29 mai 2017

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (269)


Bonjour tout le monde ! En ce dernier lundi de ce joli mois de mai :) je vous retrouve pour faire le point sur mes lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai continué et terminé White Witch, Black Curse, le tome 7 de Rachel Morgan de Kim Harrison. J'ai énormément aimé ce tome, qui est un peu de transition ou qui termine un cycle. C'est parfois un peu long à lire mais franchement j'ai été prise par le charme qui se dégage du roman. Et je n'ai pas commencé le tome 3 de Miss Peregrine comme prévu mais De soie et de sang, le tome 5 des Enquêtes de l'inspecteur Chen de Qiu Xiaolong. 

- Aujourd'hui, je lis donc De soie et de sang. J'ai juste commencé car hier soir je me suis endormie au bout de 5 pages :/ mais c'est toujours un plaisir de retrouver le flic-poète Chen et son univers.

- Cette semaine, je vais donc finir De soie et de sang et ensuite je commencerai le mois  de juinavec L'appel aux armes, le tome 26 de Walking Dead de Robert Kirkman et Charlie Adlard, qui sera vite lu comme c'est un comics et ensuite je lirai enfin Library of Souls (La bibliothèque des âmes), le tome 3 de Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs.

Et si ça vous intéresse, j'ai publié mon avis sur La servante écarlate de Margaret Atwood. C'est une chronique qui me tient à coeur donc je tiens à la partager.

Bonne semaine et bonnes lectures à tous !

27 mai 2017

La servante écarlate de Margaret Atwood

Titre original : The Handmaid's Tale

Résumé :
Dans un futur proche, une jeune femme raconte son quotidien dans une société totalitaire qui a pris le pouvoir aux États-Unis et déchu toutes les femmes de leurs droits...




Mon avis :
Sans la série télé qui vient de commencer, je ne sais pas si j'aurais lu ce livre. Je le connaissais de nom, même si avant je le confondais avec La lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne qui raconte l'histoire d'Hesther Pryme, femme adultère dans l'Amérique puritaine, mais n'avais jamais eu envie de le lire. Et puis j'ai donc vu la bande-annonce de la série et je me suis dit qu'il fallait que je lise le roman avant. Et puis Arcaalea l'a lu et m'a définitivement donné envie de le découvrir. Au final, j'ai été glacée par cette histoire pas si fictionnelle que ça mais il m'a manqué quelque chose pour vraiment être passionnée.

Dans un futur proche, après des crises économiques et des catastrophes écologiques qui ont vu le taux de natalité chuter de façon dramatique, le gouvernement des États-Unis a été renversé et remplacé par un régime théocratique et militaire et le pays a pris le nom de République de Gilead. La constitution a été remplacée par les préceptes très stricts de l'Ancien Testament et les femmes ont été déchues de tous leurs droits et réparties en caste, Femmes, Bonnes et les Servantes, jeunes femmes fertiles destinées à la reproduction de l'espèce et habillée d'une longue robe rouge écarlate et d'une coiffe blanche. Chaque Servante est attribuée à une maison dans laquelle vivent un haut dignitaire, le Commandant et son épouse stérile, et le rôle de la Servante est de donner un enfant à ce couple après s'être accouplée chaque mois avec le chef de la maison lors d'un acte appelé Cérémonie. Une de ces Servantes, appelée Offred (DeFred en français car le maître de maison s'appelle Fred...) nous raconte son quotidien, dur, sans espoir et se rappelle sa vie passée auprès de son mari et leur fille, quand elle travaillait et vivait librement...

La servante écarlate est un roman dont on ne ressort pas indemne. Il révolte tout autant qu'il glace et fait prendre conscience de la chance qu'on a de vivre, pour le moment, dans une société où l'on a encore des droits, que l'on soit homme ou femme, mais surtout femme. Le roman a été écrit il y a plus de 30 ans, en 84 et sorti en 1985. À cette époque, post hippie, on n'imaginait pas que nos droits puissent être remis en cause. Même si aux États-Unis, l'ère Reagan battait son plein et certaines factions de la droite dure des Républicains prônaient un recul sur certains droits. À cette époque, l'auteur s'est surtout inspirée de ce qu'il s'était passée en Iran, qui a ravalé les femmes, qui étaient plutôt libres à cette époque, à des êtres dépendants, voilés et sans droits.

