'emplacement. Il enlevait donc le petit et faisait croire qu'ils avaient traversé les pierres. Ce faisant, Roger et son ancêtre, William Buccleigh, qui lui les avait traversées par inadvertance dans l'autre sens, revenaient, croyaient-ils, en 1778 pour retrouver Jem. Mais c'était un leurre et Cameron avait caché le petit garçon dans les tunnels tandis qu'il allait s'en prendre à Brianna...

Quand Written in my Own Heart's Blood commence, Claire se demande où sont passés ses deux maris et s'ils ne vont pas s'entretuer. Quant à William, il en veut à la terre entière et nous fait une crise d'identité. Mais la réalité historique va bientôt tous les rattraper quand les Anglais vont devoir quitter Philadelphie pour laisser place aux Rebelles, non sans avoir livré une nouvelle bataille. Claire et Jamie vont subir encore bien des épreuves et se demander s'il ne vaut mieux pas retourner à Fraser's Ridge.
Roger et William, eux, se rendent compte qu'ils sont arrivés à la mauvaise époque mais cela va leur permettre de faire des rencontres étonnantes. Quant à Brianna, va-t-elle réussir à se débarrasser du méchant Cameron, à retrouver son fils et surtout son mari qu'elle croit en 1778 ?

Ce qui m'a surprise en commençant le roman, c'est de constater combien j'étais contente de retrouver cette saga et ses personnages. Bon je les adore mais, je ne sais pas, c'était comme retrouver des amis voire de la famille que l'on avait pas vus depuis longtemps. En plus, Diana Gabaldon nous avait laissés un peu en plan sur toutes les storylines et il me tardait de savoir comment tout cela allait se décanter. Et je n'ai pas été déçue car cela démarre sur les chapeaux de roues et pas toujours de façon positive pour certains.

Passée l'excitation des premières centaines de pages, j'ai eu un petit coup de mou. Dans le tome précédent, les passages trop historiques concernant les batailles de la guerre d'indépendance m'avaient un peu barbée et ça a été encore le cas dans ce tome avec la bataille de Monmouth. C'est bien documenté, c'est intéressant mais c'est parfois long. Et puis, Diana Gabaldon a ce travers, plutôt cette habitude, de passer ses 200 voire 300 premières pages sur un ou deux jours seulement, avec force détails. Ça a commencé avec La croix de feu, je ne sais plus si ça a été le cas avec les tomes  6 et 7 mais là c'est encore pareil et c'est un peu long. Bon, tout le reste est passionnant donc ça compense :)

En fait, pendant une grosse moitié de ce tome, ce qui m'a le plus passionnée était ce qu'il arrivait à Roger ou Brianna. J'ai vraiment adoré ces parties-là, bien trop courtes, trop peu nombreuses. Mais c'est parce que on y retrouve une partie de ce qui fait le charme d'Outlander, le côté fantastique, du suspense, des amants séparés et surtout un retour aux sources.

Sans vouloir en dévoiler trop, si je n'avais pas su qu'un autre tome était prévu après celui-ci, j'aurais pensé que c'était le dernier tant l'auteure nous emmène down the memory lane. On se balade dans des endroits connus, on revoit des personnages des premiers tomes, on fait connaissance avec d'autres, et pour nous fans, c'est vraiment chouette. J'ai souvent gloussé de bonheur lors du périple de Roger et William Buccleigh ou celui de Brianna et ses enfants.

La partie sur ceux vivant en Amérique du Nord en 1778 n'est pas en reste, une fois passé cette fameuse bataille. Le roman retrouve de la vigueur et plonge nos personnages favoris dans maintes aventures et même épreuves voire drames. On perd même des personnages, dont un en particulier adoré des fans et j'ai d'ailleurs trouvé que cette perte était trop vite occultée. Certes il arrive tout un tas d'événements ensuite qui font que les protagonistes n'ont pas vraiment le temps de le pleurer mais j'aurais aimé qu'on s'appesantisse un peu plus dessus...

Après plus de 1000 pages, la conclusion d'une année épique dans la vie de chacun a été comme un baume au coeur et franchement, j'ai eu, comme les personnages, l'impression de rentrer à la maison. Avec, dans les toutes dernières pages, une surprise dont il me tarde de voir la réaction de Claire et Jamie.

