28 novembre 2016

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (252)


Bonjour ! Après un lundi d'absence, je vous retrouve pour ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane dans lequel on parle de nos lectures passées et à venir.

- Ces deux dernières semaines, j'ai fini Nos faces cachées d'Amy Harmon, qui fut une excellente lecture sans être un coup de coeur, j'ai lu Feverborn, le tome 8 de la série Fever de Karen Marie Moning que j'ai aimé même si je trouve que l'auteur étire trop son histoire. Y avait-il encore besoin de faire 4 tomes (avec celui à sortir en janvier) après sa pentalogie ? Ce n'est pas ennuyeux du tout mais je trouve que là, en trois tomes, il y a eu pas mal de remplissage, même si l'évolution de certains personnages est intéressante. Et j'ai commencé The Bands of Mourning, le tome 6 de Mistborn (Fils-des-brumes) de Brandon Sanderson.

- Aujourd'hui, je lis donc The Bands of Mourning. J'en suis à la moitié et j'aime beaucoup. Je suis ravie de retrouver Wax, Wayne, Marasi et Steris qui me fait beaucoup rire.

- Cette semaine, je vais d'abord finir The Bands of Mourning. Vu que je lis comme un escargot, je pense finir le mois avec ce roman. Ensuite je lirai Mêlée à deux, une nouvelle d'Angéla Morelli et après je vais commencer A Breath of Snow and Ashes, le tome 6 d'Outlander de Diana Gabaldon. Comme les précédents tomes, c'est une relecture, mais en anglais cette fois. Ce sera d'ailleurs le dernier à être relu car le tome 7, que je lirai en 2017, sera une découverte. Le roman faisant environ 1000 pages, je vais être dessus un petit moment, du coup, je ne sais pas si je ferai de C'est lundi tant que je le lirai, étant donné que je n'aurai pas grand chose de nouveau à vous présenter.

Bonne semaine !

25 novembre 2016

Les anges ont la dent dure, Felicity Atcock tome 2 de Sophie Jomain

Résumé :
Felicity Atcock s'est à peine remise de sa découverte qu'il existait des anges, des démons, des vampires et des entre-deux, qu'elle doit faire face à une nouvelle menace quand elle retrouve un poulet cloué sur sa porte. Et son ami Greg a l'air de s'être mis dans une situation délicate...





Mon avis :
Il y a bientôt trois ans (en février prochain), j'avais découvert Felicity Atcock, une héroïne à la Queen Betsy mais qui avait le mérite d'être écrite par une auteure française. Le premier tome ne m'avait pas vraiment convaincue et je l'avais même trouvé assez moyen. Du coup, je n'ai pas poursuivi. Mais cette année, la saga fait partie d'un des Baby challenges Livraddict et je me suis donc dis que ce serait bien de redonner sa chance à cette héroïne amusante. Bon ce 2e tome n'aura pas été une grande lecture mais au moins ses côtés léger et superficiel m'auront fait du bien après des lectures assez sombres et tristes...

Bon je ne remets de résumé, j'ai déjà eu du mal pour faire le premier :/

Il faut que je vous avoue quelque chose, je ne sais pas trop quoi mettre dans ma chronique... Du coup, je pense qu'elle ne va pas être très longue... Bref, ce tome 2 est dans la lignée du premier, avec pas mal d'humour, une Felicity assez portée sur les choses du sexe (mais qui attend la moitié du tome pour passer à l'acte, ça change :)) et un univers assez intéressant. Pendant tout le début, je me suis dit que j'allais être aussi mitigée que pour le premier car il ne s'y passe pas grand chose mais finalement, je me suis laissé prendre à l'intrigue et à l'atmosphère et j'ai passé un bon moment, surtout que c'est entraînant et qu'on ne s'ennuie finalement pas du tout.

Après toutes les créatures surnaturelles que j'ai énumérées dans mon résumé, on en découvre de nouvelles, des vilaines qui en veulent à notre chère Felicity et qui va avoir fort à faire (et besoin de l'aide des autres) pour s'en débarrasser. J'ai trouvé intéressant tout ce que cela impliquait et l'élargissement de la mythologie, les révélations sur certaines choses et personnages, notamment sur Felicity.

Felicity, c'est vraiment la fille sympa, amusante et attentive aux autres. Une vraie bonne copine. Sous ses dehors un peu superficiels, elle ne l'est finalement pas tant que ça et c'est un personnage que j'aime bien. Et comme je l'ai dit, on a des révélations sur elle (enfin sur son père) et ça c'est bien :)

En revanche, je suis moins fascinée par les hommes de sa vie et le triangle amoureux. Déjà Terrence et Stan ne me font ni chaud ni froid, trop stéréotypés "mâles séduisants et sûrs d'eux". Mais j'avoue que Stan est quand même plus intéressant que Terrence, ne serait-ce que par ce qu'il est et ce qu'il a vécu.

La copine-de-Felicity-dont-j'ai-oublié-le-nom est sympa, et j'aime bien Stephenie, la collègue flic-ange de Terrence.

Quant aux méchants, je n'en dis pas un mot car il y en a qu'on connaît :D

Le style de Sophie Jomain est toujours aussi familier et parlé. Bon dans ce genre d'histoire, c'est sympa à lire. J'ai trouvé que c'était moins porté sur le sexe que le premier, même si Feli en parle ou y pense pas mal. Et l'auteure nous laisse sur un super cliffhanger qui donne évidemment envie de lire la suite, damned !

En conclusion, ce 2e tome a rempli tout à fait son office, à savoir me détendre et m'amuser par ses côtés légers. Mais avec une mythologie qui s'étoffe et un cliffhanger qui laisse pantois, nul doute que Sophie Jomain sait y faire pour nous donner envie de revenir :) Alors si vous aussi vous voulez découvrir qui est après Felicity et tout ce que cela implique, lisez ce tome 2.

Note :



le livre fait partie du Baby Challenge Fantastique de Livraddict

8/20
(5+3 jokers)
Médaille en chocolat !

23 novembre 2016

Alabama Monroe de Felix Van Groeningen

Titre original : The Broken Circle Breakdown
avec Johan Heldenbergh, Veerle Baetens

Résumé :
Didier et Élise vivent une histoire d'amour passionnée couronnée par la naissance de leur fille Maybelle. Mais quand la petite fille tombe gravement malade, leur couple commence à se déliter...




Mon avis :
Voilà encore un film que je n'aurais pas vu sans les Challenges Seriebox. Ce n'est pas le genre de film que je vais voir au cinéma mais je l'avais noté dans ma liste de films à voir pour le challenge. Et puis on m'en a parlé dernièrement (je ne sais plus qui) et j'ai acheté le DVD. J'ai réussi à le regarder en octobre et j'en suis ravie car j'ai adoré ce film, l'histoire de Didier et Élise qui alterne entre lumière et drame.

À la fin des années 90, Didier vit en bohème dans sa caravane et joue du banjo dans un groupe de Bluegrass (de la Country) lorsqu'il rencontre Élise, tatoueuse et tatouée. Entre eux et malgré les différences, c'est le coup de foudre et une petite fille, Maybelle, vient au monde. Pendant 7 ans, c'est le bonheur, Élise ayant intégré la troupe de Didier et la petite Maybelle faisant leur joie. Mais à 7 ans, la petite fille est atteinte d'un cancer qui lui est fatal malgré les traitements. Élise et Didier réagissent alors différemment à la disparition de leur enfant et leur couple commence à battre de l'aile...