Trente ans plus tard, le roman de Margaret Atwood résonne bien différemment. Dans de nombreux pays, le nationalisme monte, la peur du terrorisme fait se replier les peuples sur eux-mêmes, les religions se radicalisent et les USA ont élu Donald Trump et sa cohorte de politiciens blancs ultra-religieux, qui voudraient interdire le droit à l'avortement aux femmes, leurs droits à la contraception, qui remettent en cause les droits des mouvements LGBT et coupent les dons aux associations et planning familiaux. Lisez le livre et vous verrez que La servante écarlate n'est plus tellement un roman d'anticipation. Tout comme 1984 d'Orwell l'est de moins en moins... Je ne dis pas que l'Amérique est sur le point de basculer vers une république de Gilead mais je dis qu'il faut être vigilant.

Vous comprendrez donc pourquoi à la lecture ce roman on ressort assez bouleversé. Car Offred, demain, ça pourrait être vous, ça pourrait être moi (ah moi, moi je suis trop vieille, je serais envoyée aux Colonies pour y mourir...). Et le quotidien d'Offred n'est pas une partie de plaisir croyez-moi. La jeune femme raconte minutieusement ce qu'il en est, la solitude, le fait de ne laisser ressortir aucune émotion, les viols à répétition chaque mois, car appelons un chat un chat. Mais il y a aussi ces souvenirs qui lui permettent de tenir, souvenirs de sa vie d'avant et l'espoir que peut-être, un jour, tout pourrait changer...

Et ce qui est révoltant, c'est que on voit qu'on a beau vivre sous un régime ultra religieux, les instincts des hommes ne sont jamais étouffés et ils s'arrangent toujours pour les assouvir d'une manière ou d'une autre, aux dépends de la dignité des femmes d'ailleurs...

Ce qui m'a empêchée de vraiment apprécié le roman, c'est la façon dont il est narré. Offred raconte sa vie de façon neutre, sans laisser paraître beaucoup d'émotion et du coup, on se sent un peu en marge de sa vie. C'est terrible certes mais j'ai manqué un peu d'empathie. Et on ne sait pas grand chose de ce qu'il se passe ailleurs (à dessein d'ailleurs puisque les femme ne doivent plus savoir lire ni connaître les nouvelles). On suppose ou plutôt devine que ce régime est circonscrit aux seuls États-Unis (il faut d'ailleurs voir les touristes japonaises visiter la ville où vit Offred) et il faut attendre plus de la moitié du roman pour savoir comment tout ça est arrivé. Et la fin, sous forme d'une conférence se passant une bonne centaine d'années après, éclaircit certains points.

On souffre beaucoup pour Offred, dont on ne connaît jamais le vrai prénom, contrairement à la série qui le donne (tout comme le nom du Commandeur, ou Commandant, n'est pas connu), car c'est un personnage qui a été libre et qui se retrouve enfermée dans un carcan et une idéologie du jour au lendemain. Elle m'a bien évidemment touchée, surtout pour sa façon de rester "libre" comme m'ont touchée OfGlen, une autre servante écarlate, sa binôme ou encore Moira, sa meilleure amie dans sa vie d'avant.

C'est difficile de se prononcer sur le Commandant et sa Femme, qui semblent faire partie du système mais ont aussi leurs fêlures. Mais c'est difficile de les plaindre... Et puis il y a Nick, le Gardien, chauffeur, homme à tout faire de la maison...

Ah et je n'ai pas parlé des Tantes, ces femmes psycho-rigides qui dressent les jeunes femmes à devenir de bonnes Servantes. Les scènes dans le Centre où Offred et Moira passent avant d'être postées dans des familles sont souvent dures.

Le roman est très bien écrit, pas très difficile à comprendre en anglais mais je l'ai dit, il m'a manqué un quelque chose dans cette écriture pour être vraiment emballée.