Je l'ai sûrement déjà dit lors des tomes précédents mais que la relation entre Jamie et Claire est belle ! Quand je vois leur amour, le soin qu'ils prennent l'un de l'autre, leur complicité, ça m'étreint le coeur de bonheur. Ils n'ont plus 20 ans, ni même 50 mais j'adore les voir toujours aussi soudés et amoureux.

Je n'ai pas grand chose à dire sur Roger et Brianna qui sont des personnages que j'aime beaucoup et donc qui vivent aussi des aventures palpitantes, juste que dans les aventures de Roger, on retrouve des scènes (vue de son côté) qu'on avait déjà découvertes dans la nouvelle A Leaf on the Wind of All Hallows et c'est très émouvant.

J'ai beaucoup aimé ce qu'il arrivait à Ian, des choses pas toujours faciles mais d'autres bien belles et j'aime beaucoup Rachel Hunter l'élue de son coeur qui est pragmatique et pleine d'humour.

On retrouve aussi tous les personnages connus des précédents tomes, les Grey au complet, Lord John, William qui remonte dans mon estime au cours de ce tome, Hal le frère de John, Fergus, Marsali et leurs enfants, Jenny qui allège souvent l'atmosphère avec ses déclarations péremptoires et amusantes et bien d'autres dont je veux pas trop vous parler.

Ce qui est amusant aussi c'est de voir la rencontre entre Benedict Arnold, commandant militaire de Philadelphie et future traitre à la nation américaine et Peggy Shippen qui deviendra sa femme et dont on a suivi les aventures dans la série Turn : Washington Spies.

Le style de l'auteur est toujours très agréable à lire en VO. Comme le tome précédent, on n'a pas seulement les points de vue de Claire, Jamie, Roger ou Brianna mais aussi de Ian, John Grey et William. Les chapitres sont relativement courts ce qui donne du rythme à l'ensemble. Moi qui lis lentement depuis quelques mois, j'ai mis 27 jours pour lire les 1300 pages, ce qui est rapide pour moi :)

En conclusion, voilà un tome qui m'a emballée même si ça n'a pas été tout à fait un coup de coeur en grande partie à cause de certaines longueurs lors de moments historiques comme la bataille de Monmouth ou encore certains passages avec William pas vraiment intéressants. Mais tout le reste est passionnant à suivre, notamment ce qu'il arrive à Roger et Brianna et dont je me suis surprise à attendre impatiemment les parties qui les concernaient. Alors si vous voulez savoir comment se passent les retrouvailles entre Claire et Jamie, comment ce dernier va prendre la nouvelle de son remariage avec John Grey, si Roger et Brianna vont se retrouver et si, après maintes péripéties et quelques drames, les Fraser pourront retrouver un peu de sérénité et surtout retourne à Fraser's Ridge, lisez-le. Quant à moi il me tarde bien sûr que le tome 9 sorte. L'an prochain, j'espère !

Note :



Le roman fait partie du Challenge ABC 2018 de Nanet
  18/26

et du Challenge Read in English 2017 - 2018 que j'organise 
18

09 septembre 2018

Inside Llewyn Lewis d'Ethan et Joel Coen

avec Oscar Isaac, Carey Mulligan, Justin Timberlake, John Goodman, Adam Driver, F. Murray Abraham

Résumé :
Llewyn Davis est un chanteur de folk qui cherche à percer dans le New York de 1961. Désargenté, faisant les mauvais choix, il erre en espérant des jours meilleurs...





Mon avis :
Voilà un film que j'avais eu envie de voir lors de sa présentation à Cannes en 2013 mais que je n'avais jamais eu l'occasion de regarder. En mai dernier, je l'ai vu lors de son passage sur Arte et je l'ai aimé sans qu'il m'emballe vraiment.

Inside Llewyn Davis, c'est l'histoire d'un musicien raté, qui prend les mauvaises décisions, les mauvaises directions, aime les mauvaises personnes et, quand il pourrait lui arriver quelque chose de positif, comme lors d'un passage dans bar qui pourrait le lancer, non seulement il gâche ses chances mais en plus il passe le même soir qu'un certain autre débutant, Bob Dylan...