En lisant mon résumé, vous devez vous dire que ce film est triste comme la pluie. Oui, il est très triste, c'est un drame et même un mélodrame et on pleure, surtout sur la fin. Mais il est en même temps joyeux et lumineux. Car l'histoire n'est pas linéaire et alterne le présent avec des flashbacks sur la rencontre entre Élise et Didier, sur leur vie avec leur fille, les concerts et cette musique country très présente. D'ailleurs j'ai beaucoup aimé cette incursion musicale et je dois dire que quand on voit chanter Élise lors des concerts, ça m'a donné envie de (re-re-re-)revoir Walk the Line, le film sur Johnny Cash et June Carter, un film que j'avais adoré aussi. Et donc ces flashbacks sont joyeux, nous font passer du rire aux larmes, même si pas exempts de conflits dans le couple.

Car il ne peut pas y avoir couple plus disparate que celui de Didier et Élise, lui athée et réaliste, elle adepte de spiritualité et croyant en Dieu. Les deux acteurs qui les incarnent sont vraiment excellents. J'ai beaucoup aimé celui qui joue Didier, qui a une vraie "gueule" et une présence, qui incarne un grand gaillard qui pourrait très bien vivre en ermite mais va mettre certaines de ses convictions de côté pour sa belle et leur petite. J'ai trouvé son personnage très émouvant même s'il peut agacer parfois.

Mais celle qui crève l'écran, c'est bien sûr Veerle Baetens qui est excellente dans le rôle d'Élise. Elle est belle, talentueuse et a de superbes tatouages :) Et son parcours m'a beaucoup touchée également.

C'est le premier film de Felix Van Groeningen que je voyais et j'ai beaucoup aimé sa façon de réaliser le film, même si on peut lui reprocher de verser un peu dans le pathos sur la fin. J'ai aussi aimé la bande son, très entraînante. Et j'ai vu le film en flamand sous-titré en français, ce n'est pas une langue que je connais mais j'ai beaucoup apprécié voir les acteurs jouer dans leur langue d'origine. De toute façon, que ce soit dans n'importe quelle langue, je privilégie toujours la VO, même quand je ne connais pas la langue, je trouve qu'on garde beaucoup d'authenticité et d'émotion. Ah et je trouve l'affiche du film superbe.

En conclusion, je n'arrive pas très bien à parler de ce film qui pourtant à été un coup de coeur pour moi, peut-être même le film que j'aurai préféré cette année (en tout cas pour le moment) et qui malgré son côté mélo, arrive à nous faire sourire et chanter, tout en nous émouvant. Et si vous aussi vous voulez découvrir Didier et Élise et connaître la signification du titre, Alabama Monroe, je ne peux que vous conseiller de le regarder.

Note :
++


Vu en version originale sous-titrée en français

Ce film fait partie du Mini Challenge Drame
5/7
35/50

ainsi que du Film de la semaine 2016 de Benji
45/52

20 novembre 2016

The Lost Child of Philomena Lee de Martin Sixsmith

Résumé :
En 1952, en Irlande, la jeune Philomena Lee accouche d'un petit garçon illégitime et elle est forcée d'abandonner tout droit sur lui par les soeurs qui s'occupent des filles-mères au couvent de Roscrea mais doit rester trois ans au service des soeurs avec la possibilité d'élever son fils pendant ce temps. En 1955, le jeune Anthony est adopté par une famille américaine et toute sa vie sera marquée par l'idée que sa mère l'a abandonné à sa naissance et qu'il lui manque quelque chose. En 2004, la fille de Philomena aborde le journaliste Martin Sixsmith pour qu'il l'aide à retrouver le fils perdu de sa mère...

Mon avis :
Il y a bientôt 3 ans, j'avais vu le film de Stephen Frears tiré de ce livre, Philomena, et ça avait été un vrai coup de coeur. Je m'étais donc empressée d'acheter la biographie de Martin Sixsmith mais j'ai laissé passer du temps pour que les deux ne se télescopent pas. C'est donc en cette fin d'année que je me suis décidée à le sortir de ma pal. Et j'ai été très surprise de voir une histoire assez différente du film. Disons que l'histoire est abordée d'une façon différente, moins coup de coeur mais très intéressante.

Ce que j'avais adoré dans le film, c'était toute la quête de Philomena et Martin pour retrouver Anthony, l'histoire de cette femme forcée d'abandonner son fils et le traumatisme que cela avait engendré, même si elle avait refait sa vie. Et surtout il y avait ce duo entre Judy Dench et Steve Coogan, excellents dans leur rôles respectifs, apportant pas mal d'humour, malgré les drames. On ne connaissait le sort de ce fils perdu que dans les dernières minutes du film.

Dans ce livre, c'est en fait tout le contraire. la quête de Philomena et Sixsmith est réduite à la portion congrue (une vingtaine de pages en épilogue) et c'est sur la vie d'Anthony, rebaptisé Michael, que l'histoire se concentre. Et finalement je suis ravie d'avoir lu cette biographie et vu le film car les deux forment finalement un tout très complet.

La première partie est assez similaire aux deux supports dans le sens où l'on passe trois ans à l’abbaye de Roscrea en compagnie de Philomena et son fils. Une partie dure, terrifiante, dans laquelle l'Église catholique n'a pas le beau rôle, surtout ces soeurs qui ne font preuve d'aucune charité chrétienne et considèrent qu'un enfant hors mariage est péché et qu'une femme qui a fauté n'est pas digne de s'occuper d'un enfant, qui sera mieux élevé par des parents américains qui auront, évidemment, grassement rémunéré l'abbaye... On est souvent révolté à la lecture des exactions des soeurs qui, même des dizaines d'années après, refuseront que le fils et la mère se retrouvent, tellement elles sont confites dans leur rigorisme.

Le reste du livre raconte la vie d'Anthony Lee, devenu Michael Hess et se lit comme un roman. Martin Sixsmith s'est inspiré des documents qu'il a trouvés, des gens qu'il a rencontrés pour livrer l'histoire très détaillée de ce petit garçon déraciné, en conflit avec son père adoptif assez rigide, jeune homme intelligent, homosexuel qui devra le cacher car travaillant pour les Républicains, hésitant constamment entre la stabilité d'un seul amour et une tendance auto-destructrice et finissant par mourir du Sida dans les années 90.

Avec lui, c'est aussi 40 ans d'Histoire que l'on parcourt et surtout les administrations Reagan et Bush puisque Michael va être très proche du pouvoir. Et quand on lit les pages sur l'arrivée du Sida, peu prise en compte au début par Reagan puis ensuite longtemps stigmatisée aux seuls homosexuels sous les Républicains, empêchant de développer rapidement des traitement efficaces, on ne peut s'empêcher de penser à ce que vivent les États-Unis aujourd'hui avec l'arrivée de Trump et des Républicains dans tous les organes du pouvoir et qui veulent réduire les fonds destinés à la lutte contre le Sida... Bon j'avoue que j'ai trouvé certains passages un peu longuets car c'est très détaillé mais c'est quand même intéressant.

Michael/Anthony est un homme qui nous procure des sentiments assez ambigus. Il est touchant et attachant par de nombreux côtés et mais aussi agaçant avec son "oh mon dieu, je suis adopté, il me manque quelque chose, je ne pourrai jamais être heureux". Bien sûr je schématise mais j'avoue que ça m'a un peu énervée. J'avais envie de le secouer parfois et de lui dire de regarder ce qu'il avait autour de lui et d'en profiter.

J'ai beaucoup aimé Mary, sa soeur adoptive, celle qui est née pratiquement en même temps que lui au couvent et qui a été adoptée avec lui. En fait, c'est plutôt lui qui a été adopté avec elle :) C'est dommage que quand Michael devient adulte et part travailler et vivre à Washington elle soit moins présente.