En revanche, je suis passionnée par la série télé. Pour le moment, 7 épisodes ont été diffusés et c'est une excellente adaptation. Elizabeth Moss joue une magnifique Offred qui garde toujours une touche de cynisme et une pointe d'humour dans ce qu'elle raconte ce qui la rend plus vivante que son double de papier. D'ailleurs j'ai l'impression que certaines règles sont un peu moins rigides que dans le roman mais ce n'est qu'une impression. Car la série est aussi glaçante et révoltante que le roman et chaque épisode me laisse en vrac et j'y pense des heures après.

En conclusion, je pourrais vous parler encore et encore de ce roman, de la série, des thèmes qu'il aborde et dont il est impossible de ressortir indifférent et que sera l'une des lectures marquantes de mon année, même si le style de narration m'a laissée un peu trop spectatrice (et c'est peut-être tant mieux). Mais ne peux que vous conseiller de le lire pour en découvrir la teneur ou de regarder la série et d'espérer que l'histoire que le roman raconte restera ce qu'il est : un roman d'anticipation et non pas un livre d'histoire un jour...

Note :



Le roman fait partie du Challenge Read in English 2016 - 2017 que j'organise
21

22 mai 2017

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (268)


Bonjour tout le monde ! C'est lundi et je vous retrouve pour faire le point sur mes lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'avais commencé White Witch, Black Curse, le tome 7 de Rachel Morgan de Kim Harrison et je suis toujours dedans.

- Aujourd'hui, je suis donc dans mon Rachel Morgan, j'en suis à 60 % soit un peu plus de 300 pages. Je suis ravie de retrouver Rachel et son univers, le roman se lit bien, ce n'est pas hyper palpitant mais on ne s'ennuie pas une seconde.

- Cette semaine je vais d'abord finir mon livre et ensuite je lirai sûrement Library of Souls (La bibliothèque des âmes), le tome 3 de Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs. Il me tarde d'avoir le fin mot de l'histoire.

Bonne semaine !

20 mai 2017

Ghost in the Shell & Ghost in the Shell 2 : Innocence de Mamoru Oshii

Titre original : Kôkaku Kidôtai
avec les voix originales de Atsuko Tanaka, Akio Ôtsuka, Tamio Ôki

Résumé :
La Major Mokoto Kusanagi, une femme cyborg mais dotée d'un cerveau humain, traque au sein de la section 9, une police qui lutte contre la cyber-criminalité, le Marionnettiste, un hacker mystérieux qui se sert du Réseau pour prendre le contrôle de l'esprit d'humains.



Mon avis :
J'avoue que, si je connaissais de nom ce film ô combien culte, je n'avais jamais eu envie de le voir, le manga adulte n'étant pas franchement ma tasse de thé. Et puis la version live avec Scarlett Johansson a été annoncée et puis le film a fait partie du Top 50 SF de Seriebox. Je me suis donc dis que c'était l'occasion de le découvrir. Ce que j'ai fait début mars et j'ai beaucoup aimé ce film envoûtant, au point de le regarder deux fois et de voir la suite.

Dans un Japon futuriste, les humains ont de plus en plus recours à des organes cybernétiques qui remplacent ceux d'origine et les rendent plus résistants et efficaces. La Major Mokoto Kunasagi, elle, n'a presque plus rien d'humain à part son cerveau qui est couplé à un cerveau cybernétique permettant de la relier à Internet et son réseau. En compagnie de Batou et Tosuga (le seul encore pratiquement totalement humain) ses partenaires, elle sert dans la Section 9, une unité de police qui traque les cyber-criminels, dont The Puppet Master, le Marionnettiste, un hacker mystérieux qui utilise le Réseau pour prendre le contrôle d'humains. Mais derrière une simple affaire criminelle se cache quelque chose de plus vaste...

Quand vous commencez à mettre le pied dans l'univers de Ghost in the Shell, sachez que vous tombez dans un puits sans fin :) Car Ghost in the Shell, ce n'est pas seulement ce film d'animation devenu culte mais c'est vraiment tout un univers complexe et hyper sophistiqué, des mangas, des films et des séries, avec des épisodes préquels aux films et j'en passe. Du coup, si comme moi, vous étiez novices, vous risquez d'être un tout petit peu perdus et surtout de vouloir en savoir plus et là vous êtes fichus ! :D Heureusement qu'il y a Wikipedia (surtout l'interface en anglais) qui est une mine d'or pour s'y retrouver.