Normalement, c'est tout à fait le genre de films qui me plaît, cette balade nostalgique sur l'errance d'un musicien de folk agrémentée de situations ubuesques voire burlesques (mais pas trop) comme les frères Coen en ont le secret. Mais curieusement, ici la sauce a un peu de mal à prendre. Sans doute parce que le film est finalement très déprimant et que son personnage principal l'est tout autant.

Pourtant Oscar Isaac est excellent dans le rôle de Llewyn Davis, très différent du pilote des nouveaux Star Wars ou du mogul d'Ex Machina. Bon  le personnage a l'air un peu éteint et on a souvent envie de le secouer mais Oscar Isaac le joue très bien :)

J'ai été ravie de voir Carey Mulligan dans ce film car je l'adore, tout comme Justin Timberlake, Adam Driver, John Goodman et j'en passe. Et il y a un chat, sorte de fil conducteur du film, qui est impeccable :)

J'aime beaucoup les frères Coen, j'ai toujours beaucoup aimé leurs films, enfin ceux que j'ai vus, à part peut-être O Brother, même s'il était sympa. J'aime le fait qu'ils s'essaient à des genres différents mais en gardant toujours une touche qui leur est propre avec un regard ironique. Ce que je regrette dans ce film c'est qu'on ne ressent pas vraiment la Coen's Touch. Leur réalisation est bonne bien sûr, mais un tantinet plate, sans doute pour accentuer le côté looser de Llewyn Davis. Du coup, il manque un peu quelque chose. En revanche, le festival de Cannes a dû y voir autre chose car il a attribué le Grand Prix au film.

En conclusion, Inside Llewyn Davis est un bon film, qu'il vaut mieux voir en ayant le moral car il est assez déprimant, que ce soit dans l'atmosphère ou le personnage qu'on suit sans déplaisir mais n'est pas très attachant. Mais si vous aimez les parcours ratés de musiciens dans les années 60 et voulez savoir ce qui est à l'intérieur de Llewyn Lewis, regardez-le.

Note :



Le film fait partie du Challenge Le film de la semaine 2018 de Benji
19/52

06 septembre 2018

Deadpool 2 de David Leitch

avec Ryan Reynolds, Josh Brolin, Julian Dennison, Morena Baccarin

Résumé :
Alors que Wade Wilson coule des jours heureux avec Vanessa, un événement tragique lui ôte tout goût à la vie. Mais étant immortel, le déjanté anti-héros ne trouve pas de moyen d'en finir. Mais les X-Men et surtout l'arrivée d'un super soldat, venu du futur pour tuer celui responsable de la mort de sa famille, lui redonne l'envie de redevenir Deapool...


Mon avis :
Il y a deux ans, le premier Deadpool avait été la très bonne surprise des films Marvel. Déjanté, très irrévérencieux, j'avais passé un super moment à voir le film. Il me tardait donc de voir ce 2e opus et dès qu'il est sorti, j'ai couru le voir au cinéma à La Marsa (Tunisie). Et j'ai encore passé un excellent moment avec cet anti-héros survolté et grossier mais terriblement attachant.

Deadpool 2, c'est comme Deadpool 1 mais avec encore plus d'autodérision, de parodie et de name dropping. Et le film ne se contente pas de briser le 4e mur, il l'explose carrément, tant le personnage de Wade Wilson inclut les spectateurs dans son histoire. C'est très jouissif et ça permet de ressentir une certaine complicité entre cet anti-héros et nous. Et les spectateurs tunisiens ne s'y sont pas trompés puisque la salle a superbement réagi à chaque réplique faisant mouche et ont applaudi à tout rompre à la fin.

Mais l'histoire dans tout ça ? :D L'histoire commence comme un drame, oui oui, pour évoluer en film de super-héros qu'on peut penser assez classique mais qui en fait ne l'est pas. Car le méchant n'est pas là où on le pense et l'attend et y a-t-il seulement un méchant ? Du fait que Deadpool est loin d'être le propret Captain America, l'histoire est moins manichéenne que ce à quoi on pourrait s'attendre. Et finalement, l'histoire est plutôt intéressante, surtout que ça fuse à 100 à l'heure sans beaucoup de temps mort.

