31 août 2015

C'est lundi ! Que lisez-vous ? (214)


Bonjour, bonjour ! Oui oui, vous ne rêvez pas, c'est bien un C'est lundi sur mon blog ! :) Le dernier remonte à fin juin et je devais vous retrouver fin juillet mais franchement, pendant toutes ces vacances, j'ai eu envie de lever le pied sur ce rendez-vous. En tout cas, en ce dernier lundi d'août, je vous retrouve avec joie pour faire le point sur mes  lectures dans ce rendez-vous créé par Mallou et repris par Galleane.

- Il y a deux mois, je vous avais quittés alors que je lisais The Infinity Cage, le tome 9 des Time Riders d'Alex Scarrow, belle conclusion à la saga. Ensuite, j'ai lu Not Just a Pretty Face, l'épisode 1 de la saison 2 des Foulards rouges de Cécile Duquenne, que j'ai trouvé très bien, Martyrs Livre 1 d'Olivier Peru que j'ai beaucoup aimé, Mini accro du shopping (tome 6 de l'accro du shopping) de Sophie Kinsella qui fut bien sympa, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de Katherine Pancol, pas mal, et Portrait sépia d'Isabel Allende qui fut pratiquement un coup de coeur. Ça ce fut pour juillet.
En août, j'ai lu Des horizons rouge sang, le tome 2 des Salauds Gentilshommes de Scott Lynch, chouette lecture, Magic Gifts (une nouvelle) et Magic Rises, le tome 6 de Kate Daniels d'Ilona Andrews, deux très bonnes lectures, Loup de Nicolas Vanier qui fut très bien, Ru de Kim Thuy, jolie lecture, Guerre totale, le tome 21 de Walking Dead de Robert Kirkman qui n'a pas répondu à mes attentes, So you wanna play with magic, l'épisode 2 de la saison 2 des Foulards rouges de Cécile Duquenne et, enfin, j'ai commencé All Clear, le tome 2 de Blitz de Connie Willis.

- Aujourd'hui, je lis donc All Clear, beau pavé de plus de 700 pages en VO et que je vais terminer dans la journée car il ne me reste que 10 % à lire. Je le trouve passionnant à lire. Si jamais je le termine assez tôt dans la journée, je lirai une petite lecture courte pour bien terminer le mois, sûrement La vallée des amazones d'Angéla Morelli.

- Cette semaine, je vais d'abord lire Une semaine avec Marilyn de Colin Clarke, un témoignage sur la relation, éphémère, entre un jeune anglais et Marilyn Monroe lors du tournage du Prince et la danseuse. J'avais vu le film que j'avais beaucoup aimé et avait acheté le livre dans la foulée. Puis je lirai 813/La double vie d'Arsène Lupin de Maurice Leblanc. Pour la suite, on verra, peut-être Frost Burned, le tome 7 de Mercy Thompson de Patricia Briggs.

Bonne semaine à tous !

30 août 2015

Magic Gifts, Kate Daniels tome 5.4 d'Ilona Andrews

Résumé :
Kate n'a que quelques jours pour trouver comment enlever un mystérieux collier à un petit garçon et qui a déjà tué sa soeur adulte...







Mon avis :
Normalement, Heclea et moi aurions dû lire cette nouvelle en même temps que Gunmetal Magic (le roman sur Andrea) que nous avions lu en mars 2014 mais cela n'avait pas été possible à l'époque. C'est maintenant chose faite et je dois dire que j'ai énormément apprécié cette courte histoire qui contient tout ce que j'aime dans un Kate Daniels.

Kate et Curran prennent enfin le temps de dîner en amoureux en ville. Mais dans le restaurant, une nécromancienne est étranglée par le collier que venait de lui offrir son petit ami. Quand, à cause de la mère, le collier se retrouve autour du cou du petit frère de la jeune femme décédée, Kate n'a que peu de temps pour trouver une solution pour le sauver. C'est en territoire Viking qu'elle va peut-être trouver des réponses...

En 100 pages à peine, l'auteur nous offre une histoire complète avec une intrigue solide et des personnages qu'on prend plaisir à retrouver.

J'ai beaucoup aimé cette histoire de collier tueur parce qu'elle nous permet de découvrir ou retrouver d'autres créatures surnaturelles (autres que les métamorphes, je veux dire), notamment les Vikings et les vampires et leur maître, Ghastek, la Guilde et ses problèmes, et même un nain très tolkienien ;). Cela donne lieu d'ailleurs à des scènes assez savoureuses.

Et j'ai beaucoup apprécié la conclusion de l'histoire et son épilogue. 