Et j'ai également beaucoup aimé Peter, le compagnon de Michael pendant 15 ans, un garçon attachant, équilibré et qui fera tout pour rendre Michael heureux, jusque dans ses dernières volontés.

Même si c'est une biographie, on a vraiment l'impression de lire un roman car Martin Sixsmith ne fait pas que rédiger des faits, il crée une véritable histoire et son écriture est agréable à lire en anglais.

En conclusion, je ne m'attendais pas du tout à suivre la vie d'Anthony/Michael, le fils perdu de Philomena Lee, en commençant ce livre, étant donné que le film de Stephen Frears portait surtout sur Philomena et Martin Sixsmith et leur quête pour retrouver ce fils mais je suis ravie d'avoir eu ce côté de l'histoire et je trouve que livre et film forme un tout très cohérent. Le livre ne m'a pas autant emportée que le film mais je l'ai trouvé très intéressant et touchant. Alors si vous aussi vous voulez découvrir la vie du fils perdu de Philomena Lee et traverser 40 ans d'histoire, lisez-le. Et regardez le film aussi pour avoir la version "Philomena" :)

Note :



Le roman fait partie du Challenge ABC 2016 de Nanet
26/26
Challenge réussi !

du Challenge Read in English 2016 - 2017 que j'organise
7

et du Challenge Un genre par mois d'Iluze
ce mois-ci : non fiction
11/12

19 novembre 2016

Sang pour sang, Walking Dead tome 25 de Robert Kirkman, Charlie Adlard, Stefano Gaudiano et Cliff Rathburn

Titre original : No Turning Back

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Après les terribles événements de la fin du dernier tome, les habitants d'Alexandria sont partisans de répliquer par la manière forte contre les chuchoteurs, tandis que Rick ne veut pas retomber dans les excès du passé...


Mon avis :
Même si les Walking Dead ne m'emballent plus autant qu'avant, je continue à les lire régulièrement pour savoir ce que deviennent les personnages qu'on suit depuis tellement longtemps et si un jour l'histoire va retrouver un peu de dynamisme. Avec la fin du tome 24, on pouvait le penser mais il faut bien reconnaître que ce n'est pas avec ce tome 25 que la saga va retrouver beaucoup de couleurs, même s'il reste intéressant à lire.

Précédemment dans Walking Dead, Alexandria, La colline et le Royaume se préparaient à une foire qui ferait un peu oublier les horreurs qu'ils avaient vécues les années précédentes. Mais voilà que les Chuchoteurs furieux que Rick, Michonne et quelques autres, soient entrés sur leur territoire, menaient une action d'éclat et nos amis retrouvaient la tête de certains habitants des 3 communautés sur des piques dont Rosita et Ezekiel.
Maintenant, il s'agit de savoir quelles mesures de répression prendre contre les Chuchoteurs. Alors que Rick est plutôt partisan de prendre le temps de réfléchir pour ne pas foncer tête baissée dans un piège éventuel, nombreux sont ceux qui veulent en découdre immédiatement...

Après la fin du tome 24 qui était à classer parmi les scènes les plus choquantes de la série (et dieu sait s'il y en a eu), il me tardait de voir comment Rick et les siens allaient réagir. Allaient-il verser dans la violence comme ils l'ont fait souvent, sans discernement parfois, au risque de tout perdre ? La vengeance était-elle une solution ? Il semble que cette fois-ci, Rick semble plus mesuré et veuille prendre son temps de fourbir ses armes. Alors que beaucoup de ses concitoyens veulent en découdre tout de suite, dont Eugène qui vient de perdre Rosita qui était pourtant enceinte d'un autre (non on n'est pas dans un soap opéra mais bien dans Walking Dead ^^). Ce qui donne lieu à des tensions, voire des violences et encore une fois ce ne sont pas les morts vivants qui sont les plus dangereux mais le monsieur tout le monde qui perd ses repères.

Une fois de plus, Rick se retrouve pratiquement seul contre tous, avec son leadership remis en question. Mais cette fois, il est du côté des modérés et non pas de ceux qui foncent dans le tas. Ça change ! :) Et comble du comble c'est du côté de Negan qu'il vient chercher des conseils. Vraiment Rick ? Franchement, moi je me méfierais comme de la peste de ce psychopathe qui même enfermé n'est pas devenu un gentil toutou, on s'en doute, même s'il essaie de donner le change, et ne serait-ce qu'en voyant la dernière planche du tome.

Maggie, elle, est dans une situation délicate. On sait (pour ceux qui ont lu les comics), comment elle a réglé le problème Gregory sans en parler à Rick et évidemment quand il l'apprend il n'est pas content. Mais ne vous fiez pas à la couverture de ce tome, l'image est trompeuse et n'augure pas du tout d'une guerre entre Rick et Maggie.

Une qui me fait de la peine c'est Michonne. Elle est vraiment devenue l'ombre d'elle-même depuis son retour et là encore plus depuis ce qu'il est arrivé à Ezechiel. Et je ne sais pas si c'est mon imagination ou le fait que dans la série télé c'est le cas, mais j'ai trouvé qu'elle et Rick se rapprochaient pas mal. Andrea va avoir du souci à se faire...

Rien à dire sur les autres persos, Dwight nous fait une crise de conscience, Carl est amoureux et Andrea joue les nounous.

Pas grand chose à dire non plus sur les textes et les illustrations, rien de bien nouveau. Ah si, je n'avais pas du tout vu que depuis quelques tomes (depuis le tome 20 en fait) il y a deux autres dessinateurs aux côtés de Charlie Adlard. De toute façon, je n'ai pas vu de différence avec avant quand il était tout seul.

En conclusion, on pouvait s'attendre à un tome explosif après la fin du tome 24, il n'en est rien, c'est intéressant et augure de pas mal de choses mais ce n'est pas non plus très excitant. J'attends toujours le déclic qui me re-passionnera pour cette série même si je continue à la suivre avec plaisir. Alors si vous voulez savoir comment Rick et les siens vont réagir aux exactions des Chuchoteurs, lisez-le. Quant à moi, je vous retrouve bientôt pour le tome 26 qui est sorti il y a quelques semaines.

Note :

17 novembre 2016

Le monde de Charlie de Stephen Chbosky

Titre original : The Perks of Being a Wallflower

Résumé :
Charlie est un jeune garçon de 15 ans introverti et hypersensible qui ne se sent pas en phase avec les autres adolescents. Sa rencontre avec Sam et Patrick, qui sont frère et soeur par alliance, et qui le prennent sous leur aile alors qu'il entre au lycée, va lui faire vivre de nouvelles expériences.



Mon avis :
L'année dernière, j'avais regardé le film tiré de ce roman et ça avait été un vrai coup de coeur. J'avais aussi envie depuis longtemps de lire le livre mais j'ai préféré laisser passer un peu de temps pour ne plus avoir trop le film en tête. Si ma lecture fut agréable, elle a été loin du coup de coeur, n'ayant pas retrouvé les mêmes émotions ressenties devant le long métrage.

Charlie, 15 ans, est un jeune homme introverti et qui se sent en marge des autres, notamment depuis qu'un de ses amis s'est suicidé quelques mois auparavant. Lors de son entrée au lycée, seul, il se sent plus encore différent. Heureusement, son professeur de littérature remarque sa sensibilité et son intérêt pour la lecture et il fait la connaissance de Sam et Patrick, deux "Seniors" et avec eux il découvre la fête, l'amour et la musique et de nouvelles expériences qui vont le marquer à jamais.