Au cours de l'histoire, Deadpool crée la X-Force qui a l'air d'être un truc que tout le monde connaît (sûrement ceux qui ont lu les comics) sauf moi ! :D C'est de prime abord une équipe de bras cassés très sympathiques, pas très doués, bref loin des X-Men, Avengers et autres Justice League (de DC Comics).

Ça a été un régal de retrouver Ryan Reynolds sous le masque de Deadpool car franchement il est extra et super à l'aise dans ce rôle, se moquant de tout le monde et surtout de lui-même, pour ses choix hasardeux sur certains films. Dans ce film, il fait un festival.

J'adore Morena Baccarin mais on la voit assez peu dans le film. En même temps, le film s'appelle Deadpool, pas Deadpool et Vanessa.

Josh Brolin est impeccable dans le rôle de Cable, une sorte de Terminator de prime abord mais qui se révèle plus complexe et sympa qu'on peut le penser. J'ai trouvé que le duo pince sans rire qu'il formait avec Wade Wilson était excellent.

Parmi les autres personnages, notons Russell Collins, un jeune mutant puissant qui pourrait s'avérer un grand méchant, Domino, l'une des membres de la X-Force, qui a l'air importante aux yeux de certains aficionados mais que je ne connaissais pas. Je l'ai beaucoup appréciée. Les autres membres de la X-Force sont sympas aussi. Et les quelques X-Men qui sont dans le film aussi. Et il y a des caméos vraiment très très savoureux et j'ai bien fait de voir Logan ET X-Men Apocalypse le mois précédent car 1) j'ai eu l'impression de prolonger un peu ces deux films dans quelques scènes et SURTOUT, Deadpool spoile la fin de Logan sans ménagement !

La réalisation est tonique, faut être concentré quand on voit le film en VO car les dialogues fusent et on risque de passer à côté des blagues. Certains ont trouvé que le côté blagues et name dropping était un peu too much, moi j'ai adoré. Et ça commence dès le générique du début, comme dans le premier et c'est su-per. Bon c'est un peu scato parfois et pas de très bon goût mais ça passe. Et comme d'habitude chez les Marvel, restez bien pendant tout le générique de fin car il y a des scènes importantes.

En conclusion, je suis ravie d'avoir vu Deadpool 2 le jour de sa sortie (oui j'ai quelques mois de retard dans mes chroniques) et d'avoir retrouvé ce trublion de Wade Wilson dans ce film qui n'est pas un Deadpool au carré mais puissance 10 ! On rit beaucoup aux aventures de Wade Wilson, on s'émeut aussi de ce qu'il lui arrive au cours de ces 2h que dure le film (un film Marvel qui dure moins de 2h15, ça repose ! :D ). Les autres personnages sont extras à commencer par Cable et la X-Force mais il y a aussi le copain taxi qui est savoureux. Je n'ai pas parlé de T.J Miller que j'ai trouvé assez en retrait. Alors si vous voulez voir Deadpool rependre du service, assister à ses pitreries et le voir faire équipe avec certains autres super-héros, lui qui est plutôt solitaire, et savoir s'il va réussir à modifier certains événements, regardez-le ! Vu mon retard, il va bientôt sortir en DVD donc jetez-vous dessus dès qu'il sort :)

Note :



Vu en version originale anglaise sous-titrée en français

le film fait partie du Challenge Le film de la semaine 2018 de Benji
18/52

03 septembre 2018

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (297)