Si jamais vous voulez lire Gunmetal Magic et Magic Gifts, lisez Magic Gifts en premier. Avec Heclea, on avait fait le contraire et il y a dans les deux deux scènes liées (avec une vilaine créature féroce) mais celle de Magic Gifts se passe avant celle de Gunmetal Magic. Ça ne nuit pas à la compréhension du tout mais c'est quand même mieux de les lire dans l'ordre, non ? :)

C'est vraiment un grand plaisir de retrouver Kate et Curran ! Ceux-là, je les adore vraiment, c'est vraiment mon couple d'Urban Fantasy préféré. Dans cette nouvelle, ils sont égaux à eux-mêmes, caractères de cochon tous les deux, têtes brûlées (surtout Kate) mais on les sent vraiment amoureux et solidaires l'un de l'autre. Quand ils combattent ensemble, rien ne peut les arrêter :)

J'ai aimé retrouvé la plupart des personnages principaux des précédents tomes, Julie, le Dr Dolittle, Jim. J'ai beaucoup aimé Dafginn, un Viking et Ivar le nain. J'espère qu'on les reverra.

Le style de l'auteur est toujours très agréable à lire en VO, pas de problème majeur de compréhension, ça se comprend tout seul.

En conclusion, pas grand chose de plus à dire sur cette nouvelle si ce n'est que si vous aimez les Kate Daniels, vous devez la lire ! :) Surtout si vous voulez savoir si Kate et Curran arriveront à percer le mystère du collier tueur et à sauver le petit garçon.

Note :



Lecture commune avec Heclea

il fait partie du Challenge Read in English d'Avalon
mais avec 1/2 point seulement car c'est une nouvelle 
  27,5

21 août 2015

Des horizons rouge sang, Les Salauds Gentilshommes, tome 2 de Scott Lynch

Titre original : Red Seas under Red Skies

Spoilers sur le tome précédent

Résumé :
Locke Lamorra et Jean Tannen ont fui la cité lacustre de Camorr et décidé de faire un gros coup en s'attaquant au coffre d'un magnat d'un casino réputé dans la cité de Tal Verrar. Au bout de deux ans, les voilà prêts à mettre leur plan à exécution. Mais évidemment les choses ne vont pas être aussi simples et se dérouler comme prévues...


Mon avis :
Si vous vous rappelez (ou pas, car pour ma part, j'ai dû relire ma chronique du tome 1 pour m'en souvenir), j'avais eu quelques difficultés avec ma lecture du tome 1, lecture en dents de scie, un début chaotique, une envie d'abandonner, jusqu'à ce que je rentre dedans et apprécie l'histoire et surtout les personnages. Presque 3 ans après, j'ai donc sorti le tome 2 de ma Pal et je dois dire que cette fois-ci, je suis rentrée immédiatement dans l'histoire et je l'ai appréciée de bout en bout, même si j'ai quelques réserves...

Blessé lors de sa confrontation avec le Roi Gris, Locke Lamorra n'a dû son salut que grâce à son meilleur ami Jean Tannen. Ensemble, ils ont fui Camorr pour ne plus y revenir. Traumatisé par les événements récents, Locke n'est plus que l'ombre de lui-même mais Jean va réussir le sortir de son marasme. Et voilà nos deux amis qui décident de frapper un grand coup. Dans la cité de Tal Verrar, se dresse une maison de jeu, le Sinspire (l'aiguille du pêché), dirigé par un magnat redoutable, Requin. Leur objectif est de s'emparer des richesses contenus dans le coffre, réputé inviolable, du magnat. Deux ans après, grâce à leurs talents de voleurs et de tricheurs, ils ont peu à peu gravi les étages des salles de jeu leur permettant d'accéder au nirvana, et les voici prêts à passer à l'action. Mais quelqu'un dans l'ombre les surveille, connaît leur passé et va les obliger à reporter voire modifier leurs projets sous réserves qu'ils survivent à ce qui les attend...

Des horizons rouge sang démarre comme Ocean's Eleven pour continuer comme Pirates des Caraïbes :) Je m'attendais vraiment à ce que le roman porte essentiellement sur ce gros coup que Locke et Jean préparent, avec tout ce que ça impliquait comme mésaventures et rebondissements. Du coup, j'ai été assez surprise de voir que le livre prenait une autre direction (tout en gardant dans un coin l'objectif de départ) et devenait plus un roman d'aventures que fantasy. Du coup, j'ai mieux compris le titre du livre (en VO et VF) et la couverture :)

Contrairement au premier tome où j'avais eu du mal à entrer dedans donc, j'ai plongé d'emblée dans les (més)aventures de nos deux jeunes voleurs. Ce n'est pas aussi passionnant à suivre qu'un Sanderson ou certains autres auteurs fantasy que j'affectionne mais j'avoue que, cette fois-ci, si l'on excepte certaines longueurs et lenteurs, j'ai bien accroché et ai suivi les histoires avec beaucoup d'intérêt. Que ce soit l'intrigue de Tal Verrar ou sur les mers qui en font voir de toutes les couleurs à nos héros et ne les épargnent ni physiquement ni moralement.