Je n'aurais pas dû relire ma chronique du film avant de commencer celle-ci car cela m'a rappelé les émotions qu'il m'avait procurées et que je n'ai pas ressenties ici. Je ne veux pas dire par là que le roman est mauvais, loin de là mais je l'ai trouvé beaucoup plus plat que le long métrage. Sous forme épistolaire, Charlie raconte sa vie à un inconnu, inconnu de lui et de nous. Le procédé en lui-même est intéressant mais manque d'émotion, je trouve. À part peut-être la fin qui là m'a autant touchée que le film.

Le monde de Charlie est donc un roman sur l'adolescence, celle de ce jeune garçon un peu différent des autres et qui fait l'apprentissage de la vie. Il parle des expériences que font les jeunes gens à cet âge, découverte de l'amour, homosexualité, suicide, dépression, relations familiales et amicales. C'est l'âge où l'on se fait des amis "pour toujours" et où l'on découvre la vie ensemble, en faisant la fête ou en refaisant le monde. Si l'histoire peut sembler à priori banale (surtout quand on a lu Eleanor & Park et Aristotle & Dante découvrent les secrets de l'univers avant), l'auteur évite les clichés et décrit cette période du passage de l'enfance à l'âge adulte avec beaucoup de justesse et de sensibilité. Il n'y a que l'affaire avec la tante qui m'a semblé hors de propos, comme dans le film d'ailleurs.

Charlie est donc cet ado qui ne sait pas très bien réagir à ce qui l'entoure, qui ne répond pas toujours ce qu'il faut et ne fait pas ce qu'on attend de lui. C'est un personnage attachant et intéressant. Le seul hic c'est que j'ai trouvé qu'il faisait parfois très "bébé". Il a 15 ans, voire 16 au cours du roman et on a parfois l'impression d'être face à un jeune garçon de 10-12 ans. Je sais bien que Charlie est différent mais je n'avais pas eu cette impression dans le film.

Mon personnage préféré a été, là aussi, Patrick, le copain plus vieux, c'est lui qui est le plus touchant de par ce qu'il vit et ce qu'il est. Et j'adore son amitié avec Charlie pourtant plus jeune que lui.

C'est marrant, Sam m'a moins marquée que dans le film, j'avais beaucoup aimé le personnage, là, je l'ai juste trouvée moins convaincante mais on ne peut nier l'importance qu'elle a dans la vie de Charlie et l'équilibre qu'elle lui apporte.

J'ai aussi beaucoup aimé le personnage du prof de littérature, qui comprend vite le potentiel intellectuel de Charlie et s'en occupe à merveille.

Le style de l'auteur est très agréable à lire en anglais, facile également. Comme j'ai dit, j'ai juste trouvé que c'était parfois un peu gamin. Mais j'ai beaucoup aimé les références littéraires et musicales tout en regrettant que Heroes de Bowie ne soit pas la chanson du passage du tunnel comme dans le film :) Juste un mot sur la version française, que je n'ai pas lue mais j'ai vu ici et là, le fait que Charlie ne se sentait pas raccord... Mais qui emploie cette expression "pas raccord" ? Même dans les années 90, je n'ai pas souvenir qu'on disait cette expression pour parler des gens ! :)

En conclusion, Le monde de Charle ne m'a pas autant passionnée que le film mais il n'en reste pas moins un bon roman d'apprentissage qui décrit avec justesse un adolescent pas comme les autres qui découvre la vie et évolue grâce à ses deux amis plus vieux et son professeur de littérature. Alors si vous aussi vous voulez entrer dans le monde de Charlie, lisez-le.

Note :



Retrouvez d'autres chroniques très enthousiastes sur  Logo Livraddict


Le roman fait partie du Challenge ABC 2016 de Nanet
25/26

et du Challenge Read in English 2016 - 2017 que j'organise
6

Et du Challenge Jeunesse/Young Adult de Mutinelle
1/10

14 novembre 2016

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (251)


Bonjour tout le monde ! C'est lundi, c'est le moment de vous retrouver pour ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane. Et il n'y aura pas de C'est lundi la semaine prochaine car je serai dans l'avion pour rentrer en France pour 3 semaines et demie donc je m'octroie un petit break :)

- La semaine dernière, j'ai fini The Lost Child of Philomena Lee de Martin Sixsmith qui était très bien mais très différent du film de Stephen Frears. Et j'ai lu Les anges ont la dent dure, le tome 2 de Felicity Atcock de Sophie Jomain. Lecture trèèès légère et superficielle mais après quelques lectures assez sombres, cette légèreté n'a pas fait de mal. Et j'ai commencé Nos âmes cachées d'Amy Harmon.

- Aujourd'hui, je lis donc Nos âmes cachées. Je l'ai commencé hier et j'en ai lu 20 %. Pour le moment ça se lit très bien.

- Ces deux prochaines semaines, je vais donc lire et finir Nos âmes cachées, ensuite je pense lire Feverborn, le tome 7 ou 8 (suivant si l'on compte Iced ou pas dans la saga) des Chroniques de MacKayla Lane (Fever en english) de Karen Marie Moning. Après, je ne sais pas du tout, je pense que je lirai un fantasy pour le Challenge de Licorne, peut-être le tome 6 de Mistborn (Fils-des-brumes), Bands of Mourning de Brandon Sanderson mais je n'en sais rien du tout. je vous dirai ça dans deux semaines :)

À bientôt et bonne lecture à tous !

13 novembre 2016

Gone Girl de David Fincher

avec Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris, Carrie Coon

Résumé :
Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, la femme de Nick Dunne disparaît. Au cours de l'enquête, on découvre que leur union n'était si idyllique que ça et bientôt les soupçons se portent sur le mari éploré...





Mon avis :
Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film et que j'avais acheté le DVD mais je ne trouvais jamais le temps. En octobre, j'ai enfin pris le temps de le regarder et j'ai beaucoup aimé ce thriller efficace et ma fois surprenant (pour une fois :))

Voilà cinq ans que les Dunne sont mariés et semblent mener une vie idyllique dans leur belle maison de banlieue, après voir quitté New-York et perdu leurs jobs respectifs. Le jour de leur anniversaire de mariage, Nick se rend compte que sa femme a disparu et des signes de luttes dans la maison donnent à penser qu'elle a été enlevée ou tuée sur place. Les recherches se mettent en place sous le feu des projecteurs car Amy avait inspiré une série de livres pour enfants écrite par ses parents quand elle était petite. L'enquête ne donne rien mais dévoile que le mariage des Dunne n'était pas si parfait que cela et commençait à se fissurer. Et les mensonges de Nick et son comportement en font le suspect idéal même s'il clame son innocence...

La première heure du film est tout ce qu'il y a de plus classique dans ce genre d'histoires, une femme disparaît, les soupçons se portent sur le mari, d'autant plus qu'il ne semble pas très clair et s'enferre dans des mensonges et on finit par se demander s'il n'est pas le coupable. Je dois dire que cette première heure se laisse regarder car le film est efficace et intéressant mais n'est pas non plus super exaltante.

Et puis, survient un rebondissement qui relance l'intérêt et la machine. Et je dois dire que j'ai vraiment apprécié n'avoir absolument rien vu venir ! Mais alors rien de rien ! Et au final, cela donne une histoire diablement machiavélique. Et on a l'impression de basculer dans un film d'Hitchcock ou un roman de Sebastien Japrisot (je ne vous dirai pas à quel roman j'ai pensé car ce serait spoiler). Et on se demande comment toute cette histoire va se décanter. J'ai juste trouvé la fin (enfin les 20 dernières minutes) peu convaincante, voire ridicule mais malgré tout diabolique mais cela a un peu gâché l'impression générale que j'avais du film et qui aurait pu être génial.