Ghost in the Shell, le film d'animation, est un mélange de thriller futuriste, de conte philosophique et métaphysique, beau, envoûtant et violent. Si l'intrigue porte surtout sur la chasse au Puppet Master et la lutte de pouvoir entre les différentes sections, la 9 et la 6, mâtinée de complots, le coeur de l'histoire c'est bien sûr ce ghost in the shell, cette notion intangible qu'on peut appeler conscience, essence ou encore âme nichée dans une enveloppe, le corps, humain ou cyborg. Pendant tout le film, je n'ai pu m'empêcher de penser au titre original de Blade Runner, les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? la nouvelle de Philip K. Dick dans laquelle la différence entre les humains et les androïdes était de plus en plus ténue notamment au niveau de la conscience et de l'empathie. On voit que l'auteur du manga s'est inspiré de Blade Runner (ou du livre) car c'est tout le questionnement de ce film incarné ici par le Major et encore plus Le Puppet Master.

J'ai vu ce film deux fois en l'espace d'un mois et je peux vous dire que c'est un film qui peut se revoir sans fin et qui se bonifie au fil des visionnages. La première fois, il y a toute la compréhension à maîtriser d'autant plus que j'ai vu le film en version japonaise sous-titrée en anglais, ce qui n'était pas très compliqué mais rajoute une petite difficulté. Le deuxième visionnage est débarrassé de la nouveauté et permet d'apprécier la poésie, la philosophie et la puissance de l'histoire. Ce film vous envoûte alors.

La Major Mokoto Kusanagi est donc l'héroïne de cette histoire, un être qui se pose énormément de question sur son humanité ou son manque. C'est un personnage qui touche mais qui est un peu en retrait, peut-être un peu trop mystérieuse pendant une grande partie de l'histoire. Mais c'est aussi un bon soldat, intègre et fidèle. On a beaucoup jasé sur le fait que Scarlett Johansson, qui l'incarne dans le film de 2017 (et dont je vous reparlerai très vite), n'ait pas de trait asiatique mais dans l'anim c'est pareil, Mokoto a de grands yeux bleus et des traits caucasiens. Et moi qui n'avais vu jusqu'à présent que des films d'animations japonais pour enfants, j'ai été évidemment surprise de voir beaucoup de nudité. Car Mokoto est hyper sexualisée, voire fantasmée avec des gros seins et une allure sexy.

Le personnage que j'ai préféré c'est Batou, son collègue, qui est lui humain mais "augmenté" avec des parties cyborg, notamment les yeux. Il fait très mercenaire américain dont il a les traits, avec une coupe en brosse mais sous des dehors bourrus, c'est un gros tendre et surtout très attaché à Mokoto. J'ai beaucoup aimé leurs discussions.

J'ai aussi bien aimé Tosuga, l'humain de la Section ainsi que le directeur de cette section, un protecteur et un sage.

La réalisation du film est plutôt pas mal, sachant qu'il date d'il y a plus de vingt ans. Les dessins sont bien (j'ai beaucoup aimé les avions-oiseaux) et la musique surtout est vraiment belle et géniale, envoûtante donnant cette tonalité au film. Et il y a de très beaux plans et dialogues à la fin. Et on voit où les frères, enfin les soeurs maintenant, Wachowski ont puisé leur inspiration pour Matrix ;)

En conclusion, je pourrais vous parler des heures et des heures de ce film mais je n'en maîtrise pas très bien l'univers mais sachez que cette histoire, ce Ghost in the Shell, m'a envoûtée de par son sujet, très philosophique et son héroïne, ultra féminisée mais passionnante à découvrir. Alors si vous voulez aussi suivre la Major et Batou dans leur quête du Puppet Master, savoir qui est ce dernier et ce qu'il se cache derrière toute cette histoire de hacking, regardez-le, et ce, plusieurs fois :)

Note :



Vu en version originale japonaise sous-titrée en anglais

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Titre original : Inosensu : Kôkaku Kidôtai
avec les voix originales de Atsuko Tanaka, Akio Ôtsuka, Tamio Ôki, Kôichi Yamadera


Attention spoilers sur le film précédent

Résumé :
Le Major Mokoto Kunasagi a disparu dans les limbes du réseau laissant Batou désemparé et n'ayant pour compagnon que son basset, Gabriel. Des meurtres perpétrés par des gynoïdes, des androïdes-geisha lancent la section 9 dont Batou et son coéquipier Tosuga sur la piste d'un hacker ingénieux.



