14 novembre 2013

Que la meilleure gagne d'Elizabeth Young

Titre original : Fair Game

Résumé :
Harriet Grey rencontre le beau John MacKenzie et il l'attire immédiatement. Mais celui-ci semble déjà engagé envers Nina, son ennemie de lycée. Ayant déjà fort à faire avec ses amis proches, Harriet n'a pas de temps à consacrer aux choses du coeur mais John semble s'incruster dans sa vie...



Mon avis :
L'année dernière, déjà, j'avais lu un titre d'Elizabeth Young pour le challenge ABC, livre qui m'avait plu sans m'avoir totalement convaincue. Cette année, je ne me suis pas cassée la tête et j'ai remis un nouveau titre de cette auteure dans ma liste. Même si je suis bon public en ce qui concerne la chick-lit, je dois dire que j'ai trouvé ce Fair Game (paru sous le titre A promising Man en 2002) très moyen...

Étant un soutien sans faille pour ses amis alentours, Sandy, mère célibataire, Jacko, un jeune homme un peu volage qui se remet d'un accident ou encore Helen femme divorcée et débordée, Harriet n'a pas beaucoup de temps à consacrer à la recherche du prince charmant. Mais quand celui-ci se présente sous les traits du beau John Mackenzie, la jeune femme semble près de succomber à son charme. Le seul inconvénient est qu'il semble déjà le chevalier servant de Nina, une ancienne ennemie d'école qui lui en fit voir de toutes les couleurs à l'époque...

Quand je lis de la chick-lit, c'est pour me détendre, rigoler et fondre devant une jolie histoire d'amour romantique. Rien de tout cela ici. D'abord, j'ai trouvé le livre looong à lire ! Et s'il n'avait pas été dans la liste de mon challenge ABC, je pense que j'aurais abandonné. Du coup, j'ai fait une pause pour lire autre chose avant de m'y remettre. Et pourtant, il ne faisait que 400 pages, une broutille quand un livre plaît...

Ensuite, l'intrigue est lente. Elle est presque plus centrée sur les personnages secondaires et leur histoire avec Harriet que sur Harriet elle-même, ce n'est qui n'est pas mal en soi (on ne peut pas reprocher à l'auteur de faire dans le conte de fée quand on parle de mère célibataire ou de mère divorcée) mais finalement ça phagocyte l'intrigue principale et on a presque l'impression que l'histoire d'amour arrive comme un cheveu sur la soupe.

Et concernant la romance justement, je dois dire qu'elle ne m'a pas franchement donné de papillons dans le ventre. Ça manque singulièrement de peps. Une grande partie de cette histoire est d'ailleurs assez bizarre, ils se tournent autour sans qu'on ressente de réelle attraction (à part le fait qu'Harriet dit, elle, que John l'attire) et puis tout à coup, on dirait que l'auteur s'est dit "bon, il faudrait ptêt que ces deux finissent ensemble" et pouf, on se retrouve dans un chick-lit classique (vous connaissez le schéma : On se plaît, on sort ensemble, un malentendu/ un événement extérieur ou que sais-je encore nous fait nous séparer, le malentendu est réparé, on se retrouve et hop happy ending, c'est l'amour forever !) mais on est déjà au deux tiers du livre et on a eu le temps de se barber.

Il y a quand même un truc qui m'a fait tiquer c'est que parmi les amies d'Harriet, l'une s'est retrouvée enceinte après une nuit avec un type et l'autre se croit enceinte après une nuit avec un type... Mais on ne fait pas la prévention contre les MST et le SIDA en Angleterre ??? Parce que tomber enceinte, c'est presque un moindre mal, je dirais, quand on ne se protège pas ! Et là, en plus, il ne s'agit pas d'ados mais d'adultes ayant un minimum de jugeote ! Bref, je ne vais pas faire une thèse là-dessus mais ça m'a énervée ! :)

Harriet, c'est avant tout la bonne copine. Celle qui s'occupe de tout le monde avant de s'occuper d'elle. Qui recueille les copains dans la détresse, le chat de la tante morte et le beau mec qui a la crève. Ce n'est pas une fille désagréable, non, elle est même assez sympathique mais même si elle fait 2-3 fantaisies, il lui manque une petite étincelle pour qu'elle soit totalement attachante.

Quant à John Mackenzie, pas grand chose à dire sur lui, c'est le beau mâle attentionné dans toute sa splendeur, qu'on pense goujat mais qui ne l'est pas, bien sûr ! À vrai dire, je ne l'ai pas trouvé très consistant.

Quant à la Némésis d'Harriet, Nina, on ne la voit pratiquement pas (mais on en parle beaucoup).

J'ai bien aimé Sandy et Jacko, les deux amis coloc d'Harriet. J'ai trouvé Sandy presque plus intéressante qu'Harriet, avec son bébé, ses doutes, ses espoirs...

J'avais déjà noté dans Petites embrouilles et pieux mensonges que le style de l'auteur n'était pas toujours évident à lire. C'est encore le cas ici. J'ai eu un peu de mal à me faire son style très britannique, assez familier parfois mais après la pause que je me suis octroyée, j'ai trouvé que c'était plus abordable.

En conclusion, un livre pas vite lu mais assez vite oublié, qui ne m'a pas déplu franchement mais qui ne m'a pas convaincue non plus. Et si vous voulez savoir comment Harriet arrivera à gérer ses amis et l'homme de ses rêves, lisez-le. Quant à moi, c'était la dernière fois que je lisais du Elizabeth Young. Il faudra que je trouve un autre auteur Y pour mon prochain challenge ABC ! :)

Note :



Ce livre fait partie du du Challenge ABC 2013 de Nanet
22/26

du Challenge Read in English d'Avalon
2

Et du Challenge God Save the Livre d'Antoni
7/5

2 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas mais je passe mon tour!

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  2. Oui, tu peux ! :) Merci pour ton commentaire, Latetedansleslivres.

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