Des horizons rouge sang et Les salauds gentilshommes en général, ce n'est pas seulement une histoire, une intrigue, des aventures, c'est aussi tout un univers fascinant. J'avais déjà énormément apprécié le monde dans lequel vivait Locke et Jean dans le premier et je l'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir. On n'en sait toujours pas plus sur les Eldren, ces créatures qui ont vécu dans ce monde avant les humains, à part qu'ils ont laissé le Elderglass (désolée, je ne connais le terme en français), ce matériau semblable au verre et qui donnait un aspect tout particulier (et magnifique) à la cité de Camorr et qu'on retrouve un peu partout et pour de nombreuses utilisations. J'aime beaucoup aussi la magie et l'alchimie diffuses de ce monde et qui en font partie intégrante sans qu'elles soient trop présentes.

Mais ce roman ne serait rien sans ses personnages, surtout Locke Lamorra et Jean Tannen, nos deux gentlemen voleurs :) Ces deux-là, je les adore ! J'adore l'amitié et la fidélité qui les unissent, soumises toutes deux parfois à rude épreuve dans ce tome mais qui surmontent pratiquement tout. J'avoue avoir été souvent émue par leur belle relation, notamment sur la fin. A eux deux, ils forment un duo formidable et savoureux.

Locke est toujours le trublion qui grâce à sa tchatche arrive à se sortir de presque toutes les situations périlleuses dans lesquelles il se fourre. Il est parfois un peu agaçant à être aussi sûr de lui mais c'est ce qui fait son charme :) Et puis le revers de la médaille n'est jamais très loin. C'est vraiment un héros comme je les aime, pas exempt de fêlures mais sachant rebondir. C'est marrant parce que je visualise l'acteur Jamie Bell (Billy Elliot, Tintin etc...) quand je lis le livre. Si jamais les studios américains veulent faire une adaptation de la saga, pensez à lui :D

Jean, lui, me faisait penser à Sam Tarly de Game of Thrones dans le premier tome et là plus du tout ! Déjà parce qu'il est moins empoté et parce qu'il est davantage l'alter ego et le protecteur de Locke que son ombre et formidable combattant avec ses Twins, ses hachettes qu'il porte dans le dos. Et puis, dans ce roman, on découvre des côtés plus touchants au personnage, notamment sentimentaux, j'ai beaucoup aimé son histoire avec Ezri, une pirate.

Ezri, seconde du vaisseau sur lequel vont se retrouver nos deux voleurs, fait d'ailleurs partie des personnages qui m'ont beaucoup plu, tout comme Zamira sa capitaine. Des beaux personnages de femmes courageuses et badass. J'aime d'ailleurs beaucoup la place qu'accorde Scott Lynch aux femmes dans ce tome 2, loin des donzelles soumises qu'on voit souvent.

Pas de héros sans antagonistes. Nous avons d'un côté Requin, qui porte bien son nom d'ailleurs, archétype du mafieux "Lasvegasien" qui croit inspirer de la terreur mais qui est imbu de sa personne. De l'autre côté, il y a Maxilan Stragos, Archon (sorte de dictateur militaire) de ton état, ordure de première et détestable à souhait. Ces deux méchants ne sont pas exceptionnels mais ils vont en faire voir à Locke et Jean, surtout Stragos. Ceux qui me font vraiment peur, ce sont ces Bondsmages (Mages Esclaves en VF) qui sont les vrais ennemis de nos deux charmants voleurs et qui tirent certaines ficelles dans l'ombre...

Un personnage qui continue à jouer les arlésiennes, c'est Sabetha, l'ancienne comparse des Salauds Gentilshommes, dont Locke est épris depuis toujours et qui est partie il y a plusieurs années. Je pensais qu'on la verrais peut-être dans ce tome. Bah non. Peut-être dans le prochain. En tout cas, j'ai hâte de découvrir la jeune femme qui a conquis irrémédiablement le coeur de Locke.

Je dois dire que ce tome 2 n'a pas été le plus facile à lire en VO. Pas forcément à cause des termes nautiques et propres à l'univers de Lynch mais parce que son style n'est pas des plus simples non plus. Rien de dramatique non plus, j'ai compris ce que je lisais mais c'est plus alambiqué que certains autres livres fantasy, je pense notamment à George R.R Martin qui, contrairement à ce qu'on pourrait penser, écrit de façon plus fluide. J'ai dû pas mal me concentrer, j'ai mis plus de temps à lire ce livre (10 jours pour 780 pages), mais bon, malgré ces petites difficultés, j'ai beaucoup apprécié sa façon de raconter, l'humour qui émaille les dialogues, surtout quand c'est Locke qui parle (avec pas mal de jurons quand même), ses descriptions des villes, et la vie des pirates, très vivantes et visuelles. Comme pour le premier, le roman alterne le présent et les flashbacks, cette fois-ci sur les deux ans qui séparent le départ de Camorr et l'intrigue actuelle du livre.