Mon avis :
Après avoir vu Ghost in the Shell, j'ai bien sûr eu envie d'en voir la suite, surtout qu'il se disait que le film live s'inspirait des 2 films d'animation (ce qui est vrai). Au final, j'en ressors bien moins enthousiaste que pour le premier.

Avec Innocence, on perd en poésie et philosophie pour gagner en action. S'il y a quand même de belles scènes et surtout des questionnements sur le cerveau ou le libre-arbitre, on est surtout dans une enquête policière assez classique. Si l'on excepte les geisha-androïdes. Ou le piratage de cerveaux cybernétiques :) Mais j'ai trouvé le pourquoi des crimes un peu tiré par les cheveux ou un peu facile, dirons-nous.

Étant donné que la Major est on ne sait où (pendant une grand partie du film), c'est Batou qui est mis sur le devant de la scène et tant mieux car j'avais beaucoup aimé le personnage dans le premier. On sent que la disparition de Mokoto lui a fichu un coup et qu'il la cherche à chaque coin de rue. Sous ses airs taciturnes, c'est vraiment une grosse boule d'émotion :) Il y a qu'à le voir avec son chien. En revanche, j'ai moins aimé sa coiffure, avec sa queue de cheval, je préférais les cheveux en brosse.

J'avais beaucoup aimé Tosuga dans le premier, là il m'a franchement énervée. Déjà la coupe mulet, c'est non et ensuite, je l'ai trouvé un peu jaloux et aigri envers Batou et la section 9 et s'enorgueillissant un peu trop de son statut d'humain peu ou pas augmenté comme s'il voulait le contraire. Mais bon, c'est quand même un bon équipier pour Batou.

On voit qu'il s'est écoulé 9 ans entre le 1er et le 2e film car visuellement ça n'a plus rien à voir. Les images d'animation sont vraiment plus belles, plus fluides, moins "dessinées". Cela donne lieu à de très belles scènes. Et la musique est toujours aussi belle. Et c'est marrant car les personnages parlent beaucoup à coup de citations. Pratiquement tout le temps. Les sous-titres que j'avais en anglais indiquaient quand c'était une citation et de qui et ça foisonne. Bon en japonais ça donne pas mal (même si je ne comprends pas le japonais :)) mais j'aurais aimé un peu plus de dialogues naturels.

En conclusion, je n'ai pas grand chose à dire de plus sur ce 2e film qui vaut surtout pour savoir ce qu'il est advenu des personnages. Et il y a des scènes splendides. En tout cas, je vous conseille de le regarder pour découvrir ce qu'il est advenu de la Major et prendre des nouvelles de Batou. Et pour voir des androïdes poupées se battre férocement :)

Note :



Vu en version originale japonaise sous-titrée en anglais

Les films font partie du Film de la semaine 2017 de Benji
13/52

et le 1er du Mini Challenge SF de Seriebox
2/4
48/50

16 mai 2017

L'étreinte des flammes, Mercy Thompson tome 9 de Patricia Briggs.

Titre original : Fire Touched

Risque de spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Les tensions avec les Fae montent d'un cran quand Mercy et Adam refusent de leur rendre un enfant humain kidnappé il y a des centaines d'années et revenu dans notre monde avec des pouvoirs fae...


Mon avis :
Chaque année, je me lis un Mercy Thompson et je suis toujours ravie de retrouver ma petite coyote et sa bande de loup-garous. Il se sera écoulé moins d'un an depuis ma lecture du tome 8 que j'avais beaucoup aimé car il sortait un peu des sentiers battus avec une mythologie et un méchant différents. L'étreinte des flammes revient à une histoire plus classique chez Mercy, avec les Fae en ligne de mire et est toujours très sympa à lire même s'il n'est pas exceptionnel.