Je sais que beaucoup n'aiment pas Ben Affleck mais c'est un acteur que j'apprécie bien, même si ce n'est pas un comédien exceptionnel. Et je trouve que là il est très bien dans le rôle de Nick Dunne, cet homme un peu veule, pas super sympathique une fois qu'on creuse le personnage et il a cette capacité à nous faire douter de son innocence quand son visage devient dur.

Rosamund Pike n'est pas une actrice que je connais très bien. Je l'ai vu dernièrement dans Orgueil et Préjugés mais le film datait d'il y a 11 ans et c'est à peu près tout (je ne me rappelle plus d'elle dans Le dernier pub avant la fin du monde). Et je dois dire qu'elle est vraiment excellente dans Gone Girl. Le problème c'est que je ne peux pas en dire trop sur son personnage...

J'étais ravie de retrouver Carrie Coon que j'adore dans The Leftovers. Elle joue la soeur du personnage de Ben Affleck et elle est très bien :)

Et c'est marrant de revoir Neil Patrick Harris après l'avoir vu jouer des années dans le rôle de Barney dans How I Met Your Mother.

Je ne sais pas pourquoi, je ne savais pas du tout que c'était David Fincher qui avait réalisé le film :) Quand il est sorti et après quand j'ai voulu le voir, je me suis focalisée sur Ben Affleck et n'ai pas cherché à savoir qui était derrière la caméra. Et j'adore David Fincher que je trouve super talentueux et qui a réalisé des films cultes comme Seven ou encore Fight Club et dont j'ai aimé tous les films entre 1992 et 2010 (Alien3, Seven, The Game, Fight Club, Zodiac, Benjamin Button et The Social Network). Bref, son Gone Girl est super bien ficelé et maîtrisé, presque un peu trop formaté par moments mais la façon dont il nous dévoile certains aspects du mariage des Dunne, en alternant flashbacks et présent, n'est pas mal faite car on part du constat que ce mariage est parfait pour en voir petit à petit les fissures... Et Fincher maîtrise avec brio l'art du retournement de situation, ça on le sait depuis longtemps :D

En conclusion, Gone Girl est un très bon thriller, assez diabolique d'ailleurs car on se dit qu'on va assister à une "banale" histoire de kidnapping et/ou de meurtre et en un instant on est pris par surprise au milieu du film. Alors oui j'ai trouvé la fin pas vraiment convaincante (mais cependant bien dans l'esprit du film) mais j'ai passé un très bon moment à regarder Ben Affleck se dépatouiller de cette situation et s'enferrer dans ses mensonges avec une mention spéciale pour Rosamund Pike. Alors si vous aussi vous voulez voir un thriller bien ficelé et savoir si Nick Dunne est coupable ou pas de la disparition de sa femme, regardez-le.

Note :



Ce film fait partie du Top 100 du Ciné Challenge de Seriebox
8/9
99/100

du Mini Challenge Thriller
3/5
32/50

et du Film de la semaine 2016 de Benji
44/52

12 novembre 2016

Tous ces silences entre nous de Thrity Umrigar

Titre original : The Space Between Us

Résumé :
Voilà plus de vingt ans que Bhima travaille pour Sera Dubash dont elle est proche, même si Sera maintient une certaine distance dû à ses préjugés sociaux. Illettrée et vivant dans un bidonville, Bihma espère un avenir meilleur pour sa petite fille qui a pu rentrer à l'université grâce à la bonté de Sera. Mais voilà que Maya tombe enceinte, détruisant les espoirs de sa grand-mère...


Mon avis :
Lorsque j'ai cherché un auteur en U pour le challenge ABC de cette année, je suis tombée sur cette auteure dont je n'avais jamais entendu parler. L'histoire me tentait bien et j'ai eu envie de la découvrir. Et si ma lecture fut intéressante, je dois dire que je l'ai trouvée également assez déprimante tant la vie des femmes en Inde est encore conditionnée par les hommes et le poids des traditions et des préjugés sociaux.

Je ne vous remets pas de résumé, le premier suffit.

Tous ces silences entre nous raconte d'abord l'histoire de Bhima et Sera, deux femmes de confessions différentes, l'une étant Hindoue (Bhima), l'autre Parsi (religion issue du Zoroastrisme persan), de conditions sociales différentes et donc de parcours différents mais unies dans leur condition de femmes et ce dans une société qui oscille entre modernisme et traditions. J'ai parlé de livre déprimant en préambule car à aucun moment, il n'y a de moments vraiment joyeux. Que ce soit dans la vie de Sera, femme privilégiée socialement mais qui s'est mariée avec une homme violent et s'est retrouvée affublée d'une belle-mère abusive ou encore Bhima qui semble heureuse les premières années mais où tout change quand son mari a un accident de travail et se met à boire. Et là c'est de Charybde en Scylla, déchéance, abandon, fille qui meurt du sida donné par son mari, petite-fille qui tombe enceinte car abusée/violentée par un homme marié. À croire que le roman réunit tous les clichés de la misère sociale...

Bon généralement, j'aime beaucoup ce genre d'histoires, même si elles sont dramatiques et quand elles se passent dans un pays étranger qui me permet de faire mieux connaissance avec les coutumes locales. Et je dois dire que j'ai apprécié une grande partie de ma lecture mais au fur et à mesure que j'ai avancé, les histoires de ces deux femmes m'ont vraiment plombée et j'ai fini par me lasser de tant de malheurs.

Cependant, c'est intéressant de découvrir l'Inde et Bombay (dans le livre, ils parlent encore de Bombay et non de Mumbay, alors que l'histoire semble se passer récemment pourtant), ce pays mystérieux et foisonnant pour qui ne le connaît pas (comme moi). De constater que bien que les castes soient interdites par la Constitution, c'est une notion encore bien présente dans la tête des gens et il faut voir comment réagit Sera, pourtant éduquée, face à sa femme de ménage Bhima, dont elle se considère proche mais qu'elle ne laisse pas s'asseoir avec elle, ni manger dans sa vaisselle ou aller dans ses toilettes. On se croirait au temps des préjugés raciaux en Amérique. Rappelez-vous La couleur des sentiments dans lequel la bonne noire pouvait pratiquement élever les enfants mais pas aller aux toilettes de ses patrons blancs... Et je ne vous parle même pas de la vision que donnent les hommes, dans cette histoire, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ! À un moment, je me disais qu'il y avait au moins un personnage masculin qui se démarquait, le gendre de Sera, ah ben pas du tout, ce type-là est aussi veule que les autres...

Le personnage de Bhima m'a beaucoup touchée. Voilà une femme illettrée et pauvre mais qui garde toujours sa dignité et a beaucoup de courage. Sans trop vous en dévoiler, j'ai été très choquée par la façon dont elle est traitée à la fin du livre mais on constate que c'est symptomatique de tout ce qu'on a pu lire avant. Et la toute fin est un peu moins pessimiste que le reste, ouf :)

Quant à Sera, j'ai été mitigée la concernant. Elle aussi a subi bien des épreuves et s'en est sortie avec dignité également. Mais on s'aperçoit que malgré tout cela et son modernisme, elle perpétue les préjugés sociaux. Oui elle s'occupe bien de Bhima et sa petite-fille mais presque comme le faisaient les dames d'autrefois quand elles faisaient leurs bonnes oeuvres. Du coup, on a envie de la secouer...

Quant aux autres personnages, je vous l'ai dit, les hommes de la vie de Bhima et Sera sont tous des pourris, on croise d'autres hommes au cours de l'histoire qui sont plutôt gentils mais n'ont pas grande importance. Quant à Maya, la petite-fille de Bhima, je n'ai pas grand chose à en dire, son personnage est un peu cliché.