En conclusion, même si je ne suis pas aussi fan de Scott Lynch qu'un Sanderson par exemple, j'ai beaucoup apprécié ce tome 2 (plus roman d'aventures que fantasy d'ailleurs), nettement plus que le premier tome, notamment grâce à ses intrigues passionnantes, son univers intrigant et superbement construit et surtout ses deux personnages principaux terriblement attachants. Et si voulez savoir comment Locke et Jean vont arriver à se dépatouiller de tout ce qui leur arrive, s'ils vont survivre sur un navire de pirates, échapper aux griffes de l'ignoble Archon et arriver à mener à bien leur plan pour dérober les trésors du SinSpire et de son magnat, Requin, lisez-le ! Quant à moi, après la fin qui nous laisse angoissés sur le sort des nos personnages chéris, je n'ai qu'une envie, lire la suite !

Note :



Ce roman fait partie du Challenge Fantasy/Thrillers de Licorne,
avec la Fantasy à l'honneur ce mois-ci
Fantasy
2/2 
12/12
Challenge terminé et réussi !

du Challenge Read in English d'Avalon
  27

et du Challenge ABC 2015 de Nanet
  18/26

17 août 2015

Mad Max : Fury Road de George Miller

avec Tom Hardy, Charlize Theron

Résumé :
Hanté par son passé, Max parcourt seul la désolation. Il est bientôt pris au coeur d'une poursuite entre le leader tyrannique de la Citadelle, Immortan Joe et une de ses plus fidèles lieutenants, Imperator Furiosa, qui a volé au tyran un de ses biens les plus précieux, ses épouses. Bientôt tous les clans rivaux se lancent à la poursuite de Furiosa...



Mon avis :
J'avoue que ce n'était pas un film qui m'attirait particulièrement malgré le fait qu'il soit réalisé par Mr George Miller himself. Je suis fan de la trilogie originale (surtout les deux premiers) et la bande-annonce ne m'avait pas vraiment convaincue. Et puis le film est sorti et beaucoup ont été enthousiastes. Nombre de mes amis ont dit qu'il était génial, qu'il fallait que je le voie. Du coup, comme il passait encore lorsque je suis rentrée en France fin juin, je me suis décidée. Et s'il ne m'a pas autant plu que tout le monde, c'est vrai que visuellement il est époustouflant.

Après une catastrophe nucléaire qui a dévasté la terre, le monde n'est que désolation et les gangs survivants se battent pour l'essence et l'eau. Max Rockatansky, ancien policier hanté par la perte de sa famille, erre seul dans les terres dévastées quand il est fait prisonnier et emmené à la Citadelle où règne le tyrannique Immortan Joe. Ce dernier envoie bientôt un de ses lieutenants, Imperator Furiosa, avec un camion-citerne chercher de l'essence mais il se rend compte très vite que Furiosa a d'autres projets en tête et lui a volé ce qui lui était le plus cher, ses "épouses". Il se lance à la poursuite de la jeune femme bientôt suivis par les clans adverses. Et Max se retrouve bientôt au coeur d'une course-poursuite sans merci...

Franchement, ce n'est pas Mad Max : Fury Road que le film aurait dû s'appeler mais Fast & Furious : Apocalypse :) Car le film n'est pratiquement que ça, une longue longue longue course poursuite de 2h en véhicules en tous genres, ponctuée d'explosions spectaculaires et dont le scénario tient en deux lignes. Bon ok, les films précédents ne faisaient sans doute pas mieux (quoique le premier était plus "psychologique") mais là j'ai trouvé que c'était un peu trop. Au bout d'une heure j'en avais un peu marre de tout ce bruit et ces explosions.

A part ça, pas grand chose. L'histoire est assez classique de ce genre, avec batailles entre gangs pour l'or noir ou bleu, une société décadente, des gens opprimés et d'autres qui exploitent et un héros qui va mettre à mal toute cette "belle" hiérarchie.

Alors oui, visuellement c'est une claque (auditivement aussi d'ailleurs :D). De nombreuses scènes sont spectaculaires, bien filmées et la musique s'accorde très bien avec le tout. Et le fait que ce soit filmé par le même réalisateur que la trilogie garantit que l'esprit Mad Max ne sera pas dénaturé. On y retrouve le même esprit trash et métal aussi bien dans les vêtements, les décors ou la musique. Et puis avec cette touche australienne, on est loin des films estampillés Hollywood. Pendant tout le film, je me suis demandé si ce 4e opus était une suite (après tout ça pourrait se passer après le 3e), un reboot, un remake. Bon si on s'en tient à l'histoire et au contexte, on peut dire que c'est un reboot du 2e film qui était dans le même esprit. Du coup, je ne vois pas très bien pourquoi en faire un nouveau puisqu'il était déjà très bien. Sans doute pour attirer les nouvelles générations...

Tom Hardy ne se débrouille pas mal dans le rôle de Mad Max, il a ce charisme de taiseux qui convient bien, sans faire oublier pourtant Mel Gibson. Mais j'ai trouvé qu'il était très en retrait, juste comme s'il n'était là que pour que le film s'appelle Mad Max.