Les Loups-Garous sont appelés en renfort par les humains car un troll fait des siennes sur un pont. Cet événement va être le point de départ d'une réaction en chaîne. Car ce faisant, les loups ont recueilli un enfant humain mais doté de pouvoirs fae et kidnappé par eux voilà bien longtemps. Et les Fae n'entendent pas laisser un humain aussi dangereux se balader librement. Mais c'est sans compter sur Mercy et les siens qui n'entendent pas se faire dicter ce qu'ils doivent faire et veulent protéger le jeune garçon, tout en évitant une guerre avec les Fae mais en se coupant peut-être du Marrok...

Ce tome se focalise donc une fois de plus sur les Fae. La dernière fois qu'on les avait vraiment vus c'était lors du tome 5, même s'il y en avait un petit peu présent dans le tome 7. C'est toujours intéressant de revoir les Fae car c'est un peuple vraiment à part dans la mythologie de l'univers de Mercy, même s'ils sont souvent là. Mais autant les vampires font partie intrinsèquement de la vie des tri-cities au même titre que les loups-garous, les Fae restent quand même bien mystérieux et c'est toujours intéressant d'en apprendre davantage sur eux. Et c'est le cas ici même s'il ne faut pas exagérer, on ne connaîtra jamais très bien ce monde-là ! :D

S'il y a quelques combats (très rugueux d'ailleurs) et beaux morceaux de bravoure, ce n'est pas forcément un tome riche en action. Si je voulais être méchante, je dirais qu'il est un peu plat, si je veux être diplomate que je dirai que c'est un tome plus politique :) avec alliances qui se nouent et se dénouent et conclusion à l'avenant. Au moins il ne fait pas pschitt comme il y a deux tomes avec le méchant sorti de nulle part après un très bon début, disons que c'est plus linéaire. On n'a pas le coeur qui va à 1000 à l'heure quand on le lit, on n'est pas déçu non plus et ça reste une très bonne lecture.

C'est toujours un plaisir de retrouve notre petit coyote même si là son côté coyote est un peu mis en sourdine. Mais Mercy est un personnage vraiment attachant et j'adore sa relation avec Adam. Ces deux-là, c'est comme Kate et Curran, ils s'aiment vraiment et se respectent. Et j'ai bien aimé les scènes avec l'alliée fae (dont j'ai oublié le nom) où les deux jeunes femmes ont des discussions de "filles". Cela montre à quel point Mercy vit dans un monde masculin, même avec les louves, et qu'elle a peu d'amies.

Et ce qui m'énerve un peu c'est le rapport de la meute avec Mercy. C'est vrai qu'elle est tête brûlée, qu'elle prend parfois des risques et des décisions un peu drastiques et c'est encore le cas dans ce tome mais c'est bon, elle a fait ses preuves depuis un bout de temps, ce n'est peut-être pas la peine qu'il y ait ENCORE un ou une garou qui émettent des doutes sur sa place au sein du pack ! Ça devient redondant et ça n'amuse personne.

Aiden, le jeune humain aux pouvoirs fae est intéressant. Son histoire est dramatique mais certaines scènes sont amusantes car il a du mal à maîtriser ses dons. J'ai été ravie de voir Joel le Tibicena vivait au sein de la meute, je trouve qu'il apporte vraiment une force à celle-ci. En revanche Christie, l'ex-épouse d'Adam est envoyée au loin dès le début du roman et c'est très bien !

Ah et le walking Stick est encore un élément assez présent dans l'histoire, j'aime bien :)

L'écriture de l'auteur est très agréable, le livre se lit bien, même si j'ai mis un peu de temps à le lire, l'anglais est toujours assez facile à comprendre.

En conclusion, c'est toujours un plaisir de lire une aventure de Mercy Thompson, même si au bout de 9 tomes, c'est moins passionnant qu'avant et surtout moins intense qu'un Kate Daniels ou un Harry Dresden. Mais j'aime beaucoup la petite coyote et son loup-garou de mari. Et ce tome est vraiment pas mal à lire même s'il est plus politique que d'autres donc moins riche en action et rebondissements. Mais si vous voulez découvrir Aiden ou voir tout le monde combattre un troll, lisez-le.