Thrity Umrigar est une auteure américaine d'origine indienne et j'ai beaucoup aimé sa façon d'écrire, très fluide, assez facile à comprendre en anglais. Bon, je l'ai dit, son livre n'est pas joyeux joyeux mais son écriture est belle. Elle alterne présent et passé, vie de Bhima et vie de Sera, ce qui permet, au fur et à mesure, de découvrir ce que sont et ce qu'ont vécu ces personnages.

En conclusion, Tous ces silences entre nous est une histoire touchante sur la vie de deux femmes dans une Inde moderne mais encore très gangrénée par ses préjugés sociaux, religieux et autres, mais qui est un peu déprimant à lire et un peu cliché je dois le reconnaître. En tout cas, si vous aussi vous voulez découvrir Bhima et Sera et n'avez pas peur d'être assommé par tant de malheurs :) lisez-le.

Note :



Le roman fait partie du Challenge ABC 2016 de Nanet
24/26

et du Challenge Read in English 2016 - 2017 que j'organise
5

10 novembre 2016

Divergente de Neil Burger

Titre original : Divergent
avec Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslet, Maggie Q.

Résumé :
Dans un futur proche, la société est divisée en 5 factions. À l'âge de 16 ans, lors d'une cérémonie, les jeunes doivent choisir la faction dans laquelle ils vont évoluer et pas forcément celle de leur naissance. C'est ainsi que Tris, né Altruiste, va choisir les Audacieux, tout en devant cacher qu'en fait ses tests ont été peu concluants et qu'elle est en fait une divergente...


Mon avis :
Il y a quatre ans, j'avais lu le roman de Veronica Roth (et ses suites ensuite), qui ne m'avait pas franchement convaincue, l'ayant trouvé trop long pendant une grande partie du roman. Du coup, le film ne m'attirait pas plus que cela. Mais comme c'était le dernier film à voir pour le Mini Challenge Science-fiction de Seriebox, j'ai fait "un effort" et c'est peut-être parce que je n'en attendais pas grand chose que j'ai été agréablement surprise :) Ce n'est pas un grand film mais au moins on ne s'ennuie pas une seconde.

Chaque année, dans une société divisée en 5 factions, Les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, les Sincères et les Érudits (Abnegation, Dauntless, Amity, Candor et Erudite, en VO), les jeunes âgés de 16 ans passent des tests pour voir quel trait de caractère ressort le plus, celui de leur faction d'origine ou une autre. C'est ainsi que Beatrice (Tris pour les intimes), née Altruiste, passe ces tests qui s'avèrent troublants car plusieurs traits de caractères en ressortent. Si les résultats viennent à être connus, elle sera classé comme Divergente et mise à mort par cette société qui n'accepte que l'uniformité. Forcée de garder le secret, elle décide de rejoindre les Audacieux lors de la cérémonie du choix. Lors de sa période d'initiation, elle découvre un monde nouveau, attirant mais également dur, fait de coups bas, de trahisons et de luttes pour le pouvoir. Elle s'aperçoit aussi que son monde n'est pas si parfait que ça et qu'une des factions trame un coup d'état...

Ce qui est bien quand on a lu le livre il y a longtemps, c'est qu'on n'en retient que la trame et on est moins pinailleur sur les différences entre le roman et le film. Car à vu de nez, comme ça, le film est une adaptation correcte du livre. Alors bien sûr, tout va vite et reste un peu superficiel, notamment dans les enjeux, et je ne suis pas sûre que ceux qui n'ont pas lu le livre maîtrisent bien toutes les données, mais l'essentiel est là. Et finalement ce n'est pas plus mal. Car le livre était trèèès long pendant une longue partie, notamment celle de l'initiation de Tris, et là ça passe beaucoup mieux. En revanche, toute la dernière partie, celle où tout part en sucette est peut-être un peu trop rapide pour le coup.

Quant au problème des Divergents, comme dans le livre, ce n'est pas quelque chose qui encore très abouti. Tout juste sait-on qu'on n'a pas le droit de l'être (Divergent) et qu'il faut être uniforme. Et là, il y a quelque chose qui m'a sauté aux yeux, à partir du moment où vous choisissez une faction différente de votre faction de naissance, n'êtes-vous déjà pas un peu Divergent ? Évidemment, c'est le test qui dit quel est votre trait de caractère et vous aide à choisir. Mais à partir du moment où justement il y a un choix, rester dans sa faction de naissance ou aller dans celle que le test vous a déterminé, la divergence est déjà présente...

Et puis il y a la romance entre Tris et Four, qui ne prend pas trop de place et c'est très bien comme ça. Mais comme le film est assez rapide, leur histoire arrive un peu vite alors que dans le roman, elle prenait vraiment son temps.

J'ai trouvé Shailene Woodley très bien dans le rôle de Tris. Le personnage est un peu effacé au début et n'a pas un physique à tomber par terre et je trouve que la jeune actrice a été bien choisie. Elle n'est pas exceptionnelle et n'a pas le charisme de Jennifer Lawrence dans Hunger Games mais elle se débrouille bien.

Quant à Theo James, le beau gosse de service, il est bien également dans le rôle de Four.

En revanche, je me demande ce que Kate Winslet est venue faire là. J'aime l'actrice mais elle ne m'a pas impressionnée dans le rôle de méchante. En revanche, j'ai été ravie de revoir Maggie Q. que j'aime beaucoup depuis Nikita.

Quant aux congénères de Tris, j'avoue que je n'ai retenu ni leurs noms, ni vraiment leurs visages car il ne m'ont pas trop marquée. Enfin si, la copine c'est Christina (enfin dans le livre) et justement dans le livre, je parlais de sa jalousie envers Tris et là ça ne ressort pas vraiment.

Neil Burger, réalisateur de L’illusionniste et Limitless, se débrouille pas mal. Ses scènes d'action sont efficaces j'ai bien aimé les scènes du train, peut-être moins percutantes que dans le livre mais visuellement très bien :)

En conclusion, Divergente n'est pas aussi bon qu'un Hunger Games mais j'avoue avoir été surprise d'aussi bien accrocher et  c'est une dystopie pour ado plutôt efficace et pas ennuyeuse à regarder même si l'ensemble est sans doute un peu superficiel par rapport au roman. Alors si vous voulez découvrir les factions de Chicago et savoir ce que ça fait quand on est Divergent, regardez-le ! Quant à moi, je pense qu'à l'occasion, je regarderai le deuxième film, même si je n'ai pas vraiment aimé le 2e tome des romans.

Note :



Vu en version originale sous-titrée VO

Le film fait partie du Mini Challenge Science-fiction
5/5
50/50
yeah !

du Film de la semaine 2016 de Benji
43/52

08 novembre 2016

Le projet Shiro, Les projets tome 2 de David S. Khara

Résumé :
Eytan Morg, l'énigmatique agent du Mossad, soit s'allier avec ses pires ennemis afin de découvrir qui a volé des armes biologiques et s'en est servi dans une station de métro moscovite et un petit village tchèque...






Mon avis :
En décembre dernier, j'avais découvert David Khara et le premier tome de ses Projets avec Le projet Bleiberg, Thriller super bien ficelé et haletant. Cette année, j'ai lu le 2e opus, ce projet Shiro, qui est tout aussi bien fait, même s'il m'a un tout petit peu moins tenue en haleine que le précédent.

Dans une station de métro à Moscou, un attentat bactériologique fait des dizaines de morts. En République tchèque, c'est un village qui est éradiqué de la même façon, pratiquement sous les yeux du jeune journaliste Branislav Poborsky. Deux événements que les autorités essaient de couvrir. C'est Eytan Morg, le colossal agent du Mossad, qui est chargé forcé de découvrir ce qu'il se cache derrière ces deux affaires, par le Consortium, cette entité-même qu'il a juré de détruire. Pour son enquête, il est obligé de s'allier avec sa pire ennemie, la troublante Elena.