Car il faut bien le reconnaître c'est Furiosa la véritable héroïne de l'histoire et Charlize Theron est vraiment excellente dans ce rôle. J'adore cette actrice car elle n'hésite pas à s'investir à fond dans ses rôles alors qu'elle aurait pu se contenter d'être juste une belle femme faisant de la pub pour Dior.

A noter que l'acteur qui joue Immortan Joe jouait déjà un méchant dans Mad Max 1 :)

En conclusion, Mad Max : Fury Road est un film spectaculaire et flamboyant, visuellement excellent mais trop porté sur la course-poursuite à mon goût. Cependant, je suis contente de constater que George Miller a toujours la niaque, même 35 ans après. Alors si vous avez envie de retrouver Mad Max, voulez savoir si Furiosa, son chargement et Max arriveront à échapper aux hordes de gang assoiffés de sang qui leur courent après, regardez-le. Et apparemment, Miller a annoncé en mai qu'il y aurait un 5e film et sûrement un 6e.

Note :
pour le visuel


Vu en version originale sous-titrée VF

Il fait partie du Challenge Le film de la semaine 2015 de Benji
24/53

08 août 2015

Portrait sépia d'Isabel Allende

Titre original : Retrato en sepia

Résumé :
Élevée par sa grand-mère paternelle, Paulina Del Valle, Aurora ne découvre le secret sur ses origines qu'à l'âge adulte. Son récit nous mène de San Francisco à Santiago du Chili en passant par Londres et Paris, au tournant du XXe siècle et dresse le portrait d'une jeune femme libre, traumatisée par des événements survenus dans sa petite enfance...


Mon avis :
J'ai toujours aimé les chroniques familiales d'Isabel Allende, son talent pour conter les secrets et les vies de ses personnages. Je n'ai pas lu énormément de romans de l'auteur, La maison aux esprits il y a 20 ans, Fille du destin il y a quelques années et deux de ses romans jeunesse ces dernières années. Quand le Chili a été choisi pour le challenge Destination d'Evertkhorus, c'est tout naturellement vers cette auteure que je me suis tournée. Cela faisait longtemps que j'avais envie de lire la suite de Fille du destin, Portrait sépia, et c'est donc ce roman que j'ai choisi pour retrouver ce pays. Et une fois de plus, l'auteure a su m'emporter avec son histoire, ses personnages et son écriture.

Aurora Del Valle a cinq ans quand, après la mort de son grand-père maternel, Tao Ch'ien, elle est recueillie par sa grand-mère paternelle, l'imposante Paulina Del Valle. Cette dernière, pensant bien faire, va s'employer à lui faire oublier les premières années de sa vie et à en faire une jeune fille chilienne de bonne famille. Mais Aurora n'est pas une jeune femme que l'on dresse facilement. Malgré les coups du sort et les erreurs, elle va rester une jeune femme libre et atypique, étudiant ses contemporains derrière l'objectif de son appareil photo et essayant de découvrir ce qui se cache derrière les cauchemars qui la hantent depuis son enfance.

Portrait sépia est tout à fait le genre de roman que j'adore lire. Des chroniques familiales sur plusieurs générations, des portraits de femme fortes, de l'aventure, un contexte historique intéressant et des secrets.

Le roman est divisé en trois parties, la première portant sur une période de 18 ans, de 1862 jusqu'à la naissance d'Aurore en 1880, la 2e sur les 16 premières années de sa vie et la troisième de 1896 à 1910 quand Aurore raconte sa vie.

J'ai beaucoup aimé la première partie parce qu'elle permet de renouer avec les personnages de Fille du destin. Pour tout dire, ma lecture de ce roman remontant à il y a bien des années, j'avais un peu oublié qui était qui et ce qu'il s'était passé. Mais il m'a suffi de quelques pages pour me remémorer l'histoire et les personnages. J'ai donc beaucoup apprécié savoir ce qu'il était advenu d'Eliza Sommers, l'héroïne de Fille du destin, Tao Ch'ien le médecin chinois amoureux d'elle ou encore Paulina Del Valle. Ce sont eux que l'on suit ainsi que leurs enfants, jusqu'à la naissance d'Aurore.

Les deux parties suivantes, outre la petite histoire, (celle d'Aurora et de la famille Valle, avec leurs secrets, leurs non-dits, leurs bonheurs et leurs malheurs), permettent de suivre la grande. J'avais un peu peur que le Chili soit peu présent puisque l'histoire commence en Californie, et qu'elle passe par Londres et Paris, mais il n'en est rien et on assiste aux grandes guerres qui ont secoué le Chili à cette époque (la guerre du Pacifique contre ses voisins et une terrible guerre civile), on découvre la société chilienne, rigide et catholique avec ses codes bien précis, surtout pour les femmes, société ancrée dans des traditions bientôt mises à mal par la modernité du XXe siècle qui s'annonce, on parcourt les grandes propriétés agricoles sur lesquelles vivent les riches blancs et les employés et familles indiennes pauvres. J'ai beaucoup aimé en savoir davantage sur ce pays grâce à ce livre.