Note :



Le roman fait partie du Baby Challenge Bit-lit de Livraddict
2/8
4/20

du Challenge Read in English 2016 - 2017 que j'organise
20

et du Challenge ABC 2017 de Nanet
11/26

15 mai 2017

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (267)


Bonjour tout le monde ! Comme chaque lundi (ou presque ;)), je vous retrouve pour faire le point sur mes lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai fini Callander Square, le tome 2 des enquêtes de Thomas et Charlotte Pitt d'Anne Perry, que j'ai trouvé très bien puis j'ai lu Harry Potter and the Cursed Child (Harry Potter et l'enfant maudit), le tome 8 de la célèbre saga de J.K. Rowling écrite sous forme de pièce théâtre par l'auteur ainsi que Jack Thorne et John Tiffany et que j'ai trouvé aussi très bien. C'est pas du niveau des romans mais l'histoire est sympa, c'est un peu Harry Potter rencontre Retour vers le futur et je l'ai lu rapidement, ce qui est assez rare pour le souligner :) Et j'ai commencé White Witch, Black Curse, le tome 7 de Rachel Morgan de Kim Harrison, que je lis en LC avec Heclea.

- Aujourd'hui, je lis donc White Witch, Black Curse, je n'ai lu qu'une cinquantaine de pages, pour le moment c'est pas mal. Je suis contente de retrouver Rachel après plus de deux ans.

- Cette semaine, je ne vais lire que le Rachel Morgan étant donné qu'il fait plus de 500 pages en VO et que, je vous l'ai dit, j'ai tendance à lire assez lentement en ce moment. Du coup, il va me tenir chaud au moins 10 jours...

Bonne semaine à tous !

08 mai 2017

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (266)


Bonjour tout le monde ! Après deux semaines d'absence, je vous retrouve pour faire le point sur mes lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- Ces deux dernières semaines, j'ai fini The Handmaid's Tale (La servante écarlate) de Margaret Atwood. C'est un roman qui m'a pris au tripes mais j'ai trouvé le style un peu froid, sans doute un parti pris de l'auteur mais du coup on reste un peu en marge de l'histoire. En revanche, la série télé qui est diffusée actuellement me passionne et me bouleverse à chaque épisode. J'ai enchaîné avec Ça déménage, le tome 6 du journal d'Aurélie Laflamme d'India Desjardins. Ça m'a fait du bien de lire ça après la rugosité de La servante écarlate. C'est toujours aussi frais et amusant. Et j'ai commencé Callander Square, le tome 2 de Charlotte et Thomas Pitt d'Anne Perry.

- Aujourd'hui, je lis donc Callander Square, un bon policier sous l'ère victorienne. Mais c'est là où je vois que j'ai vraiment un rythme très ralenti, le roman fait moins de 300 pages en VO et ça fait une semaine que je suis dessus !

- Cette semaine, je vais finir Callander Quare. Sans doute aujourd'hui ou demain. Ensuite, je vais lire Harry Potter and the Cursed Child (Harry Potter et l'enfant maudit) de J.K. Rowling, Jack Thorne et John Tiffany, le fameux tome 8 sorti en pièce de théâtre. J'ai hâte de voir ce que ça donne. Je pense que ce sera tout pour le semaine, vu mon rythme mais le cas échéant, je commencerai White Witch, Black Curse, le tome 7 de Rachel Morgan de Kim Harrison, en lecture commune avec Heclea. Ça fait déjà un bail qu'on a lu le tome 6.

Bonne semaine !

06 mai 2017

La chambre des morts, Lucie Hennebelle tome 1 de Franck Thilliez

Résumé :
La Brigadier Lucie Hennebelle, tout juste de retour de maternité, doit enquêter à la fois sur un mystérieux accident de voiture qui aurait entraîné la mort d'un homme percuté par la voiture et le meurtre atroce d'une petite fille kidnappée et dont la remise de rançon n'a pas eu lieu. Et si les deux affaires étaient liées...





Mon avis :
En juin dernier, j'avais découvert Franck Thillier avec le premier tome sur le commissaire Sharko. J'avais bien aimé mais pas été vraiment convaincue ayant deviné beaucoup de choses et n'ayant pas vraiment adhéré à son style. Cette année, c'est son autre personnage récurrent, Lucie Hennebelle, que j'ai découvert et j'ai nettement plus accroché à l'enquête, même si elle n'est plus forcément originale quand on la lit 15 ans après, avec son héroïne et ses parts d'ombre.