David Khara reprend ici la recette qui a formidablement marché avec Le projet Bleiberg. De l'action, des complots, des méchants machiavéliques, des héros attachants et ce petit air à la Ludlum qu'on retrouvait déjà dans le premier. On ne s'ennuie pas une seule seconde, on voyage beaucoup, on craint pour nos héros et si l'effet de surprise est passé concernant Eytan Morg, il y a encore beaucoup de choses à creuser sur le personnage.

Le Projet Bleiberg portait sur les manipulations génétiques et les exactions commises par les nazis durant la deuxième guerre mondiale, là c'est vers celles des scientifiques japonais que se tourne l'auteur. Et croyez-moi, les nazis sont des enfants de coeur à côté... On a droit à notre lot de scènes assez choquantes ou horribles. Et les gouvernements occidentaux n'ont pas non plus le beau rôle quand on voit comment ils couvrent ces atrocités quand ça sert leurs intérêts (c'était déjà le cas dans le premier...)

Et puis derrière l'intrigue du jour, il y a ce fameux Consortium et la quête que mène Eytan pour détruire cette puissante organisation criminelle, les deux jouant un jeu du chat et de la souris machiavélique, jeu mis en pause dans ce tome mais pas oublié pour autant...

Si l'on pouvait penser que c'était Jeremy Corbin le héros du premier opus, c'est pourtant bel et bien Eytan Morg qui est celui de toute la trilogie finalement. Et quel personnage attachant. Vraiment je l'adore, avec son côté colosse au grand coeur, qui peut tout écraser sur son passage mais sauvera la vie d'un civil. et qui manie l'humour et l'ironie aussi bien que ses armes. Et j'aime beaucoup qu'on en apprenne un peu plus sur son passé.

Celle que j'ai beaucoup aimé c'est Elena. Rappelez-vous dans Le projet Bleiberg, c'était la tueuse attitrée du Consortium, fidèle jusqu'au bout pour sa cause. Dans ce tome, elle est obligée de faire équipe avec Eytan, et je dois dire que leur duo est vraiment formidable. De prime abord, elle rebute avec son côté Terminator sans état d'âme mais ce tome permet de connaître également son passé, de se rendre compte qu'elle peut être touchante, même si elle le montre peu et donc j'ai aussi beaucoup aimé son évolution, aussi bien personnelle que dans sa relation avec Eytan. Franchement j'espère qu'on la reverra.

Ces deux-là prennent tellement de place qu'il n'en reste pas beaucoup pour les autres personnages. Cypher, l'interlocuteur du Consortium est énigmatique et machiavélique, Eli, un vieil ami de Morg, celui pour lequel Morg s'engage dans cette affaire, est sympathique et c'est intéressant de voir l'origine de leur amitié. Et puis il y a le gentil journaliste tchèque qui n'a pas un très grand rôle.

Le style de l'auteur est toujours super agréable à lire, il sait vraiment produire un thriller peut-être hyper calibré mais efficace et franchement ça se lit tout seul. Et comme dans le premier roman, il fait des allers retours entre présent et passé et c'est au dernier moment qu'on découvre les ramifications entre différentes époques.

En conclusion, Le projet Shiro est encore un très bon thriller de cet auteur qui sait vraiment y faire pour nous intéresser à ses histoires d'espionnage et de manipulations en toutes sortes et rendre attachants ses personnages. Et si vous voulez savoir ce qu'il se cache derrière le projet Shiro et qui est à l'origine des attentats en Russie et en République Tchèque, lisez-le. Quant à moi, il me tarde de lire le troisième opus, Le projet Morgenstern, tout un programme :)

Note :



le roman fait partie du Baby Challenge Thriller de Livraddict
8/20
Médaille en chocolat

du Challenge Polars et Thrillers de Sharon
4

du Challenge Thrillers/Fantasy de Licorne
Thrillers/policiers 2/6
Total : 3/12
+ 3 points pour le livre, pas de bonus

07 novembre 2016

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (250)


Hello tout le monde ! En ce dernier premier lundi de novembre, c'est le moment de vous retrouver pour mon 250e C'est lundi dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- La semaine dernière, j'ai fini The Perks of Being a Wallflower (Le monde de Charlie) de Stephen Chbosky, lecture qui aura été au final moins enthousiasmante que le film. J'ai également lu Sang pour sang, le tome 25 de Walking Dead de Robert Kirkman et Charlie Adlard, qui était bien sans plus et j'ai entamé The Lost Child of Philomena Lee de Martin Sixsmith.

- Aujourd'hui, je lis donc The Lost Child of Philomena Lee qui me plaît beaucoup mais qui est construit très différemment du film de Stephen Frears. Je vous en reparlerai quand je ferai ma chronique. Pour le moment, j'en suis à un peu plus de la moitié.

- Cette semaine, je vais donc commencer par terminer Philomena Lee et ensuite, je lirai quelque chose de plus léger, certainement Les anges ont la dent dure, le tome 2 de Felicity Atcock de Sophie Jomain. Ma lecture du premier tome (qui ne m'avait pas particulièrement convaincue) remonte à un bout de temps maintenant, j'espère que je n'aurai pas de mal à me remettre dedans. Et après, si on n'est pas déjà lundi prochain, je lirai sûrement Nos faces cachées d'Amy Harmon. Ça fait un bout de temps que je l'ai dans ma Pal celui-là.

Bonne semaine à tous !

05 novembre 2016

Signed, Sealed, Delivered : One in a Million de Kevin Fair

avec Eric Mabius, Kristin Booth, Krystal Lowe, Geoff Gustafson

Résumé :
Quelqu'un a volé le courrier dans plusieurs boîtes aux lettres de Denver. Les Postables sont dépêchés pour découvrir qui commet ces méfaits, et une jeune femme désire récupérer sa lettre perdue, dans laquelle se trouve un ticket de loterie gagnant...




Mon avis :
En juillet dernier, j'avais vu le premier téléfilm de l'année 2016 de cette série très mignonne et j'ai donc attendu octobre pour voir le deuxième diffusé en juin dernier (vous suivez ? :)) Un nouveau téléfilm bien sympathique à regarder, comme toujours, où j'ai retrouvé avec plaisir nos quatre Postables.

Quelques jours après la Saint-Valentin, une jeune femme donne une lettre à un facteur en train de relever le courrier mais celui-ci, au lieu de la mettre dans la boîte aux lettres, la jette avec d'autres dans son camion, une fois la jeune femme partie. Le lendemain, Lester Kimsicle, responsable de la sécurité au centre de tri, charge Olivier de découvrir qui a bien pu voler le courrier dans plusieurs boîtes aux lettres de Denver. Et la jeune femme qui avait confié sa lettre précédemment vient demander de l'aide à Shane pour retrouver sa lettre qui contient un billet de loterie gagnant, cette jeune femme étant la serveuse qui a servi Shane et Oliver lors de leur premier rendez-vous qui a tourné au fiasco,  le samedi précédent...

Ce 6e téléfilm de Signed, Sealed, Delivered, reprend donc quelques jours après From the Heart où l'on avait laissé Shane et Olivier avoir enfin leur premier rendez-vous officiel. Tout semblait enfin avancer pour nos deux personnages... Mais comme toujours, et comme je l'avais souligné lors de ma précédente chronique, dès que l'on avance d'un pas, on recule de deux et on apprend que ce fameux rendez-vous n'a pas été aussi idyllique pour nos deux tourtereaux que prévu et que pratiquement tout est à reprendre à zéro, d'autant plus qu'une jolie jeune femme, Dale, dont on avait fait connaissance dans le téléfilm précédent, vient s'immiscer entre eux deux... Mais je vous rassure, à la fin de One in a Million, on aura avancé d'un pas supplémentaire :)

"L"intrigue du jour" diffère des précédentes dans le sens où ce n'est plus une lettre arrivée au service des lettres non distribuées qui est au coeur de l'affaire mais plutôt du courrier volé. L'histoire qui se cache derrière cette histoire de vol est assez touchante. Et histoire dans l'histoire, celle de la jeune serveuse est mignonne.