Mais bien sûr le livre porte surtout sur Aurora, cette petite fille déracinée à l'âge de 5 ans, réfractaire à toute forme d'autorité, jeune fille et femme atypique même si pendant un moment, par amour, elle semble rentrer dans le rang. J'ai beaucoup aimé ce personnage, magnifiquement écrit par Isabel Allende. Et le titre du roman prend tout son sens lorsqu'on sait qu'Aurora est photographe et scrute la société chilienne ou indienne à travers le prisme de son appareil photo. Étant donné que le roman s'arrête lorsqu'elle a 30 ans, j'ose espérer que l'auteur nous donnera un jour de ses nouvelles dans un autre roman.

Pratiquement tous les autres personnages sont attachants, que ce soit Paulina Del Valle, au sacré tempérament, pas forcément sympathique mais que l'on aime suivre malgré tout, Severo son neveu et sa femme Nivea et surtout Frederick Williams, le majordome de Paulina, sorte d'ange gardien pour toute la famille et dont j'ai beaucoup aimé l'évolution et le parcours.

J'aime beaucoup la façon d'écrire d'Isabel Allende (ou plutôt sa traduction puisque je l'ai lu en français). Elle a une façon tout à fait attachante de raconter ses histoires avec beaucoup de tendresse, ça coule tout seul, on suit ses personnages avec intérêt voire avec passion, et sa chronique familiale est formidablement dépeinte ainsi que le contexte historique. Quand on la lit, on dirait qu'on mange du miel :)

En conclusion, je suis ravie d'avoir lu ce roman, qui est presque un coup de coeur, grâce à Destination... Chili et d'avoir retrouvé les chroniques familiales d'Isabel Allende qui m'avait tant plu autrefois, ses livre jeunesse étant à part. Et si vous voulez savoir ce qu'il est advenu d'Eliza Sommers et Tao Ch'ien si vous aviez lu Fille du destin, découvrir un beau portrait (sépia) de femme en la personne d'Aurora, et savoir quels sont ses traumatismes qui la suivent depuis l'enfance, lisez-le.

Note :



Ce roman fait partie de Destination... Chili d'Evertkhorus et les autres participants sont Valentyne – Jostein – mimi54 – Vanou – Andrée la papivore (+ 1) – Sylly – Bouquinette – Achille49


06 août 2015

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de Katherine Pancol

Résumé :
Joséphine cherche à se reconstruire après la mort de sa soeur Iris, Philippe attend qu'elle se décide un jour à venir le rejoindre, Hortense, à 20 ans, veut mordre la vie à pleine dents, Gary veut Hortense, Shirley cherche un sens à sa vie, Zoé passe de l'enfance à l'adolescence, Henriette veut sa vengeance, Josiane et Marcel veulent comprendre leur fils surdoué de deux ans et les écureuils de Central Park sont tristes le lundi...



Mon avis :
Il y a bien longtemps j'avais lu Les yeux jaunes des crocodiles et La valse lente des tortues avec plus ou moins de bonheur. Autant le premier m'avait enchantée autant le 2e m'avait déçue par certaines de ses intrigues inintéressantes et un peu grotesques comme celle d'Iris. Du coup, même si j'ai acheté ce tome 3 dès sa sortie en poche, j'ai un peu traîné (4 ans) à le sortir de ma Pal, surtout que faisant plus de 900 pages, je craignais une certaine lassitude. Mais cette année, il a fait partie de "ces livres qui dorment dans ma Pal depuis des année et que je vais enfin lire cette année" et je dois dire qu'il m'a plutôt plu. Moins que le premier mais davantage que le deuxième.

Depuis la mort de sa soeur, la belle Iris, Joséphine a du mal à remonter la pente. Sa vie professionnelle est en stand-by, sa vie sentimentale inexistante et ses filles s'éloignent peu à peu. La découverte dans une poubelle de l'immeuble, d'un carnet racontant la rencontre d'un jeune garçon de 17 ans et de Cary Grant lors du tournage de Charade à Paris va lui redonner un coup de fouet et lui donner matière à écrire un nouveau roman. De son côté, Hortense, sa fille de 20 ans, veut faire carrière à tout prix, quitte à passer à côté du bonheur avec Gary, le fils de Shirley, la meilleure amie de Joséphine. Shirley, elle, qui ne sait pas trop où elle va et hésite entre la solitude tranquille et un nouvel amour. Quant à Josiane et Marcel, ils ont fort à faire avec Junior, leur fils de deux ans, qui fait preuve d'une maturité et d'une intelligence hors normes et ils ne se doutent pas que dans l'ombre, Henriette, l'ex-femme de Marcel, ourdit un plan contre eux...