Un soir, Vigo et Sylvain, tout deux au chômage, s'amusent avec leur voiture dans un champ d'éoliennes près d'une usine désaffectée. Mais ils percutent mortellement un homme transportant une grosse somme d'argent. Ils décident de se débarrasser du corps et de garder l'argent. Pendant ce temps, la police de Dunkerque est sur les dents car une petite fille a été enlevée. Quand cette dernière est retrouvée morte dans d'atroces circonstances, la police, dont la jeune brigadier Lucie Hennebelle, tout juste rentrée de son congé maternité et désireuse de monter les échelons, se rend compte que la rançon n'a pas été remise comme prévu. La police et Lucie vont donc enquêter sur la disparition du père de la petite fille et ce kidnapping affreux, d'autant plus qu'une nouvelle jeune fille est portée disparue...

Franchement, Franck Thilliez a le chic pour produire des histoires franchement glauques et bien tordues. C'était le cas avec Train d'enfer pour Ange Rouge et c'est encore le cas avec cette Chambre des morts. Je ne sais pas si ça m'a plus touchée parce qu'il est question d'enfants mais franchement, j'ai trouvé le thriller très bien ficelé, haletant et je n'ai pas tout deviné depuis le début ce qui est un très bon point.

Il y a plusieurs histoires dans l'histoire, on suit d'abord les deux hommes qui commettent un crime involontaire du fait de leur inconscience ce qui va les mener de Charybde en Scylla, on suit également tout l'intrigue sur les enlèvements et la course contre la montre pour retrouver la dernière petite kidnappée et on s'intéresse aussi à l'histoire de Lucie Hennebelle, mère de jumelles et ayant sa part d'ombre.

C'est intéressant de voir, avec la première histoire, comment les circonstances peuvent amener deux hommes à se découvrir une fibre criminelle voire meurtrière, comment l'argent peut corrompre et comment une amitié peut voler en éclats (c'est le moins que l'on puisse dire). J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la résolution de l'intrigue à la toute fin, ça faisait très Destination finale :D

La 2e histoire est assez convenue dans l'horreur, je veux dire par là, qu'en 2016, elle n'apporte rien de nouveau ni de surprenant au thriller car des tarés avec des traumatismes de l'enfance on en a vu passer plein, mais Thilliez a bien su construire cette histoire la rendant assez passionnante à suivre.

Quant à Lucie Hennebelle, c'est un personnage que j'ai beaucoup aimé et que j'ai trouvé très intéressant. Pour le moment, elle est encore un peu tendre, on le sent, malgré ses centres d'intérêt pour l'occulte et tous ces crimes noirs et glauques mais j'ai très envie de voir son évolution au fil des tomes qui lui seront consacrés.

Les autres policiers qui l'entourent sont plus conventionnels, certains sont sympas, d'autres non, je n'ai retenu aucun nom...

Le style de l'auteur ne m'avait pas trop convaincue dans le roman précédent, le trouvant parfois trop poétique et imagé pour un thriller. Il y a encore certaines descriptions qui sont de cet acabit mais j'avoue que c'est beaucoup mieux passé. Et comme son thriller est très intéressant, ça passe encore mieux :)

En conclusion, même si ce thriller n'apporte rien de nouveau au genre quand on le lit 12 ans après sa sortie, il est très convaincant et haletant à lire et l'auteur ne manque pas d'idées pour nous plonger dans l'horreur et les méandres glauques des cerveaux des psychopathes et autres meurtriers en puissance. Alors si vous voulez découvrir la chambre des morts et ce qu'elle représente et faire connaissance avec Lucie Hennebelle, lisez-le !

Note :




Le roman fait partie du Challenge ABC 2017 de Nanet
10/26

du Challenge Polars et Thrillers de Sharon
7

du Challenge Thrillers/Fantasy de Licorne
Thrillers/policiers 5/6
Total :10/12
+ 3 points pour le livre

du Challenge Un genre par mois d'Iluze
En avril: Thriller - Policier - Polar
4/12

et enfin du Baby Challenge Thriller de Livraddict
1/4
7/20