J'ai trouvé que ce téléfilm était plus léger et humoristique que les précédents. Il faut dire que les histoires de maladies ou de maman soldat présumée décédée sur le terrain ne prêtaient pas vraiment à la gaudriole. Alors bien sûr il y a toujours de bons sentiments dans One in a Million mais on sourit aussi souvent et en particulier grâce au personnage de Lester Kimsicle, dont j'ai parlé plus haut, et qui très amusant dans ses attitudes et en particulier sa façon de se prendre pour le bellâtre du coin. Et son staff qui se prend pour des agents de la CIA est amusant également.

J'ai déjà parlé de Shane et Olivier qui sont toujours égaux à eux-mêmes, Olivier toujours un peu coincé, Shane qui espère qu'Olivier va se décoincer. Et il y a bien sûr Rita et Norman dont le couple est encore gentiment mis à l'épreuve, comme la fois précédente, mais rien de bien méchant, je vous rassure :D

Après avoir laissé son poste de réalisateur à Lynne Stopkewich dans From the Heart, Kevin Fair revient aux manettes. C'est marrant, je n'y avais pas prêté attention, mais le téléfilm que j'ai le moins aimé (même s'il était bien sympa à voir) a été celui qui n'était pas réalisé par Kevin Fair. Bon sa réalisation n'est pas exceptionnel mais il connaît son sujet et je ne sais pas mais il sait sans doute davantage nous émouvoir.

En conclusion, encore un très bon Signed, Sealed, Delivered avec une histoire moins pesante que les deux ou trois précédentes ce qui fait qu'on rit tout en étant ému. Et si vous voulez savoir qui a volé le courrier de Denver, si la jeune serveuse va récupérer sa lettre et son billet de loterie et si Shane et Olivier vont enfin avancer dans leur relation, regardez-le. Quant à moi, je vous retrouve bientôt pour le nouveau téléfilm, Lost without You, diffusé fin septembre.

Note :



Vu en version originale sous-titrée VO

Il fait partie du Film de la semaine 2016 de Benji
42/52

03 novembre 2016

Magic Shifts, Kate Daniels tome 8 d'Ilona Andrews

Spoilers sur les tomes précédents

Résumé :
Eduardo, l'un des membres de la Meute, a disparu. Même s'ils ont récemment quitté le Donjon, Curran et Kate s'activent à rechercher le jeune homme qui fait partie de leurs amis et découvrent qu'un être très ancien menace la ville, et pour une fois ce n'est pas un membre de la famille de Kate :)



Mon avis :
Les deux précédents tomes de la série avaient été d'excellentes lectures et même un coup de coeur pour le tome 7 et il me tardait donc de retrouver notre tueuse préférée et son lion garou. Avec Heclea, nous avons eu un peu de peine à nous dégager du temps pour faire cette lecture commune mais enfin, en ce mois d'octobre, nous avons réussi à le lire. Et je dois dire que j'ai encore passé un super moment avec cette histoire très originale encore une fois.

Voilà deux mois que Kate et Curran ont quitté la meute et ils ont encore un mois pour finaliser complètement la séparation. Leur nouveau rythme de vie leur convient très bien, loin des intrigues et des luttes de pouvoir des métamorphes. Mais voilà que George, la presque soeur de Curran, vient les chercher car Eduardo, son compagnon, a disparu. Kate et Curran s'empressent bien évidemment de partir à la recherche du jeune homme mais ils s'aperçoivent bien vite que derrière cette disparition se cache quelque chose de plus dangereux et qui pourrait être fatal à la ville...

Au début de ce tome, je me suis dit que ça allait être une lecture sympathique mais moins passionnante que les précédents tomes. Et puis, une fois encore, la magie a opéré. Si effectivement, ce tome est un tantinet moins palpitant que les 2 d'avant, Ilona Andrews arrive quand même encore une fois à nous scotcher avec ses intrigues. Comme Jim Butcher avec Harry Dresden, l'auteure arrive toujours à se renouveler, à allier son univers et sa mythologie à une très bonne histoire "du jour".

Cette fois-ci, c'est pratiquement les 1001 nuits qui viennent frapper aux portes d'Atlanta, de par la nature même de la créature qui vient créer bien des problèmes à Kate et Curran (et à pas mal d'autres). J'ai trouvé cet aspect-là très intéressant. Mais l'on a aussi droit à des goules, des licornes carnivores et j'en passe. J'admire encore et toujours le talent de l'auteure à créer des bestiaires innovants ou s'approprier des mythes et légendes existants.

Mais bien sûr c'est tout ce qui concerne la vie de nos personnages préférés qui est passionnant à suivre. Rappelez-vous, à la fin du dernier tome, Kate avait trouvé comment éviter que son père ne réclame Atlanta mais avait dû quitter la meute et Curran l'avait suivie. Magic Shifts traite des conséquences de ces actes, comment Kate/Curran et La meute gèrent leur séparation. Ce n'est finalement pas aussi évident que cela ni pour les uns, ni pour les autres mais cela donne lieu à des situations savoureuses et permet de mesurer que même s'il n'est plus le dirigeant de la Meute, Curran reste un leader charismatique suscitant beaucoup de fidélité.

Et dans ce tome, on retrouve les Vampires et Ghastek, la Guilde des mercenaires, bien mal en point, les Chevaliers de l'Ordre Miséricordieux (ou un truc comme ça, je n'arrive jamais à me rappeler du terme exact), toujours aussi prétentieux et même ce bon vieux Saiman.

Kate et Curran sont toujours égaux à eux-mêmes, droits, fidèles, attachants. Et j'adore toujours le couple très solide qu'ils forment et l'amour qu'ils se portent mutuellement. Cela donne lieu d'ailleurs à une scène assez intense à la fin du combat final.

Les personnages récurrents sont présents, comme Jim, devenu le leader de la Meute (j'ai du mal à le voir dans ce rôle à vrai  dire), le gentil Christopher, Barabas, Mahon, Andrea et Raphael et bien sûr Julie. Et même Roland que je n'arrive toujours pas à cerner...

Le style d'Ilona Andrews est toujours très agréable à lire en VO. Si le roman démarre un peu doucement, il y a par la suite pas mal d'action.

En conclusion, pas grand chose à dire de plus sur ce roman que l'on peut considérer comme un tome de transition ou de respiration (si tant est que l'on puisse souffler bien longtemps dans un Kate Daniels), avec un intrigue intéressante et bien sûr des personnages toujours aussi passionnants à suivre. Même s'il n'a pas été un coup de coeur comme le précédent, il m'a énormément plu et je l'ai lu avec beaucoup de plaisir. Et la fin donne envie envie de vite savoir la suite, mais ça ce sera pour plus tard :) En tout cas, si vous aimez Kate Daniels et si vous voulez savoir quelle est la nouvelle menace qui vient frapper Atlanta, lisez-le.

Note :



Le livre fait partie du Baby Challenge Bit-lit
7/20
(5+2 jokers)

du Challenge Read in English 2016 - 2017 que j'organise
4

et du Challenge Thrillers/Fantasy de Licorne
Fantasy 1/6
Total : 2/12
3 points + 1 point bonus car l'auteur est une femme