Après les crocodiles et les tortues, voici dont les écureuils ! :) Katherine Pancol reprend la recette du livre choral qui a fait son succès avec les deux précédents. Les vies d'une multitude de personnages (que l'on connaît déjà) s'entremêlent, avec plus ou moins de bonheur. C'est parfois exaltant, parfois inintéressant. On dirait un gros gâteau boursoufflé, avec plein d'ingrédients dedans, donnant un mélange assez inégal. Dis comme cela, ça paraît assez négatif et pourtant ça ne l'est pas. D'ailleurs, je n'ai pas ou peu ressenti d'ennui et j'ai même lu les 939 pages assez vite (en 8 jours).

Je parle de mélange inégal un peu plus haut et c'est tout à fait ça. Si certaines storylines m'ont plutôt intéressée, j'ai trouvé que Katherine Pancol parasitait encore une fois son récit d'intrigues faibles, comme celle d'Henriette et sa vengeance à deux balles. Je n'y ai vu aucun intérêt et même là, j'ai beau chercher, je ne trouve pas ! L'histoire de Junior et ses parents, Marcel et Josiane est plutôt amusante mais un peu trop rocambolesque avec cette petite touche de fantastique sortie d'on ne sait où, et qui est une sorte de facilité pour faire avancer d'autres intrigues.

J'ai eu un peu de mal avec Hortense. Ok elle a 20 ans et prend la vie à bras le corps, veut réussir, et vite, mais c'est une gamine odieuse et pas attachante pour un sou même si elle se rattrape un peu sur la fin. En fait, j'ai trouvé qu'elle ne se comportait pas comme une jeune femme de 20 ans (ma fille qui a 21 ans est encore un peu gamine). Elle a sans doute mûri vite mais j'ai trouvé que son comportement était plutôt celui d'une femme plus âgée. Et puis avec elle, tout semble sorti d'une tragédie grecque, tout est excessif, c'est parfois fatigant.

J'ai préféré Gary, son amoureux potentiel, le fils de Shirley et dont le parcours m'a nettement plus touchée.

Quant à Shirley, j'ai trouvé qu'elle se prenait un peu trop la tête. :)

En fait, c'est l'histoire de Joséphine que j'ai préférée, parce que c'est sans doute le personnage le plus "normal" et sa lente remontée après la mort de sa soeur m'a assez touchée. Et j'ai beaucoup aimé ses recherches sur "Petit Jeune Homme", ce jeune ado qui rencontra Cary Grant, cela donne une touche très émouvante à ces moment-là du livre.

Le style de Katherine Pancol est à l'image de son livre. Assez inégal. C'est parfois bien écrit, d'autres fois on dirait de la littérature de bazar. C'est assez foisonnant, ses phrases tournent parfois la tête mais bon dans l'ensemble, ce n'est pas désagréable à lire. Disons que même si sa façon d'écrire n'est pas toujours convaincante, on sent la tendresse envers ses personnages derrière les mots. Malgré mes réserves, Katherine Pancol est une auteure que j'aime bien lire, ses romans parlent du tourbillon de la vie et puis elle et moi c'est une vieille histoire puisque je l'avais découverte il y a maintenant pratiquement 35 ans, quand j'étais ado.

Bon, en revanche, j'ai trouvé que la fin était très rapide. Après plus de 900 pages passées en compagnie de tous ces personnages, j'aurais aimé que leurs histoires ne soit pas bâclées en un petit chapitre (pour toutes les storylines), voire en une ou deux phrases pour certaines.

En conclusion, les écureuils sont un peu moins bien que les crocodiles mais mieux que les tortues et malgré quelques réserve, j'ai passé un moment agréable à lire ce pavé de plus de 900 pages. Je ne sais pas si je lirai ce qui fait office de suite, les 3 tomes de Muchachas, mais ça me tente bien. En tout cas, si vous voulez savoir si Joséphine arrivera à écrire un nouveau livre grâce à l'histoire de Petit Jeune Homme, ce qu'Hortense choisira entre sa carrière et son amour pour Gary et pourquoi les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, lisez-le.

Note :



Ce roman fait partie du Challenge ABC 2015 de Nanet
  17/26

04 août 2015

Signed, Sealed, Delivered : From Paris wih Love de Kevin Fair

avec Eric Mabius, Kristin Booth, Krystal Lowe, Geoff Gustafson, Poppy Montgomery

Résumé :
Les Postables retrouvent une lettre datant de plusieurs années dans laquelle se trouvent des papiers de divorce. Tandis qu'ils recherchent le destinataire, c'est le moment que choisit l'épouse d'Oliver, qui l'avait quitté il y a deux ans pour Paris, pour faire son retour...