Bonjour à tous ! Voilà 5 semaines que je n'avais pas fait de C'est lundi mais je vous avais prévenus que je serai absente un bout de temps pour cause de lecture d'un pavé :) Je l'ai fini et me revoilà donc dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- Depuis le 30 juillet, j'ai fini La fille de l'assassin, le tome 2 du Fou et l'assassin de Robin Hobb qui a été un coup de coeur, comme le premier tome. Ensuite, je me suis lancée dans ma grosse lecture, les 1300 pages VO de Written in My Own Heart's Blood (Écrit à l'encre de mon coeur), le tome 8 d'Outlander de Diana Gabaldon qui a été une excellente lecture. Pas tout à fait un coup de coeur car j'ai eu un petit coup de mou à un moment mais j'ai été ravie de retrouver les personnages et l'univers et un certain élan qui me semblait un peu perdu lors des tomes précédents. Puis j'ai lu Plein de secrets, le tome 7 du Journal d'Aurélie Laflamme d'India Desjardins. Ce n'était pas une lecture qui était prévue mais je me suis aperçue qu'il ne me restait plus qu'un mois pour boucler le Challenge Jeunesse/Young Adult de Mutinelle et que j'avais trois lectures de retard. En voilà une de faite avec Aurélie qui est toujours sympathique à lire. Et j'ai commencé Juste quelqu'un de bien d'Angéla Morelli.


- Aujourd'hui, je lis donc Juste quelqu'un de bien et je le dévore. Au début, je ne suis dit qu'il était sympa sans plus et pouf en moins de trois jours, je l'ai presque fini. Ce qui est un exploit pour moi en ce moment !


- Cette semaine, je vais lire Alice, le tome 12 de L'apprenti Épouvanteur de Joseph Delaney pour le challenge de Mutinelle et ça me fera une lecture de plus aussi (comme Aurélie Laflamme d'ailleurs) pour le Big Challenge de Livraddict où je suis totalement à la ramasse cette année avec une lecture de faite sur les 11 prévues. Ensuite, je lirai sûrement Spoiler Alert : The Hero Dies, une autobiographie de Michael Ausiello, que les sériephiles connaissent car il est l'éditeur en chef de TV Line, un site de news et spoilers sur les séries. À moins que je ne lise Les Héritiers, le tome 1 des Outrepasseurs de Cindy Van Wilder pour boucler définitivement mon challenge jeunesse. On verra...


Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! Bonne semaine à tous !

02 septembre 2018

Challenge Read in English 2018-2019

Hello ! Pour la quatrième année consécutive, j'organise le Challenge Read in English qui revient pour une 7e année. Contrairement à l'année dernière où j'avais quelques doutes car j'avais l'impression qu'il y avait moins de lecteurs intéressés par ce challenge et surtout il y a eu d'autres challenges de lectures en anglais et plus généralement en VO qui sont apparus ces dernières années, ce qui disperse un peu les participants, cette année je n'ai pas hésité à le reconduire car j'aime bien l'organiser et ceux (enfin surtout celles) qui y participent régulièrement depuis quelques années sont toujours présents et enthousiastes et il y a toujours de nouveaux participants.

Comme le but du challenge est juste de lire en anglais, je n'en ai pas changé vraiment les modalités. Il commencera le 1er octobre 2018 pour se terminer le 30 septembre 2019. Les inscriptions se font à partir d'aujourd'hui jusqu'au 31 décembre, comme cela ça vous laisse quatre mois pour vous décider :)

Les inscriptions se font sur le post dédié sur Livraddict, ce qui est plus facile pour moi pour centraliser les participants. Pas besoin de faire un article sur votre blog, le simple fait de dire "j'en suis" validera votre inscription :)

Si vous avez déjà participé au challenge, l'objectif est évidemment de faire mieux que l'année précédente mais sans stress. L'essentiel est surtout de prendre plaisir à lire en anglais.

Les tomes de sagas comptent pour une lecture par tome, même si vous ne faites qu'une chronique pour l'ensemble de la saga. Les nouvelles, elles, ne comptent que pour une demi-lecture mais un recueil de nouvelles lu entièrement comptera pour une lecture. Les mangas et les BD comptent eux aussi pour 1 demi-point. Les romans audios, eux, pour un point.

Pour valider vos lectures, soit vous ferez une petite chronique dont vous viendrez mettre le lien sur le post de Livraddict, soit un court avis toujours sur le post de LA suffira. J'insiste vraiment là-dessus. Un court avis, c'est juste 2-3 lignes mais qu'au moins on sache ce que vous avez pensé de votre lecture.

Je n'ai toujours pas changé le logo que l'an dernier, car je l'aime bien donc je le garde :)

J'espère que vous serez nombreux à vous inscrire et surtout à participer dans la joie et la bonne humeur !