Mon avis :
Dans mon bilan séries 2013-2014, je vous avais parlé de la série Signed, Sealed, Delivered que j'avais vue l'été dernier. Une série choupinette comme tout, avec des personnages très attachants et se déroulant dans le service des lettres perdues du tri postal de Denver. A l'issue de la première saison, la chaîne Hallmark a préféré produire des téléfilms, le premier ayant été diffusé en novembre dernier (et que je n'ai pas chroniqué). From Paris with Love est le 2e téléfilm (le 3e est en tournage) et l'on y retrouve tout ce qui fait le charme de la série, à savoir une pointe d'humour et pas mal d'émotion.

Oliver, Shane, Rita et Norman, la joyeuse équipe des Postables, nom de code que se sont donnés les personnages quand ils ont décider d'enquêter pour retrouver les destinataires de certaines lettres perdues, s'efforcent de retrouver le destinataire d'une lettre contenant des papiers de divorce. Mais ne les ayant jamais reçus, le couple concerné s'est réconcilié, et l'intervention des Postables tombent mal. Dans le même temps, suite à la lettre qu'Oliver avait écrite lorsqu'il était enfermé dans le coffre de la banque quelque mois auparavant, sa femme revient de Paris pour faire le point sur sa relation avec son époux...

C'est donc avec un immense plaisir que j'ai retrouvé toute la petite troupe des Postables. Signed, Sealed, Delivered c'est mon petit moment doudou dont le côté guimauve assumé fait du bien. Les histoires que la série et les téléfilms racontent sont mignonnes, pleine de bons sentiments et toujours touchantes.

Dans Paris with Love, l'histoire se focalise pourtant moins sur "l'intrigue du jour" que sur le retour d'Holly, la femme d'Oliver et ses répercussions sur son mari et par conséquent sur le reste des Postables. Depuis le tout début, on l'attendait celle-là, la mystérieuse épouse du directeur du service des lettres perdues, celle qui l'avait quitté sans un mot, le laissant désemparé et incapable d'aller de l'avant sentimentalement. Et nous téléspectateurs on la détestait avant même de la connaître car tout ce que l'on voulait c'est qu'Oliver et Shane tombent amoureux, surtout que l'alchimie entre eux était là depuis le début et que Shane aurait bien fait son quatre heures d'Oliver depuis longtemps :)  Du coup, cet épisode nous fait faire des montagnes russes car on se demande ce qu'il va ressortir de ce grand retour. Et je ne vous dirai pas ce qu'il en est :)

Oliver et Shane ne sont pas le seul couple en puissance. Il y a aussi Norman et Rita et de ce côté-là ce n'est pas gagné non plus, tellement ils sont tous deux coincés et timides, surtout Norman mais ce dernier s'aperçoit que Rita peut plaire à d'autres et du coup, il se rend compte qu'il ne va peut-être pas falloir laisser passer sa chance. J'adore les deux acteurs qui les jouent.

Eric Mabius c'était Daniel Meade, le beau gosse et patron de Betty Suarez dans Ugly Betty. Dans SSD, son rôle d'Oliver O'Toole est aux antipodes de Daniel. Ici il campe un personnage très vieille France (enfin l'équivalent américain :D), un peu coincé, plus tourné vers le passé que l'avenir, aimant la littérature et les danses de salon, citant volontiers Shakespeare, et l'arrivée de Shane au sein du service lui a fait beaucoup de bien. C'est un personnage touchant et que j'aime beaucoup et je suis ravie qu'il trouve la paix concernant son mariage (avec ou sans sa femme).

Shane, elle, c'est son opposé. Elle est dynamique, aventureuse, adepte des nouvelles technologies et elle n'hésite pas à secouer Oliver pour qu'il se bouge parfois :) C'est Kristin Booth qui l'incarne et si vous ne l'avez vue que dans le rôle austère de la mère de Gracie dans Orphan Black, vous risquez d'avoir du mal à la reconnaître.

Je voulais vraiment détester le personnage d'Holly O'Toole mais Poppy Montgomery l'incarne tellement bien que je l'ai trouvée vraiment sympathique.

Le réalisateur, Kevin Fair est un habitué des séries et notamment de celle-ci puisqu'il a réalisé deux épisodes et les deux téléfilms. Sa réalisation est honnête, sympa, il instille un peu de comédie, un peu d'émotion et fait un joli téléfilm.

En conclusion, cette chronique n'intéressera sûrement pas grand monde étant donné que la série a été très confidentielle et que les téléfilms le sont encore plus mais si jamais vous voulez voir des histoires mignonnes et touchantes et des personnages attachants, je ne peux que vous les conseiller. Et si vous voulez savoir si Oliver acceptera le retour d'Holly et lui pardonnera ou s'il s'apercevra qu'en fait, sans s'en apercevoir, il est allé de l'avant, regardez From Paris with Love. Quant à moi, j'attends le prochain téléfilm avec impatience. Edit : Apparemment les deux prochains téléfilms seront diffusés en septembre et octobre et la chaîne Hallmark a commandé 4 nouveaux téléfilms pour 2016. J'en suis ravie !

Note :



Vu en version originale sous-titrée VO


Il fait partie du Challenge Le film de la semaine 2015 de Benji
23/53